20 juillet 1910 - Bibliothèque de Toulouse
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L'Action Pyrénéenne<br />
r^i=ir^./v TVTTT! OTTOTiniEN DR DÉFENSE W SOCIALE EX RELIGIEUSE _<br />
LENUMÊR05CENTIMES<br />
ORGANE QUOTIDIEN IDE DÉFENSE<br />
DES HAUTES-FYKENÉES<br />
LENUMÊR05CENT1WES<br />
HAUTES-PYRENEES ET GERS...<br />
AUTRES DEPARTEMENTS.<br />
ÉTRANGER (Union postale).<br />
.. . .... . , . . . .-.-. .T. .sa<br />
ïroli mots 81s mois On an<br />
• tr. 11 fr. 10 fr.<br />
1 » 11 > 14 ><br />
10 » 10 » «o '»<br />
J ' o^manae <strong>de</strong> chanaement i'aarmt doit «ire accompagnée ae ii centtmei<br />
RÉDACTION & ADMINISTRATION :<br />
4, Sttai Faul-Bert, 4<br />
ANNONCES & RÉCLAMES, FAITS DIVERS & LOCALES<br />
Les Annonces et Réclames, Faits Divers et Locales<br />
aoni reçus dans nos bureaux, chez nos correspondants, ainsi que dans toutes<br />
las Agences <strong>de</strong> publicité<br />
<strong>de</strong> Paris, <strong>de</strong>s Départements et <strong>de</strong> l'Etranger<br />
Mercredi <strong>20</strong> Juillet I9I0. — 28' Anaée - N* 6,453. 6. RUE FEYDEAU<br />
M. Bsrthou a remis à la questure <strong>de</strong> la<br />
Chambre la série <strong>de</strong> documents relatifs à l'af-<br />
faire Roohette et réclamés par la commission<br />
d'enquête.<br />
_.>_<br />
Deux véritabies batailles se sont livrées, a<br />
Boitn&viiiîers, entre maraîchers grévistes et<br />
« renards » ; il y a plusieurs blessés.<br />
La police parisienne a arrête, près <strong>de</strong> la rue<br />
Aubry-le-Boucher, un apache et <strong>de</strong>ux fiiies qui<br />
avaient attaqué les agents « pour venger Lia-<br />
beuf » ; au cours d'une rafle dans le quartier,<br />
elle a procédé à une centaine d'arrestations.<br />
Les rapports diplomatiques entre l'Autriche<br />
et l'Italie se ten<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> plus en plus.<br />
Un général russe et le colonel Glotoff ont<br />
été arrêtés à Saint-Pétersbourg sous l'incul-<br />
pation <strong>de</strong> concussion.<br />
—<br />
Lapize a gagné l'étape Perpignan-Luchon<br />
du Tour <strong>de</strong> France Cycliste, 2° Ceorget, 3 e Fa-<br />
•jer.<br />
Comprenez-vous quelque chose aux<br />
tripotages qui ont précédé et suivi l'ar-<br />
restation <strong>de</strong> Roehette ?<br />
Pour nous faire comprendre, la Cham-<br />
bre a nommé une Commission <strong>de</strong> trente-<br />
trois .membres. Cette Commission a déjà<br />
tenu plusieurs réunions, mais c'est en<br />
vain qu'on cherche le moindre rayon <strong>de</strong><br />
cette éblouissante lumière qui <strong>de</strong>vait<br />
noms éclairer sur le <strong>de</strong>rnier Panama poli-<br />
tico-judiciaire.<br />
Il en sera <strong>de</strong> cette Commission d'en-<br />
quête comme <strong>de</strong> ses '<strong>de</strong>vancières. Les<br />
justiciers «pour rire du Parlement n'ont<br />
pas du tout envie, quoi qu'ils en disent,<br />
<strong>de</strong> rendre la, justice. De la lumière, ils<br />
s'en moquent comme <strong>de</strong> leur premier<br />
chèque.<br />
' Une fois <strong>de</strong> plus, l'Epargne française<br />
a été roulée et voiée. Qu'est-ce que vous<br />
voulez que ça fasse à <strong>de</strong>s gens dont la<br />
majorité) a déjà solutionné cette question :<br />
« Que peut bien gagner la République à<br />
un nouveau scandale ? » Rien, évi<strong>de</strong>m-<br />
ment ; elle ne peut que perdre le peu <strong>de</strong><br />
considération qui lui reste. Dans ces<br />
.conditions, on ne peut pas prendre au<br />
sérieux la besogne <strong>de</strong>s commissaires qui,<br />
après avoir entendu le procureur <strong>de</strong> la<br />
République, M. Yves Durand, directeur<br />
du cabinet du préfet <strong>de</strong> police, et le pré-<br />
fet <strong>de</strong> police lui-même, <strong>de</strong>vront chercher<br />
à résoudre les <strong>de</strong>vinettes et les mots <strong>de</strong><br />
la fin qu'il plaît à M. Clemenceau <strong>de</strong><br />
rédiger, à leur intention, à onze mille<br />
six cent quarante-neuf kilomètres <strong>de</strong> dis-<br />
tance <strong>de</strong> Paris.<br />
On se croirait revenu aux beaux jours<br />
<strong>de</strong>s Cent Quatre, avec cette différence<br />
pourtant que ce n'est plus Arton qui<br />
donne à manger aux pigeons <strong>de</strong> Venise.<br />
C'est un ancien prési<strong>de</strong>nt du conseil qui,<br />
<strong>de</strong> Buenos-Ayres, envoi© <strong>de</strong>s bouts <strong>de</strong><br />
càblogrammes aux bons pigeons <strong>de</strong><br />
France...<br />
Le préfet <strong>de</strong> police a nettement dé<br />
alaré, au sujet <strong>de</strong> la plainte portée par<br />
M. Pichereau contre le financier Ro-<br />
ehette, qu'il assumait la responsabilité<br />
<strong>de</strong> ses actes.<br />
M. Léipine n'est pas dépourvu <strong>de</strong> crû-<br />
nefrie. La situation qu'il occupe dans la<br />
République lui permet <strong>de</strong> parler haut et<br />
<strong>de</strong> regar<strong>de</strong>r son mon<strong>de</strong> en face. A cela<br />
crue répond celui-là même qui, hier en-<br />
core, était le chef hiérarchique <strong>de</strong> M. Lé-<br />
pure ? Que dit M. Clemenceau ? Ceci<br />
K Je n'ai rien à ajouter aux déclarations<br />
<strong>de</strong> M. Lépine. »<br />
Eh ! bien, eomprenez-voius, mainte-<br />
nant ?<br />
Vous ne comprenez pas ? Atten<strong>de</strong>z un<br />
peu. Voici un nouveau câblogramme <strong>de</strong><br />
Buenos-Ayres. Personne, affirme M.<br />
Clemenceau, ne lui parla jamais <strong>de</strong> Ro><br />
ehette. Il faut citer textuellement : « Ja-<br />
mais, sous mon ministère, je n'ai vu un<br />
mot <strong>de</strong> l'affaire Roehette et jamais je<br />
n'ai eu une communication quelconque<br />
à son su-jet ni avec le Parquet (?) ni avec<br />
quiconque. » (??)<br />
Quiconque, qui est-ce ?<br />
Admettons pour la facilité du casse<br />
tête gouvernemental que ce soit le préfet<br />
<strong>de</strong> police l<br />
Or, M. Lépine ne nie pas avoir agi sur<br />
les ordres <strong>de</strong> M. Clemenceau. Pour lui,<br />
la question est « oiseuse ». Seulement,<br />
un nouveau câblogramme nous montre<br />
M. Clemenceau en train <strong>de</strong> découvrir<br />
son préfet <strong>de</strong> police et <strong>de</strong> s'infliger un<br />
démenti à lui-même : « Averti <strong>de</strong>s bruits<br />
<strong>de</strong> pression, a-t-il déclaré, s'exercant<br />
pour empêcher Faction du Parquet con-<br />
cernant Roehette, je. dis à M. Lépine <strong>de</strong><br />
suivre strictement le Parquet sans tenir<br />
compte d'aucune considération, »<br />
Pour un homme distrait, M. Clemen-<br />
ceau est un homme distrait. Il n'a jamais<br />
entendu parler <strong>de</strong> Rochetto l II 1 0 jure<br />
sur les mdUiers <strong>de</strong> kilomètres qui le sépa-<br />
rent <strong>de</strong>s nègres <strong>de</strong> la Commission d'en-<br />
quête. Roehette ? Ce nom ne lui dit rien,<br />
se souvient toutefois en avoir parié<br />
non pas avec « quiconque », mais avec<br />
son préfet <strong>de</strong> police lit<br />
Et ce bon M. Lépine qui s'étonne qu'on<br />
ait attendu le départ d'un bateau pour<br />
Buenos-Ayres pour marcher <strong>de</strong> l'avant I<br />
Il faut le déplorer, en effet ; car si M.<br />
Clemenceau était à Paris, les membres<br />
<strong>de</strong> la Commission d'enquête — s'ils sont<br />
curieux comme noms nous plaisons à le<br />
supposer, — pourraient lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong><br />
s'expliquer sur ses nombreuses et trop<br />
faciles contradictions.<br />
Nous ne disons pas, certes, que les<br />
ténèbres seraient moins épaisses et que<br />
l'on connaîtrait tons les <strong>de</strong>ssous malpro-<br />
pres que cache le mandat d'arrêt décerné<br />
contre Roehette. Mais on risquerait <strong>de</strong><br />
provoquer d'autres contradictions qui<br />
permettraient d'aboutir à une conclu-<br />
sion.<br />
Pour le quart d'heure, il y en a une<br />
qui se dégage <strong>de</strong> tout ce fatras <strong>de</strong> dépê-<br />
ches, <strong>de</strong> càblogrammes, <strong>de</strong> lettres, d'in-<br />
terviews et <strong>de</strong> dépositions : c'est que<br />
pour les 'besoins d'une cause dont les<br />
chefs restent pru<strong>de</strong>mment dans la cou-<br />
lisse, <strong>de</strong>s agents du gouvernement ont<br />
déniché le sieur Pichereau et, avec trois<br />
actions Hella, lui ont donné le mandat<br />
<strong>de</strong> déposer une plainte contre Roehette.<br />
Pichereau n'avait aucun intérêt à jouer<br />
un rôle dans cette affaire. Mais en lui<br />
fournissant les éléments d'une plainte,<br />
la Préfecture <strong>de</strong> police servait les inté-<br />
rêts <strong>de</strong> ceux qui, vingt-quatre heures<br />
après l'arrestation <strong>de</strong> Roehette, faisaient<br />
d'heureuses « réalisations » avec les<br />
manchons Hella...<br />
Pichereau fut dans cette affaire un ins-<br />
trument, — l'instrument <strong>de</strong> qui ? Voilà<br />
ce qu'il faudrait savoir.<br />
Eh ! bien, c'est cela qu'il ne faut pas<br />
que nous sachions et que nous ne sau-<br />
rons jamais. Nous sommes en présence<br />
d'un crime <strong>de</strong> prévarication. Plus nous<br />
irons, plus on parlera, plus M. Clemen<br />
ceau câblera, plus le crime apparaîtra<br />
indiscutable. Mais ce sont les crimi-<br />
nels qui <strong>de</strong>meureront insaisissables. On<br />
pourra atteindre <strong>de</strong> minuscules compar-<br />
ses. Mais les grosses, les véritables res-<br />
ponsabilités ne seront pas découvertes<br />
Ou du moins elles ne seront pas livrées<br />
à la Justice républicaine qui sortira <strong>de</strong><br />
l'aventure un peu plus ridiculisée, un<br />
peu plus décriée, un peu plus désho-<br />
norée.<br />
Toutes les Commissions parlementai-<br />
res d'enquête se ressemblent. Celle à qui<br />
M- Clemenceau fait en ce moment <strong>de</strong>s<br />
pieds <strong>de</strong> nez ne dépare.ra pas la collec-<br />
tion. C'est une bouteille à l'encre au fond<br />
<strong>de</strong> laquelle les infortunées victimes <strong>de</strong> la<br />
petite épargne trouveront non pas l'ar-<br />
gent qu'on leur a volé, mais <strong>de</strong> la boue...<br />
déjà été commis dans la région, par les qua-<br />
tre cent chiquante grévistes. La « chasse<br />
aux renards » était pratiquée avec ar<strong>de</strong>ur,<br />
et <strong>de</strong>s sabotages ont été commis dans <strong>de</strong>s<br />
usines.<br />
Samedi matin, à 5 h. 40, quatre ouvriers<br />
<strong>de</strong> l'usine Richard, MM. François Le<br />
bec, Godard, Chamoreau, Michel Sagct,<br />
<strong>de</strong>scendant du train <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong>-Ceinture<br />
pour aller prendre leur travail, furent en-<br />
itourés par une dizaine <strong>de</strong> briquetiers en<br />
grève. Appréhendés brutalement par <strong>de</strong> vi-<br />
goureuses poignes, les quatre' travailleurs<br />
furent conduits à la permanence <strong>de</strong> grève.<br />
Frappés et même menacés <strong>de</strong> mort, les pri-<br />
sonniers n'osèrent pas crier ni se révolter;<br />
Les grévistes tinrent enfermés toute la<br />
journée les « jaunes », les forçant à nettoyer<br />
le local, à éplucher les légumes. Aucune<br />
nourriture ne leur fut donnée. On Ma mê-<br />
me à l'un d'entre eux le panier contenant<br />
son déjeuner.<br />
Non contents <strong>de</strong> retenir arbitrairement'<br />
les quatre ouvriers <strong>de</strong> M. Richard, les gré-<br />
vistes décidèrent <strong>de</strong> les « saboter » : une<br />
main inhabile, armée <strong>de</strong> ciseaux, coupa, <strong>de</strong>s<br />
mèches <strong>de</strong> cheveux à trois d'entre eux ; lé<br />
quatrième eut l'élégance <strong>de</strong> ses moustaches<br />
abolie par un figare improvisé.<br />
Ravis <strong>de</strong> cette « bonne farce », effectuée<br />
au milieu <strong>de</strong>s rires et <strong>de</strong>s sarcasmes, les<br />
grévistes jugèrent pru<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> remettre<br />
leurs prisonniers en liberté.<br />
A six heures et <strong>de</strong>mie du soir, on les ren-<br />
voya <strong>de</strong> la permanence. A la sortie, ils fu-<br />
rent assaillis par un groupe <strong>de</strong> vingt gré-<br />
vistes et fraonés avec une violence inouïe à<br />
coups <strong>de</strong> poing et à coup <strong>de</strong> pied. M. Chav<br />
moreau, étourdi par un coup asséné sur la<br />
tête, tomha à terre. Ses agresseurs l'aban><br />
donnèrent pour s'acharner sur ses troi*<br />
compagnons qui s'enfuyaient. Des agents<br />
accoururent. A leur vue les grévistes dispa*<br />
rurent pru<strong>de</strong>mment.<br />
Le visage .ensanglanté, perdant le sang<br />
en abondance, MM. Le Cabec, Godard et<br />
Saget se firent panser à l'hospice <strong>de</strong> Bieêtre<br />
et regagnèrent leur domicile. Seul M. Cha*<br />
moreau avait pu se relever, Affolé, il s'était<br />
sauvé à travers champs pour rentrer che*<br />
lui et se soigner. H y a quelque temps, Mî<br />
Chamoreau, frappé par <strong>de</strong>s grévistes, avait<br />
dû interrompre son travail pendant huit<br />
jours.<br />
Le commissaire <strong>de</strong> police <strong>de</strong> Gentilly à<br />
ouvert une enquête pour découvrir les au*-<br />
teurs <strong>de</strong> la séquestration et <strong>de</strong>s violences<br />
subies par les quatre briquetiers.<br />
Deux grévistes, dont le cuisinier <strong>de</strong>s sou*<br />
pes communistes, ont été arrêtés.<br />
M. Chamoreau a raconté qa'o.n les avait<br />
obligés à vi<strong>de</strong>r leurs poches, et qu'on leur<br />
avait pris leur argent et leur tabac. A chai<br />
que instant, ils recevaient un horion, un<br />
coup <strong>de</strong> poing ou un coup <strong>de</strong> gourdin.<br />
Doux pays !<br />
Les pi-isons militaires,<br />
Le dépôt <strong>de</strong>s sections d'exclus (à Mersei-<br />
Kébir).<br />
Les FF.:, dans nos colonies..<br />
Gomme on le sait, le gouvernement vient <strong>de</strong><br />
nommer le successeur du. F.-.. Augagneur à<br />
M'adagasear. Pour l'avenir <strong>de</strong> notre gran<strong>de</strong><br />
colonie africaine, il est à souhaiter qu'il ne<br />
montre pas le nièane anticléricalisme et la<br />
même haine poux les missionnaires que l'an-<br />
cien farouche proconsul.<br />
On sait l'œuvre accomplie par les religieux<br />
à Madagascar, en faveur <strong>de</strong> l'influence fran-<br />
çaise. Pour les en (remercier, l'ancien maire<br />
<strong>de</strong> Lyon ne trouva rien <strong>de</strong> mieux que <strong>de</strong> pro-<br />
mulguer au Journal officiel <strong>de</strong> la colonie une<br />
circulaire ou il assimiilait le cuite catholique<br />
aux pratiques <strong>de</strong> la sorcellerie malgache les<br />
croyances professées par près <strong>de</strong> quarante<br />
millions <strong>de</strong> Français à do grossières supers-<br />
titions <strong>de</strong> sauvages. « Le délit <strong>de</strong> sorcellerie<br />
écrivait-il, m'a paru <strong>de</strong>voir disparaître <strong>de</strong> no-<br />
tre législation. U serait inique <strong>de</strong> poursuivre<br />
un indigène promettant ia guérison "d'une<br />
maladie, le succès d'une entreprise, ia tran-<br />
quillité <strong>de</strong>s ancêtres morts, par l'usage d'un<br />
breuvage mystérieux, par la remise d'un pré-<br />
sent au sorcier, ou un pèlerinage vers un<br />
lieu sacré, quand les représentants européens<br />
ou indigènes <strong>de</strong> certaines doctrines ont licen-<br />
ce <strong>de</strong> se livrer aux mêmes pratiques sans être<br />
inquiétés... »<br />
Le sieur Augagneur a bien mérité <strong>de</strong>s lo<br />
ges l<br />
—©— Le mariage solitaire et unilatéral<br />
Miss Mobel F. S., <strong>de</strong> Atchinson, dans «<br />
Kansas, riche héritière <strong>de</strong>s Etats-Unis fait<br />
annoncer qu'elle se marie. On lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />
quel est l'homme qu'elle épouse<br />
u ^ man <br />
— Aucun, répond elle. Je me 'marie se»,!*<br />
Je n'ai pas <strong>de</strong> fiancé. En envoyant mes bUî«te<br />
<strong>de</strong> faire-part, je n'ai pas eu d'autre inteiuion<br />
que celle <strong>de</strong> recevoir <strong>de</strong>s ca<strong>de</strong>aux. Il v a asse?<br />
longtemps que j'en fais à tous les amis qm &e<br />
marient ; cest bien le moins qu'ils m'en fvf<br />
sent à mon tour. Puisqu'il le faut absolu-<br />
ment je renonce au célibat ; mais pourquo<br />
prendxais-je un mari ? Qu'est-ce qu'un hom-<br />
me, je vous le <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ? Si j'installais HHT<br />
te prie-Dieu <strong>de</strong> l'église un mannequin en ^<br />
hers vernis, en frac et cravate blanche ner<br />
sonne ne s apercevrait <strong>de</strong> la différence : eh i<br />
nZ'Jt ^J^mème pas me donner'cette<br />
peine-la. J ai toujours marché seule dans la<br />
vie ; je saurais bien aller seule <strong>de</strong>vant le nrè<br />
tre et sa bénédiction nie fera autan d'effet<br />
que si.j avais un homme à côté <strong>de</strong> moi Je ne<br />
connais pas les intentions <strong>de</strong> mon père<br />
?f f » ^ n'hésitera pas à nJHU<br />
et a faire les choses largement ; il doit être<br />
content, car il a <strong>de</strong> la chance : il marie sa<br />
lime sans avoir ni ménage à nourrir ni gen-<br />
j '.r^ 1*' Quand mon mariage m'aura<br />
donné les satisfactions que j'en attends, j'an-<br />
noncerai que je suis veuve et peut-être re<br />
cueiMerai-je alors <strong>de</strong> nouveaux témoignages<br />
<strong>de</strong> sympathie ».<br />
Ainsi parle miss Ma bel F. S., prouvant ainsi,<br />
une fois <strong>de</strong> plus, que l'Amérique est le pays<br />
<strong>de</strong> toutes les originalités.<br />
LE SABOTAGE<br />
Voici le récit d'une scène qui s'e&t passée a.<br />
Paris et qui éclairera les esprits mieux que<br />
bien <strong>de</strong>s discours sur lo sabotage :<br />
Depuis le <strong>20</strong> juin, une grève <strong>de</strong> brique-<br />
tiers sévit dans les usines du Kremlin-Bicè-<br />
jtro et <strong>de</strong> Vitlejuif. De nombreux dégâts ont<br />
BÏRIBI<br />
Le jury <strong>de</strong> la Seine a prononcé l'acquitter<br />
ment <strong>de</strong>s seize signataires <strong>de</strong> l'affiche anti-<br />
militariste qui fut apposée, il y a trois moisi<br />
sur les murs <strong>de</strong> toutes les gran<strong>de</strong>s villes d«<br />
France. Cette affiche constituait un appe-J<br />
cynique à la désertion, ainsi qu'à l'assas*-<br />
sinat <strong>de</strong>s officiers et <strong>de</strong>s gradés.<br />
Mais les avocats dés seize accusés n'ont<br />
eu qu'à reprendre l'argument qui toujours<br />
servit en semblable circonstance. « Ces<br />
hommes, ont-ils dit aux jurés, sont accusés,<br />
d'avoir émis <strong>de</strong>s idées. Or, l'idée ne saurait<br />
être coupable ; vous ne pouvez frapper<br />
l'idée, sinon la liberté <strong>de</strong> la presse n'existe-<br />
rait plus et la loi <strong>de</strong> 1881 serait déchirée.<br />
Au surplus, pourriez-vous condamner nost<br />
clients pour avoir prêché la désertion et le?<br />
meurtre <strong>de</strong>s officiers, alors, que ces mêmes<br />
doctrines ont porté l'un <strong>de</strong> leurs protago-<br />
nistes au ministère <strong>de</strong> la justice, et plus-<br />
tard à la prési<strong>de</strong>nce du conseil ? »<br />
L'un <strong>de</strong>s principaux témoins fut un pu-<br />
bliciste (<strong>de</strong> race juive me dit-on) qui crut<br />
<strong>de</strong>voir renouveler <strong>de</strong>vant la Cour d'assisgs-<br />
une partie <strong>de</strong>s récits horrifiques qu'il avait<br />
précé<strong>de</strong>mment produits dans un journal dtï<br />
matin. C'est un mé<strong>de</strong>cin militaire, dit-il,<br />
qui l'aurait engagé à entamer une campa^<br />
gne pour la suppression <strong>de</strong>s compagnies <strong>de</strong>»<br />
discipline. Il paraît que « ce mé<strong>de</strong>cin en*<br />
était arrivé à se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r, lorsqu'on lui<br />
apportait un disciplinaire qui n'eiait plus<br />
qu'une loque humaine, s'il <strong>de</strong>vait abandon-<br />
ner le moribond à son <strong>de</strong>stin -et le laisse»<br />
trouver la paix ou l'oubli dans ia mort, ou-,<br />
au contraire, lui donner <strong>de</strong> nouv€lles , for-<br />
ces, une nouvelle vie, le vouant ainsi à <strong>de</strong><br />
nouvelles souffrances » !<br />
De ce récit mélodramatique se dégage une<br />
o<strong>de</strong>ur d'exagération juive et ce mé<strong>de</strong>cin<br />
fantastique eût pu figurer avantageusement<br />
dans la pièce scandaleuse jouée l'an <strong>de</strong>r-<br />
nier au théâtre Montparnasse. On voyait<br />
dans cette pièce, <strong>de</strong>s sous-officiers joueê-<br />
aux cartes pour désigner celui d'entre eu»<br />
auquel incomberait le soin <strong>de</strong> faire tounief<br />
un disciplinaire, c'est-à-dire <strong>de</strong> le pousseP<br />
à bout pour l'amener à commettre une fauta<br />
passible du conseil <strong>de</strong> guerre et fournir<br />
ainsi aux témoins l'occasion d'aller faire un<br />
tour à la gran<strong>de</strong> ville.<br />
Notre publiciste reprit à son compte cet-té<br />
sinistre légen<strong>de</strong> et, pour corser davantagé<br />
sa conférence, raconta comment un jour<br />
étant <strong>de</strong> passage à Douéra, il entendit les<br />
hurlements <strong>de</strong> détresse d'un disciplinaire<br />
que <strong>de</strong>s gradés mettaient aux fers Ces cri*<br />
cessèrent subitement et le témoin sut peu<br />
après, qu'on avait bâillonné l'homme '— iî<br />
peut arriver, et il arrive, qu'on soit obligé<br />
<strong>de</strong> passer les fers ou la camisole <strong>de</strong> force St<br />
un condamné en état d'ivresse ou <strong>de</strong> fureur<br />
qui <strong>de</strong>vient dangereux pour les autres oti<br />
pour lui-même. Mais cette opération n'es*<br />
pas un supplice et ne cause aucune souf.<br />
franco à celui qui la subit sans se déba.ttre<br />
No voyons-nous pas journellement, dans<br />
les postes do police on les couloirs du Pa-<br />
lais <strong>de</strong> Justice, <strong>de</strong>s agents ou <strong>de</strong>s gar<strong>de</strong>s<br />
passer les fers aux poignets <strong>de</strong> leurs pri-<br />
sonniers ?<br />
} Quoi qu'il en "soit, il ne s'agissait point,<br />
oans ce cas, d'un disciplinaire. Douéra n'est<br />
pas le siège d'une comaoagnie do discipline^<br />
mais celui d'un pénitencier militaire. Beat*,<br />
coup <strong>de</strong> personnes confon<strong>de</strong>nt les divers<br />
corps <strong>de</strong> troupe disciplinaires et les établi»,<br />
semeuts pénitentiaires <strong>de</strong> l'armée ou les en-<br />
globent tous sous le vieux surnom <strong>de</strong> Bs-<br />
ribi. Or, ces corps et établissements corn*-<br />
prennent actuellement :<br />
Les bataillons d'infanierie légère d'Afrique,<br />
Les compagnies <strong>de</strong> discipline,<br />
Les pénitciiioiers mililaires,<br />
Les ateliers <strong>de</strong> travaux public»,<br />
Les bataillons d'infanterie légère d'Afri-<br />
que reçoivent : 1° les hommes ayant en-<br />
couru, avant leur appel sous les drapeaux,<br />
certaines condamnations qui ne les -excluent<br />
pas du service militaire, mais ne leur per-<br />
mettent pas <strong>de</strong> servir dans les corps <strong>de</strong><br />
troupe ordinaires ; 2° les militaires con-<br />
damnés par les conseils <strong>de</strong> guerre et qui<br />
vont dans ces bataillons, à l'expiration <strong>de</strong><br />
leur peine, pour achever le temps <strong>de</strong> ser-<br />
vice qu'ils doivent à l'Etat. Les soldats <strong>de</strong>s<br />
bataillons d'inf anterie légère sont donc tous<br />
d'anciens condamnés. La vieille armée<br />
d'Afrique les appelait les Zéphyrs ; eux-mê-<br />
mes se sont surnommés les 1 oyeux.<br />
Quant a\ix gradés, la plupart proviennent<br />
<strong>de</strong>s régiments <strong>de</strong> France et sont venus aux<br />
bataillons d'infanterie légère, sur leur <strong>de</strong>-<br />
man<strong>de</strong>, pour le plaisir <strong>de</strong> faire campagne.<br />
Un très petit nombre <strong>de</strong> caporaux et tout à<br />
fait exceptionnellement quelques sergents<br />
(nommés à la suite d'actions <strong>de</strong> guerre)<br />
proviennent <strong>de</strong>s rangs <strong>de</strong>s Zéphyrs.<br />
De tels éléments sont défectueux, certes,<br />
mais non point inutilisables et les Joyeux<br />
ont écrit, non pas sur leur drapeau, car ils<br />
n'en possè<strong>de</strong>nt pas. mais dans leur histoire,<br />
quelques beaux noms <strong>de</strong> batailles où leur<br />
rôle fut glorieux : Mazagran Zaatcha, en<br />
Algérie ; Ky-Lua, au Tonkin, etc.<br />
Personnellement, j'ai servi, comme lieu-<br />
tenant, dans un bataillon d'infanterie lé-<br />
gère d'Afrique au Tonkin, et j'ai éprouvé<br />
que, même chez les Joyeux les plus endur-<br />
cis, l'amour-propre <strong>de</strong>meurait un ressort<br />
sur lequel on n'appuyait jamais en vain<br />
Toute mission capable <strong>de</strong> relever ces hom-<br />
mes à leurs propres yeux et aux yeux, <strong>de</strong><br />
leurs chefs'trouvait <strong>de</strong>s volontaires, si dan-<br />
gereuse qu'elle fût.<br />
Aux compagnies <strong>de</strong> discipline sont en-<br />
voyés, par ordre ministériel : 1° les hom-<br />
mes qui auraient commis une faute excep-<br />
tionnellement grave, par exemple ceux qui<br />
auraient pris, part à un acte collectif d'in-<br />
discipline ; 2° les soldats qui, après avoir<br />
été successivement frappés <strong>de</strong> toutes les pu-<br />
nitions réglementaires, persisteraient à<br />
être Un objet <strong>de</strong> scandale, par leur conduite<br />
et leurs exemples ; 3° enfin, ceux qui se mu-<br />
tilent volontairement ou s'obstinent à si-<br />
muler <strong>de</strong>s infirmités, pour échapper au ser-<br />
vice.<br />
En résumé, les compagnies <strong>de</strong> discipline,<br />
auxquelles appartient en propre le surnom<br />
<strong>de</strong> Biribi, reçoivent les soldats qui, sans<br />
avoir commis aucun crime ou délit justi-<br />
. ciable <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong> guerre, se sont ren-<br />
dus coupables <strong>de</strong> fautes pour lesquelles les<br />
répressions disciplinaires communes sont<br />
insuffisantes ou inefficaces.<br />
L'un <strong>de</strong>s témoins, au cours du procès <strong>de</strong>s<br />
Seize, se plaignait que les hommes <strong>de</strong>s ba-<br />
taillons d'infanterie légère d'Afrique, tous<br />
anciens condamnés, fussent, traités en sol-<br />
dats, alors que les disciplinaires, dont beau-<br />
coup n'ont subi aucune condamnation, sont<br />
soumis à un règlement particulier et em-<br />
ployés à <strong>de</strong>s travaux d'utilité publique.<br />
Mais il faut observer que les zéphprs ont<br />
purgé leur peine et payé leur <strong>de</strong>tte. Ces<br />
hommes sont envoyés aux bataillons d'Afri-<br />
que, non pour y subir une punition nou-<br />
velle, mais pour accomplir leur temps du<br />
service légal, sans contaminer les honnêtes<br />
gens <strong>de</strong>s régiments <strong>de</strong> France.<br />
L'envoi aux compagnies <strong>de</strong> discipline<br />
constitue, au contraire, une punition qui<br />
doit être plus sévère que toutes les autres<br />
Il est donc juste que les disciplinaires<br />
soient soumis à un règlement spécialement<br />
rigoureux.<br />
Il existe quatre compagnies <strong>de</strong> discipline,<br />
placées à Kairouan (Tunisie 1 ! à Biskra<br />
(Constantine), à Méchéria (Oran) et à Au-<br />
male (Alger). En outre, le dépôt <strong>de</strong>s dise!<br />
plinaires coloniaux est installé dans l'île<br />
d'Oléron.<br />
Aux pénitenciers militaires sont envoyés<br />
les militaires-condamnés par les conseils <strong>de</strong><br />
guerre à une peine <strong>de</strong> prison supérieure à<br />
un an. Ces pénitenciers, au nombre <strong>de</strong> cinq,<br />
sont établis à Fort-Gassion (Nord), Albert<br />
ville (Savoie). Bossuet (Oran" 1 Douéra (Al<br />
ger) et Aïn-Béïda (Censtantine).<br />
Les prisons militaires reçoivent les hom-<br />
mes condamnés à une peine <strong>de</strong> un an <strong>de</strong><br />
prison et au-<strong>de</strong>ssous. Il existe une prison<br />
militaire au chef-lieu <strong>de</strong> chaque corps d'ar-<br />
mée en France., une au chef-lieu <strong>de</strong> chaque<br />
division en Algérie-Tunisie.<br />
Les ateliers <strong>de</strong> travaux publics (pour les<br />
condamnés à cette peine militaire) sont ins-<br />
tallés à Orléansvil'le et Bougie (Algérie) et<br />
à Teboursouk (Tunisie).<br />
On sait que le ministre <strong>de</strong> la guerre a pro-<br />
posé la suppression <strong>de</strong>s compagnies <strong>de</strong> dis-<br />
cipline et leur remplacement par <strong>de</strong>s sec-<br />
tions spéciales d'amen<strong>de</strong>ment. Une .seule <strong>de</strong><br />
ces sections serait maintenue en Afrique,<br />
flans l'île <strong>de</strong> Tabartia, pour les mauvais<br />
sujets du 19 e corps. les autres occupe-<br />
raient : dans la Manche, les îles Tahihou<br />
et Cézembre ; dans l'Océan, l'île d'Oléron,<br />
plot Madame et peut-être l'île d'Yen ; dans<br />
ta Méditerranée, les îles Porquerolles,<br />
Sainte-Marguerite, et en Corse, Corte. En-<br />
fin, d'autres sections seraient installées à<br />
Villefranche (PYrénées-Orientales), au Por-<br />
talet (Basses-Pyrénées), à Fort-Saint-Vin-<br />
cent (Hautes-Alpes), et peut-être à Sisteron<br />
(Basses-Alpes).<br />
Quant aux bataillons d'infanterie légère<br />
d'Afrique, les trois premiers bataillons, qui<br />
ne comptent que six compagnies, vont être<br />
probablement portés à sept compagnies<br />
(comme les 4 e et 5" bataillons) afin <strong>de</strong> pou<br />
voir incorporer, au 1 er octobre prochain, le<br />
surcroît <strong>de</strong> condamnés que leur attribue la<br />
loi du 11 avril <strong>1910</strong>.<br />
C'est que, dans la France républicaine, si<br />
la natalité, et par suite les contingents, di-<br />
minuent rapi<strong>de</strong>ment, la criminalité ne cesse<br />
<strong>de</strong> croître, comme un fruit naturel du ré-<br />
irime.<br />
Commandant DUBLAIX.<br />
blés, je suis officier <strong>de</strong> réserve, et il est in-<br />
sensé qu'on puisse exercer son esprit ou ses<br />
rancunes avec une pareille légèreté et une<br />
absence <strong>de</strong> preuves aussi manifeste.<br />
Je tiens à remettre les choses au point.<br />
Lorsque j'ai déposé ma plainte contre Ro-<br />
chetto, j'étais porteur <strong>de</strong> 232 actions Nerva et<br />
<strong>de</strong> 3 Manchons Hella.<br />
Je n'ai versé à ce moment aucun bor<strong>de</strong>-<br />
