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20 juillet 1910 - Bibliothèque de Toulouse

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L'Action Pyrénéenne<br />

r^i=ir^./v TVTTT! OTTOTiniEN DR DÉFENSE W SOCIALE EX RELIGIEUSE _<br />

LENUMÊR05CENTIMES<br />

ORGANE QUOTIDIEN IDE DÉFENSE<br />

DES HAUTES-FYKENÉES<br />

LENUMÊR05CENT1WES<br />

HAUTES-PYRENEES ET GERS...<br />

AUTRES DEPARTEMENTS.<br />

ÉTRANGER (Union postale).<br />

.. . .... . , . . . .-.-. .T. .sa<br />

ïroli mots 81s mois On an<br />

• tr. 11 fr. 10 fr.<br />

1 » 11 > 14 ><br />

10 » 10 » «o '»<br />

J ' o^manae <strong>de</strong> chanaement i'aarmt doit «ire accompagnée ae ii centtmei<br />

RÉDACTION & ADMINISTRATION :<br />

4, Sttai Faul-Bert, 4<br />

ANNONCES & RÉCLAMES, FAITS DIVERS & LOCALES<br />

Les Annonces et Réclames, Faits Divers et Locales<br />

aoni reçus dans nos bureaux, chez nos correspondants, ainsi que dans toutes<br />

las Agences <strong>de</strong> publicité<br />

<strong>de</strong> Paris, <strong>de</strong>s Départements et <strong>de</strong> l'Etranger<br />

Mercredi <strong>20</strong> Juillet I9I0. — 28' Anaée - N* 6,453. 6. RUE FEYDEAU<br />

M. Bsrthou a remis à la questure <strong>de</strong> la<br />

Chambre la série <strong>de</strong> documents relatifs à l'af-<br />

faire Roohette et réclamés par la commission<br />

d'enquête.<br />

_.>_<br />

Deux véritabies batailles se sont livrées, a<br />

Boitn&viiiîers, entre maraîchers grévistes et<br />

« renards » ; il y a plusieurs blessés.<br />

La police parisienne a arrête, près <strong>de</strong> la rue<br />

Aubry-le-Boucher, un apache et <strong>de</strong>ux fiiies qui<br />

avaient attaqué les agents « pour venger Lia-<br />

beuf » ; au cours d'une rafle dans le quartier,<br />

elle a procédé à une centaine d'arrestations.<br />

Les rapports diplomatiques entre l'Autriche<br />

et l'Italie se ten<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> plus en plus.<br />

Un général russe et le colonel Glotoff ont<br />

été arrêtés à Saint-Pétersbourg sous l'incul-<br />

pation <strong>de</strong> concussion.<br />

—<br />

Lapize a gagné l'étape Perpignan-Luchon<br />

du Tour <strong>de</strong> France Cycliste, 2° Ceorget, 3 e Fa-<br />

•jer.<br />

Comprenez-vous quelque chose aux<br />

tripotages qui ont précédé et suivi l'ar-<br />

restation <strong>de</strong> Roehette ?<br />

Pour nous faire comprendre, la Cham-<br />

bre a nommé une Commission <strong>de</strong> trente-<br />

trois .membres. Cette Commission a déjà<br />

tenu plusieurs réunions, mais c'est en<br />

vain qu'on cherche le moindre rayon <strong>de</strong><br />

cette éblouissante lumière qui <strong>de</strong>vait<br />

noms éclairer sur le <strong>de</strong>rnier Panama poli-<br />

tico-judiciaire.<br />

Il en sera <strong>de</strong> cette Commission d'en-<br />

quête comme <strong>de</strong> ses '<strong>de</strong>vancières. Les<br />

justiciers «pour rire du Parlement n'ont<br />

pas du tout envie, quoi qu'ils en disent,<br />

<strong>de</strong> rendre la, justice. De la lumière, ils<br />

s'en moquent comme <strong>de</strong> leur premier<br />

chèque.<br />

' Une fois <strong>de</strong> plus, l'Epargne française<br />

a été roulée et voiée. Qu'est-ce que vous<br />

voulez que ça fasse à <strong>de</strong>s gens dont la<br />

majorité) a déjà solutionné cette question :<br />

« Que peut bien gagner la République à<br />

un nouveau scandale ? » Rien, évi<strong>de</strong>m-<br />

ment ; elle ne peut que perdre le peu <strong>de</strong><br />

considération qui lui reste. Dans ces<br />

.conditions, on ne peut pas prendre au<br />

sérieux la besogne <strong>de</strong>s commissaires qui,<br />

après avoir entendu le procureur <strong>de</strong> la<br />

République, M. Yves Durand, directeur<br />

du cabinet du préfet <strong>de</strong> police, et le pré-<br />

fet <strong>de</strong> police lui-même, <strong>de</strong>vront chercher<br />

à résoudre les <strong>de</strong>vinettes et les mots <strong>de</strong><br />

la fin qu'il plaît à M. Clemenceau <strong>de</strong><br />

rédiger, à leur intention, à onze mille<br />

six cent quarante-neuf kilomètres <strong>de</strong> dis-<br />

tance <strong>de</strong> Paris.<br />

On se croirait revenu aux beaux jours<br />

<strong>de</strong>s Cent Quatre, avec cette différence<br />

pourtant que ce n'est plus Arton qui<br />

donne à manger aux pigeons <strong>de</strong> Venise.<br />

C'est un ancien prési<strong>de</strong>nt du conseil qui,<br />

<strong>de</strong> Buenos-Ayres, envoi© <strong>de</strong>s bouts <strong>de</strong><br />

càblogrammes aux bons pigeons <strong>de</strong><br />

France...<br />

Le préfet <strong>de</strong> police a nettement dé<br />

alaré, au sujet <strong>de</strong> la plainte portée par<br />

M. Pichereau contre le financier Ro-<br />

ehette, qu'il assumait la responsabilité<br />

<strong>de</strong> ses actes.<br />

M. Léipine n'est pas dépourvu <strong>de</strong> crû-<br />

nefrie. La situation qu'il occupe dans la<br />

République lui permet <strong>de</strong> parler haut et<br />

<strong>de</strong> regar<strong>de</strong>r son mon<strong>de</strong> en face. A cela<br />

crue répond celui-là même qui, hier en-<br />

core, était le chef hiérarchique <strong>de</strong> M. Lé-<br />

pure ? Que dit M. Clemenceau ? Ceci<br />

K Je n'ai rien à ajouter aux déclarations<br />

<strong>de</strong> M. Lépine. »<br />

Eh ! bien, eomprenez-voius, mainte-<br />

nant ?<br />

Vous ne comprenez pas ? Atten<strong>de</strong>z un<br />

peu. Voici un nouveau câblogramme <strong>de</strong><br />

Buenos-Ayres. Personne, affirme M.<br />

Clemenceau, ne lui parla jamais <strong>de</strong> Ro><br />

ehette. Il faut citer textuellement : « Ja-<br />

mais, sous mon ministère, je n'ai vu un<br />

mot <strong>de</strong> l'affaire Roehette et jamais je<br />

n'ai eu une communication quelconque<br />

à son su-jet ni avec le Parquet (?) ni avec<br />

quiconque. » (??)<br />

Quiconque, qui est-ce ?<br />

Admettons pour la facilité du casse<br />

tête gouvernemental que ce soit le préfet<br />

<strong>de</strong> police l<br />

Or, M. Lépine ne nie pas avoir agi sur<br />

les ordres <strong>de</strong> M. Clemenceau. Pour lui,<br />

la question est « oiseuse ». Seulement,<br />

un nouveau câblogramme nous montre<br />

M. Clemenceau en train <strong>de</strong> découvrir<br />

son préfet <strong>de</strong> police et <strong>de</strong> s'infliger un<br />

démenti à lui-même : « Averti <strong>de</strong>s bruits<br />

<strong>de</strong> pression, a-t-il déclaré, s'exercant<br />

pour empêcher Faction du Parquet con-<br />

cernant Roehette, je. dis à M. Lépine <strong>de</strong><br />

suivre strictement le Parquet sans tenir<br />

compte d'aucune considération, »<br />

Pour un homme distrait, M. Clemen-<br />

ceau est un homme distrait. Il n'a jamais<br />

entendu parler <strong>de</strong> Rochetto l II 1 0 jure<br />

sur les mdUiers <strong>de</strong> kilomètres qui le sépa-<br />

rent <strong>de</strong>s nègres <strong>de</strong> la Commission d'en-<br />

quête. Roehette ? Ce nom ne lui dit rien,<br />

se souvient toutefois en avoir parié<br />

non pas avec « quiconque », mais avec<br />

son préfet <strong>de</strong> police lit<br />

Et ce bon M. Lépine qui s'étonne qu'on<br />

ait attendu le départ d'un bateau pour<br />

Buenos-Ayres pour marcher <strong>de</strong> l'avant I<br />

Il faut le déplorer, en effet ; car si M.<br />

Clemenceau était à Paris, les membres<br />

<strong>de</strong> la Commission d'enquête — s'ils sont<br />

curieux comme noms nous plaisons à le<br />

supposer, — pourraient lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong><br />

s'expliquer sur ses nombreuses et trop<br />

faciles contradictions.<br />

Nous ne disons pas, certes, que les<br />

ténèbres seraient moins épaisses et que<br />

l'on connaîtrait tons les <strong>de</strong>ssous malpro-<br />

pres que cache le mandat d'arrêt décerné<br />

contre Roehette. Mais on risquerait <strong>de</strong><br />

provoquer d'autres contradictions qui<br />

permettraient d'aboutir à une conclu-<br />

sion.<br />

Pour le quart d'heure, il y en a une<br />

qui se dégage <strong>de</strong> tout ce fatras <strong>de</strong> dépê-<br />

ches, <strong>de</strong> càblogrammes, <strong>de</strong> lettres, d'in-<br />

terviews et <strong>de</strong> dépositions : c'est que<br />

pour les 'besoins d'une cause dont les<br />

chefs restent pru<strong>de</strong>mment dans la cou-<br />

lisse, <strong>de</strong>s agents du gouvernement ont<br />

déniché le sieur Pichereau et, avec trois<br />

actions Hella, lui ont donné le mandat<br />

<strong>de</strong> déposer une plainte contre Roehette.<br />

Pichereau n'avait aucun intérêt à jouer<br />

un rôle dans cette affaire. Mais en lui<br />

fournissant les éléments d'une plainte,<br />

la Préfecture <strong>de</strong> police servait les inté-<br />

rêts <strong>de</strong> ceux qui, vingt-quatre heures<br />

après l'arrestation <strong>de</strong> Roehette, faisaient<br />

d'heureuses « réalisations » avec les<br />

manchons Hella...<br />

Pichereau fut dans cette affaire un ins-<br />

trument, — l'instrument <strong>de</strong> qui ? Voilà<br />

ce qu'il faudrait savoir.<br />

Eh ! bien, c'est cela qu'il ne faut pas<br />

que nous sachions et que nous ne sau-<br />

rons jamais. Nous sommes en présence<br />

d'un crime <strong>de</strong> prévarication. Plus nous<br />

irons, plus on parlera, plus M. Clemen<br />

ceau câblera, plus le crime apparaîtra<br />

indiscutable. Mais ce sont les crimi-<br />

nels qui <strong>de</strong>meureront insaisissables. On<br />

pourra atteindre <strong>de</strong> minuscules compar-<br />

ses. Mais les grosses, les véritables res-<br />

ponsabilités ne seront pas découvertes<br />

Ou du moins elles ne seront pas livrées<br />

à la Justice républicaine qui sortira <strong>de</strong><br />

l'aventure un peu plus ridiculisée, un<br />

peu plus décriée, un peu plus désho-<br />

norée.<br />

Toutes les Commissions parlementai-<br />

res d'enquête se ressemblent. Celle à qui<br />

M- Clemenceau fait en ce moment <strong>de</strong>s<br />

pieds <strong>de</strong> nez ne dépare.ra pas la collec-<br />

tion. C'est une bouteille à l'encre au fond<br />

<strong>de</strong> laquelle les infortunées victimes <strong>de</strong> la<br />

petite épargne trouveront non pas l'ar-<br />

gent qu'on leur a volé, mais <strong>de</strong> la boue...<br />

déjà été commis dans la région, par les qua-<br />

tre cent chiquante grévistes. La « chasse<br />

aux renards » était pratiquée avec ar<strong>de</strong>ur,<br />

et <strong>de</strong>s sabotages ont été commis dans <strong>de</strong>s<br />

usines.<br />

Samedi matin, à 5 h. 40, quatre ouvriers<br />

<strong>de</strong> l'usine Richard, MM. François Le<br />

bec, Godard, Chamoreau, Michel Sagct,<br />

<strong>de</strong>scendant du train <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong>-Ceinture<br />

pour aller prendre leur travail, furent en-<br />

itourés par une dizaine <strong>de</strong> briquetiers en<br />

grève. Appréhendés brutalement par <strong>de</strong> vi-<br />

goureuses poignes, les quatre' travailleurs<br />

furent conduits à la permanence <strong>de</strong> grève.<br />

Frappés et même menacés <strong>de</strong> mort, les pri-<br />

sonniers n'osèrent pas crier ni se révolter;<br />

Les grévistes tinrent enfermés toute la<br />

journée les « jaunes », les forçant à nettoyer<br />

le local, à éplucher les légumes. Aucune<br />

nourriture ne leur fut donnée. On Ma mê-<br />

me à l'un d'entre eux le panier contenant<br />

son déjeuner.<br />

Non contents <strong>de</strong> retenir arbitrairement'<br />

les quatre ouvriers <strong>de</strong> M. Richard, les gré-<br />

vistes décidèrent <strong>de</strong> les « saboter » : une<br />

main inhabile, armée <strong>de</strong> ciseaux, coupa, <strong>de</strong>s<br />

mèches <strong>de</strong> cheveux à trois d'entre eux ; lé<br />

quatrième eut l'élégance <strong>de</strong> ses moustaches<br />

abolie par un figare improvisé.<br />

Ravis <strong>de</strong> cette « bonne farce », effectuée<br />

au milieu <strong>de</strong>s rires et <strong>de</strong>s sarcasmes, les<br />

grévistes jugèrent pru<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> remettre<br />

leurs prisonniers en liberté.<br />

A six heures et <strong>de</strong>mie du soir, on les ren-<br />

voya <strong>de</strong> la permanence. A la sortie, ils fu-<br />

rent assaillis par un groupe <strong>de</strong> vingt gré-<br />

vistes et fraonés avec une violence inouïe à<br />

coups <strong>de</strong> poing et à coup <strong>de</strong> pied. M. Chav<br />

moreau, étourdi par un coup asséné sur la<br />

tête, tomha à terre. Ses agresseurs l'aban><br />

donnèrent pour s'acharner sur ses troi*<br />

compagnons qui s'enfuyaient. Des agents<br />

accoururent. A leur vue les grévistes dispa*<br />

rurent pru<strong>de</strong>mment.<br />

Le visage .ensanglanté, perdant le sang<br />

en abondance, MM. Le Cabec, Godard et<br />

Saget se firent panser à l'hospice <strong>de</strong> Bieêtre<br />

et regagnèrent leur domicile. Seul M. Cha*<br />

moreau avait pu se relever, Affolé, il s'était<br />

sauvé à travers champs pour rentrer che*<br />

lui et se soigner. H y a quelque temps, Mî<br />

Chamoreau, frappé par <strong>de</strong>s grévistes, avait<br />

dû interrompre son travail pendant huit<br />

jours.<br />

Le commissaire <strong>de</strong> police <strong>de</strong> Gentilly à<br />

ouvert une enquête pour découvrir les au*-<br />

teurs <strong>de</strong> la séquestration et <strong>de</strong>s violences<br />

subies par les quatre briquetiers.<br />

Deux grévistes, dont le cuisinier <strong>de</strong>s sou*<br />

pes communistes, ont été arrêtés.<br />

M. Chamoreau a raconté qa'o.n les avait<br />

obligés à vi<strong>de</strong>r leurs poches, et qu'on leur<br />

avait pris leur argent et leur tabac. A chai<br />

que instant, ils recevaient un horion, un<br />

coup <strong>de</strong> poing ou un coup <strong>de</strong> gourdin.<br />

Doux pays !<br />

Les pi-isons militaires,<br />

Le dépôt <strong>de</strong>s sections d'exclus (à Mersei-<br />

Kébir).<br />

Les FF.:, dans nos colonies..<br />

Gomme on le sait, le gouvernement vient <strong>de</strong><br />

nommer le successeur du. F.-.. Augagneur à<br />

M'adagasear. Pour l'avenir <strong>de</strong> notre gran<strong>de</strong><br />

colonie africaine, il est à souhaiter qu'il ne<br />

montre pas le nièane anticléricalisme et la<br />

même haine poux les missionnaires que l'an-<br />

cien farouche proconsul.<br />

On sait l'œuvre accomplie par les religieux<br />

à Madagascar, en faveur <strong>de</strong> l'influence fran-<br />

çaise. Pour les en (remercier, l'ancien maire<br />

<strong>de</strong> Lyon ne trouva rien <strong>de</strong> mieux que <strong>de</strong> pro-<br />

mulguer au Journal officiel <strong>de</strong> la colonie une<br />

circulaire ou il assimiilait le cuite catholique<br />

aux pratiques <strong>de</strong> la sorcellerie malgache les<br />

croyances professées par près <strong>de</strong> quarante<br />

millions <strong>de</strong> Français à do grossières supers-<br />

titions <strong>de</strong> sauvages. « Le délit <strong>de</strong> sorcellerie<br />

écrivait-il, m'a paru <strong>de</strong>voir disparaître <strong>de</strong> no-<br />

tre législation. U serait inique <strong>de</strong> poursuivre<br />

un indigène promettant ia guérison "d'une<br />

maladie, le succès d'une entreprise, ia tran-<br />

quillité <strong>de</strong>s ancêtres morts, par l'usage d'un<br />

breuvage mystérieux, par la remise d'un pré-<br />

sent au sorcier, ou un pèlerinage vers un<br />

lieu sacré, quand les représentants européens<br />

ou indigènes <strong>de</strong> certaines doctrines ont licen-<br />

ce <strong>de</strong> se livrer aux mêmes pratiques sans être<br />

inquiétés... »<br />

Le sieur Augagneur a bien mérité <strong>de</strong>s lo<br />

ges l<br />

—©— Le mariage solitaire et unilatéral<br />

Miss Mobel F. S., <strong>de</strong> Atchinson, dans «<br />

Kansas, riche héritière <strong>de</strong>s Etats-Unis fait<br />

annoncer qu'elle se marie. On lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

quel est l'homme qu'elle épouse<br />

u ^ man <br />

— Aucun, répond elle. Je me 'marie se»,!*<br />

Je n'ai pas <strong>de</strong> fiancé. En envoyant mes bUî«te<br />

<strong>de</strong> faire-part, je n'ai pas eu d'autre inteiuion<br />

que celle <strong>de</strong> recevoir <strong>de</strong>s ca<strong>de</strong>aux. Il v a asse?<br />

longtemps que j'en fais à tous les amis qm &e<br />

marient ; cest bien le moins qu'ils m'en fvf<br />

sent à mon tour. Puisqu'il le faut absolu-<br />

ment je renonce au célibat ; mais pourquo<br />

prendxais-je un mari ? Qu'est-ce qu'un hom-<br />

me, je vous le <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ? Si j'installais HHT<br />

te prie-Dieu <strong>de</strong> l'église un mannequin en ^<br />

hers vernis, en frac et cravate blanche ner<br />

sonne ne s apercevrait <strong>de</strong> la différence : eh i<br />

nZ'Jt ^J^mème pas me donner'cette<br />

peine-la. J ai toujours marché seule dans la<br />

vie ; je saurais bien aller seule <strong>de</strong>vant le nrè<br />

tre et sa bénédiction nie fera autan d'effet<br />

que si.j avais un homme à côté <strong>de</strong> moi Je ne<br />

connais pas les intentions <strong>de</strong> mon père<br />

?f f » ^ n'hésitera pas à nJHU<br />

et a faire les choses largement ; il doit être<br />

content, car il a <strong>de</strong> la chance : il marie sa<br />

lime sans avoir ni ménage à nourrir ni gen-<br />

j '.r^ 1*' Quand mon mariage m'aura<br />

donné les satisfactions que j'en attends, j'an-<br />

noncerai que je suis veuve et peut-être re<br />

cueiMerai-je alors <strong>de</strong> nouveaux témoignages<br />

<strong>de</strong> sympathie ».<br />

Ainsi parle miss Ma bel F. S., prouvant ainsi,<br />

une fois <strong>de</strong> plus, que l'Amérique est le pays<br />

<strong>de</strong> toutes les originalités.<br />

LE SABOTAGE<br />

Voici le récit d'une scène qui s'e&t passée a.<br />

Paris et qui éclairera les esprits mieux que<br />

bien <strong>de</strong>s discours sur lo sabotage :<br />

Depuis le <strong>20</strong> juin, une grève <strong>de</strong> brique-<br />

tiers sévit dans les usines du Kremlin-Bicè-<br />

jtro et <strong>de</strong> Vitlejuif. De nombreux dégâts ont<br />

BÏRIBI<br />

Le jury <strong>de</strong> la Seine a prononcé l'acquitter<br />

ment <strong>de</strong>s seize signataires <strong>de</strong> l'affiche anti-<br />

militariste qui fut apposée, il y a trois moisi<br />

sur les murs <strong>de</strong> toutes les gran<strong>de</strong>s villes d«<br />

France. Cette affiche constituait un appe-J<br />

cynique à la désertion, ainsi qu'à l'assas*-<br />

sinat <strong>de</strong>s officiers et <strong>de</strong>s gradés.<br />

Mais les avocats dés seize accusés n'ont<br />

eu qu'à reprendre l'argument qui toujours<br />

servit en semblable circonstance. « Ces<br />

hommes, ont-ils dit aux jurés, sont accusés,<br />

d'avoir émis <strong>de</strong>s idées. Or, l'idée ne saurait<br />

être coupable ; vous ne pouvez frapper<br />

l'idée, sinon la liberté <strong>de</strong> la presse n'existe-<br />

rait plus et la loi <strong>de</strong> 1881 serait déchirée.<br />

Au surplus, pourriez-vous condamner nost<br />

clients pour avoir prêché la désertion et le?<br />

meurtre <strong>de</strong>s officiers, alors, que ces mêmes<br />

doctrines ont porté l'un <strong>de</strong> leurs protago-<br />

nistes au ministère <strong>de</strong> la justice, et plus-<br />

tard à la prési<strong>de</strong>nce du conseil ? »<br />

L'un <strong>de</strong>s principaux témoins fut un pu-<br />

bliciste (<strong>de</strong> race juive me dit-on) qui crut<br />

<strong>de</strong>voir renouveler <strong>de</strong>vant la Cour d'assisgs-<br />

une partie <strong>de</strong>s récits horrifiques qu'il avait<br />

précé<strong>de</strong>mment produits dans un journal dtï<br />

matin. C'est un mé<strong>de</strong>cin militaire, dit-il,<br />

qui l'aurait engagé à entamer une campa^<br />

gne pour la suppression <strong>de</strong>s compagnies <strong>de</strong>»<br />

discipline. Il paraît que « ce mé<strong>de</strong>cin en*<br />

était arrivé à se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r, lorsqu'on lui<br />

apportait un disciplinaire qui n'eiait plus<br />

qu'une loque humaine, s'il <strong>de</strong>vait abandon-<br />

ner le moribond à son <strong>de</strong>stin -et le laisse»<br />

trouver la paix ou l'oubli dans ia mort, ou-,<br />

au contraire, lui donner <strong>de</strong> nouv€lles , for-<br />

ces, une nouvelle vie, le vouant ainsi à <strong>de</strong><br />

nouvelles souffrances » !<br />

De ce récit mélodramatique se dégage une<br />

o<strong>de</strong>ur d'exagération juive et ce mé<strong>de</strong>cin<br />

fantastique eût pu figurer avantageusement<br />

dans la pièce scandaleuse jouée l'an <strong>de</strong>r-<br />

nier au théâtre Montparnasse. On voyait<br />

dans cette pièce, <strong>de</strong>s sous-officiers joueê-<br />

aux cartes pour désigner celui d'entre eu»<br />

auquel incomberait le soin <strong>de</strong> faire tounief<br />

un disciplinaire, c'est-à-dire <strong>de</strong> le pousseP<br />

à bout pour l'amener à commettre une fauta<br />

passible du conseil <strong>de</strong> guerre et fournir<br />

ainsi aux témoins l'occasion d'aller faire un<br />

tour à la gran<strong>de</strong> ville.<br />

Notre publiciste reprit à son compte cet-té<br />

sinistre légen<strong>de</strong> et, pour corser davantagé<br />

sa conférence, raconta comment un jour<br />

étant <strong>de</strong> passage à Douéra, il entendit les<br />

hurlements <strong>de</strong> détresse d'un disciplinaire<br />

que <strong>de</strong>s gradés mettaient aux fers Ces cri*<br />

cessèrent subitement et le témoin sut peu<br />

après, qu'on avait bâillonné l'homme '— iî<br />

peut arriver, et il arrive, qu'on soit obligé<br />

<strong>de</strong> passer les fers ou la camisole <strong>de</strong> force St<br />

un condamné en état d'ivresse ou <strong>de</strong> fureur<br />

qui <strong>de</strong>vient dangereux pour les autres oti<br />

pour lui-même. Mais cette opération n'es*<br />

pas un supplice et ne cause aucune souf.<br />

franco à celui qui la subit sans se déba.ttre<br />

No voyons-nous pas journellement, dans<br />

les postes do police on les couloirs du Pa-<br />

lais <strong>de</strong> Justice, <strong>de</strong>s agents ou <strong>de</strong>s gar<strong>de</strong>s<br />

passer les fers aux poignets <strong>de</strong> leurs pri-<br />

sonniers ?<br />

} Quoi qu'il en "soit, il ne s'agissait point,<br />

oans ce cas, d'un disciplinaire. Douéra n'est<br />

pas le siège d'une comaoagnie do discipline^<br />

mais celui d'un pénitencier militaire. Beat*,<br />

coup <strong>de</strong> personnes confon<strong>de</strong>nt les divers<br />

corps <strong>de</strong> troupe disciplinaires et les établi»,<br />

semeuts pénitentiaires <strong>de</strong> l'armée ou les en-<br />

globent tous sous le vieux surnom <strong>de</strong> Bs-<br />

ribi. Or, ces corps et établissements corn*-<br />

prennent actuellement :<br />

Les bataillons d'infanierie légère d'Afrique,<br />

Les compagnies <strong>de</strong> discipline,<br />

Les pénitciiioiers mililaires,<br />

Les ateliers <strong>de</strong> travaux public»,<br />

Les bataillons d'infanterie légère d'Afri-<br />

que reçoivent : 1° les hommes ayant en-<br />

couru, avant leur appel sous les drapeaux,<br />

certaines condamnations qui ne les -excluent<br />

pas du service militaire, mais ne leur per-<br />

mettent pas <strong>de</strong> servir dans les corps <strong>de</strong><br />

troupe ordinaires ; 2° les militaires con-<br />

damnés par les conseils <strong>de</strong> guerre et qui<br />

vont dans ces bataillons, à l'expiration <strong>de</strong><br />

leur peine, pour achever le temps <strong>de</strong> ser-<br />

vice qu'ils doivent à l'Etat. Les soldats <strong>de</strong>s<br />

bataillons d'inf anterie légère sont donc tous<br />

d'anciens condamnés. La vieille armée<br />

d'Afrique les appelait les Zéphyrs ; eux-mê-<br />

mes se sont surnommés les 1 oyeux.<br />

Quant a\ix gradés, la plupart proviennent<br />

<strong>de</strong>s régiments <strong>de</strong> France et sont venus aux<br />

bataillons d'infanterie légère, sur leur <strong>de</strong>-<br />

man<strong>de</strong>, pour le plaisir <strong>de</strong> faire campagne.<br />

Un très petit nombre <strong>de</strong> caporaux et tout à<br />

fait exceptionnellement quelques sergents<br />

(nommés à la suite d'actions <strong>de</strong> guerre)<br />

proviennent <strong>de</strong>s rangs <strong>de</strong>s Zéphyrs.<br />

De tels éléments sont défectueux, certes,<br />

mais non point inutilisables et les Joyeux<br />

ont écrit, non pas sur leur drapeau, car ils<br />

n'en possè<strong>de</strong>nt pas. mais dans leur histoire,<br />

quelques beaux noms <strong>de</strong> batailles où leur<br />

rôle fut glorieux : Mazagran Zaatcha, en<br />

Algérie ; Ky-Lua, au Tonkin, etc.<br />

Personnellement, j'ai servi, comme lieu-<br />

tenant, dans un bataillon d'infanterie lé-<br />

gère d'Afrique au Tonkin, et j'ai éprouvé<br />

que, même chez les Joyeux les plus endur-<br />

cis, l'amour-propre <strong>de</strong>meurait un ressort<br />

sur lequel on n'appuyait jamais en vain<br />

Toute mission capable <strong>de</strong> relever ces hom-<br />

mes à leurs propres yeux et aux yeux, <strong>de</strong><br />

leurs chefs'trouvait <strong>de</strong>s volontaires, si dan-<br />

gereuse qu'elle fût.<br />

Aux compagnies <strong>de</strong> discipline sont en-<br />

voyés, par ordre ministériel : 1° les hom-<br />

mes qui auraient commis une faute excep-<br />

tionnellement grave, par exemple ceux qui<br />

auraient pris, part à un acte collectif d'in-<br />

discipline ; 2° les soldats qui, après avoir<br />

été successivement frappés <strong>de</strong> toutes les pu-<br />

nitions réglementaires, persisteraient à<br />

être Un objet <strong>de</strong> scandale, par leur conduite<br />

et leurs exemples ; 3° enfin, ceux qui se mu-<br />

tilent volontairement ou s'obstinent à si-<br />

muler <strong>de</strong>s infirmités, pour échapper au ser-<br />

vice.<br />

En résumé, les compagnies <strong>de</strong> discipline,<br />

auxquelles appartient en propre le surnom<br />

<strong>de</strong> Biribi, reçoivent les soldats qui, sans<br />

avoir commis aucun crime ou délit justi-<br />

. ciable <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong> guerre, se sont ren-<br />

dus coupables <strong>de</strong> fautes pour lesquelles les<br />

répressions disciplinaires communes sont<br />

insuffisantes ou inefficaces.<br />

L'un <strong>de</strong>s témoins, au cours du procès <strong>de</strong>s<br />

Seize, se plaignait que les hommes <strong>de</strong>s ba-<br />

taillons d'infanterie légère d'Afrique, tous<br />

anciens condamnés, fussent, traités en sol-<br />

dats, alors que les disciplinaires, dont beau-<br />

coup n'ont subi aucune condamnation, sont<br />

soumis à un règlement particulier et em-<br />

ployés à <strong>de</strong>s travaux d'utilité publique.<br />

Mais il faut observer que les zéphprs ont<br />

purgé leur peine et payé leur <strong>de</strong>tte. Ces<br />

hommes sont envoyés aux bataillons d'Afri-<br />

que, non pour y subir une punition nou-<br />

velle, mais pour accomplir leur temps du<br />

service légal, sans contaminer les honnêtes<br />

gens <strong>de</strong>s régiments <strong>de</strong> France.<br />

L'envoi aux compagnies <strong>de</strong> discipline<br />

constitue, au contraire, une punition qui<br />

doit être plus sévère que toutes les autres<br />

Il est donc juste que les disciplinaires<br />

soient soumis à un règlement spécialement<br />

rigoureux.<br />

Il existe quatre compagnies <strong>de</strong> discipline,<br />

placées à Kairouan (Tunisie 1 ! à Biskra<br />

(Constantine), à Méchéria (Oran) et à Au-<br />

male (Alger). En outre, le dépôt <strong>de</strong>s dise!<br />

plinaires coloniaux est installé dans l'île<br />

d'Oléron.<br />

Aux pénitenciers militaires sont envoyés<br />

les militaires-condamnés par les conseils <strong>de</strong><br />

guerre à une peine <strong>de</strong> prison supérieure à<br />

un an. Ces pénitenciers, au nombre <strong>de</strong> cinq,<br />

sont établis à Fort-Gassion (Nord), Albert<br />

ville (Savoie). Bossuet (Oran" 1 Douéra (Al<br />

ger) et Aïn-Béïda (Censtantine).<br />

Les prisons militaires reçoivent les hom-<br />

mes condamnés à une peine <strong>de</strong> un an <strong>de</strong><br />

prison et au-<strong>de</strong>ssous. Il existe une prison<br />

militaire au chef-lieu <strong>de</strong> chaque corps d'ar-<br />

mée en France., une au chef-lieu <strong>de</strong> chaque<br />

division en Algérie-Tunisie.<br />

Les ateliers <strong>de</strong> travaux publics (pour les<br />

condamnés à cette peine militaire) sont ins-<br />

tallés à Orléansvil'le et Bougie (Algérie) et<br />

à Teboursouk (Tunisie).<br />

On sait que le ministre <strong>de</strong> la guerre a pro-<br />

posé la suppression <strong>de</strong>s compagnies <strong>de</strong> dis-<br />

cipline et leur remplacement par <strong>de</strong>s sec-<br />

tions spéciales d'amen<strong>de</strong>ment. Une .seule <strong>de</strong><br />

ces sections serait maintenue en Afrique,<br />

flans l'île <strong>de</strong> Tabartia, pour les mauvais<br />

sujets du 19 e corps. les autres occupe-<br />

raient : dans la Manche, les îles Tahihou<br />

et Cézembre ; dans l'Océan, l'île d'Oléron,<br />

plot Madame et peut-être l'île d'Yen ; dans<br />

ta Méditerranée, les îles Porquerolles,<br />

Sainte-Marguerite, et en Corse, Corte. En-<br />

fin, d'autres sections seraient installées à<br />

Villefranche (PYrénées-Orientales), au Por-<br />

talet (Basses-Pyrénées), à Fort-Saint-Vin-<br />

cent (Hautes-Alpes), et peut-être à Sisteron<br />

(Basses-Alpes).<br />

Quant aux bataillons d'infanterie légère<br />

d'Afrique, les trois premiers bataillons, qui<br />

ne comptent que six compagnies, vont être<br />

probablement portés à sept compagnies<br />

(comme les 4 e et 5" bataillons) afin <strong>de</strong> pou<br />

voir incorporer, au 1 er octobre prochain, le<br />

surcroît <strong>de</strong> condamnés que leur attribue la<br />

loi du 11 avril <strong>1910</strong>.<br />

C'est que, dans la France républicaine, si<br />

la natalité, et par suite les contingents, di-<br />

minuent rapi<strong>de</strong>ment, la criminalité ne cesse<br />

<strong>de</strong> croître, comme un fruit naturel du ré-<br />

irime.<br />

Commandant DUBLAIX.<br />

blés, je suis officier <strong>de</strong> réserve, et il est in-<br />

sensé qu'on puisse exercer son esprit ou ses<br />

rancunes avec une pareille légèreté et une<br />

absence <strong>de</strong> preuves aussi manifeste.<br />

Je tiens à remettre les choses au point.<br />

Lorsque j'ai déposé ma plainte contre Ro-<br />

chetto, j'étais porteur <strong>de</strong> 232 actions Nerva et<br />

<strong>de</strong> 3 Manchons Hella.<br />

Je n'ai versé à ce moment aucun bor<strong>de</strong>-<br />

reau, et on ne m'a <strong>de</strong>mandé aucune justifica-<br />

tion.<br />

En fait, j'étais bien propriétaire <strong>de</strong>s actions<br />

Nerva, et j''avais le moyen d'en être proprié-<br />

taire.<br />

Quant aux trois Manchons Hella, ils m'a-<br />

vaient été fournis, sur la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> expresse<br />

<strong>de</strong> la préfecture, qui trouvait ma plainte in-<br />

complète.<br />

Comment n'aurais-je pas cédé quand on me<br />

faisait valoir que je rendais à l'épargne fran-<br />

çaise un service signalé 7<br />

C'est dans ces conditions — et dans ces<br />

conditions seules — que j'ai « consenti * à<br />

ajouter à ma plainte concernant les Nerva<br />

qui m'appartenaient, un- post'scriptum copeer-<br />

nant trois Manclhons Hëtla, qui me furent re-<br />

mis à cet effet, et qu'071 savait ne pas m'ap-<br />

partenir.<br />

Voilà toute la vérité.<br />

Je me réserve d'en apporter à la commis-<br />

ion d'enq.uête la preuve irréfutable.<br />

Mais dès aujourd'hui, je proteste contre le<br />

rôle qu'on voudrait me faire jouer.<br />

Je veux bien accepter la responsabilité <strong>de</strong><br />

mes actes, mais il serait bon tout <strong>de</strong> même<br />

que les autres acceptent la responsabilité <strong>de</strong>s<br />

leurs .<br />

Je vous prie, etc. — PICHBREAU.<br />

Ainsi donc, Pichereau offre à la commis-<br />

sion d'enquête <strong>de</strong> faire la preuve irréfuta-<br />

ble que les représentants du gouvernement<br />

lui ont mis entre les mains trois actions <strong>de</strong>s<br />

Manchons Hella, pour corser sa plainte,<br />

trouvée incomplète.<br />

C'est donc la confirmation absolue et in-<br />

déniable du premier grand rôle joué dans<br />

toute cette affaire scandaleuse par le gou-<br />

vernement.<br />

Pour protéger l'épargne française (?), on<br />

a inventé Pichereau, on lui a garni les po-<br />

ches malgré lui dans l'intérêt général. ',t<br />

Pichereau trompé, <strong>de</strong> bonne foi. -entraîna<br />

l'épargne française dans une nouvelle<br />

ruine. Il est vrai <strong>de</strong> dire qu'en l'occurrence<br />

l'épargne française n'était point représen-<br />

tée par <strong>de</strong> petits actionnaires -— <strong>de</strong> ceux-là<br />

on n'avait cure — mais par <strong>de</strong> gros capi-<br />

talistes.<br />

A ceux-là, il fallait fournir l'occasion <strong>de</strong><br />

réaliser en monnaies sonnantes et trébu-<br />

chantes, <strong>de</strong> bons « bedits bénéfices ». On<br />

n'y manqua point.<br />

Dame, au vingtième siècle, sous la Répu-<br />

blique, ...les affaires sont les affaires.<br />

LA FRANCE QUI MEURT<br />

Les pressentiments sinistres s'accumulent<br />

sur l'avenir du pays. La France présente<br />

l'étrange spectacle d'un peuple qui s'effon-<br />

dre en pleine prospérité matérielle. La dé-<br />

ca<strong>de</strong>nce morale offre le plus étonnant et le<br />

plus douloureux contraste avec l'essor, en<br />

apparence si brillant, <strong>de</strong>s affaires, du com-<br />

merce et surtout <strong>de</strong> l'industrie. Le pays a<br />

l'air do vivre plus que jamais, et il meurt<br />

Il meurt d'épuisement ; il meurt du mal<br />

lent et profond qui le mine. Nombreuses<br />

sont les causes <strong>de</strong> la maladie. Il suffit <strong>de</strong><br />

Le Scandale Roehette<br />

Dans une lettre qu'il adresse au Journal,<br />

M Pichereau proteste centre les accusa-<br />

tions portées contre lui. Elle est trop sug-<br />

gestive pour ne pas être reproduite intégra-<br />

lement. La voici :<br />

Monsieur le directeur,<br />

je tiens à protester formellement contre les<br />

accusations portées contre moi à la tribune <strong>de</strong><br />

la Chambre, et que vous avez reproduites<br />

mm votre journal.<br />

i il est absolument faux que j'aie jamais eu<br />

affaire en justice. Il l'est non moins que j'aie<br />

Jamais dû un oenttimo à mes fournisseurs et<br />

à mon propriétaire.<br />

, J'apuaiUcuA 4 u


MERCREDI 2§ JUILLET 1918<br />

caré, Jonnart, Caillaux, Rerteaux, Henri Bou- <<br />

Cher, Bienvenu-Martin. Milliès-Lacroix, Crup-<br />

Hi, Milliard et Viger.<br />

H y a 126 députes et 88 sénateurs soumis au<br />

renouvellement comme conseillers généraux<br />

sortants.<br />

Nous avons dit que M. Doumer renonçait<br />

à se représenter dans le canton d'Amzy-le<br />

Château (Aisne) comme candidat au conseL<br />

général ; cette information était erronée.<br />

M. Doumer aura pour concurrent M. <strong>de</strong><br />

Cuty, maire <strong>de</strong> Moris-en-Laonnois, conseiller<br />

d'arrond i ssemenit.<br />

M. Viviani, ministre diu travail, sera candi-<br />

dat au conseil général dans le canton <strong>de</strong> Bour-<br />

ganeuf, sa nouvelle circonscription ; il aura<br />

pour concurrent M. Calinauad, socialiste uni-<br />

fié.<br />

L'Election du Quinzième<br />

L'opinion <strong>de</strong> la presse<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

JOURNAUX ANTIBLOCARDS<br />

De M. Ju<strong>de</strong>t, dans l'Eclair :<br />

a L'élection du quinzième arrondissement <strong>de</strong><br />

Paris, qui marque une date, est grosse <strong>de</strong><br />

conséquences politiques.<br />

> U es-t certain que les électeurs 60Ctahstes<br />

rendront <strong>de</strong>main fèves pour pois aux radi-<br />

caux, et si ceux-ci s'obstinc-nt à ne pas réali-<br />

ser la réforme électorale par la représenta-<br />

tion proportionnelle, il leur en cuira plus<br />

qu'ils ne se l'imaginent.<br />

» L'opposition libérale, si elle sait faire<br />

meuve <strong>de</strong> discipline, d'union et d ar<strong>de</strong>ur com-<br />

bative, a vraiment une superbe partie a<br />

jouer. »<br />

Du Soleil :<br />

« En votant pour M. d'Aramon, les élec-<br />

teurs ont manifesté leurs sentiments libé-<br />

raux contre le plus sectaire <strong>de</strong>s politiciens,<br />

le huguenot <strong>de</strong> Pressensé.<br />

> Nous les félicitons ; ils ont remporté une<br />

belle victoire.<br />

. A vrai dire, nous n'y comptions pas ; le<br />

suffrage universel donne <strong>de</strong> ces surprises, ce<br />

qui prouve que c'est un moyen comme un<br />

autre et qu'il serait impolitique <strong>de</strong> le négli-<br />

ger.<br />

» L'élection du XVe prouve une fois <strong>de</strong> plus<br />

que l'opposition doit s'organiser en vue <strong>de</strong>s<br />

batailles électorales quisqu'en plein Paris,<br />

dans une circonscription réputée socialiste,<br />

c'est un candidat d'opposition qui vient d'être<br />

élu. »<br />

JOURNAUX BLOCARDS<br />

De M. Jaurès, dans l'Humanité :<br />

« De plus en plus, entre les socialistes et les<br />

vieux partis <strong>de</strong> réaction, le parti radical sera<br />

resserré, étouffé, et il n'aura d'autre conso-<br />

lation que <strong>de</strong> se venger du socialisme en<br />

9'allian.t contre lui aux pires réacteurs.<br />

» Il ne lui reste qu'une chance <strong>de</strong> faire en-<br />

core figure, c'est <strong>de</strong> voter la réforme électo-<br />

rale.<br />

» Chaque jour la leçon <strong>de</strong>s faits est plus<br />

forte ; je ne sais s'il finira par l'entendre. »<br />

NOTRE MARINE<br />

Artillerie avariée<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Le correspondant du Temps à Toulon lui<br />

télégraphie :<br />

« Les tirs auxquels vient <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r l'ar-<br />

mée navale ont été marqués par <strong>de</strong>s avaries<br />

Survenues au cuirassé Justice, avaries qui au-<br />

raient pu avoir <strong>de</strong> graves conséquences.<br />

» Les ouvertures <strong>de</strong>s culasses se sont aila-<br />

tées et il a. fallu arrêter les tirs.<br />

» Des réparations urgentes et très importan-<br />

bes <strong>de</strong>vront être effectuées. »<br />

L'Ecoie d'application d'artillerie navale<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Lo nombre <strong>de</strong>s places mises au concours en<br />

<strong>1910</strong> pour l'admission à l'Ecole d'application<br />

d'artillerie navale, qui vient d'être créée, est<br />

fixé à <strong>de</strong>ux .<br />

Les épreuves écrites auront lieu simultané-<br />

ment à Paris, Lorient et Toulon, à partir du<br />

<strong>20</strong> octobre.<br />

Les épreuves orales auront lieu à Paris.<br />

cordée plus tard à l'Agence Havas où il dé-<br />

clare : .<br />

1° Que personne ne lui a jamais parlé <strong>de</strong><br />

Roehette ,<br />

2° Qu'averti <strong>de</strong>s bruits <strong>de</strong> pression s exer-<br />

çant pour empêcher l'action du Parquet con-<br />

cernant Roehette, il dit à M. Lépine <strong>de</strong> suivre<br />

strictement le Parquet, sans tenir compte<br />

d'aucune autre considération.<br />

C'est l'opinion, notamment, <strong>de</strong> M. Desvaux,<br />

conseiller municipal <strong>de</strong> Paris, qui, on s'en<br />

souvient, interpella M. Lépine sur son rôle<br />

lians l'affaire Roehette.<br />

Poux M. <strong>de</strong> Polie ville, vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

commission d'enquête, M. Clemenceau n'a pas<br />

tout dit.<br />

L'Humanité, organe du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la com-<br />

mission d'enquête et dont les commentaires<br />

tirent <strong>de</strong> ce lait un intérêt particulier, voit<br />

aussi dans les déclarations <strong>de</strong> M. Clemenceau<br />

<strong>de</strong>s contradictions et <strong>de</strong>s lacunes qui <strong>de</strong>vront<br />

être comblées.<br />

Elle reproduit l'interview <strong>de</strong> l'ancien pré-<br />

si<strong>de</strong>nt et elle ajoute : « H faudra s'expli-<br />

quer ! •<br />

C'est aussi à une explication que M. Jaurès<br />

convie M. Clemenceau.<br />

« Dans l'interview <strong>de</strong>- M. Clemenceau, dit-R,<br />

il ya <strong>de</strong>ux versions contradictoires : à la pre-<br />

mière phrase, U déclare que personne ne lui<br />

a parlé <strong>de</strong> Roehette • <strong>de</strong>ux lignes plus loin,<br />

averti <strong>de</strong>s bruits <strong>de</strong> pression s'exerçant pour<br />

empêcher l'action du parquet concernant Ro<br />

chette, il donne <strong>de</strong>s ordres à M. Lépine.<br />

» Laquelle <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux versions est la<br />

bonne ?<br />

» Il faut espérer que fin août M. Clemen-<br />

ceau sera <strong>de</strong> retour à Paris pour 6'expliquer ;<br />

d'ici lé, à moins <strong>de</strong> nouvelles déclarations <strong>de</strong><br />

l'ancien prési<strong>de</strong>nt du conseil, il faut atten-<br />

dre. »<br />

Ajoutons, pour être complet, que le Matin<br />

maintient formellement son information, <strong>de</strong><br />

laquelle il résulterait que M. Lépine n'aurait<br />

agi que sur les instructions précises <strong>de</strong> M<br />

Ctenrenceau.<br />

Autre son <strong>de</strong> cloche<br />

Sur la façon dont M. Clemenceau fut ren-<br />

seigné en débarquant à Ruenos-Ayres et sur<br />

son attitu<strong>de</strong> telle qu'elle fut précisée <strong>de</strong>vant<br />

M. Briand par M. Lépine, le Journal donne,<br />

d'après M. Albert Clemenceau, <strong>de</strong>s détails qui<br />

ne sont pas sans jeter quelque émotion au<br />

palais et dans lie mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la magistrature,<br />

où certains se montrent très .émus <strong>de</strong> ce que<br />

M. Clemenceau crut qu'une pression quoiccm-<br />

que pourrait empêcher l'action du parquet<br />

ocwiicernant Roehette si cette action s'impo-<br />

sait.<br />

La encore on attend avec impatience <strong>de</strong><br />

nouvelles précisions.<br />

Entre avocats, on discute avec passion sur<br />

l'issue du procès correctionnel.<br />

M. Clemenceau voyage toujours<br />

Et pendant Que lOn commente ainsi ses dé-<br />

clarations, M. Clemenceau poursuit son voya-<br />

ge et assiste à <strong>de</strong>s réceptions organisées en<br />

son honneur.<br />

On télégr.aohie, en effet, <strong>de</strong> Buenos-Ayres,<br />

18 <strong>juillet</strong> 19/fi) :<br />

» M. Clemenceau, invité à une réception of-<br />

ferte par le Sénat aux délégations du congrès<br />

pan-américain,a été l'objet <strong>de</strong> témoignages <strong>de</strong><br />

la plus vive sympathie •.<br />

La faillite du Crédit minier<br />

N3J fELLES JIUTinES<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Le sous-secrétaire d'Etat à la guerre a fixé<br />

à 1,117 !r. 03 le prix du trousseau <strong>de</strong>s élèves<br />

qui entreront à l'Ecole du service Je santé<br />

en <strong>1910</strong>.<br />

— M. Marteau, major du 40° régiment d'in-<br />

fanterie, est mis hors cadre et nommé, à dater<br />

du 25 août <strong>1910</strong>, au comman<strong>de</strong>ment du bureau<br />

<strong>de</strong> recrutement <strong>de</strong> Mirandc.<br />

irjJElTS M1UTMIES<br />

Les apaches coloniaux<br />

Brest, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

La police vient d'arrêter un soldat d'infan-<br />

terie coloniale qui, hier soir tentait <strong>de</strong> violen-<br />

ter, sur la voie publique, la iemme d'un offi-<br />

cier supérieur et en fut empêché par un cava-<br />

lier du 2" cuirassiers.<br />

Le coupable a avoué.<br />

les Fe es LD IDODD IT :e Oiip soi<br />

Dieppe. 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Les fêtes organisées en l'honneur <strong>de</strong> Du-<br />

quesne se sont continuées par un concert sur<br />

la piaoe par ia gar<strong>de</strong> repub.icaine et les Or-<br />

phéonistes Liliois puis par un grand banquet<br />

officiel au cours du quel <strong>de</strong>s toasis ont été<br />

portés par le préfet et MM. Coche, maire, et<br />

Bignon, député<br />

L'amiral Roué <strong>de</strong> Lapeyrère, ministre <strong>de</strong> ia<br />

marine, a ensuite pris la parole, et, faisant<br />

allusion à la présence <strong>de</strong>s maires <strong>de</strong>s villes<br />

anglaises, a bu à Sa Majesté britannique, puis<br />

a remercié pour l'accueil chaleureux que la<br />

vieille cité aieppoise a fait aux marins dont<br />

U est le chef.<br />

Le ministre a repris le train pour Paris à<br />

8 11. 37.<br />

En ville la foule est énorme ; <strong>de</strong> nombreu-<br />

ses manifestations <strong>de</strong> sympathie pour la ma-<br />

rine ont eu lieu ; la ville est illuminée ; un<br />

concert est donné par la musique <strong>de</strong>s équipa-<br />

ges <strong>de</strong> la flotte.<br />

Nous avons dit que M. Fabre, procureur ç<br />

oéral, <strong>de</strong>mandait, dans une lettre transomse<br />

à la commission d'enquête, à être entendu en<br />

même temps qu'un certain nombre <strong>de</strong> té<br />

moins qui doivent confirmer sa déposition.<br />

Ces témoins sont M. Lemoue, prési<strong>de</strong>nt du<br />

tribunal <strong>de</strong> commerce, Faucon, syndic. Va<br />

cher, syndic, Cbapuis, ancien prési<strong>de</strong>nt du<br />

Tribunal <strong>de</strong> Commerce, Régnauit, substitut<br />

au tribunal <strong>de</strong> la Seine .Graux, administra-<br />

teur judiciaire.<br />

Ils s'expliqueront sur les conditions dans<br />

losau-elles tut prononcée la faillite du Crédit<br />

Minier.<br />

On se rappelle qu'au sujet <strong>de</strong> cette faillite,<br />

le rôle du Parquet général fut sévèrement<br />

jugé à la tribune <strong>de</strong> la Chambre par M. Le-<br />

boueo, député <strong>de</strong> Paris : il a affirmé qu'un<br />

syindiië aurait été <strong>de</strong>ssaisi <strong>de</strong> son rapport<br />

afin <strong>de</strong> permettre à un autre syndic <strong>de</strong> con<br />

dure en 24 heures à la nécessité <strong>de</strong> la fa 11<br />

lite.<br />

Les ^Qouroenïs communiqués<br />

Voici la l'Ste <strong>de</strong>s pièces communiquées au<br />

jourd'hui par le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux à la ques-<br />

ture <strong>de</strong> la Chambre pour être remises à la<br />

commission d'enqiuêtie :<br />

1. Jugement déclaratif <strong>de</strong> la faillite en date<br />

du 29 avril 1908 et l'arrêt oonfirmatif <strong>de</strong> la<br />

première Chambre <strong>de</strong> la Cour <strong>de</strong> Paris on<br />

date du 10 <strong>juillet</strong> et différentes notes du syn-<br />

dic sur la situation, dans laquelle se trouvait<br />

alors le Crédit Minier.<br />

2. Bilan du Crédit Minier tel que te syndic<br />

l'a déposé.<br />

3. Rapport prescrit par l'article 482 du co<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> commerce sur les causes <strong>de</strong> la faillite éta-<br />

bli aussitôt après le prononcé du jugement<br />

déclaratif <strong>de</strong> faillite et complété par un <strong>de</strong>u-<br />

xième ranoort sur la marche <strong>de</strong>s opérations<br />

<strong>de</strong> la faillite et les dispositions prises pour<br />

tirer ie meilleur parti possible <strong>de</strong> l'actif.<br />

4. Rapport aux créanciers avant l'union à<br />

défaut <strong>de</strong> concordat ; c'est dans ce rapport<br />

eue se trouve l'inventaire <strong>de</strong> l'actif et le' dé-<br />

tail du 'wsif et <strong>de</strong>s créances, environ 35 mil-<br />

lions <strong>de</strong> francs, qui ne prennent aucune nart<br />

à la répartition tant que le surplus d.u passif<br />

n'aura pas été intégralement couvert.<br />

5. Accord <strong>de</strong>s principaux créanciers oui se<br />

sont swidioués entre eux en vue <strong>de</strong> prendre<br />

rengagement résultant du paragraphe 4.<br />

6. Notes <strong>de</strong> M. Doyen, expert, sur la comp-<br />

tabilité et le placement <strong>de</strong>s actions Buisson<br />

Hella.<br />

7. Lettres adressées par M. Vacher aux di-<br />

recteurs d'agences et à la clientèle.<br />

La correspondance <strong>de</strong> MM. Vacher et<br />

Doyen étant trop volumineuse, comorenant<br />

plus <strong>de</strong> 8,000 pièces, n'a pu être communiquée<br />

en entier.<br />

L. COYillIHUBLE HiXUiUiHA iT<br />

avoué, avenue du Coq, où H déposa une assi-<br />

gnation en référé <strong>de</strong>vant le prési<strong>de</strong>nt du tri-<br />

bunal contoe M, Chamault, porteur <strong>de</strong> con-<br />

traintes.<br />

Il l'assigne en discomtinuation <strong>de</strong> poursuites<br />

et pour se voir donner acte <strong>de</strong> ce qu il offre<br />

<strong>de</strong> déposer la somme litigieuse à la caisse <strong>de</strong>s<br />

dépôts et consignations on entre les mains <strong>de</strong><br />

tel séquestre que le prési<strong>de</strong>nt voudra bien dé-<br />

signer. , ,<br />

A 3 heures et <strong>de</strong>mie, le porteur <strong>de</strong> contrain-<br />

tes s'est présenté <strong>de</strong> nouveau au domicile <strong>de</strong><br />

ML LhermUe amenant une voiture <strong>de</strong> déména-<br />

gement <strong>de</strong> l'hôtel <strong>de</strong>s Ventes, mais <strong>de</strong>vant la<br />

résistence <strong>de</strong> M. Lhermite, a a dû encore se<br />

retirer ; li a déclaré qu'il ne répondrait pas à<br />

l'assignation en référé.<br />

Paris, G heures.<br />

A l'audience <strong>de</strong> référé et après avoir enten-<br />

du les parties, le prési<strong>de</strong>nt a rendu une ordon-<br />

nance dont voici l'analyse succincte :<br />

« Attendu que Lhermite a introduit une ins-<br />

tance en nullité <strong>de</strong> saisie-exécution contre les<br />

poursuites qui lui ont été intentées à la re-<br />

quête du receveur-percepteur <strong>de</strong>s contribu-<br />

tions indirectes ;<br />

» Attendu que le titre en vertu duquel les<br />

poursuites sont faites est actuellement sou-<br />

mis à la juridiction civile,<br />

» Dit qu'il y a lieu <strong>de</strong> surseoir à ces pour-<br />

suites ».<br />

Le prési<strong>de</strong>nt donne acte à M. Lhermite <strong>de</strong><br />

son offre <strong>de</strong> déposer entre les mains <strong>de</strong> M.<br />

Garnier, avoué, nommé séquestre, une somme<br />

<strong>de</strong> 300 francs avec affectation spéciale à la<br />

garantie <strong>de</strong> la créance <strong>de</strong> l'Etat et sous déduc<br />

tion <strong>de</strong>s sommes que Lhermite conteste <strong>de</strong>-<br />

voir.<br />

u REFORME ÉLECTORALE<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

M. Briand, prési<strong>de</strong>nt du conseil, a reçu ce<br />

matin M. Ferdinand Buisson, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

commission du suffrage universel, qui l'a en-<br />

trètenu <strong>de</strong> la question <strong>de</strong> la réforme électo-<br />

rale.<br />

le prési<strong>de</strong>nt du conseil a renouvelé à M<br />

Buisson l'assurance que le gouvernement en<br />

tendait collaborer étroitement avec la com-<br />

mission en vue <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong> cette ré<br />

tonne.<br />

LES GRÈVES<br />

Les maraîchers <strong>de</strong> Cennevilllers<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

La grève <strong>de</strong>s jardiniers et maraîchers <strong>de</strong> la<br />

plaine <strong>de</strong> Cenneviltiers n'est que partielle ;<br />

aussi les grévistes font-ils tous leurs efforts<br />

pour la rendre générale.<br />

Cepeiidant.un certain nombre <strong>de</strong> « renards<br />

s'obstinent à ne pas vouloir prendre part au<br />

mouvement ; ils sont sans cesse en butte aux<br />

attaques <strong>de</strong>s chômeurs.<br />

Ge matin, <strong>de</strong> véritables batailles rangées se<br />

sont livrées entre, grévistes et non grévistes<br />

Décidés à en finir, les travailleurs avaient<br />

décidé <strong>de</strong> se réunir sur la place du Nord, à<br />

Gennevilliers et d'y attendre le choc <strong>de</strong>s gré<br />

vastes.<br />

Un peu avant midi, ceux-ci se présentèrent<br />

en masse et la bataille commença ; les tra-<br />

vailleurs mirent les autres en déroute.<br />

Une <strong>de</strong>uxième rencontre, <strong>de</strong>ux heures plus<br />

tard, se termina encore à l'avantage <strong>de</strong>s non<br />

grévistes.<br />

U y eut <strong>de</strong>s blessés, quelques-uns très g%<br />

rieusement ; l'un d'eux reçut un coup <strong>de</strong> cou-<br />

teau; il est à l'hôpital<br />

Les grévistes battus se retirèrent en promet-<br />

tant <strong>de</strong> revenir avec <strong>de</strong>s renforts ; <strong>de</strong>s mesu-<br />

res sont prises pour éviter le retour <strong>de</strong> ces<br />

bagarres et protéger les travailleurs.<br />

taines usines ont plus <strong>de</strong> 2,000 ouvriare cha- j<br />

cime et, <strong>de</strong> tout temps, les grèves ont été nom-<br />

breuses, surtout dans l'industrie minière.<br />

Sans compter 17 grèves partielles, il yaeu,<br />

en seize ans, <strong>de</strong> 1890 à 1906, 4 grèves généra-<br />

les dans la région; c'est dire à quel point les<br />

ntérêrts y sont contradictoires et les conims<br />

accusés. , ,„ ,<br />

Il faut noter, pour bien comprendre la si-<br />

tuation, que la plupart <strong>de</strong>s mineurs <strong>de</strong> Bis-<br />

cave 70 % env ron, sont étrangers à àla rê-<br />

ion ; ils constituent une population flottante<br />

sur laquelle <strong>de</strong>s influences contraires peu-<br />

vent s'exercer tour à tour i le mot <strong>de</strong> mine ne<br />

doit d'ailleurs pas faire illusion, car presque<br />

tous les mineurs <strong>de</strong> la région travaillent à<br />

Vair libre sur le flanc <strong>de</strong> la montagne<br />

L'ouvrier peut choisir entre le travail à la<br />

journée et le travail à la tâche nhiffr ~,<br />

Les salaires moyens varient en chiffres<br />

ronds <strong>de</strong> 2 fr. 25 à 3 fr. 60. .<br />

. C'est du reste plutôt la question <strong>de</strong>s moda-<br />

lités <strong>de</strong> paiement, payement hebdomadaire<br />

d'une part économat et cantines <strong>de</strong> l autre,<br />

qui a fait <strong>de</strong>puis dix ans l'objet <strong>de</strong>s protesta-<br />

Ùons ouvrières et plus encore que le taux au<br />

salaire très supérieur à celui <strong>de</strong>s ouvriers<br />

agrtcoles <strong>de</strong> la région plus encore que les<br />

modalités <strong>de</strong> paiement et les cantines cest<br />

WùaM <strong>de</strong> la vut singulièrerneni.élevé en Bis-<br />

caye qui est la cause profon<strong>de</strong> <strong>de</strong> ces eon<br />

La guerre religieuse<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Le Temps publie la dépêche suivante <strong>de</strong><br />

