\ MERCREDI 80 JUILLET iMfl taré, Jonnart, CaUlaux, Berteatix, Henri Bon- 1 cher, Bienvenu-Martin, Miniès-Lacroix, Crup- pi, Milliard et Viger. Il y a 126 députés et 88 sénateurs eoumis au renouvellement comme conseillers généraux sortants. Nous avons dit que M. Doumer renonca.it à se représenter dans le canton d'Amzy-le- Ghâteau (Aisne) comme candidat au conseil général ; cette information était erronée. M. Doumer aura pour concurrent M. <strong>de</strong> Cuty, maire <strong>de</strong> Monsen-laonnois. coiuUller ^arrondissement. M. Viviani, ministre du travail, sera candi- dat au conseil général dans le canton <strong>de</strong> Bour- ganeuf, sa nouvelle circonscription ; U aura pour concurrent M. Calinaud, socialiste uni- fié. NOTRE 3VE A.FLÏ NE Artillerie avariée Paris, 19 Juillet. Le correspondant du Temps à Toulon lui télégraphie : . *,,.„, « Les tirs auxquels vient <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r 1 ai- mée navale ont été marqués par <strong>de</strong>s avaries survenues au cuirassé Justice, avaries qui au- raient pu avoir <strong>de</strong> graves conséquences » Les ouvertures <strong>de</strong>s culasses se sont dila- tées et il a fallu arrêter les tirs. » Des réparations urgentes et très importan- tes <strong>de</strong>vront être effectuées. • L'Ecole d'application d'artillerie navale Paris, 19 Juillet. Le nomhre <strong>de</strong>s places mises au concours en <strong>1910</strong> pour l'admissik ^L à l'Ecole d'application d'artillerie navale, qui vient d'être créée, est fixé à <strong>de</strong>ux Les épreuves écrites auront lieu simultané ment à ,'arls, Lorient et Toulon, à partir du <strong>20</strong> octobre. Les épreuves orales auront lieu à Parts. Epidémie à bord du « Guichen » Brest, 19 <strong>juillet</strong>. 2 officiers, 4 sous-officiers et <strong>20</strong> matelots <strong>de</strong> l'équipage du croiseur-cuirassé Guichen rentrant <strong>de</strong> sa mission en Argentine sont en- trés à l'hôpital maritime ; ils sont atteints <strong>de</strong> la fièvre dite <strong>de</strong> Malte. N3JIELLES miniRcS Paris, 19 <strong>juillet</strong>. Le sous-secrétaire d'Etat à la guerre a fixé à 1117 fr. 03 le prix du trousseau <strong>de</strong>s élèves qui' entreront à l'Ecole du service <strong>de</strong> santé en <strong>1910</strong>. — M. Marteau, major du 40 e régiment d in fanterie, est mis hors cadre et nommé, à dater du 25 août <strong>1910</strong>, au comman<strong>de</strong>ment du bureau <strong>de</strong> recrutement <strong>de</strong> Miran te. Sentinelles attaquées Dôle, 19 <strong>juillet</strong>. On sait que la sentinelle en laotien <strong>de</strong>vant te magasin à fourrages, à Dôle, avait été at- taqué.8 à coups <strong>de</strong> pierres pendant la nuit, y&r trois individus. Le lait s'est répété <strong>de</strong>ux fois la nuit <strong>de</strong>r- nière. Vers 11 heures, la semienUe placée en fac- tion <strong>de</strong>vant les magasins à fourrages a été injuriée par un groupe d'individus, qui se re- tirèrent sous la menace d'un coup <strong>de</strong> fusil. Vers 3 heures, une secon<strong>de</strong> sentinelle fut attaquée à coups <strong>de</strong> pierres lancées par un in- dividu dissimulé <strong>de</strong>rrière une maison en construction : le militaire en faction a tiré à balles sur son agresseur, qui n'a pas été atteint et s'est enfui à travers champs. Des ron<strong>de</strong>s <strong>de</strong> nuit aussitôt organisées par les postes <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s quartiers Bernard et <strong>de</strong> Braek n'ont pu faire découvrir les auteurs <strong>de</strong> l'attentat. L'Affaire Roehette Le rôle <strong>de</strong> M. Clemenceau Parts, 19 <strong>juillet</strong>. En attendant la nouvelle séance que la commission d'enqu«.