reau, et on ne m'a <strong>de</strong>mandé aucune justifica-<br />
tion.<br />
En fait, j'étais bien propriétaire <strong>de</strong>s actions<br />
Nerva, et j''avais le moyen d'en être proprié-<br />
taire.<br />
Quant aux trois Manchons Hella, ils m'a-<br />
vaient été fournis, sur la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> expresse<br />
<strong>de</strong> la préfecture, qui trouvait ma plainte in-<br />
complète.<br />
Comment n'aurais-je pas cédé quand on me<br />
faisait valoir que je rendais à l'épargne fran-<br />
çaise un service signalé 7<br />
C'est dans ces conditions — et dans ces<br />
conditions seules — que j'ai « consenti * à<br />
ajouter à ma plainte concernant les Nerva<br />
qui m'appartenaient, un- post'scriptum copeer-<br />
nant trois Manclhons Hëtla, qui me furent re-<br />
mis à cet effet, et qu'071 savait ne pas m'ap-<br />
partenir.<br />
Voilà toute la vérité.<br />
Je me réserve d'en apporter à la commis-<br />
ion d'enq.uête la preuve irréfutable.<br />
Mais dès aujourd'hui, je proteste contre le<br />
rôle qu'on voudrait me faire jouer.<br />
Je veux bien accepter la responsabilité <strong>de</strong><br />
mes actes, mais il serait bon tout <strong>de</strong> même<br />
que les autres acceptent la responsabilité <strong>de</strong>s<br />
leurs .<br />
Je vous prie, etc. — PICHBREAU.<br />
Ainsi donc, Pichereau offre à la commis-<br />
sion d'enquête <strong>de</strong> faire la preuve irréfuta-<br />
ble que les représentants du gouvernement<br />
lui ont mis entre les mains trois actions <strong>de</strong>s<br />
Manchons Hella, pour corser sa plainte,<br />
trouvée incomplète.<br />
C'est donc la confirmation absolue et in-<br />
déniable du premier grand rôle joué dans<br />
toute cette affaire scandaleuse par le gou-<br />
vernement.<br />
Pour protéger l'épargne française (?), on<br />
a inventé Pichereau, on lui a garni les po-<br />
ches malgré lui dans l'intérêt général. ',t<br />
Pichereau trompé, <strong>de</strong> bonne foi. -entraîna<br />
l'épargne française dans une nouvelle<br />
ruine. Il est vrai <strong>de</strong> dire qu'en l'occurrence<br />
l'épargne française n'était point représen-<br />
tée par <strong>de</strong> petits actionnaires -— <strong>de</strong> ceux-là<br />
on n'avait cure — mais par <strong>de</strong> gros capi-<br />
talistes.<br />
A ceux-là, il fallait fournir l'occasion <strong>de</strong><br />
réaliser en monnaies sonnantes et trébu-<br />
chantes, <strong>de</strong> bons « bedits bénéfices ». On<br />
n'y manqua point.<br />
Dame, au vingtième siècle, sous la Répu-<br />
blique, ...les affaires sont les affaires.<br />
LA FRANCE QUI MEURT<br />
Les pressentiments sinistres s'accumulent<br />
sur l'avenir du pays. La France présente<br />
l'étrange spectacle d'un peuple qui s'effon-<br />
dre en pleine prospérité matérielle. La dé-<br />
ca<strong>de</strong>nce morale offre le plus étonnant et le<br />
plus douloureux contraste avec l'essor, en<br />
apparence si brillant, <strong>de</strong>s affaires, du com-<br />
merce et surtout <strong>de</strong> l'industrie. Le pays a<br />
l'air do vivre plus que jamais, et il meurt<br />
Il meurt d'épuisement ; il meurt du mal<br />
lent et profond qui le mine. Nombreuses<br />
sont les causes <strong>de</strong> la maladie. Il suffit <strong>de</strong><br />
Le Scandale Roehette<br />
Dans une lettre qu'il adresse au Journal,<br />
M Pichereau proteste centre les accusa-<br />
tions portées contre lui. Elle est trop sug-<br />
gestive pour ne pas être reproduite intégra-<br />
lement. La voici :<br />
Monsieur le directeur,<br />
je tiens à protester formellement contre les<br />
accusations portées contre moi à la tribune <strong>de</strong><br />
la Chambre, et que vous avez reproduites<br />
mm votre journal.<br />
i il est absolument faux que j'aie jamais eu<br />
affaire en justice. Il l'est non moins que j'aie<br />
Jamais dû un oenttimo à mes fournisseurs et<br />
à mon propriétaire.<br />
, J'apuaiUcuA 4 u
MERCREDI 2§ JUILLET 1918<br />
caré, Jonnart, Caillaux, Rerteaux, Henri Bou- <<br />
Cher, Bienvenu-Martin. Milliès-Lacroix, Crup-<br />
Hi, Milliard et Viger.<br />
H y a 126 députes et 88 sénateurs soumis au<br />
renouvellement comme conseillers généraux<br />
sortants.<br />
Nous avons dit que M. Doumer renonçait<br />
à se représenter dans le canton d'Amzy-le<br />
Château (Aisne) comme candidat au conseL<br />
général ; cette information était erronée.<br />
M. Doumer aura pour concurrent M. <strong>de</strong><br />
Cuty, maire <strong>de</strong> Moris-en-Laonnois, conseiller<br />
d'arrond i ssemenit.<br />
M. Viviani, ministre diu travail, sera candi-<br />
dat au conseil général dans le canton <strong>de</strong> Bour-<br />
ganeuf, sa nouvelle circonscription ; il aura<br />
pour concurrent M. Calinauad, socialiste uni-<br />
fié.<br />
L'Election du Quinzième<br />
L'opinion <strong>de</strong> la presse<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
JOURNAUX ANTIBLOCARDS<br />
De M. Ju<strong>de</strong>t, dans l'Eclair :<br />
a L'élection du quinzième arrondissement <strong>de</strong><br />
Paris, qui marque une date, est grosse <strong>de</strong><br />
conséquences politiques.<br />
> U es-t certain que les électeurs 60Ctahstes<br />
rendront <strong>de</strong>main fèves pour pois aux radi-<br />
caux, et si ceux-ci s'obstinc-nt à ne pas réali-<br />
ser la réforme électorale par la représenta-<br />
tion proportionnelle, il leur en cuira plus<br />
qu'ils ne se l'imaginent.<br />
» L'opposition libérale, si elle sait faire<br />
meuve <strong>de</strong> discipline, d'union et d ar<strong>de</strong>ur com-<br />
bative, a vraiment une superbe partie a<br />
jouer. »<br />
Du Soleil :<br />
« En votant pour M. d'Aramon, les élec-<br />
teurs ont manifesté leurs sentiments libé-<br />
raux contre le plus sectaire <strong>de</strong>s politiciens,<br />
le huguenot <strong>de</strong> Pressensé.<br />
> Nous les félicitons ; ils ont remporté une<br />
belle victoire.<br />
. A vrai dire, nous n'y comptions pas ; le<br />
suffrage universel donne <strong>de</strong> ces surprises, ce<br />
qui prouve que c'est un moyen comme un<br />
autre et qu'il serait impolitique <strong>de</strong> le négli-<br />
ger.<br />
» L'élection du XVe prouve une fois <strong>de</strong> plus<br />
que l'opposition doit s'organiser en vue <strong>de</strong>s<br />
batailles électorales quisqu'en plein Paris,<br />
dans une circonscription réputée socialiste,<br />
c'est un candidat d'opposition qui vient d'être<br />
élu. »<br />
JOURNAUX BLOCARDS<br />
De M. Jaurès, dans l'Humanité :<br />
« De plus en plus, entre les socialistes et les<br />
vieux partis <strong>de</strong> réaction, le parti radical sera<br />
resserré, étouffé, et il n'aura d'autre conso-<br />
lation que <strong>de</strong> se venger du socialisme en<br />
9'allian.t contre lui aux pires réacteurs.<br />
» Il ne lui reste qu'une chance <strong>de</strong> faire en-<br />
core figure, c'est <strong>de</strong> voter la réforme électo-<br />
rale.<br />
» Chaque jour la leçon <strong>de</strong>s faits est plus<br />
forte ; je ne sais s'il finira par l'entendre. »<br />
NOTRE MARINE<br />
Artillerie avariée<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Le correspondant du Temps à Toulon lui<br />
télégraphie :<br />
« Les tirs auxquels vient <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r l'ar-<br />
mée navale ont été marqués par <strong>de</strong>s avaries<br />
Survenues au cuirassé Justice, avaries qui au-<br />
raient pu avoir <strong>de</strong> graves conséquences.<br />
» Les ouvertures <strong>de</strong>s culasses se sont aila-<br />
tées et il a. fallu arrêter les tirs.<br />
» Des réparations urgentes et très importan-<br />
bes <strong>de</strong>vront être effectuées. »<br />
L'Ecoie d'application d'artillerie navale<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Lo nombre <strong>de</strong>s places mises au concours en<br />
<strong>1910</strong> pour l'admission à l'Ecole d'application<br />
d'artillerie navale, qui vient d'être créée, est<br />
fixé à <strong>de</strong>ux .<br />
Les épreuves écrites auront lieu simultané-<br />
ment à Paris, Lorient et Toulon, à partir du<br />
<strong>20</strong> octobre.<br />
Les épreuves orales auront lieu à Paris.<br />
cordée plus tard à l'Agence Havas où il dé-<br />
clare : .<br />
1° Que personne ne lui a jamais parlé <strong>de</strong><br />
Roehette ,<br />
2° Qu'averti <strong>de</strong>s bruits <strong>de</strong> pression s exer-<br />
çant pour empêcher l'action du Parquet con-<br />
cernant Roehette, il dit à M. Lépine <strong>de</strong> suivre<br />
strictement le Parquet, sans tenir compte<br />
d'aucune autre considération.<br />
C'est l'opinion, notamment, <strong>de</strong> M. Desvaux,<br />
conseiller municipal <strong>de</strong> Paris, qui, on s'en<br />
souvient, interpella M. Lépine sur son rôle<br />
lians l'affaire Roehette.<br />
Poux M. <strong>de</strong> Polie ville, vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />
commission d'enquête, M. Clemenceau n'a pas<br />
tout dit.<br />
L'Humanité, organe du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la com-<br />
mission d'enquête et dont les commentaires<br />
tirent <strong>de</strong> ce lait un intérêt particulier, voit<br />
aussi dans les déclarations <strong>de</strong> M. Clemenceau<br />
<strong>de</strong>s contradictions et <strong>de</strong>s lacunes qui <strong>de</strong>vront<br />
être comblées.<br />
Elle reproduit l'interview <strong>de</strong> l'ancien pré-<br />
si<strong>de</strong>nt et elle ajoute : « H faudra s'expli-<br />
quer ! •<br />
C'est aussi à une explication que M. Jaurès<br />
convie M. Clemenceau.<br />
« Dans l'interview <strong>de</strong>- M. Clemenceau, dit-R,<br />
il ya <strong>de</strong>ux versions contradictoires : à la pre-<br />
mière phrase, U déclare que personne ne lui<br />
a parlé <strong>de</strong> Roehette • <strong>de</strong>ux lignes plus loin,<br />
averti <strong>de</strong>s bruits <strong>de</strong> pression s'exerçant pour<br />
empêcher l'action du parquet concernant Ro<br />
chette, il donne <strong>de</strong>s ordres à M. Lépine.<br />
» Laquelle <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux versions est la<br />
bonne ?<br />
» Il faut espérer que fin août M. Clemen-<br />
ceau sera <strong>de</strong> retour à Paris pour 6'expliquer ;<br />
d'ici lé, à moins <strong>de</strong> nouvelles déclarations <strong>de</strong><br />
l'ancien prési<strong>de</strong>nt du conseil, il faut atten-<br />
dre. »<br />
Ajoutons, pour être complet, que le Matin<br />
maintient formellement son information, <strong>de</strong><br />
laquelle il résulterait que M. Lépine n'aurait<br />
agi que sur les instructions précises <strong>de</strong> M<br />
Ctenrenceau.<br />
Autre son <strong>de</strong> cloche<br />
Sur la façon dont M. Clemenceau fut ren-<br />
seigné en débarquant à Ruenos-Ayres et sur<br />
son attitu<strong>de</strong> telle qu'elle fut précisée <strong>de</strong>vant<br />
M. Briand par M. Lépine, le Journal donne,<br />
d'après M. Albert Clemenceau, <strong>de</strong>s détails qui<br />
ne sont pas sans jeter quelque émotion au<br />
palais et dans lie mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la magistrature,<br />
où certains se montrent très .émus <strong>de</strong> ce que<br />
M. Clemenceau crut qu'une pression quoiccm-<br />
que pourrait empêcher l'action du parquet<br />
ocwiicernant Roehette si cette action s'impo-<br />
sait.<br />
La encore on attend avec impatience <strong>de</strong><br />
nouvelles précisions.<br />
Entre avocats, on discute avec passion sur<br />
l'issue du procès correctionnel.<br />
M. Clemenceau voyage toujours<br />
Et pendant Que lOn commente ainsi ses dé-<br />
clarations, M. Clemenceau poursuit son voya-<br />
ge et assiste à <strong>de</strong>s réceptions organisées en<br />
son honneur.<br />
On télégr.aohie, en effet, <strong>de</strong> Buenos-Ayres,<br />
18 <strong>juillet</strong> 19/fi) :<br />
» M. Clemenceau, invité à une réception of-<br />
ferte par le Sénat aux délégations du congrès<br />
pan-américain,a été l'objet <strong>de</strong> témoignages <strong>de</strong><br />
la plus vive sympathie •.<br />
La faillite du Crédit minier<br />
N3J fELLES JIUTinES<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Le sous-secrétaire d'Etat à la guerre a fixé<br />
à 1,117 !r. 03 le prix du trousseau <strong>de</strong>s élèves<br />
qui entreront à l'Ecole du service Je santé<br />
en <strong>1910</strong>.<br />
— M. Marteau, major du 40° régiment d'in-<br />
fanterie, est mis hors cadre et nommé, à dater<br />
du 25 août <strong>1910</strong>, au comman<strong>de</strong>ment du bureau<br />
<strong>de</strong> recrutement <strong>de</strong> Mirandc.<br />
irjJElTS M1UTMIES<br />
Les apaches coloniaux<br />
Brest, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
La police vient d'arrêter un soldat d'infan-<br />
terie coloniale qui, hier soir tentait <strong>de</strong> violen-<br />
ter, sur la voie publique, la iemme d'un offi-<br />
cier supérieur et en fut empêché par un cava-<br />
lier du 2" cuirassiers.<br />
Le coupable a avoué.<br />
les Fe es LD IDODD IT :e Oiip soi<br />
Dieppe. 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Les fêtes organisées en l'honneur <strong>de</strong> Du-<br />
quesne se sont continuées par un concert sur<br />
la piaoe par ia gar<strong>de</strong> repub.icaine et les Or-<br />
phéonistes Liliois puis par un grand banquet<br />
officiel au cours du quel <strong>de</strong>s toasis ont été<br />
portés par le préfet et MM. Coche, maire, et<br />
Bignon, député<br />
L'amiral Roué <strong>de</strong> Lapeyrère, ministre <strong>de</strong> ia<br />
marine, a ensuite pris la parole, et, faisant<br />
allusion à la présence <strong>de</strong>s maires <strong>de</strong>s villes<br />
anglaises, a bu à Sa Majesté britannique, puis<br />
a remercié pour l'accueil chaleureux que la<br />
vieille cité aieppoise a fait aux marins dont<br />
U est le chef.<br />
Le ministre a repris le train pour Paris à<br />
8 11. 37.<br />
En ville la foule est énorme ; <strong>de</strong> nombreu-<br />
ses manifestations <strong>de</strong> sympathie pour la ma-<br />
rine ont eu lieu ; la ville est illuminée ; un<br />
concert est donné par la musique <strong>de</strong>s équipa-<br />
ges <strong>de</strong> la flotte.<br />
Nous avons dit que M. Fabre, procureur ç<br />
oéral, <strong>de</strong>mandait, dans une lettre transomse<br />
à la commission d'enquête, à être entendu en<br />
même temps qu'un certain nombre <strong>de</strong> té<br />
moins qui doivent confirmer sa déposition.<br />
Ces témoins sont M. Lemoue, prési<strong>de</strong>nt du<br />
tribunal <strong>de</strong> commerce, Faucon, syndic. Va<br />
cher, syndic, Cbapuis, ancien prési<strong>de</strong>nt du<br />
Tribunal <strong>de</strong> Commerce, Régnauit, substitut<br />
au tribunal <strong>de</strong> la Seine .Graux, administra-<br />
teur judiciaire.<br />
Ils s'expliqueront sur les conditions dans<br />
losau-elles tut prononcée la faillite du Crédit<br />
Minier.<br />
On se rappelle qu'au sujet <strong>de</strong> cette faillite,<br />
le rôle du Parquet général fut sévèrement<br />
jugé à la tribune <strong>de</strong> la Chambre par M. Le-<br />
boueo, député <strong>de</strong> Paris : il a affirmé qu'un<br />
syindiië aurait été <strong>de</strong>ssaisi <strong>de</strong> son rapport<br />
afin <strong>de</strong> permettre à un autre syndic <strong>de</strong> con<br />
dure en 24 heures à la nécessité <strong>de</strong> la fa 11<br />
lite.<br />
Les ^Qouroenïs communiqués<br />
Voici la l'Ste <strong>de</strong>s pièces communiquées au<br />
jourd'hui par le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux à la ques-<br />
ture <strong>de</strong> la Chambre pour être remises à la<br />
commission d'enqiuêtie :<br />
1. Jugement déclaratif <strong>de</strong> la faillite en date<br />
du 29 avril 1908 et l'arrêt oonfirmatif <strong>de</strong> la<br />
première Chambre <strong>de</strong> la Cour <strong>de</strong> Paris on<br />
date du 10 <strong>juillet</strong> et différentes notes du syn-<br />
dic sur la situation, dans laquelle se trouvait<br />
alors le Crédit Minier.<br />
2. Bilan du Crédit Minier tel que te syndic<br />
l'a déposé.<br />
3. Rapport prescrit par l'article 482 du co<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> commerce sur les causes <strong>de</strong> la faillite éta-<br />
bli aussitôt après le prononcé du jugement<br />
déclaratif <strong>de</strong> faillite et complété par un <strong>de</strong>u-<br />
xième ranoort sur la marche <strong>de</strong>s opérations<br />
<strong>de</strong> la faillite et les dispositions prises pour<br />
tirer ie meilleur parti possible <strong>de</strong> l'actif.<br />
4. Rapport aux créanciers avant l'union à<br />
défaut <strong>de</strong> concordat ; c'est dans ce rapport<br />
eue se trouve l'inventaire <strong>de</strong> l'actif et le' dé-<br />
tail du 'wsif et <strong>de</strong>s créances, environ 35 mil-<br />
lions <strong>de</strong> francs, qui ne prennent aucune nart<br />
à la répartition tant que le surplus d.u passif<br />
n'aura pas été intégralement couvert.<br />
5. Accord <strong>de</strong>s principaux créanciers oui se<br />
sont swidioués entre eux en vue <strong>de</strong> prendre<br />
rengagement résultant du paragraphe 4.<br />
6. Notes <strong>de</strong> M. Doyen, expert, sur la comp-<br />
tabilité et le placement <strong>de</strong>s actions Buisson<br />
Hella.<br />
7. Lettres adressées par M. Vacher aux di-<br />
recteurs d'agences et à la clientèle.<br />
La correspondance <strong>de</strong> MM. Vacher et<br />
Doyen étant trop volumineuse, comorenant<br />
plus <strong>de</strong> 8,000 pièces, n'a pu être communiquée<br />
en entier.<br />
L. COYillIHUBLE HiXUiUiHA iT<br />
avoué, avenue du Coq, où H déposa une assi-<br />
gnation en référé <strong>de</strong>vant le prési<strong>de</strong>nt du tri-<br />
bunal contoe M, Chamault, porteur <strong>de</strong> con-<br />
traintes.<br />
Il l'assigne en discomtinuation <strong>de</strong> poursuites<br />
et pour se voir donner acte <strong>de</strong> ce qu il offre<br />
<strong>de</strong> déposer la somme litigieuse à la caisse <strong>de</strong>s<br />
dépôts et consignations on entre les mains <strong>de</strong><br />
tel séquestre que le prési<strong>de</strong>nt voudra bien dé-<br />
signer. , ,<br />
A 3 heures et <strong>de</strong>mie, le porteur <strong>de</strong> contrain-<br />
tes s'est présenté <strong>de</strong> nouveau au domicile <strong>de</strong><br />
ML LhermUe amenant une voiture <strong>de</strong> déména-<br />
gement <strong>de</strong> l'hôtel <strong>de</strong>s Ventes, mais <strong>de</strong>vant la<br />
résistence <strong>de</strong> M. Lhermite, a a dû encore se<br />
retirer ; li a déclaré qu'il ne répondrait pas à<br />
l'assignation en référé.<br />
Paris, G heures.<br />
A l'audience <strong>de</strong> référé et après avoir enten-<br />
du les parties, le prési<strong>de</strong>nt a rendu une ordon-<br />
nance dont voici l'analyse succincte :<br />
« Attendu que Lhermite a introduit une ins-<br />
tance en nullité <strong>de</strong> saisie-exécution contre les<br />
poursuites qui lui ont été intentées à la re-<br />
quête du receveur-percepteur <strong>de</strong>s contribu-<br />
tions indirectes ;<br />
» Attendu que le titre en vertu duquel les<br />
poursuites sont faites est actuellement sou-<br />
mis à la juridiction civile,<br />
» Dit qu'il y a lieu <strong>de</strong> surseoir à ces pour-<br />
suites ».<br />
Le prési<strong>de</strong>nt donne acte à M. Lhermite <strong>de</strong><br />
son offre <strong>de</strong> déposer entre les mains <strong>de</strong> M.<br />
Garnier, avoué, nommé séquestre, une somme<br />
<strong>de</strong> 300 francs avec affectation spéciale à la<br />
garantie <strong>de</strong> la créance <strong>de</strong> l'Etat et sous déduc<br />
tion <strong>de</strong>s sommes que Lhermite conteste <strong>de</strong>-<br />
voir.<br />
u REFORME ÉLECTORALE<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
M. Briand, prési<strong>de</strong>nt du conseil, a reçu ce<br />
matin M. Ferdinand Buisson, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />
commission du suffrage universel, qui l'a en-<br />
trètenu <strong>de</strong> la question <strong>de</strong> la réforme électo-<br />
rale.<br />
le prési<strong>de</strong>nt du conseil a renouvelé à M<br />
Buisson l'assurance que le gouvernement en<br />
tendait collaborer étroitement avec la com-<br />
mission en vue <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong> cette ré<br />
tonne.<br />
LES GRÈVES<br />
Les maraîchers <strong>de</strong> Cennevilllers<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
La grève <strong>de</strong>s jardiniers et maraîchers <strong>de</strong> la<br />
plaine <strong>de</strong> Cenneviltiers n'est que partielle ;<br />
aussi les grévistes font-ils tous leurs efforts<br />
pour la rendre générale.<br />
Cepeiidant.un certain nombre <strong>de</strong> « renards<br />
s'obstinent à ne pas vouloir prendre part au<br />
mouvement ; ils sont sans cesse en butte aux<br />
attaques <strong>de</strong>s chômeurs.<br />
Ge matin, <strong>de</strong> véritables batailles rangées se<br />
sont livrées entre, grévistes et non grévistes<br />
Décidés à en finir, les travailleurs avaient<br />
décidé <strong>de</strong> se réunir sur la place du Nord, à<br />
Gennevilliers et d'y attendre le choc <strong>de</strong>s gré<br />
vastes.<br />
Un peu avant midi, ceux-ci se présentèrent<br />
en masse et la bataille commença ; les tra-<br />
vailleurs mirent les autres en déroute.<br />
Une <strong>de</strong>uxième rencontre, <strong>de</strong>ux heures plus<br />
tard, se termina encore à l'avantage <strong>de</strong>s non<br />
grévistes.<br />
U y eut <strong>de</strong>s blessés, quelques-uns très g%<br />
rieusement ; l'un d'eux reçut un coup <strong>de</strong> cou-<br />
teau; il est à l'hôpital<br />
Les grévistes battus se retirèrent en promet-<br />
tant <strong>de</strong> revenir avec <strong>de</strong>s renforts ; <strong>de</strong>s mesu-<br />
res sont prises pour éviter le retour <strong>de</strong> ces<br />
bagarres et protéger les travailleurs.<br />
taines usines ont plus <strong>de</strong> 2,000 ouvriare cha- j<br />
cime et, <strong>de</strong> tout temps, les grèves ont été nom-<br />
breuses, surtout dans l'industrie minière.<br />
Sans compter 17 grèves partielles, il yaeu,<br />
en seize ans, <strong>de</strong> 1890 à 1906, 4 grèves généra-<br />
les dans la région; c'est dire à quel point les<br />
ntérêrts y sont contradictoires et les conims<br />
accusés. , ,„ ,<br />
Il faut noter, pour bien comprendre la si-<br />
tuation, que la plupart <strong>de</strong>s mineurs <strong>de</strong> Bis-<br />
cave 70 % env ron, sont étrangers à àla rê-<br />
ion ; ils constituent une population flottante<br />
sur laquelle <strong>de</strong>s influences contraires peu-<br />
vent s'exercer tour à tour i le mot <strong>de</strong> mine ne<br />
doit d'ailleurs pas faire illusion, car presque<br />
tous les mineurs <strong>de</strong> la région travaillent à<br />
Vair libre sur le flanc <strong>de</strong> la montagne<br />
L'ouvrier peut choisir entre le travail à la<br />
journée et le travail à la tâche nhiffr ~,<br />
Les salaires moyens varient en chiffres<br />
ronds <strong>de</strong> 2 fr. 25 à 3 fr. 60. .<br />
. C'est du reste plutôt la question <strong>de</strong>s moda-<br />
lités <strong>de</strong> paiement, payement hebdomadaire<br />
d'une part économat et cantines <strong>de</strong> l autre,<br />
qui a fait <strong>de</strong>puis dix ans l'objet <strong>de</strong>s protesta-<br />
Ùons ouvrières et plus encore que le taux au<br />
salaire très supérieur à celui <strong>de</strong>s ouvriers<br />
agrtcoles <strong>de</strong> la région plus encore que les<br />
modalités <strong>de</strong> paiement et les cantines cest<br />
WùaM <strong>de</strong> la vut singulièrerneni.élevé en Bis-<br />
caye qui est la cause profon<strong>de</strong> <strong>de</strong> ces eon<br />
La guerre religieuse<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Le Temps publie la dépêche suivante <strong>de</strong><br />
« m'se' confirme que l'ambassa<strong>de</strong>ur d'Espa-<br />
gn° auprès du Vatican. M. Ojeda, rentre en<br />
Espagne pour raisons <strong>de</strong> same<br />
ft ^<br />
On assure que le Nonce \nt partir pour<br />
Saint-Sébastien, où il s'installera afin <strong>de</strong> se<br />
trouver auprès du ministre d'Etat et <strong>de</strong> ren-<br />
dre plus faciles les négociations qui se pour-<br />
suivent entre le Saint-Siège et le gouverne-<br />
ment. Ge déplacement vient mettre à néant les<br />
bruits <strong>de</strong> rupture ou <strong>de</strong> suspension <strong>de</strong>s pour-<br />
parlers.<br />
Les réfugiés espagnols en France<br />
Cerbère, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Les réfugiés espagnols ont été avisés par<br />
;M. Alexandre Lerroux, député, d'accord avec<br />
le chef d-u gouvernement, qu'ils pouvaient li-<br />
brement pénétrer en Espagne.<br />
M. Tovioella, ancien maire <strong>de</strong> Port-Bou, dé-<br />
Jésrué "ar M. Lerroux, s'est rendu à Perpi-<br />
gnan afin <strong>de</strong> remettre aux exilés les fonds né-<br />
eessaires pour le voyage.<br />
Les révolutionnaires et les réservistes dé<br />
serteurs <strong>de</strong> la guerre du Maroc rentreront au-<br />
jourd'hui en groupe dans leur pays.<br />
m GRAS sc^nujî F\ nnn<br />
Saint-Pétersbofurg, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
La police a procédé cette nuit à l'arresta-<br />
tion d'un général russe, sous l'inculpation <strong>de</strong><br />
concussion. .<br />
D'autre part, le colonel Glotof .inspecteur gé-<br />
néral <strong>de</strong> l'intendance, a été arrêté cette nuit<br />
èt incarcéré à la prison militaire.<br />
- Cette affaire menace <strong>de</strong> prendre iw grosse<br />
extension et cause une gran<strong>de</strong> émotion dans<br />
les milieux militaires.<br />
environ, - 1. Feu<strong>de</strong>-Roi», par Gar<strong>de</strong>feu et Pa-<br />
llsandre. à M. I. Arehdoacon O^y)<br />
Phaeton-II, à M. Champion (RovellaJ i<br />
à M. Auguste Pellertn (L. Utt).<br />
2.<br />
3. Es-<br />
LES AFFAIRES DU iMBOC<br />
Sur la Moulouya<br />
lez, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Les Berabers <strong>de</strong>s environs <strong>de</strong> Taza se sont<br />
réunis ; ils ont l'intention <strong>de</strong> former une<br />
mehalla pour arrêter la marche <strong>de</strong>s Français<br />
sur la Mouloya.<br />
Ils ont fait annoncer par <strong>de</strong>s crieurs <strong>de</strong><br />
rompre pendant dix jours tout commerce avec<br />
la frontière algérienne.<br />
F ivers<br />
L'acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Vailorcines<br />
Le MoiiiiiiiCiii <strong>de</strong>s Trois Sièies <strong>de</strong> ile'.îon<br />
Belfort. 19 <strong>juillet</strong>.<br />
La ville <strong>de</strong> Belfort a définitivement adopté<br />
la maquette du monument <strong>de</strong>s trois sièges<br />
que Banhoidi avait conçu avant sa mort.<br />
Ce monument immortalisera la mémoire<br />
<strong>de</strong>s trois défenseurs <strong>de</strong> Belfort pendant le<br />
siècle <strong>de</strong>rnier : le commandant Legrand en<br />
1814, le sénéral Lecourbe en 1815 et le colonel<br />
De.nfert-Rocliereau en 1S70.<br />
Il sera presque certainement inauguré au<br />
crin-temps.<br />
LE SCANDALE DUEZ<br />
Paris, 18 <strong>juillet</strong>.<br />
Au cours <strong>de</strong> sa confrontation avec M. Buez,<br />
Mme <strong>de</strong> Varinay avait reconnu avoir reçu une<br />
^mnie <strong>de</strong> 5.ei<br />
s'est négociée à 9.25 selon coiiipures.<br />
En valeurs diverses, les Mines <strong>de</strong> soufre d'Ara,<br />
gona valent 125. la Caisse <strong>de</strong>s Re<strong>de</strong>vances 280 et l'ac-<br />
tion Locations électriques 118+ l'action Batonl'as<br />
cote 51 25; à Londres, la Carmen cl Oro est à<br />
£ 2 9/16; l'Ashanti s'inscrit à 44; l'assemblée "énô-<br />
raie <strong>de</strong> cette compagnie aura lieu le ao <strong>juillet</strong> à<br />
Londres.<br />
PHILOUZE ET WADDINGT0N<br />
29, rue Lepelletier, a Paris.<br />
BULLETIN METEOROLOGIQUE<br />
1*1 19 jutuet.<br />
La pression barométrique se relève assez rapi<strong>de</strong>,<br />
ment dans l'ouest du continent; une aire supérieure<br />
a 765 mm. s'étend ce matin d>e la Bretngne à l'ouest<br />
<strong>de</strong>s Açores (Horta, 774 mm.);.une dépression per-<br />
siste dans le nord <strong>de</strong> l'Allemagne (Swine-mun<strong>de</strong><br />
754 mm.).<br />
Le vent est assez fort du nord au aPs-<strong>de</strong>-Calais, où<br />
la mer est agitée; 11 est faible sur la Manche,<br />
l'Océan et la Méditerranée.<br />
La température s'est abaissée sur nos régions; le<br />
tliermomètre marquait, ce matin : 5" â Vardoe, 17*<br />
à Berlin, 19° à Madrid, 28' â Ai'ger. 7' au Venteux.<br />
En France, un temps nuageux et moyennement<br />
ebaud est probable.<br />
Il est tombé 17 mm. d'eau au Puy-<strong>de</strong>-Dôme, 3 à<br />
Bor<strong>de</strong>aux.<br />
IUINIM «sxm.<br />
<strong>de</strong> la veilla<br />
<strong>Toulouse</strong>...<br />
Puy-4i- i une<br />
l'tC-.iU-Uidl<br />
Perpignan,<br />
bord&iux.* i<br />
87.9<br />
«5.2<br />
23.4 S.O.m.nuag.<br />
6.5 o.S.o.a.t.b.;<br />
U.9<br />
5.3<br />
1.8<br />
27.0<br />
12.8<br />
7.3<br />
61 8 1S.9 O.S.O. m. p.; 13.9 23.0<br />
LA LR:SE E PÂGNOLE<br />
La grève <strong>de</strong>s mineurs <strong>de</strong> Bilbao<br />
Bilbao, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Hier après-midi, <strong>de</strong> nombreux mineurs gré-<br />
vistes sont <strong>de</strong>scendus vers San-Turce, obli-<br />
geant les ouvriers <strong>de</strong>s autres chantiers â ces-<br />
ser Le travail.<br />
Un escadron <strong>de</strong> lanciers est parti do BilDao<br />
pour protéger ces chantiers ; une réunion <strong>de</strong>s<br />
patrons a repoussé les prétentions <strong>de</strong>s ou-<br />
vriers.<br />
Bilbao, 19 juiUet.<br />
Les mineurs ont tenu, dans la commune <strong>de</strong><br />
La Gallarte, un meeting.<br />
Ils annoncent qu'ils veulent, obtenir satis-<br />
faction ou qu'ils déclareront officiellement la<br />
grève générale. -<br />
On croit celle-ci possible aujourd'hui ou <strong>de</strong>-<br />
main.<br />
La situation est grave. Madrid, 19 <strong>juillet</strong><br />
Ijes fédérations ouvrières <strong>de</strong> Bilbao ont dé-<br />
cidé <strong>de</strong> rester sur l'expectative sans déclarer<br />
la grève générale jusqu'au moment où cela<br />
<strong>de</strong>viendrait nécessaire<br />
De son côté, le gouvernement a refusé <strong>de</strong><br />
suspendre les garanties constitutionnelles<br />
comme le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt certains patrons tant<br />