« m'se' confirme que l'ambassa<strong>de</strong>ur d'Espa-<br />

gn° auprès du Vatican. M. Ojeda, rentre en<br />

Espagne pour raisons <strong>de</strong> same<br />

ft ^<br />

On assure que le Nonce \nt partir pour<br />

Saint-Sébastien, où il s'installera afin <strong>de</strong> se<br />

trouver auprès du ministre d'Etat et <strong>de</strong> ren-<br />

dre plus faciles les négociations qui se pour-<br />

suivent entre le Saint-Siège et le gouverne-<br />

ment. Ge déplacement vient mettre à néant les<br />

bruits <strong>de</strong> rupture ou <strong>de</strong> suspension <strong>de</strong>s pour-<br />

parlers.<br />

Les réfugiés espagnols en France<br />

Cerbère, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Les réfugiés espagnols ont été avisés par<br />

;M. Alexandre Lerroux, député, d'accord avec<br />

le chef d-u gouvernement, qu'ils pouvaient li-<br />

brement pénétrer en Espagne.<br />

M. Tovioella, ancien maire <strong>de</strong> Port-Bou, dé-<br />

Jésrué "ar M. Lerroux, s'est rendu à Perpi-<br />

gnan afin <strong>de</strong> remettre aux exilés les fonds né-<br />

eessaires pour le voyage.<br />

Les révolutionnaires et les réservistes dé<br />

serteurs <strong>de</strong> la guerre du Maroc rentreront au-<br />

jourd'hui en groupe dans leur pays.<br />

m GRAS sc^nujî F\ nnn<br />

Saint-Pétersbofurg, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

La police a procédé cette nuit à l'arresta-<br />

tion d'un général russe, sous l'inculpation <strong>de</strong><br />

concussion. .<br />

D'autre part, le colonel Glotof .inspecteur gé-<br />

néral <strong>de</strong> l'intendance, a été arrêté cette nuit<br />

èt incarcéré à la prison militaire.<br />

- Cette affaire menace <strong>de</strong> prendre iw grosse<br />

extension et cause une gran<strong>de</strong> émotion dans<br />

les milieux militaires.<br />

environ, - 1. Feu<strong>de</strong>-Roi», par Gar<strong>de</strong>feu et Pa-<br />

llsandre. à M. I. Arehdoacon O^y)<br />

Phaeton-II, à M. Champion (RovellaJ i<br />

à M. Auguste Pellertn (L. Utt).<br />

2.<br />

3. Es-<br />

LES AFFAIRES DU iMBOC<br />

Sur la Moulouya<br />

lez, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Les Berabers <strong>de</strong>s environs <strong>de</strong> Taza se sont<br />

réunis ; ils ont l'intention <strong>de</strong> former une<br />

mehalla pour arrêter la marche <strong>de</strong>s Français<br />

sur la Mouloya.<br />

Ils ont fait annoncer par <strong>de</strong>s crieurs <strong>de</strong><br />

rompre pendant dix jours tout commerce avec<br />

la frontière algérienne.<br />

F ivers<br />

L'acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Vailorcines<br />

Le MoiiiiiiiCiii <strong>de</strong>s Trois Sièies <strong>de</strong> ile'.îon<br />

Belfort. 19 <strong>juillet</strong>.<br />

La ville <strong>de</strong> Belfort a définitivement adopté<br />

la maquette du monument <strong>de</strong>s trois sièges<br />

que Banhoidi avait conçu avant sa mort.<br />

Ce monument immortalisera la mémoire<br />

<strong>de</strong>s trois défenseurs <strong>de</strong> Belfort pendant le<br />

siècle <strong>de</strong>rnier : le commandant Legrand en<br />

1814, le sénéral Lecourbe en 1815 et le colonel<br />

De.nfert-Rocliereau en 1S70.<br />

Il sera presque certainement inauguré au<br />

crin-temps.<br />

LE SCANDALE DUEZ<br />

Paris, 18 <strong>juillet</strong>.<br />

Au cours <strong>de</strong> sa confrontation avec M. Buez,<br />

Mme <strong>de</strong> Varinay avait reconnu avoir reçu une<br />

^mnie <strong>de</strong> 5.ei<br />

s'est négociée à 9.25 selon coiiipures.<br />

En valeurs diverses, les Mines <strong>de</strong> soufre d'Ara,<br />

gona valent 125. la Caisse <strong>de</strong>s Re<strong>de</strong>vances 280 et l'ac-<br />

tion Locations électriques 118+ l'action Batonl'as<br />

cote 51 25; à Londres, la Carmen cl Oro est à<br />

£ 2 9/16; l'Ashanti s'inscrit à 44; l'assemblée "énô-<br />

raie <strong>de</strong> cette compagnie aura lieu le ao <strong>juillet</strong> à<br />

Londres.<br />

PHILOUZE ET WADDINGT0N<br />

29, rue Lepelletier, a Paris.<br />

BULLETIN METEOROLOGIQUE<br />

1*1 19 jutuet.<br />

La pression barométrique se relève assez rapi<strong>de</strong>,<br />

ment dans l'ouest du continent; une aire supérieure<br />

a 765 mm. s'étend ce matin d>e la Bretngne à l'ouest<br />

<strong>de</strong>s Açores (Horta, 774 mm.);.une dépression per-<br />

siste dans le nord <strong>de</strong> l'Allemagne (Swine-mun<strong>de</strong><br />

754 mm.).<br />

Le vent est assez fort du nord au aPs-<strong>de</strong>-Calais, où<br />

la mer est agitée; 11 est faible sur la Manche,<br />

l'Océan et la Méditerranée.<br />

La température s'est abaissée sur nos régions; le<br />

tliermomètre marquait, ce matin : 5" â Vardoe, 17*<br />

à Berlin, 19° à Madrid, 28' â Ai'ger. 7' au Venteux.<br />

En France, un temps nuageux et moyennement<br />

ebaud est probable.<br />

Il est tombé 17 mm. d'eau au Puy-<strong>de</strong>-Dôme, 3 à<br />

Bor<strong>de</strong>aux.<br />

IUINIM «sxm.<br />

<strong>de</strong> la veilla<br />

<strong>Toulouse</strong>...<br />

Puy-4i- i une<br />

l'tC-.iU-Uidl<br />

Perpignan,<br />

bord&iux.* i<br />

87.9<br />

«5.2<br />

23.4 S.O.m.nuag.<br />

6.5 o.S.o.a.t.b.;<br />

U.9<br />

5.3<br />

1.8<br />

27.0<br />

12.8<br />

7.3<br />

61 8 1S.9 O.S.O. m. p.; 13.9 23.0<br />

LA LR:SE E PÂGNOLE<br />

La grève <strong>de</strong>s mineurs <strong>de</strong> Bilbao<br />

Bilbao, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Hier après-midi, <strong>de</strong> nombreux mineurs gré-<br />

vistes sont <strong>de</strong>scendus vers San-Turce, obli-<br />

geant les ouvriers <strong>de</strong>s autres chantiers â ces-<br />

ser Le travail.<br />

Un escadron <strong>de</strong> lanciers est parti do BilDao<br />

pour protéger ces chantiers ; une réunion <strong>de</strong>s<br />

patrons a repoussé les prétentions <strong>de</strong>s ou-<br />

vriers.<br />

Bilbao, 19 juiUet.<br />

Les mineurs ont tenu, dans la commune <strong>de</strong><br />

La Gallarte, un meeting.<br />

Ils annoncent qu'ils veulent, obtenir satis-<br />

faction ou qu'ils déclareront officiellement la<br />

grève générale. -<br />

On croit celle-ci possible aujourd'hui ou <strong>de</strong>-<br />

main.<br />

La situation est grave. Madrid, 19 <strong>juillet</strong><br />

Ijes fédérations ouvrières <strong>de</strong> Bilbao ont dé-<br />

cidé <strong>de</strong> rester sur l'expectative sans déclarer<br />

la grève générale jusqu'au moment où cela<br />

<strong>de</strong>viendrait nécessaire<br />

De son côté, le gouvernement a refusé <strong>de</strong><br />

suspendre les garanties constitutionnelles<br />

comme le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt certains patrons tant<br />

que l'ordre régnera ; les troupes sont prêtes<br />

à toute éventualité à Madrid, Valladolid et<br />

Saragosse<br />

ment''ronfM'^' ta twlico locale a été notable-<br />

wliaïïiï&VnVÎ*"* uouvoa,lx lamenta<br />

rfg §' < i^1*aj5S'iS au conflit actuel,<br />

d«,l.le dn ^iali^e M^rid, «s* la cita-<br />

ouvnors o-08t ^ loî^a^^^mbre aU*<br />

Le mauvais temps<br />

, „.„ Troyes, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

A villenauxe. la foudre a incendié un mou-<br />

lin avec une maison d'habitation. Les pertes<br />

sont évaluées à 50.000 francs.<br />

. Bethel, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

A sery, pendant un orage, la foudre a tué<br />

un cultivateur qui revenait <strong>de</strong> faner.<br />

Lorient, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Les orage6 continuent à sévir sur la région-<br />

a Oroix, <strong>de</strong>ux maisons d'habitation, sur les-<br />

quelles la. foudre est tombée, ont été détruites<br />

AI „ ^, Epinal. 19 <strong>juillet</strong>,<br />

u J? 1 • suite .,{1 ^ oraKe terrible qui a sévi sur<br />

RhJ^'^iV a -^ x «lieuses Trappistlnes <strong>de</strong><br />

hi£SL M1 î ete n fye6S d""58 'a cave <strong>de</strong> l'éta<br />

où rttaTi^ « te LS BU 5 avai * n ' t ^nvame tt<br />

£Lr"" setaiP ny ' «eutenant aù U? dra-<br />

gons M. Kany); 2 Oharmeuse, par Vertige et T.v<br />

g^- W*°H^«W. M. <strong>de</strong> Gaiard. lieutenant au 21-<br />

m^^ Pn^' ?<br />

3 - Koi-<strong>de</strong>-Jurtée. Par Sa^-<br />

ÏÏS* uMk* Darroux ' lieut


MERCREDI <strong>20</strong> JUILLET <strong>1910</strong><br />

n° 27 ; Guiiïaume-Ursulin-Ï&idore Deneansso,<br />

fon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> cloches, 85 ans, rue <strong>de</strong> l'Orient,<br />

a» 12.<br />

I<br />

TAREES<br />

élections Cantonales<br />

Dimanche prochain, la foule naïve <strong>de</strong>s<br />

électeurs va être appelée à renouveler ou<br />

retape* sa collection <strong>de</strong> grands hommes<br />

cantonaux et communaux. L'opération se<br />

fera avec un grand accompagnement <strong>de</strong><br />

bouteilles ; une fois <strong>de</strong> plus les cabaretiers<br />

auront leur journée. Depuis que nous som-<br />

mes en Rèpubliuue, il n'est guère plus que<br />

jes financiers juifs et les mastroquets pour<br />

remporter <strong>de</strong>s victoires dans ce pauvre<br />

pays <strong>de</strong> France dont les habitants, qui<br />

avaient jadis <strong>de</strong> l'esprit — il est vrai que<br />

c'était au temps <strong>de</strong>s rois — sont en passe <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>venir les p'us bètes du mon<strong>de</strong>.<br />

Soyons certains que ni le souci <strong>de</strong> l'inrté-<br />

Tèt national, ni même celui <strong>de</strong>s intérêts lo-<br />

caux n auront aucune part dans le choix<br />

<strong>de</strong>s élus, exception faite peut-être pour<br />

quelques cantons, et nous pourrions en<br />

citer un ou dieux dans ce département<br />

même, qui ont encore comme représentants<br />

<strong>de</strong>s hommes <strong>de</strong> cœur, prêts à faire leur <strong>de</strong>-<br />

voir jusqu'au bout, chose particulièrement<br />

méritoire en l'an <strong>1910</strong>.<br />

Partout ailleurs;, ce seront les comités<br />

plus ou moins radicaux-socialistes, plus ou<br />

moins démocratiques, et plus ou moins exé-<br />

cutifs, qui caseront leurs fantoches sur les<br />

sièges à pourvoir. A la condition qu'on lui<br />

débite les mêmes mensonges, et qu'on lui<br />

fasse avaler quelques bour<strong>de</strong>s <strong>de</strong> plus<br />

qu'aux élections précé<strong>de</strong>ntes, le « Corps<br />

électoral » trouve tout naturel dans sa li-<br />

berté souveraine, que les gros bourgeois<br />

anticléricaux <strong>de</strong>s comités choisissent, nom-<br />

ment et régentent en son lieu et place. Pre-<br />

nez, par exemple, le cercle radical <strong>de</strong> Tar-<br />

bes et dites-moi combien il y a <strong>de</strong> vrais<br />

ouvriers, d'ouvriers bon teint, dans cette<br />

succursale <strong>de</strong> la préfecture.<br />

Dénombrons maintenant, pour nous amu-<br />

ser un brin, les pantins <strong>de</strong> radicalisme et<br />

<strong>de</strong> bourgeoisie qui sont allés chercher leur<br />

investiture dans ce lieu décrié.<br />

A tout seigneur tout honneur. M. Isidore<br />

Boué, ex-royaliste, ancien prix d'honneur<br />

<strong>de</strong> catéchisme <strong>de</strong> persévérance et politicien<br />

manqué, évoque irrésistiblement le bour-<br />

donnement furieux d'un insecte enfermé<br />

dans une chambre, ou mieux encore la<br />

mouche exaspérante qui tourmenté le repos<br />

<strong>de</strong> l'amateur <strong>de</strong> sieste. Ni le canon, dont il<br />

voulait naguère que l'on relegât les vigne-<br />

rons <strong>de</strong> Narbonne, ni « la pesante infante-<br />

rie d'Espagne » ne pourraient rien contre<br />

ces adversaires qui semblent sortis <strong>de</strong> l'en-<br />

tomologie. Notre confrère Paul Dupont<br />

l'attrapera-t-il au vol ?<br />

Dans le canton Sud <strong>de</strong> Tarbes, une lutte<br />

féroce est engagée entre M. Magnoao et le<br />

docteur Sempé. M. Magnoac à en croire<br />

ses ennemis, est un homme néfaste, un type<br />

dans le genre d'Angelo, tyran <strong>de</strong> Padoue.<br />

Quelques autres affirment qu'il a <strong>de</strong> gros<br />

défauts, dont la ténacité dans la rancune<br />

ne serait pas le moindre. N'ayant pas<br />

affaire avec lui nous ne songeons pas à les<br />

lui reprocher. Mais, en tant que citoyens<br />

du municipe, nous lui en voulons d'avoir<br />

trop ménagé la chèvre préfectorale et le<br />

chou <strong>de</strong>s libertés municipales. C'était bien<br />

la peine <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s avances au sieur Ca<br />

nal, pour en recevoir en échange <strong>de</strong>s ava-<br />

nies, le jour du grand Quatorze. Un maire<br />

digne <strong>de</strong> ce nom a pour premier <strong>de</strong>voir, lui<br />

qui est nommé par ses concitovens, d'en-<br />

voyer à tous les diables ces noma<strong>de</strong>s étran-<br />

gers au pavs et ces croque-budget en balla<br />

<strong>de</strong>, qui ne représentent rien que le caprice<br />

d'un ministre <strong>de</strong> l'intérieur quelconque. Si<br />

les maires étaient plus indépendants à l'é<br />

gard <strong>de</strong> ces« émanations du pouvoir cen-<br />

tral », MM. les préfets remiseraient bien<br />

vite dans leur boîte à képi leurs grands airs<br />

<strong>de</strong> César-Auguste d'opéra-bouffe.<br />

L'ennemi mortel et le rival <strong>de</strong> M. Ma<br />

gnoac «est M. Sempé. Nous n'osons pas nous<br />

prononcer sur ses qualités <strong>de</strong> thérapeute.<br />

Mais nrjus ne doutons point <strong>de</strong> l'élévation<br />

<strong>de</strong> ses vues politiques. Elles ont près <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>ux mètres <strong>de</strong> haut. Le baccalauréat mène<br />

â tout...<br />

Dans un canton voisin, à Pouyastruc, M.<br />

Dupouy-Lacave est un candidat lamentable<br />

.sans caractère, et qui s'il a été tantôt avec<br />

Dieu et tantôt avec le diable, n'a jamais<br />

X-ssé d'être avec Dupouy-Lacave. On pré<br />

tend, en effet, que le désintéressement poli<br />

tique et lui sont <strong>de</strong>ux choses bien distlnc<br />

tes. La France l'appelait ces jours <strong>de</strong>rniers<br />

[L. « notre excellent ami ». — Son concurrent<br />

; M. Médus, est un jeune homme à peine<br />

Jy sorti <strong>de</strong> l'école. Dans ces conférences il<br />

l m récite par cœur <strong>de</strong>s pages entières apprises<br />

m dans les manuels d'histoire condamnés ^ar<br />

I les évêques. Cet adolescent, en effet, en est<br />

resté aux manuels primaires. Il croit en<br />

eore aux volontaires en sabot aux grands<br />

ancêtres et à l'incorruptibilité <strong>de</strong>s hommes<br />

<strong>de</strong> la montagne. C'est un peu bébête <strong>de</strong><br />

donner encore dans ces sornettes. — Un<br />

autre concurrent, M. Bernet. 5e dit « ar-<br />

chitecte à Tarbes et à Paris ». Nous le<br />

soupçonnons d'être surtout architecte... en<br />

Espagne. — A la quatrième candidature,<br />

celle <strong>de</strong> M. Marre, avocat à Tarbes, nous<br />

ne donnons aucune approbation ni iimpro-<br />

bation. pour employer la formule inscrite<br />

par la Facilite <strong>de</strong> Droit sur les thèses <strong>de</strong> ses<br />

disciples.<br />

A Vic-Bigorre. la candidature au conseil<br />

d'arrondissement d'un M. Saint-Laurens a<br />

été proposée par les pontifes <strong>de</strong> l'endroit.<br />

M. Saini-I.aurens, dit le correspondant <strong>de</strong><br />

la Dépêche, est « un homme d'une incom-<br />

mensurable bonté et d'une intelligence aux<br />

ressources profon<strong>de</strong>s ». Tout y est. quoi i<br />

la longueur, la largeur et la profon<strong>de</strong>ur.<br />

Seule la rouletite <strong>de</strong> l'arpenteur pourra ve-<br />

nir à bout <strong>de</strong> ces dimensions prodigieuses.<br />

(A suivre).<br />

Arrestation. — les nommés Bernichou, do<br />

mestimie à Artagnan et Trey, cordonnier à<br />

Pontaeq, ont été arrêtés pour tentative <strong>de</strong><br />

vol d'un cheval chez le maître <strong>de</strong> Bernichou.<br />

Ces <strong>de</strong>ux individus ont été conduits par la<br />

gendarmerie <strong>de</strong>vant le procureur <strong>de</strong> la Ré-<br />

publique et écroués à la maison d'arrêt.<br />

Procès-verbaux. — Procès-verbal a été dres-<br />

sé contre plusieurs cochers <strong>de</strong> fiacre qui ont<br />

contievenu, malgré <strong>de</strong> successives observa-<br />

tions a eux faites par les agents <strong>de</strong> service,<br />

à l'arrêté réglementant le stationnement et la<br />

circulation <strong>de</strong>s voitures dans la cour <strong>de</strong> la<br />

gare.<br />

Ec-île pratique <strong>de</strong> cemmsrse et d'industrie.<br />

— Les examens <strong>de</strong> sortie <strong>de</strong>s écoles pratiques<br />

<strong>de</strong> commerce et d'industrie commencent<br />

chaque année, dans toute la France, l'avant-<br />

<strong>de</strong>rnier lundi <strong>de</strong> <strong>juillet</strong>.<br />

Quarante candidats se sont présentés hier,<br />

lundi, à l'Ecole pratique, cours Gambetta,<br />

pour 'subir les épreuves écrites, savoir<br />

trente-trois pour la section industr""" x e, sept<br />

pour la section commerciale.<br />

. Les épreuves écrites et pratique,... .faut la<br />

aurèe sera <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux jours, se termineront ce<br />

soir.<br />

Elles comprennent :<br />

a) Pour la section industrielle • 1» 1<br />

épreuve <strong>de</strong> travail manuel ; 2» une romn.n<br />

sition <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssin professionnel ; 3° une com-<br />

position, <strong>de</strong> mathématiques (arithméticme<br />

géométrie, mécanique et électricité) 4"^<br />

composition française.<br />

i»âJS?£ la , section commerciale : 1» une<br />

dHnmL t f. n , f ( rar!Ç ;' lls * ! 28 UM composition<br />

meth22fîf£L llté ; , 3 °, Uïie composition d'arith-<br />

can S.» «wrunerciale ; 4° une composition <strong>de</strong><br />

5» l fc ,hlp «t <strong>de</strong> sténodactylographie;<br />

^p^^compositions étrangères (anglais et<br />

Etat<br />

ARRONDISSEMENT DE TâiïUES<br />

LABATUT-RIVIÈRE. — Vols. — Depuis quel-<br />

que temps, <strong>de</strong>s vols <strong>de</strong> numéraire sont com-<br />

mis dans notre localité. Ainsi une douzaine<br />

<strong>de</strong> francs ont été volés, à <strong>de</strong>ux reprises, au<br />

restaurant Layerre-Duohemin, et <strong>20</strong> francs<br />

ont disparu du tiroir <strong>de</strong> M. Etoi Dueos.<br />

Lauteur soupçonné <strong>de</strong> oes vols serait un<br />

Espagnol vivant <strong>de</strong> contreban<strong>de</strong>, Joseph Co-<br />

îomé, qui a disparu <strong>de</strong> Labatut-Rivière <strong>de</strong>puis<br />

quelques jours.<br />

àRl\ON01SSEMENT DE BAGVERBS<br />

BACUÈRES DE-BICORRE. — Tribunal cor-<br />

rectionnel. — Audience du 16 <strong>juillet</strong>- — Juie3<br />

V... et .Alexandre C... sont condamnés 1 un a<br />

vingt jours <strong>de</strong> prison et lautre à quatre jours<br />

avec sursis, pour filouterie d'aliments com-<br />

mise dans un restaurant ] Haïivàges, rue d«g<br />

ffir&mV 4 '<br />

LUC * 8 °"**"*»' e<br />

n^tiffS LÎ? an -, n ' enri - R,enf ' Oazajous, 1 jour,<br />

vèt.ve<br />

: Benoîte Villerauve, ménagère<br />

«*nri Labat, retraité, 56 ans, TU* Arago<br />

Aux éleveurs du Gers<br />

Gomme suite à la réunion générale du Syn-<br />

dicat du cheval du Gers tenue à Auch le<br />

2 <strong>juillet</strong> courant, tous les groupements hippi-<br />

ques délevage du Sud-Ouest sont invités à<br />

un congrès qui se tiendra à Tarbes, jeudi pro-<br />

chain, 21 <strong>juillet</strong>, à 2 heures du soir, au Café<br />

Divan, siège du Syndicat, en vue d'examiner<br />

les nouvelles métho<strong>de</strong>s d'achat du cheval <strong>de</strong><br />

remonte rédigées par le ministre <strong>de</strong> la guerre.<br />

Les éleveurs qui désireront assister à ce<br />

congrès pourront se joindre à la gare d'Aucb,<br />

jeudi prochain, aux membres du bureau qui<br />

doivent prendre le train <strong>de</strong> 10 h. 11 pour Tar-<br />

Enregistrement<br />

M. Chiffre, receveur <strong>de</strong> l'enregistrement à<br />

Datera; (Dordogne), a été nommé en la même<br />

qualité à tlazaubon en remplacement <strong>de</strong> M.<br />

Bousquet, appelé au bureau <strong>de</strong> Saint-Haon-le-<br />

Chàtel (Loire).<br />

Ponts et chaussées<br />

Par arrête ministériel, en date du 13 <strong>juillet</strong><br />

est élevé à la classe supérieure <strong>de</strong> son em-<br />

ploi :<br />

M. Martin Lamothe, sous-ingénieur (Ser-<br />

vice ordinaire).<br />

Sont élevés au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> sous-ingénieur <strong>de</strong><br />

2 e classe : MM. les conducteurs principaux<br />

Fourca<strong>de</strong>, Balas, Montagne, Cantecor, Dû-<br />

plan.<br />

Sont élevés au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> conducteurs prin-<br />

picaux : MM. Mortera et Marti neau.<br />

Sont élevés à la classe supérieure <strong>de</strong> leur<br />

emploi : MM. Descoubès, conducteur <strong>de</strong> 2°<br />

classe ; Garrapit, commis principal <strong>de</strong> 2e clas-<br />

se ; Clément Noguès Prosper Faveral, Joseph<br />

Baron, commis principaux <strong>de</strong> 2e classe : MM<br />

Paul Duffaut, Joseph Mathieu, -commis <strong>de</strong>" Ire<br />

classe.<br />

AUCH. — Cheval emballé. — Samedi soir<br />

vers six heures, un camion attelé à un fort<br />

cheval, fut laissé un moment seul sur la voie<br />

publique, route <strong>de</strong> Pessan ; le cheval prit peur<br />

et se dirigea à une allure vertigineuse vers la<br />

rue du Garros.<br />

Les plus graves acci<strong>de</strong>nts étaient à redouter<br />

Quand, n'écoutant que son courage, un brave<br />

bourrelier <strong>de</strong> notre ville, le sieur Gissot, qui<br />

jiassait dans le voisinage en bicyclette, sauta<br />

<strong>de</strong> sa machine, se précipita aux naseaux du<br />

cheval qu'il réussit a maitriser.non sans avoir<br />

été traîné sur un assez long parcours.<br />

Tout en félicitant M. Gissot <strong>de</strong> son acte <strong>de</strong><br />

courage, nous le signalons à qui <strong>de</strong> droit<br />

pour la récompense qu'il nous semble mériter.<br />

Challenge Lozes-Barthe. — Voici les résul-<br />

tats <strong>de</strong>s épreuves du challenge Lozes-Barthe<br />

qui a été disputé dimanche <strong>de</strong>rnier, sur les<br />

allées d'Etigny :<br />

100 mètres plats. — 1. Chazean (S. T.3 • 2<br />

Salnt-Aubert [S, T.); 3. Magné (F.-V.-C A )<br />

4. Parenteau [F. V. C. A.) ; 5, .Masse (S. T.)<br />

6. Gleyze (F. V. C. A.).<br />

110 mètre* baies. — 1. Mounic (S. T.); 2. Tré-<br />

zéguet (F V. C. A.) ; 3. Cran val (S. T.) ; 4.<br />

Glc-vzc (F. V. C. A.) ; Chabas (F. V. C. A.) ; 6.<br />

Bioussa (S T.).<br />

400 mètres plats. — 1. Mounic (S. T.) ; 2.<br />

Parenteau (F. V. C. A.) ; 3. Saint-Aubert (S.<br />

T.) ; 4. Couteau (F. V. C. A.).<br />

I, 500 mètres plats. — 1. Saint-Paul (S. T.) ;<br />

2. Ternis (S. T.) ; 3. Trézéguet (F. V. C. A.) ;<br />

4.Rehoul (F. V. C. A. ; 5. Bosse (F. V. C. A.)..<br />

Saut en longueur sans élan. — 1. Saint-Au-<br />

bert S T.), 3 m. 05 ; 2. Granval (S. ïjj,t* m<br />

3. Mounic (S. T.), 2 m. 95 : 4. Cleyze 1<br />

A.), 2 m. 91 : 5. Labolle (F. V. C. A.)<br />

6. Gouleau (F. V. C.A.), 2 m. 70.<br />

Saut en hauteur sans élan. — 1. saint-AU-<br />

bert (S. T.), 1 m. 42 ; 2. Gravai JS^TJ*<br />

1 m. 38 ; 3. labolle (F. V. C. A.); G -eyze^F. V.<br />

C A.) ; Parenteau (F. V. C. A.) ;<br />

(S. T.), 1 m. 35.<br />

Saut en longueur avec élan. — 1<br />

S T ) 6 m 10 ; 2 Saint-Aubert<br />

fin. 80 : 3. Labolle (F V. C A.)<br />

Magné (F. V. C.A.), 5 m. 3o<br />

(S Saut' Chanteur avec élan - 1.^nval<br />

,S T ) 1 m. 70 ; 2. Parenteau (F. V. C. A. ,<br />

m. 65; 3. Magné (F. V. C A.V Labolle (* V£<br />

Bioussa (S. T.) ; Samt-Aubert (S. W*-;»;<br />

s — 1 Granval (S. T.), 10 mètres) , c.<br />

Boueyr^c (F V. C. A.), 9 m. 95 : 3. Chazeau<br />

^il ^Lalanne (F. V. C. A.), 29 m-L;<br />

2. Granval (S. T.), 28 m. 10 ; 3. Dane (F. V C.<br />

A.). 26 m. 30 ; 4. Mounic S. T.), 25 m. » *<br />

Saint-Aubert (S. T.). 25 m ; 6. Chabas (F. V.<br />

C. A.), 23 m. 15.<br />

A qui la montre ? — L'agent <strong>de</strong> police St-<br />

Martin a trouvé, samedi, sur la voie publique,<br />

une montre en argent pour dame. La lui re-<br />

Cinématographe Palhé. — Le Cinématogra-<br />

phe Pathé fonctionne tous les soirs sur la ter-<br />

rasse du Café Daroles.<br />

Ce soir mercredi, changement <strong>de</strong> spectacle :<br />

Au programme : A Me H lia ; Métamorphoses<br />

d'un cheval ; Au pays <strong>de</strong> l'or ; Grève <strong>de</strong> Gos-<br />

ses, etc.<br />

Résultat du concours <strong>de</strong> pêche du 17 <strong>juillet</strong>.<br />

— Prix unique, au plus petit poisson, M.<br />

Clerc<br />

Catégorie du nombre. — 1. Condret ; 2. Les-<br />

cure ; 3. Daste ; 4. Berna<strong>de</strong>t ; 5- Abad;e Louis;<br />

6. Larrieu ; 7. Vincent | 8. Dossa.t ; 9. Laffour-<br />

ca<strong>de</strong> ; 10. Forget fils ; 11. Ducru ; 12. Roncau ;<br />

13. Ardanny ; 14. Castex ; 15. Vivent ; 16. Cal-<br />

vétou Vincent ; 17. Gard-ères ; 18. Fabre ; 19.<br />

Débats ; <strong>20</strong>. Thore Adrien ; 21 Derope ; 22.<br />

Daurian ; 23. Espagnae ; 24. Tnllon.<br />

Catégorie du poids. — 1. Colonies Jean<br />

Pêne : 3. Dispan ; 4. Mauco Joseph ; 5. Sola-<br />

croup : 6. Forget père ; 7. Despiau, peintre .<br />

8 Canut Louis : 9. Calvetou père 10. tonal ;<br />

II. Caussé, adjudant, «8» ; 12. Fabères ; 13. Vi<br />

gnaux ; 14. Girat ; 15. Mouchet père : 16<br />

Ferré ; 17. Deissolies.<br />

C0NO0M. — A l'instruction. — Samedi, M<br />

Caillau, juge d'instruction, a fait extraire <strong>de</strong><br />

la. maison d'arrêt et conduire dans son ca-<br />

binet le sieur Saint-Marc, inculpé d'attentats<br />

à la pu<strong>de</strong>ur. Après interrogatoire, l'inculpe a<br />

été écroué à nouveau.<br />

ESTANG. — Chien enragé. — Un chien don-<br />

nant tous les symptômes <strong>de</strong> la rage et ayant<br />

mordu plusieurs <strong>de</strong> ses congénères, a été abat-<br />

tu à coups <strong>de</strong> fusil.<br />

Le maire a pris un arrêté aux termes du-<br />

quel tous les chiens <strong>de</strong>vront être muselés ou<br />

enfermés pendant plusieurs jours, sous peine<br />

<strong>de</strong> contraventions.<br />

LA ROMIEU. — Cheval éventré. — le che-<br />

val qui avait été blessé par une vache, à coups<br />

<strong>de</strong> corne dans le ventre, n'a pas survécu â<br />

ses blessures et a été livré à l'équarrissage.<br />

MAUVEZIN. — Rixe. — Jeudi <strong>de</strong>rnier, <strong>de</strong>ux<br />

voisines du quartier <strong>de</strong> Moutoulieu, les .dames<br />

C... et L..., dont les relations sont loin d'être<br />

amicales, se sont réciproquement querellées<br />

pour <strong>de</strong>s motifs futiles. Quelques coups au-<br />

raient même été échangés, ainsi que le com-<br />

porte un certificat médical délivré. La gen-<br />

darmerie procè<strong>de</strong> à une enquête.<br />

L'IS -E-JOURDAIN. — Vol. — Profitant <strong>de</strong><br />

ce que les époux L..., épiciers, <strong>de</strong>meurant rue<br />

<strong>de</strong> la République, étaient occupés à vendre<br />

quelques bonbons sur la place <strong>de</strong> la Mairie, ou<br />

avait lieu le bal donné à l'occasion du 14 Juil-<br />

let ; un malfaiteur <strong>de</strong>vant connaître les ha-<br />

bitu<strong>de</strong>s et surtout connaissant le tiroir où se<br />

trouvait l'argent s'est introduit dans l'épice-<br />

rie, entre dix et onze heures, et, en forçant le<br />

tiroir, a fait main basse sur une somme <strong>de</strong><br />

<strong>20</strong>0 fr .environ.<br />

Plainte a été portée à la gendarmerie, qui<br />

a ouvert une enquête.<br />

FLEURANCE. — Bataille <strong>de</strong> dames. — Grand<br />

émoi samedi, au quartier <strong>de</strong> la Vignette, où<br />

<strong>de</strong>ux voisines se crêpaient le chignon et se<br />

faisaient <strong>de</strong>s contusions.<br />

Plainte a été déposée à la gendarmerie par<br />

les <strong>de</strong>ux adversaires.<br />

PLAISANCE. — Acci<strong>de</strong>nt. — Lundi matin,<br />

<strong>de</strong>ux ouvriers maçons <strong>de</strong> Plaisance se ren-<br />

daient à bicyclette dans la petite commune ne<br />

Goux, où ils allaient travailler. L'un d'eux.<br />

J. -S..., âgé d'une trentaine d'années, portait<br />

un sac <strong>de</strong> plâtre. Arrivé à un kilomètre <strong>de</strong> la<br />

côte <strong>de</strong> (joux, le cadre <strong>de</strong> sa machine cassa et,<br />

violemment projeté sur le sol ,il se blessa sé-<br />

rieusement à un bras et à une épaule.<br />

SAIN'f-.fiEDARD. — Assassinat. — Voici <strong>de</strong><br />

plus amples renseignements sur l'assassinat<br />

eue nous avons relaté hier :<br />

Lalanne, 18 ans, originaire d'Idrac, domes-<br />

tique chez M Girard, a été assassiné dans la<br />

nuit <strong>de</strong> dimanche à lundi, dans <strong>de</strong>s condi-<br />

tions atroces. M. Girard, lundi matin, trouve<br />

la porte <strong>de</strong> l'étable ouverte, appelle son do-<br />

mestique, s'approche <strong>de</strong> son lit et aperçoit une<br />

mare <strong>de</strong> sang et pas <strong>de</strong> domestique. U suit<br />

les traces <strong>de</strong> sang, qui le conduisent à un vi-<br />

vier où flottait le corps <strong>de</strong> Lalanne, affreu-<br />

sement mutilé. Le jeune homme avait été tué<br />

par une brute, avec un gros bâton ou un<br />

Pieu. La figure est atrocement mutilée. Les<br />

voisins accourent. Gran<strong>de</strong> consternation..<br />

On présume que l'auteur du crime est un<br />

Espagnol, autrefois domestique chez M. Gi-<br />

rard, aujourd'hui en service chez M. Eseudie,<br />

propriétaire voisin.<br />

Après s'être couché tout habillé, il s'est le-<br />

vé vers onze heures pour accomplir son lor-<br />

fait, après quoi, il s'est recouché et a dormi.<br />

Mais il porte sur lui les preuves du crime,<br />

dans les taches <strong>de</strong> sang qu'on voit sur ses<br />

sandales et ses habits. Il n'a même pas songé<br />

a fuir, et s'il a porté sa victime dans une ci-<br />

terne, c'est qu'il pensait que l'eau lui ferait<br />

du bien.<br />

Il nie cependant un moment, mais, pressé<br />

par le capitaine <strong>de</strong> gendarmerie <strong>de</strong> Miran<strong>de</strong>. U<br />

avoue être l'auteur du crime, et i! fait cet aveu<br />

sans émotion.<br />

Est-ce une vengeance, ou autre chose ?<br />

Nous le saurons bientôt.<br />

Le parquet continue son enquête.<br />

L'assassin, originaire <strong>de</strong> la province <strong>de</strong> Lé-<br />

rida, a été écroué à la prison <strong>de</strong> Miran<strong>de</strong>.<br />

Gran<strong>de</strong> émotion dans tout le pays.<br />

le petit commerce et la petite industrie, qui<br />

sont dans les cinq communes du premier can-<br />

ton d'Agen les sources les plus précieuses <strong>de</strong><br />

la 'richesse publique.<br />

>' Si voue me faites l'honneur <strong>de</strong> m'envover<br />

au-conseil général, c'est la défense <strong>de</strong> vos in-<br />

térêts agricoles et commerciaux, si longtemps<br />

sacrifies, qui sera la principale <strong>de</strong> mes préoc-<br />

cupât tons.<br />

» Commerçant, agriculteur, industriel, com-<br />

me vous, je souffre <strong>de</strong>s mêmes maux et con-<br />

nais vos besoins.<br />

„ Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rai donc :<br />

» Réduction <strong>de</strong>s tarifs <strong>de</strong> transport <strong>de</strong> nos<br />

fruits et primeurs ;<br />

» Adoption <strong>de</strong> toutes mesures propres à fa-<br />

voriser les syndicats et les caisses <strong>de</strong> crédit<br />

agricole (je suis d'ailleurs membre <strong>de</strong>s divers<br />

syndicats agricoles agenais ainsi que <strong>de</strong> la<br />

Société d'agriculture) ;<br />

» Protection <strong>de</strong> nos récoltes ;<br />

»< Les in<strong>de</strong>mnités pour les dégâts causés par<br />

la grêle toujours payées en argent et non sous<br />

la l'orme <strong>de</strong> dégrèvements d'impôts, <strong>de</strong> façon<br />

que les fermiers, métayers et propriétaires<br />

soient justement in<strong>de</strong>mnisés ;<br />

» Retour, pour la chasse et la pêche, à nos<br />

anciennes franchises supprimées par <strong>de</strong>s bii-<br />

re&ux étrangers a notre région, à nos moeurs<br />

et usures ;<br />

•I Mouiflcation <strong>de</strong> la loi sur les retraites ou-<br />

vrières et paysannes dans un sens plus favo-<br />

rable et êgalitaire pour les <strong>de</strong>ux catégories<br />

<strong>de</strong> travailleurs ;<br />

» Protection du petit commerce contre l'ac-<br />

caparement <strong>de</strong> la clientèle par les grands ma-<br />

gasins et par l'application rigoureuse <strong>de</strong> la<br />

loi" sur les frau<strong>de</strong>s, etc.<br />

», Les'finances départementales sont encore<br />

bonnes, malgré les déienses énormes causées<br />

par l'application <strong>de</strong> nos lois républicaines<br />

d'assistance publique.par l'établissement d'un<br />

réseau <strong>de</strong> tramways et la reconstruction <strong>de</strong><br />

la préfecture. Comme il faut éviter aux con-<br />

tribuables, déjà si lour<strong>de</strong>ment imposés, <strong>de</strong>s<br />

charges nouvelles, je suis <strong>de</strong> ceux qui exige-<br />

ront un redoublement <strong>de</strong> pru<strong>de</strong>nce et d'éco-<br />

nomie.<br />

» Electeurs,<br />

»' Telle est l'œuvre dont je poursuivrai l'ac-<br />

complissement avec énergie et indépendance,<br />

en m'inspirant <strong>de</strong>s idées <strong>de</strong> justice, <strong>de</strong> liberté<br />

et <strong>de</strong> tolérance, sans antre ambition, si je suis<br />

votre élu, que celle <strong>de</strong> vous être utile en toute<br />

circonstance.<br />

» Citoyens ennemis du sectarisme et <strong>de</strong> la<br />

tyrannie politique, j'attends sans crainte votre<br />

verdict.<br />

», Vive la République démocratique et <strong>de</strong>s<br />

réformes sociales » Maximilien LABAT,<br />

» Minotier, conseiller municipal,<br />

candidat républicain radical in-<br />

dépendant et <strong>de</strong>s réformes so-<br />

I ; ciales ».<br />

Beaux-Arts. — Nous relevons avec plaisir<br />

aans ^e palmarès <strong>de</strong>s concours <strong>de</strong> fln d'année<br />

<strong>de</strong> 1 Ecole <strong>de</strong>s Beaux-Arts <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> les suc-<br />

cès, remportés à la fln <strong>de</strong> sa première année<br />

d'école par M. Jean Torthe, fils du regretté<br />

méaecin-major du 9'. M. Torthe a obtenu le<br />

premier accessit <strong>de</strong> peinture esthétique, le<br />

<strong>de</strong>uxième accessit <strong>de</strong> perspective, le troisième<br />

accessit d'anatomie et le premier prix d'his-<br />

toire <strong>de</strong> l'art (offert par le ministre). Nos féli-<br />

citations. L. E.<br />

Alliance d'hygiène sociale. — MM. les mem-<br />

bres du Comité départemental sont instam-<br />

ment priés d'assister à la réunion qui aura<br />

lieu vendredi 22 <strong>juillet</strong> courant, à 8 heures et<br />

<strong>de</strong>mie du soir, au siège social du comité.<br />

L'Union Philharmonique et la Lyre Age-<br />

naise. — Le festival donné par ces <strong>de</strong>ux ex-<br />

cellentes sociétés a été en tous points réussi ;<br />

aussi la foule compacte qui entourait le kios-<br />

que a-telle manifesté son contentement par<br />

<strong>de</strong>s applaudissements soutenus.<br />

Tous nos compliments aux vaillants direc-<br />

teurs <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux sociétés, MM. Pons et Ter-<br />

les.<br />

Arrestation. — Dimanche, la gendarmerie<br />

d'Agen a arrêté, sous l'inculpation <strong>de</strong> vol<br />

d'une bicyclette, à Tonneins, le nommé Hy-<br />

vonnel, chiffonnier au Passage, qui a été<br />

écroué â la maison d'arrêt.<br />

Courses d'Agen. — Original II, à M. Darbon,<br />

arrivé <strong>de</strong>uxième dans la course <strong>de</strong>s haies, est<br />

mort, dans la nuit <strong>de</strong> dimanche à lundi, <strong>de</strong>s<br />

suites <strong>de</strong> coliques inflammatoires et <strong>de</strong> la<br />

rupture <strong>de</strong> la vessie.<br />

Musique du 9». — Voici le programme <strong>de</strong>s<br />

morceaux qui seront exécutés <strong>de</strong>main soir<br />

jeudi, <strong>de</strong> 9 à 10 heures, place du Pin :<br />

Carnaval Aixois, pas redoublé (Durand) •<br />

Rtty Blas. ouverture (Men<strong>de</strong>lssohn); La Mano-<br />

lita, valse (M. Lambert); Werther, gran<strong>de</strong> fan-<br />

taisie (Massenet); Mimma, polka (Leroux).<br />

Acte <strong>de</strong> courage d'un enfant. — Dimanche<br />

soir, vers sept heures et <strong>de</strong>mie, alors oue <strong>de</strong><br />

nombreuses voitures et automobiles suivaient<br />

le boulevard Scaliger, une fillette <strong>de</strong> 3 ans al-<br />

lait être renversée r^r un cheval et projetée<br />

sous les roues du venicule, lorsque le jeune<br />

Raoul Bernard, êgé <strong>de</strong> 12 ans, flls du sympa-<br />

thique adjudant <strong>de</strong> gendarmerie, se porta ré-<br />

solument à son secours et, au risque <strong>de</strong> sa vie,<br />

l'arracha au danger.<br />

Les témoins <strong>de</strong> cet acte <strong>de</strong> sang-froid et <strong>de</strong><br />

dévouement exprimèrent à Raoul Bernard<br />

toute leur admiration et leurs félicitations les<br />

plus vives.<br />

Non seulement nous nous associons à ces<br />

félicitations sincères, mais il nous est encore<br />

agréable (le signaler à qui il convient sa vail<br />

lante conduite.<br />

:va z&~ CU&ffeO sine<br />

De <strong>Toulouse</strong> :<br />

Chambre ée et, puis-<br />

qu'on veut que je parle, je parlerai. »<br />

PETITES NOUVELLES<br />

19 <strong>juillet</strong>.<br />

M. Berteaux souffre d'une crise d'appendiciic qui<br />

pourrait nécessiter une intervention chirurgicale.<br />

— Le prési<strong>de</strong>nt du Brésil, maréchal da Fouseca.<br />

arrivera <strong>de</strong>main a Berlin; on croit qu'il négociera<br />

pendant son séjour en Allemagne l'envoi d'une mis-<br />

sion militaire alleman<strong>de</strong> au Brésil.<br />

— Une en-quête disciplinaire est ouverte contre un<br />

certain nombre d'instituteurs allemands qui ont<br />

adressé au lea<strong>de</strong>r socialiste Bebel un télégramme<br />

<strong>de</strong> félicitations à l'occasion <strong>de</strong> son -anniversaire.<br />

— M. Camille Moreau, ancien notaire à Brissac<br />

(Maine-et-Loire), dont on avait récemment célébré<br />

le 101' anniversaire, vient <strong>de</strong> mourir à Poitiers.<br />

— Le juge d'instruction Drioux vient <strong>de</strong> faire<br />

mettre en liberté provisoire M. Dupré <strong>de</strong> la Mahé-<br />

rle, qui avait été arrêté sous l'inculpation d'escro-<br />

querie.<br />

— M. Briand a offert ce matin un déjeuner en<br />

l'honneur <strong>de</strong> l'ambassa<strong>de</strong> extraordinaire anglaise<br />

chargée <strong>de</strong> notifier au gouvernement l'avènement da<br />

George V.<br />

C)J ,3:3 o: cium<br />

4U TEKMBLAX<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Demain, courses au Tremblay. Partants et montes<br />

probables :<br />

Prix Carine : Jim Cana (M. Barat), Coq Gascon<br />

(A. ila-c-lntyre), Pierrot III (X). Pomard (Curry).<br />

Cocodèt* (G. Stern). Lœlia (Ch. Childs), Mées (X).<br />

Défen<strong>de</strong>r (Sarro). Serpenteau (O'Neil), Crouion (X),<br />

l'igsy (Ryau), M. Maurice (J. Jennings). Astruc<br />

(Sweney), Pair DucJiess (Paris).<br />

Prix Bruge : I.antabat (X), Volcan d'Amour (X).<br />

Kioto III (Sweney). Notable (Prince), Tyrolienne III<br />

(Lescure). Boadicée (X). La Comète II (Lionnet). Go-<br />

bette (Cater), Azarias W. CbUds), Léa (G. Bernard}<br />

Prix Sèrapbine : Ténériffe (G. Stern), Agami (Bar-<br />

re), MérovaK (BarUiolomew). Médiats (X), Tempê-<br />

te III (Thibault), Pompée II (Ch. Childs), Sovereign<br />

[O. Clout). Bruyère Blon<strong>de</strong> (O'Neil), Parfumeuse<br />

(Doumen)<br />

Prix Buccaneer : Amalécite (M. Barat), La Nocla<br />

(Curry). Cboriburu (X), Repos (Sarro). Orbe-Rose (G.<br />

Stern). Monot (Ch. Childs). Mont Agel (X), Gyrca<br />

(O'NeU). Septimanie (Sbarpe).<br />

Prix Bougie : Santa-Lu-cia (G. Stern), Froidure<br />

'O'Neil), Pauvre Rose (J. Reiff), Blina II (O'Con-<br />

nor), La Cotinais (G. BarUiolomew), l.a Bégu<strong>de</strong><br />

(Chi'lds), Nectarine (M. Henri). Pépite d'Or (Barré).<br />

Palmyra (X). Gailléenne (X).<br />

Prix Sée-Saw : Soleil (Clout). Aigrelette II (Swe-<br />

ney). l.ollipop (Curry), Dorna (Bona). Dégourdie<br />

(X) Carnaval (Sharpe), Quicksanrt (A. Vv'oodland!,<br />

Saphir (Rovella), Kallirohé (X). Rivre Droite fKel-<br />

le-tO, Saint-Michel II (X). Violette II (Debisefcop).<br />

Partant douteux . Toscane (X).<br />

Pronostics ':<br />

paris-Sport : Boadicée. Pomard. — Boadicée, Aza-<br />

rias — Ténériffe. Tempête III. — Platine. Orne-<br />

ttose. _ Santa-Lucia, La Cotinais. — Aigrelette II,<br />

Lollipoip.<br />

Les Débats : Pomard, Jim Cana. — Azarias. Kio-<br />

to m — Parfumeuse. Pompée. — Orbe Rose, Con-<br />

dottiere. — Santa-Lucia, Blina III.*— Soleil, Dorna.<br />

La Liberté : Boadicée, Jim Cana. — Azarias Boa-<br />

dicée. — Tempête III Parfumeuse. — Orbe Rose,<br />

Platine. — Santa-Lucia. La Cotinais. Dorna, Car-<br />

naval.<br />

L'Intransigeant : Boadicée, Lœlia. — Boadicée,<br />

Azarias. — Tempête, Parfumeuse. — Orbe Rose,<br />

Gyrca. — Santa Lucia, La Cotinais. — Carnaval,<br />

Dorna.<br />

LES AFFAIRES DU IVUBOC<br />

Le ranpel du général Moinier '<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

VOn lit dans le Siécic.:<br />

« Rien nre permet d imaginer que les expli-<br />

cations du général Moinier feront changer<br />

d'avis les milieux officiels et dans ces milieux<br />

on paraît fermement décidé, surtout <strong>de</strong>puis<br />

la <strong>de</strong>rnière expédition, à confier le corps «le<br />

Casablanca à un autre cltei.<br />

. qui récla-<br />

vrn dégrever, dans la j>lu* lar-R* mesure pos- j mai» à 1 administration <strong>de</strong>s domaines quel-<br />

Bible, la propriété foncière-, surtout la petite, } ques nroiuiétés qui avaient été léguées au<br />

Le Sort <strong>de</strong> Jean Orth<br />

Bruxelles, 19 juuM.<br />

M. Lecointe, ancien commandant <strong>de</strong> la flcl-<br />

gica, a déclaré qu'il avait la conviction d'a-<br />

voir rencontré Jean Orth, archiduc Salvator<br />

d'Autriche, lors <strong>de</strong> son retour <strong>de</strong>s mers po-<br />

laires.<br />

M, Looointe a expliqué qu'ayant quitté 1»<br />

foires et ILireiiés<br />

JL\RCIIl: DU HAVRE du 18 <strong>juillet</strong>.<br />

C.o'ons — Courant <strong>1910</strong>. 93 C2, prociiain 93 B2, sep-<br />

immiïre


2° JUILLET 1940<br />

APÉRITIF TONIQUE<br />

VIN GÉNÉREUX ET QUINVUlhA<br />

Mélangé d'eau ordinaire ou d'eau-.<strong>de</strong>-seltz,<br />

il rafraîchit sans débiliter.<br />

Avoines. — Courant, 19 45; prociiain, 19; <strong>juillet</strong>-<br />

ao&t 18 15; 4 <strong>de</strong>rniers, 13 90; tendance, came.<br />

Lin. — Disponible en cuves â nu, 89 50; courant,<br />

80 50; prochain, 88; <strong>juillet</strong>-août, 86; 4 <strong>de</strong>rniers, SI;<br />

tendance, ferme.<br />

Colza. — DiaponiWe en cuves à nu, 60; courant,<br />

80; prochain, 60 25; <strong>juillet</strong>-août, 61 25; 4 <strong>de</strong>rniers,<br />

63 7&; tendance, ferme.<br />

Alcools. — DiapooiiitAe, 61 15; courant, 62; pro-<br />

chain, 62 75; <strong>juillet</strong>-août, 56 25; 4 <strong>de</strong>rniers, 49 50;<br />

3 d'octobre, 47 50; tendance, ferme ; stock, 35 37o;<br />

circulation, 550.<br />

Sucres. — Disponible, 46 875; courant, 4G 25; pro-<br />

chain, 32 375; <strong>juillet</strong>-août, 35 875 ; 4 d'octobre, 35;<br />

tendance, ferme; roux cuites, 42 50; autres jets,<br />

42 25; raffinés, 76 50.<br />

MAiltCltE DE XA VMAETTE<br />

DU <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />

Veaux. — Amenés, 136; vendus, 136.<br />

Vian<strong>de</strong>- nette : Ire qualité, 2 10; 2*, 1 90; 3M1 70.<br />

Prix extrêmes ; 1 50à-2 <strong>20</strong>.<br />

Poids vif ; ire qualité, 1 30; 2*, 1 14; 3*, 0 97.<br />

Prix extrêmes : 0 82 à 1 36.<br />

Vente facile.<br />

MARCHE DE BORDEAUX<br />

Du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />

Blés. — <strong>20</strong> 25 à <strong>20</strong> 50 l'hecto pour les blés du jnyis.<br />

Farines. — Fleurs à cylindre, 35 50 a 36 fr. ; Cen-<br />

tre, 32 à 32 75 les 100 Kilos.<br />

Sons et repasses. — FaiMes. Sons gros, 15 75; or-<br />

dinaire, 14 fr. ; Plata, 12 26; refasses fines, 16 fr.;<br />

ordinaire, 14 fr. ; Plata, 12 fr. logées. ,<br />

Mais. — Roux Plata, 17 50-, logés; Clnquantmi,<br />

<strong>20</strong> 50 logés en magasin.<br />

Avoines. — Grises Poitou, 19 25 à 19 50; noires,<br />

18 25; Bretagne grises, 18 50; noires 18 75.<br />

Seigles. — 1S francs.<br />

Orges. — 16 fr. les 1C0 kilos.<br />

HAUTE-GARONNE<br />

Sain t-Sutpice - sur-Lèze .<br />

Foire <strong>de</strong> <strong>juillet</strong>. — Bla<strong>de</strong>ttes et blés supéne-ure,<br />

<strong>de</strong> <strong>20</strong> à <strong>20</strong> 25; Wé, bonne quallilé, 19 50; blés oilu-<br />

naires, 10 fr. ; le tout les 80 kilos; avoine, <strong>de</strong> 10 a<br />

M, fr. les 50 kilos; haricots, dé 26 à 28 fr. ; mais, <strong>de</strong><br />

t4 50 à 15 50, le tout l'hectolitre.<br />

Marché à la volaille. — Poules, <strong>de</strong> 5 50 à 6 U. ;<br />

ptsuSœreles, <strong>de</strong> 4 à 4 50; poulets, <strong>de</strong> 3 à 5 50; pinta-<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 5 à 6 fr.; canards, <strong>de</strong> 4 à 5 fr. ; canetons, <strong>de</strong><br />

1 50 à 1 60; oisons, <strong>de</strong> 2 75 à 4 50; dindonneaux, <strong>de</strong> 8<br />

à 12 fr. ; oies a»ur égccger, <strong>de</strong> 8 à 12 50; pigeons,<br />

<strong>de</strong> l 80 à 2 <strong>20</strong>; le fc*nt là paire ; œufs, 0 85 à 0 90<br />

la douzaine.<br />

Marché aux cochons. — îLes porcelets <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux a<br />

trois mois se sont vendus <strong>de</strong> 15 à 25 fr. ; ceux <strong>de</strong><br />

quatre à cinq mois, <strong>de</strong> 28 â 36 fr., le tout la -pièce<br />

Foir.i,iil aux bestiaux. — Bœufs <strong>de</strong> travail, <strong>de</strong> 1,100<br />

à 1,460 fr. -, vaches <strong>de</strong> 0 70 A 0 75-, agneaux, 1 fr.<br />

pores <strong>de</strong> ctiarcutenie, <strong>de</strong> 0 90 à 1 10; moutons, 1 05<br />

veaux <strong>de</strong>.-boucherie, <strong>de</strong> 0 90 à 1 fr., le tout le kilo,<br />

poids vif.<br />

Marché aux brebis. -— Les brebis et moutons <strong>de</strong><br />

troumeau se sont vendus <strong>de</strong> 28 a 35 fr. et les mou<br />

tons <strong>de</strong> reproduction, <strong>de</strong> 38 à 44 fr., le tout l'unité<br />

Comestibles. — Lard, <strong>de</strong> 1 50 à 1 60; jambon<br />

S fr. ; saindoux, 1 50; saucisson, 5 lr., le tout le<br />

kilo.<br />

Foi rail aux cheivaux. — Les dhevaux <strong>de</strong> boucherie<br />

se sont vendus <strong>de</strong> 1C5 à 260 fr. ; les ânes, <strong>de</strong> 40 à<br />

80 fr. ; le tout l'unité.<br />

A cette foire tous les marchés ont été bien appro-<br />

visionnés; beaucoup <strong>de</strong> mon<strong>de</strong>. De nombreuses tran-<br />

sactions ont été traitées.<br />

HAUTES PYRÉNÉES<br />

Castelnau-Magaoac<br />

Marché du 16 <strong>juillet</strong>. — Voici les cours prati<br />

qués :<br />

Blé, <strong>20</strong> fr. ; avoine, 11 50; orge, 12 fr.; fèves, 10 50<br />

le tout l'iiectolitre.<br />

Poules, 5 fr. ; poulets, 4 50; canards, 6 fr. ; pin<br />

ta<strong>de</strong>s, 5 25; pigeons, 1 05, -le tout la paire.<br />

Œufs, 0 90 la douzaine.<br />

Les codions s-o ven<strong>de</strong>nt toujours à <strong>de</strong> bas prix<br />

Transactions nombreuses à la place <strong>de</strong>s bêtes à cor<br />

nés.<br />

TARN-ET-GARONNE<br />

Molières.<br />

Foire du 16 <strong>juillet</strong>. — Les cultivateurs étant occu<br />

pés aux travaux do la moisson, cette foire n'a pas<br />

eu l'importance habitueSJe, Voici les cours prati<br />

iiUé» :<br />

Halle aux grains. — B.lé, <strong>de</strong> 19 à 19 50 les 80 kilos;<br />

fèves et maïs, 16 50; seigle, 15 50; orge, 14 50; sor-<br />

cpm, 13 fr. ; avoine, il fr. ; vesces, 25 fr. ; haricots,<br />

30 fr. ; le tout l'hectolitre-, son, 7 25; repasses, 8 50<br />

les 50 kilos<br />

Jterchô aux bestiaux, très peu garni; (porcelets,<br />

<strong>de</strong> 15 à SO fr. l'un.<br />

Place à la voSaille. — Bien garnie et hausse sen-<br />

BîWe; -pinta<strong>de</strong>s, 1 40; .poulets, 1 <strong>20</strong>; poules et canards<br />

0 75; dindons, 0 70, le tout lo <strong>de</strong>mi-kilo-; lapins, d<br />

.1 sa A 3 fr. l'un; oisons, <strong>de</strong> 5 à 8 fr. ; pigeons, <strong>de</strong><br />

1 fr. à 1 50 la paire ; œufs, 0 95 la douzaine.<br />

Beaumont.<br />

Maraiié du 10 <strong>juillet</strong>. — Cours pratiqués :<br />

Blé, 19 50; aivoine, 10 à 10 50; maïs, 16 à 17 fr. ; le<br />

tout l'hectolitre.<br />

Poulets, 4 a G 50; poules, S à 7 fr.; canards, 4 à<br />

5 50: pigeons, 1 à 1 50; dindonneaux, 12 à 13 fr., la<br />

faire. Œufs, o 80 'la douzaine.<br />

GERS<br />

Valen ce-su r- Baïse .<br />

Foiro <strong>de</strong> <strong>juillet</strong>. — Très peu <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> à notre foi-<br />

re, vente à peu près nulle. Voici les cours prati-<br />

qués ;<br />

Foirai! aux bœufs. — Bœufs do travail, <strong>de</strong> 1.1C0<br />

à 1,<strong>20</strong>0 fr.; breaux, <strong>de</strong> 6C0 à 900 fr.; vacilles e tta-<br />

vaii, <strong>de</strong> 050 à 9C0 fr.; génisses, <strong>de</strong> 3*0 à 5C0 ir.;<br />

Veaux <strong>de</strong> quatre à cinq mois, <strong>de</strong> 350 â £00 fr.<br />

Folrail <strong>de</strong>s veaux. — Veaux <strong>de</strong> boucherie, <strong>de</strong> 1 95<br />

i .1 Ir. le kilo, poids vif.<br />

Foira.il <strong>de</strong>s moutons. — Moutons, <strong>de</strong> 25 à 30 fr. ;<br />

Drebis, <strong>de</strong> 28 A 35 fr.; agneaux, <strong>de</strong> 18 à 2 1 » fr., le<br />

tout la pièce.<br />

Folrail <strong>de</strong>s cochons. — Cochons gras, <strong>de</strong> 47 à 50<br />

fr. les =0 kilos poids vif; cochons <strong>de</strong> lait, <strong>de</strong> 15 à<br />

25 fr., .le tout la pièce.<br />

.Marché do ia volaille. — Poules grasses, <strong>de</strong> 5 à.<br />

6 fr. ; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 à 5 fr. ; poulets, <strong>de</strong> 3 75 à 4 50;<br />

pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 5 à 6 fr. ; dindons, <strong>de</strong> 12 à 15 fr. :<br />

pigeons, <strong>de</strong> l 50 à l 75; canards, <strong>de</strong> 5 à 6 fr. ; le<br />

tout la paire; canetons et oisillons, <strong>de</strong> l A l 50 la<br />

pièce; lapins domestiques, <strong>de</strong> i 50 à 1 75; œufs, 0 75<br />

la douzaine.<br />

Lectoure.<br />

Marché <strong>de</strong> vendredi. — Peu <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> au marché<br />

•fle vendredi. Cours pratiqués :<br />

rouies, do 5 à 5 50; poulets, <strong>de</strong> 4 à 4 50; dindon-<br />

neaux, <strong>de</strong> 9 à 10 fr. ; din<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 10 à 12 fr.; canards,<br />