-ie sur l'affaire Bochette doit tenir le 26 <strong>juillet</strong> et dans laquelle elle en- tendra <strong>de</strong>s temoms importants comme MM. Lepme, taure, procureur général, et Beer, juge d'instruction, tous les commentaires por- tent sur le rôle <strong>de</strong> M. Clemenceau. L ancien préai<strong>de</strong>nt du conseil, dans son télé- gramme <strong>de</strong> Buenos-Ayres,semble traiter toute cetie afiairc avec une certaine désinvolture et ta parole, que l'on attendait avec tant d'impatience, a déçu tous ceux qui espéraient qu'elle apporterait quelque clarté et quelque précision clans le débat. De plus, on fait observer qu'il y a contradic- tion entre cette rlévèche, dans laquelle M. Cle- mencea,] se réfère aux paroles <strong>de</strong> M. Lépine sans vouloir rien y ajouter et l'interview ac- cordée plus tard a l'Agence Havas où il dé- clare : 1° Que personne ne lui a jamais parlé Ue Roehette . 2° t.u'averti <strong>de</strong>s bruits <strong>de</strong> pression s'exer- çant peur empêcher l'action du Parquet con- cernant Roehette, il dit à M. Lépine <strong>de</strong> suivre si. iiternont le Parquet, sans tenir compte d'aucune autre considération. C'est l'opinion, no..
MERCREDI <strong>20</strong> JUILLET 19i9 v 6 octobre ; Satat-Girone, le 29 septembre ; roix, 1* 1"' octobre ; Montauban, te 5 octobre ; Irgelès. le 13 septembre ; Tarbes, le 15 septem- bre ; naguère*, le 17 septembre ; Condom, le 5 octobre ; Miran<strong>de</strong>, le G octobre ; Lombez, le 7 octobre ; Lectoure, le 8 octobre ; Lagrasse, je il août ; Carcassonne, le <strong>20</strong> août ; Limoux, je 23 septembre ; Montmiral, le 15 septembre ; Gaillac, le 16 septembre ; Castres, le 17 sep- tembre ; Espalion, le 19 septembre ; Ro<strong>de</strong>z, le <strong>20</strong> septembre ; Saint-Affrique, le 21 septembre ; j^érac, le 14 octobre ; Marman<strong>de</strong>, le 15 octobre. UMVI^RSITETE TOULOUSE FACULTE DES LETTRES Oral du mardi 19 <strong>juillet</strong> <strong>1910</strong>. Sont définitivement reçus : Philosophie. — MM. Molle (A. B.), Monbrun, Montais (A. B.), Murât <strong>de</strong> Montai, Nègre, Pa- gès, Pauthe, Boyer, Cames (A. B.), Cavarre, Chanson, Chêne, Gritton, Lacoste, Lago, Lo- cré, Louberssac (A. B.), Machicot (A. B.), Mandvu!, Martin, Uatin-Gtec (Ire partie). — MM. Sol, Vidal, >«t!phette.s, Mens, Payrastre, d'Espouv, Nux, J-hampeval (A. B.), Loiseau, Daiquié, Bel, bonnet, Valette (A. B.), Vieu, Viguier. Guilhot, ^f^u, Lamotbe. Malvy (A. B.), Bouteille Ca- m ai très primaires détachés en vertu du dé- , mie et à MM. les étudiants sur la présentation <strong>de</strong> DE BORDEAUX cret du 16 juin 1899 dans <strong>de</strong>s établissements ^ dépendant <strong>de</strong> divers ministères, à condition toutefois qu'ils aient été nommés avec l'auto- risât ion du ministre <strong>de</strong> l'instruction publique dans l'une <strong>de</strong>s écoles comprises au tableau an- nexé â ce décret, cette condition leur confé- rant seule le droit <strong>de</strong> continuer à figurer sur leur cadre d'origine et conservant leurs droits à l'avancement et à la retraite (art. 1 et 6 du décret du 16 juin 1899.) » Toute autre, selon nous, serait la solution si déj instituteurs quittaient, sans autorisa- tion, là ministère <strong>de</strong> l'instruction publique pour entrer dans diverses écoies spéciales. Ra- diés alors <strong>de</strong>s cadres du personnel <strong>de</strong> l'ensei- gnement primaire <strong>de</strong> leur département, sou- mis aux règlements spéciaux <strong>de</strong> ces écoles pour la discipline, l'avancement et la retraite, ils perdraient ainsi le titre d'instituteurs pu- blics pour <strong>de</strong>venir <strong>de</strong>s professeurs soumis au droit commun. » Pour obtenir que l'article 25 <strong>de</strong> la lot <strong>de</strong> 1886 soit observé, il v a lieu <strong>de</strong> signaler au ministre <strong>de</strong> l'instruction publique la situation <strong>de</strong>s instituteurs-maires ou adjoints qui n ont pas encore opté. Si le m'nistre rejette la <strong>de</strong>- man<strong>de</strong> du réclamant, il faudra <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au Conseil d'Etat, par la voie d'un recours pour excès <strong>de</strong> pouvoir, l'annulation <strong>de</strong> la décision ministérielle. Même procédure, si le ministre sar<strong>de</strong> le silence pendant quatre mois, la ré- clamation étant, dans ce cas, considérée com- me rejetée (art. 3 <strong>de</strong> la loi du 17 <strong>juillet</strong> 1900.) • Lui- par les trois FACULTE DES LETTRES Baccalauréat. Latin-langues. — Sont reçus : 'MM. Burtin, Couvart-Desvergtes, Lafon, Sens, Lacroze, Lavalette, <strong>de</strong> Kérouara, Lusté- guy, Scholl, Tandoruiet, <strong>de</strong> Verteuil, Wors- berger, Bâches, Labesque, Denux, Deviras, La Philosophie. — MM. Duvignau. Herriberry, ïchon, Lataste, Latour, Marceau, Melandre, Montouroy, Mou.-met, Nicolas, Paris, Pepon- net, Poncin, Mlle Tissèdre. Mathématiques. — Sont reçus : MM. Larri- vière, Casemajor, Dhers, Ducla, Soureil, Du- tilh, Rivais, Courtiau, Milliard, Palu, Ster- ling, H tuyaux, du Tilly, Morize, Perbosc. Sciences-langues vivantes. — Mlles Pancol, Réveilleau ; MM. I^oste, Quoique, Roch, Rol- land, Sauvaitre, Armandi, Cales, M art al, Mau- ry, Mirambeau, Blanquefort, Bougue, Labar- the Bertruc, Dollé, Dutherrt, Fitte, Bergerot. UNIVERSITE DETOMPELIM FACULTÉ DES LETTRES 10' série, Philosophie. — Sont reçus défini- tivement : MM. Meiohior (A. B.) ; Massot. Co- curat, Bongue, Daire, Gills, Verret. Ire série, Latin-Sciences (série C}. — Sont reçus définitivement : MM. Boulet (A. B.) ; Croiset (A. B.) ; Lauriol (A. B.) ; Armengaud (A. B.) ; Pagezy (A. B.) ; Martinier, Devèze, Pierl, Leenhardt, Rolland» Millet. 3* série. Latin-langues vivantes (série B). — Sont définitivement admis : MM. <strong>de</strong> Valette (A. B.) ; Bousquet (A. B.) ; Rieg, Aubert, Lu- gan, Sauvy, Pommarè<strong>de</strong>, Mllhaud, Nicolas. FACULTE DES SCIENCES Baccalauréat <strong>de</strong> l'enseignement secondaire. — Ire partie, série D. Sciences- langues vivan- tes. — Sont déclarés admis : MM. Masselie (A B.) ; Estèbe (A. B.) ; Panis, Bruguière, Orssand, Louis, Fabry, Bonnafy-Deroys, Bec- querelle, Buisson. Baccalauréat <strong>de</strong> l'enseignement secondaire, 2* partie. Mathématiques. — Sont déclarés ad mis : MM. Carlier (A. B.) ;. Denis (A. B.) : Fonquernie (A. B.) ; Dugas (A. B.) ; Cathalan (A. B.) Denizet, Floutier, Chotard, Freychet, Bonnefoi. Artis, Andlauer. TOULOUSE Les In t tuîeurî-maires M. Laffontt, instituteur adjoint dans une école primaire <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, est maire <strong>de</strong> Gra- sac, commune du canton <strong>de</strong> Ciaiteg abolie. M. Auge, conseiller général sortant et canidi dat aux élections, <strong>de</strong> dimanche prochain, a, flans une lettre que nous avons publiée, con- testé le droit pour M. Laffont <strong>de</strong> cumuler les tondions <strong>de</strong> maire et d'instituteur. La revue <strong>de</strong> M. Daure, qui fait autorité, donne la solution dans une rétonse faite à une question qui lui avait été posée. Voici l'extrait <strong>de</strong> la Vie Municipale : a D. — Une récente instruction ministérielle» ordonne aux instituteurs publics <strong>de</strong> renoncer aux fonctions <strong>de</strong> maire. Mais cette instruc- tion ne reproduisant pas l'avis du Conseil d'Etat sur lequel elle s'appuie, un certain nom- bre <strong>de</strong> fonctionnaires <strong>de</strong> l'enseignement pri- maire, véritables instituteurs, détachés dans divers services, tels que collèges, écoles d'a- griculture, écoles d'enseignement primaire su- périeur, maisons centrales et <strong>de</strong> correction, etc., conservent leurs fonctions <strong>de</strong> maires. Ne pensez-vous pas que