que l'ordre régnera ; les troupes sont prêtes<br />
à toute éventualité à Madrid, Valladolid et<br />
Saragosse<br />
ment''ronfM'^' ta twlico locale a été notable-<br />
wliaïïiï&VnVÎ*"* uouvoa,lx lamenta<br />
rfg §' < i^1*aj5S'iS au conflit actuel,<br />
d«,l.le dn ^iali^e M^rid, «s* la cita-<br />
ouvnors o-08t ^ loî^a^^^mbre aU*<br />
Le mauvais temps<br />
, „.„ Troyes, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
A villenauxe. la foudre a incendié un mou-<br />
lin avec une maison d'habitation. Les pertes<br />
sont évaluées à 50.000 francs.<br />
. Bethel, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
A sery, pendant un orage, la foudre a tué<br />
un cultivateur qui revenait <strong>de</strong> faner.<br />
Lorient, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Les orage6 continuent à sévir sur la région-<br />
a Oroix, <strong>de</strong>ux maisons d'habitation, sur les-<br />
quelles la. foudre est tombée, ont été détruites<br />
AI „ ^, Epinal. 19 <strong>juillet</strong>,<br />
u J? 1 • suite .,{1 ^ oraKe terrible qui a sévi sur<br />
RhJ^'^iV a -^ x «lieuses Trappistlnes <strong>de</strong><br />
hi£SL M1 î ete n fye6S d""58 'a cave <strong>de</strong> l'éta<br />
où rttaTi^ « te LS BU 5 avai * n ' t ^nvame tt<br />
£Lr"" setaiP ny ' «eutenant aù U? dra-<br />
gons M. Kany); 2 Oharmeuse, par Vertige et T.v<br />
g^- W*°H^«W. M. <strong>de</strong> Gaiard. lieutenant au 21-<br />
m^^ Pn^' ?<br />
3 - Koi-<strong>de</strong>-Jurtée. Par Sa^-<br />
ÏÏS* uMk* Darroux ' lieut
MERCREDI <strong>20</strong> JUILLET <strong>1910</strong><br />
n° 27 ; Guiiïaume-Ursulin-Ï&idore Deneansso,<br />
fon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> cloches, 85 ans, rue <strong>de</strong> l'Orient,<br />
a» 12.<br />
I<br />
TAREES<br />
élections Cantonales<br />
Dimanche prochain, la foule naïve <strong>de</strong>s<br />
électeurs va être appelée à renouveler ou<br />
retape* sa collection <strong>de</strong> grands hommes<br />
cantonaux et communaux. L'opération se<br />
fera avec un grand accompagnement <strong>de</strong><br />
bouteilles ; une fois <strong>de</strong> plus les cabaretiers<br />
auront leur journée. Depuis que nous som-<br />
mes en Rèpubliuue, il n'est guère plus que<br />
jes financiers juifs et les mastroquets pour<br />
remporter <strong>de</strong>s victoires dans ce pauvre<br />
pays <strong>de</strong> France dont les habitants, qui<br />
avaient jadis <strong>de</strong> l'esprit — il est vrai que<br />
c'était au temps <strong>de</strong>s rois — sont en passe <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>venir les p'us bètes du mon<strong>de</strong>.<br />
Soyons certains que ni le souci <strong>de</strong> l'inrté-<br />
Tèt national, ni même celui <strong>de</strong>s intérêts lo-<br />
caux n auront aucune part dans le choix<br />
<strong>de</strong>s élus, exception faite peut-être pour<br />
quelques cantons, et nous pourrions en<br />
citer un ou dieux dans ce département<br />
même, qui ont encore comme représentants<br />
<strong>de</strong>s hommes <strong>de</strong> cœur, prêts à faire leur <strong>de</strong>-<br />
voir jusqu'au bout, chose particulièrement<br />
méritoire en l'an <strong>1910</strong>.<br />
Partout ailleurs;, ce seront les comités<br />
plus ou moins radicaux-socialistes, plus ou<br />
moins démocratiques, et plus ou moins exé-<br />
cutifs, qui caseront leurs fantoches sur les<br />
sièges à pourvoir. A la condition qu'on lui<br />
débite les mêmes mensonges, et qu'on lui<br />
fasse avaler quelques bour<strong>de</strong>s <strong>de</strong> plus<br />
qu'aux élections précé<strong>de</strong>ntes, le « Corps<br />
électoral » trouve tout naturel dans sa li-<br />
berté souveraine, que les gros bourgeois<br />
anticléricaux <strong>de</strong>s comités choisissent, nom-<br />
ment et régentent en son lieu et place. Pre-<br />
nez, par exemple, le cercle radical <strong>de</strong> Tar-<br />
bes et dites-moi combien il y a <strong>de</strong> vrais<br />
ouvriers, d'ouvriers bon teint, dans cette<br />
succursale <strong>de</strong> la préfecture.<br />
Dénombrons maintenant, pour nous amu-<br />
ser un brin, les pantins <strong>de</strong> radicalisme et<br />
<strong>de</strong> bourgeoisie qui sont allés chercher leur<br />
investiture dans ce lieu décrié.<br />
A tout seigneur tout honneur. M. Isidore<br />
Boué, ex-royaliste, ancien prix d'honneur<br />
<strong>de</strong> catéchisme <strong>de</strong> persévérance et politicien<br />
manqué, évoque irrésistiblement le bour-<br />
donnement furieux d'un insecte enfermé<br />
dans une chambre, ou mieux encore la<br />
mouche exaspérante qui tourmenté le repos<br />
<strong>de</strong> l'amateur <strong>de</strong> sieste. Ni le canon, dont il<br />
voulait naguère que l'on relegât les vigne-<br />
rons <strong>de</strong> Narbonne, ni « la pesante infante-<br />
rie d'Espagne » ne pourraient rien contre<br />
ces adversaires qui semblent sortis <strong>de</strong> l'en-<br />
tomologie. Notre confrère Paul Dupont<br />
l'attrapera-t-il au vol ?<br />
Dans le canton Sud <strong>de</strong> Tarbes, une lutte<br />
féroce est engagée entre M. Magnoao et le<br />
docteur Sempé. M. Magnoac à en croire<br />
ses ennemis, est un homme néfaste, un type<br />
dans le genre d'Angelo, tyran <strong>de</strong> Padoue.<br />
Quelques autres affirment qu'il a <strong>de</strong> gros<br />
défauts, dont la ténacité dans la rancune<br />
ne serait pas le moindre. N'ayant pas<br />
affaire avec lui nous ne songeons pas à les<br />
lui reprocher. Mais, en tant que citoyens<br />
du municipe, nous lui en voulons d'avoir<br />
trop ménagé la chèvre préfectorale et le<br />
chou <strong>de</strong>s libertés municipales. C'était bien<br />
la peine <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s avances au sieur Ca<br />
nal, pour en recevoir en échange <strong>de</strong>s ava-<br />
nies, le jour du grand Quatorze. Un maire<br />
digne <strong>de</strong> ce nom a pour premier <strong>de</strong>voir, lui<br />
qui est nommé par ses concitovens, d'en-<br />
voyer à tous les diables ces noma<strong>de</strong>s étran-<br />
gers au pavs et ces croque-budget en balla<br />
<strong>de</strong>, qui ne représentent rien que le caprice<br />
d'un ministre <strong>de</strong> l'intérieur quelconque. Si<br />
les maires étaient plus indépendants à l'é<br />
gard <strong>de</strong> ces« émanations du pouvoir cen-<br />
tral », MM. les préfets remiseraient bien<br />
vite dans leur boîte à képi leurs grands airs<br />
<strong>de</strong> César-Auguste d'opéra-bouffe.<br />
L'ennemi mortel et le rival <strong>de</strong> M. Ma<br />
gnoac «est M. Sempé. Nous n'osons pas nous<br />
prononcer sur ses qualités <strong>de</strong> thérapeute.<br />
Mais nrjus ne doutons point <strong>de</strong> l'élévation<br />
<strong>de</strong> ses vues politiques. Elles ont près <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>ux mètres <strong>de</strong> haut. Le baccalauréat mène<br />
â tout...<br />
Dans un canton voisin, à Pouyastruc, M.<br />
Dupouy-Lacave est un candidat lamentable<br />
.sans caractère, et qui s'il a été tantôt avec<br />
Dieu et tantôt avec le diable, n'a jamais<br />
X-ssé d'être avec Dupouy-Lacave. On pré<br />
tend, en effet, que le désintéressement poli<br />
tique et lui sont <strong>de</strong>ux choses bien distlnc<br />
tes. La France l'appelait ces jours <strong>de</strong>rniers<br />
[L. « notre excellent ami ». — Son concurrent<br />
; M. Médus, est un jeune homme à peine<br />
Jy sorti <strong>de</strong> l'école. Dans ces conférences il<br />
l m récite par cœur <strong>de</strong>s pages entières apprises<br />
m dans les manuels d'histoire condamnés ^ar<br />
I les évêques. Cet adolescent, en effet, en est<br />
resté aux manuels primaires. Il croit en<br />
eore aux volontaires en sabot aux grands<br />
ancêtres et à l'incorruptibilité <strong>de</strong>s hommes<br />
<strong>de</strong> la montagne. C'est un peu bébête <strong>de</strong><br />
donner encore dans ces sornettes. — Un<br />
autre concurrent, M. Bernet. 5e dit « ar-<br />
chitecte à Tarbes et à Paris ». Nous le<br />
soupçonnons d'être surtout architecte... en<br />
Espagne. — A la quatrième candidature,<br />
celle <strong>de</strong> M. Marre, avocat à Tarbes, nous<br />
ne donnons aucune approbation ni iimpro-<br />
bation. pour employer la formule inscrite<br />
par la Facilite <strong>de</strong> Droit sur les thèses <strong>de</strong> ses<br />
disciples.<br />
A Vic-Bigorre. la candidature au conseil<br />
d'arrondissement d'un M. Saint-Laurens a<br />
été proposée par les pontifes <strong>de</strong> l'endroit.<br />
M. Saini-I.aurens, dit le correspondant <strong>de</strong><br />
la Dépêche, est « un homme d'une incom-<br />
mensurable bonté et d'une intelligence aux<br />
ressources profon<strong>de</strong>s ». Tout y est. quoi i<br />
la longueur, la largeur et la profon<strong>de</strong>ur.<br />
Seule la rouletite <strong>de</strong> l'arpenteur pourra ve-<br />
nir à bout <strong>de</strong> ces dimensions prodigieuses.<br />
(A suivre).<br />
Arrestation. — les nommés Bernichou, do<br />
mestimie à Artagnan et Trey, cordonnier à<br />
Pontaeq, ont été arrêtés pour tentative <strong>de</strong><br />
vol d'un cheval chez le maître <strong>de</strong> Bernichou.<br />
Ces <strong>de</strong>ux individus ont été conduits par la<br />
gendarmerie <strong>de</strong>vant le procureur <strong>de</strong> la Ré-<br />
publique et écroués à la maison d'arrêt.<br />
Procès-verbaux. — Procès-verbal a été dres-<br />
sé contre plusieurs cochers <strong>de</strong> fiacre qui ont<br />
contievenu, malgré <strong>de</strong> successives observa-<br />
tions a eux faites par les agents <strong>de</strong> service,<br />
à l'arrêté réglementant le stationnement et la<br />
circulation <strong>de</strong>s voitures dans la cour <strong>de</strong> la<br />
gare.<br />
Ec-île pratique <strong>de</strong> cemmsrse et d'industrie.<br />
— Les examens <strong>de</strong> sortie <strong>de</strong>s écoles pratiques<br />
<strong>de</strong> commerce et d'industrie commencent<br />
chaque année, dans toute la France, l'avant-<br />
<strong>de</strong>rnier lundi <strong>de</strong> <strong>juillet</strong>.<br />
Quarante candidats se sont présentés hier,<br />
lundi, à l'Ecole pratique, cours Gambetta,<br />
pour 'subir les épreuves écrites, savoir<br />
trente-trois pour la section industr""" x e, sept<br />
pour la section commerciale.<br />
. Les épreuves écrites et pratique,... .faut la<br />
aurèe sera <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux jours, se termineront ce<br />
soir.<br />
Elles comprennent :<br />
a) Pour la section industrielle • 1» 1<br />
épreuve <strong>de</strong> travail manuel ; 2» une romn.n<br />
sition <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssin professionnel ; 3° une com-<br />
position, <strong>de</strong> mathématiques (arithméticme<br />
géométrie, mécanique et électricité) 4"^<br />
composition française.<br />
i»âJS?£ la , section commerciale : 1» une<br />
dHnmL t f. n , f ( rar!Ç ;' lls * ! 28 UM composition<br />
meth22fîf£L llté ; , 3 °, Uïie composition d'arith-<br />
can S.» «wrunerciale ; 4° une composition <strong>de</strong><br />
5» l fc ,hlp «t <strong>de</strong> sténodactylographie;<br />
^p^^compositions étrangères (anglais et<br />
Etat<br />
ARRONDISSEMENT DE TâiïUES<br />
LABATUT-RIVIÈRE. — Vols. — Depuis quel-<br />
que temps, <strong>de</strong>s vols <strong>de</strong> numéraire sont com-<br />
mis dans notre localité. Ainsi une douzaine<br />
<strong>de</strong> francs ont été volés, à <strong>de</strong>ux reprises, au<br />
restaurant Layerre-Duohemin, et <strong>20</strong> francs<br />
ont disparu du tiroir <strong>de</strong> M. Etoi Dueos.<br />
Lauteur soupçonné <strong>de</strong> oes vols serait un<br />
Espagnol vivant <strong>de</strong> contreban<strong>de</strong>, Joseph Co-<br />
îomé, qui a disparu <strong>de</strong> Labatut-Rivière <strong>de</strong>puis<br />
quelques jours.<br />
àRl\ON01SSEMENT DE BAGVERBS<br />
BACUÈRES DE-BICORRE. — Tribunal cor-<br />
rectionnel. — Audience du 16 <strong>juillet</strong>- — Juie3<br />
V... et .Alexandre C... sont condamnés 1 un a<br />
vingt jours <strong>de</strong> prison et lautre à quatre jours<br />
avec sursis, pour filouterie d'aliments com-<br />
mise dans un restaurant ] Haïivàges, rue d«g<br />
ffir&mV 4 '<br />
LUC * 8 °"**"*»' e<br />
n^tiffS LÎ? an -, n ' enri - R,enf ' Oazajous, 1 jour,<br />
vèt.ve<br />
: Benoîte Villerauve, ménagère<br />
«*nri Labat, retraité, 56 ans, TU* Arago<br />
Aux éleveurs du Gers<br />
Gomme suite à la réunion générale du Syn-<br />
dicat du cheval du Gers tenue à Auch le<br />
2 <strong>juillet</strong> courant, tous les groupements hippi-<br />
ques délevage du Sud-Ouest sont invités à<br />
un congrès qui se tiendra à Tarbes, jeudi pro-<br />
chain, 21 <strong>juillet</strong>, à 2 heures du soir, au Café<br />
Divan, siège du Syndicat, en vue d'examiner<br />
les nouvelles métho<strong>de</strong>s d'achat du cheval <strong>de</strong><br />
remonte rédigées par le ministre <strong>de</strong> la guerre.<br />
Les éleveurs qui désireront assister à ce<br />
congrès pourront se joindre à la gare d'Aucb,<br />
jeudi prochain, aux membres du bureau qui<br />
doivent prendre le train <strong>de</strong> 10 h. 11 pour Tar-<br />
Enregistrement<br />
M. Chiffre, receveur <strong>de</strong> l'enregistrement à<br />
Datera; (Dordogne), a été nommé en la même<br />
qualité à tlazaubon en remplacement <strong>de</strong> M.<br />
Bousquet, appelé au bureau <strong>de</strong> Saint-Haon-le-<br />
Chàtel (Loire).<br />
Ponts et chaussées<br />
Par arrête ministériel, en date du 13 <strong>juillet</strong><br />
est élevé à la classe supérieure <strong>de</strong> son em-<br />
ploi :<br />
M. Martin Lamothe, sous-ingénieur (Ser-<br />
vice ordinaire).<br />
Sont élevés au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> sous-ingénieur <strong>de</strong><br />
2 e classe : MM. les conducteurs principaux<br />
Fourca<strong>de</strong>, Balas, Montagne, Cantecor, Dû-<br />
plan.<br />
Sont élevés au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> conducteurs prin-<br />
picaux : MM. Mortera et Marti neau.<br />
Sont élevés à la classe supérieure <strong>de</strong> leur<br />
emploi : MM. Descoubès, conducteur <strong>de</strong> 2°<br />
classe ; Garrapit, commis principal <strong>de</strong> 2e clas-<br />
se ; Clément Noguès Prosper Faveral, Joseph<br />
Baron, commis principaux <strong>de</strong> 2e classe : MM<br />
Paul Duffaut, Joseph Mathieu, -commis <strong>de</strong>" Ire<br />
classe.<br />
AUCH. — Cheval emballé. — Samedi soir<br />
vers six heures, un camion attelé à un fort<br />
cheval, fut laissé un moment seul sur la voie<br />
publique, route <strong>de</strong> Pessan ; le cheval prit peur<br />
et se dirigea à une allure vertigineuse vers la<br />
rue du Garros.<br />
Les plus graves acci<strong>de</strong>nts étaient à redouter<br />
Quand, n'écoutant que son courage, un brave<br />
bourrelier <strong>de</strong> notre ville, le sieur Gissot, qui<br />
jiassait dans le voisinage en bicyclette, sauta<br />
<strong>de</strong> sa machine, se précipita aux naseaux du<br />
cheval qu'il réussit a maitriser.non sans avoir<br />
été traîné sur un assez long parcours.<br />
Tout en félicitant M. Gissot <strong>de</strong> son acte <strong>de</strong><br />
courage, nous le signalons à qui <strong>de</strong> droit<br />
pour la récompense qu'il nous semble mériter.<br />
Challenge Lozes-Barthe. — Voici les résul-<br />
tats <strong>de</strong>s épreuves du challenge Lozes-Barthe<br />
qui a été disputé dimanche <strong>de</strong>rnier, sur les<br />
allées d'Etigny :<br />
100 mètres plats. — 1. Chazean (S. T.3 • 2<br />
Salnt-Aubert [S, T.); 3. Magné (F.-V.-C A )<br />
4. Parenteau [F. V. C. A.) ; 5, .Masse (S. T.)<br />
6. Gleyze (F. V. C. A.).<br />
110 mètre* baies. — 1. Mounic (S. T.); 2. Tré-<br />
zéguet (F V. C. A.) ; 3. Cran val (S. T.) ; 4.<br />
Glc-vzc (F. V. C. A.) ; Chabas (F. V. C. A.) ; 6.<br />
Bioussa (S T.).<br />
400 mètres plats. — 1. Mounic (S. T.) ; 2.<br />
Parenteau (F. V. C. A.) ; 3. Saint-Aubert (S.<br />
T.) ; 4. Couteau (F. V. C. A.).<br />
I, 500 mètres plats. — 1. Saint-Paul (S. T.) ;<br />
2. Ternis (S. T.) ; 3. Trézéguet (F. V. C. A.) ;<br />
4.Rehoul (F. V. C. A. ; 5. Bosse (F. V. C. A.)..<br />
Saut en longueur sans élan. — 1. Saint-Au-<br />
bert S T.), 3 m. 05 ; 2. Granval (S. ïjj,t* m<br />
3. Mounic (S. T.), 2 m. 95 : 4. Cleyze 1<br />
A.), 2 m. 91 : 5. Labolle (F. V. C. A.)<br />
6. Gouleau (F. V. C.A.), 2 m. 70.<br />
Saut en hauteur sans élan. — 1. saint-AU-<br />
bert (S. T.), 1 m. 42 ; 2. Gravai JS^TJ*<br />
1 m. 38 ; 3. labolle (F. V. C. A.); G -eyze^F. V.<br />
C A.) ; Parenteau (F. V. C. A.) ;<br />
(S. T.), 1 m. 35.<br />
Saut en longueur avec élan. — 1<br />
S T ) 6 m 10 ; 2 Saint-Aubert<br />
fin. 80 : 3. Labolle (F V. C A.)<br />
Magné (F. V. C.A.), 5 m. 3o<br />
(S Saut' Chanteur avec élan - 1.^nval<br />
,S T ) 1 m. 70 ; 2. Parenteau (F. V. C. A. ,<br />
m. 65; 3. Magné (F. V. C A.V Labolle (* V£<br />
Bioussa (S. T.) ; Samt-Aubert (S. W*-;»;<br />
s — 1 Granval (S. T.), 10 mètres) , c.<br />
Boueyr^c (F V. C. A.), 9 m. 95 : 3. Chazeau<br />
^il ^Lalanne (F. V. C. A.), 29 m-L;<br />
2. Granval (S. T.), 28 m. 10 ; 3. Dane (F. V C.<br />
A.). 26 m. 30 ; 4. Mounic S. T.), 25 m. » *<br />
Saint-Aubert (S. T.). 25 m ; 6. Chabas (F. V.<br />
C. A.), 23 m. 15.<br />
A qui la montre ? — L'agent <strong>de</strong> police St-<br />
Martin a trouvé, samedi, sur la voie publique,<br />
une montre en argent pour dame. La lui re-<br />
Cinématographe Palhé. — Le Cinématogra-<br />
phe Pathé fonctionne tous les soirs sur la ter-<br />
rasse du Café Daroles.<br />
Ce soir mercredi, changement <strong>de</strong> spectacle :<br />
Au programme : A Me H lia ; Métamorphoses<br />
d'un cheval ; Au pays <strong>de</strong> l'or ; Grève <strong>de</strong> Gos-<br />
ses, etc.<br />
Résultat du concours <strong>de</strong> pêche du 17 <strong>juillet</strong>.<br />
— Prix unique, au plus petit poisson, M.<br />
Clerc<br />
Catégorie du nombre. — 1. Condret ; 2. Les-<br />
cure ; 3. Daste ; 4. Berna<strong>de</strong>t ; 5- Abad;e Louis;<br />
6. Larrieu ; 7. Vincent | 8. Dossa.t ; 9. Laffour-<br />
ca<strong>de</strong> ; 10. Forget fils ; 11. Ducru ; 12. Roncau ;<br />
13. Ardanny ; 14. Castex ; 15. Vivent ; 16. Cal-<br />
vétou Vincent ; 17. Gard-ères ; 18. Fabre ; 19.<br />
Débats ; <strong>20</strong>. Thore Adrien ; 21 Derope ; 22.<br />
Daurian ; 23. Espagnae ; 24. Tnllon.<br />
Catégorie du poids. — 1. Colonies Jean<br />
Pêne : 3. Dispan ; 4. Mauco Joseph ; 5. Sola-<br />
croup : 6. Forget père ; 7. Despiau, peintre .<br />
8 Canut Louis : 9. Calvetou père 10. tonal ;<br />
II. Caussé, adjudant, «8» ; 12. Fabères ; 13. Vi<br />
gnaux ; 14. Girat ; 15. Mouchet père : 16<br />
Ferré ; 17. Deissolies.<br />
C0NO0M. — A l'instruction. — Samedi, M<br />
Caillau, juge d'instruction, a fait extraire <strong>de</strong><br />
la. maison d'arrêt et conduire dans son ca-<br />
binet le sieur Saint-Marc, inculpé d'attentats<br />
à la pu<strong>de</strong>ur. Après interrogatoire, l'inculpe a<br />
été écroué à nouveau.<br />
ESTANG. — Chien enragé. — Un chien don-<br />
nant tous les symptômes <strong>de</strong> la rage et ayant<br />
mordu plusieurs <strong>de</strong> ses congénères, a été abat-<br />
tu à coups <strong>de</strong> fusil.<br />
Le maire a pris un arrêté aux termes du-<br />
quel tous les chiens <strong>de</strong>vront être muselés ou<br />
enfermés pendant plusieurs jours, sous peine<br />
<strong>de</strong> contraventions.<br />
LA ROMIEU. — Cheval éventré. — le che-<br />
val qui avait été blessé par une vache, à coups<br />
<strong>de</strong> corne dans le ventre, n'a pas survécu â<br />
ses blessures et a été livré à l'équarrissage.<br />
MAUVEZIN. — Rixe. — Jeudi <strong>de</strong>rnier, <strong>de</strong>ux<br />
voisines du quartier <strong>de</strong> Moutoulieu, les .dames<br />
C... et L..., dont les relations sont loin d'être<br />
amicales, se sont réciproquement querellées<br />
pour <strong>de</strong>s motifs futiles. Quelques coups au-<br />
raient même été échangés, ainsi que le com-<br />
porte un certificat médical délivré. La gen-<br />
darmerie procè<strong>de</strong> à une enquête.<br />
L'IS -E-JOURDAIN. — Vol. — Profitant <strong>de</strong><br />
ce que les époux L..., épiciers, <strong>de</strong>meurant rue<br />
<strong>de</strong> la République, étaient occupés à vendre<br />
quelques bonbons sur la place <strong>de</strong> la Mairie, ou<br />
avait lieu le bal donné à l'occasion du 14 Juil-<br />
let ; un malfaiteur <strong>de</strong>vant connaître les ha-<br />
bitu<strong>de</strong>s et surtout connaissant le tiroir où se<br />
trouvait l'argent s'est introduit dans l'épice-<br />
rie, entre dix et onze heures, et, en forçant le<br />
tiroir, a fait main basse sur une somme <strong>de</strong><br />
<strong>20</strong>0 fr .environ.<br />
Plainte a été portée à la gendarmerie, qui<br />
a ouvert une enquête.<br />
FLEURANCE. — Bataille <strong>de</strong> dames. — Grand<br />
émoi samedi, au quartier <strong>de</strong> la Vignette, où<br />
<strong>de</strong>ux voisines se crêpaient le chignon et se<br />
faisaient <strong>de</strong>s contusions.<br />
Plainte a été déposée à la gendarmerie par<br />
les <strong>de</strong>ux adversaires.<br />
PLAISANCE. — Acci<strong>de</strong>nt. — Lundi matin,<br />
<strong>de</strong>ux ouvriers maçons <strong>de</strong> Plaisance se ren-<br />
daient à bicyclette dans la petite commune ne<br />
Goux, où ils allaient travailler. L'un d'eux.<br />
J. -S..., âgé d'une trentaine d'années, portait<br />
un sac <strong>de</strong> plâtre. Arrivé à un kilomètre <strong>de</strong> la<br />
côte <strong>de</strong> (joux, le cadre <strong>de</strong> sa machine cassa et,<br />
violemment projeté sur le sol ,il se blessa sé-<br />
rieusement à un bras et à une épaule.<br />
SAIN'f-.fiEDARD. — Assassinat. — Voici <strong>de</strong><br />
plus amples renseignements sur l'assassinat<br />
eue nous avons relaté hier :<br />
Lalanne, 18 ans, originaire d'Idrac, domes-<br />
tique chez M Girard, a été assassiné dans la<br />
nuit <strong>de</strong> dimanche à lundi, dans <strong>de</strong>s condi-<br />
tions atroces. M. Girard, lundi matin, trouve<br />
la porte <strong>de</strong> l'étable ouverte, appelle son do-<br />
mestique, s'approche <strong>de</strong> son lit et aperçoit une<br />
mare <strong>de</strong> sang et pas <strong>de</strong> domestique. U suit<br />
les traces <strong>de</strong> sang, qui le conduisent à un vi-<br />
vier où flottait le corps <strong>de</strong> Lalanne, affreu-<br />
sement mutilé. Le jeune homme avait été tué<br />
par une brute, avec un gros bâton ou un<br />
Pieu. La figure est atrocement mutilée. Les<br />
voisins accourent. Gran<strong>de</strong> consternation..<br />
On présume que l'auteur du crime est un<br />
Espagnol, autrefois domestique chez M. Gi-<br />
rard, aujourd'hui en service chez M. Eseudie,<br />
propriétaire voisin.<br />
Après s'être couché tout habillé, il s'est le-<br />
vé vers onze heures pour accomplir son lor-<br />
fait, après quoi, il s'est recouché et a dormi.<br />
Mais il porte sur lui les preuves du crime,<br />
dans les taches <strong>de</strong> sang qu'on voit sur ses<br />
sandales et ses habits. Il n'a même pas songé<br />
a fuir, et s'il a porté sa victime dans une ci-<br />
terne, c'est qu'il pensait que l'eau lui ferait<br />
du bien.<br />
Il nie cependant un moment, mais, pressé<br />
par le capitaine <strong>de</strong> gendarmerie <strong>de</strong> Miran<strong>de</strong>. U<br />
avoue être l'auteur du crime, et i! fait cet aveu<br />
sans émotion.<br />
Est-ce une vengeance, ou autre chose ?<br />
Nous le saurons bientôt.<br />
Le parquet continue son enquête.<br />
L'assassin, originaire <strong>de</strong> la province <strong>de</strong> Lé-<br />
rida, a été écroué à la prison <strong>de</strong> Miran<strong>de</strong>.<br />
Gran<strong>de</strong> émotion dans tout le pays.<br />
le petit commerce et la petite industrie, qui<br />
sont dans les cinq communes du premier can-<br />
ton d'Agen les sources les plus précieuses <strong>de</strong><br />
la 'richesse publique.<br />
>' Si voue me faites l'honneur <strong>de</strong> m'envover<br />
au-conseil général, c'est la défense <strong>de</strong> vos in-<br />
térêts agricoles et commerciaux, si longtemps<br />
sacrifies, qui sera la principale <strong>de</strong> mes préoc-<br />
cupât tons.<br />
» Commerçant, agriculteur, industriel, com-<br />
me vous, je souffre <strong>de</strong>s mêmes maux et con-<br />
nais vos besoins.<br />
„ Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rai donc :<br />
» Réduction <strong>de</strong>s tarifs <strong>de</strong> transport <strong>de</strong> nos<br />
fruits et primeurs ;<br />
» Adoption <strong>de</strong> toutes mesures propres à fa-<br />
voriser les syndicats et les caisses <strong>de</strong> crédit<br />
agricole (je suis d'ailleurs membre <strong>de</strong>s divers<br />
syndicats agricoles agenais ainsi que <strong>de</strong> la<br />
Société d'agriculture) ;<br />
» Protection <strong>de</strong> nos récoltes ;<br />
»< Les in<strong>de</strong>mnités pour les dégâts causés par<br />
la grêle toujours payées en argent et non sous<br />
la l'orme <strong>de</strong> dégrèvements d'impôts, <strong>de</strong> façon<br />
que les fermiers, métayers et propriétaires<br />
soient justement in<strong>de</strong>mnisés ;<br />
» Retour, pour la chasse et la pêche, à nos<br />
anciennes franchises supprimées par <strong>de</strong>s bii-<br />
re&ux étrangers a notre région, à nos moeurs<br />
et usures ;<br />
•I Mouiflcation <strong>de</strong> la loi sur les retraites ou-<br />
vrières et paysannes dans un sens plus favo-<br />
rable et êgalitaire pour les <strong>de</strong>ux catégories<br />
<strong>de</strong> travailleurs ;<br />
» Protection du petit commerce contre l'ac-<br />
caparement <strong>de</strong> la clientèle par les grands ma-<br />
gasins et par l'application rigoureuse <strong>de</strong> la<br />
loi" sur les frau<strong>de</strong>s, etc.<br />
», Les'finances départementales sont encore<br />
bonnes, malgré les déienses énormes causées<br />
par l'application <strong>de</strong> nos lois républicaines<br />
d'assistance publique.par l'établissement d'un<br />
réseau <strong>de</strong> tramways et la reconstruction <strong>de</strong><br />
la préfecture. Comme il faut éviter aux con-<br />
tribuables, déjà si lour<strong>de</strong>ment imposés, <strong>de</strong>s<br />
charges nouvelles, je suis <strong>de</strong> ceux qui exige-<br />
ront un redoublement <strong>de</strong> pru<strong>de</strong>nce et d'éco-<br />
nomie.<br />
» Electeurs,<br />
»' Telle est l'œuvre dont je poursuivrai l'ac-<br />
complissement avec énergie et indépendance,<br />
en m'inspirant <strong>de</strong>s idées <strong>de</strong> justice, <strong>de</strong> liberté<br />
et <strong>de</strong> tolérance, sans antre ambition, si je suis<br />
votre élu, que celle <strong>de</strong> vous être utile en toute<br />
circonstance.<br />
» Citoyens ennemis du sectarisme et <strong>de</strong> la<br />
tyrannie politique, j'attends sans crainte votre<br />
verdict.<br />
», Vive la République démocratique et <strong>de</strong>s<br />
réformes sociales » Maximilien LABAT,<br />
» Minotier, conseiller municipal,<br />
candidat républicain radical in-<br />
dépendant et <strong>de</strong>s réformes so-<br />
I ; ciales ».<br />
Beaux-Arts. — Nous relevons avec plaisir<br />
aans ^e palmarès <strong>de</strong>s concours <strong>de</strong> fln d'année<br />
<strong>de</strong> 1 Ecole <strong>de</strong>s Beaux-Arts <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> les suc-<br />
cès, remportés à la fln <strong>de</strong> sa première année<br />
d'école par M. Jean Torthe, fils du regretté<br />
méaecin-major du 9'. M. Torthe a obtenu le<br />
premier accessit <strong>de</strong> peinture esthétique, le<br />
<strong>de</strong>uxième accessit <strong>de</strong> perspective, le troisième<br />
accessit d'anatomie et le premier prix d'his-<br />
toire <strong>de</strong> l'art (offert par le ministre). Nos féli-<br />
citations. L. E.<br />
Alliance d'hygiène sociale. — MM. les mem-<br />
bres du Comité départemental sont instam-<br />
ment priés d'assister à la réunion qui aura<br />
lieu vendredi 22 <strong>juillet</strong> courant, à 8 heures et<br />
<strong>de</strong>mie du soir, au siège social du comité.<br />
L'Union Philharmonique et la Lyre Age-<br />
naise. — Le festival donné par ces <strong>de</strong>ux ex-<br />
cellentes sociétés a été en tous points réussi ;<br />
aussi la foule compacte qui entourait le kios-<br />
que a-telle manifesté son contentement par<br />
<strong>de</strong>s applaudissements soutenus.<br />
Tous nos compliments aux vaillants direc-<br />
teurs <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux sociétés, MM. Pons et Ter-<br />
les.<br />
Arrestation. — Dimanche, la gendarmerie<br />
d'Agen a arrêté, sous l'inculpation <strong>de</strong> vol<br />
d'une bicyclette, à Tonneins, le nommé Hy-<br />
vonnel, chiffonnier au Passage, qui a été<br />
écroué â la maison d'arrêt.<br />
Courses d'Agen. — Original II, à M. Darbon,<br />
arrivé <strong>de</strong>uxième dans la course <strong>de</strong>s haies, est<br />
mort, dans la nuit <strong>de</strong> dimanche à lundi, <strong>de</strong>s<br />
suites <strong>de</strong> coliques inflammatoires et <strong>de</strong> la<br />
rupture <strong>de</strong> la vessie.<br />
Musique du 9». — Voici le programme <strong>de</strong>s<br />
morceaux qui seront exécutés <strong>de</strong>main soir<br />
jeudi, <strong>de</strong> 9 à 10 heures, place du Pin :<br />
Carnaval Aixois, pas redoublé (Durand) •<br />
Rtty Blas. ouverture (Men<strong>de</strong>lssohn); La Mano-<br />
lita, valse (M. Lambert); Werther, gran<strong>de</strong> fan-<br />
taisie (Massenet); Mimma, polka (Leroux).<br />
Acte <strong>de</strong> courage d'un enfant. — Dimanche<br />
soir, vers sept heures et <strong>de</strong>mie, alors oue <strong>de</strong><br />
nombreuses voitures et automobiles suivaient<br />
le boulevard Scaliger, une fillette <strong>de</strong> 3 ans al-<br />
lait être renversée r^r un cheval et projetée<br />
sous les roues du venicule, lorsque le jeune<br />
Raoul Bernard, êgé <strong>de</strong> 12 ans, flls du sympa-<br />
thique adjudant <strong>de</strong> gendarmerie, se porta ré-<br />
solument à son secours et, au risque <strong>de</strong> sa vie,<br />
l'arracha au danger.<br />
Les témoins <strong>de</strong> cet acte <strong>de</strong> sang-froid et <strong>de</strong><br />
dévouement exprimèrent à Raoul Bernard<br />
toute leur admiration et leurs félicitations les<br />
plus vives.<br />
Non seulement nous nous associons à ces<br />
félicitations sincères, mais il nous est encore<br />
agréable (le signaler à qui il convient sa vail<br />
lante conduite.<br />
:va z&~ CU&ffeO sine<br />