'<strong>de</strong> 5 à 6 fr. ; pinta<strong>de</strong>s, 7 fr.; pigeons, 2 fr., le<br />

tout la paire.<br />

I-ainins, <strong>de</strong> 2 à 2 50 pièce.<br />

Œufs, 0 80 la douzaine.<br />

Biié, 50 fr. ; .-woine, <strong>de</strong> 9 50 A 10 fr.; maïs, 16 fr. ;<br />

fèves, 12 fr. ; haricots, 18 fr., le tout l'hectolitre.<br />

Plaisance.<br />

Marché dm 1-4 <strong>juillet</strong>. — Notre marché n'a pas<br />

eu l'iimpcartance habituelle. Voici les principaux<br />

tours :<br />

Vo.aille. — Poules, <strong>de</strong> 5 à 6 fr. ; poulets, <strong>de</strong> 4 à<br />

5 50; dindons, <strong>de</strong> MA 15 fr.; din<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 3 à 12 fr. ;<br />

aanarids, <strong>de</strong> •', 50 à 5 fr., le tout Ta paire; laroins do-<br />

mestiques, <strong>de</strong> l 50 à l 75 lia pièce; œufs, o 75 la<br />

douzaine.<br />

Marché aux grains. — (Bdé, <strong>de</strong> 19 50 A <strong>20</strong> fr. ;<br />

aivoine, <strong>de</strong> 11 50 à 12 fr. ; maïs, <strong>de</strong> 16 50 A 17 fr. ;<br />

pommes do terre vieilles, do 6 A 7 fr. le tout l'hec-<br />

tolitre.<br />

LOT-ET-GARONNE<br />

ViMeneuve-sur-Lot.<br />

Marché du 16 <strong>juillet</strong>. — Cours -pratiqués :<br />

Artichauts, 1 A 1 50; chicorée, 0 '50; romaine,<br />

0 60; carottes, 0 50; radis, 0 50; oignons, 1 50, le<br />

tout la douzaine.<br />

Asperges, 0 60 .la -botte; (pommes <strong>de</strong> terre, 14 fr.;<br />

aman<strong>de</strong>s vertes, 40 fr. ; haricots Ans, 50 fr.; moyens,<br />

30 fr. ; guins, 60 fr. ; aibricots, 70 f r. ; poires Saint-<br />

Jean, <strong>20</strong> fr.; pèches grosses, 160 fr. ; moyennes, 1<strong>20</strong><br />

fr. ; le tout les 100 kilos.<br />

BQé, les «o kdos, 19 50 A <strong>20</strong> fr. : maïs, ies 75 ki-<br />

los 15 à 17 fr. ; seigle, les 75 kilos 12 50 A 13 lr.;<br />

avoine, les 50 kilos, 9 50 à 10 fr.<br />

Nérae.<br />

Marché du 16 <strong>juillet</strong>. — Cours pratiqués ;<br />

iHHé, <strong>de</strong> <strong>20</strong> A 31 <br />

***<br />

« LA VIE HEUREUSE »<br />

Il faut lire la Vie Heureuse du 15 <strong>juillet</strong> si l'on<br />

veut voir l'actuaUtté vivre sous ses yeux.<br />

Au moment où uno Chambre nouvelle vient <strong>de</strong> se<br />

réunir, où M. le sénateur Lannelongue proposa une<br />

loi pour lo salut <strong>de</strong> la famille, où les sports <strong>de</strong> l'air<br />

dominent tous les autres, M"' Jane Misme, dont on<br />

sait le zèCe pour la cause féministe, dit dans la<br />

Vie Heureuse les espoirs politiques <strong>de</strong>s femmes et<br />

la sympathie qu'elles peuvent attendre <strong>de</strong>s « grands<br />

<strong>de</strong> la terre »; M. Henry Bkl-ou y montre, les enfants<br />

unis au. foyer pour protéger les parents contre le<br />

découragement et le mal; le subtil et vigoureux<br />

écrivain Cktu<strong>de</strong> Farrère y révèle ses sensations <strong>de</strong><br />

voyage en ballon.<br />

Et l'on peut voir encore, représentée dans la Vie<br />

Heureuse, une leçon <strong>de</strong> danse chez M"* la Duchesse<br />

d'Estissac, l'un <strong>de</strong>s événements mondains <strong>de</strong> cette<br />

fin <strong>de</strong> saison; les plus célèbres joueuses <strong>de</strong> golf du<br />

la Botilie; les « fa.vori.s » du concours du Conser-<br />

vatoire; le Tout-Paris mondain, artistique et litté-<br />

raire, dînant sur les toits à l'Hôtel Maurice. C'est<br />

le Adèle miroir <strong>de</strong> la vie d'aujourd'hui, pittores-<br />

que, diverse et animée.<br />

Les Livres Nouveaux<br />

LES VACANCES DE SUZETTE pour <strong>1910</strong>, 1 volume<br />

in-12 broché 1 franc, relié 1 fr. 50 (0 fr. <strong>20</strong> en plus<br />

pour le port). Librairie Henri Gautier, 55, quai<br />

<strong>de</strong>s Grands-AugusUns, Paris.<br />

Voici le meilleur compR.giiicn que puissent avoir<br />

les rillettes et leurs frère* .pendant l'heureux temps<br />

où cours et pensionnats sont fermés. Dans ses 190<br />

pages, ce joli volume réunit tout ce qui peut asnu-<br />

ser et distraire intelligemment <strong>de</strong>s enfants. On y<br />

troun'C <strong>de</strong> désopilantes comédies à jouer en famille,<br />

<strong>de</strong>s monologues, <strong>de</strong>s histoires gracieuses et gaies,<br />

<strong>de</strong>s jeux <strong>de</strong> p'ein air et d'appartement, <strong>de</strong>s tra-<br />

vaux manuels récréatifs. Tous les articles sont ré-<br />

digés par les auteuis les plus aimés <strong>de</strong> la jeunesse<br />

et' sont illustrés <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 1<strong>20</strong> <strong>de</strong>ssins par R. <strong>de</strong><br />

la Nézière, Pinchon, Avelot, etc. C'est assez dire<br />

avec quel soin, malgré son prix très bas, a été<br />

édité le livre <strong>de</strong>s vacances. Il donnera A ses gentils<br />

lecteurs joie <strong>de</strong> l'esprit et joie <strong>de</strong>s yeux.<br />

Envoi franco contre mandat.peete ou timbres<br />

français (non coloniaux), A l'adresse <strong>de</strong> M. Henri<br />

Gautier, éditeur, 55, quai <strong>de</strong>s Grands-Augustins,<br />

Paris.<br />

Cet ouvrage se trouve aussi chez les principaux<br />

libraires et notamment chez MM. Brun, Arnauné,<br />

Privât et Sistac, libraires à <strong>Toulouse</strong>.<br />

Une nouvelle édition <strong>de</strong> « LA FORCE », une <strong>de</strong>s<br />

meilleures œuvres du maitre romancier Paul Adam,<br />

vient <strong>de</strong> paraître dans l'iaeci;:fl!Wioltiè<br />

Changes. — Espagne, les 100 pesetas as' ut. rw.<br />

dres, 26 18 à 26 21; Berlin, 123 i/i6 à 123 15/16<br />

PÈLEBIMâGE DE LAj^FRAIIOE RBO^E<br />

A l'occasion du 25' anniversaire<br />

<strong>de</strong> la fondation <strong>de</strong>s Pèlerinages à Home<br />

du 5 au 10 septembre<br />

Sur tes divers points <strong>de</strong> la France <strong>de</strong>s traîna<br />

se forment pour ce pèlerinage jubilaire. Celui<br />

qui intéresse notre région, le<br />

TRAIN SEMI-CIRCULAIRE<br />

Bor<strong>de</strong>aux -^- TOULOUSE — Marseille<br />

est en pleine organisation et s'annonce sous<br />

les m.eiM-eurs auspices.<br />

Partis <strong>de</strong> ces' difîéresnt.es villes le lundi S<br />

septembre, <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> vers midi, les pèlerins- -<br />

y 6ieromit <strong>de</strong> retour le vendredi 16 septembre»<br />

-après avoir visité Gênes, Pise, Florence, As-<br />

sise «t avoir séjourné six jours pleins à<br />

Rome.<br />

Voioi les prix :<br />

Commission romaine<br />

<strong>de</strong> Marseille <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux<br />

156 fr. f79 fr. 191 fr.<br />

191 fr. 221 fr. 241 fr.<br />

231 fr. 276 fr. 306 fr.<br />

Hôtels<br />

<strong>de</strong> Marseille <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux<br />

215 fr. 2i,0 fr. 253 fr.<br />

247 fr. 282 fr. 302 !r.<br />

288 fr. 338 fr. 368 fr. t<br />

Ces prix comprenaMint le transport aller et<br />

retour, la nourriture, le logement, les voitures<br />

durant trois jours pour la visite <strong>de</strong> Home<br />

ainsi qu'à l'arrivée et au départ <strong>de</strong>s villes où<br />

l'on s'arrête. ... ,<br />

On peut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r le programme détaillé à<br />

Monsieur le curé <strong>de</strong> Saint-Pierre, à <strong>Toulouse</strong>,<br />

M. l'abbé L. Abadie, dui fournira tous les ren-<br />

seignements utiles et recevra également tes<br />

inscriptions.<br />

Aucune inscription ne <strong>de</strong>vant être acceptée<br />

après le 15 août, les futurs pèlerins ont in-<br />

térêt à se renseigner et à se faire inscrire;<br />

sans retard.<br />

3' classe<br />

2* classe<br />

E r " classe<br />

3* classe<br />

2' classe<br />

l r * classe<br />

H ËE5<br />

40 ANS DE SUCCÈS<br />

Spécifique infaillible <strong>de</strong> la Goutte, Rhumatisme,<br />

Seiatique, etc. Le flacon 5 lr. contre mandat-poste.<br />

DEPOUZIER, pharm. 3i. Bd Ma<strong>de</strong>leine, MaiseiUe.<br />

LA REVUE FRANÇAISE<br />

hebdomadaire illustrée, politique et Uttéraire,<br />

17, me Cassette, Paris.<br />

Bicyclette<br />

SANS RIVALE<br />

LA PLUS ÉLÉGANTE<br />

Garantie contre tout vice <strong>de</strong> Fabrication.<br />

115 Feuilleton du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong> 1190<br />

00<br />

uiiiuittr<br />

Georg'cs<br />

PAB<br />

PRADEL<br />

DEUXIEME PARTIE<br />

ROMAN D'UNE MINE D'OR<br />

— Mes amiis sonib pewt-être perdus,<br />

ainsi que voua Y&îQ/rmea, mais ce que<br />

j'affirme aussi, <strong>de</strong> mon côté, c'est que<br />

vous, êtes le. <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong>s înisérables... Un<br />

bandit ne méritant pas la oor<strong>de</strong> pour le<br />

pondie... Eriiben<strong>de</strong>iî-vous ?<br />

Oîlion Moallay eut un impcroeptiMe<br />

mouvement d'épaules, comme pour gérant : Amédéo BESSOS.<br />

ON DEMANDE <strong>de</strong> suite un<br />

jardinier seul, coonuissant la<br />

culture <strong>de</strong> la vigne et les soins<br />

<strong>de</strong>s chevaux. Bonnes réïerian;-<br />

ces. Bons gages.<br />

S'adresser -au bureau die<br />

1' « Express du Midi », Tou-<br />

louse.<br />

Mais non... c'est <strong>de</strong> l'histoire ancienne...<br />

Et je ne crois pas que la. haine à laquelle<br />

je fais allusion vienne jamais se mettre<br />

en: travers <strong>de</strong> ma route... En tout cas, jo<br />

ne puis m'exrliquer la conduits <strong>de</strong> .ce<br />

misérafoile.<br />

— Enfin, — fit .le due, — nous sommes<br />

cernés... Il me l'a affirmé du -moins... Il<br />

nous faut prendre un parti...<br />

— Celui <strong>de</strong> déjeuner d'abord ; quant<br />

au reste, mon cher ami, le paiii pris,<br />

bien pris, et cette fois <strong>de</strong> façon- irrévo-<br />

cable. '<br />

— Lequel ? — <strong>de</strong>manda. M. d'Almeyra.,<br />

s mains crispées, en proie à une<br />

anxiété violents.<br />

— Pas d'enfantillage ! moni cher duc.<br />

d'Alreimina est entièrement do mon<br />

avis.. Voue pensez bien que no-us avoïts<br />

regardé fréquemment ensemble cette dé-<br />

sagu'éaM© éventualité... N'est-ce pas...<br />

nous samimes pris, bien pris cette fois...<br />

H n'y a pais à y revenir.<br />

Vous voudrez nousi défendre, refuser<br />

<strong>de</strong> nous livrer... armer vos cowboys, qui<br />

ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong>raient lias mieux, j'en suis<br />

sûr, paace que ce sont <strong>de</strong> braves garçons,<br />

et que" vous avez réussi à nous faire ai-<br />

mer d'eux... Tout cela serait parfaite-<br />

ment vain... Vous vous perdriez inutile-<br />

ment, en pure perte vous ruineriez les<br />

énormes intérêts que vous représentez,<br />

tout cela pour rien, absolument pour<br />

rien I... Donc, je vous prie <strong>de</strong>- conclure<br />

vous-même.<br />

Tout cela était rigoureusement exact<br />

et présenté avec ce sang-froid pilaci<strong>de</strong> qui<br />

était l'une <strong>de</strong>s qualités maîtresses du<br />

marquas d'Auriannes.<br />

M. d^Alaneyra-, cependant, ne pouvait<br />

mvvenir a se rendra maître do l'exaspé-<br />

ration qui 1© dominait<br />

oue^vais 'vSr ^ cmire ©ourtaht<br />

que je vais vous livrer, moi... duc d'A*-<br />

meyra., marquis <strong>de</strong> Persac... à cette ban-<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong> Yankees, pour quais vous pen-<br />

<strong>de</strong>nt !<br />

— D'accord !... ils ne nous pendront<br />

pas... C'est moi .qui vous L'affirme. Moi !<br />

le marquis Guy d'Auriannes... Ensuite,<br />

ce n'est pas vous qui nous livrerez...<br />

Vous n'y êtes absolument pour rien.<br />

— Mais... "<br />

— Il n'y a pas <strong>de</strong> mais... Quand nous<br />

allons avoir fini <strong>de</strong> déjeuner, car ce<br />

quartier d'antilope est tout .ce qu'il y a<br />

<strong>de</strong> .plus succulent... vous nous donnerez<br />

<strong>de</strong>s chevaux... Un pour Alexis, l'autre<br />

pour moi... Nous avons nos winches-<br />

ters, nos revolvers. Nous vous embrasse-<br />

rons <strong>de</strong> toute .notre âme, vous remerciant<br />

<strong>de</strong> tout cœur <strong>de</strong> ce que v-3us avez fait<br />

pour-nouâ... Et nous sortirons... Ensuite<br />

a Dieu vat !... comme disent les marins '<br />

bi on nous tombe <strong>de</strong>ssus... nous nous dé-<br />

lenacons, vous pouvez le croire nous<br />

tuerons <strong>de</strong> cette canaille le plus que nous<br />

pourrons, soyez-en sûr. Ensuite., dame<br />

on ne peut rien, savoir. Ce que je puis<br />

vous assurer, c'est que nous ne tombe-<br />

rons_pas vivants dans les mains <strong>de</strong> ces<br />

gredins... et que s'ils nous pen<strong>de</strong>nt... ce<br />

ne sera qu'après notre mort !...<br />

Le duc avait les larntes aux yeux, <strong>de</strong>s<br />

larmes <strong>de</strong> raige et à la fois <strong>de</strong> douleur !...<br />

— Et vous croyez que. je vais assister<br />

à cet épouvantable drame les bras croi-<br />

sés, sans vous tondre, la main... sans<br />

vous porter secours !...<br />

— Je pense, -— répliqua froi<strong>de</strong>ment<br />

Guy d'Auriannes, -— que vous ne nous<br />

forcerez pas, à cette heure suprême, d'en<br />

arriver à regretter d'avoir eu recours h<br />

votre si notre hospitalité. Je suis certain<br />

qu'Alexis m'a compris, et qu'il <strong>de</strong>vine<br />

très bien le seul moyen qui reste à notre<br />

portée <strong>de</strong> vous débarrasser sur l'heure <strong>de</strong><br />

notre funeste présenjoe.<br />

— Parfaitement, — fit Alexis d'Al-<br />

reampe avec un calme en tous points<br />

semblable à celui do son ami, — dans le<br />

cas où vous ne voudriez pas entendre<br />

raison, mon cher duc, vous nous met-<br />

triez dans la fâcheuse nécessité <strong>de</strong> nous<br />

l'aire sauter la tête <strong>de</strong>vant vous... De<br />

telle façon qu'en arrivant ici, les shérifs<br />

et leur aimable séquelle n'auraient plus<br />

" mettre la main que sur nos cadavres.<br />

— ) Quels enragés ! — gromimela, le duc<br />

— c. est qu'ils le feraient tout comme ils<br />

disent.<br />

— Vous pouvez y compter, — fit Alexis<br />

qui avait très bien entendu la phrase du<br />

gentilhomme bien qu'elle eût été pro-<br />

noncée u voix basse. — donc terminons<br />

vue notre déjeuner, et... en route.<br />

c est pour le grand et <strong>de</strong>rnier voya-<br />

ge, nous le saurons avant peu !... Apréii<br />

tout on ne meurt qu'une, fois<br />

— Bien ! Aileixis ! — appuya d'Aurian-<br />

nes — voila la Vraie bravoure.<br />

Une teinte rosée, colora le visage fémi-<br />

nin d Alexis. Le. jeune homme se sentait,<br />

tout rier <strong>de</strong> cet éloge, car le marquis était<br />

loin <strong>de</strong> les prodiguer.<br />

— Au moins, vous afiez prendre <strong>de</strong><br />

1 argent !<br />

— Penh ! nous n'eu avons guère be-<br />

soin... mais nous avons nos économies,<br />

<strong>de</strong>puis trois mois nous n'avons pas dé-<br />

pensé un rouge liard. Enfin ,nous accep-<br />

terons chacun cinquante louis....<br />

Après tout, ces misérables peuvent<br />

nous rater... On ne sait jamais rien <strong>de</strong><br />

ce qui peut arriver... coinquante louis<br />

chacun, mais pas un centime <strong>de</strong> plus.<br />

— Parce que ?... <strong>de</strong>manda le duc.<br />

— Parce que, Alexis et moi, nous n'a-<br />

vons, plus aucune fortune, et que nous<br />

ne pourrions vous rendre cet argent<br />

— Bien ! fit lo duc dompté. — ij' m<br />

sera ce que vous voulez.<br />

' — Merci... vous n'avez déjà que trop<br />

fait pour nous...<br />

Le déjeuner était terminé. Sur un or-<br />

dre du duc, <strong>de</strong>ux chevaux <strong>de</strong>s écuries,<br />

types admirables <strong>de</strong> coureurs, étaient<br />

amenés tout sellés.<br />

Ils étaient garnis d'un manteau ser-<br />

vant également <strong>de</strong> couverture, les win-<br />

chesters étaient accrochés à la seiMe.<br />

— Je vais vous accompagner, — fit le<br />

duo, en proie à une émotion indicible.<br />

— Jusqu'à la grille, soit... mais pas<br />

un centimètre en <strong>de</strong>hors...<br />

— Ils s'omibrassèrent !... Chaleureuse,<br />

suprême étreinte !... Le duo d'Almeyra,<br />

était convaincu que ses <strong>de</strong>ux amis mar-<br />

chaient au-<strong>de</strong>vant d'une mort certaine.<br />

Ceux-ci en étaient persuadés également,<br />

mais pas un. muscle do leur visage v*<br />

trahissait une crainte, une faiblesse.<br />

— Allons I en selio I... et... axïiieu i<br />

Lèspiiècès dfâ for cru.i fermaient les bar-<br />

rières tournaient sur eliles-rnemes et les<br />

<strong>de</strong>ux amis franehissaient le .seuil hospi-<br />

talier <strong>de</strong>rrière lequel, durant <strong>de</strong> longues<br />

semaines, ils avaient si bien trouvé paix<br />

et asile.<br />

Ils allaient baissant la tête et piquant<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux, se ançaient en raso campa-<br />

gue, lorsque le duc se jeta à la tete dhJ<br />

cheval <strong>de</strong> d'Auriannes, et tte f-Ti^ i nr-<br />

voter sur ses pointes : ^<br />

— Vous ne pouvez partir - dit il —<br />

d est trop tard... Ton** f VwSi'i<br />

Et,


2<br />

Lt NUMÉRO 5CENTIMES<br />

Organe quotidien <strong>de</strong> I>éïense Sociale et Religieuse<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />

LE NUMÉRO 5 CENTiM<br />

ABOiaiVKIVQrNTS<br />

•SAUTE-GARONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES ,<br />

JÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES<br />

ÉTRANGER (Unioo postale) ....<br />

Trois mois<br />

6tr.<br />

7-<br />

40<br />

SU mois D» ta<br />

44 t. <strong>20</strong> fr-<br />

13- 24-<br />

<strong>20</strong> - «O -<br />

Le» Abonnements partent <strong>de</strong>s 1» et 10 <strong>de</strong> chaque mois et sont payables d'avance<br />

7e -M rf«ma»H« (M thAngement 4'aintn don ttr* accompagnée <strong>de</strong> 60 centime*.<br />

ÉDITIONS REGIONALES<br />

Lot, Aveymn, Corrèze, Cantal<br />

Gers, Hle'-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s<br />

Jarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne<br />

Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénées-Orientales<br />

Haute-Garonne Ariège<br />

Edition du matin spéciale a <strong>Toulouse</strong><br />

S35Ti*: :TTTT: :::::: bU r ?!SS<br />

RÉCLAMES flf ptft) _ O - »<br />

UlUiiS. '*! "!!*' - 3 - *<br />

Les Annpnoes et Réclames sont reçues dans<br />

nos SUJ-IWUI. rue Roquei&ule. Zô. » <strong>Toulouse</strong> e< ciiez tous nos Correspondant»<br />

Mercredi <strong>20</strong> Juillet i910. - <strong>20</strong> 9 Année N w 6,453.<br />

IÎS<br />

M. Barthou a remis à la questure <strong>de</strong> la<br />

Chambre la série rte documents relatifs à f af-<br />

faira Roehette et réclames par la commission<br />

d'enquête.<br />

Deux véritables batailles se sont livrées, à<br />

Benneviliiers, entre maraîchers grévistes et<br />

« renards » ; il y a plusieurs blessés.<br />

La police parisienne a arrêté, près <strong>de</strong> la rue<br />

Aubry-le-Boucher, un apache et <strong>de</strong>ux filles qui<br />

avaient attaqué les agents » pour venger Lia-<br />

beuf a ; au cours d'une rafle dans le quartier,<br />

elle a procédé à une centaine d'arrestations.<br />

Les rapports diplomatiques entre l'Autriche<br />

et l'Italie se ten<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> plus en plus.<br />

Un général russe et le colonel Clotoff ont<br />

été arrêtés à Saint-Pétersbourg sous l'incul-<br />

pation <strong>de</strong> concussion.<br />

Lapiza a gagné l'étape Perpignan-Luchon<br />

du Tour <strong>de</strong> France Cycliste, 2° Ceorget, 3° Fa-<br />

•>er.<br />

Comprenez-vous quelque chose a.ux<br />

tripotages qui ont précédé et suivi l'ar-<br />

restation <strong>de</strong> Roehette ?<br />

Pour nous faire comprendre, la Cham-<br />

bre a nomtmé uue Commission <strong>de</strong> trente-<br />

trois '•membres. Cette Commission a déjà<br />

tenu plusieurs réunions, mais c'est en<br />

vain qu'on cherche le moindre rayon <strong>de</strong><br />

cotte éblouissante lumière qui <strong>de</strong>vait<br />

nous éclairer sur le <strong>de</strong>rnier Panama poli-<br />

tico-judiciaire.<br />

Il en sera <strong>de</strong> cette Commission d'en-<br />

,quête comme <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>vancières. Les<br />

justiciers pour rire du Parlement n'ont<br />

pas du tout envie, quoi qu'ils en disent,<br />

<strong>de</strong> rendre la justice. De la lumière, ils<br />

s'en moquent comme <strong>de</strong> leur premier<br />

chèque.<br />

Une fois <strong>de</strong> plus, l'Epargne française<br />

a été roulée et volée. Qu'est-ce que vous<br />

voulez que ça fasse à <strong>de</strong>s gens dont la<br />

majorité a. déjà solutionné cette question :<br />

« Que peut bien gagner la République à<br />

un' nouveau scandale ? » Rien, évi<strong>de</strong>m-<br />

ment ; elle ne peut que perdre le pieu <strong>de</strong><br />

considération qui lui reste. Dans ces<br />

conditions, on ne peut pas prendre au<br />

sérieux la besogne <strong>de</strong>s commissaires qui,<br />

après avoir entendu le procureur <strong>de</strong> la<br />

République, M. Yves Durand, directeur<br />

du cabinet du préfet <strong>de</strong> police, et le pré-<br />

fet <strong>de</strong> police lui-nième, <strong>de</strong>vront chercher<br />

à résoudre les <strong>de</strong>vinettes et les mots <strong>de</strong><br />

la lin qu'il plaît à M. Clemenceau <strong>de</strong><br />

rédiger, à leur intention, à onze mille<br />

six cent quarante-neuf kilomètres <strong>de</strong> dis-<br />

tance <strong>de</strong> Paris.<br />

On se croirait revenu aux beaux jours<br />

<strong>de</strong>s Cent Quatre, avec cette différence<br />

pourtant que ce n'est plus Arton qui<br />

donne à manger aux pigeons <strong>de</strong> Venise.<br />

C'est un ancien .prési<strong>de</strong>nt du conseil qui,<br />

<strong>de</strong> Buenos-Ayres, envoie <strong>de</strong>s bouts <strong>de</strong><br />

câblogr-ammes aux bons pigeons <strong>de</strong>-<br />

France...<br />

Le préfet <strong>de</strong> polies a nettement dé-<br />

daré, au sujet <strong>de</strong> la plainte portée par<br />

M. Pichereau contre le financier Ro-<br />

ehette, qu'il assumait la responsabilité<br />

<strong>de</strong> ses actes.<br />

M. Lépine n'est pas dépourvu <strong>de</strong> crâ-<br />

nea'ie. La situation qu'il occupe dans la<br />

République lui permet <strong>de</strong> parler haut et<br />

<strong>de</strong>. regar<strong>de</strong>r son mon<strong>de</strong> en face. A cela<br />

crue répond celui-là même qui, hier en-<br />

core, était le chef hiérarchique <strong>de</strong> M. Lé-<br />

pine ? Que dit M. Clemenceau ? Ceci :<br />

« Je n'ai rien à ajouter aux déclarations<br />

<strong>de</strong> M. Lépine. »<br />

Eh ! bien, comprenez-vous, mainte-<br />

nant ?<br />

Vous ne comprenez pas ? Atten<strong>de</strong>z un<br />

peu. Voici un nouveau càblogramme <strong>de</strong><br />

Buenos-Ayres. Personne, affirme M,<br />

Clemenceau, ne lui parla jamais <strong>de</strong> Ro<br />

chette. Il faut citer textuellement : « Ja<br />

mais, sous mon ministère, je n'ai vu un<br />

mot <strong>de</strong> l'affaire Roehette et jamais je<br />

n'ai eu une communication quelconque<br />

à son sujet m avec le Parquet (?) ni avec<br />

quiconque. » (??)<br />

Quiconque, qui est-ce ?<br />

Admettons pour la facilité du casse<br />

tête gouvernemental que ce soit le préfet<br />

do police !<br />

Or, M. Lépine ne nie pas avoir agi sur<br />

les ordres <strong>de</strong> M. Clemenceau. Pour lui,<br />

la question est « oiseuse ». Seulement,<br />

mi nouveau càblogramme nous montre<br />

M. Clemenceau en train <strong>de</strong> découvrir<br />

son préfet <strong>de</strong> police et <strong>de</strong> s'infliger un<br />

démenti à lui-même : « Averti <strong>de</strong>s bruits<br />

<strong>de</strong> pression, a-t-il déclaré, s'exerçant<br />

pour empêcher l'action du Parquet con-<br />

cernant Roehette, je dis à M. Lépine <strong>de</strong><br />

suivre strictement te Parquet sans tenir<br />

compte d'aucun* considération. »<br />

Pour un homme distrait, M. Clemen-<br />

au est un homme distrait. Il n'a jamais<br />

entendu parler <strong>de</strong> Roehette I II le jure<br />

rZt* m,l!ll0rs (fc kilomètres qui le sépa-<br />

ZZ ^ la Commission d'en-<br />

juôto. Roehette ? Ce nom ne lui dit rien.<br />

se souvient toutefois en avoir parlé<br />

non pas avec « quiconque », mais avec<br />

son préf et <strong>de</strong> police 1!!<br />

Et ce bon M. Lépine qui s'étonne qu'on<br />

ait attendu le départ d'un bateau pour<br />

Buenos-Ayres pour marcher <strong>de</strong> l'avant 1<br />

Il faut le déplorer, en effet ; car si M.<br />

Clemenceau était à Paris, les membres<br />

<strong>de</strong> la Commission d'enquête — s'ils sont<br />

curieux comme nous nous plaisons à le<br />

supposer, — pourraient lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong><br />

s'expliquer sur ses nombre uses et trop<br />

faciles contradictions.<br />

Nous ne disons pas, certes, que tes<br />

ténèbres seraient moins épaisses et que<br />

l'on connaîtrait tous les <strong>de</strong>ssous malpro-<br />

pres que cache le mandat d'arrêt décerné<br />

contre Roehette. Mais on risquerait <strong>de</strong><br />

provoquer d'autres contradictions qui<br />

permettraient d'aboutir à une conclu-<br />

sion.<br />

Pour le quart d'heure, il y en a une<br />

qui se dégage <strong>de</strong> tout ce fatras <strong>de</strong> dépê-<br />

ches, <strong>de</strong> câblogrammes, <strong>de</strong> lettres, d'in-<br />

terviews et <strong>de</strong> dépositions : c'est que<br />

pour les besoins d'une cause dont les<br />

chefs restent pru<strong>de</strong>mment dans la cou-<br />

lisse, <strong>de</strong>s agents du gouvernement ont<br />

déniché le sieur Pichereau et, avec trois<br />

actions Hella, lui ont donné le mandat<br />

<strong>de</strong> déposer une plainte contre Roehette.<br />

Pichereau n'avait aucun intérêt à jouer<br />

un rôle dans cette affaire. Mais en lui<br />

fournissant les éléments d'une plainte,<br />

la Préfecture <strong>de</strong> police servait les inté-<br />

rêts <strong>de</strong> ceux qui, vingt-quatre heures<br />

après l'arrestation <strong>de</strong> Roehette, faisaient<br />

d'heureuses « réalisations » avec les<br />

manchons Hella...<br />

Pichereau fut dans cette affaire un ins-<br />

trument, — l'instrument <strong>de</strong> qui ? Voilà<br />

ce qu'il faudrait savoir.<br />

Eh ! bien, c'est cela qu'il ne faut pas<br />

que nous sachions et que nous ne sau-<br />

rons jamais. Nous sommes en présence<br />

d'un crime <strong>de</strong> prévarication. Plus nous<br />

irons, plus on parlera, plus M. Clemen-<br />

ceau câblera, plus le crime apparaîtra<br />

irudiscutable. Mais ce sont les crimi-<br />

nels qui <strong>de</strong>meureront insaisissables. On<br />

pourra atteindre <strong>de</strong> minuscules compar-<br />

ses. Mais les grosses, les véritables res-<br />

ponsabilités ne seront pas découvertes.<br />

Ou du moins elles ne seront pas livrées<br />

à la Justice républicaine qui sortira <strong>de</strong><br />

l'aventure un peu plus ridiculisée, un<br />

peu plus décriée, un peu plus désho-<br />

norée.<br />

Toutes les Commissions parlementai-<br />

res d'enquête se ressemblent. Celle à qui<br />

M. Clemenceau fait en ce moment <strong>de</strong>s<br />

pieds <strong>de</strong> nez ne déparera pas la collec-<br />

tion. C'est une bouteille à l'encre au fond<br />

<strong>de</strong> laquelle les infortunées victimes <strong>de</strong> la<br />

petite épargne trouveront non pas l'ar-<br />

gent qu'on leur a volé, mais <strong>de</strong> la boue...<br />

Victor LESPi<br />

déjà été commis dans la région, par les qua-<br />

tre cent cinquante grévistes. La « cl]^;f e<br />

aux renards » était pratiquée avec ar<strong>de</strong>ur,<br />

et <strong>de</strong>s sabotages ont été commis dans ae*<br />

usines. .<br />

Samedi matin, à 5 h. 40, quatre ouviiers<br />

<strong>de</strong> l'usine Richard, MM. François le L-a-<br />

bec, Godard, Chamoreau. Michel Saget,<br />

<strong>de</strong>scendant du train <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong>-Ceinture<br />

pour aller prendre leur travail, furent en-<br />

tourés par une dizaine <strong>de</strong> briquetiers ert<br />

grève. Appréhendés brutalement par <strong>de</strong> vi-<br />

goureuses poignes, les quatre travailleurs,<br />

furent conduits à la permanence <strong>de</strong> grève.<br />

Frappés et même menacés <strong>de</strong> mort, les pri-<br />

sonniers n'osèrent pas crier ni se révolter.<br />

Les grévistes liment enfermés toute la.<br />

journée Les « jaunes », les forçant à nettoyer<br />

le local, à éplucher les légumes. Aucune<br />

nourriture ne leur fut donnée. On ttta mê-<br />

me à l'un d'entre eus le panier contenant,<br />

son déjeuner.<br />

Non contents <strong>de</strong> retenir arbitrairement':<br />

les quatre ouvriers <strong>de</strong> M. Richard, les gré-<br />

vistes décidèrent <strong>de</strong> les « saboter » : une<br />

main inhabile, année Je ciseaux, coupa <strong>de</strong>s<br />

mèches <strong>de</strong> cheveux à trous d'entre eux ; 1*<br />

quatrième eut l'élégance <strong>de</strong> ses moustaches<br />

abolie par un figaro improvisé.<br />

Ravis <strong>de</strong> cette « bonne farce », effectuée<br />

au milieu <strong>de</strong>s rires et <strong>de</strong>s sarcasmes, les:<br />

grévistes jugèrent pru<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> remettre-<br />

leurs prisonniers en liberté.<br />

A six heures et <strong>de</strong>mie du soir, on les ren-.<br />

voya <strong>de</strong> la permanence. A la sortie, ils fu-,<br />

rent assaillis par un groupe <strong>de</strong> vingt gré-<br />

vistes et fraonés avec une violence inouïe à<br />

coups <strong>de</strong> poing et à coup <strong>de</strong> pied. M. Cha-<br />

moreau, étourdi par un coup asséné sur la<br />

tête, tomba à terre. Ses agresseurs l'aban-<br />

donnèrent ,pour s'acharner sur ses trois:<br />

compagnons qui s'enfuyaient. Des agents,<br />

accoururent. A leur vue les grévistes dispa-<br />

rurent pru<strong>de</strong>mment.<br />

Le visage ensanglanté, perdant le sang<br />

en abondance, MM. Le Cabec, Godard et<br />

Saget se firent panser à l'hospice <strong>de</strong> Bicêtre<br />

et regagnèrent leur domicile. Seul M. Cha-<br />

moreau avaiit pu se relever. Affolé, il s'était<br />

sauvé à travers champs pour rentrer chez<br />

lui et se soigner. Il y a quelque temps, M.<br />

Chamoreau, frappé par <strong>de</strong>s grévistes, avait<br />

dû interrompre son travail pendant huit<br />

jours.<br />

Le commissaire <strong>de</strong> police <strong>de</strong> Gentilly a<br />

ouvert une enquête pour découvrir les au-<br />

teurs <strong>de</strong> la séquestration et <strong>de</strong>s violences<br />

subies par les quatre briquetiers.<br />

Deux grévistes, dont le cuisinier <strong>de</strong>s sou-<br />

pes communistes, ont été arrêtés.<br />

M. Chamoreau a raconté qu'on les avait<br />

obligés, à vi<strong>de</strong>r leurs poches, et qu'on leur<br />

avait pris leur argent et leur tabac. A cha-<br />

que instant, ils recevaient un horion, un<br />

coup <strong>de</strong> poing ou un coup <strong>de</strong> gourdin.<br />

Doux pays 1<br />

u jour le JouÂ'<br />

Les FF.:, dans nos colonies.<br />

Gomme on le sait, le gouvernement vient <strong>de</strong><br />

nommer le successeur du F.:. Augagneur à<br />

Madagascar. Pour l'avenir <strong>de</strong> notre gran<strong>de</strong><br />

colonie africaine, il est à souhaiter qu'il ne<br />

montre pas le même anticléricalisme et ia<br />

même haine pour lee missionnaires que l'an-<br />

cien farouche proconsul.<br />

On sait l'œuvre accomplie par les religieux<br />

à Madagascar, en faveur <strong>de</strong> l'influence ti-àn-<br />

eaise. Pour les en remercier, l'ancien maire<br />

<strong>de</strong> Lyon ne trouva rien <strong>de</strong> mieux que <strong>de</strong> pro-<br />

mulguer au Journal officiel <strong>de</strong> la colonie une<br />

circulaire où il assimilait le culte catholique<br />

aux pratiques <strong>de</strong> la sorcellerie malgache les<br />

croyances professées par près <strong>de</strong> quarante<br />

millions <strong>de</strong> Français à <strong>de</strong> grossières supers-<br />

titions <strong>de</strong> sauvages. < Le délit <strong>de</strong> sorcellerie<br />

écrivait-il, m'a paru <strong>de</strong>voir d.isparaitne <strong>de</strong> no-<br />

tre législation.. II serait inique <strong>de</strong> poursuivre<br />

im indigène promettant la guérison d'une<br />

maladie, le succès d'une entreprise, la tran-<br />

quillité <strong>de</strong>s ancêtres morts, par l'usage d'un<br />

breuvage mystérieux, par la remise d'un pré-<br />

sent au sorcier, ou un peler mage vers un<br />

lieu sacré, quand les représentants européens<br />

ou indigènes <strong>de</strong> certaines doctrines ont licen-<br />

ce d.e se livrer aux mêmes pratiques sans être<br />

iinouiétes... »<br />

Le sieur Augagneur a bien mérité <strong>de</strong>s lo<br />

ges 1<br />

—©— Le mariage solitaire et unilatéral<br />

Miss Mabel F. S., <strong>de</strong> Atchinson, dans le<br />

Kansas, riche héritière <strong>de</strong>s Etats-Unis fait<br />

annoncer qu'elle se marie. On lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

quel est l'homme qu'elle épouse :<br />

— Aucun, répond-elle. Je me marie seule<br />

Je n'ai pas <strong>de</strong> fiancé. En envoyant mes billets<br />

<strong>de</strong> faire-part, je n'ai pas eu d'autre mteiiUon<br />

que celle <strong>de</strong> recevoir <strong>de</strong>s ca<strong>de</strong>aux. Q v a an»?<br />

longtemps que j'en fais à tous les amis nui m<br />

marient ; c'est bien le moins qu'ils m'erilnZ<br />

sent à. mon tour. Puisqu'il le faut absolu-<br />

ment, je renonce au célibat ; mais pourquoi<br />

prendrais-je un mari ? Qu'est-ce qu'un hom-<br />

me, je vous le <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ? Si j'installais am-<br />

ie prie-Dieu <strong>de</strong> l'église un mannequin en<br />

Lers vernis, en frac et cravate blanche per-<br />

sonne ne s'apercevrait <strong>de</strong> la différence • eh I<br />

bien., je ne veux même pas me donner'cette<br />

petneJa. J ai toujours marché seule clans la<br />

vie ; je saurais bien aller seule <strong>de</strong>vant le prê-<br />

tre et sa bénédiction me fera autant d'effet<br />

que si favafc un homme à côté <strong>de</strong> moi Je ne<br />

connais pas les intentions <strong>de</strong> mon père<br />

mais je pense qu'il n'hésitera pas à me doter<br />

et a faire les choses largement ; il doit être<br />

«ntenl. car il a <strong>de</strong> la chance : il marie sa<br />

mue sans avoir ni ménage à nourrir ni gen-<br />

dre à/importer. Quand mon mariage m'aura<br />

donne les satisfactions que j'en attends, j'an-<br />

noncerai que je suis veuve et peut-être re<br />

c.ueiilerai-je alors <strong>de</strong> nouveaux témoignages<br />

<strong>de</strong> sympathie ».<br />

Ainsi parle miss Mabel F. S., prouvant ainsi<br />

une fois <strong>de</strong> plus, que l'Amérique est le pays<br />

<strong>de</strong> toutes les originalités.<br />

LE SABOTAGE<br />

Voici le récit d'une scène qui s'est passée à<br />

Parts et qui éclairera les esprits mieux que<br />

bien <strong>de</strong>s discours sur le sabotage :<br />

Depuis le <strong>20</strong> juin, une grève <strong>de</strong> brique-<br />

tiers sévit dans- les usines du Knmilin-Itirè-<br />

itre «t <strong>de</strong> Villejuif. De nombreux dégâts ont<br />

J9L lOXiO-IIOI<br />

Le jury <strong>de</strong> la Seine a prononcé l'acquitte<br />

ment <strong>de</strong>s seize signataires <strong>de</strong> l'affiche anti<br />

militariste qui fut apposée, il y a trois mois,<br />

sur les murs <strong>de</strong> toutes les gran<strong>de</strong>s villes <strong>de</strong><br />

France. Cette affiche constituait un appel<br />

cynique à la désertion, ainsi qu'à l'assas-<br />

sinat <strong>de</strong>s officiers et <strong>de</strong>s gradés.<br />

Mais les avocats <strong>de</strong>s seize accusés n'ont<br />

eu qu'à reprendre l'argument qui toujours<br />

servit en semblable circonstance. « Ces<br />

hommes, ont-ils dit aux jurés, sont accusés<br />

d'avoir émis <strong>de</strong>s idées. Or, l'idée ne saurait<br />

être coupable ; vous ne pouvez frapper<br />

l'idée, sinon la liberté <strong>de</strong> la presse n'existe<br />

rait plus et la loi <strong>de</strong> 1881 serait déchirée.<br />

Au surplus, pourriez-vous condamner nos<br />

clients pour avoir prêché la désertion et le<br />

meurtre <strong>de</strong>s officiers, alors que ces mêmes<br />

doctrines ont porté l'un <strong>de</strong> leurs protago-<br />

nistes au ministère <strong>de</strong> la justice, et plus<br />

tard à la prési<strong>de</strong>nce du conseil ? »<br />

L'un <strong>de</strong>s principaux témoins fut un pu<br />

bliciste (<strong>de</strong> race juive me dit-on) qui crut<br />

<strong>de</strong>voir renouveler <strong>de</strong>vant la Cour d'assises<br />

tme partie <strong>de</strong>s récits horrifiques qu'H avait<br />

précé<strong>de</strong>mment produits dans un journal du<br />

matin. C'est un mé<strong>de</strong>cin militaire, dit-il,<br />

qui l'aurait engagé à entamer, une campa-<br />

gne pour la suppression <strong>de</strong>s compagnies <strong>de</strong><br />

discipline. Il paraît que « ce mé<strong>de</strong>cin en<br />

était arrivé à se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r, lorsqu'on lui<br />

apportait un disciplinaire qui n'était plus<br />

qu'une loque humaine, s'il <strong>de</strong>vait abandon-<br />

ner le moribond à son <strong>de</strong>stin et le laisser<br />

trouver la paix ou l'oubli dans la mort, ou-<br />

au contraire, lui donner <strong>de</strong> nouvelles' for'<br />

ces, une nouvelle vie, le vouant ainsi à <strong>de</strong><br />

nouvelles souffrances » !<br />

De ce récit mélodramatique se dégage une<br />

o<strong>de</strong>ur d'exagération juive et ce mé<strong>de</strong>cin<br />

fantastique eût pu figuier avantageusement<br />

dans la- pièce scandaleuse jouée l'an <strong>de</strong>r-<br />

nier au théâtre Montparnasse. On Voyait<br />

dans cette pièce, <strong>de</strong>s sous-officiers jouer<br />

aux cartes pour désigner celui d'entre eux<br />

auquel incomberait le soin <strong>de</strong> faine tourner<br />

un disciplinaire, c'est-à-dire <strong>de</strong> le pousser<br />

à bout pour l'amener à commettre une faute<br />

passible du conseil <strong>de</strong> guerre et fournir<br />

ainsi aux témoins l'occasion d'aller faire un<br />

tour à la gran<strong>de</strong> ville.<br />

Notre publiciste reprit à son compte cette<br />

sinistre légen<strong>de</strong> et, pour corser davantage<br />

sa conférence, raconta comment un jour<br />

étant <strong>de</strong> passage à Douéra, il entendit les<br />

hurlements <strong>de</strong> détresse d'un disciplinaire<br />

que <strong>de</strong>s gradés mettaient aux fers. Ces cris<br />

cessèrent subitement et le témoin sut neîi<br />

après, qu'on avait bâillonné l'homme — Il<br />

peut arriver, et il arrive, qu'on soit obligé<br />

<strong>de</strong> passer les fers ou la camisole <strong>de</strong> force à<br />

"un condamné en état d'ivresse ou do fureur<br />

qui <strong>de</strong>vient dangereux pour les autres ou<br />

pour lui-même. Mais cette opération n'est,<br />

pas un supplice et ne cause aucune souf-<br />

france à celui qui la subit sans se débattre<br />

Ne voyons-nous pas journellement, dans<br />

les postes <strong>de</strong> police ou les couloirs du Pa-<br />

lais <strong>de</strong> Justice, <strong>de</strong>s agents ou <strong>de</strong>s gar<strong>de</strong>s<br />

passer les fers aux poignets <strong>de</strong> leurs pri-<br />

sonniers ?<br />

Quoi qu'il en soit, il ne s'agissait point,<br />

dans ce cas, d'un disciplinaire. Douéra n'est<br />

pas le siège d'une compagnie do discipline,<br />

mais celui d'un pénitencier militaire. Beau-<br />

coup <strong>de</strong> personnes confon<strong>de</strong>nt, les divers<br />

corps <strong>de</strong> troupe disciplinaires et les établis-<br />

sements pénitentiaires <strong>de</strong> l'armée ou les en-<br />

globent tous sous le vieux surnom <strong>de</strong> Bi-<br />

ribi. Or, ces corps et établissements com-<br />

prennent actuellement :<br />

Les bataillons (l'infanterie légère d'Afrique,<br />

Les compagnies <strong>de</strong> discipline,<br />

Les pénitenciers militaires,<br />

Les ateliers <strong>de</strong> travaux public»,<br />

Les prisons militaires,<br />

Le dépôt <strong>de</strong>s sections d'exclus (à Mers-ei-<br />

Kébir),<br />

Les bataillons d'infanterie légère d'Afri-<br />

que reçoivent : 1° les hommes ayant en-<br />

couru, avant leur appel sous les drapeaux,<br />

certaines condamnations qui ne les excluent<br />

pas du service militaire, mais ne leur per-<br />

mettent pas <strong>de</strong> servir dans les corps <strong>de</strong><br />

troupe ordinaires ; 2° les militaires con-<br />

damnés par les conseils <strong>de</strong> guerre et qui<br />

vont dans ces bataillons, à l'expiration <strong>de</strong><br />

leur peine, pour achever le temps <strong>de</strong> ser-<br />

vice qu'ils doivent à l'Etat. Les soldats <strong>de</strong>s<br />

bataillons d'infanterie légère sont donc tous<br />

d'anciens condamnés. La vieille armée<br />

d'Afrique les appelait les Zéphyrs ; eux-mê-<br />

mes se' sont surnommés les Joyeux.<br />

Quant aux gradés, la plupart proviennent<br />

<strong>de</strong>s régiments <strong>de</strong> France et sont venus aux<br />

bataillons d'infanterie légère, sur leur <strong>de</strong>-<br />

man<strong>de</strong>, pour le plaisir <strong>de</strong> faire campagne.<br />

Un très petit nombre <strong>de</strong> caporaux et tout à<br />

fait exceptionnellement quelques sergents<br />

(nommés à la suite d'actions <strong>de</strong> guerre)<br />

proviennent <strong>de</strong>s rangs <strong>de</strong>s 'Zéphyrs.<br />

De tels éléments sont défectueux, certes,<br />

mais non point inutilisables et les Joyeux<br />

ont écrit, non pas sur leur drapeau, car ils<br />

n'en possè<strong>de</strong>nt pas mais dans leur histoire,<br />

quelques beaux noms <strong>de</strong> batailles où leur<br />

rôle fut glorieux : Mazagran Zaatcha, en<br />

Algérie ; Ky-Lua, au Tonkin, etc.<br />

Personnellement, j'ai servi, comme lieu-<br />

tenant, dans un bataillon d'infanterie lé-<br />

gère d'Afrique au Tonkin, et j'ai éprouvé<br />

que, même chez les Joyeux les plus endur-<br />

cis, l'amour-propre <strong>de</strong>meurait un ressont<br />

sur lequel on n'appuyait jamais en vain<br />

Toute mission capable <strong>de</strong> relever ces hom-<br />

mes à leurs propres yeux et aux yeux <strong>de</strong><br />

leurs chefs trouvait <strong>de</strong>s volontaires, si dan-<br />

gereUse qu'elle fût.<br />

Aux compagnies <strong>de</strong> discipline sont en-<br />

voyés, par ordre ministériel : 1° les hom-<br />

mes qui auraient commis une faute excep-<br />

tionnellement grave, par exemple ceux qui<br />

auraient pris part à un acte collectif d'in-<br />

discipline ; 2° les soldats qui, après avoir<br />

été successivement frappés <strong>de</strong> toutes les pu-<br />

nitions réglementaires, persisteraient à<br />

être un objet <strong>de</strong> scandale, par leur conduite<br />

et leurs exemples ; 3° enfin, ceux qui se mu-<br />

tilent volontairement ou s'obstinent à si-<br />

muler <strong>de</strong>s infirmités, -pour échapper au ser-<br />

vice.<br />

En résumé, les compagnies <strong>de</strong> discipline,<br />

auxquelles appartient en propre le surnom<br />

<strong>de</strong> Biribi, reçoivent les soldats qui, sans<br />

avoir commis aucun crime ou délit justi-<br />

ciable <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong> guerre, se sont ren-<br />

dus coupables <strong>de</strong> fautes pour lesquelles les<br />

répressions, disciplinaires communes sont<br />

insuffisantes ou inefficaces.<br />

L'un <strong>de</strong>s témoins, au cours du procès <strong>de</strong>s<br />

Seize, se plaignait que les hommes <strong>de</strong>s ba-<br />

taillons d'infanterie légère d'Afrique, tous<br />

anciens condamnés, fussent traités en sol-<br />

dats, alors que les disciplinaires, dont beau<br />

coup n'ont subi aucune condamnation, sont<br />

soumis à un règlement particulier et em-<br />

ployés à <strong>de</strong>s travaux d'utilité publique.<br />

Mais il faut observer que les zéphprs ont<br />

purgé leur peine et payé leur <strong>de</strong>tte. Ces<br />

hommes sontenvoyés aux bataillons d'Afri<br />

que, non pour y subir une punition non<br />

velle, mais pour accomplir leur temps <strong>de</strong><br />

service légal, sans contaminer les honnêtes<br />

gens <strong>de</strong>s régiments <strong>de</strong> France.<br />

L'envoi aux compagnies <strong>de</strong> discipline<br />

constitue, au contraire, une punition qui<br />

doit être plus sévère que toutes les autres<br />

Il est donc juste que les disciplinaires<br />

soient soumis à un règlement spécialement<br />

rigoureux.<br />

Il existe quatre compagnies <strong>de</strong> discipline,<br />

placées à Kairouan (Tunisie'! à Biskra<br />

(Constantine), à Méchéria (Oran) et à Au-<br />

male (Alger). En outre, le dépôt <strong>de</strong>s disci-<br />

plinaires coloniaux est installé dans l'île<br />

d'Oléron.<br />

A.ux pénitenciers militaires sont envoyés<br />

les militaires condamnés par les conseils <strong>de</strong><br />

guerre à une peine <strong>de</strong> prison supérieure à<br />

un an. Ces pénitenciers, au nombre <strong>de</strong> cinq,<br />

sont établis à Fort-Gassion (Nord), Albert<br />

ville (Savoie). Bossuet (Oran' 1 Douéra (Al<br />

ger) et Aïn-Béïda (Constantine).<br />

Les prisons militaires reçoivent les hom<br />

mes condamnés à une peine <strong>de</strong> un an <strong>de</strong><br />

prison et au-<strong>de</strong>ssous. Il existe une prison<br />

militaire au chef-lieu <strong>de</strong> chaque corps d'ar-<br />

mée en France, une au chef-lieu <strong>de</strong> chaque<br />

division en Algérie-Tunisie.<br />

Les ateliers <strong>de</strong> travaux publics (pour les<br />

condamnés à cette peine militaire) sont ins-<br />

tallés à Orléansville et Bougie (Algérie) et<br />

q,. Teboursouk (Tunisie).<br />

On sait que le ministre <strong>de</strong> la guerre a pro-<br />

posé la suppression <strong>de</strong>s compagnies <strong>de</strong> dis-<br />

cipline et leur remplacement par <strong>de</strong>s sec-<br />

tions spéciales d'amen<strong>de</strong>ment. Une seule <strong>de</strong><br />

ces sections serait maintenue en Afrique,<br />

dans l'île <strong>de</strong> Tabartia, pour les mauvais<br />

sujets du 19 e corps. Les autres occune-<br />

raieiit : dans la Manche, les îles Tahihou<br />

et. Cézembre ; dans l'Océan, l'île d'Oléron,<br />

l'îlot Madame et peuit-être l'île d'Yen ; dans<br />

la Méditerranée, les îles Porquerolles,<br />

Sainte-Marguerite, et en Corse, Corte. En-<br />

fin, d'autres sections seraient installées à<br />

Villefranche (Pyrénées-Orientales), au Por-<br />

talet (Basses-Pyrénées), à Fort-Saint-Vin-<br />

cent (Hautes-Alpes), et peut-être à Sisteron<br />

(Basses-Alpes).<br />

Quant aux bataillons d'infanterie légère<br />

d'Afrique, les trois premiers bataillons, qui<br />

ne* comptent que six compagnies, vont être<br />

probablement portés à sept compagnies<br />

(comme les 4 e et 5° bataillons) afin <strong>de</strong> pou-<br />

voir incorporer, au 1 er octobre prochain, le<br />

surcroît <strong>de</strong> condamnés que leur attribue la<br />

loi du 11 avril <strong>1910</strong>.<br />

C'est que, dans la France républicaine, si<br />

la natalité, et par suite les contingents, di-<br />

mimient rapi<strong>de</strong>ment, la criminalité ne cesse<br />

<strong>de</strong> croître, comme un fruit naturel du re-<br />

commandant DUBLAIX.<br />

hles, je suis officier <strong>de</strong> réserve, et il est in-<br />

sensé qu'on puisse exercer son esprit ou ses<br />

rancunes ayee une pareille légèreté et une<br />

absence <strong>de</strong> preuves aussi manifeste.<br />

Je tiens à remettre les choses au point,<br />

Lorsque j'ai déposé ma plainte contre Ro-<br />

ehette, j'étais porteur <strong>de</strong> 232 actions Nerva et<br />

<strong>de</strong> 3 Manchons Hella.<br />

Je n'ai versé à ce moment aucun bor<strong>de</strong>-<br />

reau, et on ne m'a <strong>de</strong>mandé aucune justifica-<br />

tion.<br />

En. fait, j'étais bien propriétaire <strong>de</strong>s actions<br />

Nerva, et j'avais le moyen d'en être proprié-<br />

taire.<br />

Quant aux trois Manchons Hella, ils m'a-<br />

vaient été fournis, sur la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> expresse<br />

à\e la préfecture, qui trouvait ma plainte in-<br />

complète.<br />

Comment n'aurais-je pas cédé quand on me<br />

faisait valoir que je rendais à l'épargne fran-<br />

çaise un service signalé ?<br />

C'est dans ces conditions — et dans ces<br />

conditions seules — que j'ai « consenti » à<br />

ajouter à ma plainte concernant les Nerva<br />

qui m'appartenaient, un. post-scriplum concer-<br />

nant trois Manchons Hella, qui me furent re-<br />

mis à cet effet, et qu'on savait ne pas m'ap-<br />

partenir.<br />

Voilà toute la vérité.<br />

Je me réserve d'en apporter à la commis-<br />

sion d'enquête la preuve irréfutable.<br />

Mais dès aujourd'hui, je proteste contre le<br />

rôle qu'on voudrait me faire jouer.<br />

Je veux bien accepter la responsabilité <strong>de</strong><br />

mes actes, mais il serait bon tout <strong>de</strong> même<br />

que les autres acceptent la responsabilité <strong>de</strong>s<br />

leurs.<br />

Je vous prie, etc. — PICHEREAU.<br />

Ainsi donc, Pichereau offre à la commis-<br />

sion d'enquête <strong>de</strong> faire la preuve irréfuta-<br />

ble que les représentants du gouvernement<br />

lui ont mis entre les mains trois actions <strong>de</strong>s<br />

Manchons Hella, pour corser sa plainte,<br />

trouvée incomplète.<br />

C'est donc la confirmation absolue et in-<br />

déniable du premier grand rôle joué dans<br />

itoute cette affaire scandaleuse par le gou-<br />

vernement.<br />

Pour protéger l'épargne française (?), on<br />

a inventé Pichereau, on lui a garni les. po-<br />

ches malgré lui dans l'intérêt général. ît<br />

Pichereau trompé, <strong>de</strong> bonne foi. entraîna<br />

l'épargne française dans une nouvelle<br />

ruine. H est vrai <strong>de</strong> dire qu'en l'occurrence<br />

l'épargne française n'était point représen-<br />

tée par <strong>de</strong> petits actionnaires — <strong>de</strong> ceux-là<br />

on n'avait cure — mais par <strong>de</strong> gros capi-<br />

talistes.<br />

A ceux-là, il fallait fournir l'occasion <strong>de</strong><br />

réaliser en monnaies sonnantes et trébu-<br />

chantes, <strong>de</strong> bons « bedits bénéfices ». On<br />

n'y manqua point.<br />

Dame, au vingtième siècle, sous la Répu<br />

blique, ...les affaires sont les affaires.<br />

. i , ©©©<br />

LA FRANCE QUI MEURT<br />

Le Scandale Roehette<br />

Dans une lettre qu'il adresse au Journal,<br />

M Pichereau proteste contre les accusa-<br />

f-mis portées contre lui. Elle est trop sug-<br />

Resiive pour ne pas être reproduite intégra-<br />

lement. La voici :<br />

Monsieur le directeur,<br />

je tiens à protester lormeMmeiit contre les<br />

accusations portées contre moi à la tribune <strong>de</strong><br />

en ambre, et que vous avez reproduites<br />

Aans votre journal.<br />

, n est ahsolunient faux que j'aie jamais eu<br />

araire en justice. 11 l'est non moins que j'aie<br />

jamais du un centime à mes fournisseurs et<br />

à mon propriétaire.<br />

j f apuailbeuiis. &. uu« laaniile <strong>de</strong>s plue honora-<br />

Les pressentiments sinistres s'accumulent<br />

sur l'avenir du pays. La France présente<br />

l'étrange spectacle d'un peuple qui s'effon-<br />

dre en pleine prospérité matérielle. La dé-<br />

ca<strong>de</strong>nce morale offre le plus étonnant et le<br />

plus douloureux contraste avec l'essor, en<br />

apparence si brillant, <strong>de</strong>s affaires, du com-<br />

merce et surtout <strong>de</strong> l'industrie. Le pays a<br />

l'air <strong>de</strong> vivre plus que jamais, et il meurt.<br />

Il meurt d'épuisement ; il meurt du mal<br />

lent et profond qui le mine. Nombreuses<br />

sont les causes <strong>de</strong> la maladie. Il suffit <strong>de</strong><br />

dire que la France, en voulant vivre en<br />

<strong>de</strong>hors <strong>de</strong> ses traditions, en répudiant son<br />

passé, sa religion, ses anciennes mœurs,<br />

s'est tuée elle-même. Le tempérament natio-<br />

nal a. été profondément atteint. Le pays a<br />

perdu sa force, sa vigueur ; il va fatalement<br />

à la mort.<br />

Le signe certain <strong>de</strong> son épuisement, c'est<br />

la décroissance progressive et continue <strong>de</strong><br />

la population. A peine, cependant, le re-<br />

marque-t-on ; à peine v attache-t-on quel-<br />

que petite importance. On s'habitue, com-<br />

me à tout le reste, à entendre dire que la<br />

France se dépeuple, mais on ne sait pas à<br />

quel point et on ne réfléchit pas assez aux<br />

conséquences <strong>de</strong> ce dépeuplement continu.<br />

Le mal, assurément, date <strong>de</strong> loin. Déjà,<br />

il y a un <strong>de</strong>mi-siècle, on constatait un arrêt<br />

<strong>de</strong> plus en plus accentuée dans le développe-<br />

ment normal <strong>de</strong> la nonulation. Les chiffres<br />

prouvaient déjà à cette époque que, avant<br />

1789, avec une population qui ne dépassait<br />

pas 25 millions d'habitants, raccroissememt<br />

périodique <strong>de</strong> cette population était numé-<br />

riquement égal à la progression constatée<br />

par les <strong>de</strong>rnières statistiques <strong>de</strong> 1868 et<br />