ce soit contraire à la loi ? Par quel moyen faire respecter celle-ci î » « R. — Il nous paraît nécessaire <strong>de</strong> faire une distinction en ce qui concerne les divers services dont vous nous parlez : » La ici du 30 octobre 1886, dont l'article 25 interdit aux instituteurs l'exercice <strong>de</strong>s fonc- tions administratives, é numéro dans son ar- ticle premier les établissements qui donnent l'enseignement primaire. Ce sont : 1° les éco- les maternelles et classes enfantines ; 2° Les écoles primaires élémentaires ; 3* les écoles primaires supérieures et les cours complé- mentaires ; 4* les écoles manuelles d'appren- tissage. Dans toutes ces écoles. les maîtres chargés <strong>de</strong> professer les matières obligatoires <strong>de</strong> l'en- seignement font partie <strong>de</strong>s cadres du person- nel <strong>de</strong> l'enseignement primaire public ; ils sont soumis aux règles <strong>de</strong> discipline et <strong>de</strong> no- mination fixées par la loi susvisée ; ils sont tous, au même titre, électeurs et éligibles au Conseil départemental! ; à la fin <strong>de</strong> leur car- rière, ils sont retraités comme membres <strong>de</strong> l'enseignement primaire ; leur retraite est cal- culée d'après les règles établies pour les ins- tituteurs et imputée sur les fonds du budget général du ministère <strong>de</strong> l'instruction publi- que. « A notre avis, tous ces maîtres sont <strong>de</strong>s « instituteurs publics <strong>de</strong> tout ordre », auxquels s'applique l'interdiction prévue par la loi <strong>de</strong> 18S6. H Un arrè: du Conseil d'Etat du 17 novembre 1896, déclarant inéligible au conseil munici- pal dans la commune où il exerce ses fonc- tions un directeur d école primaire supérieure, donne une autorite inconte. table à cette thèse, acceptée par Gobron, Législa.ion et jurispru- <strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l'--seignement primaire, n* 1245. » Il ne Mr- ît donc point douteux que l'avis ci-a;n>s du *d octobre 190-i 6W lequel est basée '.a circulaire ministérielle du 10 août 1908, ne soit applicable à tocs les membres du person- nel erseignant énumérés dans l'article pre- mier <strong>de</strong> la loi du 30 octobre 18S6 : « La section <strong>de</strong> l'intérieur, <strong>de</strong>s cultes, <strong>de</strong> » l'instruction publique et <strong>de</strong>s Beaux-Arts, » du Conseil d'Etat, consultée sur le point <strong>de</strong> » savoir si le minvstre <strong>de</strong> l'instruction pu- » blique a le droit <strong>de</strong> mettre les instituteurs- » maires en <strong>de</strong>meure ri'opter entre les fonc- » «tons <strong>de</strong> maire et celles d'instituteur, • Considérant que l'article 25 <strong>de</strong> la loi du 30 r octobre 1886 a interdit aux instituteurs pu- » blics <strong>de</strong> tout ordre les fonctions administra- tives ; « One cet'e prohibition a un caractère géné- » ral ; » Qu'en conséquence, les instituteurs ne peu- » vent accepter un mandat <strong>de</strong> maire ni dans la commune où ils assurent le service <strong>de</strong> » l'enseignement, ni dans toute autre com • m une ; •Qu'il apnartient au ministre <strong>de</strong> l'instrue * ia r k,i D - ubIi^î voi meubles au TEMPLE itrêu- UËRNE, 18, rue Denfert-Rochereau (tliêatra le l'Alcazar). Choix considérable. Prix avaii ; aseux Entrée I Lre. ARMES RÉPEÉES $ e rue b dès- SIT ' FETTEZ VOS TITRES t^r^nvr 5 "; nVdanrun COFFiiE-fORT FIDHET scellé au mur. Vous obtiendrez ainsi une sé- curité absolue contre le cambriolage et l'incendie. CulerlH P « 7 4»' i f« V»ïfr»lW, TÏTJTHT PIAN 3 3 KOUVEAtlX MODELES espositlioali ?a.'li lî)) — HWJ IIUMM Ma.fc.jii régionale. P ESCA1CH concessionr.m» VtiiXS — LOCATION - «CHA.VU* Réparafions Accords Pianos d'occasion caranti» Envni du catalogue franco sur ûcuiandt le Tamway d3 Lafourguette Le préfet . publie un arrêté