De <strong>Toulouse</strong> :<br />
Chambre ée et, puis-<br />
qu'on veut que je parle, je parlerai. »<br />
PETITES NOUVELLES<br />
19 <strong>juillet</strong>.<br />
M. Berteaux souffre d'une crise d'appendiciic qui<br />
pourrait nécessiter une intervention chirurgicale.<br />
— Le prési<strong>de</strong>nt du Brésil, maréchal da Fouseca.<br />
arrivera <strong>de</strong>main a Berlin; on croit qu'il négociera<br />
pendant son séjour en Allemagne l'envoi d'une mis-<br />
sion militaire alleman<strong>de</strong> au Brésil.<br />
— Une en-quête disciplinaire est ouverte contre un<br />
certain nombre d'instituteurs allemands qui ont<br />
adressé au lea<strong>de</strong>r socialiste Bebel un télégramme<br />
<strong>de</strong> félicitations à l'occasion <strong>de</strong> son -anniversaire.<br />
— M. Camille Moreau, ancien notaire à Brissac<br />
(Maine-et-Loire), dont on avait récemment célébré<br />
le 101' anniversaire, vient <strong>de</strong> mourir à Poitiers.<br />
— Le juge d'instruction Drioux vient <strong>de</strong> faire<br />
mettre en liberté provisoire M. Dupré <strong>de</strong> la Mahé-<br />
rle, qui avait été arrêté sous l'inculpation d'escro-<br />
querie.<br />
— M. Briand a offert ce matin un déjeuner en<br />
l'honneur <strong>de</strong> l'ambassa<strong>de</strong> extraordinaire anglaise<br />
chargée <strong>de</strong> notifier au gouvernement l'avènement da<br />
George V.<br />
C)J ,3:3 o: cium<br />
4U TEKMBLAX<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Demain, courses au Tremblay. Partants et montes<br />
probables :<br />
Prix Carine : Jim Cana (M. Barat), Coq Gascon<br />
(A. ila-c-lntyre), Pierrot III (X). Pomard (Curry).<br />
Cocodèt* (G. Stern). Lœlia (Ch. Childs), Mées (X).<br />
Défen<strong>de</strong>r (Sarro). Serpenteau (O'Neil), Crouion (X),<br />
l'igsy (Ryau), M. Maurice (J. Jennings). Astruc<br />
(Sweney), Pair DucJiess (Paris).<br />
Prix Bruge : I.antabat (X), Volcan d'Amour (X).<br />
Kioto III (Sweney). Notable (Prince), Tyrolienne III<br />
(Lescure). Boadicée (X). La Comète II (Lionnet). Go-<br />
bette (Cater), Azarias W. CbUds), Léa (G. Bernard}<br />
Prix Sèrapbine : Ténériffe (G. Stern), Agami (Bar-<br />
re), MérovaK (BarUiolomew). Médiats (X), Tempê-<br />
te III (Thibault), Pompée II (Ch. Childs), Sovereign<br />
[O. Clout). Bruyère Blon<strong>de</strong> (O'Neil), Parfumeuse<br />
(Doumen)<br />
Prix Buccaneer : Amalécite (M. Barat), La Nocla<br />
(Curry). Cboriburu (X), Repos (Sarro). Orbe-Rose (G.<br />
Stern). Monot (Ch. Childs). Mont Agel (X), Gyrca<br />
(O'NeU). Septimanie (Sbarpe).<br />
Prix Bougie : Santa-Lu-cia (G. Stern), Froidure<br />
'O'Neil), Pauvre Rose (J. Reiff), Blina II (O'Con-<br />
nor), La Cotinais (G. BarUiolomew), l.a Bégu<strong>de</strong><br />
(Chi'lds), Nectarine (M. Henri). Pépite d'Or (Barré).<br />
Palmyra (X). Gailléenne (X).<br />
Prix Sée-Saw : Soleil (Clout). Aigrelette II (Swe-<br />
ney). l.ollipop (Curry), Dorna (Bona). Dégourdie<br />
(X) Carnaval (Sharpe), Quicksanrt (A. Vv'oodland!,<br />
Saphir (Rovella), Kallirohé (X). Rivre Droite fKel-<br />
le-tO, Saint-Michel II (X). Violette II (Debisefcop).<br />
Partant douteux . Toscane (X).<br />
Pronostics ':<br />
paris-Sport : Boadicée. Pomard. — Boadicée, Aza-<br />
rias — Ténériffe. Tempête III. — Platine. Orne-<br />
ttose. _ Santa-Lucia, La Cotinais. — Aigrelette II,<br />
Lollipoip.<br />
Les Débats : Pomard, Jim Cana. — Azarias. Kio-<br />
to m — Parfumeuse. Pompée. — Orbe Rose, Con-<br />
dottiere. — Santa-Lucia, Blina III.*— Soleil, Dorna.<br />
La Liberté : Boadicée, Jim Cana. — Azarias Boa-<br />
dicée. — Tempête III Parfumeuse. — Orbe Rose,<br />
Platine. — Santa-Lucia. La Cotinais. Dorna, Car-<br />
naval.<br />
L'Intransigeant : Boadicée, Lœlia. — Boadicée,<br />
Azarias. — Tempête, Parfumeuse. — Orbe Rose,<br />
Gyrca. — Santa Lucia, La Cotinais. — Carnaval,<br />
Dorna.<br />
LES AFFAIRES DU IVUBOC<br />
Le ranpel du général Moinier '<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
VOn lit dans le Siécic.:<br />
« Rien nre permet d imaginer que les expli-<br />
cations du général Moinier feront changer<br />
d'avis les milieux officiels et dans ces milieux<br />
on paraît fermement décidé, surtout <strong>de</strong>puis<br />
la <strong>de</strong>rnière expédition, à confier le corps «le<br />
Casablanca à un autre cltei.<br />
. qui récla-<br />
vrn dégrever, dans la j>lu* lar-R* mesure pos- j mai» à 1 administration <strong>de</strong>s domaines quel-<br />
Bible, la propriété foncière-, surtout la petite, } ques nroiuiétés qui avaient été léguées au<br />
Le Sort <strong>de</strong> Jean Orth<br />
Bruxelles, 19 juuM.<br />
M. Lecointe, ancien commandant <strong>de</strong> la flcl-<br />
gica, a déclaré qu'il avait la conviction d'a-<br />
voir rencontré Jean Orth, archiduc Salvator<br />
d'Autriche, lors <strong>de</strong> son retour <strong>de</strong>s mers po-<br />
laires.<br />
M, Looointe a expliqué qu'ayant quitté 1»<br />
foires et ILireiiés<br />
JL\RCIIl: DU HAVRE du 18 <strong>juillet</strong>.<br />
C.o'ons — Courant <strong>1910</strong>. 93 C2, prociiain 93 B2, sep-<br />
immiïre
2° JUILLET 1940<br />
APÉRITIF TONIQUE<br />
VIN GÉNÉREUX ET QUINVUlhA<br />
Mélangé d'eau ordinaire ou d'eau-.<strong>de</strong>-seltz,<br />
il rafraîchit sans débiliter.<br />
Avoines. — Courant, 19 45; prociiain, 19; <strong>juillet</strong>-<br />
ao&t 18 15; 4 <strong>de</strong>rniers, 13 90; tendance, came.<br />
Lin. — Disponible en cuves â nu, 89 50; courant,<br />
80 50; prochain, 88; <strong>juillet</strong>-août, 86; 4 <strong>de</strong>rniers, SI;<br />
tendance, ferme.<br />
Colza. — DiaponiWe en cuves à nu, 60; courant,<br />
80; prochain, 60 25; <strong>juillet</strong>-août, 61 25; 4 <strong>de</strong>rniers,<br />
63 7&; tendance, ferme.<br />
Alcools. — DiapooiiitAe, 61 15; courant, 62; pro-<br />
chain, 62 75; <strong>juillet</strong>-août, 56 25; 4 <strong>de</strong>rniers, 49 50;<br />
3 d'octobre, 47 50; tendance, ferme ; stock, 35 37o;<br />
circulation, 550.<br />
Sucres. — Disponible, 46 875; courant, 4G 25; pro-<br />
chain, 32 375; <strong>juillet</strong>-août, 35 875 ; 4 d'octobre, 35;<br />
tendance, ferme; roux cuites, 42 50; autres jets,<br />
42 25; raffinés, 76 50.<br />
MAiltCltE DE XA VMAETTE<br />
DU <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />
Veaux. — Amenés, 136; vendus, 136.<br />
Vian<strong>de</strong>- nette : Ire qualité, 2 10; 2*, 1 90; 3M1 70.<br />
Prix extrêmes ; 1 50à-2 <strong>20</strong>.<br />
Poids vif ; ire qualité, 1 30; 2*, 1 14; 3*, 0 97.<br />
Prix extrêmes : 0 82 à 1 36.<br />
Vente facile.<br />
MARCHE DE BORDEAUX<br />
Du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />
Blés. — <strong>20</strong> 25 à <strong>20</strong> 50 l'hecto pour les blés du jnyis.<br />
Farines. — Fleurs à cylindre, 35 50 a 36 fr. ; Cen-<br />
tre, 32 à 32 75 les 100 Kilos.<br />
Sons et repasses. — FaiMes. Sons gros, 15 75; or-<br />
dinaire, 14 fr. ; Plata, 12 26; refasses fines, 16 fr.;<br />
ordinaire, 14 fr. ; Plata, 12 fr. logées. ,<br />
Mais. — Roux Plata, 17 50-, logés; Clnquantmi,<br />
<strong>20</strong> 50 logés en magasin.<br />
Avoines. — Grises Poitou, 19 25 à 19 50; noires,<br />
18 25; Bretagne grises, 18 50; noires 18 75.<br />
Seigles. — 1S francs.<br />
Orges. — 16 fr. les 1C0 kilos.<br />
HAUTE-GARONNE<br />
Sain t-Sutpice - sur-Lèze .<br />
Foire <strong>de</strong> <strong>juillet</strong>. — Bla<strong>de</strong>ttes et blés supéne-ure,<br />
<strong>de</strong> <strong>20</strong> à <strong>20</strong> 25; Wé, bonne quallilé, 19 50; blés oilu-<br />
naires, 10 fr. ; le tout les 80 kilos; avoine, <strong>de</strong> 10 a<br />
M, fr. les 50 kilos; haricots, dé 26 à 28 fr. ; mais, <strong>de</strong><br />
t4 50 à 15 50, le tout l'hectolitre.<br />
Marché à la volaille. — Poules, <strong>de</strong> 5 50 à 6 U. ;<br />
ptsuSœreles, <strong>de</strong> 4 à 4 50; poulets, <strong>de</strong> 3 à 5 50; pinta-<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 5 à 6 fr.; canards, <strong>de</strong> 4 à 5 fr. ; canetons, <strong>de</strong><br />
1 50 à 1 60; oisons, <strong>de</strong> 2 75 à 4 50; dindonneaux, <strong>de</strong> 8<br />
à 12 fr. ; oies a»ur égccger, <strong>de</strong> 8 à 12 50; pigeons,<br />
<strong>de</strong> l 80 à 2 <strong>20</strong>; le fc*nt là paire ; œufs, 0 85 à 0 90<br />
la douzaine.<br />
Marché aux cochons. — îLes porcelets <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux a<br />
trois mois se sont vendus <strong>de</strong> 15 à 25 fr. ; ceux <strong>de</strong><br />
quatre à cinq mois, <strong>de</strong> 28 â 36 fr., le tout la -pièce<br />
Foir.i,iil aux bestiaux. — Bœufs <strong>de</strong> travail, <strong>de</strong> 1,100<br />
à 1,460 fr. -, vaches <strong>de</strong> 0 70 A 0 75-, agneaux, 1 fr.<br />
pores <strong>de</strong> ctiarcutenie, <strong>de</strong> 0 90 à 1 10; moutons, 1 05<br />
veaux <strong>de</strong>.-boucherie, <strong>de</strong> 0 90 à 1 fr., le tout le kilo,<br />
poids vif.<br />
Marché aux brebis. -— Les brebis et moutons <strong>de</strong><br />
troumeau se sont vendus <strong>de</strong> 28 a 35 fr. et les mou<br />
tons <strong>de</strong> reproduction, <strong>de</strong> 38 à 44 fr., le tout l'unité<br />
Comestibles. — Lard, <strong>de</strong> 1 50 à 1 60; jambon<br />
S fr. ; saindoux, 1 50; saucisson, 5 lr., le tout le<br />
kilo.<br />
Foi rail aux cheivaux. — Les dhevaux <strong>de</strong> boucherie<br />
se sont vendus <strong>de</strong> 1C5 à 260 fr. ; les ânes, <strong>de</strong> 40 à<br />
80 fr. ; le tout l'unité.<br />
A cette foire tous les marchés ont été bien appro-<br />
visionnés; beaucoup <strong>de</strong> mon<strong>de</strong>. De nombreuses tran-<br />
sactions ont été traitées.<br />
HAUTES PYRÉNÉES<br />
Castelnau-Magaoac<br />
Marché du 16 <strong>juillet</strong>. — Voici les cours prati<br />
qués :<br />
Blé, <strong>20</strong> fr. ; avoine, 11 50; orge, 12 fr.; fèves, 10 50<br />
le tout l'iiectolitre.<br />
Poules, 5 fr. ; poulets, 4 50; canards, 6 fr. ; pin<br />
ta<strong>de</strong>s, 5 25; pigeons, 1 05, -le tout la paire.<br />
Œufs, 0 90 la douzaine.<br />
Les codions s-o ven<strong>de</strong>nt toujours à <strong>de</strong> bas prix<br />
Transactions nombreuses à la place <strong>de</strong>s bêtes à cor<br />
nés.<br />
TARN-ET-GARONNE<br />
Molières.<br />
Foire du 16 <strong>juillet</strong>. — Les cultivateurs étant occu<br />
pés aux travaux do la moisson, cette foire n'a pas<br />
eu l'importance habitueSJe, Voici les cours prati<br />
iiUé» :<br />
Halle aux grains. — B.lé, <strong>de</strong> 19 à 19 50 les 80 kilos;<br />
fèves et maïs, 16 50; seigle, 15 50; orge, 14 50; sor-<br />
cpm, 13 fr. ; avoine, il fr. ; vesces, 25 fr. ; haricots,<br />
30 fr. ; le tout l'hectolitre-, son, 7 25; repasses, 8 50<br />
les 50 kilos<br />
Jterchô aux bestiaux, très peu garni; (porcelets,<br />
<strong>de</strong> 15 à SO fr. l'un.<br />
Place à la voSaille. — Bien garnie et hausse sen-<br />
BîWe; -pinta<strong>de</strong>s, 1 40; .poulets, 1 <strong>20</strong>; poules et canards<br />
0 75; dindons, 0 70, le tout lo <strong>de</strong>mi-kilo-; lapins, d<br />
.1 sa A 3 fr. l'un; oisons, <strong>de</strong> 5 à 8 fr. ; pigeons, <strong>de</strong><br />
1 fr. à 1 50 la paire ; œufs, 0 95 la douzaine.<br />
Beaumont.<br />
Maraiié du 10 <strong>juillet</strong>. — Cours pratiqués :<br />
Blé, 19 50; aivoine, 10 à 10 50; maïs, 16 à 17 fr. ; le<br />
tout l'hectolitre.<br />
Poulets, 4 a G 50; poules, S à 7 fr.; canards, 4 à<br />
5 50: pigeons, 1 à 1 50; dindonneaux, 12 à 13 fr., la<br />
faire. Œufs, o 80 'la douzaine.<br />
GERS<br />
Valen ce-su r- Baïse .<br />
Foiro <strong>de</strong> <strong>juillet</strong>. — Très peu <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> à notre foi-<br />
re, vente à peu près nulle. Voici les cours prati-<br />
qués ;<br />
Foirai! aux bœufs. — Bœufs do travail, <strong>de</strong> 1.1C0<br />
à 1,<strong>20</strong>0 fr.; breaux, <strong>de</strong> 6C0 à 900 fr.; vacilles e tta-<br />
vaii, <strong>de</strong> 050 à 9C0 fr.; génisses, <strong>de</strong> 3*0 à 5C0 ir.;<br />
Veaux <strong>de</strong> quatre à cinq mois, <strong>de</strong> 350 â £00 fr.<br />
Folrail <strong>de</strong>s veaux. — Veaux <strong>de</strong> boucherie, <strong>de</strong> 1 95<br />
i .1 Ir. le kilo, poids vif.<br />
Foira.il <strong>de</strong>s moutons. — Moutons, <strong>de</strong> 25 à 30 fr. ;<br />
Drebis, <strong>de</strong> 28 A 35 fr.; agneaux, <strong>de</strong> 18 à 2 1 » fr., le<br />
tout la pièce.<br />
Folrail <strong>de</strong>s cochons. — Cochons gras, <strong>de</strong> 47 à 50<br />
fr. les =0 kilos poids vif; cochons <strong>de</strong> lait, <strong>de</strong> 15 à<br />
25 fr., .le tout la pièce.<br />
.Marché do ia volaille. — Poules grasses, <strong>de</strong> 5 à.<br />
6 fr. ; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 à 5 fr. ; poulets, <strong>de</strong> 3 75 à 4 50;<br />
pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 5 à 6 fr. ; dindons, <strong>de</strong> 12 à 15 fr. :<br />
pigeons, <strong>de</strong> l 50 à l 75; canards, <strong>de</strong> 5 à 6 fr. ; le<br />
tout la paire; canetons et oisillons, <strong>de</strong> l A l 50 la<br />
pièce; lapins domestiques, <strong>de</strong> i 50 à 1 75; œufs, 0 75<br />
la douzaine.<br />
Lectoure.<br />
Marché <strong>de</strong> vendredi. — Peu <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> au marché<br />
•fle vendredi. Cours pratiqués :<br />
rouies, do 5 à 5 50; poulets, <strong>de</strong> 4 à 4 50; dindon-<br />
neaux, <strong>de</strong> 9 à 10 fr. ; din<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 10 à 12 fr.; canards,<br />
'<strong>de</strong> 5 à 6 fr. ; pinta<strong>de</strong>s, 7 fr.; pigeons, 2 fr., le<br />
tout la paire.<br />
I-ainins, <strong>de</strong> 2 à 2 50 pièce.<br />
Œufs, 0 80 la douzaine.<br />
Biié, 50 fr. ; .-woine, <strong>de</strong> 9 50 A 10 fr.; maïs, 16 fr. ;<br />
fèves, 12 fr. ; haricots, 18 fr., le tout l'hectolitre.<br />
Plaisance.<br />
Marché dm 1-4 <strong>juillet</strong>. — Notre marché n'a pas<br />
eu l'iimpcartance habituelle. Voici les principaux<br />
tours :<br />
Vo.aille. — Poules, <strong>de</strong> 5 à 6 fr. ; poulets, <strong>de</strong> 4 à<br />
5 50; dindons, <strong>de</strong> MA 15 fr.; din<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 3 à 12 fr. ;<br />
aanarids, <strong>de</strong> •', 50 à 5 fr., le tout Ta paire; laroins do-<br />
mestiques, <strong>de</strong> l 50 à l 75 lia pièce; œufs, o 75 la<br />
douzaine.<br />
Marché aux grains. — (Bdé, <strong>de</strong> 19 50 A <strong>20</strong> fr. ;<br />
aivoine, <strong>de</strong> 11 50 à 12 fr. ; maïs, <strong>de</strong> 16 50 A 17 fr. ;<br />
pommes do terre vieilles, do 6 A 7 fr. le tout l'hec-<br />
tolitre.<br />
LOT-ET-GARONNE<br />
ViMeneuve-sur-Lot.<br />
Marché du 16 <strong>juillet</strong>. — Cours -pratiqués :<br />
Artichauts, 1 A 1 50; chicorée, 0 '50; romaine,<br />
0 60; carottes, 0 50; radis, 0 50; oignons, 1 50, le<br />
tout la douzaine.<br />
Asperges, 0 60 .la -botte; (pommes <strong>de</strong> terre, 14 fr.;<br />
aman<strong>de</strong>s vertes, 40 fr. ; haricots Ans, 50 fr.; moyens,<br />
30 fr. ; guins, 60 fr. ; aibricots, 70 f r. ; poires Saint-<br />
Jean, <strong>20</strong> fr.; pèches grosses, 160 fr. ; moyennes, 1<strong>20</strong><br />
fr. ; le tout les 100 kilos.<br />
BQé, les «o kdos, 19 50 A <strong>20</strong> fr. : maïs, ies 75 ki-<br />
los 15 à 17 fr. ; seigle, les 75 kilos 12 50 A 13 lr.;<br />
avoine, les 50 kilos, 9 50 à 10 fr.<br />
Nérae.<br />
Marché du 16 <strong>juillet</strong>. — Cours pratiqués ;<br />
iHHé, <strong>de</strong> <strong>20</strong> A 31 <br />
***<br />
« LA VIE HEUREUSE »<br />
Il faut lire la Vie Heureuse du 15 <strong>juillet</strong> si l'on<br />
veut voir l'actuaUtté vivre sous ses yeux.<br />
Au moment où uno Chambre nouvelle vient <strong>de</strong> se<br />
réunir, où M. le sénateur Lannelongue proposa une<br />
loi pour lo salut <strong>de</strong> la famille, où les sports <strong>de</strong> l'air<br />
dominent tous les autres, M"' Jane Misme, dont on<br />
sait le zèCe pour la cause féministe, dit dans la<br />
Vie Heureuse les espoirs politiques <strong>de</strong>s femmes et<br />
la sympathie qu'elles peuvent attendre <strong>de</strong>s « grands<br />
<strong>de</strong> la terre »; M. Henry Bkl-ou y montre, les enfants<br />
unis au. foyer pour protéger les parents contre le<br />
découragement et le mal; le subtil et vigoureux<br />
écrivain Cktu<strong>de</strong> Farrère y révèle ses sensations <strong>de</strong><br />
voyage en ballon.<br />
Et l'on peut voir encore, représentée dans la Vie<br />
Heureuse, une leçon <strong>de</strong> danse chez M"* la Duchesse<br />
d'Estissac, l'un <strong>de</strong>s événements mondains <strong>de</strong> cette<br />
fin <strong>de</strong> saison; les plus célèbres joueuses <strong>de</strong> golf du<br />
la Botilie; les « fa.vori.s » du concours du Conser-<br />
vatoire; le Tout-Paris mondain, artistique et litté-<br />
raire, dînant sur les toits à l'Hôtel Maurice. C'est<br />
le Adèle miroir <strong>de</strong> la vie d'aujourd'hui, pittores-<br />
que, diverse et animée.<br />
Les Livres Nouveaux<br />
LES VACANCES DE SUZETTE pour <strong>1910</strong>, 1 volume<br />
in-12 broché 1 franc, relié 1 fr. 50 (0 fr. <strong>20</strong> en plus<br />
pour le port). Librairie Henri Gautier, 55, quai<br />
<strong>de</strong>s Grands-AugusUns, Paris.<br />
Voici le meilleur compR.giiicn que puissent avoir<br />
les rillettes et leurs frère* .pendant l'heureux temps<br />
où cours et pensionnats sont fermés. Dans ses 190<br />
pages, ce joli volume réunit tout ce qui peut asnu-<br />
ser et distraire intelligemment <strong>de</strong>s enfants. On y<br />
troun'C <strong>de</strong> désopilantes comédies à jouer en famille,<br />
<strong>de</strong>s monologues, <strong>de</strong>s histoires gracieuses et gaies,<br />
<strong>de</strong>s jeux <strong>de</strong> p'ein air et d'appartement, <strong>de</strong>s tra-<br />
vaux manuels récréatifs. Tous les articles sont ré-<br />
digés par les auteuis les plus aimés <strong>de</strong> la jeunesse<br />
et' sont illustrés <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 1<strong>20</strong> <strong>de</strong>ssins par R. <strong>de</strong><br />
la Nézière, Pinchon, Avelot, etc. C'est assez dire<br />
avec quel soin, malgré son prix très bas, a été<br />
édité le livre <strong>de</strong>s vacances. Il donnera A ses gentils<br />
lecteurs joie <strong>de</strong> l'esprit et joie <strong>de</strong>s yeux.<br />
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français (non coloniaux), A l'adresse <strong>de</strong> M. Henri<br />
Gautier, éditeur, 55, quai <strong>de</strong>s Grands-Augustins,<br />
Paris.<br />
Cet ouvrage se trouve aussi chez les principaux<br />
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Privât et Sistac, libraires à <strong>Toulouse</strong>.<br />
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meilleures œuvres du maitre romancier Paul Adam,<br />
vient <strong>de</strong> paraître dans l'iaeci;:fl!Wioltiè<br />
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PÈLEBIMâGE DE LAj^FRAIIOE RBO^E<br />
A l'occasion du 25' anniversaire<br />
<strong>de</strong> la fondation <strong>de</strong>s Pèlerinages à Home<br />
du 5 au 10 septembre<br />
Sur tes divers points <strong>de</strong> la France <strong>de</strong>s traîna<br />
se forment pour ce pèlerinage jubilaire. Celui<br />
qui intéresse notre région, le<br />
TRAIN SEMI-CIRCULAIRE<br />
Bor<strong>de</strong>aux -^- TOULOUSE — Marseille<br />
est en pleine organisation et s'annonce sous<br />
les m.eiM-eurs auspices.<br />
Partis <strong>de</strong> ces' difîéresnt.es villes le lundi S<br />
septembre, <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> vers midi, les pèlerins- -<br />
y 6ieromit <strong>de</strong> retour le vendredi 16 septembre»<br />
-après avoir visité Gênes, Pise, Florence, As-<br />
sise «t avoir séjourné six jours pleins à<br />
Rome.<br />
Voioi les prix :<br />
Commission romaine<br />
<strong>de</strong> Marseille <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux<br />
156 fr. f79 fr. 191 fr.<br />
191 fr. 221 fr. 241 fr.<br />
231 fr. 276 fr. 306 fr.<br />
Hôtels<br />
<strong>de</strong> Marseille <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux<br />
215 fr. 2i,0 fr. 253 fr.<br />
247 fr. 282 fr. 302 !r.<br />
288 fr. 338 fr. 368 fr. t<br />
Ces prix comprenaMint le transport aller et<br />
retour, la nourriture, le logement, les voitures<br />
durant trois jours pour la visite <strong>de</strong> Home<br />
ainsi qu'à l'arrivée et au départ <strong>de</strong>s villes où<br />
l'on s'arrête. ... ,<br />
On peut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r le programme détaillé à<br />
Monsieur le curé <strong>de</strong> Saint-Pierre, à <strong>Toulouse</strong>,<br />
M. l'abbé L. Abadie, dui fournira tous les ren-<br />
seignements utiles et recevra également tes<br />
inscriptions.<br />
Aucune inscription ne <strong>de</strong>vant être acceptée<br />
après le 15 août, les futurs pèlerins ont in-<br />
térêt à se renseigner et à se faire inscrire;<br />
sans retard.<br />
3' classe<br />
2* classe<br />
E r " classe<br />
3* classe<br />
2' classe<br />
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115 Feuilleton du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong> 1190<br />
00<br />
uiiiuittr<br />
Georg'cs<br />
PAB<br />
PRADEL<br />
DEUXIEME PARTIE<br />
ROMAN D'UNE MINE D'OR<br />
— Mes amiis sonib pewt-être perdus,<br />
ainsi que voua Y&îQ/rmea, mais ce que<br />
j'affirme aussi, <strong>de</strong> mon côté, c'est que<br />
vous, êtes le. <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong>s înisérables... Un<br />
bandit ne méritant pas la oor<strong>de</strong> pour le<br />
pondie... Eriiben<strong>de</strong>iî-vous ?<br />
Oîlion Moallay eut un impcroeptiMe<br />
mouvement d'épaules, comme pour gérant : Amédéo BESSOS.<br />
ON DEMANDE <strong>de</strong> suite un<br />
jardinier seul, coonuissant la<br />
culture <strong>de</strong> la vigne et les soins<br />
<strong>de</strong>s chevaux. Bonnes réïerian;-<br />
ces. Bons gages.<br />
S'adresser -au bureau die<br />
1' « Express du Midi », Tou-<br />
louse.<br />
Mais non... c'est <strong>de</strong> l'histoire ancienne...<br />
Et je ne crois pas que la. haine à laquelle<br />
je fais allusion vienne jamais se mettre<br />
en: travers <strong>de</strong> ma route... En tout cas, jo<br />
ne puis m'exrliquer la conduits <strong>de</strong> .ce<br />
misérafoile.<br />
— Enfin, — fit .le due, — nous sommes<br />
cernés... Il me l'a affirmé du -moins... Il<br />
nous faut prendre un parti...<br />
— Celui <strong>de</strong> déjeuner d'abord ; quant<br />
au reste, mon cher ami, le paiii pris,<br />
bien pris, et cette fois <strong>de</strong> façon- irrévo-<br />
cable. '<br />
— Lequel ? — <strong>de</strong>manda. M. d'Almeyra.,<br />
s mains crispées, en proie à une<br />
anxiété violents.<br />
— Pas d'enfantillage ! moni cher duc.<br />
d'Alreimina est entièrement do mon<br />
avis.. Voue pensez bien que no-us avoïts<br />
regardé fréquemment ensemble cette dé-<br />
sagu'éaM© éventualité... N'est-ce pas...<br />
nous samimes pris, bien pris cette fois...<br />
H n'y a pais à y revenir.<br />
Vous voudrez nousi défendre, refuser<br />
<strong>de</strong> nous livrer... armer vos cowboys, qui<br />
ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong>raient lias mieux, j'en suis<br />
sûr, paace que ce sont <strong>de</strong> braves garçons,<br />
et que" vous avez réussi à nous faire ai-<br />
mer d'eux... Tout cela serait parfaite-<br />
ment vain... Vous vous perdriez inutile-<br />
ment, en pure perte vous ruineriez les<br />
énormes intérêts que vous représentez,<br />
tout cela pour rien, absolument pour<br />
rien I... Donc, je vous prie <strong>de</strong>- conclure<br />
vous-même.<br />
Tout cela était rigoureusement exact<br />
et présenté avec ce sang-froid pilaci<strong>de</strong> qui<br />
était l'une <strong>de</strong>s qualités maîtresses du<br />
marquas d'Auriannes.<br />
M. d^Alaneyra-, cependant, ne pouvait<br />
mvvenir a se rendra maître do l'exaspé-<br />
ration qui 1© dominait<br />
oue^vais 'vSr ^ cmire ©ourtaht<br />
que je vais vous livrer, moi... duc d'A*-<br />
meyra., marquis <strong>de</strong> Persac... à cette ban-<br />
<strong>de</strong> <strong>de</strong> Yankees, pour quais vous pen-<br />
<strong>de</strong>nt !<br />
— D'accord !... ils ne nous pendront<br />
pas... C'est moi .qui vous L'affirme. Moi !<br />
le marquis Guy d'Auriannes... Ensuite,<br />
ce n'est pas vous qui nous livrerez...<br />
Vous n'y êtes absolument pour rien.<br />
— Mais... "<br />
— Il n'y a pas <strong>de</strong> mais... Quand nous<br />
allons avoir fini <strong>de</strong> déjeuner, car ce<br />
quartier d'antilope est tout .ce qu'il y a<br />
<strong>de</strong> .plus succulent... vous nous donnerez<br />
<strong>de</strong>s chevaux... Un pour Alexis, l'autre<br />
pour moi... Nous avons nos winches-<br />
ters, nos revolvers. Nous vous embrasse-<br />
rons <strong>de</strong> toute .notre âme, vous remerciant<br />
<strong>de</strong> tout cœur <strong>de</strong> ce que v-3us avez fait<br />
pour-nouâ... Et nous sortirons... Ensuite<br />
a Dieu vat !... comme disent les marins '<br />
bi on nous tombe <strong>de</strong>ssus... nous nous dé-<br />
lenacons, vous pouvez le croire nous<br />
tuerons <strong>de</strong> cette canaille le plus que nous<br />
pourrons, soyez-en sûr. Ensuite., dame<br />
on ne peut rien, savoir. Ce que je puis<br />
vous assurer, c'est que nous ne tombe-<br />
rons_pas vivants dans les mains <strong>de</strong> ces<br />
gredins... et que s'ils nous pen<strong>de</strong>nt... ce<br />
ne sera qu'après notre mort !...<br />
Le duc avait les larntes aux yeux, <strong>de</strong>s<br />
larmes <strong>de</strong> raige et à la fois <strong>de</strong> douleur !...<br />
— Et vous croyez que. je vais assister<br />
à cet épouvantable drame les bras croi-<br />
sés, sans vous tondre, la main... sans<br />
vous porter secours !...<br />
— Je pense, -— répliqua froi<strong>de</strong>ment<br />
Guy d'Auriannes, -— que vous ne nous<br />
forcerez pas, à cette heure suprême, d'en<br />
arriver à regretter d'avoir eu recours h<br />
votre si notre hospitalité. Je suis certain<br />
qu'Alexis m'a compris, et qu'il <strong>de</strong>vine<br />
très bien le seul moyen qui reste à notre<br />
portée <strong>de</strong> vous débarrasser sur l'heure <strong>de</strong><br />
notre funeste présenjoe.<br />
— Parfaitement, — fit Alexis d'Al-<br />
reampe avec un calme en tous points<br />
semblable à celui do son ami, — dans le<br />
cas où vous ne voudriez pas entendre<br />
raison, mon cher duc, vous nous met-<br />
triez dans la fâcheuse nécessité <strong>de</strong> nous<br />
l'aire sauter la tête <strong>de</strong>vant vous... De<br />
telle façon qu'en arrivant ici, les shérifs<br />
et leur aimable séquelle n'auraient plus<br />
" mettre la main que sur nos cadavres.<br />
— ) Quels enragés ! — gromimela, le duc<br />
— c. est qu'ils le feraient tout comme ils<br />
disent.<br />
— Vous pouvez y compter, — fit Alexis<br />
qui avait très bien entendu la phrase du<br />
gentilhomme bien qu'elle eût été pro-<br />
noncée u voix basse. — donc terminons<br />
vue notre déjeuner, et... en route.<br />
c est pour le grand et <strong>de</strong>rnier voya-<br />
ge, nous le saurons avant peu !... Apréii<br />
tout on ne meurt qu'une, fois<br />
— Bien ! Aileixis ! — appuya d'Aurian-<br />
nes — voila la Vraie bravoure.<br />
Une teinte rosée, colora le visage fémi-<br />
nin d Alexis. Le. jeune homme se sentait,<br />
tout rier <strong>de</strong> cet éloge, car le marquis était<br />
loin <strong>de</strong> les prodiguer.<br />
— Au moins, vous afiez prendre <strong>de</strong><br />
1 argent !<br />
— Penh ! nous n'eu avons guère be-<br />
soin... mais nous avons nos économies,<br />
<strong>de</strong>puis trois mois nous n'avons pas dé-<br />
pensé un rouge liard. Enfin ,nous accep-<br />
terons chacun cinquante louis....<br />
Après tout, ces misérables peuvent<br />
nous rater... On ne sait jamais rien <strong>de</strong><br />
ce qui peut arriver... coinquante louis<br />
chacun, mais pas un centime <strong>de</strong> plus.<br />
— Parce que ?... <strong>de</strong>manda le duc.<br />
— Parce que, Alexis et moi, nous n'a-<br />
vons, plus aucune fortune, et que nous<br />
ne pourrions vous rendre cet argent<br />
— Bien ! fit lo duc dompté. — ij' m<br />
sera ce que vous voulez.<br />
' — Merci... vous n'avez déjà que trop<br />
fait pour nous...<br />
Le déjeuner était terminé. Sur un or-<br />
dre du duc, <strong>de</strong>ux chevaux <strong>de</strong>s écuries,<br />
types admirables <strong>de</strong> coureurs, étaient<br />
amenés tout sellés.<br />
Ils étaient garnis d'un manteau ser-<br />
vant également <strong>de</strong> couverture, les win-<br />
chesters étaient accrochés à la seiMe.<br />
— Je vais vous accompagner, — fit le<br />
duo, en proie à une émotion indicible.<br />
— Jusqu'à la grille, soit... mais pas<br />
un centimètre en <strong>de</strong>hors...<br />
— Ils s'omibrassèrent !... Chaleureuse,<br />
suprême étreinte !... Le duo d'Almeyra,<br />
était convaincu que ses <strong>de</strong>ux amis mar-<br />
chaient au-<strong>de</strong>vant d'une mort certaine.<br />
Ceux-ci en étaient persuadés également,<br />
mais pas un. muscle do leur visage v*<br />
trahissait une crainte, une faiblesse.<br />
— Allons I en selio I... et... axïiieu i<br />
Lèspiiècès dfâ for cru.i fermaient les bar-<br />
rières tournaient sur eliles-rnemes et les<br />
<strong>de</strong>ux amis franehissaient le .seuil hospi-<br />
talier <strong>de</strong>rrière lequel, durant <strong>de</strong> longues<br />
semaines, ils avaient si bien trouvé paix<br />
et asile.<br />
Ils allaient baissant la tête et piquant<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux, se ançaient en raso campa-<br />
gue, lorsque le duc se jeta à la tete dhJ<br />
cheval <strong>de</strong> d'Auriannes, et tte f-Ti^ i nr-<br />
voter sur ses pointes : ^<br />
— Vous ne pouvez partir - dit il —<br />
d est trop tard... Ton** f VwSi'i<br />
Et,
2<br />
Lt NUMÉRO 5CENTIMES<br />
Organe quotidien <strong>de</strong> I>éïense Sociale et Religieuse<br />
RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />
LE NUMÉRO 5 CENTiM<br />
ABOiaiVKIVQrNTS<br />
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ÉTRANGER (Unioo postale) ....<br />
Trois mois<br />
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SU mois D» ta<br />
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ÉDITIONS REGIONALES<br />
Lot, Aveymn, Corrèze, Cantal<br />
Gers, Hle'-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s<br />
Jarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne<br />
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Haute-Garonne Ariège<br />
Edition du matin spéciale a <strong>Toulouse</strong><br />