1869, pour une population <strong>de</strong> 38 millions<br />

d'habitants. Ainsi donc. 38 millions <strong>de</strong> vies<br />

humaines, en 1868, n'avaient rien donné <strong>de</strong><br />

plus, comme développement politique <strong>de</strong> la<br />

race française, que les 25 millions <strong>de</strong>s an-<br />

nées 1787 et 1788 !<br />

Dès lors, la natalité s'était déjà affaiblie<br />

dans une proportion singulièrement inquié-<br />

tante pour l'avenir. Cet appajuvrissement <strong>de</strong><br />

la fécondité nationale n'a fait que s'aggra-<br />

ver avec le temps.<br />

Ce qui frappe dans les statistiques ac<br />

tuelles, ce n'est nas seulement l'excé<strong>de</strong>nt<br />

<strong>de</strong>s décès sur les naissances, comme cela<br />

s'est produit l'an <strong>de</strong>rnier, c'est aussi et sur<br />

tout la diminution progressive <strong>de</strong>s naissan-<br />

ces elles-mêmes. Les rapports sont renver<br />

,sés ici. Ce n'est pas la mortalité qui aug-<br />

mente, comme il pourrait arriver par suite<br />

d'épidémies, <strong>de</strong> fléaux publics, d'acci<strong>de</strong>nts<br />

quotidiens ; au contraire, elle est en baisse,<br />

par l'effet <strong>de</strong>s progrès <strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>cin© et <strong>de</strong><br />

l'hygiène ; ce qui augmente, ce sont les cau-<br />

ses morales qui influent sur l'affaiblisse-<br />

ment <strong>de</strong> la natalité. H n'y a pas excé<strong>de</strong>nt<br />

<strong>de</strong> décès sur les naissances, parce que 'e<br />

nombre <strong>de</strong>s morts a augmenté, c'est parce<br />

que celui <strong>de</strong>s naissances tend à diminuer<br />

<strong>de</strong> plus en plus.<br />

Poux se rendre compte <strong>de</strong> toute 1 étendue<br />

du mal, il faut consulter les statistiques.<br />

Depuis quarante ans surtout, il a progressé<br />

d'une manière effrayante.<br />

Sous l'Empire, le nombre <strong>de</strong>s naissances<br />

en France atteignait à peu près le million<br />

B se chiffrait donc : 1.000.000. Après la<br />

guerre <strong>de</strong> 1870, le nombre <strong>de</strong>s naissances<br />

était tombé à 950.000, pour s'abaisser gra-<br />

duellement pendant quinze ans. A partir <strong>de</strong><br />

1886. U <strong>de</strong>scendit à 800.000, pour être en<br />

baisse constante pendant vingt ans. Depuis<br />

1907, il est tombé à 700.000. et la <strong>de</strong>scente<br />

continue.<br />

Jusqu'où ira cette diminution progressive<br />

<strong>de</strong> la population ? Au train actuel, ce serait<br />

l'extinction totale <strong>de</strong> la race, <strong>de</strong> la nation<br />

française elle-même dans un siècle d'ici.<br />

Y a-t-il rien <strong>de</strong> plus saisissant que ce ta-<br />

bleau <strong>de</strong> l'abaissement graduel <strong>de</strong> la nata-<br />

lité en France ? N'est-ce pas là comme le<br />

graphique <strong>de</strong> notre déca<strong>de</strong>nce? Cette ré<br />

duction <strong>de</strong> 1.000.000 à 700.000 naissances<br />

par an, dans l'espace <strong>de</strong> quarante années<br />

c est le signe matériel <strong>de</strong> la chute d'un peiv<br />

pie que la vie abandonne et dont les forces<br />

défaillent <strong>de</strong> jour en jour.<br />

On constate, il est vrai, que ce mouve-<br />

ment <strong>de</strong> décroissance <strong>de</strong> la natalité est gé-<br />

néral en Europe ; mais dans aucun autre<br />

pays il n'est plus .sensible que chez nous.<br />

Tous les autres Etats ont une avance con-<br />

sidérable sur la France, et l'effet <strong>de</strong> cette<br />

décrossance, beaucoup moins accentuée<br />

d'ailleurs, chez eux que chez nous, ne sè<br />

fera pas sentir d'une manière marquée<br />

avant bien longtemps d'ici.<br />

En France hélas ! la <strong>de</strong>scente est rapi<strong>de</strong>;<br />

on va, comme par bonds, à l'abîme. De<br />

700.000 naissances on dégringolera bien vite<br />

à 600.000, et ainsi <strong>de</strong> suite, jusqu'à ce que<br />

la nation, réduite à rien s'effondre et dis-<br />

paraisse.<br />

Le nombre <strong>de</strong>s mariages n'est pas même<br />

<strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong> celui <strong>de</strong>s naissances. Et sur<br />

ces mariages, il y en a, en moyenne, un<br />

tiers <strong>de</strong> stériles, un autre tiers qui ne don-<br />

nent pas plus d'un enfant. Toutes les eau-<br />

iSes d'extinction <strong>de</strong> la race se réunissent, Di.<br />

minution croissante <strong>de</strong> la natalité, excé<strong>de</strong>nt<br />

<strong>de</strong>s décès sur les naissances, ou équivalence<br />

à peine <strong>de</strong>s uns et <strong>de</strong>s autres, stérilité vo-<br />

lontaire ou involontaire d'une partie <strong>de</strong>s<br />

mariages, infécondité volutive <strong>de</strong>s autres ;<br />

C'est <strong>de</strong> -moi faire périr un peuple à breî<br />

délai.<br />

Et cherche-t-on <strong>de</strong>s remè<strong>de</strong>s sérieux à ca<br />

mal ? Essaie-t-on d'arrêter le fléau <strong>de</strong> la<br />

dépopulation ? Non : ni la politique, ni la<br />

morale laïque ne s'en préoccupent. Loin <strong>de</strong><br />

là. L'une et l'autre continuent à multiplier<br />

et à accroître les causes <strong>de</strong> l'affaiblissement<br />

<strong>de</strong> la natalité ; l'une et l'autre continuent à<br />

détruire l'esprit chrétien et à ruiner l'in-<br />

fluence religieuse au sein <strong>de</strong>s masses ; l'une<br />

et l'autre concourent à favoriser l'immora-<br />

lité publique, à pervertir la jeunesse par<br />

l'école sans Dieu et toutes les suggestions<br />

du mal, à propager partout les mauvaises<br />

doctrines, les mauvais exemples, à abrutir<br />

le peuple d'alcool et <strong>de</strong> mauvais journaux<br />

dans les cabarets électoraux, à dégra<strong>de</strong>r<br />

les consciences et les corps à la faveur<br />

d'une licence générale du vice.<br />

A côté <strong>de</strong> cela, <strong>de</strong>s législateurs imbéciles,<br />

<strong>de</strong>s patriotes naïfs, proposeront les moyens<br />

les plus ridicules, les palliatifs les plus inu-<br />

tiles pour essayer <strong>de</strong> relever le niveau <strong>de</strong> la<br />

population ; ils parleront <strong>de</strong> dégrèvements<br />

d'impôts <strong>de</strong> quelques francs et d'autres fa-<br />

veurs aussi insignifiantes pour les familles<br />

nombreuses ; ils offriront <strong>de</strong>s primes déri-<br />

soires <strong>de</strong> natalité, croyant que c'est par <strong>de</strong><br />

tels moyens qu'on peut refaire un peuple<br />

qui s'épuise, qui périt.<br />

Le relèvement <strong>de</strong> la race dépend d© la<br />

réforme générale du pays. Il * faudra d'au-<br />

tres lois, d'autres moeurs que les nôtres.<br />

Tout a concouru au dépérissement <strong>de</strong> la na-<br />

tion française : c'est une réaction générale<br />

qui est nécessaire. Plus les particuliers y<br />

auront part, plus le résultat s'en fera heu-<br />

reusement sentir. Il y a encore en France<br />

assez <strong>de</strong> familles chrétiennes pour donner<br />

l'exemple ; il y a encore assez <strong>de</strong> familles<br />

nombreuses pour maintenir un certain ni-<br />

veau <strong>de</strong> population si la loi sait les favori-<br />

ser par <strong>de</strong>s moyens sérieux ; il y a encore<br />

assez <strong>de</strong> vertus, assez <strong>de</strong> religion, pour ser-<br />

vir <strong>de</strong> base à une restauration, morale <strong>de</strong> la<br />

nation. Avec l'action <strong>de</strong>s lois, l'influence <strong>de</strong>s<br />

exemples, avec tous les moyens du bien,<br />

avec <strong>de</strong>s efforts communs, il serait temps<br />

encore d'arrêter la chut© vers laquelle le<br />

pays marche fatalement. A. L.<br />

Par jFi! S^éelaî<br />

le<br />

LA PERSECUTION<br />

Les cloches pour un suicidé<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Le maire <strong>de</strong> Breurey-les-Faverney a,<br />

28 mars 1909, à midi, fait sonner les cloches<br />

<strong>de</strong> l'église pour annoncer le décès d'un ha-<br />

bitant <strong>de</strong> la commune qui s'était suicidé.<br />

La question <strong>de</strong> la légalité d'une décision <strong>de</strong><br />

ce genre a été, à la suite d© cet inci<strong>de</strong>nt, por-<br />

tée <strong>de</strong>vant le conseil d'Etat,<br />

Le commissaire du gouvernement Pichat a<br />

fait observer que la loi du 9 décembre 1905,<br />

en renvoyant à un règilement d'administra-<br />

tion publique le soin <strong>de</strong> déterminer les con-<br />

ditions et les cas dans lesquels les sonneries<br />

civiles pourraient avoir lieu, a entendu main-<br />

tenir aux sonneries <strong>de</strong>s cloches leur affecta-<br />

tion principale au service du culte.<br />

Aux termes <strong>de</strong> ce règlement, les cloches peu-<br />

vent être employées aux sonneries civiles<br />

dans les cas <strong>de</strong> péril commun qui exigent un<br />

prompt secours et, en outre, être utilisées<br />

dans <strong>de</strong>s circonstances où cet emploi est pres-<br />

crit par les dispositions <strong>de</strong>s lois ou règle-<br />

ments ou autorisés par les usages locaux.<br />

Mais M. Pichat a fait remarquer qu'il ne'<br />

peut y avoir d'usage local faisant <strong>de</strong> la son-<br />

nerie <strong>de</strong>s morts une sonnerie civile, car cet<br />

usage serait invraisemblable et contraire à<br />

toutes les traditions.<br />

. D'ailleurs, permettre <strong>de</strong> faire sonner les clo-<br />

ches d'une église pour annoncer un décès que-<br />

l'on veut laisser en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> tout concours<br />

religieux, reviendrait à désaffecter les clo-<br />

ches et à violer la loi <strong>de</strong> 1905.<br />

Le conseil d'Etat, dans l'arrêt qu'il vient da<br />

rendre, constate, en effet, que les usages lo-<br />

caux auxquels se réfère le règJement visent<br />

exclusivement les sonmeries d'ordre civil et,<br />

il ajoute que te maire rte rtieuney ne justifie»<br />

d'aucun uf&ge local antérieur a la loi <strong>de</strong>. se><br />

paration en vertu duquel les sonneries, a 1 o&<br />

oasion <strong>de</strong>s décès, auraient ce caractère.<br />

iLa décision du maire <strong>de</strong> Dreurey a donc été-<br />

annulée.<br />

Les Elections du 24 Juillet<br />

Paris, W <strong>juillet</strong>.<br />

Le renouvellement par moitié <strong>de</strong>s conseils<br />

généraux et <strong>de</strong>s conseils d'arrondissement<br />

doit avoir lieu dimandhe prochain. 24 <strong>juillet</strong>,<br />

et, en exceptant la Seine et l'Algérie qui ne<br />

votent pas avec les -autres départements, on<br />

constate qu'il y a environ 1.450 conseillers gé-<br />

néraux et 1.700 conseillers d'aiTondissement<br />

à élire.<br />

Pannii les conseillers généraux sortants se<br />

trouvent MIM. Amtondn Dnbost, prési<strong>de</strong>nt du<br />

Sénat (Isère) ; <strong>de</strong>ux ministres, MM. Pichon<br />

(Jura) et M. Cooliery (Loiret), et un sous-se-<br />

crétaire d'Etat, M. Diijaniiii Beaannctz (Au<strong>de</strong>).<br />

17 anciens ministres sont conseillers géné-<br />

raux sortante, savoir : 2 ancien» i>r«*i


-<br />

MERCREDI 26 JUILLET<br />

taré, Jonnart, GaUlaux, Berteaux. Henri Bou- 1<br />

cher, Bienvenu-Martin, Munès-Lacroix, Crup-<br />

jd. Milliard et Viger.<br />

Il y a 126 députés et 88 sénateurs 60urrds au<br />

arenouvélément comme conseillers généraux<br />

sortants.<br />

Nous avons dit que M. Doumer renonçait<br />

à se représenter dans le canton d'Anizy-le-<br />

Château (Aisne) comme candidat au conseil<br />

général ; cette information était erronée.<br />

M. Doumer aura pour concurrent M. <strong>de</strong><br />

Cuty, maire <strong>de</strong> Monsen-LAonnois, cons»iiUer<br />

d'arrondissement.<br />

M. Viviani, ministre dm travail, sera candi-<br />

dat au conseil général dans le canton <strong>de</strong> Bour-<br />

ganeuf, sa nouvelle circonscription ; U aura<br />

pour concurrent M. Calinauad, socialiste uni<br />

fié.<br />

L'Election du Quinzième<br />

L'opinion <strong>de</strong> la presse<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

JOURNAUX ANIIBLOCARDS<br />

De M. Ju<strong>de</strong>t, dans VEclair :<br />

« L'élection du quinzième arrondissement <strong>de</strong><br />

Paris, qui marque une date, est grosse <strong>de</strong><br />

conséquences politiques.<br />

» U est certain que les électeurs socialistes<br />

rendront <strong>de</strong>main fèves pour pois aux radi-<br />

caux, et si ceux-ci s'obstinent à ne pas réali-<br />

ser la réforme électorale par la représenta-<br />

tion proportionnelle, il leur en cuira plus<br />

qu'ils ne se l'imaginent. . -<br />

» L'opposition libérale, si elle sait faire<br />

preuve <strong>de</strong> discipline, d'union et d'ar<strong>de</strong>ur com-<br />

bative, a vraiment une superbe partie à<br />

jouer. »<br />

Du Soleil :<br />

« En votant pour M. d'Aramon, les élec-<br />

teurs ont manifesté leurs sentiments libé-<br />

raux contre le plus sectaire <strong>de</strong>s politiciens,<br />

le huguenot <strong>de</strong> Pressensé.<br />

» Nous les félicitons ; ils ont remporté une<br />

belle victoire.<br />

» A vrai dire, nous n'y comptions pas ; le<br />

suffrage universel donne <strong>de</strong> ces surprises, ce<br />

qui prouve que c'est un moyen comme un<br />

autre et qu'il serait impolitique <strong>de</strong> le négli-<br />

ger.<br />

» L'élection du XV e prouve une fois <strong>de</strong> plus<br />

que l'opposition doit s'organiser en vue <strong>de</strong>s<br />

batailles électorales quisqu'en plein Paris,<br />

dans une circonscription réputée socialiste,<br />

c'est un candidat d'opposition qui vient d'être<br />

élu. »<br />

JOURNAUX BLOCARDS<br />

De M. Jaurès, dans l'Humanité :<br />

« De plus en plus, entre les socialistes et les<br />

vieux partis <strong>de</strong> réaction, le parti radical sera<br />

resserré, étouffé, et il n'aura d'autre conso-<br />

lation que <strong>de</strong> se venger du socialisme en<br />

s'alliant contre lui aux pires réacteurs.<br />

» Il ne lui reste qu'une chance <strong>de</strong> faire en-<br />

core figure, c'est <strong>de</strong> voter la réforme électo-<br />

rale.<br />

» Chaque jour la leçon <strong>de</strong>s faits est plue<br />

forte ; je ne sais s'il finira par l'entendre. »<br />

NOTRE 3\£ AJUSTE<br />

Artillerie avariée<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Lo correspondant du Temps à Toulon lui<br />

télégraphie :<br />

« Les tirs auxquels vient <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r l'ar-<br />

mée navale ont été marqués par <strong>de</strong>s avaries<br />

survenues au cuirassé Justice, avaries qui au-<br />

raient pu avoir <strong>de</strong> graves conséquences.<br />

» Les ouvertures <strong>de</strong>s culasses se sont dila-<br />

tées et il a fallu arrêter les tirs.<br />

» Des réparations urgentes et très importan-<br />

tes <strong>de</strong>vront être effectuées. »<br />

L'Ecole d'application d'artillerie navale<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Le nombre <strong>de</strong>s places mises au concours en<br />

<strong>1910</strong> pour l'admission à l'Ecole d'application<br />

d'artillerie navale, qui vient d'être créée, est<br />

fixé à <strong>de</strong>ux .<br />

Les épreuves écrites auront lieu simultané-<br />

ment à Paris, Lorient et Toulon, à partir du<br />

30 octobre.<br />

Les épreuves orales auront lieu à Paris.<br />

cordée plus tard à l'Agence Havas où 11 dé-. j<br />

1° Que personne ne lui a jamais parlé le<br />

Roehette , . ...<br />

2° Qu'averti <strong>de</strong>s bruits <strong>de</strong> pression s exer-<br />

çant pour empêcher l'action du Parquet con-<br />

cernant Roehette, il dit à M. Lépine <strong>de</strong> suivre<br />

strictement le Parquet, sans tenir compte<br />

d'aucune autre considération.<br />

C'est l'opinion, notamment, <strong>de</strong> M. Desvaux,<br />

conseiller municipal <strong>de</strong> Paris, qui, on s'en<br />

souvient, interpella M. Lépine sur son roie<br />

dans l'affaire Roehette.<br />

Pour M. <strong>de</strong> Folle ville, vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

commission d'enquête, M. Clemenceau n'a pas<br />

tout dit.<br />

L'Humanité, organe du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la com-<br />

mission d'enquête et dont les commentaires<br />

tirent <strong>de</strong> ce fait un intérêt particulier, voit<br />

aussi dans les déclarations <strong>de</strong> M. Clemenceau<br />

<strong>de</strong>s contradictions et <strong>de</strong>s lacunes qui <strong>de</strong>vront<br />

être comblées..<br />

Blie reproduit l'interview <strong>de</strong> l'ancien pré-<br />

si<strong>de</strong>nt et elle ajoute : « n faudra s'expli-<br />

quer ! »<br />

C'est aussi à une explication que M. Jaurès<br />

convie M. Clemenceau.<br />

« Dans l'interview <strong>de</strong> M. Clemenceau, dit-il,<br />

il ya <strong>de</strong>ux versions contradictoires : à la pre-<br />

mière phrase, il déclare que personne ne lui<br />

a parlé <strong>de</strong> Roehette <strong>de</strong>ux lignes plus loin,<br />

averti <strong>de</strong>s bruits <strong>de</strong> pression s'exeTçant pour<br />

empêcher l'action du parquet concernant Ro-<br />

ehette, il donne <strong>de</strong>s ordres à M. Lépine.<br />

» Laquelle <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux versions est la<br />

bonne î<br />

» U faut espérer que fin août M. Clemen-<br />

ceau sera <strong>de</strong> retour à Paris pour s'expliquer ;<br />

d'ici là, à moins <strong>de</strong> nouvelles déclarations <strong>de</strong><br />

l'ancien prési<strong>de</strong>nt du conseiil, il faut atten-<br />

dre. »<br />

Ajoutons, pour être complet, que le Malin<br />

maintient formellement son information, <strong>de</strong><br />

laquelle il résulterait que M. Lépine n'aurait<br />

agi que sur les instructions précises <strong>de</strong> M.<br />

Clemenceau. Autre son <strong>de</strong> cloche<br />

Sur la façon dont M. Clemenceau fut ren-<br />

seigné en débarquant à Buenos-Ayres et sur<br />

son attitu<strong>de</strong> telle qu'elle fut précisée <strong>de</strong>vant<br />

M. Briand par M. Lépine, le Journal donne,<br />

d'après M. Albert Clemenceau, <strong>de</strong>s détails qui<br />

ne sont pas sans jeter quelque émotion au<br />

palais et dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la magistrature,<br />

ou certains se montrent très émus <strong>de</strong> ce que<br />

M. Clemenceau crut qu'une pression quelcon-<br />

que pourrait empêcher l'action du parquet<br />

concernant Roehette si cette action s'impo-<br />

sait.<br />

La encore on attend avec impatience <strong>de</strong><br />

nouvelles précisions.<br />

Entre avocats, on discute avec passion sur<br />

l'issue du procès correctionnel.<br />

M. Clemenceau voyage toujours<br />

Et pendant que l'on commente ainsi ses dé-<br />

clarations, M. Clemenceau poursuit son voya-<br />

ge et assiste à <strong>de</strong>s réceptions organisées en<br />

son honneur.<br />

Oh télégraphie, en effet, <strong>de</strong> Buenos-Ayres,<br />

18 <strong>juillet</strong> lOlo :<br />

« M. Clemenceau, invité à une réception of-<br />

ferte par le Sénat aux délégations du congrès<br />

pan-américain, a été l'objet <strong>de</strong> témoignages <strong>de</strong><br />

la plus vive sympathie ».<br />

La faillite du Crédit minier<br />

avoué, avenue du Coq, où il déposa une assi-<br />

gnation en référé <strong>de</strong>vant le prési<strong>de</strong>nt du tri-<br />

bunal contre M. Chamault, porteur <strong>de</strong> con-<br />

traicâes.<br />

U l'assigne en diseontinuation <strong>de</strong> poursuites<br />

et pour se voir donner acte <strong>de</strong> ce qtt il offre<br />

<strong>de</strong> déposer lu somme litigieuse à la caisse <strong>de</strong>s<br />

dépôts et consignations ou, entre les mains <strong>de</strong><br />

tel séquestre que le prési<strong>de</strong>nt voudra bien dé-<br />

signer. J , ,<br />

A 3 heures et <strong>de</strong>mie, le porteur <strong>de</strong> contrain-<br />

tes s'est présenté <strong>de</strong> nouveau au domicile <strong>de</strong><br />

M. Lhermite amenant une voiture <strong>de</strong> déména-<br />

gement <strong>de</strong> l'hôtel <strong>de</strong>s Ventes, mais <strong>de</strong>vant la<br />

résistance <strong>de</strong> M. Lhermite, H a dû encore se<br />

retirer ; li a déclaré qu'il ne répondrait pas a<br />

l'assignation en référé.<br />

Paris, 6 heures.<br />

A l'audience <strong>de</strong> référé et après avoir enten-<br />

du les parties, le prési<strong>de</strong>nt a rendu une ordon-<br />

nance dont voici l'analyse succincte :<br />

« Attendu que Lhermite a introduit une ins-<br />

tance en nullité <strong>de</strong> saisie-exécution contre les<br />

poursuites qui lui ont été intentées à la re-<br />

quête du receveur-percepteur <strong>de</strong>s contribu-<br />

tions indirectes ;<br />

» Attendu que le titre en vertu duquel les<br />

poursuites sont faites est actuellement sou-<br />

mis à la juridiction civkie,<br />

» Dit qu'il y a lieu <strong>de</strong> surseoir à ces pour-<br />

suites ».<br />

Le prési<strong>de</strong>nt donne acte à M. Lhermite <strong>de</strong><br />

son offre <strong>de</strong> déposer entre les mains <strong>de</strong> M.<br />

Garnier, avoué, nommé séquestre, une somme<br />

<strong>de</strong> 300 francs avec affectation spéciale a. la<br />

garantie <strong>de</strong> la créance <strong>de</strong> l'Etat et sous déduc-<br />

tion <strong>de</strong>s sommes que Lhermite conteste <strong>de</strong>-<br />

voir.<br />

L4 REFORME ÉLFCTOB VLE-<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

M. Briand, prési<strong>de</strong>nt du conseil, a reçu ce<br />

matin M. Ferdinand Buisson, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

commission du suffrage universel, qui l'a en<br />

tretenu <strong>de</strong> la question <strong>de</strong> la réforme électo<br />

raie.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt Au conseil a renouvelé à M.<br />

Buisson l'assurance que le gouvernement en-<br />

tendait collaborer étroitement avec la oom<br />

mission en vue <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong> cette ré<br />

forme.<br />

LES GRÈVES<br />

QUELLES HLinntS<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Le sous-secrétaire d'Etat à la guerre a fixé<br />

à 1,117 Ir. 03 le prix du trousseau <strong>de</strong>s élèves<br />

qui entreront à l'Ecole du service <strong>de</strong> santé<br />

eu <strong>1910</strong>.<br />

— M. Marteau, major du 40 e régiment d'in-<br />

fanterie, est mis hors cadre et nommé, à dater<br />

du 25 août <strong>1910</strong>, au comman<strong>de</strong>ment du bureau<br />

<strong>de</strong> recrutement <strong>de</strong> Miran<strong>de</strong>.<br />

ÏIIUTJMES<br />

Les apaches coloniaux<br />

Brest, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

La police vient d'arrêter un soldat d'infan-<br />

terie coloniale qui, hier soir tentait rie violen-<br />

ter, sur la voie publique, la femme d'un offi-<br />

cier supérieur et en fut empêché par un cava-<br />

lier du 2e cuirassiers.<br />

Le coupabe a avoué.<br />

Lee Fù3 LD îHora 11 te Onp soi<br />

Dieppe, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Les fêtes organisées en l'honneur <strong>de</strong> Du-<br />

quesne se sont continuées par un concert sur<br />

la place par la gar<strong>de</strong> repub.icaine et les Or-<br />

phéonistes Liliois puis par un grand banquet<br />

officiel au cours du quel <strong>de</strong>s toasts ont été<br />

portés par le préfet et MM. Coche, maire, et<br />

Bignon, député<br />

L'amiral Boué <strong>de</strong> Lapeyrère, ministre <strong>de</strong> la<br />

marine, a ensuite pris la parole, et, faisant<br />

allusion à la présence <strong>de</strong>s maires <strong>de</strong>s villes<br />

anglaises, a bu à Sa Majesté britannique, puis<br />

a remercié pour l'accueil chaleureux que la<br />

vieille cité dieppoise a fait aux marins dont<br />

il est le chef<br />

Le ministre a repris le train pour Paris à<br />

8 h. 37.<br />

En ville la foule est énorme ; <strong>de</strong> nombreu-<br />

ses manifestations <strong>de</strong> sympathie pour la ma-<br />

rine ont eu lieu ; la ville est illuminée ; un<br />

concert est donné par la musique <strong>de</strong>s équipa-<br />

ges <strong>de</strong> la flotte.<br />

Le Monumeiu <strong>de</strong>s Trois S';èies <strong>de</strong> Belfort<br />

Belfort, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

La ville <strong>de</strong> Belfort a définitivement adopté<br />

la maquette du monument <strong>de</strong>s trois sièges<br />

que Bartholdi avait conçu avant sa mort.<br />

Ce monument immortalisera la mémoire<br />

<strong>de</strong>s trois défenseurs <strong>de</strong> Belfort pendant le<br />

siècle <strong>de</strong>rnier : le commandant Legrand en<br />

1814, le Général Lecourbe en 1815 et le colonel<br />

Danfert-Rochereau en 1870.<br />

Il sera presque certainement inauguré au<br />

printemps.<br />

LE SCANDALE DUEZ<br />

Paris, 18 <strong>juillet</strong>.<br />

Au cours <strong>de</strong> sa confrontation avec M. Duez,<br />

Mme <strong>de</strong> Varinay avait reconnu avoir reçu une<br />

somme <strong>de</strong> 5.000 francs <strong>de</strong> Duez, à titre <strong>de</strong> prêt.<br />

M Albanel lui a alors montré <strong>de</strong>s talons <strong>de</strong><br />

mandats à elle adressés et s'élevant à la som-<br />

me <strong>de</strong> 15.000 francs. ,. .<br />

Mme <strong>de</strong> Varinay, un instant troublée, dut<br />

reconnaître avoir encaissé cette somme, mais<br />

elle a persisté à déclarer que ces 15.000 francs<br />

lui avaient été donnés par Duez à titre <strong>de</strong><br />

prêt.<br />

Cette affaire est tout à fait indépendante <strong>de</strong><br />

l'affaire Duez et ne peut retar<strong>de</strong>r en aucune<br />

façon la clôture <strong>de</strong> l'instruction ouverte con-<br />

tre le liquidateur;<br />

L'Affaire Roehette<br />

Deux nouveaux experts<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

M. Drioux, Juge d'instruction, a commis<br />

<strong>de</strong>ux nouveaux experts pour rechercher les<br />

ventes à découvert qui ont été faites au mo-<br />

ment <strong>de</strong> l'arrestation <strong>de</strong> Roehette.<br />

Le rôle <strong>de</strong> M. Clemenceau<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

fcendant dix jours tout commerce avec<br />

la frontière algérienne. .<br />

L3s RaUtitas Ia^nirtmal^<br />

Les rapports austr;>ita,iens<br />

Rome, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Suivant le Giornale d'italia, <strong>de</strong>s m an; les ta-<br />

tiens contre lesquelles a protesté l'ambassa-<br />

<strong>de</strong>ur d'Autriche se sont produites au cours<br />

d'une visite que les Triestins ï iront à La. ca-<br />

serne <strong>de</strong>s bersagiieri.<br />

Des oificlers et <strong>de</strong>s soldais auraient distri-<br />

bué aux triestins <strong>de</strong>s plumes <strong>de</strong> leurs cha-<br />

peaux.<br />

Le Giornale d'italia ajo<br />

entendu le colonel du rég<br />

<strong>de</strong> la guerre aurait répon<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'explications d<<br />

taines usines ont plus <strong>de</strong> 2,000 ouvriers cha-<br />

cune et, <strong>de</strong> tout temps, les grèves ont été nom-<br />

breuses, surtout dans l'industrie minière.<br />

Sans compter 17 grèves partielles, il y a eu,<br />

en seize ans. <strong>de</strong> 1890 à 1906, 4 grèves généra-<br />

les dans la région; c'est dire à quel pomt les<br />

intérêts y sont contradictoires et les CQuiuvs<br />

accusés. . , .<br />

Il faut noter, pour bien comprendre la si-<br />

tuation, que la plupart <strong>de</strong>s mineurs <strong>de</strong> Bis-<br />

caye, 70 % environ, sont étrangers à a a ré-<br />

gion ils constituent une population flottante<br />

fur laquelle <strong>de</strong>s influences contraires peu-<br />

vent s'exercer tour à tour ; le mot <strong>de</strong> mine ne<br />

(toit d'ailleurs pas faire illusion, car presque<br />

tous les mineurs <strong>de</strong> la région travaillent a<br />

l'air libre sur le flanc <strong>de</strong> la montagne.<br />

L'ouvrier peut choisir entre le travail a la<br />

journée et le travail à la tache. „hiffiw.<br />

Les salaires moyens varient en chiffres<br />

ronds <strong>de</strong> 2 fr. 25 à 3 fr. 60.<br />

C'est du reste plutôt la question <strong>de</strong>s moda-<br />

lités <strong>de</strong> paiement, payement hebdomadaire<br />

d'une part économat et cantines <strong>de</strong> 1 autre,<br />

qui a fait <strong>de</strong>puis dix ans l'objet <strong>de</strong>s protesta-<br />

tions ouvrières et plus encore que le taux cm<br />

salaire très supérieur à celui <strong>de</strong>s ouvi.ers<br />

agricoles <strong>de</strong> la région, plus encore que les<br />

modalités <strong>de</strong> paiement et les cantines c est<br />

le coût <strong>de</strong> la vie singulièrement élevé en Bis-<br />

caye qui est la cause profon<strong>de</strong> <strong>de</strong> ces con<br />

La guerre religieuse<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Le Temps publie la dépêcli* suivante <strong>de</strong><br />

Madrid :<br />

, a H se confirme que 1 ambassa<strong>de</strong>ur d Espa-<br />

gne auprès du Vatican, M. Ojeda, rentre en<br />

Espagne pour raisons <strong>de</strong> santé ».<br />

^ b Madrid, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

, On assure que le Nonce \ it partir pour<br />

Saint-Sébastien, où il s'installera afin <strong>de</strong> se<br />

trouver auirès.du ministre d'Etat et <strong>de</strong> ren-<br />

dre plus faciles les négociations qui se pour-<br />

suivent entre le Saint-Siège et le gouverne-<br />

ment. Ce déplacement vient mettre à néant les<br />

bruits <strong>de</strong> rupture ou <strong>de</strong> suspension <strong>de</strong>s pour-<br />

parlers.<br />

Les réfugiés espagnols en France<br />

Cerbère, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Les réfno'iés espagnols ont été avisés par<br />

M. Alexandre Lerroux. député, d'accord avec<br />

le chef du gouvernement, qu'ils pouvaient li-<br />

brement pénétrer en Espagne.<br />

M. TovioeUa, ancien maire <strong>de</strong> Port-Rou, dé-<br />

légué '"'ar M. Lerroux, sest rendu à Perpi-<br />

gnan afin <strong>de</strong> remettre aux exilés les fonds né-<br />

cessaires pour le voyage.<br />

Les révolutionnaires et les réservistes dé-<br />

serteurs <strong>de</strong> la guerre du Maroc rentreront au-<br />

jourd'hui en groupe dans leur pays.<br />

«uns mmu n M m<br />

Saint-Pétersbourg, 19 <strong>juillet</strong>,<br />

La police a procédé cette nuit à l'arresta-<br />

tion d'un général russe, sous l'inculpation <strong>de</strong><br />

Concussion.<br />

i D'autre part, le colonel Glotof .inspecteur gé-<br />

néral <strong>de</strong> l'intendance, a été arrêté cette nuit<br />

et incarcéré à la prison militaire.<br />

. Cette affaire menace <strong>de</strong> prendre i> grosse<br />

extension et cause une gran<strong>de</strong> émotion dans<br />

les milieux militaires.<br />

L'acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Vailorcines<br />

vt>m£<br />

3U après avoir<br />

tt, le mlnisir«<br />

dignement aux<br />

nbassacleur<br />

19 ju-Uiet;<br />

C'est avec une fiévreuse activité que i Lal-ië<br />

continue à ériger <strong>de</strong>s ouvrages <strong>de</strong> défense à<br />

la frontière autrichienne.<br />

Sur le mont riaido, par exemple, commen-<br />

cent déjà les travaux i.-our la construction<br />

d une lormd.'ib.e forteresse portant quatre<br />

tours cuirassées.<br />

Dans la plaine <strong>de</strong> Asagrio, on est également<br />

en train <strong>de</strong> coniitrulire <strong>de</strong> nouvelles et puis-<br />

santes batteries.<br />

Pot» ménager les apparences, les chefs<br />

d'Etat con tinuent à échanger les dépêches les<br />

plus touchantes, pieii-.es <strong>de</strong> chaleureuses pro-<br />

testations d'ami ts !*..ié russe se n(-s,7nl l««ères<br />

UM à 70 80, 10 19C« à 104 S0 et 1„ S,Lv " 94 «5 1«<br />

coupon; do 06 l», Je l'une est raSenA A?9 8°. iiss(»nie»nts do crédit reawr<strong>de</strong>nt une n-,**-<br />

<strong>de</strong> leur avance d'hier : Banque do Paris 179s rvi?<br />

dit Lyonnais 14'22, Union Parisienne icr> Crédit MVL<br />

bUier 702; Sociétés étrang-èivs plus résistantes' n -in<br />

Que ottomane (iti7, Nationale du Mexique nùo' uàn<br />

que do Homo 105. ' ^ ul "<br />

Nouveau recul <strong>de</strong>s Grands Chemins, du P -L -M j<br />

1275, Ou Nord à 1070; Chemins espagnols calmes<br />

mais plutôt fermes : le Nord- Espagne se tient à<br />

370, le Saragosse à 400, les A.ndaJous à 249.<br />

Parmi les valeurs <strong>de</strong> traction, l'Omnibus s'a^<br />

vance à 345, l>our revenir en lin <strong>de</strong> séance a 330 con-<br />

tre 3K>; le Métro cote 507; Tiiomson, ex-coupon d.»<br />

30 fr., 7',6.<br />

FeTtmete <strong>de</strong>s Industrie lies russes : Sosnowice 1488-<br />

Briansk. ex-r.ouipon <strong>de</strong> 2.65, 338, et Bakou 745.<br />

Le Rio cote sucessivement 1030 et 1033, ûternlet<br />

cours.<br />

En banque, faiblesse <strong>de</strong>s mines d'or : Goklfleldl<br />

152 50 Rand-.Mines 281. East-Kand 133 50.<br />

Môme nuance sur les Uiainantilères : <strong>de</strong> Beerî<br />

435, Jagersilontein 216 50.<br />

Valeurs <strong>de</strong> caoutchouc inchangées : Financier»<br />

i02, Eastern 70 50; Pana Marajo Islands Riibbei<br />

s'est négociée à 9.25 selon coupures.<br />

En valeurs diverses, los Mines <strong>de</strong> soufre d'Ar»<br />

gona valent 125, la Caisse <strong>de</strong>s Re<strong>de</strong>vances 280 et pj^<br />

tion Locations électriques 118; l'action BatopLlo.<br />

cote 51 25; à Londres, la Carmen el Oro est à<br />

£ 2 9/16; l'Ashanli s'inscrit a 44; l'assemblée gêné<br />

raie <strong>de</strong> cette compagnie aura Heu le 28 <strong>juillet</strong> à<br />

Londres.<br />

PH1I.0UZE ET WADOINGTON<br />

SO, rue Lepelleticr, à Paris<br />

^ 19 <strong>juillet</strong><br />

La pression barométrique se relève assez rapi<strong>de</strong>.<br />

ment dans l'ouest du continent; une aire supérieur?<br />

à 765 man. s'étend ce matin da la Bretagne a l'ouest<br />

<strong>de</strong>s Açores (Horta, 774 mmi.); une dépression per-<br />

siste dans le nord <strong>de</strong> l'Allemagne (Swine-muu<strong>de</strong><br />

754 mui.).<br />

Le vent est assez fort du nord au aPs-<strong>de</strong>-€alais, ou<br />

la mer est agitée; il est faible sur la Manche,<br />

l'Océan et la Méditerranée.<br />

La température s'est abaissée sur nos régions; le<br />

thermomètre marquait, ce matin : 5' à Vardoe, 17"<br />

à Berlin, 19' à Madrid, 28' à Ai'ggr. 7° au Vc-ntoux.<br />

En. France, un temps nuageux et moyennement<br />

chaud est probable.<br />

Il est tombé 17 mm. d'eau au Puy-<strong>de</strong>-Dôme. 3 4<br />

Bor<strong>de</strong>aux.<br />

Rat.<br />

<strong>Toulouse</strong>.,<br />

I'uy-l«-.),)in9<br />

Ptc-au-«idl<br />

Perpignan,<br />

bor<strong>de</strong>aux..<br />

07.9<br />

«5.2<br />

23.4 S.O.m.nnag.<br />

6.5 O.S.O.a.I. b.<br />

M1NIM MAXIM,<br />

|<strong>de</strong> la vsllla<br />

II.9' 27.0<br />

5.3 12.8<br />

1.8 7.3<br />

65 8 18.9 O.S. O. ni. p. 13.9 23.0<br />

agents qui<br />

ils disparu-<br />

LA (R SE k P A GNOLE<br />

La grève <strong>de</strong>s mineurs <strong>de</strong> Bilbao<br />

Bilbao, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Hier après-midi, <strong>de</strong> nombreux mineurs gré-<br />

vistes sont <strong>de</strong>scendus vers San-Turce, obli-<br />

geant tes ouvriers <strong>de</strong>s autres chantiers à ces-<br />

ser le travail.<br />

Un eccadron <strong>de</strong> lanciers est parti <strong>de</strong> Bilbao<br />

pour protéger ces chantiers ; une réunion <strong>de</strong>s<br />

patrons a repoussé les prétentions <strong>de</strong>s ou-<br />

vriers.<br />

Bilbao, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Les mineurs ont tenu, dans la commune <strong>de</strong><br />

La Gallarte, un meeting.<br />

Ils annoncent qu'ils veulent obtenir satis-<br />

faction ou qu'ils déclareront officiellement la<br />

grève générale.<br />

On croit celle-ci possible aujourd'hui ou <strong>de</strong>-<br />

main.<br />

La situation est grave. Madrid, 19 <strong>juillet</strong><br />

1/OS fédérations ouvrières <strong>de</strong> Bilbao ont dé-<br />

cidé <strong>de</strong> rester sur l'expectative sans déclarer<br />

la grève générale jusqu'au moment où cela<br />

<strong>de</strong>viendrait nécessaire.<br />

De son côté, le gouvernement a refusé <strong>de</strong><br />

suspendre les garanties constitutionnelles<br />

comme te <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt certains patrons tant<br />

que l'ordre régnera ; les troupes sont prêtes<br />

h umte éventualité à Madrid, Valtadolid et<br />

Saragosse<br />

P**», ta police locale a été notable<br />

nt arnvél 4°BM UX NOUVEAUX ^^«"^<br />

w &*JiW au conflit actuel,<br />

d-ette du ^-tatlk^ LS'L.M^rid, est la cita-<br />

ouvrier, «-est pas UffiRSSL&^gft X<br />

Prix <strong>de</strong> la Société sportive d'Encouragement, ara-<br />

bes et anglo-arabes, 2" groupe camoilômentaire, 1.000<br />

francs, 1.800 mètres, 6 inscrits, 3 partants. — t. Pi-<br />

ment II (BeHocq), par Antonio et Pimprenelle. à<br />

M. le baron Gasquet.<br />

Non -plaicés : Le-Ga, Coquet III.<br />

Mutuel : gagnant, 7 fr.<br />

Prix die la Société d'Encouragement, hors série,<br />

1.500 francs, 2.<strong>20</strong>0 mècres, 9 inscrits, 6 partants. —<br />

1. La-Néva, par Ivoire et La Nive'Je, â M. Brisson<br />

(Brisson): 2. Frascot, par Scoîland et Fracas, à M.<br />

D. Guestier (Monk), une <strong>de</strong>mi-longueur; 3. Espada,<br />

par Ivoiro et EspadUTa, à M. Guidou (Houtans), une<br />

longueur.<br />

Non placés : Mimizan, Busseroles, Rhintalid, ar-<br />

rivé premier mais distancé pour avoir bousculé La-<br />

Néva i l'arrivée.<br />

Mutuel : gagnant 57 50; placés : La-Néva 19. Fras-<br />

cot 13.<br />

Course très bien menée dons tout le parcours par<br />

le loi entier.<br />

Prix <strong>de</strong> ia Ville, au trot mo-ntà ou attelé, 1.000<br />

lran.es. 3.2(0 mètres, 18 inscrits, 7 partants. — t.<br />

Hématite, attelée, par Vou<strong>de</strong>moni et Bellone, à M.<br />

A. Rou<strong>de</strong>l (Fournier, aipiprenti); 2. Haute-Lrtne, par<br />

Bul-ot et Ténébreuse, â M. lo vicomte <strong>de</strong> Jansac (M<br />

<strong>de</strong> Marsaej; 3. Fine, attelée, par Liovre et Old-Cbam-<br />

pagne. à M. G. Bruel (Souei).<br />

Non placés : Hardi, Faim, Henri VIII, Gentleman.<br />

Mutuel : gagnant, 28 50; placés : Mématite 12 50<br />

Haute-Lune 9.<br />

Prix régional] <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s Steeple-Chases <strong>de</strong><br />

France, 3' série, course <strong>de</strong> haies, 1.<strong>20</strong>0 francs 2 800<br />

mètres, 10 inscrits, 5 partants. — t. Méridien par<br />

Kent et Mie <strong>de</strong> Merviue, à M. P. Versein (Coulaad<br />

apprenti), une longueur; 2. Freya II. par Gost et<br />

I'rlrko, a M. F.W. Bâtes (F. Balet). une tète; 3.<br />

Brin d'Amour, par Clamait et Clairette, à M. H.<br />

Brisson (Soubagné).<br />

Non places : Devons, Amour d'Enlant.<br />

Mutuel : gagnant, 1.1 50; placés : Méridien 7 50,<br />

Freya II 9.<br />

Prix <strong>de</strong> la Société hippique, steep'e-chase mixte,<br />

t.500 Irancs. 3.4O0 mètres. — L Corvin, par Kérau-<br />

mos et Corina, à M. L. Léglise (lvra); 2. Guardian-<br />

Angel, par Saint-Damien et Lady-Détective, à M. le<br />

baron Pariiuement (le propriétaire).<br />

Non p'a.eés : Volcanique, Fil-Vite dont le jockey<br />

Seignouret est tombé.<br />

Mutuel : gagnant, 39; places : Corvin il, Guar<br />

dian-Angel 11.<br />

Prix René Maraliand, steep'.e-chase cross-country<br />

militaire, y catégorie, officiers, un obiet d'art d'une<br />

valeur <strong>de</strong> G0O francs au premier, <strong>de</strong> "250 francs au<br />

<strong>de</strong>uxième, <strong>de</strong> 150 francs au troisième 5 000 mètres<br />

U inscrits 5 partants. - 1. Sombrun II, par Fez<br />

tL??^"*' , à M ' Kany - lieutenant au 15° dra<br />

Bons M. Kany); 2. Charmeuse, par Vertige et Ta-<br />

ffinrfl^f' ï, M ', d0 ^tenant au 21-<br />

£S>tniL ^<br />

3 ' Rai-<strong>de</strong>-Judée, par Salo-<br />

^«taSS* *• DUrr ° UX ' au 10- bus-<br />

wn ! i„ p ! acés : Ci « are 't«- Rap.haë.1<br />

chsè If 11 ' 18 50; p,a< * s : Som4 > r » 10<br />

Le pari mutuel a encaissé 10.565 francs.<br />

Cyciisme<br />

LE TOUR DE FRANCE CYCLISTE<br />

r. , Perpignan, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

JZiJ^?- à 3 iu 1/2 Précises, a été donné, sur la<br />

route nationale <strong>de</strong> QuUlan. lo dèjwrt <strong>de</strong> la 9' èlaoe<br />

SïomSreS 6 06 CyclisUî ' ^Pignan-Ludion (S»<br />

•w^n,' 0111 * en *o«*iaste, que les agents <strong>de</strong> police<br />

?! m,?. rK Peino a maintenir, a fait une manifestation<br />

•V.<br />

!Ue au ' x * coureurs qui prennent pan à<br />

1 épreuve; Privât a abandonné.<br />

4 o h „ Foix, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Cruchon RÏ^ 88 ?^ 011 , I^lonton Faber, I-afourca<strong>de</strong>,<br />

Muse v»n » l lau1 ' ^'"d. Garrigou, Lapize.<br />

St AhiîiT 1 ?' P* TUN1 ' Dortignac. Emile<br />

âad àllfni^ "rlk, ^ mis teHli ' p aidmier. Cruppe-<br />

wnu, sauiot, Deloffre et Maitron.<br />

1ATM,„ ite. Bagnères-<strong>de</strong>-Luchon, 19 <strong>juillet</strong>,<br />

saluent ^ e . p '^ mier 4 « h. 23; <strong>de</strong>s acclamations<br />

9 h â, ? n . a v ? e: * Geonget. 2 h. 41; 3- Faber. à<br />

2 h. 45; P Cruppeliand, à 2 h. 46; " * ~ -<br />

Nominations Judiciaires<br />

Sont nommés : Substitut du procureur <strong>de</strong><br />

la République à Clermont-Ferrand, M. Haltes,<br />

substitut à Gourdon ; substitut à Gourdon, M.<br />

Mangin. nommé substitut à Lure et non ins-<br />

tallé.<br />

Est nommé suppléant du juge <strong>de</strong> paix à<br />

Alban (Tarn), M. Poisson.<br />

«WEBSITEJl TOULOU >S<br />

FACULTÉ DES SCIENCE8<br />

Baccalauréat (premières partie,sciences-lan.<br />

gues vivantes). — Ont été définitivement ad-<br />

mis au gra<strong>de</strong>, le 18 <strong>juillet</strong> :<br />

MM. Bertet (assez bien), Boué, Clerc, Estève<br />

(a. b.), Maltrou, Mazières, Minvieile, Oukv<br />

nier (a. b.), Peloux, Calvet (a. b.), Castets, Pé-<br />

legry (a. b.), Serres (a. b.), Souparis.<br />

Baccalauréat (<strong>de</strong>uxième partie, mathémati-<br />

ques). — Ont été définitivement admis au<br />

gra<strong>de</strong>, le 18 <strong>juillet</strong> :<br />

Mlle Cucurou (assez bien), MM. Barthas,<br />

Bernabeig, Boyer, Colombiès, Comère.<br />

FACULTE DES LETTRES<br />

Oral du mardi 19 <strong>juillet</strong> <strong>1910</strong>.<br />

Sont définitivement reçus :<br />

Philosophie. — MM. Molle (A. B.), Monhrun,<br />

Montais (A. B.), Morat <strong>de</strong> Montai', Nègre, Pa-<br />

ges, Pauthe, Boyer, Oames (A. B.), Gavarre,<br />

Ghansou, Chêne, Giitton, Lacoste, Lago, Lo-<br />

cré, Loubei-ssac (A. B.), Machicot (A. B.),<br />

Mandou'., Mart-in^<br />

Latint-Grec (Ire partie). — MM. Sol, Vidal,<br />

Maiphettes, Mions, Payrastre, d'Esponv. >ux,<br />

Champe.val (A. B.), Loiseau, Dalquié, Bel,<br />

Bonnet, Valette (A. B.), Vieu, Viguier, Guilhot,<br />

Laran, Lamothe, Malvy (A. B.), Bouteille Ca-<br />

dilhac.<br />

UNIVERSITÉ JE BORDEAUX<br />

FACULTE DES LETTRES<br />

.Baccalauréat. Latin-langues. — Sont reçus :<br />

MM. Burtin, Couvarl-Deavergnes, Lafon,<br />

Sens, Lacroze, Lavalette, <strong>de</strong> Kérouara, Lusté-<br />

guy, Schoil, Tandonnet, <strong>de</strong> Verteuil, Wors-<br />

berger, Bâches, Labesque, Denux, Deviras, La<br />

baurière.<br />

Philosophie. — MM. Duvignau, Herriberry,<br />

fchon, Lataste, Latour, Marceau, Melandre,<br />

Mo.ntouroy, Mouchât, Nicolas, Paris, Pepoin-<br />

net, Poncin, Mlle Tissèdre.<br />

Mathématiqu.es. — Sont reçus : MM. Larrl-<br />

vière, Casemajor, Dhei-s, Ducla, Sourcil, Du><br />

tilh, Rivais, Courtiau, Milliard, PfiAu, Ster-<br />

ling, Huiyanx, du Tilly, Morize, Perbosc.<br />

Scien.C'9-s-langues vivantes. — Mll.es Pancoi,<br />

Réveilleau ; MM. Leste, Quoique. Roch, Rol-<br />

land, Sauvaltre, Armandi,Calés, Martal, Mau-<br />

ry, Mirambeau, Blahquefort, liougue, Labar-<br />

the, Bertruc, DoMé, Duthern, Fitte, Bergerot.<br />

Le mauvais temps<br />

l'royes, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

A Villenauxe la foudre a incendié un mou-<br />

lin avec une maison d'habitation. Les pertes<br />

sont évaluées a 50.000 francs.<br />

Rethel, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

A Sery, pendant un orage, la foudre a tué<br />

un cultivateur qui revenait <strong>de</strong> faner.<br />

Lorient, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Les orages continuent à sévir sur la région;<br />

à Groix, <strong>de</strong>ux maisons d'habitation, mue les-<br />

quelles la foudre est tombée ont été détruites<br />

. , J Epinal. 19 <strong>juillet</strong>.<br />

A la suite d un orage terrible oui a sévi sur<br />

la resrion, <strong>de</strong>ux religieuses Trappistines <strong>de</strong><br />

blt e =Srr^nî ^"uf 66 danS CaTC <strong>de</strong> ! ' é,a - i^î > UI ' ,a = ra «ie M <strong>de</strong> Tt<br />

nk ^ïï^ •? aUX < ava'^t envahie, et ^ d'arrivée a été installé u<br />

s étaient réfugiées par peur <strong>de</strong> l'o- assi!«ait. tUfflcilement maintenu<br />

Hei<strong>de</strong>-llierg, 19 <strong>juillet</strong><br />

L orage a fait débor<strong>de</strong>r el Neokar ; un va-<br />

peur qui portait un congrès <strong>de</strong> papet'ers fut<br />

jeté sur un banc <strong>de</strong> sable ; on sauva avec<br />

beaucoup <strong>de</strong> peine les passagers.<br />

UNIVERSITE DE MONTPELLIER<br />

FACULTÉ DES LETTRES<br />

10* série, Philosophie. — Sont reçus défini-<br />

tivement : MM. Meùohior (A. B.) ; Massot, Co-<br />

ourat, Bongue, Daire, Gilis, Verret.<br />

tre série, Latin-Sciences (série C). — Sont<br />

reçus définitivement ; MM. Boulet (A. B.) :<br />

Croiset (A. B.) : Lauriol (A. B.) ; Armengaud<br />

(A. B.) ; Pagezy (A. B.) ; Martinier, Devèze,<br />

P;.erl, Leenhardl, Rolland, Millet.<br />

3" série. Latin-langues vivantes (série B). —<br />

Sont définitivement admis ; MM. <strong>de</strong> Valette<br />

A. B.) ; Bousquet (A. B.) : Rieg, Aubert, Lu-<br />

gan, Sauvy, Po^mmarè<strong>de</strong>, Milhaud, Nicolas.<br />

FACULTE DES SCIENCES<br />

Baccalauréat <strong>de</strong> l'enseignement secondaire.<br />

- Ire partie, série D. Sciences- langues vivan-<br />

tes. — Sont déclarés admis : MM. Masseli«<br />

(A. B.) ; Estèbe (A. B.) ; Panis, Bruguière,<br />

Orssand, Ixtuis, Fahry, Bonnafy-Deroys, Bec-<br />

querelle, Buisson.<br />

Baccalauréat <strong>de</strong> l'enseignement secondaire,<br />

2' partie. Mathématiques. — Sont déclarés ad-<br />

mis MM. Carlier (A. B.) ; Denis (A. B.) i<br />

Fonquernie (A. B.) ; Dugas (A. B.) ; Cathalan<br />

(A. B.) Deni'zet, Floutior, Chotard, Freychet,<br />

Bonnefoi, Artis, Andlauer.<br />

i n P ^ l l r - '\\*:'*: T Ga^ïlgou.<br />

iS<br />

Crucno'n. 5() à<br />

L *Lni E i"eSt„Fau1' * 3 h. 3; 9- Azzini. A 3 h. 4;<br />

â 3 h^e aotvaert, à 3 h. 8; ir Lafourca<strong>de</strong>.<br />

rnwl^ii ' < lî a|1[>e , d .'aujour


MERCREDI <strong>20</strong> JUILLET <strong>1910</strong><br />

RGOEZ. _ Les fêtes. — LA JOURNÉE DE SA-<br />

MEDI. — A 8 heures, toute la population est<br />

6 ur les l>oulevards; partout animation et fran-<br />

cjje gaieté.<br />

A 8 h. 1, la musique du 122°, les sapeurs-<br />

nompicrs, l'Harmonie Ruthénoise, s'ébranlent<br />

pour la retraite aux flambeaux.<br />

La retraite suit les boulevards Gambette,<br />

Oally, Laroimguière, Flaugergues, <strong>de</strong> la Ré-<br />

publique, le Faubourg Saint-Cyriee, la rue<br />

Béteille et l'avenue Victor-Hugo.<br />

Entraînée par les sons enlevants <strong>de</strong>s mar-<br />

ches guerrières, la foule suit d'un pas ca<strong>de</strong>n-<br />

cé et marche en mesure à la suite <strong>de</strong> la musi-<br />

tjuie.<br />

LA JOURNEE DE DIMANCHE<br />

Dès l'aurore, Ruthénois et visiteurs sont<br />

éveilles vjar les gaies fanfares <strong>de</strong>s Sonneurs<br />

oe huit heures à midi, ont lieu les concours<br />

^ musique et le concours <strong>de</strong> tir.<br />

jeûnant part au concours musical :<br />

îhnS!? 11011168 - — La Lyre <strong>de</strong> Limoges,<br />

MMi-moniq^e saint-An-drêe<br />

la Phi-<br />

uiéenne, la "Lyre Deca-<br />

zevilloise, 1 Harmonie <strong>de</strong> Cransac, l'Orphéon<br />

d'Alger, la Chorale <strong>de</strong> Pignan, l'Orphéon in-<br />

dépendant d'AiguesjMorfcos, l'Union Orphéo-<br />

nique do Decaaeville, la Chorale <strong>de</strong> Kleury,<br />

l'Orphéon Castelnaudarin, l'Orphéon Coursa-<br />

nais, l'Orphéon Blanacais, les Troubadours<br />

Villefranehois, l'Echo <strong>de</strong> Méquillon, les Douze<br />

<strong>de</strong> Briatexte, le Cercle Orpfiéonlque Toulou-<br />

sain, l'Estudiatina McUavoise, l'Bstudiantina<br />

Saint-J'uérienne, l'Bstudiantina Symphonoque<br />

<strong>de</strong> Boisse-Penctiot, la Mandolina Narbonnaise,<br />

la Lyre Sainte-Barbe <strong>de</strong> Carmaux, la Solo-<br />

naise, l'Union Harmonique <strong>de</strong> Barbaste, la<br />

Lyre <strong>de</strong> Gastemaudary, la Diane Limousine,<br />

le Réveil Lezignanais, Rallye Carmausin, Bat-<br />

terie du Lignanais, Batterie Saint-Andréenne,<br />

Batterie <strong>de</strong> Oastelnaudary, Avant-Gar<strong>de</strong> Milla-<br />

voise, Trompé <strong>de</strong> Montmirail, Veneurs Cadu-<br />

réerus.<br />

Les concours ont lieu Ecole Gally, Salle du<br />

Théâtre, salle <strong>de</strong> la Lyre Buthénoise.<br />

Au Stand, ce sont ies délégués adultes et<br />

pupilles <strong>de</strong> : la Revanche <strong>de</strong> Firmy, la Défen-<br />

se <strong>de</strong> Cransac, la Société d etir <strong>de</strong> Millau, l'A-<br />

lerte <strong>de</strong> Decazeville, la Patriote <strong>de</strong> Deeaze-<br />

ville, l'Avant-Gar<strong>de</strong> <strong>de</strong> Salles-la-Source, la<br />

Fraternelle <strong>de</strong> Cantoin, la Société <strong>de</strong> tir <strong>de</strong><br />

Marnliaoues et Latour, rAveyronnaise du<br />

Gua, qui se disputent les prix.<br />

L'INAUGURATION DU MUSEE DENYS PUECH<br />

C'est à 11 heures qu'a lieu l'inauguration dm<br />

musée Denys Puech. Le cortège officiel se<br />

rassemble à la Préfecture et se rend auprès du<br />

monument.<br />

Trois discoure sont prononcés : M. Louis<br />

Lacomhe, maire <strong>de</strong> Ro<strong>de</strong>z, fait l'historique <strong>de</strong><br />

la fondation du musée, <strong>de</strong>s difficultés qui ont<br />

été vaincues, <strong>de</strong> la grève qui, un moment, ar-<br />

rêta les travaux.<br />

M. le sénateur Lintilhac prend ensuite la<br />

parole et revendique l'œuvre <strong>de</strong>s artistes<br />

aveyronnais comme l'œuvre <strong>de</strong> la région du<br />

Plateau Central tout entier<br />

Après queloues mots <strong>de</strong> M. Balitrand, M.<br />

Louis Puech montre dans le musée l'œuvre<br />

éducatrice, évocutriee <strong>de</strong> talents parfois in-<br />

soupçonnés, cachés sous les plus humbles ap-<br />

parences ; avec une éloquence émue, il dit<br />

comment il a assisté à l'éclosion et au mer-<br />

veilleux développement d'une âme <strong>de</strong> grand<br />

artiste.<br />

Bâti sur la place Sainte-Catherine grâce aux<br />

dons généreux <strong>de</strong> M. Denys Puech et <strong>de</strong> Mme<br />

Emma Calvé, le nouveau musée, avec son<br />

portiooie, ses colonnes, ses larges baies, les<br />

beaux médaillons qui décorent sa faça<strong>de</strong>, est<br />

une fort jolie construction qu'on voudrait seu-<br />

lement reculée <strong>de</strong> ouelques mètres <strong>de</strong> plus<br />

vers le fond <strong>de</strong> la place.<br />

Deux salles du iez-<strong>de</strong>-chaussée sont aména-<br />

gées. On est fraprié par la vue <strong>de</strong>s portraits<br />

<strong>de</strong>s bienfaiteurs dê la ville : Lebon, Combarel,<br />

docteur Bonnefé, Victoire Massai, la regrettée<br />

madame <strong>de</strong> Séguret, née <strong>de</strong> Saincric, Mme<br />

Bervé-Gardye, etc.<br />

A gauche, l'exposition du troisième salon<br />

<strong>de</strong>s artistes aveyronnais : chefs-d'œuvre <strong>de</strong><br />

Denjis Puech, belles sculptures, peintures,<br />

paysages, portraits signés <strong>de</strong>s plus délicats<br />

artistes aveyronnais. Beaucoup d'oeuvres <strong>de</strong><br />

jeunes pour lesquels l'heure <strong>de</strong> la célébrité<br />

sonnera bientôt.<br />

LE BANQUET<br />

A midi,banquet officiel. Toasts <strong>de</strong> M. le pré-<br />

fet Buellet, <strong>de</strong> M. Lintilhac, <strong>de</strong> M. Joseph Fa-<br />

bre, etc., etc.<br />

LE DEFILE DES SOCIETES<br />

A 2 heures se massent sur les boulevards <strong>de</strong><br />

ta République et Denys-Puech, les diverses so-<br />

ciétés. Par les rues Saint-Cyrioe, Béteille, la<br />

place d'Armes, la place <strong>de</strong> la Cité, la rue<br />

Neuve, .elles se portent sur la place du Bourg<br />

où a lieu la distribution <strong>de</strong>s récompenses ob-<br />

tenues par ies diverses sociétés aux concours<br />

<strong>de</strong> tir et au concours musical.<br />

BANQUET DENYS PUECH<br />

Mme Denys Puech, née princesse Gargarine<br />

Stourdza, avait eu la gracieuse attention <strong>de</strong><br />

réunir dans un banquet tout amical les mem-<br />

bres <strong>de</strong> l'Union Artistique et les représentants<br />

<strong>de</strong> la presse ruthénoise et régionale.<br />

Avec une incomparable distinction, Mme<br />

Denys Puech a fait les honneurs <strong>de</strong> la table<br />

qu'elle a bien voulu prési<strong>de</strong>r.<br />

lit, point <strong>de</strong> politique, même très soigneu-<br />

sement dissimulée. Un sculpteur aveyronnais<br />

dm plus beau talent venait <strong>de</strong> recevoir <strong>de</strong>s<br />

mates <strong>de</strong> ses compatriotes un suprême hom-<br />

mage qui était une sorte <strong>de</strong> consécration fa-<br />

miliale" <strong>de</strong> sa renommée. Il a voulu réunir<br />

autour <strong>de</strong> lui tous les Aveyronnais ; ne le<br />

pouvant il avait appelé ceux qui ont assumé<br />

la mission d'être les interprètes <strong>de</strong> la pensée<br />

<strong>de</strong> leurs concitoyens. Toute la presse, sans<br />

distinction d'opinion, était largement repré-<br />

sentée.<br />

M. la préfet arrive au pag


MERCREDI <strong>20</strong> JUILLET i9!0<br />

APÉRITIF TONIQUE<br />

VIN GÉNÉREUX ET QUINQUINA<br />

Mélangé d'eau ordinaire ou d'eau-<strong>de</strong>-seltz,<br />

il rafraîchit sans débiliter.<br />

Avoines. — Courant, 19 45; prochain, 19; <strong>juillet</strong>-<br />

août, 18 15; 4 <strong>de</strong>rnière, 18 <strong>20</strong>; tendance, came.<br />