ordonnant le dé- pôt <strong>de</strong>s pièces <strong>de</strong> l'avant-projet prescrivant l'ouverture <strong>de</strong> l'enquête et nommant ia com- mission aictpelée à donner son avis sur la construction d'un tramway à traction élec- trique entre la place Esq/uirol et Lafourguette (banlieue <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>). Les pièces <strong>de</strong> l'avant-projet resteront dépo- sées au secrétariat <strong>de</strong> la Mairie <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> pendant un mois, à partir du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong> <strong>1910</strong> jusqu'au <strong>20</strong> août suivant, pour être commu- niquées, sans déplacement, pendant cet inter- valle, <strong>de</strong> dix heures du matin à midi et <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux heures à cinq heures du soir, aux per- sonnes qui voudront en prendre connais sance. Un registre sera ouvert pendant le même temps et au même lieu pour recevoir, tous les jours non fériés, aux heures ci-<strong>de</strong>ssus in- diquées, les observations auxquelles pourra donner lieu l'avant-projet dont il s'agit. A l'expiration du délai d'enquête ci-<strong>de</strong>ssus fixé, une commission, constituée comme il est dit à l'article 5 ci-après, se réunira à la Préfecture, sur convocation du préfet, pour examiner les observations consignées au re- gistre d'enquête; elle entendra, avec l'auteur du projet, les ingénieurs <strong>de</strong>s ponts et chaus- sées et <strong>de</strong>s mines employés d'ans le départe- ment et toutes autres personnes qu'elle croira <strong>de</strong>voir consulter. Après avoir recueilli tous les renseignements dont eEe aura besoin, elle donnera son avis motivé tant sur l'utilité du tramway projeté que sur les diverses ques- tions qui auront été posées par l'Administra- tion ou soulevées au cours <strong>de</strong> l'enquête Le pTOcès-verbal <strong>de</strong> ia commission sera clos dans le délai <strong>de</strong> quinze jours et nous sera remis par le prési<strong>de</strong>nt, sans aucun délai, avec toutes les pièces <strong>de</strong> l'enquête. Cette commission, qui désignera elle-même son prési<strong>de</strong>nt et son secrétaire, sera com- posée <strong>de</strong> : MM. Ournac, sénateur, prési<strong>de</strong>nt du conseil général, industriel à <strong>Toulouse</strong>: Marrot, con- seiller général, adjoint au maire, propriétaire à <strong>Toulouse</strong>; Roumengou, conseiller d'arron- dissement, propriétaire à Cugnaux; Buisson, négociant, rue Alsace-Lorraine, à <strong>Toulouse</strong>* Calvet. industriel, boulevard <strong>de</strong> Strasbourg' à <strong>Toulouse</strong>; Voisin, ancien conseiller muni- cipal, propriétaire à <strong>Toulouse</strong>; Anoely, pro- priétaire, rue Boui'bonne, à <strong>Toulouse</strong>; Manuel négociant à <strong>Toulouse</strong>, ' La Chambre <strong>de</strong> commerce <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> et le conseil municipal <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> Tou lou.se, dont la voie projetée doit traverser le territoire, sont appelés à délibérer et à exorï mer leur opinion sur l'utilité et la corive nance du tramway projeté. SAINT-GAUDENS. — Puffisme. — Bepmale vaudrait faire croire que sa présence au con- seil général est indispensable à la prospérité du canton <strong>de</strong> Saint-Gau<strong>de</strong>ns. Par une viedle habitu<strong>de</strong>, il considère les électeurs comme <strong>de</strong>s moules et compte par son audace avoir raison <strong>de</strong> leur naïveté. Les temps sont changés, mon boiiihomme. Tout le mon<strong>de</strong> sait que Bepmale, sacrifiant à ses intérêts pereccineils <strong>de</strong> candidat sénateur les intérêts du canton <strong>de</strong> Saint-Gau<strong>de</strong>ns, a soutenu vivement les nTojets du