S35Ti*: :TTTT: :::::: bU r ?!SS<br />
RÉCLAMES flf ptft) _ O - »<br />
UlUiiS. '*! "!!*' - 3 - *<br />
Les Annpnoes et Réclames sont reçues dans<br />
nos SUJ-IWUI. rue Roquei&ule. Zô. » <strong>Toulouse</strong> e< ciiez tous nos Correspondant»<br />
Mercredi <strong>20</strong> Juillet i910. - <strong>20</strong> 9 Année N w 6,453.<br />
IÎS<br />
M. Barthou a remis à la questure <strong>de</strong> la<br />
Chambre la série rte documents relatifs à f af-<br />
faira Roehette et réclames par la commission<br />
d'enquête.<br />
Deux véritables batailles se sont livrées, à<br />
Benneviliiers, entre maraîchers grévistes et<br />
« renards » ; il y a plusieurs blessés.<br />
La police parisienne a arrêté, près <strong>de</strong> la rue<br />
Aubry-le-Boucher, un apache et <strong>de</strong>ux filles qui<br />
avaient attaqué les agents » pour venger Lia-<br />
beuf a ; au cours d'une rafle dans le quartier,<br />
elle a procédé à une centaine d'arrestations.<br />
Les rapports diplomatiques entre l'Autriche<br />
et l'Italie se ten<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> plus en plus.<br />
Un général russe et le colonel Clotoff ont<br />
été arrêtés à Saint-Pétersbourg sous l'incul-<br />
pation <strong>de</strong> concussion.<br />
Lapiza a gagné l'étape Perpignan-Luchon<br />
du Tour <strong>de</strong> France Cycliste, 2° Ceorget, 3° Fa-<br />
•>er.<br />
Comprenez-vous quelque chose a.ux<br />
tripotages qui ont précédé et suivi l'ar-<br />
restation <strong>de</strong> Roehette ?<br />
Pour nous faire comprendre, la Cham-<br />
bre a nomtmé uue Commission <strong>de</strong> trente-<br />
trois '•membres. Cette Commission a déjà<br />
tenu plusieurs réunions, mais c'est en<br />
vain qu'on cherche le moindre rayon <strong>de</strong><br />
cotte éblouissante lumière qui <strong>de</strong>vait<br />
nous éclairer sur le <strong>de</strong>rnier Panama poli-<br />
tico-judiciaire.<br />
Il en sera <strong>de</strong> cette Commission d'en-<br />
,quête comme <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>vancières. Les<br />
justiciers pour rire du Parlement n'ont<br />
pas du tout envie, quoi qu'ils en disent,<br />
<strong>de</strong> rendre la justice. De la lumière, ils<br />
s'en moquent comme <strong>de</strong> leur premier<br />
chèque.<br />
Une fois <strong>de</strong> plus, l'Epargne française<br />
a été roulée et volée. Qu'est-ce que vous<br />
voulez que ça fasse à <strong>de</strong>s gens dont la<br />
majorité a. déjà solutionné cette question :<br />
« Que peut bien gagner la République à<br />
un' nouveau scandale ? » Rien, évi<strong>de</strong>m-<br />
ment ; elle ne peut que perdre le pieu <strong>de</strong><br />
considération qui lui reste. Dans ces<br />
conditions, on ne peut pas prendre au<br />
sérieux la besogne <strong>de</strong>s commissaires qui,<br />
après avoir entendu le procureur <strong>de</strong> la<br />
République, M. Yves Durand, directeur<br />
du cabinet du préfet <strong>de</strong> police, et le pré-<br />
fet <strong>de</strong> police lui-nième, <strong>de</strong>vront chercher<br />
à résoudre les <strong>de</strong>vinettes et les mots <strong>de</strong><br />
la lin qu'il plaît à M. Clemenceau <strong>de</strong><br />
rédiger, à leur intention, à onze mille<br />
six cent quarante-neuf kilomètres <strong>de</strong> dis-<br />
tance <strong>de</strong> Paris.<br />
On se croirait revenu aux beaux jours<br />
<strong>de</strong>s Cent Quatre, avec cette différence<br />
pourtant que ce n'est plus Arton qui<br />
donne à manger aux pigeons <strong>de</strong> Venise.<br />
C'est un ancien .prési<strong>de</strong>nt du conseil qui,<br />
<strong>de</strong> Buenos-Ayres, envoie <strong>de</strong>s bouts <strong>de</strong><br />
câblogr-ammes aux bons pigeons <strong>de</strong>-<br />
France...<br />
Le préfet <strong>de</strong> polies a nettement dé-<br />
daré, au sujet <strong>de</strong> la plainte portée par<br />
M. Pichereau contre le financier Ro-<br />
ehette, qu'il assumait la responsabilité<br />
<strong>de</strong> ses actes.<br />
M. Lépine n'est pas dépourvu <strong>de</strong> crâ-<br />
nea'ie. La situation qu'il occupe dans la<br />
République lui permet <strong>de</strong> parler haut et<br />
<strong>de</strong>. regar<strong>de</strong>r son mon<strong>de</strong> en face. A cela<br />
crue répond celui-là même qui, hier en-<br />
core, était le chef hiérarchique <strong>de</strong> M. Lé-<br />
pine ? Que dit M. Clemenceau ? Ceci :<br />
« Je n'ai rien à ajouter aux déclarations<br />
<strong>de</strong> M. Lépine. »<br />
Eh ! bien, comprenez-vous, mainte-<br />
nant ?<br />
Vous ne comprenez pas ? Atten<strong>de</strong>z un<br />
peu. Voici un nouveau càblogramme <strong>de</strong><br />
Buenos-Ayres. Personne, affirme M,<br />
Clemenceau, ne lui parla jamais <strong>de</strong> Ro<br />
chette. Il faut citer textuellement : « Ja<br />
mais, sous mon ministère, je n'ai vu un<br />
mot <strong>de</strong> l'affaire Roehette et jamais je<br />
n'ai eu une communication quelconque<br />
à son sujet m avec le Parquet (?) ni avec<br />
quiconque. » (??)<br />
Quiconque, qui est-ce ?<br />
Admettons pour la facilité du casse<br />
tête gouvernemental que ce soit le préfet<br />
do police !<br />
Or, M. Lépine ne nie pas avoir agi sur<br />
les ordres <strong>de</strong> M. Clemenceau. Pour lui,<br />
la question est « oiseuse ». Seulement,<br />
mi nouveau càblogramme nous montre<br />
M. Clemenceau en train <strong>de</strong> découvrir<br />
son préfet <strong>de</strong> police et <strong>de</strong> s'infliger un<br />
démenti à lui-même : « Averti <strong>de</strong>s bruits<br />
<strong>de</strong> pression, a-t-il déclaré, s'exerçant<br />
pour empêcher l'action du Parquet con-<br />
cernant Roehette, je dis à M. Lépine <strong>de</strong><br />
suivre strictement te Parquet sans tenir<br />
compte d'aucun* considération. »<br />
Pour un homme distrait, M. Clemen-<br />
au est un homme distrait. Il n'a jamais<br />
entendu parler <strong>de</strong> Roehette I II le jure<br />
rZt* m,l!ll0rs (fc kilomètres qui le sépa-<br />
ZZ ^ la Commission d'en-<br />
juôto. Roehette ? Ce nom ne lui dit rien.<br />
se souvient toutefois en avoir parlé<br />
non pas avec « quiconque », mais avec<br />
son préf et <strong>de</strong> police 1!!<br />
Et ce bon M. Lépine qui s'étonne qu'on<br />
ait attendu le départ d'un bateau pour<br />
Buenos-Ayres pour marcher <strong>de</strong> l'avant 1<br />
Il faut le déplorer, en effet ; car si M.<br />
Clemenceau était à Paris, les membres<br />
<strong>de</strong> la Commission d'enquête — s'ils sont<br />
curieux comme nous nous plaisons à le<br />
supposer, — pourraient lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong><br />
s'expliquer sur ses nombre uses et trop<br />
faciles contradictions.<br />
Nous ne disons pas, certes, que tes<br />
ténèbres seraient moins épaisses et que<br />
l'on connaîtrait tous les <strong>de</strong>ssous malpro-<br />
pres que cache le mandat d'arrêt décerné<br />
contre Roehette. Mais on risquerait <strong>de</strong><br />
provoquer d'autres contradictions qui<br />
permettraient d'aboutir à une conclu-<br />
sion.<br />
Pour le quart d'heure, il y en a une<br />
qui se dégage <strong>de</strong> tout ce fatras <strong>de</strong> dépê-<br />
ches, <strong>de</strong> câblogrammes, <strong>de</strong> lettres, d'in-<br />
terviews et <strong>de</strong> dépositions : c'est que<br />
pour les besoins d'une cause dont les<br />
chefs restent pru<strong>de</strong>mment dans la cou-<br />
lisse, <strong>de</strong>s agents du gouvernement ont<br />
déniché le sieur Pichereau et, avec trois<br />
actions Hella, lui ont donné le mandat<br />
<strong>de</strong> déposer une plainte contre Roehette.<br />
Pichereau n'avait aucun intérêt à jouer<br />
un rôle dans cette affaire. Mais en lui<br />
fournissant les éléments d'une plainte,<br />
la Préfecture <strong>de</strong> police servait les inté-<br />
rêts <strong>de</strong> ceux qui, vingt-quatre heures<br />
après l'arrestation <strong>de</strong> Roehette, faisaient<br />
d'heureuses « réalisations » avec les<br />
manchons Hella...<br />
Pichereau fut dans cette affaire un ins-<br />
trument, — l'instrument <strong>de</strong> qui ? Voilà<br />
ce qu'il faudrait savoir.<br />
Eh ! bien, c'est cela qu'il ne faut pas<br />
que nous sachions et que nous ne sau-<br />
rons jamais. Nous sommes en présence<br />
d'un crime <strong>de</strong> prévarication. Plus nous<br />
irons, plus on parlera, plus M. Clemen-<br />
ceau câblera, plus le crime apparaîtra<br />
irudiscutable. Mais ce sont les crimi-<br />
nels qui <strong>de</strong>meureront insaisissables. On<br />
pourra atteindre <strong>de</strong> minuscules compar-<br />
ses. Mais les grosses, les véritables res-<br />
ponsabilités ne seront pas découvertes.<br />
Ou du moins elles ne seront pas livrées<br />
à la Justice républicaine qui sortira <strong>de</strong><br />
l'aventure un peu plus ridiculisée, un<br />
peu plus décriée, un peu plus désho-<br />
norée.<br />
Toutes les Commissions parlementai-<br />
res d'enquête se ressemblent. Celle à qui<br />
M. Clemenceau fait en ce moment <strong>de</strong>s<br />
pieds <strong>de</strong> nez ne déparera pas la collec-<br />
tion. C'est une bouteille à l'encre au fond<br />
<strong>de</strong> laquelle les infortunées victimes <strong>de</strong> la<br />
petite épargne trouveront non pas l'ar-<br />
gent qu'on leur a volé, mais <strong>de</strong> la boue...<br />
Victor LESPi<br />
déjà été commis dans la région, par les qua-<br />
tre cent cinquante grévistes. La « cl]^;f e<br />
aux renards » était pratiquée avec ar<strong>de</strong>ur,<br />
et <strong>de</strong>s sabotages ont été commis dans ae*<br />
usines. .<br />
Samedi matin, à 5 h. 40, quatre ouviiers<br />
<strong>de</strong> l'usine Richard, MM. François le L-a-<br />
bec, Godard, Chamoreau. Michel Saget,<br />
<strong>de</strong>scendant du train <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong>-Ceinture<br />
pour aller prendre leur travail, furent en-<br />
tourés par une dizaine <strong>de</strong> briquetiers ert<br />
grève. Appréhendés brutalement par <strong>de</strong> vi-<br />
goureuses poignes, les quatre travailleurs,<br />
furent conduits à la permanence <strong>de</strong> grève.<br />
Frappés et même menacés <strong>de</strong> mort, les pri-<br />
sonniers n'osèrent pas crier ni se révolter.<br />
Les grévistes liment enfermés toute la.<br />
journée Les « jaunes », les forçant à nettoyer<br />
le local, à éplucher les légumes. Aucune<br />
nourriture ne leur fut donnée. On ttta mê-<br />
me à l'un d'entre eus le panier contenant,<br />
son déjeuner.<br />
Non contents <strong>de</strong> retenir arbitrairement':<br />
les quatre ouvriers <strong>de</strong> M. Richard, les gré-<br />
vistes décidèrent <strong>de</strong> les « saboter » : une<br />
main inhabile, année Je ciseaux, coupa <strong>de</strong>s<br />
mèches <strong>de</strong> cheveux à trous d'entre eux ; 1*<br />
quatrième eut l'élégance <strong>de</strong> ses moustaches<br />
abolie par un figaro improvisé.<br />
Ravis <strong>de</strong> cette « bonne farce », effectuée<br />
au milieu <strong>de</strong>s rires et <strong>de</strong>s sarcasmes, les:<br />
grévistes jugèrent pru<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> remettre-<br />
leurs prisonniers en liberté.<br />
A six heures et <strong>de</strong>mie du soir, on les ren-.<br />
voya <strong>de</strong> la permanence. A la sortie, ils fu-,<br />
rent assaillis par un groupe <strong>de</strong> vingt gré-<br />
vistes et fraonés avec une violence inouïe à<br />
coups <strong>de</strong> poing et à coup <strong>de</strong> pied. M. Cha-<br />
moreau, étourdi par un coup asséné sur la<br />
tête, tomba à terre. Ses agresseurs l'aban-<br />
donnèrent ,pour s'acharner sur ses trois:<br />
compagnons qui s'enfuyaient. Des agents,<br />
accoururent. A leur vue les grévistes dispa-<br />
rurent pru<strong>de</strong>mment.<br />
Le visage ensanglanté, perdant le sang<br />
en abondance, MM. Le Cabec, Godard et<br />
Saget se firent panser à l'hospice <strong>de</strong> Bicêtre<br />
et regagnèrent leur domicile. Seul M. Cha-<br />
moreau avaiit pu se relever. Affolé, il s'était<br />
sauvé à travers champs pour rentrer chez<br />
lui et se soigner. Il y a quelque temps, M.<br />
Chamoreau, frappé par <strong>de</strong>s grévistes, avait<br />
dû interrompre son travail pendant huit<br />
jours.<br />
Le commissaire <strong>de</strong> police <strong>de</strong> Gentilly a<br />
ouvert une enquête pour découvrir les au-<br />
teurs <strong>de</strong> la séquestration et <strong>de</strong>s violences<br />
subies par les quatre briquetiers.<br />
Deux grévistes, dont le cuisinier <strong>de</strong>s sou-<br />
pes communistes, ont été arrêtés.<br />
M. Chamoreau a raconté qu'on les avait<br />
obligés, à vi<strong>de</strong>r leurs poches, et qu'on leur<br />
avait pris leur argent et leur tabac. A cha-<br />
que instant, ils recevaient un horion, un<br />
coup <strong>de</strong> poing ou un coup <strong>de</strong> gourdin.<br />
Doux pays 1<br />
u jour le JouÂ'<br />
Les FF.:, dans nos colonies.<br />
Gomme on le sait, le gouvernement vient <strong>de</strong><br />
nommer le successeur du F.:. Augagneur à<br />
Madagascar. Pour l'avenir <strong>de</strong> notre gran<strong>de</strong><br />
colonie africaine, il est à souhaiter qu'il ne<br />
montre pas le même anticléricalisme et ia<br />
même haine pour lee missionnaires que l'an-<br />
cien farouche proconsul.<br />
On sait l'œuvre accomplie par les religieux<br />
à Madagascar, en faveur <strong>de</strong> l'influence ti-àn-<br />
eaise. Pour les en remercier, l'ancien maire<br />
<strong>de</strong> Lyon ne trouva rien <strong>de</strong> mieux que <strong>de</strong> pro-<br />
mulguer au Journal officiel <strong>de</strong> la colonie une<br />
circulaire où il assimilait le culte catholique<br />
aux pratiques <strong>de</strong> la sorcellerie malgache les<br />
croyances professées par près <strong>de</strong> quarante<br />
millions <strong>de</strong> Français à <strong>de</strong> grossières supers-<br />
titions <strong>de</strong> sauvages. < Le délit <strong>de</strong> sorcellerie<br />
écrivait-il, m'a paru <strong>de</strong>voir d.isparaitne <strong>de</strong> no-<br />
tre législation.. II serait inique <strong>de</strong> poursuivre<br />
im indigène promettant la guérison d'une<br />
maladie, le succès d'une entreprise, la tran-<br />
quillité <strong>de</strong>s ancêtres morts, par l'usage d'un<br />
breuvage mystérieux, par la remise d'un pré-<br />
sent au sorcier, ou un peler mage vers un<br />
lieu sacré, quand les représentants européens<br />
ou indigènes <strong>de</strong> certaines doctrines ont licen-<br />
ce d.e se livrer aux mêmes pratiques sans être<br />
iinouiétes... »<br />
Le sieur Augagneur a bien mérité <strong>de</strong>s lo<br />
ges 1<br />
—©— Le mariage solitaire et unilatéral<br />
Miss Mabel F. S., <strong>de</strong> Atchinson, dans le<br />
Kansas, riche héritière <strong>de</strong>s Etats-Unis fait<br />
annoncer qu'elle se marie. On lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />
quel est l'homme qu'elle épouse :<br />
— Aucun, répond-elle. Je me marie seule<br />
Je n'ai pas <strong>de</strong> fiancé. En envoyant mes billets<br />
<strong>de</strong> faire-part, je n'ai pas eu d'autre mteiiUon<br />
que celle <strong>de</strong> recevoir <strong>de</strong>s ca<strong>de</strong>aux. Q v a an»?<br />
longtemps que j'en fais à tous les amis nui m<br />
marient ; c'est bien le moins qu'ils m'erilnZ<br />
sent à. mon tour. Puisqu'il le faut absolu-<br />
ment, je renonce au célibat ; mais pourquoi<br />
prendrais-je un mari ? Qu'est-ce qu'un hom-<br />
me, je vous le <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ? Si j'installais am-<br />
ie prie-Dieu <strong>de</strong> l'église un mannequin en<br />
Lers vernis, en frac et cravate blanche per-<br />
sonne ne s'apercevrait <strong>de</strong> la différence • eh I<br />
bien., je ne veux même pas me donner'cette<br />
petneJa. J ai toujours marché seule clans la<br />
vie ; je saurais bien aller seule <strong>de</strong>vant le prê-<br />
tre et sa bénédiction me fera autant d'effet<br />
que si favafc un homme à côté <strong>de</strong> moi Je ne<br />
connais pas les intentions <strong>de</strong> mon père<br />
mais je pense qu'il n'hésitera pas à me doter<br />
et a faire les choses largement ; il doit être<br />
«ntenl. car il a <strong>de</strong> la chance : il marie sa<br />
mue sans avoir ni ménage à nourrir ni gen-<br />
dre à/importer. Quand mon mariage m'aura<br />
donne les satisfactions que j'en attends, j'an-<br />
noncerai que je suis veuve et peut-être re<br />
c.ueiilerai-je alors <strong>de</strong> nouveaux témoignages<br />
<strong>de</strong> sympathie ».<br />
Ainsi parle miss Mabel F. S., prouvant ainsi<br />
une fois <strong>de</strong> plus, que l'Amérique est le pays<br />
<strong>de</strong> toutes les originalités.<br />
LE SABOTAGE<br />
Voici le récit d'une scène qui s'est passée à<br />
Parts et qui éclairera les esprits mieux que<br />
bien <strong>de</strong>s discours sur le sabotage :<br />
Depuis le <strong>20</strong> juin, une grève <strong>de</strong> brique-<br />
tiers sévit dans- les usines du Knmilin-Itirè-<br />
itre «t <strong>de</strong> Villejuif. De nombreux dégâts ont<br />
J9L lOXiO-IIOI<br />
Le jury <strong>de</strong> la Seine a prononcé l'acquitte<br />
ment <strong>de</strong>s seize signataires <strong>de</strong> l'affiche anti<br />
militariste qui fut apposée, il y a trois mois,<br />
sur les murs <strong>de</strong> toutes les gran<strong>de</strong>s villes <strong>de</strong><br />
France. Cette affiche constituait un appel<br />
cynique à la désertion, ainsi qu'à l'assas-<br />
sinat <strong>de</strong>s officiers et <strong>de</strong>s gradés.<br />
Mais les avocats <strong>de</strong>s seize accusés n'ont<br />
eu qu'à reprendre l'argument qui toujours<br />
servit en semblable circonstance. « Ces<br />
hommes, ont-ils dit aux jurés, sont accusés<br />
d'avoir émis <strong>de</strong>s idées. Or, l'idée ne saurait<br />
être coupable ; vous ne pouvez frapper<br />
l'idée, sinon la liberté <strong>de</strong> la presse n'existe<br />
rait plus et la loi <strong>de</strong> 1881 serait déchirée.<br />
Au surplus, pourriez-vous condamner nos<br />
clients pour avoir prêché la désertion et le<br />
meurtre <strong>de</strong>s officiers, alors que ces mêmes<br />
doctrines ont porté l'un <strong>de</strong> leurs protago-<br />
nistes au ministère <strong>de</strong> la justice, et plus<br />
tard à la prési<strong>de</strong>nce du conseil ? »<br />
L'un <strong>de</strong>s principaux témoins fut un pu<br />
bliciste (<strong>de</strong> race juive me dit-on) qui crut<br />
<strong>de</strong>voir renouveler <strong>de</strong>vant la Cour d'assises<br />
tme partie <strong>de</strong>s récits horrifiques qu'H avait<br />
précé<strong>de</strong>mment produits dans un journal du<br />
matin. C'est un mé<strong>de</strong>cin militaire, dit-il,<br />
qui l'aurait engagé à entamer, une campa-<br />
gne pour la suppression <strong>de</strong>s compagnies <strong>de</strong><br />
discipline. Il paraît que « ce mé<strong>de</strong>cin en<br />
était arrivé à se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r, lorsqu'on lui<br />
apportait un disciplinaire qui n'était plus<br />
qu'une loque humaine, s'il <strong>de</strong>vait abandon-<br />
ner le moribond à son <strong>de</strong>stin et le laisser<br />
trouver la paix ou l'oubli dans la mort, ou-<br />
au contraire, lui donner <strong>de</strong> nouvelles' for'<br />
ces, une nouvelle vie, le vouant ainsi à <strong>de</strong><br />
nouvelles souffrances » !<br />
De ce récit mélodramatique se dégage une<br />
o<strong>de</strong>ur d'exagération juive et ce mé<strong>de</strong>cin<br />
fantastique eût pu figuier avantageusement<br />
dans la- pièce scandaleuse jouée l'an <strong>de</strong>r-<br />
nier au théâtre Montparnasse. On Voyait<br />
dans cette pièce, <strong>de</strong>s sous-officiers jouer<br />
aux cartes pour désigner celui d'entre eux<br />
auquel incomberait le soin <strong>de</strong> faine tourner<br />
un disciplinaire, c'est-à-dire <strong>de</strong> le pousser<br />
à bout pour l'amener à commettre une faute<br />
passible du conseil <strong>de</strong> guerre et fournir<br />
ainsi aux témoins l'occasion d'aller faire un<br />
tour à la gran<strong>de</strong> ville.<br />
Notre publiciste reprit à son compte cette<br />
sinistre légen<strong>de</strong> et, pour corser davantage<br />
sa conférence, raconta comment un jour<br />
étant <strong>de</strong> passage à Douéra, il entendit les<br />
hurlements <strong>de</strong> détresse d'un disciplinaire<br />
que <strong>de</strong>s gradés mettaient aux fers. Ces cris<br />
cessèrent subitement et le témoin sut neîi<br />
après, qu'on avait bâillonné l'homme — Il<br />
peut arriver, et il arrive, qu'on soit obligé<br />
<strong>de</strong> passer les fers ou la camisole <strong>de</strong> force à<br />
"un condamné en état d'ivresse ou do fureur<br />
qui <strong>de</strong>vient dangereux pour les autres ou<br />
pour lui-même. Mais cette opération n'est,<br />
pas un supplice et ne cause aucune souf-<br />
france à celui qui la subit sans se débattre<br />
Ne voyons-nous pas journellement, dans<br />
les postes <strong>de</strong> police ou les couloirs du Pa-<br />
lais <strong>de</strong> Justice, <strong>de</strong>s agents ou <strong>de</strong>s gar<strong>de</strong>s<br />
passer les fers aux poignets <strong>de</strong> leurs pri-<br />
sonniers ?<br />
Quoi qu'il en soit, il ne s'agissait point,<br />
dans ce cas, d'un disciplinaire. Douéra n'est<br />
pas le siège d'une compagnie do discipline,<br />
mais celui d'un pénitencier militaire. Beau-<br />
coup <strong>de</strong> personnes confon<strong>de</strong>nt, les divers<br />
corps <strong>de</strong> troupe disciplinaires et les établis-<br />
sements pénitentiaires <strong>de</strong> l'armée ou les en-<br />
globent tous sous le vieux surnom <strong>de</strong> Bi-<br />
ribi. Or, ces corps et établissements com-<br />
prennent actuellement :<br />
Les bataillons (l'infanterie légère d'Afrique,<br />
Les compagnies <strong>de</strong> discipline,<br />
Les pénitenciers militaires,<br />
Les ateliers <strong>de</strong> travaux public»,<br />
Les prisons militaires,<br />
Le dépôt <strong>de</strong>s sections d'exclus (à Mers-ei-<br />
Kébir),<br />
Les bataillons d'infanterie légère d'Afri-<br />
que reçoivent : 1° les hommes ayant en-<br />
couru, avant leur appel sous les drapeaux,<br />
certaines condamnations qui ne les excluent<br />
pas du service militaire, mais ne leur per-<br />
mettent pas <strong>de</strong> servir dans les corps <strong>de</strong><br />
troupe ordinaires ; 2° les militaires con-<br />
damnés par les conseils <strong>de</strong> guerre et qui<br />
vont dans ces bataillons, à l'expiration <strong>de</strong><br />
leur peine, pour achever le temps <strong>de</strong> ser-<br />
vice qu'ils doivent à l'Etat. Les soldats <strong>de</strong>s<br />
bataillons d'infanterie légère sont donc tous<br />
d'anciens condamnés. La vieille armée<br />
d'Afrique les appelait les Zéphyrs ; eux-mê-<br />
mes se' sont surnommés les Joyeux.<br />
Quant aux gradés, la plupart proviennent<br />
<strong>de</strong>s régiments <strong>de</strong> France et sont venus aux<br />
bataillons d'infanterie légère, sur leur <strong>de</strong>-<br />
man<strong>de</strong>, pour le plaisir <strong>de</strong> faire campagne.<br />
Un très petit nombre <strong>de</strong> caporaux et tout à<br />
fait exceptionnellement quelques sergents<br />
(nommés à la suite d'actions <strong>de</strong> guerre)<br />
proviennent <strong>de</strong>s rangs <strong>de</strong>s 'Zéphyrs.<br />
De tels éléments sont défectueux, certes,<br />
mais non point inutilisables et les Joyeux<br />
ont écrit, non pas sur leur drapeau, car ils<br />
n'en possè<strong>de</strong>nt pas mais dans leur histoire,<br />
quelques beaux noms <strong>de</strong> batailles où leur<br />
rôle fut glorieux : Mazagran Zaatcha, en<br />
Algérie ; Ky-Lua, au Tonkin, etc.<br />
Personnellement, j'ai servi, comme lieu-<br />
tenant, dans un bataillon d'infanterie lé-<br />
gère d'Afrique au Tonkin, et j'ai éprouvé<br />
que, même chez les Joyeux les plus endur-<br />
cis, l'amour-propre <strong>de</strong>meurait un ressont<br />
sur lequel on n'appuyait jamais en vain<br />
Toute mission capable <strong>de</strong> relever ces hom-<br />
mes à leurs propres yeux et aux yeux <strong>de</strong><br />
leurs chefs trouvait <strong>de</strong>s volontaires, si dan-<br />
gereUse qu'elle fût.<br />
Aux compagnies <strong>de</strong> discipline sont en-<br />
voyés, par ordre ministériel : 1° les hom-<br />
mes qui auraient commis une faute excep-<br />
tionnellement grave, par exemple ceux qui<br />
auraient pris part à un acte collectif d'in-<br />
discipline ; 2° les soldats qui, après avoir<br />
été successivement frappés <strong>de</strong> toutes les pu-<br />
nitions réglementaires, persisteraient à<br />
être un objet <strong>de</strong> scandale, par leur conduite<br />
et leurs exemples ; 3° enfin, ceux qui se mu-<br />
tilent volontairement ou s'obstinent à si-<br />
muler <strong>de</strong>s infirmités, -pour échapper au ser-<br />
vice.<br />
En résumé, les compagnies <strong>de</strong> discipline,<br />
auxquelles appartient en propre le surnom<br />
<strong>de</strong> Biribi, reçoivent les soldats qui, sans<br />
avoir commis aucun crime ou délit justi-<br />
ciable <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong> guerre, se sont ren-<br />
dus coupables <strong>de</strong> fautes pour lesquelles les<br />
répressions, disciplinaires communes sont<br />
insuffisantes ou inefficaces.<br />
L'un <strong>de</strong>s témoins, au cours du procès <strong>de</strong>s<br />
Seize, se plaignait que les hommes <strong>de</strong>s ba-<br />
taillons d'infanterie légère d'Afrique, tous<br />
anciens condamnés, fussent traités en sol-<br />
dats, alors que les disciplinaires, dont beau<br />
coup n'ont subi aucune condamnation, sont<br />
soumis à un règlement particulier et em-<br />
ployés à <strong>de</strong>s travaux d'utilité publique.<br />
Mais il faut observer que les zéphprs ont<br />
purgé leur peine et payé leur <strong>de</strong>tte. Ces<br />
hommes sontenvoyés aux bataillons d'Afri<br />
que, non pour y subir une punition non<br />
velle, mais pour accomplir leur temps <strong>de</strong><br />
service légal, sans contaminer les honnêtes<br />
gens <strong>de</strong>s régiments <strong>de</strong> France.<br />
L'envoi aux compagnies <strong>de</strong> discipline<br />
constitue, au contraire, une punition qui<br />
doit être plus sévère que toutes les autres<br />
Il est donc juste que les disciplinaires<br />
soient soumis à un règlement spécialement<br />
rigoureux.<br />
Il existe quatre compagnies <strong>de</strong> discipline,<br />
placées à Kairouan (Tunisie'! à Biskra<br />
(Constantine), à Méchéria (Oran) et à Au-<br />
male (Alger). En outre, le dépôt <strong>de</strong>s disci-<br />
plinaires coloniaux est installé dans l'île<br />
d'Oléron.<br />
A.ux pénitenciers militaires sont envoyés<br />
les militaires condamnés par les conseils <strong>de</strong><br />
guerre à une peine <strong>de</strong> prison supérieure à<br />
un an. Ces pénitenciers, au nombre <strong>de</strong> cinq,<br />
sont établis à Fort-Gassion (Nord), Albert<br />
ville (Savoie). Bossuet (Oran' 1 Douéra (Al<br />
ger) et Aïn-Béïda (Constantine).<br />
Les prisons militaires reçoivent les hom<br />
mes condamnés à une peine <strong>de</strong> un an <strong>de</strong><br />
prison et au-<strong>de</strong>ssous. Il existe une prison<br />
militaire au chef-lieu <strong>de</strong> chaque corps d'ar-<br />
mée en France, une au chef-lieu <strong>de</strong> chaque<br />
division en Algérie-Tunisie.<br />
Les ateliers <strong>de</strong> travaux publics (pour les<br />
condamnés à cette peine militaire) sont ins-<br />
tallés à Orléansville et Bougie (Algérie) et<br />
q,. Teboursouk (Tunisie).<br />
On sait que le ministre <strong>de</strong> la guerre a pro-<br />
posé la suppression <strong>de</strong>s compagnies <strong>de</strong> dis-<br />
cipline et leur remplacement par <strong>de</strong>s sec-<br />
tions spéciales d'amen<strong>de</strong>ment. Une seule <strong>de</strong><br />
ces sections serait maintenue en Afrique,<br />
dans l'île <strong>de</strong> Tabartia, pour les mauvais<br />
sujets du 19 e corps. Les autres occune-<br />
raieiit : dans la Manche, les îles Tahihou<br />
et. Cézembre ; dans l'Océan, l'île d'Oléron,<br />
l'îlot Madame et peuit-être l'île d'Yen ; dans<br />
la Méditerranée, les îles Porquerolles,<br />
Sainte-Marguerite, et en Corse, Corte. En-<br />
fin, d'autres sections seraient installées à<br />
Villefranche (Pyrénées-Orientales), au Por-<br />
talet (Basses-Pyrénées), à Fort-Saint-Vin-<br />
cent (Hautes-Alpes), et peut-être à Sisteron<br />
(Basses-Alpes).<br />
Quant aux bataillons d'infanterie légère<br />
d'Afrique, les trois premiers bataillons, qui<br />
ne* comptent que six compagnies, vont être<br />
probablement portés à sept compagnies<br />
(comme les 4 e et 5° bataillons) afin <strong>de</strong> pou-<br />
voir incorporer, au 1 er octobre prochain, le<br />
surcroît <strong>de</strong> condamnés que leur attribue la<br />
loi du 11 avril <strong>1910</strong>.<br />
C'est que, dans la France républicaine, si<br />
la natalité, et par suite les contingents, di-<br />
mimient rapi<strong>de</strong>ment, la criminalité ne cesse<br />
<strong>de</strong> croître, comme un fruit naturel du re-<br />
commandant DUBLAIX.<br />
hles, je suis officier <strong>de</strong> réserve, et il est in-<br />
sensé qu'on puisse exercer son esprit ou ses<br />
rancunes ayee une pareille légèreté et une<br />
absence <strong>de</strong> preuves aussi manifeste.<br />
Je tiens à remettre les choses au point,<br />
Lorsque j'ai déposé ma plainte contre Ro-<br />
ehette, j'étais porteur <strong>de</strong> 232 actions Nerva et<br />
<strong>de</strong> 3 Manchons Hella.<br />
Je n'ai versé à ce moment aucun bor<strong>de</strong>-<br />
reau, et on ne m'a <strong>de</strong>mandé aucune justifica-<br />
tion.<br />
En. fait, j'étais bien propriétaire <strong>de</strong>s actions<br />
Nerva, et j'avais le moyen d'en être proprié-<br />
taire.<br />
Quant aux trois Manchons Hella, ils m'a-<br />
vaient été fournis, sur la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> expresse<br />
à\e la préfecture, qui trouvait ma plainte in-<br />
complète.<br />
Comment n'aurais-je pas cédé quand on me<br />
faisait valoir que je rendais à l'épargne fran-<br />
çaise un service signalé ?<br />
C'est dans ces conditions — et dans ces<br />
conditions seules — que j'ai « consenti » à<br />
ajouter à ma plainte concernant les Nerva<br />
qui m'appartenaient, un. post-scriplum concer-<br />
nant trois Manchons Hella, qui me furent re-<br />