Lin. — Disponible en cuves à nu, 89 50; courant,<br />

80 50; prochain, «8; juililet-août, S6; 4 <strong>de</strong>rniers, 81;<br />

tendance, ferme.<br />

Colza. — Disponible en cuves à nu, 60; courant,<br />

80-, prochain, 60 25; <strong>juillet</strong>-août, 61 25; 4 <strong>de</strong>rniers,<br />

82 75; tendance, ferme.<br />

Alcools. — Disponiibffe, 61 7&; courant, 65; pro-<br />

chain, 60 75; <strong>juillet</strong>-août, 56 35; 4 <strong>de</strong>rniers, 48 50;<br />

3- d'octobre, 47 50; tendance, ferme ; stock, 35 376;<br />

circuSation, 550.<br />

Sucres. — Disponible, 46 875; courant, 46 25; pro-<br />

chain, 32 375; <strong>juillet</strong>-août, 35 875 ; 4 d'octobre, 35;<br />

tendance, ferme; roux cuites, 42 56; autres jets,<br />

42 25: raffinés, 76 50.<br />

MARCHE DE 1 .A VH-tETTE<br />

Du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />

Veaux. — Amenés, 136; vendus, 136.<br />

Vian<strong>de</strong> nette : ire qualité, 2 16; 2', 1 90; 3*, 11 70.<br />

Erix extrêmes : 1 50a 2 30.<br />

Poids vif ; ire, qua/lité, 1 30; 2', 1 14; 3% 0 97.<br />

Prix extrêmes ; 0 83 à 1 36.<br />

Vente facile.<br />

MARCHÉ DE BORDEAUX<br />

Du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />

r,u, _ < LA FORCE », une <strong>de</strong>s<br />

meilleures œuvres du maître romancier Paul Adam,<br />

ient <strong>de</strong> paraître dans l'Idèal-Blbllothèque' (Colleo<br />

ion illustrée Pierre Lafitte et Cie, à 0.95), avec lie<br />

emai-quaMes illustrations <strong>de</strong> M. M.a!ïut.<br />

Cette Collection, qui (peut être lue pa.r tout le<br />

mon<strong>de</strong>, a déjà publié do nomibreux chefs-d'œuvre :<br />

Le Petit Chose, <strong>de</strong> Dau<strong>de</strong>t ; Un Cœur simple, d«<br />

Flaubert ; B.wves Gens, <strong>de</strong> Richepin : Le Ftil Mau.<br />

gars, <strong>de</strong> Ttlieuriet ; les Frères Zeniganno, il'lîd. d»<br />

Concourt ; L'Eau Souterraine, <strong>de</strong> Taul et Victor<br />

Mar.gueritte ; Contes Etranges, d'Edgard<br />

Eugénie Gran<strong>de</strong>t, <strong>de</strong> Balzac.<br />

C'est, la bibliothèque idéale <strong>de</strong> la famille.<br />

iIBL10GR/ÎPf)IE<br />

Sommaire du numéro <strong>de</strong> LA REVUE HEBDOMA-<br />

DAIRE du 16 <strong>juillet</strong>. Envoi, sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, S, rue<br />

Garancière, Paris, d'un numéro spécimen et du<br />

catalogue dés primes <strong>de</strong> librairie (26 francs <strong>de</strong><br />

(livres par an).<br />

Partie Littéraire<br />

Gabriel Hanot-aux, dé l'Académie Française ;<br />

Psychologie politique.<br />

André Beaunier : Les Petites Baudoché.<br />

Emile Ripert :<br />

.l'Orient (11), fin.<br />

Henry Cochhi,<br />

Besnard.<br />

Général Cuny<br />

187.1) l'IVj, fin.<br />

Paul Aubetlet<br />

nouvelle : Marseille, porte <strong>de</strong><br />

député : Les Symboles d'Albert<br />

Souvenirs d'un Cavalier (1870<br />

Du <strong>20</strong> juili Met (par dépêché télégraphique)<br />

FONDS D'ÉTAT<br />

Poe<br />

Et. <strong>de</strong> nouveau, Arsène Lupin triomphe :.. il né<br />

s'agit plus, cette fois, d'une lutte entre le génial<br />

gcnUeman-c.aimbrioleur et <strong>de</strong>s détectives plus oa<br />

moins subtils, mais d'un combat autrement passion-<br />

nant entre l'aventurier céilèlbre et un personnage<br />

énigmatlque et formidable dont, jusqu'aux <strong>de</strong>mi*<br />

pages du nouveau livre <strong>de</strong> M. Maurice Leblac,<br />

le lecteur <strong>de</strong>vine la présence, sans pouvoir jamais<br />

percer un jour sa personnalité.<br />

Ce côté mystérieux rte cette nouvelle série <strong>de</strong>s<br />

Aventures d'Amène Lupin augmeme encore son inté-<br />

rêt, d'autant plus que l'auteur a placé ses héros en<br />

face <strong>de</strong>s plus hauts personnages <strong>de</strong> notre époque<br />

et que les résultats <strong>de</strong> leur palpitante lutte pour la<br />

découverte <strong>de</strong>s seodrets du - Sis », sont capables <strong>de</strong><br />

bouleverse? l'Europe et <strong>de</strong> semer la guerre aux<br />

quatre coins du mon<strong>de</strong>. , -.<br />

SIS », qui peut être lu par tout le mon<strong>de</strong>, est te<br />

gros succès du jour.<br />

En vente partout : 3 fr. 50. rr Pierre Lafitte et<br />

Cie, Editeurs.<br />

o /o<br />

06/<br />

3 % amortissable ••<br />

Dette tuais, atjllg. 3 %<br />

Consoli<strong>de</strong>s anglais<br />

Consolidés anglais<br />

Argentine 5 % 1886<br />

Autriche 4 % or.UO.llor<br />

Lots du Congo<br />

Egypte unifiée.,<br />

Espagncîé ester<br />

KepagnoBe cx-'ér. .,<br />

Hongrois 4 % —<br />

Italien 5 %.,<br />

ltallien 5 % •<br />

Portugal 3 %<br />

Portugal 3<br />

1S92.<br />

. .opt<br />

.tme<br />

..cpt<br />

. .tme<br />

...cpt<br />

. .tme<br />

.. .cpt<br />

. .tme<br />

.. .cpt<br />

..tme<br />

°L 1S67-1JS09.<br />

<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong><br />

le.<br />

La Rome nouvelle (II), fin.<br />

Les faits et les idées au jour le jour. Revue <strong>de</strong>s<br />

revues étrangères, la vie mondaine et familiale, la<br />

vie musicale, la vie pratique et médicale, chroni-<br />

ques sportive et financière.<br />

Partie illustrée<br />

En Espagne ; S. M. Alphonse XIII discutant avec<br />

le premier ministre, M. Canalejas, les affaires reli-<br />

gieuses d'E«v>agne.<br />

Souvenirs d'un Caivaiier : La Commune ; la co-<br />

lonne Vendôme après sa chute, le 17 mai 1871; la<br />

Commune : Fusilla<strong>de</strong>- <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> la Paix, 22 mars<br />

la Commune : La rue <strong>de</strong> Rivoli, mai 1871; Vue ge<br />

nérale du Palais <strong>de</strong>s Tuileries, après l'incendie<br />

d'après une photographia.<br />

La Rome Nouvelle ; La château Saint-Ange, le<br />

pont romain et Saint-Pierre, vue ancienne; vue ac<br />

tue-lie du château Saint-Ange; le monument à Vie<br />

tor-Emmanuel, l'état <strong>de</strong>s travaux; le monument<br />

Victor-Esremanuel, tel qu'il sera.<br />

Le Symbolisme d'AMiert Besnard : La Matière.<br />

Etu<strong>de</strong>, originale d'Albert Besnard pour l'une (te<br />

quatre peintures du Petit Palais. — •< La PI<br />

tique ». Etu<strong>de</strong> originaile du peintre Albert Bernard<br />

pour l'une <strong>de</strong>s quatre peintures du Petit. Palais.<br />

Actualités ; Voyage du prési<strong>de</strong>nt do la République<br />

en Auvergne. Arrivée <strong>de</strong> M. Fait '.ères à Clermont<br />

Ferrand. — Manifestation dans les rues <strong>de</strong> Madrid,<br />

à propos <strong>de</strong> la question religieuse et <strong>de</strong>s décrets <strong>de</strong><br />

M. Canalejas.— Inauguration aux Tuileries, le mer<br />

credi 6 <strong>juillet</strong>, du monument élevé, par souscrip-<br />

tion nation aile, à Walirtee.k-Rouuseau. ancien prési-<br />

<strong>de</strong>nt- du conseil dos ministres. — M. Pau! Rousseau<br />

chroniqueur sportif <strong>de</strong> la llevue hebdomadaire, ou<br />

vient d'être promu chevalier <strong>de</strong> la I/gion d'hon<br />

neur. — Le monument d'Aïl'rOirt <strong>de</strong> Musset, dû<br />

sculpteur Moncel, inauguré à Paris, le 7 <strong>juillet</strong>, par<br />

le sons-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts.<br />

L'Instantanée, partie illustrée do la lîeuue hebdo<br />

madaire, tiré chaque sr.maine sur papier glacé<br />

peut être relié à part à la fin <strong>de</strong> l'année. Il forme<br />

<strong>de</strong>ux volumes <strong>de</strong> 800 pages. I<br />

***<br />

« LA VIE HEUREUSE »<br />

Il faut lire la Vie Heureuse du 15 <strong>juillet</strong> si l'on<br />

veut voir l'actualité vivre sous ses yeux.<br />

Au moment où une Chambre neuve :le vient <strong>de</strong> se<br />

réunir, où M. le sénateur Ijinnelongue propose une<br />

loi pour le salut <strong>de</strong> la famille, où les sports <strong>de</strong> l'air<br />

dominent tous les autres. M" Jane- Misme, dont on<br />

sait le zêJe pour la cause féministe, dit dans la<br />

Vie Heureuse les espoirs politiques <strong>de</strong>s ternîmes et<br />

la sympathie qu'elles peuvent attendre <strong>de</strong>s « grands<br />

<strong>de</strong> la terre. » ; M. Henry Bidou y montre les enfants<br />

unis au foyer pour protéger les parents contre le<br />

découragement et le mai; le subtil et vigoureux<br />

écrivain Clau<strong>de</strong> Farrère y ^révèle ses sensations <strong>de</strong><br />

voyage en ballon.<br />

Et l'on peut voir encore, représentée dans la Vie<br />

Heureuse, une leçon <strong>de</strong> danse chez M"" la Duchesse<br />

d'Estissac, l'un <strong>de</strong>ts événements mondains <strong>de</strong> cette<br />

fin <strong>de</strong> saison; les plus célèbres joueuses <strong>de</strong> golf da<br />

la Boucle; les « faworis » du concours du Conser-<br />

vatoire; le Tout-Paris mondain, artistique et litté-<br />

raire, dînant sur les toits à l'Hôtel Me-urice. C'est<br />

3e fidèle miroir <strong>de</strong> la vie d'aujourd'hui, pittores-<br />

que, diverse et animée.<br />

#*#<br />

Les Livres Nouveaux<br />

LES VACANCES DE SUZETTE pour <strong>1910</strong>, t volume<br />

in-12 broché .1 franc, relié 1 fr. 50 (0 fr. <strong>20</strong> en plus<br />

pour le port). Librairie Henri Gautier, 55, quai<br />

<strong>de</strong>s Grands-Augustin», Paris.<br />

Voici le meilleur compagnon que puissent avoir<br />

les fillettes et leurs frères pendant l'hetire-ux temps<br />

où coure et pensionnats sont fermés. Dans ses 196<br />

pages ce joli volume réunit tout ce qui peut amu-<br />

ser et distraire intelligemment <strong>de</strong>s entants. On y<br />

trouive <strong>de</strong> désopilantes comédies il jouer en famille,<br />

<strong>de</strong>s monologues, <strong>de</strong>s histoires gracieuses et gaies,<br />

<strong>de</strong>s jeux <strong>de</strong> plein air et d'ainsiarteraent, <strong>de</strong>s tra-<br />

vaux manuels récréatifs. Tous les articles sont ré-<br />

digés par les auteurs les plus aimés rte la jeunesse<br />

et sont illustrés <strong>de</strong> plus rie 1<strong>20</strong> <strong>de</strong>ssins par R. <strong>de</strong><br />

il Nézière, Pinchon, Avelot, etc. C'est assez dire<br />

avec quel soin, malgré son prix très bas, a été<br />

édité le livre <strong>de</strong>s vacances. Il donnera à ses gentils<br />

lecteurs joie do l'esprit et joie <strong>de</strong>s yeux.<br />

Envoi franco contre mandat.poste ou timbres<br />

français (non coloniaux), à l'adresse rte M. lien<br />

Gautier, éditeur, 56, quai <strong>de</strong>s Grands-Augustins,<br />

Paris.<br />

Cet ouvrage se trouve aussi cihez les principaux<br />

libraires et notamment chez Mftl. Brun, Arnauné,<br />

Privât et Sistac, libraires à <strong>Toulouse</strong>.<br />

LES HEURES ILLUSTRÉEiS, revue <strong>de</strong>s lectures<br />

bi-mensuelle. — Paris, 4, rue Honore-Chevalier (V<br />

a r rondissemen t.<br />

Sommaire du 11* 56 ;<br />

Deux romans et une pièce in-èxtenso, voilà l'orne-<br />

ment, du <strong>de</strong>rnier sommaire <strong>de</strong>s Heures.<br />

D'aibond, l'Expiation, un pathétique récit <strong>de</strong> la<br />

célèbre romancière Ou-ida, récemment décédée.<br />

Puis, le Beau Couciiant, une très pénétrante étuds<br />

sentimentale <strong>de</strong> G. DeSaquizs, qui pourrait porter<br />

en sous-titre, Amours d'Automne.<br />

Un mystère, qui agrave l'éJoignenaent, corse en-<br />

core l'intérêt <strong>de</strong> cette œuvre charmante et rtélieata.<br />

Enfin, la Conversion d'A-lceste, toujours au ré-<br />

pertoire. rte la Comédie-Française, où Courteline pas-<br />

ticha si heureusement, la langue poétique du graao<br />

siècle. La suite si empoignante <strong>de</strong> Prisonniers Maro-<br />

cains, <strong>de</strong> Hugues Le Roux. Le Ruban Rouge, chroni-<br />

que <strong>de</strong> Jules Cïlarétle. Bergère et Ramoneur, <strong>de</strong> An-<br />

<strong>de</strong>rsen. Prix rte vers latins, rte J. Richepin. I-éger.ds<br />

Hollandaise, par Adam, et <strong>de</strong>s poèmes signés Bour-<br />

get, Loti,. Haraucourt, complètent cette livraison.<br />

L\ REVUE FRANÇAISE<br />

hebdomadaire illustrée,<br />

La Voix <strong>de</strong>s Choses,<br />

Dans ce nouveau livre,<br />

politique et littéraire<br />

17, rue Cassette, Paris.<br />

.4 l'Ombre du Cœur<br />

M. Pierre Courtois, l'au-<br />

teur <strong>de</strong> Autour du seuil et <strong>de</strong> l'Atwore au Clair <strong>de</strong><br />

Lune, dégage l'âme obscure <strong>de</strong> toutes les choses fa-<br />

milières, nous prouvant, avec un talent exquis, que<br />

ces choses ne sont pas une vaine matière qu'on<br />

_ 4 % 1880<br />

_ 4 % 1890<br />

_ 4 % or 1893<br />

4 % or 1*94<br />

_ 4 % cons. 1" et 2* série.<br />

— 4 % 1901<br />

_ 3 % or IS91<br />

_ 3 % 1.896 •<br />

— 3 1/2 % 1894<br />

— 5 % 1906 tout .payé<br />

— 4 1/2.% libérés<br />

Dette ottomane unifiée tme<br />

Ottomanes priorités<br />

Douanes or.toniain-es<br />

ACTIONS<br />

Banque <strong>de</strong> France...... opt<br />

Banque <strong>de</strong> France tme<br />

Banque Paris..-.'<br />

Complota' d'Escompte<br />

Crédit Fon<strong>de</strong>s 1<br />

Crtdtt Lyonnais cpt<br />

Crédit Lyonnais tme<br />

Société Générale<br />

Banque ottomane... erpt<br />

Banque ottomane — tme<br />

Bôik-Guvtaa • • épt<br />

Bône-Guft'.aia .tmt<br />

EstsAtjgétrlen — cpt<br />

Est-Algérien tane<br />

Est ....cpt<br />

Est ......;........... tme<br />

Pairis-Lyon-Méfli.-terranéo ...... .cpt<br />

Pairis-L 5-civ-Médi terratiée tme<br />

Midi • cpt<br />

Mid» ... . tme<br />

Nord •• ; cpt<br />

Nord -:..'..;•.' . :. .. .......... - tme<br />

Orléans '<br />

Ouest<br />

Ouest-Algérien" •.- • '<br />

Autrichien,<br />

IjOmfiairrts ;..' ;,.."<br />

Noixt-E.sipagne opt<br />

Nord-Espagne. tme<br />

Portugais<br />

SàrâgoBSe cpt<br />

S-aragofsa- .';.'....'. tme<br />

Comro n gn.ia Ira ns-a Uantique<br />

Messageries mari-Urnes<br />

Métropalriain tme<br />

Suez (Sanaii màrit.) tme<br />

Thomstm^Hciuràton ,<br />

Socléité rt'éléc-trtdté rte Paris<br />

Rio Tiil'io unie<br />

Ch a.v." scénowice cpt<br />

Charb. Sosncwioe. tme<br />

Carmaux<br />

CO0R3 COURS<br />

OU JOUB<br />

1)7 57 97 50<br />

97 ISO 97 50<br />

97 50 97 25<br />

451 .. ... ..<br />

82 .. 81 75<br />

82 ..<br />

51(1 50 518 50<br />

101 . . 100 75<br />

98 25<br />

95 50<br />

101 70<br />

101 50<br />

91 50 94 42<br />

94 (>5 1)4 50<br />

97 25 97 ..<br />

104 25<br />

i03 90<br />

60 80 *6fi 70<br />

66 80 60 80<br />

99 15<br />

93 45<br />

92 50<br />

92 85 92 55<br />

92 80<br />

93 50 9*3 50<br />

92 <strong>20</strong> 92 30<br />

94 70 94 50<br />

94 55 91 25<br />

79 70 79 80<br />

78 70 78 60<br />

8fi <strong>20</strong> SG 05<br />

104 60<br />

•104 60<br />

101 SO 99 60<br />

95 05 94 95<br />

487 75<br />

486 ..<br />

508 .. I 498 ..<br />

OBLIGATIONS<br />

Ville <strong>de</strong> Paris iso", 4 %<br />

_ 1S69 S %<br />

_ 1S71 3 %<br />

_ 1875 4 %<br />

_ 1876 4 %<br />

— 1892 2 1/2 %<br />

_ 1804-1896 2 1/2 %<br />

— 1S94-96 2 1/2 % quart<br />

— 1S98 2 % quart<br />

— 1899 2 %<br />

— 1904 2 1/2 %<br />

— 1905 2 3/4 %<br />

Communales 1879<br />

Foncières 1879<br />

Communales 18S0<br />

Foncières 18S3<br />

— 1885<br />

Communales 1891<br />

— 1«92<br />

Foncières 1895<br />

Communales 1S99<br />

Foncières 1903<br />

Communales 1906<br />

Bone-Guelima<br />

Est-Algérien<br />

Est 3 % ancienne<br />

Midi 3 % ancienne<br />

Nord 3 % ancienne<br />

Orléans 3 % ancienne<br />

Ouest 3 % ancienne<br />

Ouest-Allgér ion<br />

P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)<br />

Autrichien 3 % l" hypothèque<br />

»mbardo ancienne<br />

Nord-Espagne<br />

Portugais<br />

Saragosse<br />

Panama lots libérés<br />

Suez 3 ?'„<br />

4250 ,.<br />

1802 .. 1795 ..<br />

S4U .. 841 ..<br />

805 .. 795 ..<br />

1422 .. 1424 ..<br />

1424 ..<br />

732 ..<br />

1422 ..<br />

"62<br />

704 ..<br />

697 . . 697 .".<br />

(16(1 .. : 665 50<br />

177 ..<br />

691 .. 695 50<br />

930 ..<br />

913 ..<br />

910 . .<br />

1285 .. 1277<br />

1281 . ,1276 ..<br />

1115 .. 1113 ..<br />

1110 .. 1113 ..<br />

1 •. i«70 ..<br />

lli« . . 1361 ..<br />

1307 ..<br />

1142 .. *943 .!<br />

640 .. 636 50<br />

789 ,. 7S7 ..<br />

112 ..<br />

372 .. 372 Y.<br />

370 .. 370 ..<br />

302 ..<br />

402 . . 400 Y.<br />

401 .. 40:) ..<br />

223 .. ! 223 ..<br />

i«2 50 163<br />

568 ..<br />

5423 ..<br />

5«7 ..<br />

773 .. '7*8 ..<br />

500 492 »•<br />

1632 .. 1833 ..<br />

1495 .. • • . .<br />

1486 ..<br />

21<strong>20</strong> . . 2130 Y.<br />

BOURSE DE LONDRES<br />

Consolidé anglais 82<br />

3 % trançass. ...'. 97<br />

Bar.q. ottomane.. 17<br />

. lî 16 Suez ..<br />

..r.. ïtiultan<br />

.3(1. Egypte<br />

103 .T<br />

215 lrf<br />

100 3i4<br />

547 ..<br />

500 ..<br />

403 ..<br />

544 ..<br />

541 ..<br />

371 ..<br />

367 25<br />

95 50<br />

116 25<br />

410 50<br />

449 50<br />

392 50<br />

-486 ..<br />

502 ..<br />

506 ..<br />

427 ..<br />

469 ..<br />

400 ..<br />

464 ..<br />

474 ..<br />

469 50<br />

502 ..<br />

502 ..<br />

428 ..<br />

421 ..<br />

436 ..<br />

428 ..<br />

«0 ..<br />

428' 75<br />

428 50<br />

425 .<br />

427 7;<br />

415 50<br />

274<br />

373 50<br />

343 ..<br />

373<br />

136<br />

595 50<br />

403 ..<br />

545 75<br />

545 50<br />

363 ..<br />

370 ..<br />

411 ..<br />

450 ..<br />

485 25<br />

502 ..<br />

505 ..<br />

325 50<br />

473 ..<br />

400 ..<br />

474 !.'<br />

409 50<br />

502 . .<br />

502 ..<br />

430 ..<br />

429 ..<br />

428 50<br />

426 ..<br />

427 50<br />

415 ..<br />

372 Y.<br />

342 ..<br />

59S<br />

MARCHÉ EN BANQUE<br />

Etat d'Alagoas<br />

Blriansk<br />

Oapo Copper<br />

De Beers<br />

Huanchaca<br />

Charbonnage I.aviana<br />

Syndicat Minier<br />

Tharsis —<br />

Cliarterèd<br />

pas! Ran/J<br />

Gnidfieids .'.<br />

May<br />

Rand Mines.<br />

Robifisoh Uold<br />

APRÈS BOURSE<br />

O 0/<br />

5 fa<br />

Do Beers<br />

Jast Ra-ndi<br />

Rand Mines...<br />

GoMfieXls .. ..<br />

452 .. 452 ..<br />

330 ..<br />

150 50<br />

438 .. 435 Y.<br />

63 ..<br />

49 .. 48 25<br />

30 25 ' 30 ..<br />

135 50 Î33 50<br />

« 50 39 25<br />

134 .. 133 50<br />

154 .. 152 50<br />

33 23 33 50<br />

223 '50 22i ;,<br />

266 .. 266 ..<br />

97 60 97 50<br />

43S .. 435 ..<br />

134 . . 138 50<br />

223 50 221 ..<br />

15S .. 152 50<br />

lions<br />

93; isss<br />

Dmpruns <strong>de</strong> villeo (Ville <strong>de</strong> Paris) — m.,,<br />

1805, 4 % M7; 1875, 4 % 544; 1892, quai-u<br />

quarts 110 25, 1904, cinquièmes 94 25<br />

Valeurs françaises. — Banque <strong>de</strong> France (».,«<br />

nominatives) iUiO; Crédit Foncier <strong>de</strong> France<br />

ns<br />

nominatives) «cj; Obligations. PracSrea 5*2?"<br />

2 60 % 469; Communales 1906 502; Est action, £<br />

coup. 101 913; Lyon à la Méditerranée (Paru ai<br />

fusion 3 % anciennes 428 50: Midi, actions ex-coun<br />

100 1112; obligations 2 1/2 % 300; Nord, obMgattoni<br />

3 % nouvelles 4-39 50; Ouest, obligations 3 «<br />

ciennes 429; Métropolitain <strong>de</strong>. Parts (actions) eï"<br />

coup. 8-390; Actions Littoral Méditerranéen 412<br />

Fonds d'Etat étrangers. — Autriche, 4 % 01 'loi-<br />

Extérieure, E'pagne, coupures 40 et 8 pesetas t£<br />

taimp) 90 50; Japon, 4 % 1905 97; Russe, 3 % îsai<br />

70 50; Russe 5 % 1900 101 26; Egypte unifié C. 2 500<br />

trames 100 60.<br />

Valeurs étrangères. _ Banque Impériale Otto-<br />

man 0 ex-coup. 50 unités 704; Lumbar<strong>de</strong>s, 4 % 386-<br />

Nord <strong>de</strong> l'Espagne (Ch. <strong>de</strong> fer) obligations 3 0/<br />

3" série 372; Saragosse (Oh. <strong>de</strong> fer) actions ex-cou»*<br />

77 402; Télégraphes du Nord, actions 804; Baiionn<br />

hyipoth. Etat <strong>de</strong> Sao PauJo 5 % 473.<br />

Valeurs diverses (Actions). — Société Toulousain»<br />

du BasacJO série A. Ex. c. 1. 2C6; série B. 250- Minei<br />

.do Carmaux ex-coup. 60 21<strong>20</strong>; Mines d'Albi ex-coun<br />

4 2(23 50; Chemin <strong>de</strong> fer à voie étroite du Tarn ex-<br />

coup. 14 170.<br />

Valeurs diverses (Obligations). — Moulin du Baz-i<br />

<strong>de</strong> 4 % 300; Société Toulousaine d'Electricité ?T<br />

10C0 500; 5 % 1000 1/5 100; Eclairage et Chauffé<br />

Cauterets 5 % 88; Grands Cafés i % 406 M " ra « a<br />

Changes. — Espagne, les 100 pesetas 93' 45 T/m<br />

dres, 26 18 à 26 21 ; Berlin, 123 1/16 à 123 15/10.<br />

PÈLEBIHAGE DE LAj^RAHOE A HO&ÎE B<br />

CHANGE<br />

Londres<br />

Aîfemogne<br />

Espagne (court)<br />

Espagne (long)<br />

Buenos-Ayires (or)<br />

5 iS ,li2.<br />

123 .lî 16<br />

463 .. T..<br />

468 ..t..<br />

127 27.1.<br />

COURS DE»S PRIMES<br />

3 % dont 50<br />

3 % dont 10.....<br />

Banq. ottom, d.<br />

Rio dont <strong>20</strong><br />

Rio dont 10<br />

.. .. dont 25<br />

97 65 Ex*éir. dont 50;..<br />

dont 2 fr. 5ô....<br />

1647 ..<br />

• dont 5<br />

BOURSE DE MADRID<br />

Intérieure<br />

1631 , ,<br />

84 30<br />

BOURSE DE TOULOUSE<br />

Fonds d'Etat français. — 3 % au porteur 97 56;<br />

3 % amortissable 97 50.<br />

Fonds garantis par le gouvernement français. —<br />

Obligations Tunisienne» 3 % 1898 451; Madagascar<br />

3 % 1003-1ÎC5 91 40.<br />

Emprunts <strong>de</strong>s colonies. — Obligations, Indo-Chi-<br />

ne 3 1/2 % 1889-1905 461.<br />

A l'occasion du 25' annii'ersaire<br />

<strong>de</strong> la fondation <strong>de</strong>s Pèlerinages à Rome<br />

du S au 10 septembre<br />

Sur les divers points <strong>de</strong> la France <strong>de</strong>s trains<br />

s.e forment po'tir ce pèierina.ge jubilaire. Celui<br />

qui intéresse notre région, lo<br />

TRAIN SEMI-CIRCULAIRE<br />

Bar<strong>de</strong>aux — TOULOUSE — Marseille<br />

est,, en pleine organisiaition et s'annonce sous<br />

les BtjëWeurs a limaces.,<br />

Partis <strong>de</strong> ces dificrentes villes le lundi S<br />

septembre, <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> vers midi, les pèlerins<br />

y seront <strong>de</strong> retour le vendredi 16 septembre,<br />

après avoir visité Gènes, Pise, Florence, As-<br />

sise et avoir séjourné six jouis pleins à<br />

Rome..<br />

Voici les prix : Commission romaine<br />

<strong>de</strong> Marseille <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>anS<br />

156 fr. 179 fr. 191 fr.<br />

191 fr. 22/ fr. Ul fr.<br />

231 fr. 276 fr. 306 fr.<br />

Hôtels<br />

<strong>de</strong> Marseille <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux<br />

3' classe .. 215 fr. 2-40 tr. 253 fr.<br />

2' classe .. 24? fr. m fr. 302 fr.<br />

p- classe ... 288 fr. m fr. 368 fr.<br />

Ces prix -com.preœifflvt lo transport aller et<br />

tre-tour, la nourriture, le logement, les voitures<br />

durant trais jours pour la visite <strong>de</strong> Rome<br />

ainsi qu'à l'actrivée et au départ <strong>de</strong>s villes où<br />

l'on s'arrête. ...<br />

On peut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r le programme détaille à<br />

Monsieur le curé <strong>de</strong> Saint-Pierre, à <strong>Toulouse</strong>,<br />

M l'abbé L. Abadie, qui fournira tous les ren-<br />

seignements utiles et recevra également les<br />

imiscriptions.<br />

Aucune ineoriîption ne <strong>de</strong>vant être acceptée<br />

après le 15 août, les futurs pèlerins ont in-<br />

térêt à se renseiigner et à se faire inscrire<br />

sans retard.<br />

classe<br />

classe<br />

classe<br />

40 ANS DE SUCCÈS —-<br />

Spécifique infaillible do la Goutte, Rhumatisme,<br />

Sciatique, etc. Le flacon 5 fr. contre mandat-poste.<br />

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RIE A.UTOMOBÏI.E.<br />

Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> M« SAINT-PE, avoue<br />

à <strong>Toulouse</strong>, rue du Langue-<br />

doc, n moi... duc (j-Aj.<br />

meyra, marquis <strong>de</strong> Persac... à cette ban-<br />

do <strong>de</strong> Yankees, pour qu'iïs vous pen-<br />

<strong>de</strong>nt ! .- - -<br />

— D'accord !... ils ne nous pendront<br />

pas... C'est moi qui vous l'affirme. Moi !<br />

le marquis Guy d'Auriannes... Ensuite,<br />

ce n'est pas vous qui nous livrerez...<br />

Vous n'y êtes absolument pour rien.<br />

— Mais..;<br />

— Il n'y a pas <strong>de</strong> mais... Quand nous<br />

allons avoir fini <strong>de</strong> déjeuner, car ce<br />

quartier d'antilope est tout ce qu'il y a<br />

<strong>de</strong> plus succulent... vous nous donnerez<br />

<strong>de</strong>s chevaux... Un pour Alexis, Tautre<br />

pour moi... Nous ave-ns nos winches-<br />

ters, nos revolvers. Nous vous embrasse-<br />

rons <strong>de</strong> toute notre âme, vous remerciant<br />

<strong>de</strong> tout cœur <strong>de</strong> ce que vous avez fait<br />

pour nous... -Et nous soi tireras... Ensuite<br />

à Dieu vat !,i, comme disent les marins..'.<br />

Si on nous tombe <strong>de</strong>ssus... nous nous dé-<br />

fendions, vous pouvez le croire... nous<br />

tuerons <strong>de</strong>: cette, canaille le plus que nous<br />

pourrons, soyez-en sûr. Ensuite... dame<br />

on ne peut rien savoir, Ce que je puis<br />

vous assurer, c'est que nous ne tombe-<br />

rons pas vivants dans les mains <strong>de</strong> ces<br />

giedins... et que s'ils nous pen<strong>de</strong>nt... ce<br />

ne sera qu'après. -notre mort !...<br />

Le duc avait les larmes aux yeux, dés<br />

larmes <strong>de</strong> rage et à la fois <strong>de</strong> douleur !...<br />

— Et vous croyez que je vais assister<br />

à cet épouvantaibile drame: les bras croi-<br />

sés, sans vous tendre, la main... sans<br />

vous porter secours !...<br />

—' Je pense, — répliqua froi<strong>de</strong>ment<br />

Guy d'Auriannes, — que vous no nous<br />

forcerez pas, à cette heure suprême, d'en<br />

arriver à regretter d'avoir eu recours, à<br />

votre si notre hospitalité. Je suis certain<br />

qu'Alexis m'a compris,, et qu'il <strong>de</strong>vine<br />

très bien le seul moyen qui reste à notre<br />

portée <strong>de</strong> vous débarrasser sur l'heure <strong>de</strong><br />

notre funeste présence.<br />

— Parfaitement, — fit Alexis d'Al- i<br />

reimpe aivec un calme en tous points<br />

semblable à celui <strong>de</strong> son ami, — dans le<br />

cas où vous ne voudriez pas entendre<br />

raison, mon cher duc, vous nous met-<br />

triez dans la, fâcheuse nécessité <strong>de</strong> nous<br />

faire sauter la tête <strong>de</strong>vant vous... De<br />

teille façon qu'en arrivant ici, les shérifs<br />

et leur aimable séquelle n'auraient plus<br />

à mettre la main que sur nos cadavres.<br />

—- Quels enragés ! — grommela, le duc,<br />

— c'est qu'ils le feraient tout comme ils<br />

le disent.<br />

~ Vous, pouvez y compter, — fit Alexis<br />

qui avait très bien entendu la phrase du<br />

-entilhomme bien qu'elle eût été pro-<br />

nonce© à voix basse, — donc terminons<br />

vite- notre déjeuner, et... en route.<br />

oi c'est pour le grand et <strong>de</strong>rnier voya-<br />

ge, nous le saurons avant peu !... Après<br />

tout on ne meurt qu'une, fois.<br />

— Bien ! Alexis ! — appuya d'Aurian-<br />

nes, — voila la. vraie, bravoure<br />

Une teinte rosée colora le visage fémi-<br />

nin d Alexis. Le jeun© homme se sentait<br />

tout fier <strong>de</strong> cet éloge, car le marquis était<br />

loin <strong>de</strong> les prodiguer.<br />

— Au moins, vous allez prendre <strong>de</strong><br />

argent !<br />

— Penh ! nous n'en avons guère be*<br />

soin... mais nous avons nos économies,<br />

<strong>de</strong>puis trois mois nous n'avons pas dé-<br />

pensé un rouge Mard. Enfin ,nous accep-<br />

terons chacun cinquante louis....<br />

Après tout, ces misérables peuvent,<br />

nous rater... On ne sait jamais rien <strong>de</strong><br />

ce qui peut arriver... coinquante louis<br />

chacun, mais pas un centime <strong>de</strong> plus.<br />

— Parce que ?... <strong>de</strong>mandai© duc.<br />

— Parce que, Alexis et moi, nous, n'a-<br />

vons plus aucune îortune, et que nous<br />

ne {leurrions vous rendre cet argent.<br />

— Bien ! fit le duc d'oimpté. —- tf m<br />

sera ce que vous voulez.<br />

— Merci... vous n'avez déjà que trop<br />

fart pour nous...<br />

Le déjeuner était terminé. Sur un or-<br />

dre du duc, <strong>de</strong>ux chevaux <strong>de</strong>s écuries,<br />

types admirables <strong>de</strong> coureurs, étaient<br />

amenés tout sellés.<br />

Ils étaient garnis d'un manteau ser-<br />

vant également <strong>de</strong> couwertuire, les win-<br />

chesters étaient accrochés à la. seilile.<br />

— Je vais vous accompagner, — fit la<br />

duc, en proie à une émotion indicible.<br />

— Jusqu'à la grille, soit... mais pas<br />

un centimètre en <strong>de</strong>hors...<br />

— Ils s'cimibrassèrent !... Chaleureuse,<br />

suprême étreinte !... Le duo d'Almeyra<br />

était convaincu que ses <strong>de</strong>ux amis mar-<br />

chaient aui-<strong>de</strong>vant d'une mort certainè.<br />

Ceux-ci en étaient persuadés également,<br />

mais pas un muscle <strong>de</strong> leur visage ne<br />

trahissait une crainte, une faiblesse.<br />

— A Mon© ! .en. selle !... et... adieu !<br />

Les pièces die fer qui fermaient les, bar-<br />

rières tournaient sur cltlos-mêmes et. les<br />

<strong>de</strong>ux amis franchissaient le seuil hospi-<br />

talier <strong>de</strong>rrière lequel, durant <strong>de</strong> longues<br />

semaines, ils avaient si bien trouvé paix<br />

et asile.<br />

Ils alilaient baissant la tète «t piquant<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux, s'élançaient en rase campa-<br />

gne, Iprequo te duc se jeta à la tète'dM<br />

cheval die d Aun aunes, et le faisant pi-<br />

voter sur ses pointes :<br />

_ vous n© pouvez partir, — cMt-ïl —<br />

il est trop, taM Tenez !... Regar<strong>de</strong>z!...<br />

Et étendant la main, il désignait une<br />

petite koupo (te.cavaliers qui, à un <strong>de</strong>mi-<br />

kiiometre die là, guettaient tous les mou-<br />

vements <strong>de</strong>, la porte et venaient <strong>de</strong> sortir<br />

d un petit bois, se dispesant à se mettr*<br />

©n marche.<br />

\A suivre.J<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


8<br />

LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

Organe qtièfàdieii «le îï-étensse Sociale et Heliglexise<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />

LE NUMÉRO Ù CENTIMES<br />

Trot» «wa Su mis Ci ta<br />

lAUTE-QAROrWÏ ET DÉP UVTEMENTS UMITROPHKS . ... Q b. 44 fr. <strong>20</strong> fr-<br />

DEPARTEMENTS NOS LIMITROPHES 7. 43- 24 -<br />

STRANGEH (Union poiUlc) 40 " <strong>20</strong> -


\<br />

MERCREDI 80 JUILLET <strong>1910</strong><br />

«taré, JoTroart, Gaillaux, Berteaux, Henri Bou-<br />

cher. Bienvenu-Martin, MUliès-Lacroiï, Grui>-<br />

pi. Milliard et Viger.<br />

Il y a 126 députés et 88 sénateurs 60timis au<br />

renouvellement comme conseillers généraux<br />

sortants.<br />

Nous avons dit que M. Doumer renonçait<br />

e. se représenter dans le canton d'Anizy-le-<br />

Château (Aisne) comme candidat au conseil<br />

général ; cette information était erronée.<br />

M. Doumer aura pour concurrent M. <strong>de</strong><br />

Cuty, maire <strong>de</strong> Mons-en-Laonnois, cons-tiller<br />

d'arrondissement.<br />

M. Viviani, ministre du travail, sera candi-<br />

dat au conseil général dans le canton <strong>de</strong> Rour-<br />

ganeuf, sa nouvelle circonscription ; il aura<br />

pour concurrent M. Calinaud, socialiste uni-<br />

fié.<br />

NOTRE MARINE<br />

Artillerie avariée<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Le correspondant du Temps à Toulon lui<br />

télégraphie : • _<br />

B Les tirs auxquels vient <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r 1 ar-<br />

mée navale ont été marqués par <strong>de</strong>s avaries<br />

survenues au cuirassé Justice, avaries qui au-<br />

raient pu avoir <strong>de</strong> graves conséquences.<br />

» Les ouvertures <strong>de</strong>s culasses se sont dila-<br />

tées et il a fallu arrêter les tirs.<br />

. Des réparations urgentes et très importan-<br />

tes <strong>de</strong>vront être effectuées. »<br />

L'Ecole d'application d'artillerie navale<br />

Paris, 19 juiliet.<br />

Le nombre <strong>de</strong>s places mises au concours en<br />

1S10 pour l'admission à l'Ecole d'application<br />

d'artillerie navale, qui vient d'être créée, est<br />

fixé à <strong>de</strong>ux .<br />

Les épreuves écrites auront lieu simultané-<br />

ment à Paris, Lorient et Toulon, à partir du<br />

<strong>20</strong> octobre.<br />

Les épreuves orales auront lieu à Paris.<br />

Epidémie à bord du « Guichen •<br />

Brest, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

2 officiers, 4 sous-officiers et <strong>20</strong> matelots<br />

<strong>de</strong> l'équipage du croiseur-cuirassé Guichen<br />

rentrant <strong>de</strong> sa mission en Argentine sont en-<br />

trés à l'hôpital maritime ; ils sont atteints<br />

<strong>de</strong> la fièvre dite <strong>de</strong> Malte.<br />

H3JJELLES SMLITMBES<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Le sous-secrétaire d'Etat à la guerre a fixé<br />

à 1,117 fr. 03 le prix du trousseau <strong>de</strong>s élèves<br />

qui entreront à l'Ecole du service <strong>de</strong> santé<br />

en <strong>1910</strong>.<br />

— M. Marteau, major du 40 e régiment d'in-<br />

fanterie, est mis hors cadre et nommé, à dater<br />

du 25 août <strong>1910</strong>, au c-omman<strong>de</strong>ment du bureau<br />

<strong>de</strong> recrutement <strong>de</strong> Miran<strong>de</strong>.<br />

INCUim ÏILmiSEî<br />

Sentinelles attaquées<br />

Dole, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

On sait que la sentinelle en laction <strong>de</strong>vant<br />

le magasin à fourrages, à Dôle, avait été at-<br />

taquée à coups <strong>de</strong> pierres pendant la nuit,<br />

par trois individus.<br />

Le fait s'est répété <strong>de</strong>ux fois la nuit <strong>de</strong>r-<br />

nière.<br />

Vers 11 heures, la sentienUe placée en fac-<br />

tion <strong>de</strong>vant les magasins à fourrages a été<br />

injuriée par un groupe d'individus, qui se re-<br />

tirèrent sous la menace d'un coup <strong>de</strong> fusil.<br />

Vers 3 heures, une secon<strong>de</strong> sentinelle fut<br />

attaquée à coups <strong>de</strong> pierres lancées par un in-<br />

dividu dissimulé <strong>de</strong>rrière une maison en<br />

construction ; le militaire en faction a tiré<br />

à balles sur «m agresseur, qui n'a pas été<br />

atteint et s'est enfui à travers champs.<br />

Des ron<strong>de</strong>s <strong>de</strong> nuit aussitôt organisées par<br />

les postes <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s quartiers Bernard et<br />

<strong>de</strong> Brack n'ont pu faire découvrir les auteurs<br />

<strong>de</strong> l'attentat.<br />

L'Affaire Roehette<br />

Le rôle <strong>de</strong> M. Clemenceau<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

En attendant la nouvelle séance que la<br />

commission U'enfjuute sur l'affaite Roehette<br />

doit taux le 26 <strong>juillet</strong> et dans laquelle elle en-<br />

tendra <strong>de</strong>s temoins importants comme MM.<br />

Lepi.n.8, raure, procureur gênerai, et Beer,<br />

juge d'instruction, tous les commentaires por-<br />

tent sur le rôle <strong>de</strong> M. Clemenceau.<br />

L ancien prési<strong>de</strong>nt du conseJ, dans son télé-<br />

gramme <strong>de</strong> Buenos-Ayres, semble traiter toute<br />

cette affaire avec une certaine désinvolture<br />

et sa parole, que l'on attendait avec tant<br />

d'impatience, a déçu tous ceux qui espéraient<br />

qu'elle apporterait quelque clarté et quelque<br />

précision dans le débat.<br />

De plus, on fait observer qu 'il y a contradic-<br />

tion entre cette dépêche, dans laquelle M. Cle-<br />

menceau se réfère aux paroles <strong>de</strong> M. Lépine<br />

sans vouloir rien y ajouter et l'interview ac-<br />

cordée plus tard a l'Agence Havas où il dé-<br />

clare :<br />

1° Que personne ne lui a jamais parlé <strong>de</strong><br />

Roehette .<br />

2° Qu'averti <strong>de</strong>s bruits <strong>de</strong> pression s'exer-<br />

çant p- IOT empêcher l'action du Parquet con-<br />

cernant Roehette, il dit à M. Lépine <strong>de</strong> suivre<br />

stai clément le Parquet, sans tenir compte<br />

d'aucune autre considération.<br />

C'est l'opinion, notamment, <strong>de</strong> M. Desvaux,<br />

conseiller municipal <strong>de</strong> Paris, qui, on s'en<br />

souvient, interpella M. Lépine sur son rôle<br />

dans laffaire Roehette.<br />

Pour M. <strong>de</strong> Folie- ville, vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

commission d'enquête, M. Clemenceau n'a pas<br />

tout dit.<br />

L'Humanité, organe du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la com-<br />

mission d'enquête et dont les commentaires<br />

tirent <strong>de</strong> ce l'ait un intérêt particulier, voit<br />

aussi dans les déclarations <strong>de</strong> M. Clemenceau<br />

<strong>de</strong>s contradictions et <strong>de</strong>s lacunes qui <strong>de</strong>vront<br />

être comblées.<br />

Elle reproduit l'interview <strong>de</strong> l'ancien pré-<br />

si<strong>de</strong>nt et elle ajoute : « Il faudra s'expli-<br />

quer ! »<br />

C'est aussi à une explication que M. Jaurès<br />

convie M. Clemenceau.<br />

« Dans l'interview <strong>de</strong> M. Clemenceau, dit-il,<br />

H ya cfeua versions contradictoires : à la pre-<br />

mière phrase, il déclare que personne ne lui<br />

a parlé <strong>de</strong> Roehette <strong>de</strong>ux lignes plus loin,<br />

averti <strong>de</strong>s bruits <strong>de</strong> pression s'exerçant pour<br />

empêcher l'action du parquet concernant Ro-<br />

ehette, il donne <strong>de</strong>s ordres à M. Lépine.<br />

» Laquelle <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux versions est la<br />

bonne ?<br />

» Il faut espérer que fin août M. Clemen-<br />

ceau sera <strong>de</strong> retour à Paris pour s'expliquer ;<br />

d'ici là, à moins <strong>de</strong> nouvelles déclarations <strong>de</strong><br />

l'ancien prési<strong>de</strong>nt du conseil, U faut atten-<br />

dre. »<br />

Ajoutons, pour être complet, que le Matin<br />

maintient formellement son information, <strong>de</strong><br />

laquelle il résulterait que M. Lépine n'aurait<br />

agi que sur les instructions précises <strong>de</strong> M.<br />

Clemenceau.<br />

Autre son <strong>de</strong> cloche<br />

Sur la façon dont M. Clemenceau fut ren-<br />

seigné en débarquant à Buenos-Ayres et sur<br />

son attitu<strong>de</strong> telle qu'elle fut précisée <strong>de</strong>vant<br />

M. Briand par M. Lépine, le Journal donne,<br />

d'après M. Albert Clemenceau, <strong>de</strong>s détails qui<br />

ne sont pas sans produire quelque émotion au<br />

palais et dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la magistrature,<br />

où certains se montrent très émus <strong>de</strong> ce que<br />

M. Clemenceau crut qu'une pression qitalcon-<br />

que pourrait empêcher l'action du parquet<br />

concernant Roehette si cette action s'impo-<br />

sait.<br />

Là encore on attend avec impatience <strong>de</strong><br />

nouvelles précisions.<br />

i Entre avocats, on discute avec passion sur<br />

l'issue du procès correctionnel.<br />

M. Clemenceau voyage toujours<br />

Et pendant que l'on commente ainsi ses dé-<br />

clarations, M. Clemenceau poursuit son voya-<br />

ge et assiste à <strong>de</strong>s réceptions organisées en<br />

son honneur.<br />

On télégraphie, en effet, <strong>de</strong> Buenos-Ayres,<br />

18 <strong>juillet</strong> 19m :<br />

« M. Clemenceau, invité à une réception of-<br />

ferte par le Sénat aux délégations du congres<br />

pan-américain, a été l'objet <strong>de</strong> témoignages <strong>de</strong><br />

la plus vive sympathie ».<br />

La faillite du Crédit minier<br />

Nous avons dit que M. Fabre, procureur gé<br />

lierai, <strong>de</strong>mandait, dans une lettre transmise<br />

à^omnussion d'enquête, à être entend en<br />

«aS£ s<br />

tribunal ^ cV.Smer^ L S£2£ Prési<strong>de</strong>nt du<br />

Us s'expliqueront sur les conditions dans<br />

lesoueUes fut prononcée la faillite du Crédit<br />

Minier.<br />

On se rappelle qu'au sujet <strong>de</strong> cette faillite<br />

le rôle du Parquet général fut sévèrement<br />

jugé à la tribune <strong>de</strong> la Chambre par M Le-<br />

boucq, Éëi ité <strong>de</strong> Paris : il a affirmé qu'un<br />

syndic aurait été <strong>de</strong>ssaisi <strong>de</strong> son rapport<br />

afin <strong>de</strong> permettre à un autre syndic <strong>de</strong> con-<br />

clure en 34 heures à la nécessité <strong>de</strong> la fail-<br />

lite.<br />

Les documents communiqués<br />

Voici la bste <strong>de</strong>s pièces communiquées au-<br />

jourd'hui par le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux à la ques-<br />

ture <strong>de</strong> la Ctomhre pour être remises à la<br />

commission d'enquête :<br />

1. Jugement déclaratif <strong>de</strong> la faillite en date<br />

du 29 avril 1908 et l'arrêt confirmatif <strong>de</strong> la<br />

première Chambre <strong>de</strong> la Cour <strong>de</strong> Pans ©n<br />

date du 10 <strong>juillet</strong> et différentes notes du syn-<br />

dic sur la situation dans laquelle se trouvait<br />

alors le Crédit Minier.<br />

2. Bilan du Crédit Minier tel que le syndic<br />

l'a déposé.<br />

3. Rapport prescrit par l'article 482 du co<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> commerce sur ies causes <strong>de</strong> la faillite éta-<br />

bli aussitôt après le prononcé du jugement<br />

déclaratif <strong>de</strong> faillite et complété par un <strong>de</strong>u-<br />

xième rapport sur la marche <strong>de</strong>s opérations<br />

<strong>de</strong> la faillite et les dispositions prises pour<br />

tirer le meilleur parti possible <strong>de</strong> l'actif.<br />

4. Rapport aux créanciers avant l'union à<br />

défaut <strong>de</strong> concordat ; c'est dans ce rapport<br />

que se trouve l'inventaire <strong>de</strong> l'actif et le dé-<br />

tail du rassit et <strong>de</strong>s créances, environ 35 mil-<br />

lions <strong>de</strong> francs, qui ne prennent aucune part<br />

à la répartition tant que le surplus du passif<br />

n'aura pas été intégralement couvert.<br />

5. Accord <strong>de</strong>s principaux créanciers qui se<br />

sont syndiqués entre eux en vue <strong>de</strong> prendre<br />

l'engagement résultant du paragraphe 4.<br />

G. Notes <strong>de</strong> M. Doyen, expert, sur la comp-<br />

tabilité et le placement <strong>de</strong>s actions Buisson<br />

Hella.<br />

7. Lettres adressées par M. Vacher aux di-<br />

recteurs d'agences et à la clientèle.<br />

La correspondance <strong>de</strong> MM. Vacher et<br />

Doyen étant trop volumineuse, comprenant<br />

plus <strong>de</strong> 8,000 pièces, n'a pu être communiquée<br />

en entier.<br />

Documents qu'on ne communique pas<br />

U T x .. j Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

M. Jaurès avait <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, au nom <strong>de</strong> la<br />

commission, communication <strong>de</strong>s rapports <strong>de</strong><br />

police auxquels M. Briand avait fait allusion<br />

à la tribune <strong>de</strong> la Chambre et qui auraient<br />

déterminé la racherci.e d'un plaignant con-<br />

tre M. aochette.<br />

M. barthou n'a pas consenti a faire cette<br />

communication ; il donne comme raison <strong>de</strong><br />

son refus qu'il s'agit moins à proprement<br />

parler <strong>de</strong> véritables rapports que <strong>de</strong> notes <strong>de</strong><br />

police ; ces notes feraient au surplus allu-<br />

sion à d'autres faits qu'à ceux qui concer-<br />

nent Bochette.<br />

Le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux conclut qu'elles ne<br />

peuvent faire l'objet d'aucune communica-<br />

tion ; il a promis que M. Lépine s'explique-<br />

rait sur ce point <strong>de</strong>vant la commission.<br />

M. Pichereau veut parler<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

M. Pichereau ne paraît pas disposé à jouer le<br />

rôle <strong>de</strong> bouc émissaire et <strong>de</strong> plaignant à mo-<br />

ralité douteuse qu'on voulait lui faire jouer.<br />

Interrogé par un rédacteur <strong>de</strong> Vlntransi-<br />

geaiu, il a fait les déclarations suivantes que<br />

nous reproduisons à titre <strong>de</strong> document :<br />

— Pourauoi j'ai porté plainte ? C'est bien<br />

simple ; j'étais en difficultés avec Roehette<br />

au sujet d'actions Nerva qui m'appartenaient<br />

bien et que je ne pouvais arriver à négocier.<br />

» Roehette le sait bien; on le savait "aussi<br />

ailleurs<br />

» J ai vu M. Yves Durand et, quand je l'ai<br />

vu, j'ai eu tout <strong>de</strong> suite l'impression que tout<br />

était arrangé, préparé et prèi à être exécuté.<br />

» Quand M. Yves Durand prétend que je l'ai<br />

trompé, il veut amuser une galerie complai-<br />

sante; mais, s'il a la mémoire courte, la mien-<br />

ne est banne.<br />

» Osera-t-il nier <strong>de</strong>vant moi que c'est lui<br />

qui a pris l'initiative <strong>de</strong> faire ajouter à ma<br />

plainte le post-criptum <strong>de</strong>s manchons Hella ?<br />

» Osera-t-il nier qu'il savait que je n'en<br />

avais pas et que c'est lui qui a eu l'idée <strong>de</strong><br />

m'en faire remettre pour corser la situation ?<br />

» Osera-t-il nier qu'il m'a donné ren<strong>de</strong>z-<br />

vous pour le len<strong>de</strong>main, au parquet, et qu'il<br />

m'a fixé lui-même la caution que j'aurais à<br />

verser ?<br />

» Osera -t-il nier que l'arrestation <strong>de</strong> Ro-<br />

ehette était prévue et que je le savais moi-<br />

même le samedi ?<br />

» Non, vraiement, j'en ai assez ; on est<br />

venu me chercher, on m'a jeté dans la ba-<br />

garre en me disant que je sauvais l'épargne<br />

française ; aujourd'hui je ne suis plus qu'un<br />

misérable sur le dos duquel on voudrait tout<br />

mettre ; j'ai hâte d'aller à la commission ; il<br />

faut que cette équivoque soit dissipée et, puis-<br />

qu'on veut que je parle, je parlerai. »<br />

Il l'assi'gnjf* en discontinuation <strong>de</strong> poursuites<br />

et pour 8& voir donner acte <strong>de</strong> ce quil offre<br />

<strong>de</strong> dépûser la somme litigieuse à ia caisse <strong>de</strong>s<br />

dépôts et consignations ou entre les mains <strong>de</strong><br />

tel séquestre que le prési<strong>de</strong>nt voudra bien dé- ;<br />

signer. .<br />

A 3 heures et <strong>de</strong>mie, le porteur <strong>de</strong> contrain-<br />

tes s'est présenté <strong>de</strong> nouveau au domicile <strong>de</strong><br />

M. Lhermite amenant une voiture <strong>de</strong> déména-<br />

gement <strong>de</strong> l'hôtel <strong>de</strong>s Ventes, mais <strong>de</strong>vant ia<br />

résistance <strong>de</strong> M. Lhermite, il a dû encore se<br />

retirer ; il a déclaré qu'il ne répondrait pas à<br />

l'assignation en référé.<br />

Paris, 6 heures.<br />

A l'audience <strong>de</strong> référé et après avoir enten-<br />

du les parties, le prési<strong>de</strong>nt a rendu une ordon-<br />

nance dont voici l'analyse succincte :<br />

« Attendu que Lhermite a introduit une 1ns-'<br />

tance en nullité <strong>de</strong> saisie-exécution contre les<br />

poursuites qui lui ont été intentées à la re-<br />

quête du receveur-percepteur <strong>de</strong>s contribu-<br />

tions indirectes ;<br />

» Attendu que le titre en vertu duquel les<br />

poursuites sont faites est actuellement sou-<br />

mis à la juridiction civiile,<br />

» Dit qu'il y a lieu <strong>de</strong> surseoir à ces pour-<br />

suites ».<br />

Le prési<strong>de</strong>nt donne acte à M. Lhermite <strong>de</strong><br />

son offre <strong>de</strong> déposer entre les mains <strong>de</strong> M.<br />

Garnier, avoué, nommé séquestre, une somme<br />

<strong>de</strong> 300 francs avec affectation spéciale à la-<br />

gararitie <strong>de</strong> la créance <strong>de</strong> l'Etat et sous déduc- 1<br />

tion <strong>de</strong>s sommes que Lhermite conteste <strong>de</strong>-<br />

voir.<br />

IA RÉFORME ÏIOTOIUIE<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

M. Briand, prési<strong>de</strong>nt du conseil, a reçu ce<br />

matin M. Ferdinand Buisson, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

commission du suffrage universel, qui l'a en-<br />

tretenu <strong>de</strong> la question <strong>de</strong> la réforme électo-<br />

rale. .<br />

Le prési<strong>de</strong>nt du conseil a renouvelé à M.<br />

Buisson l'assurance que le gouvernement en-<br />

tendait collaborer étroitement avec la com-<br />

mission en vue <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong> cette ré-<br />

forme.<br />

LES CTH.EJVE3^<br />

Les maraîchers <strong>de</strong> Gennevilliers<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

La grève <strong>de</strong>s jaruiniers et maraîchers <strong>de</strong> la<br />

plaine <strong>de</strong> Gennevilliers n'est que partielle ;<br />

aussi tes grévistes font-ils tous leurs efforts<br />

pour la rendre générale.<br />

Cependant, un certain nombre <strong>de</strong> « renards »<br />

s'obstinent à ne pas vouloir prendre part au<br />

mouvement ; ils sont sans cesse en butte aux<br />

attaques <strong>de</strong>s chômeurs.<br />

Ge matin', <strong>de</strong> véritables batailles rangées se'<br />

sont livrées entre grévistes et non grévistes. 1<br />

Décidés à en Soir, les travailleurs avaient<br />

décidé <strong>de</strong> se réunir sur la place du Nord, à<br />

Gennevilliers et d'y attendre le choc <strong>de</strong>s gré-<br />

vlstes.<br />

Un peu avant midi, ceux-ci se présentèrent<br />

en masse et la bataille commença ; les tra-<br />

vailleurs mirent les autres en déroute.<br />

Une <strong>de</strong>uxième rencontre, <strong>de</strong>ux heures plus<br />

tard, se termina encore à l'avantage <strong>de</strong>s non<br />

grévistes.<br />

Il y eut <strong>de</strong>s blessés, quelques-uns très sé-<br />

rieusement ; l'un d'eux reçut un coup <strong>de</strong> cou- ;<br />

teau; il est à l'hôpital<br />

Les grévistes battus se retirèrent en promet-<br />

tant <strong>de</strong> revenir avec <strong>de</strong>s renforts ; <strong>de</strong>s mesu-<br />

res sont prises pour éviter le retour <strong>de</strong> ces<br />

bagarres et protéger les travailleurs.<br />

Les cheminots anglais<br />

Londres, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Tous les ouvriers du dépôt <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong>s<br />

marchandises <strong>de</strong> Newcastie se sont mis en<br />

grève.<br />

Le mouvement s'étend à Gatesheead, Sun-<br />

<strong>de</strong>rland., Hartlepool et Blyth.<br />

La Fédération du Livre<br />

Bor<strong>de</strong>aux, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Le sixième congrès national <strong>de</strong> la Fédéra-<br />

tion du Livre s'est ouvert nier, sous les aus-<br />

pices <strong>de</strong> M. Keufer, secrétaire général du co-<br />

mité central.<br />

la nremière séance a été consacrée à la<br />

discussion du rapport <strong>de</strong> M. Keufer sur la<br />

gestion du comité central, puis on a procédé<br />

a la vérification <strong>de</strong>s pouvoirs.<br />

Les <strong>de</strong>ux séances d'aujourd'hui ont été con-<br />

sacrées à la aiscussion du rapport du comité<br />

central ; une discussion très vive s'est pro-<br />

duite entre les divers délégués et <strong>de</strong> nombieux<br />

discours ont été prononcés<br />

M. Keufer est resté sur la sellette une par-<br />

tie <strong>de</strong> la journée et sa façon d'agir a donné<br />

lieu à <strong>de</strong> vives critiques <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> MM.<br />