chemin <strong>de</strong> fer reliant les chefs-lieux <strong>de</strong>s autres cantons à <strong>Toulouse</strong>. Les marchés <strong>de</strong> Samt-Gau<strong>de</strong>ris ont vu Immédiatement leur importance di- minuer et cette diminution n'a pas dit son <strong>de</strong>rnier mot. , , „ „ ,„ Tout le mon<strong>de</strong> sait encore que les travaux municipaux .entrepris à Saint-Gau<strong>de</strong>ns ont souvent pour but cache la satisfaction <strong>de</strong>s in- térêts particuliers <strong>de</strong> Qu^que Irène et ami Agrandissement du boulevard du Midi, achat et aménagement <strong>de</strong> la maison Tata- reau, etc., sont autant d'entreprises aussi coûteuses qu'inutiles. ; Et pendant que les ressources municipales son.t ainsi fraspillées, la ville <strong>de</strong> Saint-Gau- <strong>de</strong>ns est privée <strong>de</strong>s services les plus nécessai- res à la bonne tenue d'un centre die son im- portance. Le service <strong>de</strong> la voirie est inexistant. Lee iijues sont <strong>de</strong>s cloaques imifects où ies saletés s'accumulent. ; Le service <strong>de</strong> l'eau est d'une tedle irrégula- rité que pour beaucoup <strong>de</strong> concessionnaires ', la concession est un leurre. U est vrai que l'eau qui manque souvent aux simples parti- culiers ne fait jamais défaut aux multiples usages personnels <strong>de</strong> M. Bepmale. L'éclairage public est incommu à Saint-Gau- <strong>de</strong>ns. Avec la compdaisamte complicité d'une municipalité oublieuse <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>voirs, la Com- pagniie du gaz rançonne les habitants d'une manière honteuse. Le gaz est plus cher et plus mauvais à Saint-Gau<strong>de</strong>ns que partout ailleurs. Bt ainsi <strong>de</strong> tout ' Bepmale peut se décerner, dans les colonnes <strong>de</strong> la Dépêche, tous les éloges qu'il lui plaira. Les électeurs qui savent à quoi s'en tenir sur son compte, lui décerneront, dimanche pro- chain, le prix dû à ses mérites. : Oh ! la belle veste ! Exploitation <strong>de</strong>s <strong>de</strong>niers communaux au pro. *lt d'un conseiller municipal. — On nous écrit : « Mioni , ie"ir le Rédacteur, » Les habitants <strong>de</strong> la rue Jean-Pêgot.à Saint- Gau<strong>de</strong>ns, ont été agréablement surpris, la se- maine passée, <strong>de</strong> voir <strong>de</strong>ux ouvriers paveurs s'occuper <strong>de</strong> la réfection <strong>de</strong> l'une <strong>de</strong>s rigoles qui bor<strong>de</strong>nt leurs maisons. L'on sait ici que cette rue est une <strong>de</strong>s plus sales .et <strong>de</strong>s plus mal entretenues <strong>de</strong> la ville. Aussi, les pro- priétaires ont-ils tressailli d'aise en consta- tant que ia municipalité d,aignait enfin s'oc- cuper d'eux. » Il est vrai que nous sommes à la veille <strong>de</strong>s élections, et beaucoup ont estimé que ces tra- vaux n'étaient entrepris que pour capter les suffrages <strong>de</strong>s électeurs du quartier. » Mais leur joie n'a pas duré longtemps, car trois jours après les ouvriers quittaient le chantier après avoir réparé dans <strong>de</strong> très bonnes conditions la rigole qui bor<strong>de</strong> l'im- meuble d'un membre du contsieil municipal, les autre» seront servis plus tard, s'il reste <strong>de</strong>s fonds et Ri Bepmale est élu. « Quand on est près du four, on se chauffe.» VALENTINE. — Réunion publique. — Lundi soir, à 9 heures, M. Barès, candidat au con- seil général, accompagné <strong>de</strong> M. Bougues, dé- puté, est venu donner une réunion publique dans notre commune. ; L'afflutence était considérable, et l'honora- ble M. Bosc, ancien maire, à qui fut donnée la prési<strong>de</strong>nce, sut déployer tout le tact et toute la fermeté voulus. Bepmale eut la mauvaise inspiration <strong>de</strong> ve- nir braver son concuirrent. Cela lui valut <strong>de</strong> nombreuses volées <strong>de</strong> bois vert, dont il sera longtemps à se remettre. A vrai dire, malgré son toupet bien connu, Bepmale fut complè- tement démonté par les attaques virulentes <strong>de</strong> son adversaire et perdit toute mesure. Dans sa réplique, il s'en prit à tout ie mon<strong>de</strong>. Son allusion aux Camelots du Roi, vite rele- vée oomme il fallait, lui attira les répliques acerbes <strong>de</strong> nos jeûnas amis présents dans la. salle. ' De guerre lasse, le sénateur, fourbu, vida les lieux, emportant la pénible impression <strong>de</strong> la très prochaine débâcle. AURiGNAC. — De succès en succès. — La candidature du docteur Montalàgre va <strong>de</strong> succès en succès. Dimanche <strong>de</strong>rnier c'était le tour <strong>de</strong>s communes d'Eoux, Saint-André Peyrissas, Benque, Terrebasise et Bâchas, qui ne ménagèrent au si populaire candidat ni les démonstrations sympathiques, ni les ap- plaudissements chaleureux. De sa parole franche et toute cordiale, le docteur Montalègre fit, dans chacune <strong>de</strong> ces localités, et <strong>de</strong>vant <strong>de</strong> nombreux auditeurs, Je suis aussi partisan résolu <strong>de</strong> la réforme électorale avec représentation proportion- nelle <strong>de</strong>s minorités. Au point <strong>de</strong> vue social, économique et agri- cole, je suis partisan : 1. De la réduction <strong>de</strong> tous les gros traite- ments, afin que les économies ainsi réalisées servent à diminuer les Impôts dont on ne cesse <strong>de</strong> vous surcharger. 2. De la création d'une caisse nationale d'assuranc* contre les acci<strong>de</strong>nts atmosphéri- ques, <strong>de</strong>stinée à assurer aux agriculteurs les moyens d'existence lorsque <strong>de</strong>s grêles, <strong>de</strong>s gelées ou <strong>de</strong>s inondations emportent leurs récccics. 3. De la modification <strong>de</strong> la loi sur les re- traites ouvrières, <strong>de</strong> manière à assurer aux agriculteurs qui travaillent eux-mêmes leurs erres, les mêmes avantages qu'aux ouvriers <strong>de</strong>s villes, car tous les travailleurs qu'ils ap- partiennent au mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s champs ou <strong>de</strong> l'a- telier doivent être traités sur le même pied d'égalité. Au point <strong>de</strong> vue fiscal : en vue <strong>de</strong> permettre la constitution <strong>de</strong>s biens <strong>de</strong> famille et <strong>de</strong>s petites propriétés ruraJ.es, je formulerai un vœu tendant à obtenir la diminution <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> successions en ligne directe, et la suppression totale <strong>de</strong> ces droits lorsque la part <strong>de</strong> chaque héritier ne dépassera pas cinq mille francs. Au point <strong>de</strong> vue local : je serai le serviteur dévoué <strong>de</strong> tous, sans haine et sans rancunes. Je me considérerai comme le conseiller géné- ral <strong>de</strong> tous sans distinction d'origines ou d'opinions. Mes efforts constants tendront à vous rendre service à tous, à défendre avec la ptais gran<strong>de</strong> énergie et le plus complet dé- vouement les intérêts généraux <strong>de</strong> notre dé- partement et en particulier ceux du canton die Rieumes. Voilà, mes chers concitoyens, les gran<strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> ma .profesion <strong>de</strong> foi ; à vous <strong>de</strong> dire par votre vote si elle est conforme à vos as- pirations. Vive te Canton <strong>de</strong> Rieumes ! Vive la Li- berté pour tous I SUARÈS b'AlMEVDA, Maire <strong>de</strong> Savères, Candidat libéral indépendant. AUTERIVE. — A la chorale <strong>de</strong> la Ma<strong>de</strong>leine. On nous écrit : « Le chaleureux enthousiasme qui a prési- dé hier à votre première audition, les applau- dL