mis à cet effet, et qu'on savait ne pas m'ap-<br />
partenir.<br />
Voilà toute la vérité.<br />
Je me réserve d'en apporter à la commis-<br />
sion d'enquête la preuve irréfutable.<br />
Mais dès aujourd'hui, je proteste contre le<br />
rôle qu'on voudrait me faire jouer.<br />
Je veux bien accepter la responsabilité <strong>de</strong><br />
mes actes, mais il serait bon tout <strong>de</strong> même<br />
que les autres acceptent la responsabilité <strong>de</strong>s<br />
leurs.<br />
Je vous prie, etc. — PICHEREAU.<br />
Ainsi donc, Pichereau offre à la commis-<br />
sion d'enquête <strong>de</strong> faire la preuve irréfuta-<br />
ble que les représentants du gouvernement<br />
lui ont mis entre les mains trois actions <strong>de</strong>s<br />
Manchons Hella, pour corser sa plainte,<br />
trouvée incomplète.<br />
C'est donc la confirmation absolue et in-<br />
déniable du premier grand rôle joué dans<br />
itoute cette affaire scandaleuse par le gou-<br />
vernement.<br />
Pour protéger l'épargne française (?), on<br />
a inventé Pichereau, on lui a garni les. po-<br />
ches malgré lui dans l'intérêt général. ît<br />
Pichereau trompé, <strong>de</strong> bonne foi. entraîna<br />
l'épargne française dans une nouvelle<br />
ruine. H est vrai <strong>de</strong> dire qu'en l'occurrence<br />
l'épargne française n'était point représen-<br />
tée par <strong>de</strong> petits actionnaires — <strong>de</strong> ceux-là<br />
on n'avait cure — mais par <strong>de</strong> gros capi-<br />
talistes.<br />
A ceux-là, il fallait fournir l'occasion <strong>de</strong><br />
réaliser en monnaies sonnantes et trébu-<br />
chantes, <strong>de</strong> bons « bedits bénéfices ». On<br />
n'y manqua point.<br />
Dame, au vingtième siècle, sous la Répu<br />
blique, ...les affaires sont les affaires.<br />
. i , ©©©<br />
LA FRANCE QUI MEURT<br />
Le Scandale Roehette<br />
Dans une lettre qu'il adresse au Journal,<br />
M Pichereau proteste contre les accusa-<br />
f-mis portées contre lui. Elle est trop sug-<br />
Resiive pour ne pas être reproduite intégra-<br />
lement. La voici :<br />
Monsieur le directeur,<br />
je tiens à protester lormeMmeiit contre les<br />
accusations portées contre moi à la tribune <strong>de</strong><br />
en ambre, et que vous avez reproduites<br />
Aans votre journal.<br />
, n est ahsolunient faux que j'aie jamais eu<br />
araire en justice. 11 l'est non moins que j'aie<br />
jamais du un centime à mes fournisseurs et<br />
à mon propriétaire.<br />
j f apuailbeuiis. &. uu« laaniile <strong>de</strong>s plue honora-<br />
Les pressentiments sinistres s'accumulent<br />
sur l'avenir du pays. La France présente<br />
l'étrange spectacle d'un peuple qui s'effon-<br />
dre en pleine prospérité matérielle. La dé-<br />
ca<strong>de</strong>nce morale offre le plus étonnant et le<br />
plus douloureux contraste avec l'essor, en<br />
apparence si brillant, <strong>de</strong>s affaires, du com-<br />
merce et surtout <strong>de</strong> l'industrie. Le pays a<br />
l'air <strong>de</strong> vivre plus que jamais, et il meurt.<br />
Il meurt d'épuisement ; il meurt du mal<br />
lent et profond qui le mine. Nombreuses<br />
sont les causes <strong>de</strong> la maladie. Il suffit <strong>de</strong><br />
dire que la France, en voulant vivre en<br />
<strong>de</strong>hors <strong>de</strong> ses traditions, en répudiant son<br />
passé, sa religion, ses anciennes mœurs,<br />
s'est tuée elle-même. Le tempérament natio-<br />
nal a. été profondément atteint. Le pays a<br />
perdu sa force, sa vigueur ; il va fatalement<br />
à la mort.<br />
Le signe certain <strong>de</strong> son épuisement, c'est<br />
la décroissance progressive et continue <strong>de</strong><br />
la population. A peine, cependant, le re-<br />
marque-t-on ; à peine v attache-t-on quel-<br />
que petite importance. On s'habitue, com-<br />
me à tout le reste, à entendre dire que la<br />
France se dépeuple, mais on ne sait pas à<br />
quel point et on ne réfléchit pas assez aux<br />
conséquences <strong>de</strong> ce dépeuplement continu.<br />
Le mal, assurément, date <strong>de</strong> loin. Déjà,<br />
il y a un <strong>de</strong>mi-siècle, on constatait un arrêt<br />
<strong>de</strong> plus en plus accentuée dans le développe-<br />
ment normal <strong>de</strong> la nonulation. Les chiffres<br />
prouvaient déjà à cette époque que, avant<br />
1789, avec une population qui ne dépassait<br />
pas 25 millions d'habitants, raccroissememt<br />
périodique <strong>de</strong> cette population était numé-<br />
riquement égal à la progression constatée<br />
par les <strong>de</strong>rnières statistiques <strong>de</strong> 1868 et<br />
1869, pour une population <strong>de</strong> 38 millions<br />
d'habitants. Ainsi donc. 38 millions <strong>de</strong> vies<br />
humaines, en 1868, n'avaient rien donné <strong>de</strong><br />
plus, comme développement politique <strong>de</strong> la<br />
race française, que les 25 millions <strong>de</strong>s an-<br />
nées 1787 et 1788 !<br />
Dès lors, la natalité s'était déjà affaiblie<br />
dans une proportion singulièrement inquié-<br />
tante pour l'avenir. Cet appajuvrissement <strong>de</strong><br />
la fécondité nationale n'a fait que s'aggra-<br />
ver avec le temps.<br />
Ce qui frappe dans les statistiques ac<br />
tuelles, ce n'est nas seulement l'excé<strong>de</strong>nt<br />
<strong>de</strong>s décès sur les naissances, comme cela<br />
s'est produit l'an <strong>de</strong>rnier, c'est aussi et sur<br />
tout la diminution progressive <strong>de</strong>s naissan-<br />
ces elles-mêmes. Les rapports sont renver<br />
,sés ici. Ce n'est pas la mortalité qui aug-<br />
mente, comme il pourrait arriver par suite<br />
d'épidémies, <strong>de</strong> fléaux publics, d'acci<strong>de</strong>nts<br />
quotidiens ; au contraire, elle est en baisse,<br />
par l'effet <strong>de</strong>s progrès <strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>cin© et <strong>de</strong><br />
l'hygiène ; ce qui augmente, ce sont les cau-<br />
ses morales qui influent sur l'affaiblisse-<br />
ment <strong>de</strong> la natalité. H n'y a pas excé<strong>de</strong>nt<br />
<strong>de</strong> décès sur les naissances, parce que 'e<br />
nombre <strong>de</strong>s morts a augmenté, c'est parce<br />
que celui <strong>de</strong>s naissances tend à diminuer<br />
<strong>de</strong> plus en plus.<br />
Poux se rendre compte <strong>de</strong> toute 1 étendue<br />
du mal, il faut consulter les statistiques.<br />
Depuis quarante ans surtout, il a progressé<br />
d'une manière effrayante.<br />
Sous l'Empire, le nombre <strong>de</strong>s naissances<br />
en France atteignait à peu près le million<br />
B se chiffrait donc : 1.000.000. Après la<br />
guerre <strong>de</strong> 1870, le nombre <strong>de</strong>s naissances<br />
était tombé à 950.000, pour s'abaisser gra-<br />
duellement pendant quinze ans. A partir <strong>de</strong><br />
1886. U <strong>de</strong>scendit à 800.000, pour être en<br />
baisse constante pendant vingt ans. Depuis<br />
1907, il est tombé à 700.000. et la <strong>de</strong>scente<br />
continue.<br />
Jusqu'où ira cette diminution progressive<br />
<strong>de</strong> la population ? Au train actuel, ce serait<br />
l'extinction totale <strong>de</strong> la race, <strong>de</strong> la nation<br />
française elle-même dans un siècle d'ici.<br />
Y a-t-il rien <strong>de</strong> plus saisissant que ce ta-<br />
bleau <strong>de</strong> l'abaissement graduel <strong>de</strong> la nata-<br />
lité en France ? N'est-ce pas là comme le<br />
graphique <strong>de</strong> notre déca<strong>de</strong>nce? Cette ré<br />
duction <strong>de</strong> 1.000.000 à 700.000 naissances<br />
par an, dans l'espace <strong>de</strong> quarante années<br />
c est le signe matériel <strong>de</strong> la chute d'un peiv<br />
pie que la vie abandonne et dont les forces<br />
défaillent <strong>de</strong> jour en jour.<br />
On constate, il est vrai, que ce mouve-<br />
ment <strong>de</strong> décroissance <strong>de</strong> la natalité est gé-<br />
néral en Europe ; mais dans aucun autre<br />
pays il n'est plus .sensible que chez nous.<br />
Tous les autres Etats ont une avance con-<br />
sidérable sur la France, et l'effet <strong>de</strong> cette<br />
décrossance, beaucoup moins accentuée<br />
d'ailleurs, chez eux que chez nous, ne sè<br />
fera pas sentir d'une manière marquée<br />
avant bien longtemps d'ici.<br />
En France hélas ! la <strong>de</strong>scente est rapi<strong>de</strong>;<br />
on va, comme par bonds, à l'abîme. De<br />
700.000 naissances on dégringolera bien vite<br />
à 600.000, et ainsi <strong>de</strong> suite, jusqu'à ce que<br />
la nation, réduite à rien s'effondre et dis-<br />
paraisse.<br />
Le nombre <strong>de</strong>s mariages n'est pas même<br />
<strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong> celui <strong>de</strong>s naissances. Et sur<br />
ces mariages, il y en a, en moyenne, un<br />
tiers <strong>de</strong> stériles, un autre tiers qui ne don-<br />
nent pas plus d'un enfant. Toutes les eau-<br />
iSes d'extinction <strong>de</strong> la race se réunissent, Di.<br />
minution croissante <strong>de</strong> la natalité, excé<strong>de</strong>nt<br />
<strong>de</strong>s décès sur les naissances, ou équivalence<br />
à peine <strong>de</strong>s uns et <strong>de</strong>s autres, stérilité vo-<br />
lontaire ou involontaire d'une partie <strong>de</strong>s<br />
mariages, infécondité volutive <strong>de</strong>s autres ;<br />
C'est <strong>de</strong> -moi faire périr un peuple à breî<br />
délai.<br />
Et cherche-t-on <strong>de</strong>s remè<strong>de</strong>s sérieux à ca<br />
mal ? Essaie-t-on d'arrêter le fléau <strong>de</strong> la<br />
dépopulation ? Non : ni la politique, ni la<br />
morale laïque ne s'en préoccupent. Loin <strong>de</strong><br />
là. L'une et l'autre continuent à multiplier<br />
et à accroître les causes <strong>de</strong> l'affaiblissement<br />
<strong>de</strong> la natalité ; l'une et l'autre continuent à<br />
détruire l'esprit chrétien et à ruiner l'in-<br />
fluence religieuse au sein <strong>de</strong>s masses ; l'une<br />
et l'autre concourent à favoriser l'immora-<br />
lité publique, à pervertir la jeunesse par<br />
l'école sans Dieu et toutes les suggestions<br />
du mal, à propager partout les mauvaises<br />
doctrines, les mauvais exemples, à abrutir<br />
le peuple d'alcool et <strong>de</strong> mauvais journaux<br />
dans les cabarets électoraux, à dégra<strong>de</strong>r<br />
les consciences et les corps à la faveur<br />
d'une licence générale du vice.<br />
A côté <strong>de</strong> cela, <strong>de</strong>s législateurs imbéciles,<br />
<strong>de</strong>s patriotes naïfs, proposeront les moyens<br />
les plus ridicules, les palliatifs les plus inu-<br />
tiles pour essayer <strong>de</strong> relever le niveau <strong>de</strong> la<br />
population ; ils parleront <strong>de</strong> dégrèvements<br />
d'impôts <strong>de</strong> quelques francs et d'autres fa-<br />
veurs aussi insignifiantes pour les familles<br />
nombreuses ; ils offriront <strong>de</strong>s primes déri-<br />
soires <strong>de</strong> natalité, croyant que c'est par <strong>de</strong><br />
tels moyens qu'on peut refaire un peuple<br />
qui s'épuise, qui périt.<br />
Le relèvement <strong>de</strong> la race dépend d© la<br />
réforme générale du pays. Il * faudra d'au-<br />
tres lois, d'autres moeurs que les nôtres.<br />
Tout a concouru au dépérissement <strong>de</strong> la na-<br />
tion française : c'est une réaction générale<br />
qui est nécessaire. Plus les particuliers y<br />
auront part, plus le résultat s'en fera heu-<br />
reusement sentir. Il y a encore en France<br />
assez <strong>de</strong> familles chrétiennes pour donner<br />
l'exemple ; il y a encore assez <strong>de</strong> familles<br />
nombreuses pour maintenir un certain ni-<br />
veau <strong>de</strong> population si la loi sait les favori-<br />
ser par <strong>de</strong>s moyens sérieux ; il y a encore<br />
assez <strong>de</strong> vertus, assez <strong>de</strong> religion, pour ser-<br />
vir <strong>de</strong> base à une restauration, morale <strong>de</strong> la<br />
nation. Avec l'action <strong>de</strong>s lois, l'influence <strong>de</strong>s<br />
exemples, avec tous les moyens du bien,<br />
avec <strong>de</strong>s efforts communs, il serait temps<br />
encore d'arrêter la chut© vers laquelle le<br />
pays marche fatalement. A. L.<br />
Par jFi! S^éelaî<br />
le<br />
LA PERSECUTION<br />
Les cloches pour un suicidé<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Le maire <strong>de</strong> Breurey-les-Faverney a,<br />
28 mars 1909, à midi, fait sonner les cloches<br />
<strong>de</strong> l'église pour annoncer le décès d'un ha-<br />
bitant <strong>de</strong> la commune qui s'était suicidé.<br />
La question <strong>de</strong> la légalité d'une décision <strong>de</strong><br />
ce genre a été, à la suite d© cet inci<strong>de</strong>nt, por-<br />
tée <strong>de</strong>vant le conseil d'Etat,<br />
Le commissaire du gouvernement Pichat a<br />
fait observer que la loi du 9 décembre 1905,<br />
en renvoyant à un règilement d'administra-<br />
tion publique le soin <strong>de</strong> déterminer les con-<br />
ditions et les cas dans lesquels les sonneries<br />
civiles pourraient avoir lieu, a entendu main-<br />
tenir aux sonneries <strong>de</strong>s cloches leur affecta-<br />
tion principale au service du culte.<br />
Aux termes <strong>de</strong> ce règlement, les cloches peu-<br />
vent être employées aux sonneries civiles<br />
dans les cas <strong>de</strong> péril commun qui exigent un<br />
prompt secours et, en outre, être utilisées<br />
dans <strong>de</strong>s circonstances où cet emploi est pres-<br />
crit par les dispositions <strong>de</strong>s lois ou règle-<br />
ments ou autorisés par les usages locaux.<br />
Mais M. Pichat a fait remarquer qu'il ne'<br />
peut y avoir d'usage local faisant <strong>de</strong> la son-<br />
nerie <strong>de</strong>s morts une sonnerie civile, car cet<br />
usage serait invraisemblable et contraire à<br />
toutes les traditions.<br />
. D'ailleurs, permettre <strong>de</strong> faire sonner les clo-<br />
ches d'une église pour annoncer un décès que-<br />
l'on veut laisser en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> tout concours<br />
religieux, reviendrait à désaffecter les clo-<br />
ches et à violer la loi <strong>de</strong> 1905.<br />
Le conseil d'Etat, dans l'arrêt qu'il vient da<br />
rendre, constate, en effet, que les usages lo-<br />
caux auxquels se réfère le règJement visent<br />
exclusivement les sonmeries d'ordre civil et,<br />
il ajoute que te maire rte rtieuney ne justifie»<br />
d'aucun uf&ge local antérieur a la loi <strong>de</strong>. se><br />
paration en vertu duquel les sonneries, a 1 o&<br />
oasion <strong>de</strong>s décès, auraient ce caractère.<br />
iLa décision du maire <strong>de</strong> Dreurey a donc été-<br />
annulée.<br />
Les Elections du 24 Juillet<br />
Paris, W <strong>juillet</strong>.<br />
Le renouvellement par moitié <strong>de</strong>s conseils<br />
généraux et <strong>de</strong>s conseils d'arrondissement<br />
doit avoir lieu dimandhe prochain. 24 <strong>juillet</strong>,<br />
et, en exceptant la Seine et l'Algérie qui ne<br />
votent pas avec les -autres départements, on<br />
constate qu'il y a environ 1.450 conseillers gé-<br />
néraux et 1.700 conseillers d'aiTondissement<br />
à élire.<br />
Pannii les conseillers généraux sortants se<br />
trouvent MIM. Amtondn Dnbost, prési<strong>de</strong>nt du<br />
Sénat (Isère) ; <strong>de</strong>ux ministres, MM. Pichon<br />
(Jura) et M. Cooliery (Loiret), et un sous-se-<br />
crétaire d'Etat, M. Diijaniiii Beaannctz (Au<strong>de</strong>).<br />
17 anciens ministres sont conseillers géné-<br />
raux sortante, savoir : 2 ancien» i>r«*i
-<br />
MERCREDI 26 JUILLET<br />
taré, Jonnart, GaUlaux, Berteaux. Henri Bou- 1<br />
cher, Bienvenu-Martin, Munès-Lacroix, Crup-<br />
jd. Milliard et Viger.<br />
Il y a 126 députés et 88 sénateurs 60urrds au<br />
arenouvélément comme conseillers généraux<br />
sortants.<br />
Nous avons dit que M. Doumer renonçait<br />
à se représenter dans le canton d'Anizy-le-<br />
Château (Aisne) comme candidat au conseil<br />
général ; cette information était erronée.<br />
M. Doumer aura pour concurrent M. <strong>de</strong><br />
Cuty, maire <strong>de</strong> Monsen-LAonnois, cons»iiUer<br />
d'arrondissement.<br />
M. Viviani, ministre dm travail, sera candi-<br />
dat au conseil général dans le canton <strong>de</strong> Bour-<br />
ganeuf, sa nouvelle circonscription ; U aura<br />
pour concurrent M. Calinauad, socialiste uni<br />
fié.<br />
L'Election du Quinzième<br />
L'opinion <strong>de</strong> la presse<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
JOURNAUX ANIIBLOCARDS<br />
De M. Ju<strong>de</strong>t, dans VEclair :<br />
« L'élection du quinzième arrondissement <strong>de</strong><br />
Paris, qui marque une date, est grosse <strong>de</strong><br />
conséquences politiques.<br />
» U est certain que les électeurs socialistes<br />
rendront <strong>de</strong>main fèves pour pois aux radi-<br />
caux, et si ceux-ci s'obstinent à ne pas réali-<br />
ser la réforme électorale par la représenta-<br />
tion proportionnelle, il leur en cuira plus<br />
qu'ils ne se l'imaginent. . -<br />
» L'opposition libérale, si elle sait faire<br />
preuve <strong>de</strong> discipline, d'union et d'ar<strong>de</strong>ur com-<br />
bative, a vraiment une superbe partie à<br />
jouer. »<br />
Du Soleil :<br />
« En votant pour M. d'Aramon, les élec-<br />
teurs ont manifesté leurs sentiments libé-<br />
raux contre le plus sectaire <strong>de</strong>s politiciens,<br />
le huguenot <strong>de</strong> Pressensé.<br />
» Nous les félicitons ; ils ont remporté une<br />
belle victoire.<br />
» A vrai dire, nous n'y comptions pas ; le<br />
suffrage universel donne <strong>de</strong> ces surprises, ce<br />
qui prouve que c'est un moyen comme un<br />
autre et qu'il serait impolitique <strong>de</strong> le négli-<br />
ger.<br />
» L'élection du XV e prouve une fois <strong>de</strong> plus<br />
que l'opposition doit s'organiser en vue <strong>de</strong>s<br />
batailles électorales quisqu'en plein Paris,<br />
dans une circonscription réputée socialiste,<br />
c'est un candidat d'opposition qui vient d'être<br />
élu. »<br />
JOURNAUX BLOCARDS<br />
De M. Jaurès, dans l'Humanité :<br />
« De plus en plus, entre les socialistes et les<br />
vieux partis <strong>de</strong> réaction, le parti radical sera<br />
resserré, étouffé, et il n'aura d'autre conso-<br />
lation que <strong>de</strong> se venger du socialisme en<br />
s'alliant contre lui aux pires réacteurs.<br />
» Il ne lui reste qu'une chance <strong>de</strong> faire en-<br />
core figure, c'est <strong>de</strong> voter la réforme électo-<br />
rale.<br />
» Chaque jour la leçon <strong>de</strong>s faits est plue<br />
forte ; je ne sais s'il finira par l'entendre. »<br />
NOTRE 3\£ AJUSTE<br />
Artillerie avariée<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Lo correspondant du Temps à Toulon lui<br />
télégraphie :<br />
« Les tirs auxquels vient <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r l'ar-<br />
mée navale ont été marqués par <strong>de</strong>s avaries<br />
survenues au cuirassé Justice, avaries qui au-<br />
raient pu avoir <strong>de</strong> graves conséquences.<br />
» Les ouvertures <strong>de</strong>s culasses se sont dila-<br />
tées et il a fallu arrêter les tirs.<br />
» Des réparations urgentes et très importan-<br />
tes <strong>de</strong>vront être effectuées. »<br />
L'Ecole d'application d'artillerie navale<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Le nombre <strong>de</strong>s places mises au concours en<br />
<strong>1910</strong> pour l'admission à l'Ecole d'application<br />
d'artillerie navale, qui vient d'être créée, est<br />
fixé à <strong>de</strong>ux .<br />
Les épreuves écrites auront lieu simultané-<br />
ment à Paris, Lorient et Toulon, à partir du<br />
30 octobre.<br />
Les épreuves orales auront lieu à Paris.<br />
cordée plus tard à l'Agence Havas où 11 dé-. j<br />
1° Que personne ne lui a jamais parlé le<br />
Roehette , . ...<br />
2° Qu'averti <strong>de</strong>s bruits <strong>de</strong> pression s exer-<br />
çant pour empêcher l'action du Parquet con-<br />
cernant Roehette, il dit à M. Lépine <strong>de</strong> suivre<br />
strictement le Parquet, sans tenir compte<br />
d'aucune autre considération.<br />
C'est l'opinion, notamment, <strong>de</strong> M. Desvaux,<br />
conseiller municipal <strong>de</strong> Paris, qui, on s'en<br />
souvient, interpella M. Lépine sur son roie<br />
dans l'affaire Roehette.<br />
Pour M. <strong>de</strong> Folle ville, vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />
commission d'enquête, M. Clemenceau n'a pas<br />
tout dit.<br />
L'Humanité, organe du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la com-<br />
mission d'enquête et dont les commentaires<br />
tirent <strong>de</strong> ce fait un intérêt particulier, voit<br />
aussi dans les déclarations <strong>de</strong> M. Clemenceau<br />
<strong>de</strong>s contradictions et <strong>de</strong>s lacunes qui <strong>de</strong>vront<br />
être comblées..<br />
Blie reproduit l'interview <strong>de</strong> l'ancien pré-<br />
si<strong>de</strong>nt et elle ajoute : « n faudra s'expli-<br />
quer ! »<br />
C'est aussi à une explication que M. Jaurès<br />
convie M. Clemenceau.<br />
« Dans l'interview <strong>de</strong> M. Clemenceau, dit-il,<br />
il ya <strong>de</strong>ux versions contradictoires : à la pre-<br />
mière phrase, il déclare que personne ne lui<br />
a parlé <strong>de</strong> Roehette <strong>de</strong>ux lignes plus loin,<br />
averti <strong>de</strong>s bruits <strong>de</strong> pression s'exeTçant pour<br />
empêcher l'action du parquet concernant Ro-<br />
ehette, il donne <strong>de</strong>s ordres à M. Lépine.<br />
» Laquelle <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux versions est la<br />
bonne î<br />
» U faut espérer que fin août M. Clemen-<br />
ceau sera <strong>de</strong> retour à Paris pour s'expliquer ;<br />
d'ici là, à moins <strong>de</strong> nouvelles déclarations <strong>de</strong><br />
l'ancien prési<strong>de</strong>nt du conseiil, il faut atten-<br />
dre. »<br />
Ajoutons, pour être complet, que le Malin<br />
maintient formellement son information, <strong>de</strong><br />
laquelle il résulterait que M. Lépine n'aurait<br />
agi que sur les instructions précises <strong>de</strong> M.<br />
Clemenceau. Autre son <strong>de</strong> cloche<br />
Sur la façon dont M. Clemenceau fut ren-<br />
seigné en débarquant à Buenos-Ayres et sur<br />
son attitu<strong>de</strong> telle qu'elle fut précisée <strong>de</strong>vant<br />
M. Briand par M. Lépine, le Journal donne,<br />
d'après M. Albert Clemenceau, <strong>de</strong>s détails qui<br />
ne sont pas sans jeter quelque émotion au<br />
palais et dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la magistrature,<br />
ou certains se montrent très émus <strong>de</strong> ce que<br />
M. Clemenceau crut qu'une pression quelcon-<br />
que pourrait empêcher l'action du parquet<br />
concernant Roehette si cette action s'impo-<br />
sait.<br />
La encore on attend avec impatience <strong>de</strong><br />
nouvelles précisions.<br />
Entre avocats, on discute avec passion sur<br />
l'issue du procès correctionnel.<br />
M. Clemenceau voyage toujours<br />
Et pendant que l'on commente ainsi ses dé-<br />
clarations, M. Clemenceau poursuit son voya-<br />
ge et assiste à <strong>de</strong>s réceptions organisées en<br />
son honneur.<br />
Oh télégraphie, en effet, <strong>de</strong> Buenos-Ayres,<br />
18 <strong>juillet</strong> lOlo :<br />
« M. Clemenceau, invité à une réception of-<br />
ferte par le Sénat aux délégations du congrès<br />
pan-américain, a été l'objet <strong>de</strong> témoignages <strong>de</strong><br />
la plus vive sympathie ».<br />
La faillite du Crédit minier<br />
avoué, avenue du Coq, où il déposa une assi-<br />
gnation en référé <strong>de</strong>vant le prési<strong>de</strong>nt du tri-<br />
bunal contre M. Chamault, porteur <strong>de</strong> con-<br />
traicâes.<br />
U l'assigne en diseontinuation <strong>de</strong> poursuites<br />
et pour se voir donner acte <strong>de</strong> ce qtt il offre<br />
<strong>de</strong> déposer lu somme litigieuse à la caisse <strong>de</strong>s<br />
dépôts et consignations ou, entre les mains <strong>de</strong><br />
tel séquestre que le prési<strong>de</strong>nt voudra bien dé-<br />
signer. J , ,<br />
A 3 heures et <strong>de</strong>mie, le porteur <strong>de</strong> contrain-<br />
tes s'est présenté <strong>de</strong> nouveau au domicile <strong>de</strong><br />
M. Lhermite amenant une voiture <strong>de</strong> déména-<br />
gement <strong>de</strong> l'hôtel <strong>de</strong>s Ventes, mais <strong>de</strong>vant la<br />
résistance <strong>de</strong> M. Lhermite, H a dû encore se<br />
retirer ; li a déclaré qu'il ne répondrait pas a<br />
l'assignation en référé.<br />
Paris, 6 heures.<br />
A l'audience <strong>de</strong> référé et après avoir enten-<br />
du les parties, le prési<strong>de</strong>nt a rendu une ordon-<br />
nance dont voici l'analyse succincte :<br />
« Attendu que Lhermite a introduit une ins-<br />
tance en nullité <strong>de</strong> saisie-exécution contre les<br />
poursuites qui lui ont été intentées à la re-<br />
quête du receveur-percepteur <strong>de</strong>s contribu-<br />
tions indirectes ;<br />
» Attendu que le titre en vertu duquel les<br />
poursuites sont faites est actuellement sou-<br />
mis à la juridiction civkie,<br />
» Dit qu'il y a lieu <strong>de</strong> surseoir à ces pour-<br />
suites ».<br />
Le prési<strong>de</strong>nt donne acte à M. Lhermite <strong>de</strong><br />
son offre <strong>de</strong> déposer entre les mains <strong>de</strong> M.<br />
Garnier, avoué, nommé séquestre, une somme<br />
<strong>de</strong> 300 francs avec affectation spéciale a. la<br />
garantie <strong>de</strong> la créance <strong>de</strong> l'Etat et sous déduc-<br />
tion <strong>de</strong>s sommes que Lhermite conteste <strong>de</strong>-<br />
voir.<br />
L4 REFORME ÉLFCTOB VLE-<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
M. Briand, prési<strong>de</strong>nt du conseil, a reçu ce<br />
matin M. Ferdinand Buisson, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />
commission du suffrage universel, qui l'a en<br />
tretenu <strong>de</strong> la question <strong>de</strong> la réforme électo<br />
raie.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt Au conseil a renouvelé à M.<br />
Buisson l'assurance que le gouvernement en-<br />
tendait collaborer étroitement avec la oom<br />
mission en vue <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong> cette ré<br />
forme.<br />
LES GRÈVES<br />
QUELLES HLinntS<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Le sous-secrétaire d'Etat à la guerre a fixé<br />
à 1,117 Ir. 03 le prix du trousseau <strong>de</strong>s élèves<br />
qui entreront à l'Ecole du service <strong>de</strong> santé<br />
eu <strong>1910</strong>.<br />
— M. Marteau, major du 40 e régiment d'in-<br />
fanterie, est mis hors cadre et nommé, à dater<br />
du 25 août <strong>1910</strong>, au comman<strong>de</strong>ment du bureau<br />
<strong>de</strong> recrutement <strong>de</strong> Miran<strong>de</strong>.<br />
ÏIIUTJMES<br />
Les apaches coloniaux<br />
Brest, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
La police vient d'arrêter un soldat d'infan-<br />
terie coloniale qui, hier soir tentait rie violen-<br />
ter, sur la voie publique, la femme d'un offi-<br />
cier supérieur et en fut empêché par un cava-<br />
lier du 2e cuirassiers.<br />
Le coupabe a avoué.<br />
Lee Fù3 LD îHora 11 te Onp soi<br />
Dieppe, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Les fêtes organisées en l'honneur <strong>de</strong> Du-<br />
quesne se sont continuées par un concert sur<br />
la place par la gar<strong>de</strong> repub.icaine et les Or-<br />
phéonistes Liliois puis par un grand banquet<br />
officiel au cours du quel <strong>de</strong>s toasts ont été<br />
portés par le préfet et MM. Coche, maire, et<br />
Bignon, député<br />
L'amiral Boué <strong>de</strong> Lapeyrère, ministre <strong>de</strong> la<br />
marine, a ensuite pris la parole, et, faisant<br />
allusion à la présence <strong>de</strong>s maires <strong>de</strong>s villes<br />
anglaises, a bu à Sa Majesté britannique, puis<br />
a remercié pour l'accueil chaleureux que la<br />
vieille cité dieppoise a fait aux marins dont<br />
il est le chef<br />
Le ministre a repris le train pour Paris à<br />
8 h. 37.<br />
En ville la foule est énorme ; <strong>de</strong> nombreu-<br />
ses manifestations <strong>de</strong> sympathie pour la ma-<br />
rine ont eu lieu ; la ville est illuminée ; un<br />
concert est donné par la musique <strong>de</strong>s équipa-<br />
ges <strong>de</strong> la flotte.<br />
Le Monumeiu <strong>de</strong>s Trois S';èies <strong>de</strong> Belfort<br />
Belfort, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
La ville <strong>de</strong> Belfort a définitivement adopté<br />
la maquette du monument <strong>de</strong>s trois sièges<br />
que Bartholdi avait conçu avant sa mort.<br />
Ce monument immortalisera la mémoire<br />
<strong>de</strong>s trois défenseurs <strong>de</strong> Belfort pendant le<br />
siècle <strong>de</strong>rnier : le commandant Legrand en<br />
1814, le Général Lecourbe en 1815 et le colonel<br />
Danfert-Rochereau en 1870.<br />
Il sera presque certainement inauguré au<br />
printemps.<br />
LE SCANDALE DUEZ<br />
Paris, 18 <strong>juillet</strong>.<br />
Au cours <strong>de</strong> sa confrontation avec M. Duez,<br />
Mme <strong>de</strong> Varinay avait reconnu avoir reçu une<br />
somme <strong>de</strong> 5.000 francs <strong>de</strong> Duez, à titre <strong>de</strong> prêt.<br />
M Albanel lui a alors montré <strong>de</strong>s talons <strong>de</strong><br />
mandats à elle adressés et s'élevant à la som-<br />
me <strong>de</strong> 15.000 francs. ,. .<br />
Mme <strong>de</strong> Varinay, un instant troublée, dut<br />
reconnaître avoir encaissé cette somme, mais<br />
elle a persisté à déclarer que ces 15.000 francs<br />
lui avaient été donnés par Duez à titre <strong>de</strong><br />
prêt.<br />
Cette affaire est tout à fait indépendante <strong>de</strong><br />
l'affaire Duez et ne peut retar<strong>de</strong>r en aucune<br />
façon la clôture <strong>de</strong> l'instruction ouverte con-<br />
tre le liquidateur;<br />
L'Affaire Roehette<br />
Deux nouveaux experts<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
M. Drioux, Juge d'instruction, a commis<br />
<strong>de</strong>ux nouveaux experts pour rechercher les<br />
ventes à découvert qui ont été faites au mo-<br />
ment <strong>de</strong> l'arrestation <strong>de</strong> Roehette.<br />