Simonin, Dudillieu et Lecempte.<br />

La question <strong>de</strong> la grève a été souvent agi-<br />

tée, notamment par~ MM. Marie, <strong>de</strong> Paris,<br />

Chane.v <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, Esteir. d'Alger, qui a<br />

affirmé que le comité centra, n'a jamais li-<br />

mité l'action <strong>de</strong> la section qu'il représente<br />

en ce qui concerne le droit <strong>de</strong> grève.<br />

Les séances <strong>de</strong> <strong>de</strong>main seront probable-<br />

ment consacrées à l'épuisement <strong>de</strong> cette im-<br />

portante question <strong>de</strong> la grève qui forme la<br />

base <strong>de</strong>s travaux du congrès.<br />

li COVrOlABLE BËGALCilRA .T<br />

Les Rslatms Intarmtiaiala*<br />

Les rapports ausiro-itaiiens<br />

Rome, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

C'est avec une fiévreuse activité que l'Italie'<br />

continue à ériger <strong>de</strong>s ouvrages <strong>de</strong> défense à<br />

la frontière autrichienne.<br />

Sur le mont Baido, par exemple, commen- :<br />

oent déjà les travaux pour la construction<br />

d une formidable forteresse portant quatre,<br />

tours cuirassées.<br />

Dans la plaine <strong>de</strong> Asagio, on est également,<br />

en train.<strong>de</strong> construire <strong>de</strong> nouvelles et puis-<br />

santes batteriës. ;«.3J#<br />

Pour ménager les apparences, les chefs.<br />

d'Etat continuent à échanger les dépêches les<br />

plus touchantes, pleines <strong>de</strong> chaleureuses pro-'<br />

testations d'amitié, tandis que les ministres,<br />

sur lesquels tombe toute responsabilité grave<br />

et précise <strong>de</strong> la sûreté <strong>de</strong> la nation, cherchent<br />

à se garantir contre toute désagréable sur--<br />

prise. 1<br />

Entrevues politiques<br />

Vienne, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Le Neue Wiener Journal apprend <strong>de</strong> bonne<br />

source que le comte d'Aerentluii, ie secrétaire<br />

d'Etat allemand, M. <strong>de</strong> Ky<strong>de</strong>rx-n Waechter, et<br />

le grand-vizir Hakki-Pacha auront une entre-<br />

vue à Marienbad.<br />

Cette entrevue serait désirée par M. d'Ae-<br />

renthal.<br />

Les capitulions françaises<br />

Berlin, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

A propos du 40* anniversaire du début <strong>de</strong>.<br />

la guerre franco-alleman<strong>de</strong>, lo.ficie.ux Trem-<br />

dcnblal remarque que ce qui donne une im-<br />

portance particulière à cet anniversaire, c est<br />

l'amélioration qui s'est opérée successivement,<br />

dans les relations franco-alleman<strong>de</strong>s.<br />

« Ces réalisations, ajoute le journal, ont ces-,<br />

sé d'être une cause <strong>de</strong> soucis politiques, et<br />

toute i Europe constate avec une sincère<br />

satisfaction le courant actuel <strong>de</strong> disposi-<br />

tions sympathiques entre 1 Allemagne et la<br />

France ».<br />

M. TovioeMa, ancien maire <strong>de</strong> Port-Bo-u, dé- I<br />

légué nar M. Lerroux, s'est rendu à Perpi-<br />

gnan 'afin <strong>de</strong> reanettre aux exilés les fonds né-<br />

ceî/saires pour le voyage.<br />

Les révolutionnaires et les réservistes dé-<br />

serteurs <strong>de</strong> la guerre du Maroc rentreront au-<br />

jourd'hui en groupe dans leur pays.<br />

UN GROS SCANDALE m mm<br />

Saint-Pétersbourg, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

La police a procédé cette nuit à l'arresta-<br />

tion d'un général russe, sous l'inculpation <strong>de</strong><br />

concussion. .<br />

D'autre part, le colonel Glotof .inspecteur gé-<br />

néral <strong>de</strong> l'intendance, a été arrêté cette nuit<br />

et incarcéré à la prison militaire.<br />

Cette affaire menace <strong>de</strong> prendre u.^s grosse<br />

extension et cause une gran<strong>de</strong> émotion dans<br />

les milieux militaires.<br />

LES AFFai3E$~ln mm<br />

Le rappel du général Moinier<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

On lit dans le Siècle :<br />

a Rien 11e permet d'imaginer que les expli-<br />

cations du général Moinier feront changer<br />

d'avis les milieux officiels et dans ces milieux<br />

nn parait fermement décidé, surtout <strong>de</strong>puis<br />

la <strong>de</strong>rnière expédition, à confier le corps 4e<br />

Casablanca à un autre chef.<br />

Le Sort <strong>de</strong> Jean Orth<br />

Bruxelles, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

M Lecointe, ancien commandant <strong>de</strong> la Bel-<br />

nica a déclaré qu'il avait la conviction d'a-<br />

voir rencontré Jean Orth, archiduc Salvator<br />

d'Autriche, lors <strong>de</strong> son retour <strong>de</strong>s mers po-<br />

l&ïrcs<br />

M Lecointe a expliqué qu'ayant quitté la<br />

Belgica à Santa-Cruz, il arriva au bord du lac<br />

Léone, qui se trouve dans la zone contestée,<br />

entre le Chili et la République Argentine.<br />

Il rencontra sous une tente, à 400 ou ftTO<br />

kilomètres <strong>de</strong> toute navigation, un solitaire<br />

parlant le français, l'anglais, le russe et l'al-<br />

lemand, paraissant être d'une haute origine<br />

et ne vivant qu'avec <strong>de</strong>s chiens et <strong>de</strong>s che-<br />

vaux.<br />

I resta six jours avec lui, prit sa photogra-<br />

phie, mais la perdit.<br />

TA Dernière Heure ayant publié le portrait<br />

<strong>de</strong> Jean Orth, M. Lecointe a la conviction que<br />

c'est le même homme qui lui offrit l'hospita-<br />

lité.<br />

Pai*^ ,<br />

L'acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Vailorcines<br />

Ghamonix, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

On n'a pas oublié l'acci<strong>de</strong>nt arrivé le 5 juil-<br />

let, près <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> Vailorcines. Trois en-<br />

fants en furent victimes ; ils avaient marché,<br />

disait-on, sur une cartouche <strong>de</strong> cheddite, qui<br />

aurait explosé.<br />

II résulte d'une enquête provoquée par la<br />

« Société Universelle d'explosifs » que l'explo-<br />

sion a été déterminée ,non par une cartouche<br />

<strong>de</strong> cheddite, mais par une cartouche <strong>de</strong> dyna-<br />

mite.<br />

De plus, les enfants n'ont pu marcher sur<br />

une cartouche, vu ""'il n'v en avait pas à ter-<br />

re ; mais c'est en ouvrant une caisse et en<br />

s'amusant avec <strong>de</strong>s cartouches qui y étaient<br />

enfermées que les enfants ont provoqué l'ex-<br />

plosion. Cette caisse était dans un danger fer-<br />

mé à clef et dans mel les enfants ont réussi<br />

à pénétrer.<br />

Les vengeurs <strong>de</strong> Liabeuf<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Les gardiens Février, Demis Boire et Bus-<br />

sière, du 4° arrondissement, faisaient cette<br />

nuit .vers uno heure ,une ron<strong>de</strong> sur le boule-<br />

vard Sébastopol, lorsqu'à la hauteur du nu-<br />

méro 14, ils croisèrent un groupe <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux fu-<br />

ies et <strong>de</strong>ux soutane uirs.<br />

A la vue <strong>de</strong>s gardiens, les <strong>de</strong>ux apaches ten-<br />

tèrent <strong>de</strong> se jeter sur eux ; l'un d'eux, nommé<br />

Gaston Robastin 24 ans, dangereux bandit af-<br />

filié à la ban<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Cinq-Points, connue sous<br />

le sobriauet <strong>de</strong> la Teneur <strong>de</strong> Saint-Gervais,<br />

se précipita sur l'agent Février qui, comme<br />

on sait, arrêta Liabeuf, en brandissant un<br />

couteau et en criant : « Voilà l'assassin <strong>de</strong><br />

Liabeuf ! ».<br />

Do'té d'une force peu commune, Février<br />

parvint, avec l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> ses collègues, à s'em-<br />

parer <strong>de</strong> ra-pache.<br />

Après une lutte très vive ,au cours <strong>de</strong> la-<br />

quelle Denis Boire fut frappé d'un violent<br />

coup <strong>de</strong> nied au bas-ventre, "individu fut maî-<br />

trisé et conduit au poste .tandis qu'une ban-<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong> plusieurs individus invectivait les gar-<br />

diens.<br />

Pendant son interrogatoire, Robastin tenta<br />

d'avaler une lettre compromettante qu 'il avait<br />

dans sa poche et, s'emparant d'un encrier, le<br />

jeta à la tête <strong>de</strong> l'agent Denis Boire, qui vou-<br />

lait arrêter son geste.<br />

M. Lespine, commissaire <strong>de</strong> police, l'a en-<br />

voyé au Dépôt et recherche ses complices.<br />

Le docteur teefmiqu* était<br />

sept personnes employées dans 1 usine ont ew<br />

blessées.<br />

Un facteur égorge ses cinq enfants<br />

Budapest, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Un horrible drame <strong>de</strong> la misère s'est dé-<br />

Toulé ici ce matin. Le facteur <strong>de</strong>s postes, Mol-<br />

mar désespéré <strong>de</strong> ne pouvoir, avec ses mai-<br />

SSs apiSem-ents, subvenir aux besoins <strong>de</strong><br />

fa famille a, sous un prétexte futile, éloigné<br />

Pendant son absence, il égorgea ses cinq<br />

enfants, dont l'aîné avait 8 ans et le plus<br />

ieune 4 mois; puis, s'étendant au milieu <strong>de</strong>s<br />

petites victimes, Molmar se frappa d'un coup<br />

<strong>de</strong> couteau au cœur, mais ne réussit qu à se<br />

blesser grièvement.<br />

Sa malheureuse femme, en rentrant dans<br />

la chambre, <strong>de</strong>vint folle <strong>de</strong> désespoir.<br />

Série <strong>de</strong> crimes en Angleterre<br />

Londres, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Les crimes se succè<strong>de</strong>nt, <strong>de</strong>puis quelques<br />

jours, avec une persistance qui n'est pas sans<br />

jeter l'effroi dans tous les milieux.<br />

Les Anglais, qui ne sont pas habitués à ces<br />

longues séries rouges, sont très émus.<br />

Le crime découvert aujourd'hui ne le cè<strong>de</strong><br />

en rien à quatre autres qui l'ont précédé <strong>de</strong>-<br />

puis jeudi <strong>de</strong>rnier ; la victime est un homme<br />

d'une soixantaine d'années, dont l'i<strong>de</strong>ntité n a<br />

pu être établie ; le corps a été trouvé dans<br />

une grange <strong>de</strong> Blin<strong>de</strong>y-Heath, près <strong>de</strong> Redhill;<br />

le cadavre, horriblement mutilé et déchiqueté,<br />

gisait dans une mare <strong>de</strong> sang.<br />

Scotlandyard, bien que débordé par toutes<br />

ces affaires à la fois, poursuit enquête sur<br />

enquête pour découvrir les auteurs <strong>de</strong> ces<br />

crimes.<br />

PETITES NOUVELLES<br />

19 <strong>juillet</strong>.<br />

M. Berteaux souffre d'une crise d'appendicite aul<br />

pourrait nécessiter une intervention chirurgicale.<br />

— Le prési<strong>de</strong>nt du Brésil, iœir


MERCREDI <strong>20</strong> JUILLET iOiÔ<br />

la 6 octobre ; Saint-Girons, le 29 septembre ;<br />

Soix ie 1>r oct0Dre '• Montauban, le 5 octobre ;<br />

ArgeLes, le 13 septembre ; Tarbes, le 15 septem-<br />

Vpe Bagnères, le 17 septembre ; Condom, le<br />

5 octobre ; Miran<strong>de</strong>, le 6 octobre ; Lombez, le<br />

7 octobre ; Lectoure, le 8 octobre ; Lagrasse,<br />

le 11 août ; Carcassonne, le <strong>20</strong> août ; Limoux,<br />

je 23 septembre ; Montmiral, le 16 septembre ;<br />

OaiUac, le 16 septembre ; Castres, le 17 sep-<br />

tembre ; Espalion, le 19 septembre ; Ro<strong>de</strong>z, le<br />

<strong>20</strong> septembre ; Saint-Affrique, le 21 septembre ;<br />

Nérac, le 14 octobre ; Marman<strong>de</strong>, le 15 octobre.<br />

IxiYEBSITsirTOlJLOllSg<br />

FACULTÉ DES SCIENCES<br />

Baccalauréat (premières partie,sciences-lan-<br />

gues vivantes). — Ont été définitivement ad-<br />

mis au gra<strong>de</strong>, le 18 <strong>juillet</strong> :<br />

MM. Bertet (assez bien), Boué, Clerc, Estève<br />

(a. b.), Maltrou, Mazières, MinvieUe, Oula-<br />

nier (a. b.), Peloux, Calvet (a. b.), Castets, Pé-<br />

legry (a. b.), Serres (a. b.), Souparis.<br />

Baccalauréat (<strong>de</strong>uxième partie, mathémati-<br />

nv\«-(v). — Ont été définitivement admis au<br />

«racle, le 18 <strong>juillet</strong> :<br />

jMlie Cucurou (assez bien), MM. Barlhas,<br />

^ûmabeig, Boyer, Colombiès, Corner e.<br />

FACULTE DES LETTRES<br />

Oral du ma.r lôtejne "-t dé-<br />

No us faisons <strong>de</strong>s vcoux pour le prompt réta-<br />

blissement du jeune et sympathique aviateur.<br />

OARMAUX. — Nécrologie. — Nous appre-<br />

nons avec un vif regret le décès <strong>de</strong> M Jules w,rs i?TOu'P &nl<br />

«arty, comptable aux Mines <strong>de</strong> Carmaux délégués <strong>de</strong>s<br />

iJr e , r*» 1 *'*** défunt, qui fut un <strong>de</strong>s plus fldè-<br />

lllIKli soi'r<br />

«s lecteurs <strong>de</strong> notre journal, laissera chez<br />

jous coujç qui l'ont connu ,amts ou collègues.<br />

w Plus m et te plus durable souvenir.<br />

obsèques ont été célébrées hier, en pré-<br />

""«e o, une foule consadéxabie <strong>de</strong> parente et<br />

MAZAMET. — Elections cantonales. — M. le<br />

baron Amédée Reilte, conseiller général sor-<br />

tant, est candidat aux élections <strong>de</strong> dimanche<br />

prochain.<br />

Sa candidature a été acclamée par les di-<br />

vers groupements libéraux <strong>de</strong> Mazamet et Les<br />

communes du canton réunis<br />

Qn ne connaît pas encore <strong>de</strong> concurrent à<br />

M. le baron Reille.<br />

MONTREDON-LABESSONNIÉ. — Election au<br />

conseil général. — La candidature <strong>de</strong> M. Sou-<br />

let, le ôyjnpatliique maire <strong>de</strong> Montredon, en*<br />

LAUTREC. — Elestions cantonales. — M. le<br />

vicomte <strong>de</strong> Foucaud, conseiller général sor-<br />

tant, a été désigné à, l'unanimité par les mem-<br />

bres du comité libérai comme candidat aux<br />

élections <strong>de</strong> dimanche prochain.<br />

Le comité libéral compte dans son sein <strong>de</strong>s<br />

représentante <strong>de</strong> toutes les com.m-un.es et l'u-<br />

nanimité avec laquelle la désignation <strong>de</strong> M.<br />

<strong>de</strong> Fouc-aud a été faite prouve qn-e les suffra-<br />

ges <strong>de</strong>s libéraux s'uniront sur son nom.<br />

Il appartient aux électeurs <strong>de</strong> résister à la<br />

pression officielle qui s'exerce sans vergogne<br />

en faveur du candidat blooaird et <strong>de</strong> combattre<br />

partout les mensongères promesses et les vai-<br />

nes menaces <strong>de</strong> la radiciaille maçonnique. A<br />

ce prix, le triomphe <strong>de</strong> M. <strong>de</strong> Foucaud est as-<br />

suré et le canton <strong>de</strong> Lauirec sera libéré du<br />

joug blocard,<br />

ABRUCUIÈRE. — Le petit 14. — Qui donc<br />

l'aurait cru si piteux, cène année, qu'il au-<br />

rait dû être sans précé<strong>de</strong>nt dans la cité <strong>de</strong><br />

Simon l'arriviste ? Jamais la fête n'avait été<br />

plus lamentable. Comme pavoiisements, les<br />

ioncitionniaires, parce qu'obligés, avaient mis<br />

un tout maigre drapeau.<br />

Simon n'étant pas dans nos murs, le ban-<br />

quet traditionnel n'a pas eu lieu.<br />

Nous pensions que l'après-midi nous réser-<br />

vait <strong>de</strong>s surprises ; rien, rien, rien, Quand<br />

tout à coup, exactement à 6 heures du soir,<br />

débouchent, dans une avenue, cinq musiciens<br />

jonanit um pas redoublé plus ou moins entraî-<br />

nant, sans étire précédés seulement a' un porte-<br />

drapeau d'un sou, sans gar<strong>de</strong>s municipaux,<br />

cinq étrangers se baladant en jouant ! Oh ! le<br />

tour <strong>de</strong> ville a été court : <strong>de</strong>ux rues et au<br />

café ; à 8 heures et <strong>de</strong>mie, ces disciples d'Or-<br />

phée refont leur tour <strong>de</strong> ville ; le bal com-<br />

mence, et à H heures la fête <strong>de</strong>. la République<br />

est terminée.<br />

ANQLÊS. — Elections au conseil général. —<br />

M. Charles Oormotiils-iiouiès auressc aux élec-<br />

teurs du canton d'Angles la proiession <strong>de</strong> foi<br />

suivante :<br />

« Lasf ailla<strong>de</strong>s, le 15 j.uillet <strong>1910</strong>.<br />

» Mes chers Concitoyens,<br />

» Rrofondéinent attaché à voue canton par<br />

une sympathie persoïtnelje très sincère et<br />

conservant en cela ies sentiments iégués par<br />

tris générations <strong>de</strong>s miens qui m'ont <strong>de</strong>vancé<br />

dans le pays., je ne viens pas briguer vos suf-<br />

frages par d'alléchantes et vaines promesses.<br />

» En me présentant aux éjections canto'ia-<br />

ies, suivant le choix <strong>de</strong>6 comités lioéraux<br />

d'Angles, je tiens à vous assurer d'une<br />

•\ioc<br />

Stupi<strong>de</strong> vengeance. — On individu quelcon<br />

que s'exerce, <strong>de</strong>puis quelque temps, à provo<br />

quer la mort <strong>de</strong>s plus beaux chiens <strong>de</strong> flhaa»<br />

en leur faisant absorber <strong>de</strong>s aliments conte-<br />

nant une forte dose <strong>de</strong> verre pilé.<br />

Naguère, c'était le chien <strong>de</strong> M. le comman-<br />

dant Domi.at qui succombait dans <strong>de</strong>s dou-<br />

leurs atroces, et hier soir c'était celui <strong>de</strong> M.<br />

Fontanllle, instituteur en retraite, une belle<br />

bete estimée 1.000 francs à l'exposition, canine<br />

<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>.<br />

L'exarriifii auquel s'est livré le vétérinaire a<br />

démontré que les intestins avaient été perfo-<br />

rés par l'absorption du verre pilé, ce qui avait<br />

détonmlné la mort.<br />

M. Gammoitis recherche l'auteur <strong>de</strong> ces actes<br />

taqiialiliables.<br />

SALVACNAC. — Nos fÊtes. — On nous écrit :<br />

« Les fêtes auront lieu, cette année, ies 13,<br />

14 et 15 août, sous la prési<strong>de</strong>nce d'honneur <strong>de</strong><br />

MM. Carlus, maire, Gary, exiiert, conseiller<br />

municipal, Pouja<strong>de</strong>, propriétaire.et Saut, per-<br />

cepteur.<br />

» Les fêtes oomenceront le samedi soir, par \<br />

une brillante retraite aux flambeaux, avec le<br />

concours <strong>de</strong> l'orchestre qui est déjà engagé et<br />

composé <strong>de</strong> musiciens d'éJiite. Les jours sui-<br />

vants, petits jeux, défilés, brillante illumina-<br />

tion, concert par la Société musicale, etc., etc.<br />

» Les commissaires cliargés <strong>de</strong> recueillir les<br />

souscriptions visiteront toutes les familles, te<br />

dimanche 24 j.uillet<br />

J» Nous connaissons trop la population <strong>de</strong><br />

Salv.agnac pour douter un seul instant quelle<br />

lie réserve un bienveillant accueil au comité<br />

nui veut, cette année encore, rehausser 1 éclat<br />

fie ses fêtes qui ont déjà obtenu tant <strong>de</strong> suc-<br />

cès. '<br />

LAVAUR. — Encore le discours <strong>de</strong> M. Lau-<br />

cou. — La Dépêche persiste à défendre la<br />

mauvaise cause <strong>de</strong> M. Laucou et à plai<strong>de</strong>r en<br />

sa faveur les circonstances atténuantes.<br />

Oui ou non, M. Laucou avait-il signé une<br />

lettre dans laque-Ile il disait : « Aucun dis-<br />

cours ne sera prononcé » au banquet mutua-<br />

liste ?<br />

Cela, la Dépêche ne peut pas le nier.<br />

Et sur ce point capital elle passe condam-<br />

nation. .<br />

L'incorrection commise par l'infortuné<br />

client <strong>de</strong> la Dépêche est tellement manifeste,<br />

teLlement évi<strong>de</strong>nte, que l'on ne songe plus a<br />

la discuter.<br />

Et alors, pourquoi la Dépêche prolorige-<br />

t-ielle un débat sur le fond duquel tout le<br />

mon<strong>de</strong> est d'accord ?<br />

C'est que le journal <strong>de</strong> M. Laucou éprouve<br />

le besoin <strong>de</strong> tenter une diversion pour faire<br />

oublier que son ami a sciemment manqué à<br />

ia promesse écrite qu'il avait faite, a savoir<br />

mi'aucun discours ne serait prononce.<br />

Et ce qu'il y a <strong>de</strong> plus curieux, c'est que<br />

c'est nous qui sommes accusés <strong>de</strong> faire dévier<br />

le débat ! . . . .<br />

Ce qui précè<strong>de</strong> fait justice du procédé <strong>de</strong> po-<br />

lémique <strong>de</strong> la Dépêche, comme d'ailleurs cet<br />

argument qu'elle nous oppose : « L'année <strong>de</strong>r-<br />

n.ièine, à Gaillac, M. Laucou. eut la même atti-<br />

tu<strong>de</strong> qu'à Lavaur et personne ne souleva d'ob-<br />

jection. »<br />

Nous ne savons pas ce que M. Laucou écri-<br />

vit l'année <strong>de</strong>rnière à l'occasion du banquet<br />

<strong>de</strong> Gaillac, Mais il y a lieu <strong>de</strong> croire qu'il ne<br />

fit pas la promesse écrite qu'il a violée à La-<br />

vaur et qui a soulevé le fâcheux inci<strong>de</strong>nt que<br />

l'on sait. Ce sont, en effet, <strong>de</strong>s plaisanteries<br />

qu'on ne recommence pas. A Lcvauir.ratititu<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> M. Laucou a soulevé la réprobation <strong>de</strong> tous<br />

les hommes <strong>de</strong> bon sens, — <strong>de</strong> tous ceux qui<br />

savent lire. Nous ne nous lasserons pas <strong>de</strong><br />

faire cette constatation chaque fois que la<br />

Dépêche tentera <strong>de</strong> justifier le discours que<br />

M. Lançon a prononcé en dépit <strong>de</strong> sa pro-<br />

messe écrite.<br />

Elestions au conseil d'arrondissement. —<br />

Quelques jours à peine nous séparent du mo-<br />

ment où les électeurs du canton <strong>de</strong> Lavaur se-<br />

ront appâtes à élira <strong>de</strong>ux membres du conseil<br />

d'arrondissement.<br />

Nous avons donné dans un <strong>de</strong> nos <strong>de</strong>rniers<br />

numéros l'appel que les candidats du parti<br />

libéral, MM. Maraval et Albert, adressent aux<br />

électeurs .<br />

Les termes <strong>de</strong> cet appel ont été fort appré-<br />

ciés par ces <strong>de</strong>rniers, qui ont trouvé en MM.<br />

Maraval et Albert, les hommes à qui dimanene<br />

prochain, à l'un on <strong>de</strong>vait renouveler un man-<br />

dat qu'il a accompli à la satisfaction <strong>de</strong> tous<br />

pendant <strong>de</strong> tangues années, et à l'autre^ lui<br />

confier égaèment le soin <strong>de</strong> présenter au con-<br />

seil d'arrondissement ies vœux <strong>de</strong>s popula-<br />

tions.<br />

Et puis, dans l'appel <strong>de</strong> MM. Maraval et<br />

Albert, on y voit la franchise, la conscience<br />

<strong>de</strong> ce que l'on dit et <strong>de</strong> ce que l'on veut ; on<br />

n'y trouve pas <strong>de</strong> faux-fuyants, <strong>de</strong> termes am-<br />

bigus comme dans celui <strong>de</strong> MiM. Iversenc et<br />

Mer.cié, candidats du parti radical-socialiste.<br />

C'est la remarque qu'on faite les électeur» et<br />

dimanche 24 <strong>juillet</strong>, la majorité <strong>de</strong>s suffrages<br />

ira à MM. Maraval et Albert, hommes d'ordre<br />

et <strong>de</strong> bon sens.<br />

Les radicaux-socialistes à la mairie. — La<br />

Dépêche nous aninon.ee qu'une nouvelle réu-<br />

nion du comité radical-socialiste aura lieu <strong>de</strong>-<br />

main soir à la mairie.<br />

Ge fait par un parti politique <strong>de</strong> s'approprier<br />

pour la tenue <strong>de</strong> ses réunions la maison<br />

commune est tout bonnement scandaleux, et<br />

nous ne saurions trop nous élever contre ce<br />

sans-gêne <strong>de</strong> M. Guiraud et cte ses suivants,<br />

©n majeure partie étrangers à Lavaur.<br />

La mairie est propriété communale et <strong>de</strong>s-<br />

tinée aux services municipaux.<br />

Depuis quelque temps M. Guiraud et ses<br />

acolytes, en ont fait un local politique.<br />

Des protestations se sont élevées, et M. Gui-<br />

raud a si bien compris combien sa façon d'à<br />

gir était coupable, qu'il s'empresse <strong>de</strong> faire<br />

annoncer que le comité se « réunira à la mai-<br />

rie en attendant l'aménagement d'un local<br />

assez vaste » (sic).<br />

SAINT-SULPICE. — Gran<strong>de</strong>s fêtes du Orand-<br />

Rjnd. — Le Comité prie la vaillante et aima-<br />

ble population saint-sulpicienne <strong>de</strong> réserver<br />

le meilleur accueil aux délégués <strong>de</strong>s souscrip-<br />

tions, s'engageant à célébrer les fêtes <strong>de</strong> <strong>1910</strong><br />

avec un éclat tout particulier, pour mériter<br />

le juste titre qu'on leur donne : les plus jolies<br />

<strong>de</strong> notre cité.<br />

Les élections du 24. — Les électeurs saint-<br />

sulpiciens connaissent trop les 'actes vindica-<br />

tifs <strong>de</strong> la municipalité pour que leur vote ne<br />

fasse plus <strong>de</strong> doute.<br />

Que l'attitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> nos magistrats détermine<br />

la ligne <strong>de</strong> conduite <strong>de</strong>s tiè<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>s mécon-<br />

tents, en grand nombre déjà, et que les ini-<br />

quités se vengent par le vote ; c'est le meilleur<br />

moyen <strong>de</strong> montrer à leurs a.uteurs que le peu-<br />

ple a assez <strong>de</strong> leur tyrannie et qu'il <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

à entrer enfin dans la voie d-e ia liberté.<br />

Sans autre appel, sans abstentions, tous<br />

Joseph SablayTolles, <strong>de</strong> Car-<br />

pour les libéraux i L. B.<br />

R<br />

CARCASSONNE. — Ecole Saint-Stanislas. —<br />

Hier matin, <strong>de</strong> dix heures à midi, a eu lieu<br />

la cérémonie <strong>de</strong> la distribution <strong>de</strong>s prix à<br />

école Saint-Stanislas, ancien petit séminaire.<br />

Monseigneur l'Evêque occupait le fauteuil<br />

<strong>de</strong> la prési<strong>de</strong>nce. Sa Gran<strong>de</strong>ur avait à ses cô-<br />

tes MM. les vicaires généraux Cantegril et<br />

Rodière et était entourée d'une magnifique<br />

couronne <strong>de</strong> prêtres <strong>de</strong> la ville ou venus <strong>de</strong>s<br />

divers points du diocèse.<br />

Une belle assistance <strong>de</strong> parents et d'amis <strong>de</strong><br />

établissement remplissait la vaste cour<br />

d'honneur et ses galeries.<br />

C'est M. l'abbé Sabathe, professeur <strong>de</strong><br />

sciences, qui a prononcé le discours d'usage.<br />

L'orateur a montré dans un magistral dé-<br />

veloppement quelques-uns <strong>de</strong>s avantages <strong>de</strong>s<br />

étu<strong>de</strong>s scientifiques. Le distingué professeur<br />

a traité avec une gran<strong>de</strong> largeur d'idées et<br />

parfois avec beaucoup d'esprit la question si<br />

débattue <strong>de</strong> l'utilité du grec et du latin, con-<br />

cluant, en modéré, à la superposition <strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong>ux éducations, littéraire et matliématique,<br />

à une pénétration mutuelle <strong>de</strong>s lettres et <strong>de</strong>s<br />

sciences.<br />

Dans une éloquente allocuiion, Monseï<br />

eneur a lonné à son tour <strong>de</strong>s cotise 5 '" éolai<br />

res aux parents sur le choix d'une carrière<br />

pour leurs enfants. Etre quelque chose, être<br />

quelqu'un, c'est à quoi chacun <strong>de</strong>vra viser et puis un mois<br />

ne. Neuvième<br />

cassonne.<br />

La rentrée <strong>de</strong>s élèves est fixée, pour les<br />

pensionnaires, au mardi 4 octobre, avant huit<br />

heures du soir, et au mercredi 5, pour les ex-<br />

ternes.<br />

Incendie. — Hier matin, à trois heures, un<br />

incendie s'est déclaré dans une remise située<br />

rue du Plô, à la Cité, appartenant à M. Bé-<br />

teille, entrepreneur. L'immeuble qui conte-<br />

nait tout le matériel à l'usage <strong>de</strong>s maçons et<br />

en plus un chariot, une voiture anglaise, une<br />

âinesse ainsi qu'un peu <strong>de</strong> fourrage a été la<br />

proie <strong>de</strong>s flammes. •<br />

A cinq heures, malgré les secours apportes<br />

par les soldats <strong>de</strong> la compagnie du 143°, caser-<br />

aée à la Cité, tout était consumé. Les.pertes,<br />

évaluées à 2.000 francs environ, sont cou-<br />

vertes par une compagnie d'assurances.<br />

le poste <strong>de</strong>s pompiers et le poste <strong>de</strong> police<br />

ont été prévenus <strong>de</strong> cet incendie alors que<br />

tout était fini.<br />

Trouvailles. — M. Fabre, route <strong>de</strong> Narbon-<br />

ne, 8, a trouvé un petti paquet <strong>de</strong> <strong>de</strong>ntelles.<br />

L'agent Besombes a trouvé une ceinture <strong>de</strong><br />

femme dans la rue du 24-Février.<br />

BOUISSE. — Incendie. — Un violent in-<br />

«endie a éclaté samedi soir, à la métairie <strong>de</strong>s<br />

Eclauses, propriété <strong>de</strong> M. Cétestin Pech.<br />

L'eau manquant, la plus gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong><br />

l'habitation a été là proie <strong>de</strong>s flammes.<br />

Quand le feu s'est déclaré, les habitants <strong>de</strong> la<br />

ferme étaient aux champs ; on arriva cepen-<br />

dant à temps pour sauver un enfant <strong>de</strong> dix<br />

ans qui était mala<strong>de</strong>, au lit, ainsi que le bé-<br />

tail.<br />

Les pertes sont couvertes par une assu-<br />

rance.<br />

CAPENOU. — Conseil général. — Le con-<br />

grès socialiste a désigné comme candidat au<br />

Conseil général contre M. Jougla, maire <strong>de</strong><br />

Trèbes, M. Léon Hu<strong>de</strong>lle, qui fut candidat<br />

aux <strong>de</strong>rnières élections législatives dans la<br />

<strong>de</strong>uxième circonscription <strong>de</strong> Carcassonne.<br />

M0NTOLIEU. — Notre groupe <strong>de</strong> Jeunesse<br />

aura l'avantage d'entendre, jeudi prochain,<br />

une causerie d'un prêtre éminent du diocèse<br />

<strong>de</strong> l'Hérault, <strong>de</strong> passage dans notre localité.<br />

LAURE. — Le mildiou. — Nos vignobles,<br />

si l'on en excepte quelques bas-fonds, parais<br />

saient avoir résisté jusqu'à présent au fléau<br />

On se réjjouissait déjà d'avoir arrêté la ma/<br />

che progressive <strong>de</strong> la maladie par <strong>de</strong>s sulfa<br />

tages répétés ; on citait même <strong>de</strong>s propriétés<br />

importantes, celle du Bas, par exemple, entre<br />

Laure et Villarzel-Cabar<strong>de</strong>s, dont les vignes<br />

conservaient les feuilles intactes et presque<br />

tous les raisins. Mais le mildiou, favorisé<br />

par le temps orageux et incertain <strong>de</strong> samedi<br />

et <strong>de</strong> dimanche <strong>de</strong>rniers, s'est <strong>de</strong> nouveau<br />

propagé et l'on craint que les vignes à végé<br />

tation ordinaire ne puissent plus résister à<br />

l'intensité du fléau ; on s'est remis à sulfater<br />

au plus vite.<br />

MAiLVES. — Rixe entre beau-père et beau<br />

fils. — Il y a <strong>de</strong>ux ans environ le sieur O...<br />

propriétaire aisé <strong>de</strong> Malves, mariait sa fille<br />

ainee à un jeune homme étranger à la loca-<br />

lité qui avait pris du service au château, chez<br />

M. Guy, à titre <strong>de</strong> cocher. Le beau-fils fut fort<br />

bien reçu par la famille <strong>de</strong> sa femme et l'u-<br />

nion et la tranquillité avaient régné jusqu'à<br />

présent dans les <strong>de</strong>ux ménages qui s'étaient<br />

fondus en un seul, dans la même maison,<br />

Mais, à l'occasior. <strong>de</strong> la fête <strong>de</strong> la Républi-<br />

que, une discussion tTès vive s'éleva, après<br />

le déjeuner, entre le beau-père et le beau-<br />

fils Après une kyrielle <strong>de</strong> J jolies expres-<br />

sions » débitées <strong>de</strong> part et d'autre avec en-<br />

train, on en vint aux .coups <strong>de</strong> poings sans<br />

plus <strong>de</strong> façon. Le beau-père, qui en avait re-<br />

çu, paraît-il, <strong>de</strong>ux ou trois <strong>de</strong> moins que le<br />

beau-fils, voulait passer pour battu aux yeux<br />

<strong>de</strong> la population ; aussi s'empressa-4-il d'aller<br />

quérir la gendarmerie <strong>de</strong> Conques qui, sur<br />

sa dieanan<strong>de</strong> motivée, se transporta immédia-<br />

tement à Malves. Une enquête est ouverte.<br />

BAGNOLES. — On danse. — Jeudi <strong>de</strong>rnier,<br />

Jour du 14 <strong>juillet</strong>, les jeunes gens <strong>de</strong> cette lo-<br />

calité étaient trop occupés avec leurs parents<br />

au sulfatage <strong>de</strong> leurs vignes pour trouver<br />

les loisirs <strong>de</strong> fêter dignement la R. F. Mais<br />

ils n'on rten perdu pour attendre. On nous<br />

apprend crue M. François, leur & maioural »<br />

ou « oapiscol » a organisé, dimanche <strong>de</strong>rnier,<br />

un bal SUT la place du village, presque à l'en-<br />

trée <strong>de</strong> l'église. Et l'on a dansé et l'on dan-<br />

sera, malgré la pluie et le mildiou, n'en dé-<br />

plaise à a Mossieu le petit curé <strong>de</strong> Bagnoles ».<br />

Ne faut-il pas s'amuser par ce temps <strong>de</strong> mi-<br />

sère et se réjouir un peu, avec M. François,<br />

d'avoir pu conserver jusquà présent le dixiè-<br />

me environ <strong>de</strong> ia récolte en raisins. En avant<br />

la musique et vive M. FYançoîs !<br />

OAUNES-MINERVOIS. — Nomination. — M.<br />

Barbaza, notre receveur <strong>de</strong>s contributions in-<br />

directes, vient <strong>de</strong> prendre sa retraite. Oest M.<br />

Sura qui le remplace. Nous lui souhaitons,<br />

avec la bienvenue, la sympathie générale que<br />

s'est acquise son prédécesseur.<br />

NARBONNE. — Incendie. — Dans la nuit<br />

<strong>de</strong> lundi à mardi, vers minuit, un incendie<br />

a eu lieu clans une remise située avenue Car-<br />

net, 6, appartenant aux dames Izard et Da-<br />

vid, marchands <strong>de</strong> bestiaux. Voici, d'après<br />

les renseignements recueillis, comment le feu<br />

s'est déclaré :<br />

L'employé <strong>de</strong> la veuve David, Pierre Cour-<br />

rteu, alait se coucher, vers minuit, lorsque<br />

son attention fut attirée par le bruit d'un<br />

crépitement. Il <strong>de</strong>scendit dans la cour et il<br />

aperçut une épaisse fumée et <strong>de</strong>s gerbes <strong>de</strong><br />

flammes sortant <strong>de</strong> la remise dans laquelle<br />

il couchait. Il alla à la gare <strong>de</strong> voyageurs<br />

pour donner l'éveil et les employés arrivè-<br />

rent avec la pompe et combattirent le feu qui<br />

avait gagné tout le bâtiment. Un cheval et<br />

un seau, qui s'y trouvaient, ont pu être sau-<br />

vés.<br />

Les pompiers arrivèrent à leur tour, avec<br />

leurs pompes et firent la part du feu en pré-<br />

servant les maisons <strong>de</strong> la rue du Beffroi.<br />

la remise contenait une certaine quantité<br />

<strong>de</strong> fourrages et <strong>de</strong> sacs d'avoine ; toute cette<br />

marchandise a été détruite soit par le feu,<br />

soit par l'eau.<br />

Les dégâts, purement matértels, sont assez<br />

importants.<br />

Ils sont couverts par une assurance. On<br />

ignore les causes <strong>de</strong> l'incendie.<br />

Le colonel du 80e d'infanterie, avec un pi-<br />

quet <strong>de</strong> soldats ainsi que le service <strong>de</strong> police<br />

étaient sur les lieux.<br />

Police <strong>de</strong>s marchés. — Un procès-verbal a<br />

été dressé pour vente <strong>de</strong> conuilages, en ville,<br />

avant l'heure réglementaire.<br />

Trouvailles. — M. Gombes, sous-inspecteur<br />

<strong>de</strong> police, a trouvé un sac à outils et <strong>de</strong>ux<br />

rouleaux en cuivre.<br />

Mme Passet, rue Mennebar, a trouvé<br />

un portemonnaie contenant une petite somme<br />

d'argent.<br />

M. Jean Abrial, avenue du Progrès, a<br />

trouvé une broche en or<br />

Etoile Théâtrale Narbonnalse. — Les mem-<br />

bres <strong>de</strong> cette Société sont priés d'assister à<br />

la réunion générale qui aura lieu ce soir mer-<br />

credi, à huit heures et <strong>de</strong>mie, au siège social,<br />

café Montmorency.<br />

Société Nautique <strong>de</strong> Narbonne. — A neuf<br />

heures du soir, réunion supplémentaire au<br />

siège social, 10, place <strong>de</strong> la Révolution.<br />

Racing-Club Narbonnais. — Ce soir, <strong>20</strong> juil-<br />

let, réunion générale au siège, social grand<br />

calé Voltaire. Ordre du jour : Paiement <strong>de</strong>s<br />

cotisations.<br />

Nota. — Les membres qui ne se seront pas<br />

libérés ce soir <strong>de</strong> leur cotisation <strong>de</strong> juin se-<br />

ront exlus du Club.<br />

Le Cinéma American Vitograjîh, au Conti<br />

nen-tal. — Ce soir, vues nouvelles : Le Cœur<br />

d'une Mère, grand drame. Prochainement<br />

Grand match <strong>de</strong> boxe et courses royales <strong>de</strong><br />

Madrid<br />

S. A. C. <strong>de</strong> tir <strong>de</strong> Narbonne. — Le concours<br />

<strong>de</strong>s délégations du 16" corps a été un gros<br />

succès pour nos délégués et, partant puor no<br />

tre Société qui après une longue pério<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

non vitalité n'a repris ses exercices que <strong>de</strong><br />

Etat civil du 18 jullet. — Naissances • Clé-<br />

mentine-Louise Clotos ; Achtlle-Louis-Arnaud-<br />

Alphonse-Alexis Mestrc ; PauliMario-liy-u-<br />

cinthe Lacroix.<br />

Décès : Joseph Oau, cultivateur, 79 uns ;<br />

Raphaël Bios, il mois ; Emilie Armand, épou-<br />

se Dye, journalière, 78 ans ; Anne-Jeanne Si-<br />

morre, 37 ans ; Louis-Marcel Pages, 3 ans.<br />

FERRALS. — Gnienne perdue. — Une chien-<br />

ne répondant au nom d'Alerte, robe grise<br />

avec une cicatrice au côté droit a été perdue<br />

<strong>de</strong>puis vendredi <strong>de</strong>rnier ; elle portait un col-<br />

lier en cuir bleu avec le nom « E. Azam, à<br />

Ferrais »<br />

Prière à celui qui l'a trouvée <strong>de</strong> vouloir en<br />

informer le propriétaire ou le correspondant<br />

du journal à Ferrais.<br />

LIMOUX. — A la police. — Procès-verbal a<br />

été dressé contre Y... pour dépôt <strong>de</strong> matières<br />

fécales sur le chemin <strong>de</strong> halage <strong>de</strong> la rivièîe<br />

du Pont-Neuf.<br />

Procès-verbal a été dressé contre la da-<br />

me A... pour violences et injures contre la<br />

dame D... sa voisine.<br />

A qui le linge ? — Mlle Louise Dègna, <strong>de</strong>-<br />

meurant rue Saint-Martin, <strong>20</strong>, a trouvé un<br />

paquet, <strong>de</strong> linge qu'elle tient à la disposition<br />

<strong>de</strong> son propriétaire.<br />

Ecroué. — Sur la plainte die sa femme, avec<br />

laquelle il avait eu une discussion dimanche<br />

soir, vers huit heures et <strong>de</strong>mie, Bonnaure a<br />

été arrêté et mis à la disposition do M le<br />

Procureur <strong>de</strong> la République qu! la fait<br />

écrouer sous l'inculpation <strong>de</strong> coups et Vies<br />

sures volontaires. Bonnaure a asséné un coup<br />

<strong>de</strong> bouteille sur la tête <strong>de</strong> sa femme provo-<br />

quant une abondante hémorragie et lui fai-<br />

sant une grave blessure à l'os frontal.<br />

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Nous prions TRÈS INSTAMMENT nos rô><br />

dacteurs-corresponaants <strong>de</strong> nous adresser<br />

leur copie par les courriers du matin, afin<br />

QUE NOUS LA RECEVIONS DAMS L'APRÈS-<br />

MIDI.<br />

Les correspondances que nous recevons<br />

dans la soirée ne doivent être que le complé-<br />

ment <strong>de</strong> celles arrivées dans nos bureaux<br />

dans l'après-midi.<br />

Il est absolument nécessaire que les articles<br />

<strong>de</strong> polémique nous soient envoyés par les<br />

courriers du matin.<br />

NJJJSLtE) WLmn -.s<br />

L'ENVOI AUX COMPAGNIES DE DISCIPLINE<br />

Paris, <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />

Une importante modification va être ap-<br />

portée au nouveau règlement sur le service<br />

intérieur, chapitre <strong>de</strong>s punitions.<br />

L'article <strong>20</strong>1, dans oe chapitre, spécifiait<br />

l'envoi <strong>de</strong>s hr/ntmes <strong>de</strong> troupes aux seetioiis<br />

spéciales <strong>de</strong> discipline par décision du minis-<br />

tre :<br />

1° Directement, dans certains cas bien dé-<br />

terminés.<br />

2° D'après l'avis d'un conseil <strong>de</strong> discipline,<br />

dans certains autres cas ég.ateanant fixés.<br />

Al'avenir, l'envoi dams ces sections spécia-<br />

les, s'il sera toujours prononcé par le minis-<br />

tre, ne le sera dans tous tes cas que suc la<br />

proposition du général commandant le corps<br />

d'armée et après avis d'un conseil <strong>de</strong> disci-<br />

pline.<br />

L'AFFAIRE DUEZ<br />

Paris, <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />

M. Albanel a encore interrogé longuement<br />

Duez ; il lui a soumis le rapport <strong>de</strong> M. l'expert<br />

Blon<strong>de</strong>l qui, au cours <strong>de</strong> sa vérification, a re-<br />

levé dans les écritures du liquidateur <strong>de</strong> nom-<br />

breux faux par omission<br />

Duez a dit qu'il se réservait <strong>de</strong> présenter ses<br />

observations quand il aurait pris complète-<br />

ment connaissance du rapport <strong>de</strong> l'expert.<br />

ainsi chacun pourra mieux servir plus tard<br />

la cause cte Dieu, <strong>de</strong> l'Eglise et <strong>de</strong> la Patrie.<br />

Les <strong>de</strong>ux discours ont été très applaudis.<br />

On a aussi beaucoup applaudi l'excellent<br />

orchestre qui tous les ans, sous l'habile direc-<br />

tion <strong>de</strong> M. Justin Boyer, donne un éclat ]>-nr-<br />

t culier à la fête par l'exeécution d'un pro-<br />

ciramme musical <strong>de</strong> choix.<br />

- M le chanoine Mittou, le dévoue supérieur,<br />

„. .j l'abbé Cals, professeur <strong>de</strong> philosophie,<br />

ont donné lecture du palmaTès<br />

Nous sommes heureux cte publier les noms<br />

dès lauréats <strong>de</strong>s prix d'honneur et d'excel-<br />

to prix : du tabelau d'honneur. — Première di-<br />

vision : Jean Laffltte, d'Azille. Deuxième di-<br />

v tion • Jean Delpech, <strong>de</strong> Mirepoix Troisième<br />

,\! vision . Jean Lapeyre. <strong>de</strong> Bagnoles<br />

volaille d'or offerte par l'Association <strong>de</strong>s<br />

Jcterfa^ élèves : Joseph 'sablairolles, <strong>de</strong> Car-<br />

^^ix^d'cxicellence. — Première : Baptiste<br />

pjloil <strong>de</strong> Cornus. Secon<strong>de</strong> : Jean Laffltte, d'A-<br />

luie Troisième J. Alègre <strong>de</strong> la Soujiolc, <strong>de</strong><br />

LES GREVES<br />

Les tramways <strong>de</strong> Béziers<br />

Béziers, <strong>20</strong> juiliet.<br />

Le maire a fait défense au directeur <strong>de</strong>s<br />

tramways électriques <strong>de</strong> faire sortir ies<br />

voitures en raison <strong>de</strong> Mcnisufflsance du peac-<br />

sonnel ; il a fait retirer la troupe.<br />

SUT vingt délégations, celle cte la S. A. C<br />

<strong>de</strong> tir <strong>de</strong> Narbonne a été classée avec le nu<br />

<strong>20</strong> baltes mises onèslsores6p« ! .BR,.queti,a<br />

mèro 2 au classement <strong>de</strong>s délégations, avec<br />

<strong>20</strong> toiles mises sur 37 tirées, soit plus <strong>de</strong><br />

54 pour cent. Elle a obtenu une médaille cte<br />

vermeil grand modèle.<br />

U suffira d'énumérer les conditions parti-<br />

culièrement difficiles du concours pour faire<br />

ressortir éloquemiment la valeur du résultat<br />

° iMstenee, <strong>20</strong>0 mètres ; champ <strong>de</strong> tir <strong>de</strong> la<br />

garnison à Rages ; arme <strong>de</strong> guerre stricte-<br />

nient réglementaire ; position à volonté, sous<br />

la réserve que l'arme ne doit toucher aucun<br />

appui. Le tir est exécute sur une silhouette<br />

visible pendant une minute exactement. Les<br />

dimensions <strong>de</strong> la silhouette sont : hauteur,<br />

0 m. 77, largeur variant <strong>de</strong> 0 18 à 0 42 ; trois<br />

zones : Ire 0 12/15, 2° 0 24/0 30, 3° le reste <strong>de</strong> la<br />

cible.<br />

Les zones 2 et 3 sont blanclies, la zone inté-<br />

rieure seule est peinte en noir.<br />

Les tireurs sont Installés sur le sol du<br />

Carcassonne. Quatrième : Jean Delpc-h, Q,e champ <strong>de</strong> tir, dans les conditions mêmes du<br />

Les Ralatioiî Internatlonate<br />

La question crétoise<br />

La Canée, <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />

A 4 heures du soir l'escadre internationatt<br />

a quitté la ra<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Canée, retournant à la<br />

Sui<strong>de</strong>,<br />

LES AFFAIRES DU MAROC<br />

..Sur la Moulouya<br />

Paris, <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />

L'Agence Havas publie la dépèche suivante<br />

d'Oudjad, 19 <strong>juillet</strong> :<br />

« Après le combat du 12 courant, à Mouel-<br />

bâcha, un envoyé <strong>de</strong>s Beni-Bcunyai s'est ren-<br />

du à Taourist i>our exprlmem au chef <strong>de</strong> no-<br />

tre détachement leurs regrets <strong>de</strong> l'agression<br />

dont se rendirent coupables les Beni-Bou-Hy-<br />

jaya et leur désir <strong>de</strong> reprendre les relations<br />

avec nous.<br />

» Si Atieb-Bou-Anama qui, à la suite <strong>de</strong><br />

cette démarche est allé à Mouelhacha pour<br />

s'assurer <strong>de</strong> leurs intentions, a rencontré les<br />

notables <strong>de</strong> la tribu ; ils ont tous désavoué<br />

l'agression commise contre nous et exprimé<br />

à nouveau leur intention <strong>de</strong> maintenir avec<br />

nous les rapports antérieurs<br />

» D'autre part, tous nos officiers ont reçu<br />

le 15, à Taourit. un délégué <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière<br />

fraction <strong>de</strong>s Ahlal, celle <strong>de</strong>s Ouled-Slymatt.<br />

» La situation, sur la rive droite, est ainsi<br />

nettement éclaircie ; l'inci<strong>de</strong>nt du 12 <strong>juillet</strong><br />

peut être considéré comme un fait isole et U<br />

y a tout lieu <strong>de</strong> croire que la leçon infligée à<br />

nos adversaires a produit une impression <strong>de</strong>»<br />

plus favorables. »<br />

jâ»ïd 0.O3KT JSL CTTXC?'Cr"63<br />

Marseille, <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />

Hier atprès-midt, au meeting d'aviation du parv.<br />

Borelly, le capitaine Madiot et le brigadier Tru-<br />

ciliot, <strong>de</strong> la direction d'artillerie <strong>de</strong> Vincennes, ont<br />

fait à l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> cerfs-volants une ascension à une<br />

lrau.te.ur d'environ <strong>20</strong>0 mètres; Ils ont été acclamés<br />

par la foule. _<br />

A la toit:b6o (le la nuit, Fisclrar, Cheuret et Au-<br />

brun ont fait on aéroplane (jue.l; prochain. 26 80; <strong>juillet</strong>-<br />

août 2T> 90; 4 <strong>de</strong>rniers, 25 95; tendance, ferme.<br />

Seigles. — Courant. 17; prociiain, n 25; jutllet-<br />

aofit. "H; 4 <strong>de</strong>rniers. 17 85; tendnnee, calme.<br />

Suit». — l'art», 7»; province, 7».<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


MERCREDI <strong>20</strong> JUILLET m0<br />

APÉRITSF TONIQUE<br />

VIN GÉNÉREUX ET QUINQUINA<br />

Mélangé d'eau ordinaire ou d'eau-cîe-selt<br />

il rafraîchit sans débiliter.<br />

Avoines. — Courant, 19 -46; praonain, 19; <strong>juillet</strong>-<br />

août, 18 15; 4 <strong>de</strong>rniers, 18 90; tendance, came.<br />

Lin. — DisporoWe en cwes à nu, 89 50; courant,<br />

89 50; prochain, 88; <strong>juillet</strong>-août, 86; 4 <strong>de</strong>rniers, 81;<br />

tendance, ferme.<br />

Colza. — Diîponiijle en cuvée à nu, 60; courant,<br />

6»; prociiain, 60 26; <strong>juillet</strong>-août, 61 25; 4 <strong>de</strong>rniers,<br />

68 76; tendance, ferme.<br />

Aâcools. — DiSpaniMLe, 61 76; courant, 62; pro-<br />

ciiain, GB 75; <strong>juillet</strong>-août, 56 25; 4 <strong>de</strong>rniers, 49 50;<br />

3< d'octobre, 47 50; tendance, ferme ; stock, 35 375;<br />

etreullatlon, 550. *_<br />

Sucres — Disponible, 46 875; courant, 46 25; pro-<br />

chain 32 375; Juillet-août, 35 875; 4 d'octobre, 35;<br />

tendance, ferme; roux cuites, 40 50; autres jets,<br />

43 25; raffinés, 76 50.<br />

MARCHE DE XA VHXJÏTTE<br />

, Du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />

Veaux. — Amenés, 136; vendus, 136.<br />

Vian<strong>de</strong> nette ; Ire qualité, 2 10; S". 1 90; 3M1 70.<br />

Prix extrêmes : 1 Ste 2 , <strong>20</strong> - „ . ... n „<br />

Poids vif : ire qualité, 1 30; 2", 1 14; 3', 0 97.<br />

Prix extrêmes : 0 82 à 1 36.<br />

Vente facile.<br />

MARCHE DE BORDEAUX<br />

Du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />

Blés — <strong>20</strong> 25 a. <strong>20</strong> 50 l'hecto .pour les blés du ipaye.<br />

Farines. — Fleurs à cylindre, 35 50 à 36 fr.; Cen-<br />

lice 3a à 32 75 les ÎOO kilos.<br />

Sons et repasses. — FaiMles. Sons gros, 15 75; or-<br />

dinaire 14 fr.; Plata, 12 25; repasses fines, 16 fr. ;<br />

oedinaire, 14 Ir. ; Plata, 12 fr. logées. .<br />

Ï$B3S, — Roux Plata, 17 50; logés; Cinquantml,<br />

<strong>20</strong> 50 en magasin.<br />

Avoines. — Grises Poitou. 19 25 a 19 50; noires,<br />

18' 25; Bretagne grises, 18 50; noires 18 75.<br />

Seigles. — 18 francs.<br />

Orges. _ 16 fr. les 100 kilos.<br />

HAUTE- GARONNE<br />

SaintSulpiccsuT-Lèze.<br />

Foire <strong>de</strong> <strong>juillet</strong>. — Bla<strong>de</strong>ttes et blés sujpérieurs,<br />

<strong>de</strong> <strong>20</strong> a. "0 26; blé, bonne qualité, 19 50; biés ordl-<br />

îSires lè fr le tout les 80 kilos; avoine, <strong>de</strong> 10 a.<br />

«Pfr 'les 60 kilos; haricots, <strong>de</strong> 26 à 28 lr.; mais, <strong>de</strong><br />

14. 50 à 15 50, le tout l'hectolitre.<br />

Marché à la volaille. — Poules, <strong>de</strong> 5 50 a 6 lr.;<br />

oouHawles, <strong>de</strong> 4 à 4 50; poulets, <strong>de</strong> 3 à 5 50; pinta-<br />

<strong>de</strong>s dé 5 à 6 fr.; canards, <strong>de</strong> 4 à 5 fr.; canetons, <strong>de</strong><br />

l 50 à 1 60- oisons, <strong>de</strong> 2 75 à 4 50; dindonneaux, <strong>de</strong> 8<br />

à, 12 fr.; oies pour égorger, <strong>de</strong> 8 à 12 50; pigeons,<br />

<strong>de</strong> 1 S0 à 2 <strong>20</strong>; le t-nt la paire; œufs, 0 85 à 6 90<br />

la. douzaine. • ,J-'<br />

Marché aux cochons. — Les porcelets <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux a<br />

trais mois se sont vendus <strong>de</strong> 15 à 25 fr.; ceux <strong>de</strong><br />

quatre à cinq mois, <strong>de</strong> 28 à 35 fr., le tout la.,,piece.<br />

Boirait aux bestiaux. — Bœufs <strong>de</strong> travail, <strong>de</strong> 1,100<br />

à 1,450 fr. ; vaches <strong>de</strong> 0 70 à 0 75; agneaux, 1 fr.;<br />

porcs <strong>de</strong> Charcuterie, <strong>de</strong> 0 S0 i l 10; moutons, i 05;<br />

veaux <strong>de</strong> boucherie, <strong>de</strong> 0 90 à 1 tr., le tout le kilo,<br />

pokto vif.<br />

Iffiarehé aux brebis. — les brebis et moutons <strong>de</strong><br />

•trouipeau se sont vendus <strong>de</strong> 28 à 35 fr. et les mou-<br />

tons <strong>de</strong> reproduction, <strong>de</strong> 38 a. 44 fr., le tout l'unité.<br />

Comestibies. — Lard, <strong>de</strong> 1 50 à 1 60; jambon,<br />

2> fr.; saindoux, 1 50; saucisson, 5 lr., le tout le<br />

kilo.<br />

Folrail aux chewaux. — Les chevaux <strong>de</strong> boucherie,<br />

se sont vendus rie 105 à 250 fr. ; les ânes, <strong>de</strong> 40 à<br />

s» fr.; le tout l'unité.<br />

A cette foire tous les marchés ont été bien appro-<br />

visionmis; beaucoup <strong>de</strong> mon<strong>de</strong>. De nombreuses tran-<br />

sactions ont été traitées.<br />

HAUTES PYRENEES<br />

Castelnau-Magnoac.<br />

Marché du 16 <strong>juillet</strong>. — Voici les cours prati-<br />

qués-:<br />

Elé, <strong>20</strong> fr. ; avoine, U 50; orge, 12 fr. ; fèves, 10 50,<br />

le tout l'hectolitre.<br />

Fautes, 5 fr.; poulets, 4 50; canards, 6 fr. ; pin-<br />

ta<strong>de</strong>s, 5 25; pigeons, l 65, le tout la paire.<br />

CKn-Xs, 0 90 la douzaine.<br />

QHS cochons se ven<strong>de</strong>nt toujours à <strong>de</strong> bas prix.<br />

Transactions nombreuses à la place <strong>de</strong>s betes à cor-<br />

ne-^<br />

TARN-ET GARONNE<br />

Molières.<br />

Poire du 16 <strong>juillet</strong>. — Les cultivateurs étant occu-<br />

pés aux travaux <strong>de</strong> la moisson, cette foire n'a pas<br />

eu. l'importance habituelle. Voici les cours prati-<br />

qué* :<br />

Halle aux grains. — Blé, <strong>de</strong> 19 à. 19 50 les 80 kilos;<br />

fèves et maïs, 16 50; seigle, 15 50; orge, 14 50; sor-<br />

gim, 13 lr. ; avoine, 11 fr.; vescets, 25 fr. ; haricots,<br />

39 fr. ; le tout S'heetolltr©; son, 7 25; repasses, 8 50<br />

te 50 kilos<br />

Mii'olié aux bestiaux, très peu garni; porcelets,<br />

<strong>de</strong>, 15 à. 30 fr. l'un.<br />

Place à la voEaille. — Bien garnie et hausse sen-<br />

siS>!e; pinta<strong>de</strong>s, l 40; poulets, 1 <strong>20</strong>; poules et canards<br />

(H78-; dindons, 0 70, le tout lo <strong>de</strong>mi-kilo; lapins, di<br />

dgS$ àrS fr. l'un; oisons, <strong>de</strong> 5 à s fr. ; pigeons, <strong>de</strong><br />

1 fr. à i 50 la paire ; œufs, 0 95 la douzaine.<br />

Beauimoji.t,<br />

Sfarcttié da 16 <strong>juillet</strong>. — Cours pratiqués :<br />

Blé. 19 50; aivolne, 10 à 10 50; mate, 16 à 17 fr. ; le<br />

tout l'hectolitre.<br />

Koui-tts, -i a G 50; poules, 5 4 7 fr.; canards, 4 à<br />

5 50; pigeons, 14 15% dindonneaux, 12 à 13 fr., la<br />

tiaire. Œufs. 0 80 lia douzaine.<br />

GERS<br />

Valence-sur-Baïse.<br />

Foire <strong>de</strong> <strong>juillet</strong>. — Très peu <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> à notre foi<br />

re, vente à peu près nulle. Voici les cours prati-<br />

qué-.! :<br />

Foi rai* aux bœufs. — Bœufs <strong>de</strong> travail, <strong>de</strong> 1,100<br />

à 1,<strong>20</strong>0 fr.; breaux, <strong>de</strong> 6C0 à SCO fr.; varihes 'e tia-<br />

vai.1, <strong>de</strong> 6Ô0 à 900 fr. ; génisses, <strong>de</strong> 3C0 4 500 i<br />