Le rôle <strong>de</strong> M. Clemenceau<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
fcendant dix jours tout commerce avec<br />
la frontière algérienne. .<br />
L3s RaUtitas Ia^nirtmal^<br />
Les rapports austr;>ita,iens<br />
Rome, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Suivant le Giornale d'italia, <strong>de</strong>s m an; les ta-<br />
tiens contre lesquelles a protesté l'ambassa-<br />
<strong>de</strong>ur d'Autriche se sont produites au cours<br />
d'une visite que les Triestins ï iront à La. ca-<br />
serne <strong>de</strong>s bersagiieri.<br />
Des oificlers et <strong>de</strong>s soldais auraient distri-<br />
bué aux triestins <strong>de</strong>s plumes <strong>de</strong> leurs cha-<br />
peaux.<br />
Le Giornale d'italia ajo<br />
entendu le colonel du rég<br />
<strong>de</strong> la guerre aurait répon<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'explications d<<br />
taines usines ont plus <strong>de</strong> 2,000 ouvriers cha-<br />
cune et, <strong>de</strong> tout temps, les grèves ont été nom-<br />
breuses, surtout dans l'industrie minière.<br />
Sans compter 17 grèves partielles, il y a eu,<br />
en seize ans. <strong>de</strong> 1890 à 1906, 4 grèves généra-<br />
les dans la région; c'est dire à quel pomt les<br />
intérêts y sont contradictoires et les CQuiuvs<br />
accusés. . , .<br />
Il faut noter, pour bien comprendre la si-<br />
tuation, que la plupart <strong>de</strong>s mineurs <strong>de</strong> Bis-<br />
caye, 70 % environ, sont étrangers à a a ré-<br />
gion ils constituent une population flottante<br />
fur laquelle <strong>de</strong>s influences contraires peu-<br />
vent s'exercer tour à tour ; le mot <strong>de</strong> mine ne<br />
(toit d'ailleurs pas faire illusion, car presque<br />
tous les mineurs <strong>de</strong> la région travaillent a<br />
l'air libre sur le flanc <strong>de</strong> la montagne.<br />
L'ouvrier peut choisir entre le travail a la<br />
journée et le travail à la tache. „hiffiw.<br />
Les salaires moyens varient en chiffres<br />
ronds <strong>de</strong> 2 fr. 25 à 3 fr. 60.<br />
C'est du reste plutôt la question <strong>de</strong>s moda-<br />
lités <strong>de</strong> paiement, payement hebdomadaire<br />
d'une part économat et cantines <strong>de</strong> 1 autre,<br />
qui a fait <strong>de</strong>puis dix ans l'objet <strong>de</strong>s protesta-<br />
tions ouvrières et plus encore que le taux cm<br />
salaire très supérieur à celui <strong>de</strong>s ouvi.ers<br />
agricoles <strong>de</strong> la région, plus encore que les<br />
modalités <strong>de</strong> paiement et les cantines c est<br />
le coût <strong>de</strong> la vie singulièrement élevé en Bis-<br />
caye qui est la cause profon<strong>de</strong> <strong>de</strong> ces con<br />
La guerre religieuse<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Le Temps publie la dépêcli* suivante <strong>de</strong><br />
Madrid :<br />
, a H se confirme que 1 ambassa<strong>de</strong>ur d Espa-<br />
gne auprès du Vatican, M. Ojeda, rentre en<br />
Espagne pour raisons <strong>de</strong> santé ».<br />
^ b Madrid, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
, On assure que le Nonce \ it partir pour<br />
Saint-Sébastien, où il s'installera afin <strong>de</strong> se<br />
trouver auirès.du ministre d'Etat et <strong>de</strong> ren-<br />
dre plus faciles les négociations qui se pour-<br />
suivent entre le Saint-Siège et le gouverne-<br />
ment. Ce déplacement vient mettre à néant les<br />
bruits <strong>de</strong> rupture ou <strong>de</strong> suspension <strong>de</strong>s pour-<br />
parlers.<br />
Les réfugiés espagnols en France<br />
Cerbère, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Les réfno'iés espagnols ont été avisés par<br />
M. Alexandre Lerroux. député, d'accord avec<br />
le chef du gouvernement, qu'ils pouvaient li-<br />
brement pénétrer en Espagne.<br />
M. TovioeUa, ancien maire <strong>de</strong> Port-Rou, dé-<br />
légué '"'ar M. Lerroux, sest rendu à Perpi-<br />
gnan afin <strong>de</strong> remettre aux exilés les fonds né-<br />
cessaires pour le voyage.<br />
Les révolutionnaires et les réservistes dé-<br />
serteurs <strong>de</strong> la guerre du Maroc rentreront au-<br />
jourd'hui en groupe dans leur pays.<br />
«uns mmu n M m<br />
Saint-Pétersbourg, 19 <strong>juillet</strong>,<br />
La police a procédé cette nuit à l'arresta-<br />
tion d'un général russe, sous l'inculpation <strong>de</strong><br />
Concussion.<br />
i D'autre part, le colonel Glotof .inspecteur gé-<br />
néral <strong>de</strong> l'intendance, a été arrêté cette nuit<br />
et incarcéré à la prison militaire.<br />
. Cette affaire menace <strong>de</strong> prendre i> grosse<br />
extension et cause une gran<strong>de</strong> émotion dans<br />
les milieux militaires.<br />
L'acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Vailorcines<br />
vt>m£<br />
3U après avoir<br />
tt, le mlnisir«<br />
dignement aux<br />
nbassacleur<br />
19 ju-Uiet;<br />
C'est avec une fiévreuse activité que i Lal-ië<br />
continue à ériger <strong>de</strong>s ouvrages <strong>de</strong> défense à<br />
la frontière autrichienne.<br />
Sur le mont riaido, par exemple, commen-<br />
cent déjà les travaux i.-our la construction<br />
d une lormd.'ib.e forteresse portant quatre<br />
tours cuirassées.<br />
Dans la plaine <strong>de</strong> Asagrio, on est également<br />
en train <strong>de</strong> coniitrulire <strong>de</strong> nouvelles et puis-<br />
santes batteries.<br />
Pot» ménager les apparences, les chefs<br />
d'Etat con tinuent à échanger les dépêches les<br />
plus touchantes, pieii-.es <strong>de</strong> chaleureuses pro-<br />
testations d'ami ts !*..ié russe se n(-s,7nl l««ères<br />
UM à 70 80, 10 19C« à 104 S0 et 1„ S,Lv " 94 «5 1«<br />
coupon; do 06 l», Je l'une est raSenA A?9 8°. iiss(»nie»nts do crédit reawr<strong>de</strong>nt une n-,**-<br />
<strong>de</strong> leur avance d'hier : Banque do Paris 179s rvi?<br />
dit Lyonnais 14'22, Union Parisienne icr> Crédit MVL<br />
bUier 702; Sociétés étrang-èivs plus résistantes' n -in<br />
Que ottomane (iti7, Nationale du Mexique nùo' uàn<br />
que do Homo 105. ' ^ ul "<br />
Nouveau recul <strong>de</strong>s Grands Chemins, du P -L -M j<br />
1275, Ou Nord à 1070; Chemins espagnols calmes<br />
mais plutôt fermes : le Nord- Espagne se tient à<br />
370, le Saragosse à 400, les A.ndaJous à 249.<br />
Parmi les valeurs <strong>de</strong> traction, l'Omnibus s'a^<br />
vance à 345, l>our revenir en lin <strong>de</strong> séance a 330 con-<br />
tre 3K>; le Métro cote 507; Tiiomson, ex-coupon d.»<br />
30 fr., 7',6.<br />
FeTtmete <strong>de</strong>s Industrie lies russes : Sosnowice 1488-<br />
Briansk. ex-r.ouipon <strong>de</strong> 2.65, 338, et Bakou 745.<br />
Le Rio cote sucessivement 1030 et 1033, ûternlet<br />
cours.<br />
En banque, faiblesse <strong>de</strong>s mines d'or : Goklfleldl<br />
152 50 Rand-.Mines 281. East-Kand 133 50.<br />
Môme nuance sur les Uiainantilères : <strong>de</strong> Beerî<br />
435, Jagersilontein 216 50.<br />
Valeurs <strong>de</strong> caoutchouc inchangées : Financier»<br />
i02, Eastern 70 50; Pana Marajo Islands Riibbei<br />
s'est négociée à 9.25 selon coupures.<br />
En valeurs diverses, los Mines <strong>de</strong> soufre d'Ar»<br />
gona valent 125, la Caisse <strong>de</strong>s Re<strong>de</strong>vances 280 et pj^<br />
tion Locations électriques 118; l'action BatopLlo.<br />
cote 51 25; à Londres, la Carmen el Oro est à<br />
£ 2 9/16; l'Ashanli s'inscrit a 44; l'assemblée gêné<br />
raie <strong>de</strong> cette compagnie aura Heu le 28 <strong>juillet</strong> à<br />
Londres.<br />
PH1I.0UZE ET WADOINGTON<br />
SO, rue Lepelleticr, à Paris<br />
^ 19 <strong>juillet</strong><br />
La pression barométrique se relève assez rapi<strong>de</strong>.<br />
ment dans l'ouest du continent; une aire supérieur?<br />
à 765 man. s'étend ce matin da la Bretagne a l'ouest<br />
<strong>de</strong>s Açores (Horta, 774 mmi.); une dépression per-<br />
siste dans le nord <strong>de</strong> l'Allemagne (Swine-muu<strong>de</strong><br />
754 mui.).<br />
Le vent est assez fort du nord au aPs-<strong>de</strong>-€alais, ou<br />
la mer est agitée; il est faible sur la Manche,<br />
l'Océan et la Méditerranée.<br />
La température s'est abaissée sur nos régions; le<br />
thermomètre marquait, ce matin : 5' à Vardoe, 17"<br />
à Berlin, 19' à Madrid, 28' à Ai'ggr. 7° au Vc-ntoux.<br />
En. France, un temps nuageux et moyennement<br />
chaud est probable.<br />
Il est tombé 17 mm. d'eau au Puy-<strong>de</strong>-Dôme. 3 4<br />
Bor<strong>de</strong>aux.<br />
Rat.<br />
<strong>Toulouse</strong>.,<br />
I'uy-l«-.),)in9<br />
Ptc-au-«idl<br />
Perpignan,<br />
bor<strong>de</strong>aux..<br />
07.9<br />
«5.2<br />
23.4 S.O.m.nnag.<br />
6.5 O.S.O.a.I. b.<br />
M1NIM MAXIM,<br />
|<strong>de</strong> la vsllla<br />
II.9' 27.0<br />
5.3 12.8<br />
1.8 7.3<br />
65 8 18.9 O.S. O. ni. p. 13.9 23.0<br />
agents qui<br />
ils disparu-<br />
LA (R SE k P A GNOLE<br />
La grève <strong>de</strong>s mineurs <strong>de</strong> Bilbao<br />
Bilbao, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Hier après-midi, <strong>de</strong> nombreux mineurs gré-<br />
vistes sont <strong>de</strong>scendus vers San-Turce, obli-<br />
geant tes ouvriers <strong>de</strong>s autres chantiers à ces-<br />
ser le travail.<br />
Un eccadron <strong>de</strong> lanciers est parti <strong>de</strong> Bilbao<br />
pour protéger ces chantiers ; une réunion <strong>de</strong>s<br />
patrons a repoussé les prétentions <strong>de</strong>s ou-<br />
vriers.<br />
Bilbao, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Les mineurs ont tenu, dans la commune <strong>de</strong><br />
La Gallarte, un meeting.<br />
Ils annoncent qu'ils veulent obtenir satis-<br />
faction ou qu'ils déclareront officiellement la<br />
grève générale.<br />
On croit celle-ci possible aujourd'hui ou <strong>de</strong>-<br />
main.<br />
La situation est grave. Madrid, 19 <strong>juillet</strong><br />
1/OS fédérations ouvrières <strong>de</strong> Bilbao ont dé-<br />
cidé <strong>de</strong> rester sur l'expectative sans déclarer<br />
la grève générale jusqu'au moment où cela<br />
<strong>de</strong>viendrait nécessaire.<br />
De son côté, le gouvernement a refusé <strong>de</strong><br />
suspendre les garanties constitutionnelles<br />
comme te <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt certains patrons tant<br />
que l'ordre régnera ; les troupes sont prêtes<br />
h umte éventualité à Madrid, Valtadolid et<br />
Saragosse<br />
P**», ta police locale a été notable<br />
nt arnvél 4°BM UX NOUVEAUX ^^«"^<br />
w &*JiW au conflit actuel,<br />
d-ette du ^-tatlk^ LS'L.M^rid, est la cita-<br />
ouvrier, «-est pas UffiRSSL&^gft X<br />
Prix <strong>de</strong> la Société sportive d'Encouragement, ara-<br />
bes et anglo-arabes, 2" groupe camoilômentaire, 1.000<br />
francs, 1.800 mètres, 6 inscrits, 3 partants. — t. Pi-<br />
ment II (BeHocq), par Antonio et Pimprenelle. à<br />
M. le baron Gasquet.<br />
Non -plaicés : Le-Ga, Coquet III.<br />
Mutuel : gagnant, 7 fr.<br />
Prix die la Société d'Encouragement, hors série,<br />
1.500 francs, 2.<strong>20</strong>0 mècres, 9 inscrits, 6 partants. —<br />
1. La-Néva, par Ivoire et La Nive'Je, â M. Brisson<br />
(Brisson): 2. Frascot, par Scoîland et Fracas, à M.<br />
D. Guestier (Monk), une <strong>de</strong>mi-longueur; 3. Espada,<br />
par Ivoiro et EspadUTa, à M. Guidou (Houtans), une<br />
longueur.<br />
Non placés : Mimizan, Busseroles, Rhintalid, ar-<br />
rivé premier mais distancé pour avoir bousculé La-<br />
Néva i l'arrivée.<br />
Mutuel : gagnant 57 50; placés : La-Néva 19. Fras-<br />
cot 13.<br />
Course très bien menée dons tout le parcours par<br />
le loi entier.<br />
Prix <strong>de</strong> ia Ville, au trot mo-ntà ou attelé, 1.000<br />
lran.es. 3.2(0 mètres, 18 inscrits, 7 partants. — t.<br />
Hématite, attelée, par Vou<strong>de</strong>moni et Bellone, à M.<br />
A. Rou<strong>de</strong>l (Fournier, aipiprenti); 2. Haute-Lrtne, par<br />
Bul-ot et Ténébreuse, â M. lo vicomte <strong>de</strong> Jansac (M<br />
<strong>de</strong> Marsaej; 3. Fine, attelée, par Liovre et Old-Cbam-<br />
pagne. à M. G. Bruel (Souei).<br />
Non placés : Hardi, Faim, Henri VIII, Gentleman.<br />
Mutuel : gagnant, 28 50; placés : Mématite 12 50<br />
Haute-Lune 9.<br />
Prix régional] <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s Steeple-Chases <strong>de</strong><br />
France, 3' série, course <strong>de</strong> haies, 1.<strong>20</strong>0 francs 2 800<br />
mètres, 10 inscrits, 5 partants. — t. Méridien par<br />
Kent et Mie <strong>de</strong> Merviue, à M. P. Versein (Coulaad<br />
apprenti), une longueur; 2. Freya II. par Gost et<br />
I'rlrko, a M. F.W. Bâtes (F. Balet). une tète; 3.<br />
Brin d'Amour, par Clamait et Clairette, à M. H.<br />
Brisson (Soubagné).<br />
Non places : Devons, Amour d'Enlant.<br />
Mutuel : gagnant, 1.1 50; placés : Méridien 7 50,<br />
Freya II 9.<br />
Prix <strong>de</strong> la Société hippique, steep'e-chase mixte,<br />
t.500 Irancs. 3.4O0 mètres. — L Corvin, par Kérau-<br />
mos et Corina, à M. L. Léglise (lvra); 2. Guardian-<br />
Angel, par Saint-Damien et Lady-Détective, à M. le<br />
baron Pariiuement (le propriétaire).<br />
Non p'a.eés : Volcanique, Fil-Vite dont le jockey<br />
Seignouret est tombé.<br />
Mutuel : gagnant, 39; places : Corvin il, Guar<br />
dian-Angel 11.<br />
Prix René Maraliand, steep'.e-chase cross-country<br />
militaire, y catégorie, officiers, un obiet d'art d'une<br />
valeur <strong>de</strong> G0O francs au premier, <strong>de</strong> "250 francs au<br />
<strong>de</strong>uxième, <strong>de</strong> 150 francs au troisième 5 000 mètres<br />
U inscrits 5 partants. - 1. Sombrun II, par Fez<br />
tL??^"*' , à M ' Kany - lieutenant au 15° dra<br />
Bons M. Kany); 2. Charmeuse, par Vertige et Ta-<br />
ffinrfl^f' ï, M ', d0 ^tenant au 21-<br />
£S>tniL ^<br />
3 ' Rai-<strong>de</strong>-Judée, par Salo-<br />
^«taSS* *• DUrr ° UX ' au 10- bus-<br />
wn ! i„ p ! acés : Ci « are 't«- Rap.haë.1<br />
chsè If 11 ' 18 50; p,a< * s : Som4 > r » 10<br />
Le pari mutuel a encaissé 10.565 francs.<br />
Cyciisme<br />
LE TOUR DE FRANCE CYCLISTE<br />
r. , Perpignan, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
JZiJ^?- à 3 iu 1/2 Précises, a été donné, sur la<br />
route nationale <strong>de</strong> QuUlan. lo dèjwrt <strong>de</strong> la 9' èlaoe<br />
SïomSreS 6 06 CyclisUî ' ^Pignan-Ludion (S»<br />
•w^n,' 0111 * en *o«*iaste, que les agents <strong>de</strong> police<br />
?! m,?. rK Peino a maintenir, a fait une manifestation<br />
•V.<br />
!Ue au ' x * coureurs qui prennent pan à<br />
1 épreuve; Privât a abandonné.<br />
4 o h „ Foix, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Cruchon RÏ^ 88 ?^ 011 , I^lonton Faber, I-afourca<strong>de</strong>,<br />
Muse v»n » l lau1 ' ^'"d. Garrigou, Lapize.<br />
St AhiîiT 1 ?' P* TUN1 ' Dortignac. Emile<br />
âad àllfni^ "rlk, ^ mis teHli ' p aidmier. Cruppe-<br />
wnu, sauiot, Deloffre et Maitron.<br />
1ATM,„ ite. Bagnères-<strong>de</strong>-Luchon, 19 <strong>juillet</strong>,<br />
saluent ^ e . p '^ mier 4 « h. 23; <strong>de</strong>s acclamations<br />
9 h â, ? n . a v ? e: * Geonget. 2 h. 41; 3- Faber. à<br />
2 h. 45; P Cruppeliand, à 2 h. 46; " * ~ -<br />
Nominations Judiciaires<br />
Sont nommés : Substitut du procureur <strong>de</strong><br />
la République à Clermont-Ferrand, M. Haltes,<br />
substitut à Gourdon ; substitut à Gourdon, M.<br />
Mangin. nommé substitut à Lure et non ins-<br />
tallé.<br />
Est nommé suppléant du juge <strong>de</strong> paix à<br />
Alban (Tarn), M. Poisson.<br />
«WEBSITEJl TOULOU >S<br />
FACULTÉ DES SCIENCE8<br />
Baccalauréat (premières partie,sciences-lan.<br />
gues vivantes). — Ont été définitivement ad-<br />
mis au gra<strong>de</strong>, le 18 <strong>juillet</strong> :<br />
MM. Bertet (assez bien), Boué, Clerc, Estève<br />
(a. b.), Maltrou, Mazières, Minvieile, Oukv<br />
nier (a. b.), Peloux, Calvet (a. b.), Castets, Pé-<br />
legry (a. b.), Serres (a. b.), Souparis.<br />
Baccalauréat (<strong>de</strong>uxième partie, mathémati-<br />
ques). — Ont été définitivement admis au<br />
gra<strong>de</strong>, le 18 <strong>juillet</strong> :<br />
Mlle Cucurou (assez bien), MM. Barthas,<br />
Bernabeig, Boyer, Colombiès, Comère.<br />
FACULTE DES LETTRES<br />
Oral du mardi 19 <strong>juillet</strong> <strong>1910</strong>.<br />
Sont définitivement reçus :<br />
Philosophie. — MM. Molle (A. B.), Monhrun,<br />
Montais (A. B.), Morat <strong>de</strong> Montai', Nègre, Pa-<br />
ges, Pauthe, Boyer, Oames (A. B.), Gavarre,<br />
Ghansou, Chêne, Giitton, Lacoste, Lago, Lo-<br />
cré, Loubei-ssac (A. B.), Machicot (A. B.),<br />
Mandou'., Mart-in^<br />
Latint-Grec (Ire partie). — MM. Sol, Vidal,<br />
Maiphettes, Mions, Payrastre, d'Esponv. >ux,<br />
Champe.val (A. B.), Loiseau, Dalquié, Bel,<br />
Bonnet, Valette (A. B.), Vieu, Viguier, Guilhot,<br />
Laran, Lamothe, Malvy (A. B.), Bouteille Ca-<br />
dilhac.<br />
UNIVERSITÉ JE BORDEAUX<br />
FACULTE DES LETTRES<br />
.Baccalauréat. Latin-langues. — Sont reçus :<br />
MM. Burtin, Couvarl-Deavergnes, Lafon,<br />
Sens, Lacroze, Lavalette, <strong>de</strong> Kérouara, Lusté-<br />
guy, Schoil, Tandonnet, <strong>de</strong> Verteuil, Wors-<br />
berger, Bâches, Labesque, Denux, Deviras, La<br />
baurière.<br />
Philosophie. — MM. Duvignau, Herriberry,<br />
fchon, Lataste, Latour, Marceau, Melandre,<br />
Mo.ntouroy, Mouchât, Nicolas, Paris, Pepoin-<br />
net, Poncin, Mlle Tissèdre.<br />
Mathématiqu.es. — Sont reçus : MM. Larrl-<br />
vière, Casemajor, Dhei-s, Ducla, Sourcil, Du><br />
tilh, Rivais, Courtiau, Milliard, PfiAu, Ster-<br />
ling, Huiyanx, du Tilly, Morize, Perbosc.<br />
Scien.C'9-s-langues vivantes. — Mll.es Pancoi,<br />
Réveilleau ; MM. Leste, Quoique. Roch, Rol-<br />
land, Sauvaltre, Armandi,Calés, Martal, Mau-<br />
ry, Mirambeau, Blahquefort, liougue, Labar-<br />
the, Bertruc, DoMé, Duthern, Fitte, Bergerot.<br />
Le mauvais temps<br />
l'royes, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
A Villenauxe la foudre a incendié un mou-<br />
lin avec une maison d'habitation. Les pertes<br />
sont évaluées a 50.000 francs.<br />
Rethel, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
A Sery, pendant un orage, la foudre a tué<br />
un cultivateur qui revenait <strong>de</strong> faner.<br />
Lorient, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Les orages continuent à sévir sur la région;<br />
à Groix, <strong>de</strong>ux maisons d'habitation, mue les-<br />
quelles la foudre est tombée ont été détruites<br />
. , J Epinal. 19 <strong>juillet</strong>.<br />
A la suite d un orage terrible oui a sévi sur<br />
la resrion, <strong>de</strong>ux religieuses Trappistines <strong>de</strong><br />
blt e =Srr^nî ^"uf 66 danS CaTC <strong>de</strong> ! ' é,a - i^î > UI ' ,a = ra «ie M <strong>de</strong> Tt<br />
nk ^ïï^ •? aUX < ava'^t envahie, et ^ d'arrivée a été installé u<br />
s étaient réfugiées par peur <strong>de</strong> l'o- assi!«ait. tUfflcilement maintenu<br />
Hei<strong>de</strong>-llierg, 19 <strong>juillet</strong><br />
L orage a fait débor<strong>de</strong>r el Neokar ; un va-<br />
peur qui portait un congrès <strong>de</strong> papet'ers fut<br />
jeté sur un banc <strong>de</strong> sable ; on sauva avec<br />
beaucoup <strong>de</strong> peine les passagers.<br />
UNIVERSITE DE MONTPELLIER<br />
FACULTÉ DES LETTRES<br />
10* série, Philosophie. — Sont reçus défini-<br />
tivement : MM. Meùohior (A. B.) ; Massot, Co-<br />
ourat, Bongue, Daire, Gilis, Verret.<br />
tre série, Latin-Sciences (série C). — Sont<br />
reçus définitivement ; MM. Boulet (A. B.) :<br />
Croiset (A. B.) : Lauriol (A. B.) ; Armengaud<br />
(A. B.) ; Pagezy (A. B.) ; Martinier, Devèze,<br />
P;.erl, Leenhardl, Rolland, Millet.<br />
3" série. Latin-langues vivantes (série B). —<br />
Sont définitivement admis ; MM. <strong>de</strong> Valette<br />
A. B.) ; Bousquet (A. B.) : Rieg, Aubert, Lu-<br />
gan, Sauvy, Po^mmarè<strong>de</strong>, Milhaud, Nicolas.<br />
FACULTE DES SCIENCES<br />
Baccalauréat <strong>de</strong> l'enseignement secondaire.<br />
- Ire partie, série D. Sciences- langues vivan-<br />
tes. — Sont déclarés admis : MM. Masseli«<br />
(A. B.) ; Estèbe (A. B.) ; Panis, Bruguière,<br />
Orssand, Ixtuis, Fahry, Bonnafy-Deroys, Bec-<br />
querelle, Buisson.<br />
Baccalauréat <strong>de</strong> l'enseignement secondaire,<br />
2' partie. Mathématiques. — Sont déclarés ad-<br />
mis MM. Carlier (A. B.) ; Denis (A. B.) i<br />
Fonquernie (A. B.) ; Dugas (A. B.) ; Cathalan<br />
(A. B.) Deni'zet, Floutior, Chotard, Freychet,<br />
Bonnefoi, Artis, Andlauer.<br />
i n P ^ l l r - '\\*:'*: T Ga^ïlgou.<br />
iS<br />
Crucno'n. 5() à<br />
L *Lni E i"eSt„Fau1' * 3 h. 3; 9- Azzini. A 3 h. 4;<br />
â 3 h^e aotvaert, à 3 h. 8; ir Lafourca<strong>de</strong>.<br />
rnwl^ii ' < lî a|1[>e , d .'aujour
MERCREDI <strong>20</strong> JUILLET <strong>1910</strong><br />
RGOEZ. _ Les fêtes. — LA JOURNÉE DE SA-<br />
MEDI. — A 8 heures, toute la population est<br />
6 ur les l>oulevards; partout animation et fran-<br />
cjje gaieté.<br />
A 8 h. 1, la musique du 122°, les sapeurs-<br />
nompicrs, l'Harmonie Ruthénoise, s'ébranlent<br />
pour la retraite aux flambeaux.<br />
La retraite suit les boulevards Gambette,<br />
Oally, Laroimguière, Flaugergues, <strong>de</strong> la Ré-<br />
publique, le Faubourg Saint-Cyriee, la rue<br />
Béteille et l'avenue Victor-Hugo.<br />
Entraînée par les sons enlevants <strong>de</strong>s mar-<br />
ches guerrières, la foule suit d'un pas ca<strong>de</strong>n-<br />
cé et marche en mesure à la suite <strong>de</strong> la musi-<br />
tjuie.<br />
LA JOURNEE DE DIMANCHE<br />
Dès l'aurore, Ruthénois et visiteurs sont<br />
éveilles vjar les gaies fanfares <strong>de</strong>s Sonneurs<br />
oe huit heures à midi, ont lieu les concours<br />
^ musique et le concours <strong>de</strong> tir.<br />
jeûnant part au concours musical :<br />
îhnS!? 11011168 - — La Lyre <strong>de</strong> Limoges,<br />
MMi-moniq^e saint-An-drêe<br />
la Phi-<br />
uiéenne, la "Lyre Deca-<br />
zevilloise, 1 Harmonie <strong>de</strong> Cransac, l'Orphéon<br />
d'Alger, la Chorale <strong>de</strong> Pignan, l'Orphéon in-<br />
dépendant d'AiguesjMorfcos, l'Union Orphéo-<br />
nique do Decaaeville, la Chorale <strong>de</strong> Kleury,<br />
l'Orphéon Castelnaudarin, l'Orphéon Coursa-<br />
nais, l'Orphéon Blanacais, les Troubadours<br />
Villefranehois, l'Echo <strong>de</strong> Méquillon, les Douze<br />
<strong>de</strong> Briatexte, le Cercle Orpfiéonlque Toulou-<br />
sain, l'Estudiatina McUavoise, l'Bstudiantina<br />
Saint-J'uérienne, l'Bstudiantina Symphonoque<br />
<strong>de</strong> Boisse-Penctiot, la Mandolina Narbonnaise,<br />
la Lyre Sainte-Barbe <strong>de</strong> Carmaux, la Solo-<br />
naise, l'Union Harmonique <strong>de</strong> Barbaste, la<br />
Lyre <strong>de</strong> Gastemaudary, la Diane Limousine,<br />
le Réveil Lezignanais, Rallye Carmausin, Bat-<br />
terie du Lignanais, Batterie Saint-Andréenne,<br />
Batterie <strong>de</strong> Oastelnaudary, Avant-Gar<strong>de</strong> Milla-<br />
voise, Trompé <strong>de</strong> Montmirail, Veneurs Cadu-<br />
réerus.<br />
Les concours ont lieu Ecole Gally, Salle du<br />
Théâtre, salle <strong>de</strong> la Lyre Buthénoise.<br />
Au Stand, ce sont ies délégués adultes et<br />
pupilles <strong>de</strong> : la Revanche <strong>de</strong> Firmy, la Défen-<br />
se <strong>de</strong> Cransac, la Société d etir <strong>de</strong> Millau, l'A-<br />
lerte <strong>de</strong> Decazeville, la Patriote <strong>de</strong> Deeaze-<br />
ville, l'Avant-Gar<strong>de</strong> <strong>de</strong> Salles-la-Source, la<br />
Fraternelle <strong>de</strong> Cantoin, la Société <strong>de</strong> tir <strong>de</strong><br />
Marnliaoues et Latour, rAveyronnaise du<br />
Gua, qui se disputent les prix.<br />
L'INAUGURATION DU MUSEE DENYS PUECH<br />
C'est à 11 heures qu'a lieu l'inauguration dm<br />
musée Denys Puech. Le cortège officiel se<br />
rassemble à la Préfecture et se rend auprès du<br />
monument.<br />
Trois discoure sont prononcés : M. Louis<br />
Lacomhe, maire <strong>de</strong> Ro<strong>de</strong>z, fait l'historique <strong>de</strong><br />
la fondation du musée, <strong>de</strong>s difficultés qui ont<br />
été vaincues, <strong>de</strong> la grève qui, un moment, ar-<br />
rêta les travaux.<br />
M. le sénateur Lintilhac prend ensuite la<br />
parole et revendique l'œuvre <strong>de</strong>s artistes<br />
aveyronnais comme l'œuvre <strong>de</strong> la région du<br />
Plateau Central tout entier<br />
Après queloues mots <strong>de</strong> M. Balitrand, M.<br />
Louis Puech montre dans le musée l'œuvre<br />
éducatrice, évocutriee <strong>de</strong> talents parfois in-<br />
soupçonnés, cachés sous les plus humbles ap-<br />
parences ; avec une éloquence émue, il dit<br />
comment il a assisté à l'éclosion et au mer-<br />
veilleux développement d'une âme <strong>de</strong> grand<br />
artiste.<br />
Bâti sur la place Sainte-Catherine grâce aux<br />
dons généreux <strong>de</strong> M. Denys Puech et <strong>de</strong> Mme<br />
Emma Calvé, le nouveau musée, avec son<br />
portiooie, ses colonnes, ses larges baies, les<br />
beaux médaillons qui décorent sa faça<strong>de</strong>, est<br />
une fort jolie construction qu'on voudrait seu-<br />
lement reculée <strong>de</strong> ouelques mètres <strong>de</strong> plus<br />
vers le fond <strong>de</strong> la place.<br />
Deux salles du iez-<strong>de</strong>-chaussée sont aména-<br />
gées. On est fraprié par la vue <strong>de</strong>s portraits<br />
<strong>de</strong>s bienfaiteurs dê la ville : Lebon, Combarel,<br />
docteur Bonnefé, Victoire Massai, la regrettée<br />
madame <strong>de</strong> Séguret, née <strong>de</strong> Saincric, Mme<br />
Bervé-Gardye, etc.<br />
A gauche, l'exposition du troisième salon<br />
<strong>de</strong>s artistes aveyronnais : chefs-d'œuvre <strong>de</strong><br />
Denjis Puech, belles sculptures, peintures,<br />
paysages, portraits signés <strong>de</strong>s plus délicats<br />
artistes aveyronnais. Beaucoup d'oeuvres <strong>de</strong><br />
jeunes pour lesquels l'heure <strong>de</strong> la célébrité<br />
sonnera bientôt.<br />
LE BANQUET<br />
A midi,banquet officiel. Toasts <strong>de</strong> M. le pré-<br />
fet Buellet, <strong>de</strong> M. Lintilhac, <strong>de</strong> M. Joseph Fa-<br />
bre, etc., etc.<br />
LE DEFILE DES SOCIETES<br />
A 2 heures se massent sur les boulevards <strong>de</strong><br />
ta République et Denys-Puech, les diverses so-<br />
ciétés. Par les rues Saint-Cyrioe, Béteille, la<br />
place d'Armes, la place <strong>de</strong> la Cité, la rue<br />
Neuve, .elles se portent sur la place du Bourg<br />
où a lieu la distribution <strong>de</strong>s récompenses ob-<br />
tenues par ies diverses sociétés aux concours<br />
<strong>de</strong> tir et au concours musical.<br />
BANQUET DENYS PUECH<br />
Mme Denys Puech, née princesse Gargarine<br />
Stourdza, avait eu la gracieuse attention <strong>de</strong><br />
réunir dans un banquet tout amical les mem-<br />
bres <strong>de</strong> l'Union Artistique et les représentants<br />
<strong>de</strong> la presse ruthénoise et régionale.<br />
Avec une incomparable distinction, Mme<br />
Denys Puech a fait les honneurs <strong>de</strong> la table<br />
qu'elle a bien voulu prési<strong>de</strong>r.<br />
lit, point <strong>de</strong> politique, même très soigneu-<br />
sement dissimulée. Un sculpteur aveyronnais<br />
dm plus beau talent venait <strong>de</strong> recevoir <strong>de</strong>s<br />
mates <strong>de</strong> ses compatriotes un suprême hom-<br />
mage qui était une sorte <strong>de</strong> consécration fa-<br />
miliale" <strong>de</strong> sa renommée. Il a voulu réunir<br />
autour <strong>de</strong> lui tous les Aveyronnais ; ne le<br />
pouvant il avait appelé ceux qui ont assumé<br />
la mission d'être les interprètes <strong>de</strong> la pensée<br />
<strong>de</strong> leurs concitoyens. Toute la presse, sans<br />
distinction d'opinion, était largement repré-<br />
sentée.<br />
M. la préfet arrive au pag
MERCREDI <strong>20</strong> JUILLET i9!0<br />
APÉRITIF TONIQUE<br />
VIN GÉNÉREUX ET QUINQUINA<br />
Mélangé d'eau ordinaire ou d'eau-<strong>de</strong>-seltz,<br />
il rafraîchit sans débiliter.<br />
Avoines. — Courant, 19 45; prochain, 19; <strong>juillet</strong>-<br />
août, 18 15; 4 <strong>de</strong>rnière, 18 <strong>20</strong>; tendance, came.<br />
Lin. — Disponible en cuves à nu, 89 50; courant,<br />
80 50; prochain, «8; juililet-août, S6; 4 <strong>de</strong>rniers, 81;<br />
tendance, ferme.<br />
Colza. — Disponible en cuves à nu, 60; courant,<br />
80-, prochain, 60 25; <strong>juillet</strong>-août, 61 25; 4 <strong>de</strong>rniers,<br />
82 75; tendance, ferme.<br />
Alcools. — Disponiibffe, 61 7&; courant, 65; pro-<br />
chain, 60 75; <strong>juillet</strong>-août, 56 35; 4 <strong>de</strong>rniers, 48 50;<br />
3- d'octobre, 47 50; tendance, ferme ; stock, 35 376;<br />
circuSation, 550.<br />
Sucres. — Disponible, 46 875; courant, 46 25; pro-<br />
chain, 32 375; <strong>juillet</strong>-août, 35 875 ; 4 d'octobre, 35;<br />
tendance, ferme; roux cuites, 42 56; autres jets,<br />
42 25: raffinés, 76 50.<br />
MARCHE DE 1 .A VH-tETTE<br />
Du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />
Veaux. — Amenés, 136; vendus, 136.<br />
Vian<strong>de</strong> nette : ire qualité, 2 16; 2', 1 90; 3*, 11 70.<br />
Erix extrêmes : 1 50a 2 30.<br />
Poids vif ; ire, qua/lité, 1 30; 2', 1 14; 3% 0 97.<br />
Prix extrêmes ; 0 83 à 1 36.<br />
Vente facile.<br />
MARCHÉ DE BORDEAUX<br />
Du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />
r,u, _ < LA FORCE », une <strong>de</strong>s<br />
meilleures œuvres du maître romancier Paul Adam,<br />
ient <strong>de</strong> paraître dans l'Idèal-Blbllothèque' (Colleo<br />
ion illustrée Pierre Lafitte et Cie, à 0.95), avec lie<br />
emai-quaMes illustrations <strong>de</strong> M. M.a!ïut.<br />
Cette Collection, qui (peut être lue pa.r tout le<br />
mon<strong>de</strong>, a déjà publié do nomibreux chefs-d'œuvre :<br />
Le Petit Chose, <strong>de</strong> Dau<strong>de</strong>t ; Un Cœur simple, d«<br />
Flaubert ; B.wves Gens, <strong>de</strong> Richepin : Le Ftil Mau.<br />
gars, <strong>de</strong> Ttlieuriet ; les Frères Zeniganno, il'lîd. d»<br />
Concourt ; L'Eau Souterraine, <strong>de</strong> Taul et Victor<br />
Mar.gueritte ; Contes Etranges, d'Edgard<br />
Eugénie Gran<strong>de</strong>t, <strong>de</strong> Balzac.<br />
C'est, la bibliothèque idéale <strong>de</strong> la famille.<br />
iIBL10GR/ÎPf)IE<br />
Sommaire du numéro <strong>de</strong> LA REVUE HEBDOMA-<br />
DAIRE du 16 <strong>juillet</strong>. Envoi, sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, S, rue<br />
Garancière, Paris, d'un numéro spécimen et du<br />
catalogue dés primes <strong>de</strong> librairie (26 francs <strong>de</strong><br />