Véauic <strong>de</strong> quatre à cinq mois, <strong>de</strong> 350 à tOO fr.<br />

Foiraii <strong>de</strong>s veaux. — Veaux <strong>de</strong> boucherie, <strong>de</strong> 7 95<br />

à. l fr. Je kilo, poids vif.<br />

Foiraii <strong>de</strong>s moutons. — Moutons, <strong>de</strong> 25 à 30 fr<br />

Droois, <strong>de</strong> 28 4 35 fr.; agneaux, <strong>de</strong> 18 à 2* fr., le<br />

tout la pièce.<br />

Foiraii <strong>de</strong>s cochons. — Cochons gras, <strong>de</strong> 47 à 50<br />

fr. les 50 iuios poids vif; cochons <strong>de</strong> lait, <strong>de</strong> 15 à<br />

25 fr., le tout la pièce.<br />

.Marché <strong>de</strong> ia volaille. — Poules grasses, <strong>de</strong> 5 a<br />

6 fr. ; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 à 5 tT. ; poulets, <strong>de</strong> 3 75 à 4 50;<br />

pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 5 a 6 fr. ; dindons, <strong>de</strong> 12 4 15 fr<br />

pigeons, do 1 50 à 1 75; canards, <strong>de</strong> 5 à 6 fr. ; le<br />

tout la paire; canetons et oisillons, <strong>de</strong> 1 4 1 50 la<br />

pièce; lapins domestiques, <strong>de</strong> 1 50 à 1 75; œufs, 0 75<br />

la douzaine.<br />

Lectoure<br />

Mânetoé <strong>de</strong> vendredi. — Peu <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> au marché<br />

<strong>de</strong> vendredi. Cours pratiques :<br />

Poule-, <strong>de</strong> 5 à 5 50; poulets, <strong>de</strong> 4 4 4 50; dindon-<br />

neaux, <strong>de</strong> 9 à 10 fr. ; din<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 10 à 12 fr.; canards,<br />

5 à 6 fr. ; pintad«6, 7 fr.; pigeons, 2 fr., le<br />

tout la paire.<br />

Lajsdnô, <strong>de</strong> 2 à 2 50 pièce.<br />

Œufs, 0 S0 la douzaine.<br />

Blé. <strong>20</strong> fr. ; avoine, <strong>de</strong> 9 50 4 10 fr.; maïs, 16 fr.<br />

lèves, 12 fr. ; haricots, 18 fr., le tout l'hectolitre.<br />

Plaisance.<br />

Marché du 14 juiliiet. — Notre marché n'a -pas<br />

eu l'taportance (habituelle. Voici les principaux<br />

tours :<br />

\o.aiile. — Poules, <strong>de</strong> 5 à 6 fr. ; poulets, <strong>de</strong> 4 à<br />

i 50; dindons, <strong>de</strong> 114 15 fr.; din<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 8 à 12 f r. ;<br />

tahard-s, <strong>de</strong> -i 50 4 5 fr., le tout la paire; lapins do-<br />

mestiques, <strong>de</strong> l 60 4 l 75 la pièce;, œufs, o 75 la<br />

douzaine.<br />

Marché aux grains. — 'BQé, <strong>de</strong> 19 50 à <strong>20</strong> fr. ;<br />

avoine, <strong>de</strong> 11 50 à 12 fr. ; maïs, <strong>de</strong> 16 50 à 17 fr.;<br />

pommes <strong>de</strong> terre vieilles, do 6 à 7 fr. le tout l'hec-<br />

tolitre.<br />

LOT-ET-GARONNE<br />

Vilieneuve-sur-Lot.<br />

Marché du 16 <strong>juillet</strong>. — Cours pratiqués :<br />

ArtiMhauts, l 4 1 50; chicorée, 0 '50; romaane,<br />

0 60; carottes, 0 50; radis, 0 50; oignons, 1 50, le<br />

tout la douzaine. •<br />

Asperges, 0 60 la -botte; pommes <strong>de</strong> terre, U tr,,<br />

aman<strong>de</strong>s vertes, 40 fr. ; haricots Ans, 50 fr.; moyens,<br />

30 fr. ; guins, 60 f r. ; albrrcote, 70 fr. ; poires Saint-<br />

Jean, <strong>20</strong> fr.; pêches grosses, 160 fr.; moyennes, 1<strong>20</strong><br />

Ir. ; le tout les 100 kilos.<br />

Baé, les 80 kilos, 19 50 4 90 fr. ; maïs, tes 75 ki-<br />

los 16 a. 17 fr. ; seigle, les 76 kilos 12 50 à 13 fr.;<br />

avoine, le9 50 kilos, 9 50 à 10 fr.<br />

Nérac.<br />

Mareliê .du 16 <strong>juillet</strong>. — Cours pratiqués :<br />

tBJé, <strong>de</strong> <strong>20</strong> a 91 ir. (les cours sont restés les mê-<br />

mes qu'au marché précé<strong>de</strong>nt); avoine, 11 50; maïs,<br />

18 fr., le tout l'hectolitre.<br />

Pommes <strong>de</strong> terre, 4 fr. les 50 kilos.<br />

Œufs, <strong>de</strong> 0 75 à 0 80 la douzaine.<br />

Taxe officielle du pain : Pain cô, 0 30 ie kilo.<br />

MARCHE AUX FRUITS<br />

Nicole.<br />

Voici le cours du marché du 17 <strong>juillet</strong> :<br />

Abricots communs : Apports, 4,000 kilos, vendus<br />

<strong>de</strong> 40 4 48 francs les 50 kilos.<br />

Pêches : apports, 100 kilos ; vendues, <strong>de</strong> 65 à 68<br />

francs les 50 kilos.<br />

Le tout net suivant grosseur et qualité.<br />

Vente toujours active.<br />

BIBLÏÔGRHP5IE<br />

frappe et qu'on brise, mais bien uno partie <strong>de</strong> nous-<br />

mêmes et <strong>de</strong> notre vie.<br />

La secon<strong>de</strong> partie, .1 l'Ombre du Cœur, évoque<br />

les souivenirs, les joies et les douleurs d'une en-<br />

fance, d'une jeunesse et d'une vie où chacun peut<br />

se retrouver, dans ce que l'âme et le cœur ont <strong>de</strong><br />

plus exquis.<br />

Editions <strong>de</strong> la « Revue Française », 17, rue Cas-<br />

sette, Paris. 3 fr. 50.<br />

1.15<br />

Feuilleton du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong> 1190<br />

0<br />

iLj U I.<br />

FAE<br />

Georfi-es PIIADEL<br />

DEUXIÈME PARTIE<br />

ROMAN D'UNE MINE D'OR<br />

I<br />

— Mes amis sont .peut-être perdus,<br />

stinsi que vous l'aifinnez, mais ce que<br />

j'affirme aussi, <strong>de</strong> mon côté, c'est que<br />

vous êtes le <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong>s misérables... Un<br />

bandit ne méritant pas la cor<strong>de</strong> pour le<br />

pendre... Enten<strong>de</strong>z-vous ?<br />

Othon Moiflay eut un imperceptible<br />

mouvement d'épaules, comme pour dire<br />

qu'il se souciait peu <strong>de</strong>s pires injures,<br />

et qu'elles ne pouvaient rien changer<br />

la situation.<br />

— Allez-vous-en !... Partez vite !<br />

reprenait M. d'Ataieyra d'une voix' où<br />

traniMart une exasipération sans bornes.<br />

— Vous oubliez que nous avons passé<br />

un marché, — fit tranquillement Othon<br />

Mwlay, — et que je vous ai acheté un<br />

lot <strong>de</strong> juments.<br />

— Jamais, au grand jamais, — alors<br />

qu'il s'agirait <strong>de</strong> n'imiporte quel béné-<br />

fice.<br />

— Vous oubliez que j'ai votre parole,<br />

Et saluant correctement, oomrme s'il<br />

u« se fût rie» passé entre le duo et lui<br />

Sommaire du, numéro <strong>de</strong> LA REVUE HEBDOMA-<br />

DAIRE du 16 <strong>juillet</strong>. Envoi, sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, S, rue<br />

Garaocière, Paris, d'un numéro spécimen et du<br />

catalogue <strong>de</strong>s primes <strong>de</strong> librairie (26 francs <strong>de</strong><br />

livres par an).<br />

Partie Littéraire<br />

Gabriel Hanotaux, <strong>de</strong> l'Académie Française :<br />

Psychologie politique.<br />

André Beaunier : Les Petites Baudoche.<br />

Emile Ripert : nouvelle ; Marseille, porte <strong>de</strong><br />

l'Orient (II), lin.<br />

Henry Coc-hio, député : Les Symboles d'Albert<br />

Besnard.<br />

Général Cuny : Souvenirs d'un Cavalier (1870-<br />

1871) (IV), fin.<br />

Paul Arbeliét : La Rome nouvelle (II), fln.<br />

Les ifaits et les idées au jour le jour, Revue <strong>de</strong>s<br />

revues étrangères, la vie mondaine et familiale, la<br />

vie musicale, la vie pratique et médicale, chroni-<br />

ques sportive et financière.<br />

Partie illustrée<br />

En Espagne : S. M. Alphonse XIII discutant avec<br />

le premier ministre, M. Canalcjas, les affaires reli<br />

gieuses d'Eftpagne.<br />

Souvenirs d'un Cavalier : La Commune : la co-<br />

lonne Vendôme après sa chute, le 17 mai 1871; la<br />

Commune : Fusilla<strong>de</strong> <strong>de</strong> ,1a rue <strong>de</strong> la Paix, 22 mars<br />

La Commune : La rue <strong>de</strong> Rivoli, mai 1871; Vue gé<br />

nérale du Palais <strong>de</strong>s Tutoies, après l'incendie,<br />

d'après une photographie.<br />

La Rome Nouvelle : Le château Saint-Ange, le<br />

pont romain et Saint-Pierre, vue ancienne; vue ac-<br />

tuelle du cihâteau Saint-Ange; le monument a Vie<br />

tor-Emmanuel, l'état <strong>de</strong>s travaux; le monument a<br />

Vietor-EïMnaiiue!, tel qu'il sera.<br />

Le Symbolisme d'Albert Besnard : « La Matière<br />

Etu<strong>de</strong> originale d'Aitoert Besnard pour l'une <strong>de</strong>s<br />

, 813 », çilâ peut être lu par tout le mon<strong>de</strong>, est le<br />

gros succès du jour.<br />

En vente partout : 3 fr. 50. — Pierre Lafitte et<br />

Cie, Editeurs.<br />

#**<br />

LES HEURES ELLUSTiRBES, revue <strong>de</strong>s lectures<br />

bi-mensuelie. — Paris, 4, rue Honoré-Chevalier (6'<br />

arrondissemen t .<br />

Sommaire du n" 56 :<br />

Deux romans et une pièce in-extenso, voilà l'orne-<br />

ment du <strong>de</strong>rnier soammaire <strong>de</strong>s Heures.<br />

D'aboHd, l'Expiation, un pathétique récit <strong>de</strong> la<br />

célèbre romancière Ouida, récemment décédée.<br />

Puis, le Beau Couchant, une très pénétrante étn<strong>de</strong>j<br />

sentimentale <strong>de</strong> G. Deiiaquizs, qui pourrait porter<br />

en sous-titre, Amours d'Autonine.<br />

Un mystère, qui agra.ve réloignement, corse en-<br />

core l'intérêt <strong>de</strong> cette œuvre charmante et déliicate.<br />

Enfin, la Conversion d'Ailceste, toujours au .ré-<br />

pertoire <strong>de</strong> la Coméelle-Française, où Contienne pasr<br />

ticha si heureusement la langue poétique du grand<br />

siècle. La suite si empoignante <strong>de</strong> Prisonnière Maro-<br />

cains, <strong>de</strong> Hugues Le Roux. Le Ruban Rouge, chroni'<br />

que <strong>de</strong> Jules Olarétie. Eergère et Raimoneur, <strong>de</strong> An-<br />

<strong>de</strong>rsen. Prix <strong>de</strong> vers latins, <strong>de</strong> J. Richepin. Légeuda<br />

Hollandaise, par Adam, et <strong>de</strong>s poèmes. signés Bour-<br />

get, Loti, Haraucourt, complètent cette livraison.<br />

BOURSE DE PâfSi<br />

Du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong> (par dépêche télégraphique)<br />

FONDS D'ÉTAT<br />

cpt<br />

.. .tme<br />

cpt<br />

.. .lime<br />

cpt<br />

.. .tme<br />

o o/<br />

3 tf a<br />

tme<br />

3% aimortissahle<br />

Dette tuais, abjig. 3 % 1S92.........<br />

Consolidés anglais -WJ<br />

Consolidés anglais. tmo<br />

Ailgentino 5 % 1886..<br />

Autriche 4 % or (10 flor.)<br />

Lots du Congo<br />

Egypte unifiée<br />

Espagnole exitér<br />

Kfcpagmoïe extér<br />

Hongrois 4 %<br />

Italien 5 %<br />

Italien 5 %<br />

Pdrtugal 3 %<br />

Portugal 3 %<br />

Rœ-sa 4 % 1S67-1809<br />

— 4 % 1880<br />

_ 4 % 1«59<br />

_ 4 % 18590<br />

_ 4 * or lt:93<br />

4 % or 1S94<br />

_ 4 % cous. 1" et 2» série..<br />

— 4 % 1901<br />

. 3 % or 1891<br />

_ 3 % 1896<br />

— 3 i/2 % 1894<br />

— 5 % 1906 tout payé<br />

_ 4 1/2 % libérés<br />

Dette ottomane uniifièe *<br />

Ottomanes priorités.<br />

Douanes of.tomasKS<br />

ACTIONS<br />

COURS<br />

puÉcli.<br />

97 57<br />

97 60<br />

97 50<br />

451 ..<br />

82 .,<br />

82 ..<br />

51(i 50<br />

101 ..<br />

90 25<br />

101 70<br />

94 50<br />

94 65<br />

97 25<br />

104 25<br />

103 90<br />

6li 80<br />

(ifi 80<br />

83 15<br />

92 50<br />

92 85<br />

92 80<br />

93 50<br />

92 <strong>20</strong><br />

81 70<br />

94 55<br />

79 70<br />

78 70<br />

86 <strong>20</strong><br />

104 60<br />

101 S0<br />

95 05<br />

487 75<br />

508<br />

COURS<br />

DDIOUB<br />

97 50<br />

97 50<br />

97 25<br />

'Si 75<br />

518 oÔ<br />

100 75<br />

95 50<br />

101 50<br />

94 42<br />

94 50<br />

97 ..<br />

60 70<br />

m 80.<br />

93 45<br />

92 55<br />

ail 50<br />

92 30<br />

94 50<br />

9i 25<br />

79 80<br />

78 «0<br />

86 05<br />

104 (iO<br />

99 «0<br />

94 95<br />

48(5 ..<br />

498 ..<br />

OBLIGATIONS<br />

.. .opt<br />

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Crédit Foncier<br />

Crédit Lyonnais t<br />

Crédit Lyonnais tme<br />

Société Générale<br />

Banque ottoman e cpt<br />

Banque ottomane ; toit'<br />

Bône-Gueilina «pt<br />

Bôoe-GueCma «nu<br />

EaaWkCgérien et*<br />

£st-A5gérien time<br />

Est ; cpt<br />

Est tme<br />

Paris-Lyon-Méditerranée cpt<br />

POTis-LycmrMéditerraî-.ée tme<br />

Midi •• opt.<br />

Midà • tme<br />

Nccd cpt<br />

Nom tme<br />

Oitéa.Tis<br />

Ouest ,<br />

Ouest-Algérien<br />

Autrichien<br />

LomPiarris<br />

NofrdEspagiïe, opt<br />

Nord-Espagne taie<br />

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Saragosso cpt<br />

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Carmaux<br />

BOURSE DE LONDRES<br />

Conso'.idê ang'lals 82 .1(16 Suez<br />

3 % français 97.. T.. Italien. ....<br />

Baniq. ottomane.. 17 ,3f4. Egypte ....<br />

4210 .. ....<br />

1250 ,.<br />

1802 .. 179*5<br />

840 .. 841 ..<br />

805 .. 795 ..<br />

i«2 ..<br />

1124 ..<br />

1424 ..<br />

1422 ..<br />

732 ..<br />

704 ..<br />

732 ..<br />

097 .. 697 .".<br />

ces .. 665 50<br />

177 ..<br />

«91 .. 695 50<br />

930 ..<br />

913 ..<br />

910 ..<br />

1285 .. 1277<br />

1281 . 1276 ..<br />

1115 .. 1113 ..<br />

1110 .. 1113 ..<br />

l(»7fi .. 1670 ..<br />

1685 . . 1381 ..<br />

1367 ..<br />

942 .. '943<br />

640 .. 636 50<br />

789 ,. 787 ..<br />

112 ..<br />

372 .. 372 '.!<br />

370 .. 370 ..<br />

362<br />

402 . . 400<br />

401 .. 400 ..<br />

223 .. 223 ..<br />

162 50 163 ..<br />

568 .. 567 ..<br />

5423 ..<br />

773 .. '748<br />

500'.. 492<br />

1632 ». 1633 ..<br />

1495 ..<br />

14S6 ..<br />

21<strong>20</strong> . . 2130 Y.<br />

Ville do Paris J 865 4 %<br />

_ 1869 3 %<br />

_ 1871 3 %<br />

_ 1875 i %<br />

_ 1876 i %<br />

_ 1802 2 1/2 %<br />

_ 1801-1890 2 1/2 %<br />

—. 1S94-96 2 1/2 % quart<br />

— 1898 2 % quart<br />

— 1899 2 %<br />

— 1904 2 1/2 %<br />

— 1905 2 3/4 %<br />

Communales 1879<br />

Foncières 1879<br />

Communales 1880<br />

Foncières 1883<br />

— 1885<br />

Communales 1891<br />

— 1892<br />

Foncières 1S95<br />

Communales 1S99<br />

Foncières 1903<br />

Communales 1,906<br />

Bône-Guéîma<br />

Est-Algérien<br />

Est 3 % ancienne<br />

Midi 3 % ancienne<br />

Nord 3 % ancienne<br />

Orléans 3 % ancienne<br />

Ouest 3 % ancienne<br />

Ouest-Aligérien<br />

P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)<br />

Autrichien 3 % V hypothèque<br />

Lombar<strong>de</strong> ancienne<br />

Nord-Espagne<br />

Portugais ,<br />

Saragosse<br />

Panama lots libères<br />

Suez 3 %<br />

MARCHÉ EN BANQUE<br />

547 .. • •<br />

500 .<br />

403 .. 403 . .<br />

544 .. 545 75<br />

541 .. 545 50<br />

371 .<br />

363 ..<br />

367 25<br />

370 ..<br />

95 50<br />

«. •.<br />

116 25<br />

111 ..<br />

410 50<br />

449 50<br />

450 ..<br />

392 50<br />

...<br />

486 .. 485 25<br />

502 .. 502 ..<br />

500 .. 505 , .<br />

427 .. 325 50<br />

469 .. 473 ..<br />

400 .. 400 ..<br />

464 ..<br />

474 ..<br />

474 !.'<br />

469 50 469 50<br />

502 .. 502 . .<br />

502 .. 502 ..<br />

428 .. 430 ..<br />

421 .. ... . •<br />

430 ..<br />

428 .. ... . •<br />

440 .. ... ..<br />

428 75<br />

429 ..<br />

428 50 428 50<br />

425 .. 42(1 ..<br />

427 75 427 50<br />

415 50 415 ..<br />

274 ..<br />

373 50 372<br />

345 .. 342 ..<br />

373 ..<br />

136 . .<br />

595 50 598 !.'<br />

452 ..<br />

330 ..<br />

150 50<br />

452 ..<br />

438 .. 435 '.'<br />

63 ..<br />

49 .. 48 25<br />

30 25 30 ..<br />

135 50 133 50<br />

40 50 39 25<br />

134.. 133 50<br />

GoHûeidS 154 .. 152 50<br />

May , 33 25 33 50<br />

223 50 221 ..<br />

266 .. 266 ..<br />

APRES BOURSE<br />

3 %<br />

De Beers<br />

East Rand—<br />

Haïul Moites.,.<br />

GotldiieUds<br />

97 60<br />

438 ..<br />

134 . .<br />

223 50<br />

154 ..<br />

97 50<br />

435<br />

133 50<br />

221<br />

152 50<br />

CHANGE<br />

Londres<br />

Aâfernasnie<br />

Espagne (court)<br />

Espagne (long)<br />

Buenos-A3-res («r)<br />

25 18 .1)2.<br />

123 . H 16<br />

463 ..(.<br />

468<br />

127 27.1<br />

COURS DES PRIMES<br />

3 % dont 50<br />

3 % dont 10<br />

Baaiq. ottom, d. 5<br />

Rio dont <strong>20</strong><br />

Rio dont 10<br />

1647<br />

.. dont 25<br />

65 Esté*, dont 50...<br />

dont 2 fr. SO....<br />

«Bon* 5......<br />

••••<br />

1631 ..<br />

103<br />

215 lr2<br />

100 3(4<br />

BOURSE DE MADRID<br />

Intérieure • 84 30<br />

BOURSE DE TOULOUSE<br />

Fonds d'Etat français. — 3 % au porteur 97 55:<br />

3 % aimortissahle 97 50.<br />

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Obligations Tunisiennes 3 % 1892 45i; Madagascar<br />

3 % 1903-1£C6 91 40.<br />

Emprunts <strong>de</strong>s colonies. — CKbllgations, Indo-Chi<br />

ne 3 1/2 % 1889-1905 461.<br />

Empruns do villes (ville <strong>de</strong> Paris). — AMI„<br />

1805, 4 % 547; 1876, 4 % 544; 1892, quarts 'K ^s<br />

quarts 110 25, 19M, cinquièmes 94 25. • 1SQ 8,<br />

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louse.<br />

vous n a-<br />

pullsion<br />

rieuse.<br />

— Mais vous, â'Auriamriee<br />

vez pas d'e-nn eimis ?<br />

— Je ne crois pas. .. Je n'ai jamais domi-<br />

né à personne le droit <strong>de</strong> me haïr ; urne<br />

seule personne, peuit-ôtre. .. et eroconô !...<br />

Mais non... c'est <strong>de</strong> l'histoire ancienne...<br />

Et je ne crois pas que la haine à laquelle<br />

je fais allusion vienne jamais se mett>re<br />

>n travers <strong>de</strong> ma route... En tout cas, je<br />

ne puis m'expliquer la conduite <strong>de</strong> ce<br />

miséraibile.<br />

— Enfin, — fit le due, — nous sommes<br />

cernés... Il me l'a affirmé du moins.. J IL<br />

nous faut prendre un parti...<br />

— Celui <strong>de</strong> déjeuner d'abord ; quant<br />

au reste, mou cher ami, le parti pris,<br />

bien pris, ot cette fois <strong>de</strong> façon irrévo-<br />

cable.<br />

— Lequel ? — <strong>de</strong>manda M. d'Almeyra,<br />

les mains eraspées, en proie à une<br />

anxiété violente.<br />

— Pas d'enfanti'Mage ! mott cher due...<br />

d'Aireiiripe est entièrement <strong>de</strong> mon<br />

arvis... Vous pisoisez bien que nous avons<br />

regardé frtquemanent ensemble cette dé^<br />

saigiéablo éventualité... N est-ce pas...-<br />

nous sommes pris, bien pris cette fois....<br />

H n'y a pas à y revenir.<br />

Vous vO'tvdrez nous défendre, refuser<br />

<strong>de</strong>: nous livrer... armer vos cowboys, qui<br />

ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong>raient pas mieux, j'en, sws<br />

sûr, paav-ei que ce sont <strong>de</strong> braves garçons,<br />

et que vous avez réussi à nous faire ai-<br />

mer d'eux... Tout cela serait parfaite-<br />

ment vain... Vous vous perdriez inutile<br />

ment, en .piune porte vous ruineriez tes<br />

énormes intérêts que vous représentez,<br />

tout cela pour rien, absolument pour<br />

rien !... Donc, je vous prie <strong>de</strong> conclura<br />

vou£;-même.<br />

Tout celai était rigoureusement exact<br />

et présenté avec ce sang-froid placi<strong>de</strong> qui<br />

était l'une <strong>de</strong>s qualités maîtresses du<br />

r^'w^x 1 ^ 1 "3'' cependant, ne pouvaii<br />

meyra, marquis <strong>de</strong> Persac... à cette ban-<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong> Yankees, pour qu'iis vous pen-<br />

<strong>de</strong>nt !<br />

— D'accord !... ils ne nous pendront<br />

pas... C'est moi qui vous l'affirme. Moi !<br />

le marquis Guy d'Auriannes... Ensuite,<br />

ce n'est pas vous qui nous livrerez...<br />

Vous n'y êtes absolument pour rien.<br />

— Mais...<br />

^— Il n'y a pas <strong>de</strong> mais... Quand noua<br />

allons avoir fini <strong>de</strong> déjeuner, car ce<br />

quartier d'antilope est tout ce qu'il y a<br />

<strong>de</strong> plus succulent. .. vous nous donnerez<br />

<strong>de</strong>s chevaux... Un pour Alexis, l'autre<br />

pour moi... Nous avens nos winches-<br />

ters, nos revolvers. Nous vous embrasse-<br />

rons <strong>de</strong> toute notre âme, vous remerciant<br />

<strong>de</strong> tout cœur <strong>de</strong> ce que vu& avez fait<br />

pour nous... Et nous sortirons... Ensuite<br />

à Dieu vat !... comme disent les marins..'<br />

Si on nous tombe <strong>de</strong>ssus... nous nous dé-<br />

fendrons, vous pouvez le croire... nous<br />

tuerons <strong>de</strong> cette canaille le plus que nous<br />

pourrons, soyez-en sûr. Ensuite... dame,<br />

on ne peut rien savoir. Ce que je puis<br />

vous assurer, c'est que nous ne tombe'-<br />

rons pas vivants dans les mains <strong>de</strong> ces<br />

gredins... et que s'ils nous pen<strong>de</strong>nt... ce<br />

ne sera qu'après notre mort !...<br />

Le duc avait les larmes aux yeux, dés<br />

larmes <strong>de</strong> rage et à la fois <strong>de</strong> douleur !...<br />

— Et vous croyez que je vais assister<br />

à cet épouvantable drame les bras croi-<br />

|-sés>, sans vous tendre la main... sans<br />

vous porter secours !...<br />

— Je pense, — répliqua froi<strong>de</strong>ment<br />

Guy d'Auriannes, — que vous ne nous<br />

forcerez pas, à cette heure suprême, d'en<br />

arriver à regretter d'avoir eu recours à<br />

votre si notre hospitalité. Je suis certain<br />

qu'Alexis m'a compris, et qu'il <strong>de</strong>vine<br />

très bien le seul moyen qui reste à notre<br />

portée <strong>de</strong> vous débarrasser sur l'heure <strong>de</strong><br />

notre funeste présence.<br />

_ - Parfaitement, -— fit Alexis d'Al- i<br />

reimpe avec un. calme an tous points<br />

semblable à celui do son ami, — dans le<br />

cas où vous ne voudriez pas entendre<br />

raison, mon cher duc, vous nous met-<br />

triez dans la fâcheuse nécessité <strong>de</strong> nous<br />

faire, sauter la tête <strong>de</strong>vant vous... De<br />

teille façon qu'en arrivant ici, les shérifs<br />

et leur aimable séquelle n'auraient plus<br />

à mettre la main que sur nos cadavres.<br />

— Quels enragés ! — grommela le duc,<br />

• c'est qu'ils le feraient tout comme ils<br />

disent.<br />

— Vous pouvez y compter, — fit Alexis<br />

qui avait très bien -entendu, la phrase du<br />

gentilbcrame bien qu'eue eût été pro-<br />

noncée à voix basse, — donc terminons<br />

vite notre déjeuner, et... en route.<br />

bi c'est pour le grand et <strong>de</strong>rnier voya-<br />

ge, nous le saurons avant peu !... Après-<br />

tout on ne meurt qu'une fois<br />

— Bien ! Aietxis ! — appuya d'Aurian-<br />

nes, — voila la vraie bravoure<br />

nS^iSSZ sée, ool


LE NUMERO 5 CENTIMES<br />

Organe quotidien <strong>de</strong> Défense Sociale et Religieuse<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />

LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

Troii mois<br />

HAUTE-GARONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES .... Qh.<br />

Si K*1I D» u<br />

44 <strong>20</strong> fr-<br />

43 - 24 -<br />

<strong>20</strong>- *0<br />

fc,« u ,vui iiug • • » » O<br />

DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES y ,<br />

ÉTRANGER (Union postale) ,_<br />

S- T Ult o.XJCX<br />

maladie, le succès d une entreprise, la tran- ner le moribond à son <strong>de</strong>stin et le 1<br />

qualité <strong>de</strong>s ancêtres morts, par l'usage d'un<br />

breuvage mystérieux, par la remise d'un pré-<br />

sent au sorcier, ou un pèlerinage vers un<br />

lieu sacré, quand les représentants européens<br />

ou indigènes <strong>de</strong> certaines doctrines ont licen-<br />

ce <strong>de</strong> se livrer aux mêmes pratiques sans être<br />

inquiétés... »<br />

Le sieur Augagneur a bien mérité <strong>de</strong>s lo-<br />

ges 1<br />

—©— Le mariage solitaire et unilatéral<br />

Miss Mabel F. S., <strong>de</strong> Atchinson, dans le<br />

Kansas, riche héritière <strong>de</strong>s Etats-Unis fait<br />

aisser<br />

prison et au-aessous. 11 existe une prison<br />

militaire au chef-lieu <strong>de</strong> chaque corps d'ar-<br />

mée en France, une au chef-lieu <strong>de</strong> chaque<br />

division en Algérie-Tunisie.<br />

Les ateliers <strong>de</strong> travaux publics (pour les<br />

condamnés à cette peine militaire) sont ins-<br />

tallés à Orléansville et Bougie (Algérie) et<br />

à Teboursouk (Tunisie).<br />

On sait que le ministre <strong>de</strong> la guerre a pro-<br />

posé la suppression <strong>de</strong>s compagnies <strong>de</strong> dis-<br />

ces. une nouvelle vie, le vouant ainsi à <strong>de</strong> cipline et leur remplacement par <strong>de</strong>s sec-<br />

nouvelles souffrances » I tions spéciales d'amen<strong>de</strong>ment. Une seule <strong>de</strong><br />

De ce récit mélodramatique se dégage urne : ces sections serait maintenue en Afrique,<br />

o<strong>de</strong>ur d'exagération juive et ce mé<strong>de</strong>cin I dans l'île <strong>de</strong> Tabartia, pour les mauvais<br />

aux cartes pour désigner celui d'entre eux I îa Méditerranée, les îles PorqueroHes,<br />

auquel incomberait le soin <strong>de</strong> faire tourner Sainte-Marguerite, et en Corse, Corte. En-<br />

un disciplinaire, c'est-à-dire <strong>de</strong> le pousser fin, d'autres sections seraient installées à<br />

à bout pour l'amener à commettre une faute Villefranche (Pyrénées-Orientales), au P or-<br />

passible du conseil <strong>de</strong> guerre et fournir talet (Basses-Pyrénées), à Fort-Saint-Vm-<br />

ainsi aux témoins l'occasion d'aller faire un cent (Hautes-Alpes), et peut-être à Sisteron<br />

tour à la gran<strong>de</strong> ville. (Basses-Alpes).<br />

Notre publiciste reprit à son compte cette Quant aux bataillons d'infanterie légère<br />

sinistre légen<strong>de</strong> et, pour corser davantage i d'Afrique, les trois premiers bataillons, qui<br />

sa conférence, raconta comment un jour ne comptent que six compagnies, vont être<br />

étant <strong>de</strong> passage à Douéra, il entendit les probablement portés à sept compagnies<br />

hurlements <strong>de</strong> détresse d'un disciplinaire feomme les 4° et 5 e bataillons) afin <strong>de</strong> pou-<br />

que <strong>de</strong>s gradés mettaient aux fers. Ces cris voir incorraorer, au 1 er octobre prochain, le<br />

i mème'^aT ' c" 1 ces ^ erent subitement et le témoin sut, peu surcroît <strong>de</strong> condamnés que leur attribue la<br />

nelne-Ë J'ai touiom? «SM 8 apres ' quon avait bâillonné l'homme - Il loi du 11 avril <strong>1910</strong>.<br />

ÇfèT^^is<br />

^aSte fttW ^ arriT' f 11 an ' iw ' ^ so« obligé C'est que, dans la France républicaine, si<br />

-* - ^AA


\<br />

MERCREDI 80 JUILLET iMfl<br />

taré, Jonnart, CaUlaux, Berteatix, Henri Bon- 1<br />

cher, Bienvenu-Martin, Miniès-Lacroix, Crup-<br />

pi, Milliard et Viger.<br />

Il y a 126 députés et 88 sénateurs eoumis au<br />

renouvellement comme conseillers généraux<br />

sortants.<br />

Nous avons dit que M. Doumer renonca.it<br />

à se représenter dans le canton d'Amzy-le-<br />

Ghâteau (Aisne) comme candidat au conseil<br />

général ; cette information était erronée.<br />

M. Doumer aura pour concurrent M. <strong>de</strong><br />

Cuty, maire <strong>de</strong> Monsen-laonnois. coiuUller<br />

^arrondissement.<br />

M. Viviani, ministre du travail, sera candi-<br />

dat au conseil général dans le canton <strong>de</strong> Bour-<br />

ganeuf, sa nouvelle circonscription ; U aura<br />

pour concurrent M. Calinaud, socialiste uni-<br />

fié.<br />

NOTRE 3VE A.FLÏ NE<br />

Artillerie avariée<br />

Paris, 19 Juillet.<br />

Le correspondant du Temps à Toulon lui<br />

télégraphie : . *,,.„,<br />

« Les tirs auxquels vient <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r 1 ai-<br />

mée navale ont été marqués par <strong>de</strong>s avaries<br />

survenues au cuirassé Justice, avaries qui au-<br />

raient pu avoir <strong>de</strong> graves conséquences<br />

» Les ouvertures <strong>de</strong>s culasses se sont dila-<br />

tées et il a fallu arrêter les tirs.<br />

» Des réparations urgentes et très importan-<br />

tes <strong>de</strong>vront être effectuées. •<br />

L'Ecole d'application d'artillerie navale<br />

Paris, 19 Juillet.<br />

Le nomhre <strong>de</strong>s places mises au concours en<br />

<strong>1910</strong> pour l'admissik ^L à l'Ecole d'application<br />

d'artillerie navale, qui vient d'être créée, est<br />

fixé à <strong>de</strong>ux<br />

Les épreuves écrites auront lieu simultané<br />

ment à ,'arls, Lorient et Toulon, à partir du<br />

<strong>20</strong> octobre.<br />

Les épreuves orales auront lieu à Parts.<br />

Epidémie à bord du « Guichen »<br />

Brest, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

2 officiers, 4 sous-officiers et <strong>20</strong> matelots<br />

<strong>de</strong> l'équipage du croiseur-cuirassé Guichen<br />

rentrant <strong>de</strong> sa mission en Argentine sont en-<br />

trés à l'hôpital maritime ; ils sont atteints<br />

<strong>de</strong> la fièvre dite <strong>de</strong> Malte.<br />

N3JIELLES miniRcS<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Le sous-secrétaire d'Etat à la guerre a fixé<br />

à 1117 fr. 03 le prix du trousseau <strong>de</strong>s élèves<br />

qui' entreront à l'Ecole du service <strong>de</strong> santé<br />

en <strong>1910</strong>.<br />

— M. Marteau, major du 40 e régiment d in<br />

fanterie, est mis hors cadre et nommé, à dater<br />

du 25 août <strong>1910</strong>, au comman<strong>de</strong>ment du bureau<br />

<strong>de</strong> recrutement <strong>de</strong> Miran te.<br />

Sentinelles attaquées<br />

Dôle, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

On sait que la sentinelle en laotien <strong>de</strong>vant<br />

te magasin à fourrages, à Dôle, avait été at-<br />

taqué.8 à coups <strong>de</strong> pierres pendant la nuit,<br />

y&r trois individus.<br />

Le lait s'est répété <strong>de</strong>ux fois la nuit <strong>de</strong>r-<br />

nière.<br />

Vers 11 heures, la semienUe placée en fac-<br />

tion <strong>de</strong>vant les magasins à fourrages a été<br />

injuriée par un groupe d'individus, qui se re-<br />

tirèrent sous la menace d'un coup <strong>de</strong> fusil.<br />

Vers 3 heures, une secon<strong>de</strong> sentinelle fut<br />

attaquée à coups <strong>de</strong> pierres lancées par un in-<br />

dividu dissimulé <strong>de</strong>rrière une maison en<br />

construction : le militaire en faction a tiré<br />

à balles sur son agresseur, qui n'a pas été<br />

atteint et s'est enfui à travers champs.<br />

Des ron<strong>de</strong>s <strong>de</strong> nuit aussitôt organisées par<br />

les postes <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s quartiers Bernard et<br />

<strong>de</strong> Braek n'ont pu faire découvrir les auteurs<br />

<strong>de</strong> l'attentat.<br />

L'Affaire Roehette<br />

Le rôle <strong>de</strong> M. Clemenceau<br />

Parts, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

En attendant la nouvelle séance que la<br />

commission d'enqu«.-ie sur l'affaire Bochette<br />

doit tenir le 26 <strong>juillet</strong> et dans laquelle elle en-<br />

tendra <strong>de</strong>s temoms importants comme MM.<br />

Lepme, taure, procureur général, et Beer,<br />

juge d'instruction, tous les commentaires por-<br />

tent sur le rôle <strong>de</strong> M. Clemenceau.<br />

L ancien préai<strong>de</strong>nt du conseil, dans son télé-<br />

gramme <strong>de</strong> Buenos-Ayres,semble traiter toute<br />

cetie afiairc avec une certaine désinvolture<br />

et ta parole, que l'on attendait avec tant<br />

d'impatience, a déçu tous ceux qui espéraient<br />

qu'elle apporterait quelque clarté et quelque<br />

précision clans le débat.<br />

De plus, on fait observer qu'il y a contradic-<br />

tion entre cette rlévèche, dans laquelle M. Cle-<br />

mencea,] se réfère aux paroles <strong>de</strong> M. Lépine<br />

sans vouloir rien y ajouter et l'interview ac-<br />

cordée plus tard a l'Agence Havas où il dé-<br />

clare :<br />

1° Que personne ne lui a jamais parlé Ue<br />

Roehette .<br />

2° t.u'averti <strong>de</strong>s bruits <strong>de</strong> pression s'exer-<br />

çant peur empêcher l'action du Parquet con-<br />

cernant Roehette, il dit à M. Lépine <strong>de</strong> suivre<br />

si. iiternont le Parquet, sans tenir compte<br />

d'aucune autre considération.<br />

C'est l'opinion, no..


MERCREDI <strong>20</strong> JUILLET 19i9<br />

v 6 octobre ; Satat-Girone, le 29 septembre ;<br />

roix, 1* 1"' octobre ; Montauban, te 5 octobre ;<br />

Irgelès. le 13 septembre ; Tarbes, le 15 septem-<br />

bre ; naguère*, le 17 septembre ; Condom, le<br />

5 octobre ; Miran<strong>de</strong>, le G octobre ; Lombez, le<br />

7 octobre ; Lectoure, le 8 octobre ; Lagrasse,<br />

je il août ; Carcassonne, le <strong>20</strong> août ; Limoux,<br />

je 23 septembre ; Montmiral, le 15 septembre ;<br />

Gaillac, le 16 septembre ; Castres, le 17 sep-<br />

tembre ; Espalion, le 19 septembre ; Ro<strong>de</strong>z, le<br />

<strong>20</strong> septembre ; Saint-Affrique, le 21 septembre ;<br />

j^érac, le 14 octobre ; Marman<strong>de</strong>, le 15 octobre.<br />

UMVI^RSITETE TOULOUSE<br />

FACULTE DES LETTRES<br />

Oral du mardi 19 <strong>juillet</strong> <strong>1910</strong>.<br />

Sont définitivement reçus :<br />

Philosophie. — MM. Molle (A. B.), Monbrun,<br />

Montais (A. B.), Murât <strong>de</strong> Montai, Nègre, Pa-<br />

gès, Pauthe, Boyer, Cames (A. B.), Cavarre,<br />

Chanson, Chêne, Gritton, Lacoste, Lago, Lo-<br />

cré, Louberssac (A. B.), Machicot (A. B.),<br />

Mandvu!, Martin,<br />

Uatin-Gtec (Ire partie). — MM. Sol, Vidal,<br />

>«t!phette.s, Mens, Payrastre, d'Espouv, Nux,<br />

J-hampeval (A. B.), Loiseau, Daiquié, Bel,<br />

bonnet, Valette (A. B.), Vieu, Viguier. Guilhot,<br />

^f^u, Lamotbe. Malvy (A. B.), Bouteille Ca-<br />

m ai très primaires détachés en vertu du dé- , mie et à MM. les étudiants sur la présentation <strong>de</strong><br />

DE BORDEAUX<br />

cret du 16 juin 1899 dans <strong>de</strong>s établissements ^<br />

dépendant <strong>de</strong> divers ministères, à condition<br />

toutefois qu'ils aient été nommés avec l'auto-<br />

risât ion du ministre <strong>de</strong> l'instruction publique<br />

dans l'une <strong>de</strong>s écoles comprises au tableau an-<br />

nexé â ce décret, cette condition leur confé-<br />

rant seule le droit <strong>de</strong> continuer à figurer sur<br />

leur cadre d'origine et conservant leurs droits<br />

à l'avancement et à la retraite (art. 1 et 6 du<br />

décret du 16 juin 1899.)<br />

» Toute autre, selon nous, serait la solution<br />

si déj instituteurs quittaient, sans autorisa-<br />

tion, là ministère <strong>de</strong> l'instruction publique<br />

pour entrer dans diverses écoies spéciales. Ra-<br />

diés alors <strong>de</strong>s cadres du personnel <strong>de</strong> l'ensei-<br />

gnement primaire <strong>de</strong> leur département, sou-<br />

mis aux règlements spéciaux <strong>de</strong> ces écoles<br />

pour la discipline, l'avancement et la retraite,<br />

ils perdraient ainsi le titre d'instituteurs pu-<br />

blics pour <strong>de</strong>venir <strong>de</strong>s professeurs soumis au<br />

droit commun.<br />

» Pour obtenir que l'article 25 <strong>de</strong> la lot <strong>de</strong><br />

1886 soit observé, il v a lieu <strong>de</strong> signaler au<br />

ministre <strong>de</strong> l'instruction publique la situation<br />

<strong>de</strong>s instituteurs-maires ou adjoints qui n ont<br />

pas encore opté. Si le m'nistre rejette la <strong>de</strong>-<br />

man<strong>de</strong> du réclamant, il faudra <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au<br />

Conseil d'Etat, par la voie d'un recours pour<br />

excès <strong>de</strong> pouvoir, l'annulation <strong>de</strong> la décision<br />

ministérielle. Même procédure, si le ministre<br />

sar<strong>de</strong> le silence pendant quatre mois, la ré-<br />

clamation étant, dans ce cas, considérée com-<br />

me rejetée (art. 3 <strong>de</strong> la loi du 17 <strong>juillet</strong> 1900.) •<br />

Lui-<br />

par les trois<br />

FACULTE DES LETTRES<br />

Baccalauréat. Latin-langues. — Sont reçus :<br />

'MM. Burtin, Couvart-Desvergtes, Lafon,<br />

Sens, Lacroze, Lavalette, <strong>de</strong> Kérouara, Lusté-<br />

guy, Scholl, Tandoruiet, <strong>de</strong> Verteuil, Wors-<br />

berger, Bâches, Labesque, Denux, Deviras, La<br />

Philosophie. — MM. Duvignau. Herriberry,<br />

ïchon, Lataste, Latour, Marceau, Melandre,<br />

Montouroy, Mou.-met, Nicolas, Paris, Pepon-<br />

net, Poncin, Mlle Tissèdre.<br />

Mathématiques. — Sont reçus : MM. Larri-<br />

vière, Casemajor, Dhers, Ducla, Soureil, Du-<br />

tilh, Rivais, Courtiau, Milliard, Palu, Ster-<br />

ling, H tuyaux, du Tilly, Morize, Perbosc.<br />

Sciences-langues vivantes. — Mlles Pancol,<br />

Réveilleau ; MM. I^oste, Quoique, Roch, Rol-<br />

land, Sauvaitre, Armandi, Cales, M art al, Mau-<br />

ry, Mirambeau, Blanquefort, Bougue, Labar-<br />

the Bertruc, Dollé, Dutherrt, Fitte, Bergerot.<br />

UNIVERSITE DETOMPELIM<br />

FACULTÉ DES LETTRES<br />

10' série, Philosophie. — Sont reçus défini-<br />

tivement : MM. Meiohior (A. B.) ; Massot. Co-<br />

curat, Bongue, Daire, Gills, Verret.<br />

Ire série, Latin-Sciences (série C}. — Sont<br />

reçus définitivement : MM. Boulet (A. B.) ;<br />

Croiset (A. B.) ; Lauriol (A. B.) ; Armengaud<br />

(A. B.) ; Pagezy (A. B.) ; Martinier, Devèze,<br />

Pierl, Leenhardt, Rolland» Millet.<br />

3* série. Latin-langues vivantes (série B). —<br />

Sont définitivement admis : MM. <strong>de</strong> Valette<br />

(A. B.) ; Bousquet (A. B.) ; Rieg, Aubert, Lu-<br />

gan, Sauvy, Pommarè<strong>de</strong>, Mllhaud, Nicolas.<br />

FACULTE DES SCIENCES<br />

Baccalauréat <strong>de</strong> l'enseignement secondaire.<br />

— Ire partie, série D. Sciences- langues vivan-<br />

tes. — Sont déclarés admis : MM. Masselie<br />

(A B.) ; Estèbe (A. B.) ; Panis, Bruguière,<br />

Orssand, Louis, Fabry, Bonnafy-Deroys, Bec-<br />

querelle, Buisson.<br />

Baccalauréat <strong>de</strong> l'enseignement secondaire,<br />

2* partie. Mathématiques. — Sont déclarés ad<br />

mis : MM. Carlier (A. B.) ;. Denis (A. B.) :<br />

Fonquernie (A. B.) ; Dugas (A. B.) ; Cathalan<br />

(A. B.) Denizet, Floutier, Chotard, Freychet,<br />

Bonnefoi. Artis, Andlauer.<br />

TOULOUSE<br />

Les In t tuîeurî-maires<br />

M. Laffontt, instituteur adjoint dans une<br />

école primaire <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, est maire <strong>de</strong> Gra-<br />

sac, commune du canton <strong>de</strong> Ciaiteg abolie.<br />

M. Auge, conseiller général sortant et canidi<br />

dat aux élections, <strong>de</strong> dimanche prochain, a,<br />

flans une lettre que nous avons publiée, con-<br />

testé le droit pour M. Laffont <strong>de</strong> cumuler les<br />

tondions <strong>de</strong> maire et d'instituteur.<br />

La revue <strong>de</strong> M. Daure, qui fait autorité,<br />

donne la solution dans une rétonse faite à<br />

une question qui lui avait été posée.<br />

Voici l'extrait <strong>de</strong> la Vie Municipale :<br />

a D. — Une récente instruction ministérielle»<br />

ordonne aux instituteurs publics <strong>de</strong> renoncer<br />

aux fonctions <strong>de</strong> maire. Mais cette instruc-<br />

tion ne reproduisant pas l'avis du Conseil<br />

d'Etat sur lequel elle s'appuie, un certain nom-<br />

bre <strong>de</strong> fonctionnaires <strong>de</strong> l'enseignement pri-<br />

maire, véritables instituteurs, détachés dans<br />

divers services, tels que collèges, écoles d'a-<br />

griculture, écoles d'enseignement primaire su-<br />

périeur, maisons centrales et <strong>de</strong> correction,<br />

etc., conservent leurs fonctions <strong>de</strong> maires. Ne<br />

pensez-vous pas que ce soit contraire à la loi ?<br />

Par quel moyen faire respecter celle-ci î »<br />

« R. — Il nous paraît nécessaire <strong>de</strong> faire<br />

une distinction en ce qui concerne les divers<br />

services dont vous nous parlez :<br />

» La ici du 30 octobre 1886, dont l'article 25<br />

interdit aux instituteurs l'exercice <strong>de</strong>s fonc-<br />

tions administratives, é numéro dans son ar-<br />

ticle premier les établissements qui donnent<br />

l'enseignement primaire. Ce sont : 1° les éco-<br />

les maternelles et classes enfantines ; 2° Les<br />

écoles primaires élémentaires ; 3* les écoles<br />

primaires supérieures et les cours complé-<br />

mentaires ; 4* les écoles manuelles d'appren-<br />

tissage.<br />

Dans toutes ces écoles. les maîtres chargés<br />

<strong>de</strong> professer les matières obligatoires <strong>de</strong> l'en-<br />

seignement font partie <strong>de</strong>s cadres du person-<br />

nel <strong>de</strong> l'enseignement primaire public ; ils<br />

sont soumis aux règles <strong>de</strong> discipline et <strong>de</strong> no-<br />

mination fixées par la loi susvisée ; ils sont<br />

tous, au même titre, électeurs et éligibles au<br />

Conseil départemental! ; à la fin <strong>de</strong> leur car-<br />

rière, ils sont retraités comme membres <strong>de</strong><br />

l'enseignement primaire ; leur retraite est cal-<br />

culée d'après les règles établies pour les ins-<br />

tituteurs et imputée sur les fonds du budget<br />

général du ministère <strong>de</strong> l'instruction publi-<br />

que.<br />

« A notre avis, tous ces maîtres sont <strong>de</strong>s<br />

« instituteurs publics <strong>de</strong> tout ordre », auxquels<br />

s'applique l'interdiction prévue par la loi <strong>de</strong><br />

18S6.<br />

H Un arrè: du Conseil d'Etat du 17 novembre<br />

1896, déclarant inéligible au conseil munici-<br />

pal dans la commune où il exerce ses fonc-<br />

tions un directeur d école primaire supérieure,<br />

donne une autorite inconte. table à cette thèse,<br />

acceptée par Gobron, Législa.ion et jurispru-<br />

<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l'--seignement primaire, n* 1245.<br />

» Il ne Mr- ît donc point douteux que l'avis<br />

ci-a;n>s du *d octobre 190-i 6W lequel est basée<br />

'.a circulaire ministérielle du 10 août 1908, ne<br />

soit applicable à tocs les membres du person-<br />

nel erseignant énumérés dans l'article pre-<br />

mier <strong>de</strong> la loi du 30 octobre 18S6 :<br />

« La section <strong>de</strong> l'intérieur, <strong>de</strong>s cultes, <strong>de</strong><br />

» l'instruction publique et <strong>de</strong>s Beaux-Arts,<br />

» du Conseil d'Etat, consultée sur le point <strong>de</strong><br />

» savoir si le minvstre <strong>de</strong> l'instruction pu-<br />

» blique a le droit <strong>de</strong> mettre les instituteurs-<br />

» maires en <strong>de</strong>meure ri'opter entre les fonc-<br />

» «tons <strong>de</strong> maire et celles d'instituteur,<br />

• Considérant que l'article 25 <strong>de</strong> la loi du 30<br />

r octobre 1886 a interdit aux instituteurs pu-<br />

» blics <strong>de</strong> tout ordre les fonctions administra-<br />

tives ;<br />

« One cet'e prohibition a un caractère géné-<br />

» ral ;<br />

» Qu'en conséquence, les instituteurs ne peu-<br />

» vent accepter un mandat <strong>de</strong> maire ni dans<br />

la commune où ils assurent le service <strong>de</strong><br />

» l'enseignement, ni dans toute autre com<br />

• m une ;<br />

•Qu'il apnartient au ministre <strong>de</strong> l'instrue<br />

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le Tamway d3 Lafourguette<br />

Le préfet . publie un arrêté ordonnant le dé-<br />

pôt <strong>de</strong>s pièces <strong>de</strong> l'avant-projet prescrivant<br />

l'ouverture <strong>de</strong> l'enquête et nommant ia com-<br />

mission aictpelée à donner son avis sur la<br />

construction d'un tramway à traction élec-<br />

trique entre la place Esq/uirol et Lafourguette<br />

(banlieue <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>).<br />

Les pièces <strong>de</strong> l'avant-projet resteront dépo-<br />

sées au secrétariat <strong>de</strong> la Mairie <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong><br />

pendant un mois, à partir du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong> <strong>1910</strong><br />

jusqu'au <strong>20</strong> août suivant, pour être commu-<br />

niquées, sans déplacement, pendant cet inter-<br />

valle, <strong>de</strong> dix heures du matin à midi et <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>ux heures à cinq heures du soir, aux per-<br />

sonnes qui voudront en prendre connais<br />

sance.<br />

Un registre sera ouvert pendant le même<br />

temps et au même lieu pour recevoir, tous<br />

les jours non fériés, aux heures ci-<strong>de</strong>ssus in-<br />

diquées, les observations auxquelles pourra<br />

donner lieu l'avant-projet dont il s'agit.<br />

A l'expiration du délai d'enquête ci-<strong>de</strong>ssus<br />

fixé, une commission, constituée comme il<br />

est dit à l'article 5 ci-après, se réunira à la<br />

Préfecture, sur convocation du préfet, pour<br />

examiner les observations consignées au re-<br />

gistre d'enquête; elle entendra, avec l'auteur<br />

du projet, les ingénieurs <strong>de</strong>s ponts et chaus-<br />

sées et <strong>de</strong>s mines employés d'ans le départe-<br />

ment et toutes autres personnes qu'elle croira<br />

<strong>de</strong>voir consulter. Après avoir recueilli tous<br />

les renseignements dont eEe aura besoin, elle<br />

donnera son avis motivé tant sur l'utilité du<br />

tramway projeté que sur les diverses ques-<br />

tions qui auront été posées par l'Administra-<br />

tion ou soulevées au cours <strong>de</strong> l'enquête<br />

Le pTOcès-verbal <strong>de</strong> ia commission sera clos<br />

dans le délai <strong>de</strong> quinze jours et nous sera<br />

remis par le prési<strong>de</strong>nt, sans aucun délai,<br />

avec toutes les pièces <strong>de</strong> l'enquête.<br />

Cette commission, qui désignera elle-même<br />

son prési<strong>de</strong>nt et son secrétaire, sera com-<br />

posée <strong>de</strong> :<br />

MM. Ournac, sénateur, prési<strong>de</strong>nt du conseil<br />

général, industriel à <strong>Toulouse</strong>: Marrot, con-<br />

seiller général, adjoint au maire, propriétaire<br />

à <strong>Toulouse</strong>; Roumengou, conseiller d'arron-<br />

dissement, propriétaire à Cugnaux; Buisson,<br />

négociant, rue Alsace-Lorraine, à <strong>Toulouse</strong>*<br />

Calvet. industriel, boulevard <strong>de</strong> Strasbourg'<br />

à <strong>Toulouse</strong>; Voisin, ancien conseiller muni-<br />

cipal, propriétaire à <strong>Toulouse</strong>; Anoely, pro-<br />

priétaire, rue Boui'bonne, à <strong>Toulouse</strong>; Manuel<br />

négociant à <strong>Toulouse</strong>, '<br />

La Chambre <strong>de</strong> commerce <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> et le<br />

conseil municipal <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> Tou<br />

lou.se, dont la voie projetée doit traverser le<br />

territoire, sont appelés à délibérer et à exorï<br />

mer leur opinion sur l'utilité et la corive<br />

nance du tramway projeté.<br />

SAINT-GAUDENS. — Puffisme. — Bepmale<br />

vaudrait faire croire que sa présence au con-<br />

seil général est indispensable à la prospérité<br />

du canton <strong>de</strong> Saint-Gau<strong>de</strong>ns. Par une viedle<br />

habitu<strong>de</strong>, il considère les électeurs comme <strong>de</strong>s<br />

moules et compte par son audace avoir raison<br />

<strong>de</strong> leur naïveté.<br />

Les temps sont changés, mon boiiihomme.<br />

Tout le mon<strong>de</strong> sait que Bepmale, sacrifiant<br />

à ses intérêts pereccineils <strong>de</strong> candidat sénateur<br />

les intérêts du canton <strong>de</strong> Saint-Gau<strong>de</strong>ns, a<br />

soutenu vivement les nTojets du chemin <strong>de</strong><br />

fer reliant les chefs-lieux <strong>de</strong>s autres cantons<br />

à <strong>Toulouse</strong>. Les marchés <strong>de</strong> Samt-Gau<strong>de</strong>ris<br />

ont vu Immédiatement leur importance di-<br />

minuer et cette diminution n'a pas dit son<br />

<strong>de</strong>rnier mot. , , „ „ ,„<br />

Tout le mon<strong>de</strong> sait encore que les travaux<br />

municipaux .entrepris à Saint-Gau<strong>de</strong>ns ont<br />

souvent pour but cache la satisfaction <strong>de</strong>s in-<br />

térêts particuliers <strong>de</strong> Qu^que Irène et ami<br />

Agrandissement du boulevard du Midi,<br />

achat et aménagement <strong>de</strong> la maison Tata-<br />

reau, etc., sont autant d'entreprises aussi<br />

coûteuses qu'inutiles.<br />

; Et pendant que les ressources municipales<br />

son.t ainsi fraspillées, la ville <strong>de</strong> Saint-Gau-<br />

<strong>de</strong>ns est privée <strong>de</strong>s services les plus nécessai-<br />

res à la bonne tenue d'un centre die son im-<br />

portance.<br />

Le service <strong>de</strong> la voirie est inexistant. Lee<br />

iijues sont <strong>de</strong>s cloaques imifects où ies saletés<br />

s'accumulent.<br />

; Le service <strong>de</strong> l'eau est d'une tedle irrégula-<br />

rité que pour beaucoup <strong>de</strong> concessionnaires<br />

', la concession est un leurre. U est vrai que<br />

l'eau qui manque souvent aux simples parti-<br />

culiers ne fait jamais défaut aux multiples<br />

usages personnels <strong>de</strong> M. Bepmale.<br />

L'éclairage public est incommu à Saint-Gau-<br />

<strong>de</strong>ns. Avec la compdaisamte complicité d'une<br />

municipalité oublieuse <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>voirs, la Com-<br />

pagniie du gaz rançonne les habitants d'une<br />

manière honteuse. Le gaz est plus cher et<br />

plus mauvais à Saint-Gau<strong>de</strong>ns que partout<br />

ailleurs.<br />

Bt ainsi <strong>de</strong> tout<br />

' Bepmale peut se décerner, dans les colonnes<br />

<strong>de</strong> la Dépêche, tous les éloges qu'il lui plaira.<br />

Les électeurs qui savent à quoi s'en tenir sur<br />

son compte, lui décerneront, dimanche pro-<br />

chain, le prix dû à ses mérites.<br />

: Oh ! la belle veste !<br />

Exploitation <strong>de</strong>s <strong>de</strong>niers communaux au pro.<br />

*lt d'un conseiller municipal. — On nous<br />

écrit :<br />

« Mioni , ie"ir le Rédacteur,<br />

» Les habitants <strong>de</strong> la rue Jean-Pêgot.à Saint-<br />

Gau<strong>de</strong>ns, ont été agréablement surpris, la se-<br />

maine passée, <strong>de</strong> voir <strong>de</strong>ux ouvriers paveurs<br />

s'occuper <strong>de</strong> la réfection <strong>de</strong> l'une <strong>de</strong>s rigoles<br />

qui bor<strong>de</strong>nt leurs maisons. L'on sait ici que<br />

cette rue est une <strong>de</strong>s plus sales .et <strong>de</strong>s plus<br />

mal entretenues <strong>de</strong> la ville. Aussi, les pro-<br />

priétaires ont-ils tressailli d'aise en consta-<br />

tant que ia municipalité d,aignait enfin s'oc-<br />

cuper d'eux.<br />

» Il est vrai que nous sommes à la veille <strong>de</strong>s<br />

élections, et beaucoup ont estimé que ces tra-<br />

vaux n'étaient entrepris que pour capter les<br />

suffrages <strong>de</strong>s électeurs du quartier.<br />

» Mais leur joie n'a pas duré longtemps,<br />

car trois jours après les ouvriers quittaient<br />

le chantier après avoir réparé dans <strong>de</strong> très<br />

bonnes conditions la rigole qui bor<strong>de</strong> l'im-<br />

meuble d'un membre du contsieil municipal,<br />

les autre» seront servis plus tard, s'il reste<br />

<strong>de</strong>s fonds et Ri Bepmale est élu.<br />

« Quand on est près du four, on se chauffe.»<br />

VALENTINE. — Réunion publique. — Lundi<br />

soir, à 9 heures, M. Barès, candidat au con-<br />

seil général, accompagné <strong>de</strong> M. Bougues, dé-<br />

puté, est venu donner une réunion publique<br />

dans notre commune.<br />

; L'afflutence était considérable, et l'honora-<br />

ble M. Bosc, ancien maire, à qui fut donnée<br />

la prési<strong>de</strong>nce, sut déployer tout le tact et<br />

toute la fermeté voulus.<br />

Bepmale eut la mauvaise inspiration <strong>de</strong> ve-<br />

nir braver son concuirrent. Cela lui valut <strong>de</strong><br />

nombreuses volées <strong>de</strong> bois vert, dont il sera<br />

longtemps à se remettre. A vrai dire, malgré<br />

son toupet bien connu, Bepmale fut complè-<br />

tement démonté par les attaques virulentes<br />

<strong>de</strong> son adversaire et perdit toute mesure.<br />

Dans sa réplique, il s'en prit à tout ie mon<strong>de</strong>.<br />

Son allusion aux Camelots du Roi, vite rele-<br />

vée oomme il fallait, lui attira les répliques<br />

acerbes <strong>de</strong> nos jeûnas amis présents dans la.<br />

salle.<br />

' De guerre lasse, le sénateur, fourbu, vida<br />

les lieux, emportant la pénible impression <strong>de</strong><br />

la très prochaine débâcle.<br />

AURiGNAC. — De succès en succès. — La<br />

candidature du docteur Montalàgre va <strong>de</strong><br />

succès en succès. Dimanche <strong>de</strong>rnier c'était<br />

le tour <strong>de</strong>s communes d'Eoux, Saint-André<br />

Peyrissas, Benque, Terrebasise et Bâchas, qui<br />

ne ménagèrent au si populaire candidat ni<br />

les démonstrations sympathiques, ni les ap-<br />

plaudissements chaleureux.<br />

De sa parole franche et toute cordiale, le<br />

docteur Montalègre fit, dans chacune <strong>de</strong> ces<br />

localités, et <strong>de</strong>vant <strong>de</strong> nombreux auditeurs,<br />

Je suis aussi partisan résolu <strong>de</strong> la réforme<br />

électorale avec représentation proportion-<br />

nelle <strong>de</strong>s minorités.<br />

Au point <strong>de</strong> vue social, économique et agri-<br />

cole, je suis partisan :<br />

1. De la réduction <strong>de</strong> tous les gros traite-<br />

ments, afin que les économies ainsi réalisées<br />

servent à diminuer les Impôts dont on ne<br />

cesse <strong>de</strong> vous surcharger.<br />

2. De la création d'une caisse nationale<br />

d'assuranc* contre les acci<strong>de</strong>nts atmosphéri-<br />

ques, <strong>de</strong>stinée à assurer aux agriculteurs les<br />

moyens d'existence lorsque <strong>de</strong>s grêles, <strong>de</strong>s<br />

gelées ou <strong>de</strong>s inondations emportent leurs<br />

récccics.<br />

3. De la modification <strong>de</strong> la loi sur les re-<br />

traites ouvrières, <strong>de</strong> manière à assurer aux<br />

agriculteurs qui travaillent eux-mêmes leurs<br />

erres, les mêmes avantages qu'aux ouvriers<br />

<strong>de</strong>s villes, car tous les travailleurs qu'ils ap-<br />

partiennent au mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s champs ou <strong>de</strong> l'a-<br />

telier doivent être traités sur le même pied<br />

d'égalité.<br />

Au point <strong>de</strong> vue fiscal : en vue <strong>de</strong> permettre<br />

la constitution <strong>de</strong>s biens <strong>de</strong> famille et <strong>de</strong>s<br />

petites propriétés ruraJ.es, je formulerai un<br />

vœu tendant à obtenir la diminution <strong>de</strong>s<br />

droits <strong>de</strong> successions en ligne directe, et la<br />

suppression totale <strong>de</strong> ces droits lorsque la<br />

part <strong>de</strong> chaque héritier ne dépassera pas<br />

cinq mille francs.<br />

Au point <strong>de</strong> vue local : je serai le serviteur<br />

dévoué <strong>de</strong> tous, sans haine et sans rancunes.<br />

Je me considérerai comme le conseiller géné-<br />

ral <strong>de</strong> tous sans distinction d'origines ou<br />

d'opinions. Mes efforts constants tendront à<br />

vous rendre service à tous, à défendre avec la<br />

ptais gran<strong>de</strong> énergie et le plus complet dé-<br />

vouement les intérêts généraux <strong>de</strong> notre dé-<br />

partement et en particulier ceux du canton<br />

die Rieumes.<br />

Voilà, mes chers concitoyens, les gran<strong>de</strong>s<br />

lignes <strong>de</strong> ma .profesion <strong>de</strong> foi ; à vous <strong>de</strong> dire<br />

par votre vote si elle est conforme à vos as-<br />

pirations.<br />

Vive te Canton <strong>de</strong> Rieumes ! Vive la Li-<br />

berté pour tous I<br />

SUARÈS b'AlMEVDA,<br />

Maire <strong>de</strong> Savères,<br />

Candidat libéral indépendant.<br />

AUTERIVE. — A la chorale <strong>de</strong> la Ma<strong>de</strong>leine.<br />

On nous écrit :<br />

« Le chaleureux enthousiasme qui a prési-<br />

dé hier à votre première audition, les applau-<br />

dL


MERCREDI <strong>20</strong> JUILLET <strong>1910</strong><br />

APÉRITIF TONIQUE<br />

VIN GÉNÉREUX ET QUINQUINA<br />

Mélangé d'eau ordinaire ou d'eau-<strong>de</strong>-seltz,<br />

il rafraîchit sans débiliter.<br />

Avoines. — Oawant, 19 46; prootiaiii, 19; <strong>juillet</strong>-<br />

août 18 15; i <strong>de</strong>rniers, 18 90; teiwiajice, came.<br />

Lin — Disponible en raves à nu, 89 50; courant,<br />

89 50; prochain, 88; <strong>juillet</strong>-août, 86; 4 <strong>de</strong>rniers, 81;<br />

tendance, terme. ,<br />

Colza. — Disponible en cuves à nu, 60; courant,<br />

60; prochain, 60 25; <strong>juillet</strong>-août, 61 35; 4 <strong>de</strong>rniers,<br />

«0 76; tendance, ferme.<br />

Alcools. — DiaponitAe, 61 76; courant, 62; pro-<br />

chain, 62 75; <strong>juillet</strong>-août, 56 26 ; 4 <strong>de</strong>rniers, 49 50;<br />

3 d'octobre, 47 50; tendance, ierme ; stock, 33 37o;<br />

<strong>de</strong> mon<strong>de</strong> à notre foi<br />

re, vente à peu près nulle. Voici les cours prati-<br />

QUéH :<br />

Foirai'l aux bœufs. — Bœufs <strong>de</strong> travail, <strong>de</strong> 1,100<br />

à 1,<strong>20</strong>0 fr.-, breaux, <strong>de</strong> 6C0 à 900 fr.; vaches '« lo-<br />

vai!, <strong>de</strong> 660 à 900 fr. ; génisses, <strong>de</strong> 3ftû à 500 1.-.;<br />

veauçc <strong>de</strong> quatre à cinq mois, <strong>de</strong> 350 à 500 fr.<br />

Foirai 1 <strong>de</strong>s veaux. — Veaux <strong>de</strong> boucherie, rie 1<br />

i. 1 fr. le kilo, -poids vif.<br />

Foiraii <strong>de</strong>s moutons. — Moutons, <strong>de</strong> 25 à 30 fr. ;<br />

brebis, <strong>de</strong> 28 à 35 fr.; agneaux, <strong>de</strong> 1S à 2'> fr., le<br />

tout la pièce.<br />

Foiraii <strong>de</strong>s cochons. — Cochons gras, <strong>de</strong> 47 à 50<br />

fr. les 50 kilos poids vif.; cochons <strong>de</strong> lait, <strong>de</strong> 15 à<br />

26 fr., le tout la pièce.<br />

Marché <strong>de</strong> la volaille. — Poules grasses, <strong>de</strong> 5 à<br />

6 fr. ; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 à 5-fr. ; poulets, <strong>de</strong> 3 75 à 4 50;<br />

pinta<strong>de</strong>s, rte 5 à 6 fr. ; dindons, <strong>de</strong> 12 à 15 fr.<br />

pigeons, cle l 50 à 1 75; canards, <strong>de</strong> 5 à 6 fr. ; le<br />

tout la paire; canetons et oisillons, <strong>de</strong> 1 -à 1 50 la<br />

pièce ; lapins domestiques, <strong>de</strong> 1 50 à 1 76; œufs, 0 75<br />

U douzaine.<br />

Lectoure,<br />

Marché <strong>de</strong> vendredi. — Peu <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> au marché<br />

île vendredi. Cours pratiqués :<br />

Poules, <strong>de</strong> 5 à 5 50; poulets, <strong>de</strong> 4 à 4 50; dindon-<br />

peaux, <strong>de</strong> 9 à 10 fr. ; din<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 10 à 12 fr.; canards,<br />

<strong>de</strong> 5 à 6 fr. ; pinta<strong>de</strong>s, 7 fr.; pigeons, 2 fr., le<br />

tout la paire.<br />

Lajpins, <strong>de</strong> 2 à 2 50 pîece.<br />

Œufs, O S0 la douzaine.<br />

Blé, <strong>20</strong> fr.; avoine, <strong>de</strong> 9 50 & 10 fr.; maïs, 16 fr<br />

fèves, 12 fr. ; haricots, 18 fr., le tout l'hectolitre.<br />

Plaisance.<br />

Marché dm 14 JuiiHet. — Notre marché n'a pas<br />

eu 1'.importance habituelle. Voici les principaux<br />

tours :<br />

VosalUe. — Poules, '<strong>de</strong> 5 à 6 fr. ; poulets, <strong>de</strong> 4 à<br />

5 50; dindoais, <strong>de</strong> im 15 fr. ; din<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 8 à 12 fr,<br />

canards, <strong>de</strong> 4 50 a 5 fr., le tout la paire-; lapins do-<br />

mestiques, <strong>de</strong> 1 60 à 1 75 lia pièce; œufs, 0 75 la<br />

douzaine.<br />

Marché aux grains. — ÉEBé, <strong>de</strong> 19 50 à <strong>20</strong> fr.<br />

avoine, <strong>de</strong> U 50 à 1S fr. ; mais, <strong>de</strong> 16 50 à 17 fr.<br />

pommes <strong>de</strong> terre vieilles, <strong>de</strong> 6 à 7 fr. le tout l'hec-<br />

tolitre.<br />

LOT-ET-GARONNE<br />

Villeneuve-sur-Lot.<br />

Marché du 16 <strong>juillet</strong>. — Cours pratiqués :<br />

Artichauts, 1 â 1 50; chicorée, 0 '50; romaine,<br />

0 60; carottes, 0 50; radis, 0 50; oignons, 1 50, le<br />

' tout la douzaine.<br />

Asperges, 0 60 là boute; pomimcs <strong>de</strong> terre, u «•;<br />

aman<strong>de</strong>s vertes, 40 Xr. ; haricots fins, 50 fr.; moyens,<br />

30 fr. ; guins, 00 f r. ; -abricote, 70 fr. ; poires Saint-<br />

Jean, <strong>20</strong> fr.; pêches grosses, 160 fr.; moyennes, 1<strong>20</strong><br />

fr.; le tout les 100 kilos.<br />

lé, les 80 kilos, 19 50 à 90 fr.; maïs, les 75 ki-<br />

los 15 à 17 fr. ; seigle, les 76 kilos 12 50 à 13 fr.;<br />

avoine, les 50 kilos, 9 50 à 10 fr.<br />

Nérac.<br />

Marclié idu 16 Juillet. — Cours pratiqués :<br />

iBae, <strong>de</strong> <strong>20</strong> à 31 ifr. (les cours sont restés les mê-<br />

mes qu'au marché précé<strong>de</strong>nt)'; avoine, 11 50; maïs,<br />

18 fr., le tout l'hectolitre.<br />

Pommes <strong>de</strong> terre, 4 fr. les 50 kilos.<br />

Œufs, <strong>de</strong> o 76 à 0 80 la douzaine.<br />

Taxe officielle du pain : Pain cô, 0 30 le kilo.<br />

MARCHE AUX FRUITS<br />

Nicole.<br />

Voici le cours du marché du 17 <strong>juillet</strong> :<br />

Abricots communs : Apports, 4,000 kilos, vendus<br />

<strong>de</strong> 40 à 48 francs les 50 kilos.<br />

Pèches : apports, 100 kilos ; vendues, <strong>de</strong> 65 à 68<br />

francs les 50 kilos.<br />

Le tout net suivant grosseur et qualité.<br />

Vente toujours active.<br />

kIBLIOGRHPblE<br />

Sommaire du numéro <strong>de</strong> LA REVUE HEBDOMA-<br />

DAIRE du 1C <strong>juillet</strong>. Envoi, sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, S, rue<br />

Garancière, Paris, d'un numéro spécimen et du<br />

catalogue <strong>de</strong>s primes <strong>de</strong> librairie (26 francs <strong>de</strong><br />

livres par an).<br />

Partie Littéraire<br />

Gabriel Hanotaux, <strong>de</strong> l'Académie Française :<br />

Psychologie politique.<br />

André Beaunier : Les Petites Baudoclie.<br />

Emile Ripert : nouvelle : Marseille, porte <strong>de</strong><br />

l'Orient fil), fin.<br />

Henry Cocliin, député : Les Symboles d'Albert<br />

Besnaral.<br />

Général Cuny : Souvenirs d'un Cavalier (1870-<br />

lSTd) (IV), fin.<br />

Paul Arbelet : La Rome nouvelle (II), fin.<br />

-Les faits et les idées au jour le jour, Revue <strong>de</strong>s<br />

revues étrangères, la vie mondaine et familiale, la<br />

vie «musicale, la vie pratique et médicale, chroni-<br />

ques sportive et financière.<br />

Partie Illustrée<br />

En Espagne : S. M. Alphonse XIII discutant, avec<br />

le premier ministre, M. Canalejas, les affaires reli-<br />

gieuses d'Espagne.<br />

° Sotwefntïs d'un Caivalier : La Commune : la co-<br />

lonne Vendôme après sa chute, le 17 mai 1871; la<br />

ContifmttiK) : Fusilla<strong>de</strong> <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> la Paix, 22 mars;<br />

la Commune : La rue <strong>de</strong> Rivoli, mai 1871; Vue gé-<br />

nérale du Palais <strong>de</strong>s Tuileries, après l'incendie,<br />

d'après une photographie.<br />

La Rome Nouvelle : Le château Saint-Ange, le<br />

pont romain et Saint-Pierre, vue ancienne; vue ac<br />

tuelle du château Saint-Ange; le monument à Vie<br />

for-Emmanuel, l'état <strong>de</strong>s travaux; le monument<br />

Victor-Emmanuel, tel qu'il sera.<br />

Le Symbolisme d'Albert Besnard : « La Matière.<br />

Etu<strong>de</strong> oriffinale d'Albert Besnard pour l'une <strong>de</strong>s<br />

quatre peintures du Petit Palais. — < La Plas-<br />

tique ». Etu<strong>de</strong> originale du peintre Albert Bcsnard<br />

pour l'une <strong>de</strong>s quatre peintures du Petit- Palais.<br />

Actualités : Voyage du prési<strong>de</strong>nt do la République<br />

en Auvergne. Arrivée <strong>de</strong> M. Failières à Clermont<br />

Ferrand. — Manifestation dans les rues <strong>de</strong> Madrid<br />

ù propos <strong>de</strong> la question religieuse et <strong>de</strong>s décrets <strong>de</strong><br />

M. Cana.lejes.— Inauguration aux Tuileries, le mer-<br />

credi 6 <strong>juillet</strong>, du monument élevé, par souscrip<br />

tion nationale, à Wakleck-Rouiiseau, ancien prés!<br />

<strong>de</strong>nt du conseil <strong>de</strong>s ministres. —- M. Paul Rousseau<br />

chroniqueur sportif <strong>de</strong> la Revue hebdomadaire, qui<br />

vient d'être promu chevalier <strong>de</strong> la Légion d'hon-<br />

neur. — Le monument d'Aifrcd <strong>de</strong> Musset, dû au<br />

sculpteur Moncel, inauguré à Paris, le 7 <strong>juillet</strong>, par-<br />

le sous-secréiaire d'Etat aux Beaux-Arts.<br />

L'Instantanée, partie illustrée <strong>de</strong> la nevue hebdo<br />

madaire, tiré chaque semaine sur papier glacé<br />

peut être relié à part â la fin <strong>de</strong> l'année. H forme<br />

<strong>de</strong>ux volumes <strong>de</strong> SCO pages.<br />

ippe et qu'on bris mais bien une partie <strong>de</strong> nous<br />

mêïnes et <strong>de</strong> notre vie.<br />

La secon<strong>de</strong> partie, A l'Ombre du Cœur, évoque<br />

les souivenirs, les joies et les douleurs d'une en-<br />

fance, d'une jeunesse et d'une vie pù chacun peut<br />

se retrouver, dans ce que l'âme et le cœur ont <strong>de</strong><br />

plus exquis.<br />

Editions <strong>de</strong> la « Revue Française », 17, rue Cas-<br />

sette, Paris. 3 fx. 50,<br />

Une nouvelle édition <strong>de</strong> .pins succrient... vous nous donnerez<br />

<strong>de</strong>s chevaux... Un pour Alexis, l'autre<br />

pour moi... Nous avons nos winches-<br />

ters, nos revolvers. Nous vous embrasse-<br />

rons <strong>de</strong> toute noke âme, vous remerciant<br />

<strong>de</strong> tout cœur do ce que vous avez fait<br />

pour nous... Et nous sortironiî... Ensuite<br />

a Dieu vat !... comime disent les marins..!<br />

Si on nous tombe <strong>de</strong>ssus... nous nous dé-<br />

fenttf-ons, vous pouvez le croire... nous<br />

tuerons <strong>de</strong> cette canaille le plus que nous<br />

pourrons, soyez-en sûr. Ensuite,., dame<br />

en ne peut rien savoir. Ce que je puis<br />

vous assurer, c'est que nous ne tombe-<br />

rons pas vivants dans les mains <strong>de</strong> ces<br />

gredins... et que s'ils nous pen<strong>de</strong>nt... ce<br />

ne sera qu'après. notre mort !...<br />

Le duc avait les larmes aux yeux, <strong>de</strong>s<br />

larmes <strong>de</strong> rage et à la fois <strong>de</strong> douleur I...<br />

— Et vous croyez que je vais assister<br />

à cet épouvantnlMe drame les bras croi<br />

•ses, sans vous tendre la main... sans<br />

vous porter secoure !...<br />

— Je pense, — répliqua f roi dément<br />

Guy d'Aurianines, — que vous no nous<br />

forcerez pas, à cette heure suprême, d'en<br />

arriver à regretter d'avoir eu recours à<br />

votre si notre hospitalité. Je suis certain<br />

qu'Alexis m'a compris, et qu'il <strong>de</strong>vine<br />

très bien le seul moyen qui reste à notre<br />

portée <strong>de</strong> vous débarrasser sur l'heure do<br />

notre funeste présence.<br />

r Parfaitement, — fit Alexis d'Al<br />

reimpe avec un calme en tous points<br />

semblable à celui <strong>de</strong> son ami, — dans le<br />

cas où vous ne voudriez pas entendre<br />

raison,, mon cher duc, vous nous met-<br />

triez dans la fâcheuse nécessité <strong>de</strong> nous<br />

faire sauter la tête <strong>de</strong>vant vous... De<br />

teite façon qu'en arrivant ici, les shérifs<br />

et leur aimable séquelle n'auraient plus<br />

à mettre la main que sur nos cadavres.<br />

— Quels enragés ! — grommela, le duc,<br />

— cest qu'ils le feraient tout comme ils<br />

'le disent.<br />

— Vous pouvez y compter, — fit Alexis<br />

qui avait très bien entendu la phrase du<br />

gentilhomme bien qu'elle eût été pro-<br />

noncée a voix basse, — donc terminons<br />

vite notre déjeuner, et... en route.<br />

ai c'est pour le. grand et <strong>de</strong>rnier voya-<br />

ge, nous le saurons avant peu I... Après<br />

tout on ne meurt qu'une fois<br />

— Bien ! Ataxis ! — appuya d'Aurian-<br />

nes — voila la vraie bravoure<br />

^ï/f"* '; os ' é ' e colora te visage fômi-<br />

Z i « T S - homme se sentait<br />

tout fier <strong>de</strong> cet éloge, car le -marquis était<br />

loin <strong>de</strong> les prodiguer.<br />

— Au moins, vous aflez prendre <strong>de</strong><br />

1 argent !<br />

— Penh ! nous n'en avons 'guère be-<br />

soin... mais nous avons nos économies,<br />

<strong>de</strong>puis trois mois nous n'avons pas dé-<br />

pensé un rouge liard. Enfin ,nous accep-<br />

terons chacun cinquante louis....<br />

Après tout, ces misérables peuvent<br />

nous rater... On no sait jamais rien <strong>de</strong><br />

ce qui peut arriver... coinquanle loui<br />

chacun, mais pas un centime <strong>de</strong> plus.<br />

— Parce que ?... <strong>de</strong>manda le duc.<br />

— Parce que, Alexis et moi, nous n'a-<br />

vons plus aucune fortune, et que nous<br />

ne pourrions vous rendre cet argent.<br />

— Bien i fit te duc dompté. — Il en<br />

i sera ce que vous voulez<br />

ON DEMANDE <strong>de</strong> suite un<br />

jardinier seul, connaissant la<br />

culture- <strong>de</strong> la vigne et les soins<br />

<strong>de</strong>s clrevaux. Bonnes rélèren-<br />

ees. Bons gages.<br />

S'adresser au bureau <strong>de</strong><br />

1' « Express du Midi », Tou-<br />

louse.<br />

— Merci... vous n'aveiz déjà que trop<br />

fait pour nous...<br />

Le déjeuner était terminé. Sur un or-<br />

dre du duo, <strong>de</strong>ux chevaux <strong>de</strong>s écuries,<br />

types admirables <strong>de</strong> coureurs, étaient<br />

amenés tout sellés.<br />

Ils étaient garais d'un, manteau ser-<br />

vant également <strong>de</strong> couverture, les win-<br />

chesters étaient accrochés à la sefl<strong>de</strong>.<br />

— Je vais vous accompagner, — fit le<br />

duc, en proie à une émotion indicible.<br />

— Jusqu'à la grille, soit... mais pas<br />

un centimètre en <strong>de</strong>hors...<br />

— Ils s'embrassèrent !... Chaleureuse,<br />

suprême étreinte i... Le duc d'A'lmeyra<br />

était convaincu que ses <strong>de</strong>ux amis mar-<br />

chaient au-<strong>de</strong>vant d'une mort œrtaine.<br />

Ceux-ci en étaient persuadés également,<br />

mais pas un muscle <strong>de</strong> leur visage ne<br />

trahissait une crainte, une faiblesse.<br />

— Allons ! en sclile I... et... adiieu i<br />

Les pièces d» for qui •fermaient les. bar-<br />

rières tournaient sur ôEee-rnèmes- et les<br />

<strong>de</strong>ux amis franchissaient le seuil hospi-<br />

talier <strong>de</strong>rrière lequel, durant <strong>de</strong> longues<br />

semaines, ils avaient si bien trouvé paix<br />

et asile.<br />

Ils allaient baissant la tète et piquant<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux, s'élançaient en rase enimipa-<br />

gue, lorsque le duc se jeta à la tète du<br />

ohevail <strong>de</strong> d'Auriannes, et le faisant pr-<br />

voter sur ses pointes :<br />

— Vous ne pouvez partir, — dit-il, —<br />

il est trop tard... Tenez !... Regar<strong>de</strong>z I...<br />

Et étendant la main, il désignait un®<br />

petite trompe <strong>de</strong> cavaliers qui, à un <strong>de</strong>mi-<br />

kilomètre da là, guettaient tous les mou-<br />

vements do la porte et venaient <strong>de</strong> sortir<br />

d'un petit bols, se disposant à se mettra<br />

en marche.<br />

\A suivre.}<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


II<br />

IE NUMÉRO E CENTIMES<br />

Organe quotidien, <strong>de</strong> I>élense Sociale et I^eligieu®^<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />

LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

HAUTE-GARONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES .<br />

DEPARTEMENTS NON LIMITROPHES .......<br />

ÉTRANGER (Union postale! ....<br />

Trois note<br />

6fr.<br />

7 -<br />

lO -<br />

Sxwta ha<br />

43 - 24-<br />

<strong>20</strong> - 40 -<br />

lies Abonnements partent <strong>de</strong>s t» et 16 <strong>de</strong> chaque mois et sont payables d'avanoe<br />


MERCREDI âO JUILLET <strong>1910</strong><br />

as<br />

«aré, Jonnart, Gaillaux, BeTteaaix, Henri Bou-<br />

cher, Bien venu-Martin, Miiliès-Lacroix, Crup-<br />

pi. Milliard et Viger.<br />

Il y a 126 députes et 88 sénateurs soumis au<br />

renouvellement comme conseillers généraux<br />

sortants.<br />

Nous avons dit que M. Dominer renonçait<br />

ô. se représenter dans le canton d'Anizy-te-<br />

Château (Aisne) comme candidat au conseil<br />

général ; cette information était erronée.<br />

M. Doumer aura pour concurrent M. <strong>de</strong><br />

Cuty, maire <strong>de</strong> Mons-en-Laonnoi*. comfiller<br />

d ' arr on d i ssement .<br />

M. Vivlani, ministre du travail, sera candi-<br />

dat au conseil général dans le canton <strong>de</strong> Bour-<br />

ganeuf. sa nouvelle circonscription ; il aura<br />

pour concurrent M. Calinaud, socialiste uni-<br />

îié.<br />

NOTRE MARINE<br />

Artillerie avariée<br />

Paris, 19 Juillet.<br />

Le correspondant du Temps à. Toulon lui<br />

télégraphie : ' „<br />

« Les tins auxquels vient <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r 1 ar-<br />

mée navale ont été marqués par <strong>de</strong>s avaries<br />

survenues au cuirassé Justice, avaries qui au-<br />

raient pu avoir <strong>de</strong> graves conséquences.<br />

» Les ouvertures <strong>de</strong>s culasses se sont dila-<br />

tées et il a fallu arrêter les tirs.<br />

> Des réparations urgentes et très importan-<br />

tes <strong>de</strong>vront être effectuées. •<br />

L'Ecole d'appHnation d'artillerie navale<br />

Paris, iy <strong>juillet</strong>.<br />

Le nombre <strong>de</strong>s places mises au concours en<br />

<strong>1910</strong> pour l'admission à l'Ecole d'application<br />

d'artillerie navale, qui vient d'être créée, est<br />

fixé à <strong>de</strong>ux .<br />

I^es épreuves écrites auront lieu simultané-<br />

ment à Paris, Lorient et Toulon, à partir du<br />

<strong>20</strong> octobre.<br />

Les épreuves orales auront lieu à Paris.<br />

Epidémie à bord du « Cuichen »<br />

Brest, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

2 olficiers, 4 sous-officiers et <strong>20</strong> matelots<br />

<strong>de</strong> l'équipage du croiseur-cuirassé Guichen<br />

rentrant <strong>de</strong> -a mission en Argentine sont en-<br />

trés à l'hôpital maritime ; ils sont atteints<br />

<strong>de</strong> la fièvre dite <strong>de</strong> Malte.<br />

N3JJ Les HULITUIES<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Le sous-secrétaire d'Etat à la guerre a fixé<br />

à 1,117 fr. 03 le prix du trousseau <strong>de</strong>s élèves<br />

qui entreront à l'Ecole du service <strong>de</strong> santé<br />

en <strong>1910</strong>.<br />

— M. Marteau, major du 40° régiment d'in-<br />

fanterie, est mis hors cadre et nommé, à dater<br />

du 25 août <strong>1910</strong>, au comman<strong>de</strong>ment du bureau<br />

<strong>de</strong> recrutement <strong>de</strong> Miran<strong>de</strong>.<br />

Les documents communiqués<br />

Voici la rste <strong>de</strong>s pièces communiquées au-<br />

jourd'hui par le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux à la ques-<br />

ture <strong>de</strong> la Chambre pour être remises a »<br />

commission d'enquête :<br />

1. Jugement déclaratif <strong>de</strong> la faillite en date<br />

du 29 avril 1908 et l'arrêt confirmattf <strong>de</strong> la<br />

première Chambre <strong>de</strong> la Cour <strong>de</strong> Paris en<br />

date du 10 <strong>juillet</strong> et différentes notes du syn-<br />

dic sur la situation dans laquelle se trouvait<br />

alors le Crédit Minier.<br />

2. Bilan du dédit Minier tel que le syndic<br />

l*ti déposé<br />

3. Rapport prescrit par l'article 482 du co<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> commerce sur les causes <strong>de</strong> la faillite éta-<br />

bli aussitôt après le prononcé du jugement<br />

déclaratif <strong>de</strong> faillite et complété par un assif et <strong>de</strong>s créances, environ 35 mil-<br />

lions <strong>de</strong> francs, qui ne prennent aucune part<br />

à la répartition tant que le surplus du passif<br />

n'aura pas été intégralement couvert.<br />

5. Accord <strong>de</strong>s principaux créanciers qui se<br />

sont syndiqués entre eux en vue <strong>de</strong> prendre<br />

'engagement résultant du paragraphe 4.<br />

. °-1,7° tes d,e M. Doyen, expert, sur la comp-<br />

tabilité et le placement <strong>de</strong>s actions Buisson<br />

Hella.<br />

7 lettres adressées par M. Vacher aux di-<br />

recteurs d'agences et à la clientèle.<br />

rvT* 1 ^"^Pondance <strong>de</strong> MM. Vacher et<br />

Doyen étant trop volumineuse, comprenant<br />

plus <strong>de</strong> 8,000 pièces, n'a pu être communiquée<br />

Documents qu'on ne communique pas<br />

,, , , . , Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

M. Jaurès avait <strong>de</strong>mandé, au nom <strong>de</strong> la<br />

commission, communication <strong>de</strong>s rapports <strong>de</strong><br />

police auxquels M. Briund avait fait allusion<br />

à la tribune <strong>de</strong> la Chambre et qui auraient<br />

déterminé la recherche d'un plaignant con-<br />

tre M. Rochette.<br />

M. Barthou n'a pas consenti à faire cette<br />

communication ; il donne comme raison <strong>de</strong><br />

son refus qu'il s'agit moins à proprement<br />

parler <strong>de</strong> véritables rapports que <strong>de</strong> notes <strong>de</strong><br />

police ; ces notes feraient au surplus allu-<br />

sion à d'autres faits qu'à ceux qui concer-<br />

nent Rochette.<br />

Le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux conclut qu'elles ne<br />

peuvent faire l'objet d'aucune communica-<br />

tion ; il a promis que M. Lépine s'explique-<br />

rait sur ce point <strong>de</strong>vant la commission.<br />

MCIj= 1T5 ItklF-U<br />

Sentinelles attaquées<br />

Dôte, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

Un sait que la sentinelle en faction <strong>de</strong>vant<br />

le magasin à fourrages, à Dole, avait été at-<br />

taquée a coups <strong>de</strong> pierres pendant la nuit,<br />

par trois individus.<br />

Le lait s'est répété <strong>de</strong>ux fois la nuit <strong>de</strong>r-<br />

nière.<br />

Veirs 11 heures, la seutierdie placée en fac-<br />

tion <strong>de</strong>vant les magasins a fourrages a été<br />

hijuiriée par un groupe d'individus, qui se re-<br />

tirèrent sous ia menace d'an coup <strong>de</strong> fusil.<br />

Vers 3 heures, une secon<strong>de</strong> sentinelle fut<br />

attaquée à coups <strong>de</strong> pierres lancées par un In-<br />

dividu dissimulé <strong>de</strong>rrière une maison en<br />

construction ; le militaire en faction a tiré<br />

à Dalles sur son agresseur, qui n'a pas été<br />

atteint et s'est enfui à travers champs.<br />

Das ron<strong>de</strong>s <strong>de</strong> nuit aussitôt organisées par<br />

les postes <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s quartiers Bernard et<br />

<strong>de</strong> Braiik n'ont pu faire découvrir les auteurs<br />

<strong>de</strong> l'attentat.<br />

Le rôle <strong>de</strong> M. Clemenceau<br />

Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />

En attendant la nouvelle séance que la<br />

commiss.un u enquête sur l'affaire Rochette<br />

do.i ttiur .e iit> juidct et dans laquelle elle eu-<br />

tfetMUa ues témoins importants comme MM.<br />

Ltpuie, raine, procureur général, et Beer,<br />

ju«i' u instruction, tu us tes commentaires i>or-<br />

pSt mr le rôle <strong>de</strong> M. Clemenceau.<br />

L stteteri prési<strong>de</strong>nt du conseil, dans son télé-<br />

gramme <strong>de</strong> Buenos-Ayres,semble traiter toute<br />

c>et..e ai':a;re avec une certaine désinvolture<br />

e. »a , uiule. que l'on attendait avec tant<br />

d'Impatience, a déçu tous ceux qui espéraient<br />

!con-<br />

oue i»ourrait empêcher l'action du parquet<br />

concernant Rochette si cette action s'impo-<br />

sait.<br />

Là encore* on attend avec impatience <strong>de</strong><br />

nouveiilos précisions.<br />

Entre avocats, on discute avec passion sur<br />

I issue du procès correctionnel.<br />

M. Clemenceau voyage toujours<br />

Et pendant que i on commente ainsi ses dé-<br />

clarations, M. Clemenceau poursuit son voya-<br />

ge et assiste à <strong>de</strong>s réceptions organisées en<br />

son honneur.<br />

On télégraphie, en effet, <strong>de</strong> Buenos-Ayres,<br />

18 <strong>juillet</strong> laiD :<br />

o M. Qemenceau, invité à une réception of-<br />

ferte par te Sénat aux délégations du congres<br />

pan-américaiti.a été l'objet <strong>de</strong> témoignages <strong>de</strong><br />

la plus vive sympathie ».<br />

La faillite du Crédit minier<br />

Nous avons dit que M. Fabre, procureur gé-<br />

néral, <strong>de</strong>mandait, dans une lettre transmise<br />

fLJfL cormnission d'enquête, à être entendu en<br />

même temi>s qu'un certain nombre <strong>de</strong> té-<br />

^^.S 11 ' '. loive n.t confirmer sa d"p.«.tlon<br />

francs <strong>de</strong> rente au comptant.<br />

Les fonds étrangers per<strong>de</strong>nt quelques légère»<br />

fractions le Consolidé russe se négocie à 94 k> lé<br />

1891 à 79 80. le 1906 a 104 so et le 1909 à 99 so, ex-<br />

couipon ; <strong>de</strong> 95 05, le Turc est ramené à 94 85 et la<br />

Sorbe <strong>de</strong> 81 12 a 86 87.<br />

Le Brésil lléchit à 90 30; Portugais Inchangé à<br />

66 80; l'Etérieure reste à 94 55.<br />

Les étabtiissements <strong>de</strong> crédit reper<strong>de</strong>nt une partie<br />

<strong>de</strong> leur avance d'hier : Baiwiue <strong>de</strong> Paris 1798, Cré-<br />

dit Lyonnais 142S, Union Parisienne 1025. Crédit Mo-<br />

bilier 702; Sociétés étrangères plus résistantes ; Ban-<br />

que ottomane 697. Nationale du Mexique 1160. Ban-<br />

que <strong>de</strong> Rome 105.<br />

Nouveau recul <strong>de</strong>s Grands Chemins, du P.-L.-M. à<br />

1275. du Nord à 1670; Chemins espagnols calmes,<br />

mais plutôt fermes : le Nord Espagne se tient à<br />

370, le Saragosse à 400, les Andalous à 249.<br />

Parmi les valeurs <strong>de</strong> traction. l'Omnibus s'a-<br />

varice à 345, pour revenir en fin <strong>de</strong> séance à 330 con-<br />

W tr^'lMi Métr soufre d'Ara-<br />

pona valent 125, la Caisse <strong>de</strong>s Re<strong>de</strong>vances 2S0 et i'it<br />

» If 3 * 110 "* électriques 118: l'action BatopUas<br />

TSu\ R ïJ, r '"n


MERCREDI <strong>20</strong> JUILLET 19iG<br />

. Kagnères, le 17 septembre ; Condom, le<br />

Octobre ; Miran<strong>de</strong>, le 0 octobre ; Lombez, le<br />

S octobre ; Lectoure, le 8 octobre ; Lagrasse,<br />

,„ il août ; Carcassonne, le <strong>20</strong> août ; Limoux,<br />

,P 23 septembre ; Montmiral, le 15 septembre ;<br />

Gaitfac. le 16 septembre ; Castres, le 17 sep-<br />

tembre ; Espaljori, le 19 septembre ; Ro<strong>de</strong>z, le<br />

<strong>20</strong> septembre ; Samt-Aftrique, le 21 septembre ;<br />

Nérac, le 14 octobre ; Marman<strong>de</strong>. le 15 octobre.<br />

WEBSITE DE TOULOUSE<br />

FACULTE DES LETTRES<br />

Oral du mardi 19 <strong>juillet</strong> <strong>1910</strong>.<br />

goût définitivement reçus :<br />

philosophie. — MM. Molle (A. B.), Monhrun,<br />

jfontcis (A. B ), Murât <strong>de</strong> Montai, Nègre, pa-<br />

ges, Pauthe, BoyeT, Cames (A. B.), Cavarre,<br />

Chanson, Chêne, Gritton, Lacoste, Lago, Lo-<br />

cre , Louberssac (A. B.), Machicot (A. B.},<br />

Mandou', Martin.<br />

La.tvn-Grec (Ire partie). — MM. Sol, Vidal,<br />

M»am-i;tbee, Mons, PayTastre, d'Espouv. Nux,<br />

^ampevaj (A B ^ li0iseaUi Dalquié, Bel,<br />

Bfiance, d'escroquerie et<br />

a infraction aux loi; i.es Sociétés, par- com-<br />

mission rogatoire <strong>de</strong>s Parquets d'Audi, Tana-<br />

narive et Faix.<br />

— Onze affaires sont inscrites au rôle <strong>de</strong> la<br />

charnbre correctionnelle <strong>de</strong> la Cour.<br />

E DE TOULOUSE<br />

Les In t tuteurs-ma res<br />

M. Laffont, instituteur-adjoint dans une<br />

école primaire <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, est maire <strong>de</strong> Gra-<br />

iac, commune du canton <strong>de</strong> Ciintegabelle.<br />

M. Augé, conseiller général sortant et candi-<br />

dat aux" élections <strong>de</strong> dimanche prochain, a,<br />

dans une lettre que nous avons publiée, con-<br />

testé le droit pour M. Laffont <strong>de</strong> cumuler les<br />

fonctions <strong>de</strong> maire et d'instituteur.<br />

La revue <strong>de</strong> M. Daure, qui fait autorité,<br />

donne la solution dans une réponse faite à<br />

iine question qui lui avait été posée.<br />

Voici l'extrait <strong>de</strong> la Vie Municipale :<br />

« D. — Une récente instruction ministérielle<br />

ordonne aux instituteurs publics <strong>de</strong> renoncer<br />

aux fonctions <strong>de</strong> maire. Mais cette instruc-<br />

tion ne reproduisant pas l'avis du Conseil<br />

d'Etat sur lequel elle s'appuie, un certain nom-<br />

bre <strong>de</strong> fonctionnaires <strong>de</strong> l'enseignement pri-<br />

maire, véritables instituteurs, détachés dans<br />

divers services, tels que collèges, écoles d'a-<br />

griculture, écoles d'enseignement primaire su-<br />

périeur, maisons centrales et <strong>de</strong> correction,<br />

etc., conservent leurs fonctions <strong>de</strong> maires. Ne<br />

pensez-vous pas que ce soit contraire à la loi î<br />

Par quel moyen faire respecter celle-ci ? »<br />

« R — 11 nous paraît nécessaire <strong>de</strong> faire<br />

une distinction en ce qui concerne tes divers<br />

services dont vous nous parlez :<br />

» La loi du 30 octobre 1886, dont l'article 25<br />

interdit aux instituteurs l'exercice <strong>de</strong>s fonc-<br />

tions administratives, énumère dans son ar-<br />

ticle premier les établissements qui donnent<br />

l'enseignement primaire. Ce sont : 1* les éco-<br />

les maternelltes et classes enfantines ; 2* Les<br />

écoles primaires élémentaires ; 3* les écoles<br />

primaires supérieures et les cours complé-<br />

mentaires ; 4' les écoles manuelles d'appren-<br />

tissage.<br />

Dans toutes ces écoles, les maîtres chargés<br />

<strong>de</strong> professer les matières obligatoires <strong>de</strong> l'en-<br />

eeignement font partie <strong>de</strong>s cadres du person-<br />

nel <strong>de</strong> l'enseignement primaire public ; ils<br />

sont soumis aux règles, <strong>de</strong> discipline et <strong>de</strong> no-<br />

mination fixées par la loi susvisée ; ils sont<br />

tous, au même titre, électeurs et éllgibles au<br />

Conseil départemental : à la fin <strong>de</strong> leur car-<br />

rière, ils sont retraités comme membres <strong>de</strong><br />

-l'enseignement primaire ; leur retraite est cal-<br />

culée d'après les règ.es établies pour les ins-<br />

tituteurs et imputée sur tes fonds du budget<br />

général du ministère <strong>de</strong> l'instruction publi-<br />

que.<br />

» A notre avis, tous ces maîtres sont <strong>de</strong>s<br />

« instituteurs publics <strong>de</strong> tout ordre », auxquels<br />

s'auplique l'interdiction prévue par la loi <strong>de</strong><br />

1886.<br />

» Un arrè: du Conseil d'Etat du 17 novembre<br />

1896, déclarant inéligible au conseil munici-<br />

pal dans .a commune où il exerce ses fonc-<br />

tions un directeur d écote primaire supérieure,<br />

donne une autorite inconte, table à cette thèse,<br />

acceptée par Gobron, L&gisla!wn et jurispru-<br />

<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> 1' --seignement prmnire, n* 1245.<br />

« Il ne ;.°


MERCREDI <strong>20</strong> JUILLET ?910<br />

Avoines. — Courant, 19 46; prootialn, 19; <strong>juillet</strong>-<br />

août, 18 13; 4 <strong>de</strong>rniers, 18 90; tendance, came.<br />

Lin. — Digpomjit<strong>de</strong> en cnives à nu, 89 50; courant,<br />

89 50; prochain, 88; <strong>juillet</strong>-août, 86; 4 <strong>de</strong>rniers, 81;<br />

tendance, fermé.<br />

Colza. — Disponible en cuves à nu, 60; courant,<br />

60; prochain, 60 25; <strong>juillet</strong>-août, 61 25; 4 <strong>de</strong>rniers,<br />

63 76 ; tendance, ferme.<br />

Alcools. — DisponMe, 61 75; courant, 62; pro-<br />

chain, 62 75; <strong>juillet</strong>-août, 56 25; 4 <strong>de</strong>rniers, 49 50;<br />

3 d'octobre, 47 50; tendance, ferme ; stock, 35 375;<br />

«licuitatian, 560.<br />

Sucres. — Di^KMiiWe, 46 875; courant, 46 25; pro-<br />

Ctialn, 32 375; <strong>juillet</strong>-août, 35 875; 4 d'octobre, 35;<br />

tendance, ferme; roux cultes, 4Q 50; autres jets,<br />

42 25; raffinés, 76 50.<br />

MAROTtE DE XA VHXJÎfrTE<br />

Du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />

Veaux. — Amenés, 136; vendus, 136.<br />

Vian<strong>de</strong> nette : Ire qualité, 2 10; 2*, 1 90; 3*,11 70.<br />

Prix extrômes : 1 50a 2 <strong>20</strong>.<br />

Poids vif : ire qualité, 1 30; 2", i 14 ; 3', 0 97.<br />

Prix extrêmes ; 0 82 à 1 36.<br />

Vente facile.<br />

MARCHÉ DE BORDEAUX<br />

Du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />

Bjés — <strong>20</strong> 25 à <strong>20</strong> 50 l'hecto -pour les blés du jpays.<br />

Earines. — Fleurs à cylindre, 35 50 à 36 fr. ; Cen-<br />

fïre 32 à 32 75 les 100 kilos.<br />

Sons et repasses. — FalMes. Sons gros, 15 75; or-<br />

dinaire 14 fr.; Plata, 12 25; reliasses fines, 16 fr. ;<br />

ordinaire 14 fr. ; Plata, 12 fr. logées.<br />

Maïs. — Roux Plata, 17 50-, logés; Cdnquaatini,<br />

<strong>20</strong> 50 logés en magasin.<br />

Avoines. — Grises Poitou, 19 25 à 19 50; noires,<br />

18 25; Bretagne grises, 18 50; noires 18 75.<br />

Seigles. — 18 francs.<br />

Orges. — 16 fr. les «M kilos.<br />

HAUTE-GARONNE<br />

8alnt-Sul:î 50<br />

92 <strong>20</strong> 92 30<br />

94 70<br />

94 50<br />

94 55 94 25<br />

79 70 79 80<br />

78 70<br />

78 60<br />

86 <strong>20</strong><br />

86 05<br />

104 60 104 60<br />

101 80 99 60<br />

95 05 94 95<br />

487 75 486 ..<br />

508 .. 498 ..<br />

OBLIGATIONS<br />

ViiUiei d» Paris 1865 4<br />

— 18C9 3<br />

115 Feuilleton du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong> 1190<br />

n U 1 il?<br />

mil<br />

i il il iï i<br />

B4B<br />

Georg-cs PKADEL<br />

DEUXIÈME PARTIE<br />

ROMAN D'UNB MINE D'OR<br />

— Mes a.mii3 sent .peul-être perdus,<br />

îinsi qui© vous raffiauTiez, m-ads ce que<br />

j'affirme aussi; <strong>de</strong> mon côté, c'est que<br />

vous êtes le <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong>s misérables... Un<br />

bandit ne méritant pas la cor<strong>de</strong> pour le<br />

pendre... Enten<strong>de</strong>z-vous ?<br />

Othon Moiflay eut un imperceptible<br />

mouveimeri't d'épaules, comme pour dire<br />

q«'il so souciait peu <strong>de</strong>s pires injures.<br />

M- qu'elles, me pouvaient rien changer à<br />

la situation.<br />

— Alloz-vous-en !... Partez vite !<br />

reprenait M. d'AWyra d'une voix' où<br />

tr-etnlala.it une -exaspération saurs bornes<br />

— Vous oubliez qu© nous a,votns passé<br />

un marché, — fit tranquillement Othon<br />

Morlay, — et que je vous ai acheté un<br />

|o$ <strong>de</strong> juments.<br />

— Jamais, au grand jaimais, — alors<br />

qu'il s'agirait <strong>de</strong> n'importe quel béné-<br />

ficie.<br />

— Vous oubliez que j'ai votre parole<br />

Et saluant correctement, comme s'il<br />

ne se fût riera passé entre le duo et lui,<br />

***<br />

.. LA VIE HEUREUSE »<br />

U faut lire la Vie Heureuse du 15 <strong>juillet</strong> si l'on<br />

veut voir l'actu^tlité vivre sous ses yeux.<br />

Au moment où une Chambre nouvelle vient <strong>de</strong> se<br />

réunir, où M. le sénateur Lannelongue propose une<br />

loi pour le salut <strong>de</strong> la famille, où les sports <strong>de</strong> l'air<br />

dominent tous les autres, M'"" Jane Misme, dont on<br />

sait le z#to pour la cause féministe, dit dans la<br />

Vie Heureuse les espoirs politiques <strong>de</strong>s femmes et<br />

la sympathie qu'elles peuvent attendre <strong>de</strong>s « grands<br />

<strong>de</strong> la terre » ; M. Henry Btdou y montre les enfants<br />

unis au foyer pour protéger les parents contre le<br />

découragement et le mai; le subtil et vigoureux<br />

écrivain Clau<strong>de</strong> Farrère y révèle ses sensations <strong>de</strong><br />

voyage en ballon.<br />

Et l'on peut voir encore, représentée dans la Vie<br />

Heureuse, une leçon <strong>de</strong> danse chez M"" la Duchesse<br />

d'Estissac, l'un <strong>de</strong>ts événements mondains <strong>de</strong> cette<br />

fin <strong>de</strong> saison; les plus célèbres joueuses <strong>de</strong> golf <strong>de</strong><br />

la BouAie; les « favoris » du concours du Conser-<br />

vatoire; le Tout-Pairts mondain, artistique et litté-<br />

raire, dînant sur les toits à l'Hôtel Meurice. C'est<br />

Se fidèle miroir <strong>de</strong> la vie d'aujourd'hui, pittores-<br />

que, diverse et animée.<br />

Les Litires Nouveaux<br />

LES VAiOAN-CES DE SUZETTE pour <strong>1910</strong>, 1 volume<br />

in-12 broché 1 franc, relié 1 fr. 50 (0 fr. <strong>20</strong> en pin<br />

pour le port). Librairie Henri Gautier, 55, quai<br />

<strong>de</strong>s Grands-Augustins, Paris.<br />

Voici le meilleur compagnon que puissent a.vc<br />

les fillettes et leurs frères .pendant l'heureux temps<br />

où cours et pensionnais sont fermés. Dans ses 190<br />

pages, ce joli volume réunit tout ce qui peut amu-<br />

ser et distraire inteiili-geimment <strong>de</strong>s enfants. On y<br />

trouve <strong>de</strong> désopilantes comédies à jouer en famlih<br />

<strong>de</strong>s monologues, <strong>de</strong>s histoires gracieuses et gaie:<br />

<strong>de</strong>s jeux <strong>de</strong> plein air et d'aigoarteiment, <strong>de</strong>s tr;<br />

vaux manuels récréatifs. Tous les articles sont ré-<br />

digés par les auteurs les plus aimés <strong>de</strong> la jeunesse<br />

et sont illustrés <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 1<strong>20</strong> <strong>de</strong>ssins par R. <strong>de</strong><br />

la Nézière, Pinchon, Aveâot, etc. C'est assez dire<br />

avec quel soin, malgré son prix très bas, a été<br />

édité le livre <strong>de</strong>s vacances. Il donnera à ses gentils<br />

lecteurs joie <strong>de</strong> l'esprit et joie <strong>de</strong>s yeux.<br />

Envoi franco contre mandalposie ou timbres<br />

français (non coloniaux), à l'adresse <strong>de</strong> M. Henr<br />

Gautier, éditeur, 56, quai <strong>de</strong>s Grands-Augustins.<br />

Paris.<br />

Cet ouvrage se trouve aussi chez les principaux<br />

libraires et notamment chez MM. Brun, Arnaunf<br />

Privât et Sistac, libraires à <strong>Toulouse</strong>.<br />

IA REVUE FRANÇAISE potitiiue et littéraire,<br />

hebdomadaire illustrée, 17, rue Cassette, Paris,<br />

La Voix <strong>de</strong>s Choses, A l'Ombre du Cœur<br />

Dans ce nouveau livre, M. Pierre Courtois, l'au-<br />

teur <strong>de</strong> Autour du Seuil et dje v Aurore au Clair <strong>de</strong><br />

Lune, dégage l'âme obscure <strong>de</strong> toutes les choses fa-<br />

milières, nous prouvant, avec un talent exquis, que<br />

ces choses ne sont pas une vaine matière qu'on<br />

Othon Morlay s'éloignait au petit galop '<br />

<strong>de</strong> sa monture.<br />

Pour M. d'A'lmeyra, il enfonçait ses<br />

éperons dans le ventre <strong>de</strong> « Pacha » et<br />

arrivait en quelques minutes à l'Her-<br />

mine, et se jetant à bas <strong>de</strong> son cheval se<br />

précipitait dans la salle à manger.<br />

Le visage bouleversé, les <strong>de</strong>nts serrées<br />

par la rage <strong>de</strong> son impuissance :<br />

— Mes pauvres, mes chers amis, —<br />

fit-il les <strong>de</strong>ux mains tendues...<br />

Guy d'Auriannes l'arrêta d'un geste.<br />

— Calmez-vous, cher ami... nous sa-<br />

vons parfaitement tout ce que ( vous<br />

croyez <strong>de</strong>voir nous apprendre... J'ai re-<br />

connu l'homme avec lequel vous vous<br />

trouviez tout à l'heure... Cet homme,<br />

c'est Othon Morlay, l'un <strong>de</strong> nos juges<br />

d'Emorau<strong>de</strong>-Saint-Polle... Il a juré notre<br />

perte et il se tient paro<strong>de</strong>.<br />

— Mais pourquoi vous pou-rsuit-il d'u-<br />

ne: haine aussi féroce ?<br />

Ce fut Alexis d'Mrampe, qui répon-<br />

dit :<br />

— Parce que, sans doute, il ne peut<br />

nous pardonner tout le mai qu'il nous<br />

a fait... Ça ne s'oublie pas., ces malpro-<br />

pretés-la.<br />

— C'est votre avis, d'Auriannes ?... <strong>de</strong>-<br />

manda le duc..<br />

Guy secoua la tête, il semiblait hésiter<br />

Après une pause :<br />

— Non... il ne doit pas y avoir que ce<br />

sentiment-là... H y a autre chose que je<br />

h^rr^ 1 ' 1 ?^ pa9/'' 0ïl dirait... que- cet<br />

homme n'est qu'un instrument m<br />

! — dè pailla. QuHlSr im<br />

puilsion secrète, à une influence n^X<br />

— Mais vous, d'Auriannes<br />

vez pas d'ennemis ?<br />

— Je ne crois pas. .. Je m'ai jaimais doin-<br />

né à personne le droit <strong>de</strong> me haïr ; urne<br />

seule personne, peut-être.,, et encore !..<br />

4210 .. ' .« • • ••<br />

4250 ,.<br />

1S02 .. 179*5 '.;<br />

840 ..<br />

805 ..<br />

841 ..<br />

795 ..<br />

1422 .. 1424 ..<br />

1424 .. 1422 ..<br />

732 .. 732 ..<br />

704 ..<br />

697 .. 697 .".<br />

666 .. 665 50<br />

177 ..<br />

695 50<br />

691 ..<br />

9.10 ..<br />

913 ..<br />

910 ..<br />

1235 .. 1277<br />

1281 . 1276 ..<br />

1115 .. 1113<br />

1110 .. 1113 ..<br />

1676 .. 1670 ..<br />

1685 . . 1381 ..<br />

1367 ..<br />

942 .. *943 ".!<br />

640 .. 636 50<br />

789 ,. 787 ..<br />

112 ..<br />

372 .. 372 V.<br />

370 .. 370'..<br />

, 362 ..<br />

402 .. 400<br />

401 .. 400<br />

223 .. 223 ..<br />

162 50 163 ..<br />

568 .. 567 ..<br />

5423 ..<br />

773 .. '748 ..<br />

500 .. 492<br />

1632 1633 ..<br />

1495 ..<br />

1486 ..<br />

! 2I3Ô<br />

21<strong>20</strong> . .<br />

_ 1871 3<br />

1875 4<br />

— 1870 4 %<br />

— 1892 2 1/2 %<br />

— 1801-1890 2 1/2 %<br />

— 1894-96 2 1/2 % quart<br />

— 1898 2 % quart<br />

— 1.899 2 %<br />

— 1904 2 1/2 %<br />

— 1905 2 3/4 %<br />

Communales 1879<br />

Foncières 1879<br />

Communales 1SS0<br />

Fonoiôres 1883<br />

— 1885<br />

Communales 1891<br />

_ 1893<br />

Foncières 1895<br />

Oommuinales 1899<br />

Foncières 1903<br />

Commun a Jes 1906<br />

Bône-Guelma<br />

Est-Algérien<br />

Est 3 % ancienne<br />

Midi 3 % ancienne<br />

Nord 3 % ancienne<br />

Orléans 3 % ancienne<br />

Ouest 3 % ancienne<br />

Ouest-Aligériem<br />

P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)<br />

Autrichien 3 % l" hypothèque<br />

Lombar<strong>de</strong> ancienne<br />

Nord-Espagne<br />

Portugais<br />

Saragosse<br />

Panama lots libérés -<br />

Suez 3 %....,<br />

547 .. a • .<br />

500 '..<br />

403 .. 403 ,.<br />

544 .. 545 75<br />

541 .. 545 50<br />

371 .. 368 ..<br />

367 25<br />

370 ..<br />

95 50<br />

• • •.<br />

116 25<br />

411 ..<br />

410 50<br />

449 50<br />

450 ..<br />

392 50<br />

...<br />

486 .. 485 25<br />

502 .. 502 ,.<br />

506 .. 505 . .<br />

427 .. 325 50<br />

469 .. 473 ..<br />

400 .. 400 ..<br />

464 ..<br />

474 .. 474<br />

469 50 469 50<br />

502 .. 502 . .<br />

502 .. 502 ..<br />

428 .. 430 ..<br />

421 ..<br />

436 ..<br />

428 .. •.. •.<br />

440 ..<br />

428 75<br />

429 ..<br />

428 50<br />

42-; 50<br />

425 .. 426 ..<br />

427 50<br />

427 75<br />

415 50<br />

415 ..<br />

274 ..<br />

373 50 372<br />

345 .. 342 ..<br />

373 ..<br />

136 ..<br />

595 50 598<br />

ACTIONS<br />

Banque <strong>de</strong> Franco opt<br />

Banque <strong>de</strong> France tme<br />

Banque Paris<br />

Comiptotar d'Escompte<br />

Crédit FoncieB-<br />

CS-édit Lyonnais opt<br />

Crédit Lyonnais tme<br />

Société Généraile<br />

BansruiO oUosnane CP*<br />

Banque ottomane tme<br />

Bônje-Gur:&ma cpt<br />

Bôaie-GuKma tant<br />

Esl-Aïigârien cpt<br />

Est-Algérien tme<br />

Est QPt<br />

Est tme<br />

Paris-Lyon-Méictiteri'a.néo cpt<br />

PaViE^yoéfMé&iterravuâe ..... - tme<br />

Midi ....cpt<br />

Midi tme<br />

Nord ; OPt<br />

NoM , •,e<br />

Orléans • .' —<br />

Ouest<br />

Ouest-Algérien<br />

Aufa'iehien<br />

Lomlbaa-dâ ••<br />

Jv'ora-Ecpagne cpt<br />

Nord-Espagne tme<br />

Por :-uKSLi3 '.'<br />

Saragosse cpt<br />

Saragossa ; tme<br />

Compagnie Transatlantique<br />

Messageries maritimes<br />

Môtircfpo'rîain tme<br />

Suez (Sahai nw-it.) tme<br />

ThonœoRnBcsBtoa ..;..-<br />

SoKtéîé .df'éJectntetté <strong>de</strong> Paris<br />

Rio Tir/tO tme<br />

Chaîna. Sosrwwice cpt<br />

Charij. Sosnowlce .....tme<br />

Carmaux<br />

BOURSE DE LONDRES<br />

Consolidé anglais 82 .lil6 Suez 103 .t.<br />

3 % français 97.. t.. Italien, 215 Ii2<br />

Banq. ottomane.. 17 ..'lt',, Egypte 100 3;4<br />

MARCHÉ EN BANQUE<br />

Etat d'Alûgoas<br />

BMansk<br />

Cape Copper<br />

De Beers<br />

Httanchaca<br />

Charbonnage Lavlana<br />

Syndicat Minier<br />

Tiiarsis<br />

Chartered<br />

East Rand ....<br />

GoklfieildB<br />

May<br />

Rand Mines<br />

Robinson Godd ,<br />

452 .. 452 ..<br />

330 ..<br />

150 50<br />

438 .. 435<br />

63 ..<br />

49 .. 48 25<br />

30 25<br />

30 ..<br />

135 50<br />

133 50<br />

40 50 39 25<br />

134 .. 133 50<br />

154 .. 152 50<br />

33 25 33 50<br />

223 50 221 ..<br />

266 .. 266 ..<br />

APRES BOURSE<br />

3 %<br />

De Beers<br />

East Rand. ..<br />

Ra.n °°'10ra le visage fémi-<br />

nin d Alexis. Le jeune homme se sentait<br />

tout her <strong>de</strong> cet éloge, car le marquis était<br />

prodiguer.<br />

— Au moins, vous allez prendre do<br />

1 argent !<br />

— Peuh ! nous n'en avons jruère be-<br />

soin... mais nous avons nos économies,<br />

<strong>de</strong>puis trois mois nous n'avons pas dé-<br />

pensé un rouge liard. Enfin ,noue accep>-<br />

terons chacun cinquante louis....<br />

Après tout, ces misérables peuvent<br />

nous rater... On ne sait jamais rien <strong>de</strong><br />

ce qui peut arriver... coinquante louis<br />

chacun, mais pas un centime <strong>de</strong> plus.<br />

— Parce que ?... <strong>de</strong>manda le duc.<br />

— Parce que, Alexis et moi, nous n'a-<br />

vons plus aucune fortune, et que nous<br />

ne pourrions vous rendre cet argent.<br />

— Bien 1 fit le duc dompté. — if en<br />

sera ce que vous voulez.<br />

— Merci... vous n'avez déjà que trop<br />

fait .pour nous...<br />

Le déjeuner était terminé. Sur un or-<br />

dre du duo, <strong>de</strong>ux chevaux <strong>de</strong>s écuries,<br />

types admirables <strong>de</strong> œurenrs, étaient<br />

amenés tout sellés.<br />

Ils étaient garnis d'un manteau ser-<br />

ant également <strong>de</strong> couverture, les win-<br />

chesters étaient accrochés à la selle.<br />

— Je vais vous accompagner, — fit le<br />

duc, en proie à une émotion indicible.<br />

— Jusqu'à la grille, soit... mais pas<br />

un centimètre en <strong>de</strong>hors...<br />

— Ils s'embrassèrent I... Chaleureuse,<br />

suprême étreinte !... Le duc d'Almeyra<br />

était convaincu que ses <strong>de</strong>ux amis mar-<br />

chaient aUt-<strong>de</strong>vant d'une -mort certaine.<br />

Ceux-ci en étaient persuadés égaïkimenV<br />

mais pas un muscle <strong>de</strong> leur visage ne<br />

trahissait une crainte, une faiblesse.<br />

— Allions ! en; selle I... et. .. adieu !<br />

L*e pièces die fer qui 'fermaient les D ar-<br />

riéres tournaient sur elfes-mêmes et ies-<br />

<strong>de</strong>ux amis franchissaient le seuail hospi-<br />

talier <strong>de</strong>rrière lequel, durant <strong>de</strong> longues<br />

semaines, Hs avaient si bien trouvé paix<br />

3*3-11©<br />

Ils allaient baissant la tête et piquan*<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux, s'âlançaient en rase caimpa-<br />

gue, lorsque le duc se jeta à la tête d»<br />

cheval <strong>de</strong> d'Auriannes, et le faisant pi-<br />

voter sur ses pointes :<br />

— Vous ne pouvez partir, - dit-il, -*<br />

il est trop tand... Tenez I... Regar<strong>de</strong>z !...<br />

Kl étendant la main, il désignait une<br />

petite troupe dé cavaliers qui, à un <strong>de</strong>mi-<br />

kilomètre <strong>de</strong> là, guettaient tous les mou-<br />

vements <strong>de</strong> la porte et venaient <strong>de</strong> sortir<br />

d'un petit bois, se disposant à se mettr*<br />

en marche.<br />

IA suivre.)<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés

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