(livres par an).<br />
Partie Littéraire<br />
Gabriel Hanot-aux, dé l'Académie Française ;<br />
Psychologie politique.<br />
André Beaunier : Les Petites Baudoché.<br />
Emile Ripert :<br />
.l'Orient (11), fin.<br />
Henry Cochhi,<br />
Besnard.<br />
Général Cuny<br />
187.1) l'IVj, fin.<br />
Paul Aubetlet<br />
nouvelle : Marseille, porte <strong>de</strong><br />
député : Les Symboles d'Albert<br />
Souvenirs d'un Cavalier (1870<br />
Du <strong>20</strong> juili Met (par dépêché télégraphique)<br />
FONDS D'ÉTAT<br />
Poe<br />
Et. <strong>de</strong> nouveau, Arsène Lupin triomphe :.. il né<br />
s'agit plus, cette fois, d'une lutte entre le génial<br />
gcnUeman-c.aimbrioleur et <strong>de</strong>s détectives plus oa<br />
moins subtils, mais d'un combat autrement passion-<br />
nant entre l'aventurier céilèlbre et un personnage<br />
énigmatlque et formidable dont, jusqu'aux <strong>de</strong>mi*<br />
pages du nouveau livre <strong>de</strong> M. Maurice Leblac,<br />
le lecteur <strong>de</strong>vine la présence, sans pouvoir jamais<br />
percer un jour sa personnalité.<br />
Ce côté mystérieux rte cette nouvelle série <strong>de</strong>s<br />
Aventures d'Amène Lupin augmeme encore son inté-<br />
rêt, d'autant plus que l'auteur a placé ses héros en<br />
face <strong>de</strong>s plus hauts personnages <strong>de</strong> notre époque<br />
et que les résultats <strong>de</strong> leur palpitante lutte pour la<br />
découverte <strong>de</strong>s seodrets du - Sis », sont capables <strong>de</strong><br />
bouleverse? l'Europe et <strong>de</strong> semer la guerre aux<br />
quatre coins du mon<strong>de</strong>. , -.<br />
SIS », qui peut être lu par tout le mon<strong>de</strong>, est te<br />
gros succès du jour.<br />
En vente partout : 3 fr. 50. rr Pierre Lafitte et<br />
Cie, Editeurs.<br />
o /o<br />
06/<br />
3 % amortissable ••<br />
Dette tuais, atjllg. 3 %<br />
Consoli<strong>de</strong>s anglais<br />
Consolidés anglais<br />
Argentine 5 % 1886<br />
Autriche 4 % or.UO.llor<br />
Lots du Congo<br />
Egypte unifiée.,<br />
Espagncîé ester<br />
KepagnoBe cx-'ér. .,<br />
Hongrois 4 % —<br />
Italien 5 %.,<br />
ltallien 5 % •<br />
Portugal 3 %<br />
Portugal 3<br />
1S92.<br />
. .opt<br />
.tme<br />
..cpt<br />
. .tme<br />
...cpt<br />
. .tme<br />
.. .cpt<br />
. .tme<br />
.. .cpt<br />
..tme<br />
°L 1S67-1JS09.<br />
<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong><br />
le.<br />
La Rome nouvelle (II), fin.<br />
Les faits et les idées au jour le jour. Revue <strong>de</strong>s<br />
revues étrangères, la vie mondaine et familiale, la<br />
vie musicale, la vie pratique et médicale, chroni-<br />
ques sportive et financière.<br />
Partie illustrée<br />
En Espagne ; S. M. Alphonse XIII discutant avec<br />
le premier ministre, M. Canalejas, les affaires reli-<br />
gieuses d'E«v>agne.<br />
Souvenirs d'un Caivaiier : La Commune ; la co-<br />
lonne Vendôme après sa chute, le 17 mai 1871; la<br />
Commune : Fusilla<strong>de</strong>- <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> la Paix, 22 mars<br />
la Commune : La rue <strong>de</strong> Rivoli, mai 1871; Vue ge<br />
nérale du Palais <strong>de</strong>s Tuileries, après l'incendie<br />
d'après une photographia.<br />
La Rome Nouvelle ; La château Saint-Ange, le<br />
pont romain et Saint-Pierre, vue ancienne; vue ac<br />
tue-lie du château Saint-Ange; le monument à Vie<br />
tor-Emmanuel, l'état <strong>de</strong>s travaux; le monument<br />
Victor-Esremanuel, tel qu'il sera.<br />
Le Symbolisme d'AMiert Besnard : La Matière.<br />
Etu<strong>de</strong>, originale d'Albert Besnard pour l'une (te<br />
quatre peintures du Petit Palais. — •< La PI<br />
tique ». Etu<strong>de</strong> originaile du peintre Albert Bernard<br />
pour l'une <strong>de</strong>s quatre peintures du Petit. Palais.<br />
Actualités ; Voyage du prési<strong>de</strong>nt do la République<br />
en Auvergne. Arrivée <strong>de</strong> M. Fait '.ères à Clermont<br />
Ferrand. — Manifestation dans les rues <strong>de</strong> Madrid,<br />
à propos <strong>de</strong> la question religieuse et <strong>de</strong>s décrets <strong>de</strong><br />
M. Canalejas.— Inauguration aux Tuileries, le mer<br />
credi 6 <strong>juillet</strong>, du monument élevé, par souscrip-<br />
tion nation aile, à Walirtee.k-Rouuseau. ancien prési-<br />
<strong>de</strong>nt- du conseil dos ministres. — M. Pau! Rousseau<br />
chroniqueur sportif <strong>de</strong> la llevue hebdomadaire, ou<br />
vient d'être promu chevalier <strong>de</strong> la I/gion d'hon<br />
neur. — Le monument d'Aïl'rOirt <strong>de</strong> Musset, dû<br />
sculpteur Moncel, inauguré à Paris, le 7 <strong>juillet</strong>, par<br />
le sons-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts.<br />
L'Instantanée, partie illustrée do la lîeuue hebdo<br />
madaire, tiré chaque sr.maine sur papier glacé<br />
peut être relié à part à la fin <strong>de</strong> l'année. Il forme<br />
<strong>de</strong>ux volumes <strong>de</strong> 800 pages. I<br />
***<br />
« LA VIE HEUREUSE »<br />
Il faut lire la Vie Heureuse du 15 <strong>juillet</strong> si l'on<br />
veut voir l'actualité vivre sous ses yeux.<br />
Au moment où une Chambre neuve :le vient <strong>de</strong> se<br />
réunir, où M. le sénateur Ijinnelongue propose une<br />
loi pour le salut <strong>de</strong> la famille, où les sports <strong>de</strong> l'air<br />
dominent tous les autres. M" Jane- Misme, dont on<br />
sait le zêJe pour la cause féministe, dit dans la<br />
Vie Heureuse les espoirs politiques <strong>de</strong>s ternîmes et<br />
la sympathie qu'elles peuvent attendre <strong>de</strong>s « grands<br />
<strong>de</strong> la terre. » ; M. Henry Bidou y montre les enfants<br />
unis au foyer pour protéger les parents contre le<br />
découragement et le mai; le subtil et vigoureux<br />
écrivain Clau<strong>de</strong> Farrère y ^révèle ses sensations <strong>de</strong><br />
voyage en ballon.<br />
Et l'on peut voir encore, représentée dans la Vie<br />
Heureuse, une leçon <strong>de</strong> danse chez M"" la Duchesse<br />
d'Estissac, l'un <strong>de</strong>ts événements mondains <strong>de</strong> cette<br />
fin <strong>de</strong> saison; les plus célèbres joueuses <strong>de</strong> golf da<br />
la Boucle; les « faworis » du concours du Conser-<br />
vatoire; le Tout-Paris mondain, artistique et litté-<br />
raire, dînant sur les toits à l'Hôtel Me-urice. C'est<br />
3e fidèle miroir <strong>de</strong> la vie d'aujourd'hui, pittores-<br />
que, diverse et animée.<br />
#*#<br />
Les Livres Nouveaux<br />
LES VACANCES DE SUZETTE pour <strong>1910</strong>, t volume<br />
in-12 broché .1 franc, relié 1 fr. 50 (0 fr. <strong>20</strong> en plus<br />
pour le port). Librairie Henri Gautier, 55, quai<br />
<strong>de</strong>s Grands-Augustin», Paris.<br />
Voici le meilleur compagnon que puissent avoir<br />
les fillettes et leurs frères pendant l'hetire-ux temps<br />
où coure et pensionnats sont fermés. Dans ses 196<br />
pages ce joli volume réunit tout ce qui peut amu-<br />
ser et distraire intelligemment <strong>de</strong>s entants. On y<br />
trouive <strong>de</strong> désopilantes comédies il jouer en famille,<br />
<strong>de</strong>s monologues, <strong>de</strong>s histoires gracieuses et gaies,<br />
<strong>de</strong>s jeux <strong>de</strong> plein air et d'ainsiarteraent, <strong>de</strong>s tra-<br />
vaux manuels récréatifs. Tous les articles sont ré-<br />
digés par les auteurs les plus aimés rte la jeunesse<br />
et sont illustrés <strong>de</strong> plus rie 1<strong>20</strong> <strong>de</strong>ssins par R. <strong>de</strong><br />
il Nézière, Pinchon, Avelot, etc. C'est assez dire<br />
avec quel soin, malgré son prix très bas, a été<br />
édité le livre <strong>de</strong>s vacances. Il donnera à ses gentils<br />
lecteurs joie do l'esprit et joie <strong>de</strong>s yeux.<br />
Envoi franco contre mandat.poste ou timbres<br />
français (non coloniaux), à l'adresse rte M. lien<br />
Gautier, éditeur, 56, quai <strong>de</strong>s Grands-Augustins,<br />
Paris.<br />
Cet ouvrage se trouve aussi cihez les principaux<br />
libraires et notamment chez Mftl. Brun, Arnauné,<br />
Privât et Sistac, libraires à <strong>Toulouse</strong>.<br />
LES HEURES ILLUSTRÉEiS, revue <strong>de</strong>s lectures<br />
bi-mensuelle. — Paris, 4, rue Honore-Chevalier (V<br />
a r rondissemen t.<br />
Sommaire du 11* 56 ;<br />
Deux romans et une pièce in-èxtenso, voilà l'orne-<br />
ment, du <strong>de</strong>rnier sommaire <strong>de</strong>s Heures.<br />
D'aibond, l'Expiation, un pathétique récit <strong>de</strong> la<br />
célèbre romancière Ou-ida, récemment décédée.<br />
Puis, le Beau Couciiant, une très pénétrante étuds<br />
sentimentale <strong>de</strong> G. DeSaquizs, qui pourrait porter<br />
en sous-titre, Amours d'Automne.<br />
Un mystère, qui agrave l'éJoignenaent, corse en-<br />
core l'intérêt <strong>de</strong> cette œuvre charmante et rtélieata.<br />
Enfin, la Conversion d'A-lceste, toujours au ré-<br />
pertoire. rte la Comédie-Française, où Courteline pas-<br />
ticha si heureusement, la langue poétique du graao<br />
siècle. La suite si empoignante <strong>de</strong> Prisonniers Maro-<br />
cains, <strong>de</strong> Hugues Le Roux. Le Ruban Rouge, chroni-<br />
que <strong>de</strong> Jules Cïlarétle. Bergère et Ramoneur, <strong>de</strong> An-<br />
<strong>de</strong>rsen. Prix rte vers latins, rte J. Richepin. I-éger.ds<br />
Hollandaise, par Adam, et <strong>de</strong>s poèmes signés Bour-<br />
get, Loti,. Haraucourt, complètent cette livraison.<br />
L\ REVUE FRANÇAISE<br />
hebdomadaire illustrée,<br />
La Voix <strong>de</strong>s Choses,<br />
Dans ce nouveau livre,<br />
politique et littéraire<br />
17, rue Cassette, Paris.<br />
.4 l'Ombre du Cœur<br />
M. Pierre Courtois, l'au-<br />
teur <strong>de</strong> Autour du seuil et <strong>de</strong> l'Atwore au Clair <strong>de</strong><br />
Lune, dégage l'âme obscure <strong>de</strong> toutes les choses fa-<br />
milières, nous prouvant, avec un talent exquis, que<br />
ces choses ne sont pas une vaine matière qu'on<br />
_ 4 % 1880<br />
_ 4 % 1890<br />
_ 4 % or 1893<br />
4 % or 1*94<br />
_ 4 % cons. 1" et 2* série.<br />
— 4 % 1901<br />
_ 3 % or IS91<br />
_ 3 % 1.896 •<br />
— 3 1/2 % 1894<br />
— 5 % 1906 tout .payé<br />
— 4 1/2.% libérés<br />
Dette ottomane unifiée tme<br />
Ottomanes priorités<br />
Douanes or.toniain-es<br />
ACTIONS<br />
Banque <strong>de</strong> France...... opt<br />
Banque <strong>de</strong> France tme<br />
Banque Paris..-.'<br />
Complota' d'Escompte<br />
Crédit Fon<strong>de</strong>s 1<br />
Crtdtt Lyonnais cpt<br />
Crédit Lyonnais tme<br />
Société Générale<br />
Banque ottomane... erpt<br />
Banque ottomane — tme<br />
Bôik-Guvtaa • • épt<br />
Bône-Guft'.aia .tmt<br />
EstsAtjgétrlen — cpt<br />
Est-Algérien tane<br />
Est ....cpt<br />
Est ......;........... tme<br />
Pairis-Lyon-Méfli.-terranéo ...... .cpt<br />
Pairis-L 5-civ-Médi terratiée tme<br />
Midi • cpt<br />
Mid» ... . tme<br />
Nord •• ; cpt<br />
Nord -:..'..;•.' . :. .. .......... - tme<br />
Orléans '<br />
Ouest<br />
Ouest-Algérien" •.- • '<br />
Autrichien,<br />
IjOmfiairrts ;..' ;,.."<br />
Noixt-E.sipagne opt<br />
Nord-Espagne. tme<br />
Portugais<br />
SàrâgoBSe cpt<br />
S-aragofsa- .';.'....'. tme<br />
Comro n gn.ia Ira ns-a Uantique<br />
Messageries mari-Urnes<br />
Métropalriain tme<br />
Suez (Sanaii màrit.) tme<br />
Thomstm^Hciuràton ,<br />
Socléité rt'éléc-trtdté rte Paris<br />
Rio Tiil'io unie<br />
Ch a.v." scénowice cpt<br />
Charb. Sosncwioe. tme<br />
Carmaux<br />
CO0R3 COURS<br />
OU JOUB<br />
1)7 57 97 50<br />
97 ISO 97 50<br />
97 50 97 25<br />
451 .. ... ..<br />
82 .. 81 75<br />
82 ..<br />
51(1 50 518 50<br />
101 . . 100 75<br />
98 25<br />
95 50<br />
101 70<br />
101 50<br />
91 50 94 42<br />
94 (>5 1)4 50<br />
97 25 97 ..<br />
104 25<br />
i03 90<br />
60 80 *6fi 70<br />
66 80 60 80<br />
99 15<br />
93 45<br />
92 50<br />
92 85 92 55<br />
92 80<br />
93 50 9*3 50<br />
92 <strong>20</strong> 92 30<br />
94 70 94 50<br />
94 55 91 25<br />
79 70 79 80<br />
78 70 78 60<br />
8fi <strong>20</strong> SG 05<br />
104 60<br />
•104 60<br />
101 SO 99 60<br />
95 05 94 95<br />
487 75<br />
486 ..<br />
508 .. I 498 ..<br />
OBLIGATIONS<br />
Ville <strong>de</strong> Paris iso", 4 %<br />
_ 1S69 S %<br />
_ 1S71 3 %<br />
_ 1875 4 %<br />
_ 1876 4 %<br />
— 1892 2 1/2 %<br />
_ 1804-1896 2 1/2 %<br />
— 1S94-96 2 1/2 % quart<br />
— 1S98 2 % quart<br />
— 1899 2 %<br />
— 1904 2 1/2 %<br />
— 1905 2 3/4 %<br />
Communales 1879<br />
Foncières 1879<br />
Communales 18S0<br />
Foncières 18S3<br />
— 1885<br />
Communales 1891<br />
— 1«92<br />
Foncières 1895<br />
Communales 1S99<br />
Foncières 1903<br />
Communales 1906<br />
Bone-Guelima<br />
Est-Algérien<br />
Est 3 % ancienne<br />
Midi 3 % ancienne<br />
Nord 3 % ancienne<br />
Orléans 3 % ancienne<br />
Ouest 3 % ancienne<br />
Ouest-Allgér ion<br />
P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)<br />
Autrichien 3 % l" hypothèque<br />
»mbardo ancienne<br />
Nord-Espagne<br />
Portugais<br />
Saragosse<br />
Panama lots libérés<br />
Suez 3 ?'„<br />
4250 ,.<br />
1802 .. 1795 ..<br />
S4U .. 841 ..<br />
805 .. 795 ..<br />
1422 .. 1424 ..<br />
1424 ..<br />
732 ..<br />
1422 ..<br />
"62<br />
704 ..<br />
697 . . 697 .".<br />
(16(1 .. : 665 50<br />
177 ..<br />
691 .. 695 50<br />
930 ..<br />
913 ..<br />
910 . .<br />
1285 .. 1277<br />
1281 . ,1276 ..<br />
1115 .. 1113 ..<br />
1110 .. 1113 ..<br />
1 •. i«70 ..<br />
lli« . . 1361 ..<br />
1307 ..<br />
1142 .. *943 .!<br />
640 .. 636 50<br />
789 ,. 7S7 ..<br />
112 ..<br />
372 .. 372 Y.<br />
370 .. 370 ..<br />
302 ..<br />
402 . . 400 Y.<br />
401 .. 40:) ..<br />
223 .. ! 223 ..<br />
i«2 50 163<br />
568 ..<br />
5423 ..<br />
5«7 ..<br />
773 .. '7*8 ..<br />
500 492 »•<br />
1632 .. 1833 ..<br />
1495 .. • • . .<br />
1486 ..<br />
21<strong>20</strong> . . 2130 Y.<br />
BOURSE DE LONDRES<br />
Consolidé anglais 82<br />
3 % trançass. ...'. 97<br />
Bar.q. ottomane.. 17<br />
. lî 16 Suez ..<br />
..r.. ïtiultan<br />
.3(1. Egypte<br />
103 .T<br />
215 lrf<br />
100 3i4<br />
547 ..<br />
500 ..<br />
403 ..<br />
544 ..<br />
541 ..<br />
371 ..<br />
367 25<br />
95 50<br />
116 25<br />
410 50<br />
449 50<br />
392 50<br />
-486 ..<br />
502 ..<br />
506 ..<br />
427 ..<br />
469 ..<br />
400 ..<br />
464 ..<br />
474 ..<br />
469 50<br />
502 ..<br />
502 ..<br />
428 ..<br />
421 ..<br />
436 ..<br />
428 ..<br />
«0 ..<br />
428' 75<br />
428 50<br />
425 .<br />
427 7;<br />
415 50<br />
274<br />
373 50<br />
343 ..<br />
373<br />
136<br />
595 50<br />
403 ..<br />
545 75<br />
545 50<br />
363 ..<br />
370 ..<br />
411 ..<br />
450 ..<br />
485 25<br />
502 ..<br />
505 ..<br />
325 50<br />
473 ..<br />
400 ..<br />
474 !.'<br />
409 50<br />
502 . .<br />
502 ..<br />
430 ..<br />
429 ..<br />
428 50<br />
426 ..<br />
427 50<br />
415 ..<br />
372 Y.<br />
342 ..<br />
59S<br />
MARCHÉ EN BANQUE<br />
Etat d'Alagoas<br />
Blriansk<br />
Oapo Copper<br />
De Beers<br />
Huanchaca<br />
Charbonnage I.aviana<br />
Syndicat Minier<br />
Tharsis —<br />
Cliarterèd<br />
pas! Ran/J<br />
Gnidfieids .'.<br />
May<br />
Rand Mines.<br />
Robifisoh Uold<br />
APRÈS BOURSE<br />
O 0/<br />
5 fa<br />
Do Beers<br />
Jast Ra-ndi<br />
Rand Mines...<br />
GoMfieXls .. ..<br />
452 .. 452 ..<br />
330 ..<br />
150 50<br />
438 .. 435 Y.<br />
63 ..<br />
49 .. 48 25<br />
30 25 ' 30 ..<br />
135 50 Î33 50<br />
« 50 39 25<br />
134 .. 133 50<br />
154 .. 152 50<br />
33 23 33 50<br />
223 '50 22i ;,<br />
266 .. 266 ..<br />
97 60 97 50<br />
43S .. 435 ..<br />
134 . . 138 50<br />
223 50 221 ..<br />
15S .. 152 50<br />
lions<br />
93; isss<br />
Dmpruns <strong>de</strong> villeo (Ville <strong>de</strong> Paris) — m.,,<br />
1805, 4 % M7; 1875, 4 % 544; 1892, quai-u<br />
quarts 110 25, 1904, cinquièmes 94 25<br />
Valeurs françaises. — Banque <strong>de</strong> France (».,«<br />
nominatives) iUiO; Crédit Foncier <strong>de</strong> France<br />
ns<br />
nominatives) «cj; Obligations. PracSrea 5*2?"<br />
2 60 % 469; Communales 1906 502; Est action, £<br />
coup. 101 913; Lyon à la Méditerranée (Paru ai<br />
fusion 3 % anciennes 428 50: Midi, actions ex-coun<br />
100 1112; obligations 2 1/2 % 300; Nord, obMgattoni<br />
3 % nouvelles 4-39 50; Ouest, obligations 3 «<br />
ciennes 429; Métropolitain <strong>de</strong>. Parts (actions) eï"<br />
coup. 8-390; Actions Littoral Méditerranéen 412<br />
Fonds d'Etat étrangers. — Autriche, 4 % 01 'loi-<br />
Extérieure, E'pagne, coupures 40 et 8 pesetas t£<br />
taimp) 90 50; Japon, 4 % 1905 97; Russe, 3 % îsai<br />
70 50; Russe 5 % 1900 101 26; Egypte unifié C. 2 500<br />
trames 100 60.<br />
Valeurs étrangères. _ Banque Impériale Otto-<br />
man 0 ex-coup. 50 unités 704; Lumbar<strong>de</strong>s, 4 % 386-<br />
Nord <strong>de</strong> l'Espagne (Ch. <strong>de</strong> fer) obligations 3 0/<br />
3" série 372; Saragosse (Oh. <strong>de</strong> fer) actions ex-cou»*<br />
77 402; Télégraphes du Nord, actions 804; Baiionn<br />
hyipoth. Etat <strong>de</strong> Sao PauJo 5 % 473.<br />
Valeurs diverses (Actions). — Société Toulousain»<br />
du BasacJO série A. Ex. c. 1. 2C6; série B. 250- Minei<br />
.do Carmaux ex-coup. 60 21<strong>20</strong>; Mines d'Albi ex-coun<br />
4 2(23 50; Chemin <strong>de</strong> fer à voie étroite du Tarn ex-<br />
coup. 14 170.<br />
Valeurs diverses (Obligations). — Moulin du Baz-i<br />
<strong>de</strong> 4 % 300; Société Toulousaine d'Electricité ?T<br />
10C0 500; 5 % 1000 1/5 100; Eclairage et Chauffé<br />
Cauterets 5 % 88; Grands Cafés i % 406 M " ra « a<br />
Changes. — Espagne, les 100 pesetas 93' 45 T/m<br />
dres, 26 18 à 26 21 ; Berlin, 123 1/16 à 123 15/10.<br />
PÈLEBIHAGE DE LAj^RAHOE A HO&ÎE B<br />
CHANGE<br />
Londres<br />
Aîfemogne<br />
Espagne (court)<br />
Espagne (long)<br />
Buenos-Ayires (or)<br />
5 iS ,li2.<br />
123 .lî 16<br />
463 .. T..<br />
468 ..t..<br />
127 27.1.<br />
COURS DE»S PRIMES<br />
3 % dont 50<br />
3 % dont 10.....<br />
Banq. ottom, d.<br />
Rio dont <strong>20</strong><br />
Rio dont 10<br />
.. .. dont 25<br />
97 65 Ex*éir. dont 50;..<br />
dont 2 fr. 5ô....<br />
1647 ..<br />
• dont 5<br />
BOURSE DE MADRID<br />
Intérieure<br />
1631 , ,<br />
84 30<br />
BOURSE DE TOULOUSE<br />
Fonds d'Etat français. — 3 % au porteur 97 56;<br />
3 % amortissable 97 50.<br />
Fonds garantis par le gouvernement français. —<br />
Obligations Tunisienne» 3 % 1898 451; Madagascar<br />
3 % 1003-1ÎC5 91 40.<br />
Emprunts <strong>de</strong>s colonies. — Obligations, Indo-Chi-<br />
ne 3 1/2 % 1889-1905 461.<br />
A l'occasion du 25' annii'ersaire<br />
<strong>de</strong> la fondation <strong>de</strong>s Pèlerinages à Rome<br />
du S au 10 septembre<br />
Sur les divers points <strong>de</strong> la France <strong>de</strong>s trains<br />
s.e forment po'tir ce pèierina.ge jubilaire. Celui<br />
qui intéresse notre région, lo<br />
TRAIN SEMI-CIRCULAIRE<br />
Bar<strong>de</strong>aux — TOULOUSE — Marseille<br />
est,, en pleine organisiaition et s'annonce sous<br />
les BtjëWeurs a limaces.,<br />
Partis <strong>de</strong> ces dificrentes villes le lundi S<br />
septembre, <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> vers midi, les pèlerins<br />
y seront <strong>de</strong> retour le vendredi 16 septembre,<br />
après avoir visité Gènes, Pise, Florence, As-<br />
sise et avoir séjourné six jouis pleins à<br />
Rome..<br />
Voici les prix : Commission romaine<br />
<strong>de</strong> Marseille <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>anS<br />
156 fr. 179 fr. 191 fr.<br />
191 fr. 22/ fr. Ul fr.<br />
231 fr. 276 fr. 306 fr.<br />
Hôtels<br />
<strong>de</strong> Marseille <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux<br />
3' classe .. 215 fr. 2-40 tr. 253 fr.<br />
2' classe .. 24? fr. m fr. 302 fr.<br />
p- classe ... 288 fr. m fr. 368 fr.<br />
Ces prix -com.preœifflvt lo transport aller et<br />
tre-tour, la nourriture, le logement, les voitures<br />
durant trais jours pour la visite <strong>de</strong> Rome<br />
ainsi qu'à l'actrivée et au départ <strong>de</strong>s villes où<br />
l'on s'arrête. ...<br />
On peut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r le programme détaille à<br />
Monsieur le curé <strong>de</strong> Saint-Pierre, à <strong>Toulouse</strong>,<br />
M l'abbé L. Abadie, qui fournira tous les ren-<br />
seignements utiles et recevra également les<br />
imiscriptions.<br />
Aucune ineoriîption ne <strong>de</strong>vant être acceptée<br />
après le 15 août, les futurs pèlerins ont in-<br />
térêt à se renseiigner et à se faire inscrire<br />
sans retard.<br />
classe<br />
classe<br />
classe<br />
40 ANS DE SUCCÈS —-<br />
Spécifique infaillible do la Goutte, Rhumatisme,<br />
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Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> M« SAINT-PE, avoue<br />
à <strong>Toulouse</strong>, rue du Langue-<br />
doc, n moi... duc (j-Aj.<br />
meyra, marquis <strong>de</strong> Persac... à cette ban-<br />
do <strong>de</strong> Yankees, pour qu'iïs vous pen-<br />
<strong>de</strong>nt ! .- - -<br />
— D'accord !... ils ne nous pendront<br />
pas... C'est moi qui vous l'affirme. Moi !<br />
le marquis Guy d'Auriannes... Ensuite,<br />
ce n'est pas vous qui nous livrerez...<br />
Vous n'y êtes absolument pour rien.<br />
— Mais..;<br />
— Il n'y a pas <strong>de</strong> mais... Quand nous<br />
allons avoir fini <strong>de</strong> déjeuner, car ce<br />
quartier d'antilope est tout ce qu'il y a<br />
<strong>de</strong> plus succulent... vous nous donnerez<br />
<strong>de</strong>s chevaux... Un pour Alexis, Tautre<br />
pour moi... Nous ave-ns nos winches-<br />
ters, nos revolvers. Nous vous embrasse-<br />
rons <strong>de</strong> toute notre âme, vous remerciant<br />
<strong>de</strong> tout cœur <strong>de</strong> ce que vous avez fait<br />
pour nous... -Et nous soi tireras... Ensuite<br />
à Dieu vat !,i, comme disent les marins..'.<br />
Si on nous tombe <strong>de</strong>ssus... nous nous dé-<br />
fendions, vous pouvez le croire... nous<br />
tuerons <strong>de</strong>: cette, canaille le plus que nous<br />
pourrons, soyez-en sûr. Ensuite... dame<br />
on ne peut rien savoir, Ce que je puis<br />
vous assurer, c'est que nous ne tombe-<br />
rons pas vivants dans les mains <strong>de</strong> ces<br />
giedins... et que s'ils nous pen<strong>de</strong>nt... ce<br />
ne sera qu'après. -notre mort !...<br />
Le duc avait les larmes aux yeux, dés<br />
larmes <strong>de</strong> rage et à la fois <strong>de</strong> douleur !...<br />
— Et vous croyez que je vais assister<br />
à cet épouvantaibile drame: les bras croi-<br />
sés, sans vous tendre, la main... sans<br />
vous porter secours !...<br />
—' Je pense, — répliqua froi<strong>de</strong>ment<br />
Guy d'Auriannes, — que vous no nous<br />
forcerez pas, à cette heure suprême, d'en<br />
arriver à regretter d'avoir eu recours, à<br />
votre si notre hospitalité. Je suis certain<br />
qu'Alexis m'a compris,, et qu'il <strong>de</strong>vine<br />
très bien le seul moyen qui reste à notre<br />
portée <strong>de</strong> vous débarrasser sur l'heure <strong>de</strong><br />
notre funeste présence.<br />
— Parfaitement, — fit Alexis d'Al- i<br />
reimpe aivec un calme en tous points<br />
semblable à celui <strong>de</strong> son ami, — dans le<br />
cas où vous ne voudriez pas entendre<br />
raison, mon cher duc, vous nous met-<br />
triez dans la, fâcheuse nécessité <strong>de</strong> nous<br />
faire sauter la tête <strong>de</strong>vant vous... De<br />
teille façon qu'en arrivant ici, les shérifs<br />
et leur aimable séquelle n'auraient plus<br />
à mettre la main que sur nos cadavres.<br />
—- Quels enragés ! — grommela, le duc,<br />
— c'est qu'ils le feraient tout comme ils<br />
le disent.<br />
~ Vous, pouvez y compter, — fit Alexis<br />
qui avait très bien entendu la phrase du<br />
-entilhomme bien qu'elle eût été pro-<br />
nonce© à voix basse, — donc terminons<br />
vite- notre déjeuner, et... en route.<br />
oi c'est pour le grand et <strong>de</strong>rnier voya-<br />
ge, nous le saurons avant peu !... Après<br />
tout on ne meurt qu'une, fois.<br />
— Bien ! Alexis ! — appuya d'Aurian-<br />
nes, — voila la. vraie, bravoure<br />
Une teinte rosée colora le visage fémi-<br />
nin d Alexis. Le jeun© homme se sentait<br />
tout fier <strong>de</strong> cet éloge, car le marquis était<br />
loin <strong>de</strong> les prodiguer.<br />
— Au moins, vous allez prendre <strong>de</strong><br />
argent !<br />
— Penh ! nous n'en avons guère be*<br />
soin... mais nous avons nos économies,<br />
<strong>de</strong>puis trois mois nous n'avons pas dé-<br />
pensé un rouge Mard. Enfin ,nous accep-<br />
terons chacun cinquante louis....<br />
Après tout, ces misérables peuvent,<br />
nous rater... On ne sait jamais rien <strong>de</strong><br />
ce qui peut arriver... coinquante louis<br />
chacun, mais pas un centime <strong>de</strong> plus.<br />
— Parce que ?... <strong>de</strong>mandai© duc.<br />
— Parce que, Alexis et moi, nous, n'a-<br />
vons plus aucune îortune, et que nous<br />
ne {leurrions vous rendre cet argent.<br />
— Bien ! fit le duc d'oimpté. —- tf m<br />
sera ce que vous voulez.<br />
— Merci... vous n'avez déjà que trop<br />
fart pour nous...<br />
Le déjeuner était terminé. Sur un or-<br />
dre du duc, <strong>de</strong>ux chevaux <strong>de</strong>s écuries,<br />
types admirables <strong>de</strong> coureurs, étaient<br />
amenés tout sellés.<br />
Ils étaient garnis d'un manteau ser-<br />
vant également <strong>de</strong> couwertuire, les win-<br />
chesters étaient accrochés à la. seilile.<br />
— Je vais vous accompagner, — fit la<br />
duc, en proie à une émotion indicible.<br />
— Jusqu'à la grille, soit... mais pas<br />
un centimètre en <strong>de</strong>hors...<br />
— Ils s'cimibrassèrent !... Chaleureuse,<br />
suprême étreinte !... Le duo d'Almeyra<br />
était convaincu que ses <strong>de</strong>ux amis mar-<br />
chaient aui-<strong>de</strong>vant d'une mort certainè.<br />
Ceux-ci en étaient persuadés également,<br />
mais pas un muscle <strong>de</strong> leur visage ne<br />
trahissait une crainte, une faiblesse.<br />
— A Mon© ! .en. selle !... et... adieu !<br />
Les pièces die fer qui fermaient les, bar-<br />
rières tournaient sur cltlos-mêmes et. les<br />
<strong>de</strong>ux amis franchissaient le seuil hospi-<br />
talier <strong>de</strong>rrière lequel, durant <strong>de</strong> longues<br />
semaines, ils avaient si bien trouvé paix<br />
et asile.<br />
Ils alilaient baissant la tète «t piquant<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux, s'élançaient en rase campa-<br />
gne, Iprequo te duc se jeta à la tète'dM<br />
cheval die d Aun aunes, et le faisant pi-<br />
voter sur ses pointes :<br />
_ vous n© pouvez partir, — cMt-ïl —<br />
il est trop, taM Tenez !... Regar<strong>de</strong>z!...<br />
Et étendant la main, il désignait une<br />
petite koupo (te.cavaliers qui, à un <strong>de</strong>mi-<br />
kiiometre die là, guettaient tous les mou-<br />
vements <strong>de</strong>, la porte et venaient <strong>de</strong> sortir<br />
d un petit bois, se dispesant à se mettr*<br />
©n marche.<br />
\A suivre.J<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
8<br />
LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />
Organe qtièfàdieii «le îï-étensse Sociale et Heliglexise<br />
RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />
LE NUMÉRO Ù CENTIMES<br />
Trot» «wa Su mis Ci ta<br />
lAUTE-QAROrWÏ ET DÉP UVTEMENTS UMITROPHKS . ... Q b. 44 fr. <strong>20</strong> fr-<br />
DEPARTEMENTS NOS LIMITROPHES 7. 43- 24 -<br />
STRANGEH (Union poiUlc) 40 " <strong>20</strong> -
\<br />
MERCREDI 80 JUILLET <strong>1910</strong><br />
«taré, JoTroart, Gaillaux, Berteaux, Henri Bou-<br />
cher. Bienvenu-Martin, MUliès-Lacroiï, Grui>-<br />
pi. Milliard et Viger.<br />
Il y a 126 députés et 88 sénateurs 60timis au<br />
renouvellement comme conseillers généraux<br />
sortants.<br />
Nous avons dit que M. Doumer renonçait<br />
e. se représenter dans le canton d'Anizy-le-<br />
Château (Aisne) comme candidat au conseil<br />
général ; cette information était erronée.<br />
M. Doumer aura pour concurrent M. <strong>de</strong><br />
Cuty, maire <strong>de</strong> Mons-en-Laonnois, cons-tiller<br />
d'arrondissement.<br />
M. Viviani, ministre du travail, sera candi-<br />
dat au conseil général dans le canton <strong>de</strong> Rour-<br />
ganeuf, sa nouvelle circonscription ; il aura<br />
pour concurrent M. Calinaud, socialiste uni-<br />
fié.<br />
NOTRE MARINE<br />
Artillerie avariée<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Le correspondant du Temps à Toulon lui<br />
télégraphie : • _<br />
B Les tirs auxquels vient <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r 1 ar-<br />
mée navale ont été marqués par <strong>de</strong>s avaries<br />
survenues au cuirassé Justice, avaries qui au-<br />
raient pu avoir <strong>de</strong> graves conséquences.<br />
» Les ouvertures <strong>de</strong>s culasses se sont dila-<br />
tées et il a fallu arrêter les tirs.<br />
. Des réparations urgentes et très importan-<br />
tes <strong>de</strong>vront être effectuées. »<br />
L'Ecole d'application d'artillerie navale<br />
Paris, 19 juiliet.<br />
Le nombre <strong>de</strong>s places mises au concours en<br />
1S10 pour l'admission à l'Ecole d'application<br />
d'artillerie navale, qui vient d'être créée, est<br />
fixé à <strong>de</strong>ux .<br />
Les épreuves écrites auront lieu simultané-<br />
ment à Paris, Lorient et Toulon, à partir du<br />
<strong>20</strong> octobre.<br />
Les épreuves orales auront lieu à Paris.<br />
Epidémie à bord du « Guichen •<br />
Brest, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
2 officiers, 4 sous-officiers et <strong>20</strong> matelots<br />
<strong>de</strong> l'équipage du croiseur-cuirassé Guichen<br />
rentrant <strong>de</strong> sa mission en Argentine sont en-<br />
trés à l'hôpital maritime ; ils sont atteints<br />
<strong>de</strong> la fièvre dite <strong>de</strong> Malte.<br />
H3JJELLES SMLITMBES<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Le sous-secrétaire d'Etat à la guerre a fixé<br />
à 1,117 fr. 03 le prix du trousseau <strong>de</strong>s élèves<br />
qui entreront à l'Ecole du service <strong>de</strong> santé<br />
en <strong>1910</strong>.<br />
— M. Marteau, major du 40 e régiment d'in-<br />
fanterie, est mis hors cadre et nommé, à dater<br />
du 25 août <strong>1910</strong>, au c-omman<strong>de</strong>ment du bureau<br />
<strong>de</strong> recrutement <strong>de</strong> Miran<strong>de</strong>.<br />
INCUim ÏILmiSEî<br />
Sentinelles attaquées<br />
Dole, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
On sait que la sentinelle en laction <strong>de</strong>vant<br />
le magasin à fourrages, à Dôle, avait été at-<br />
taquée à coups <strong>de</strong> pierres pendant la nuit,<br />
par trois individus.<br />
Le fait s'est répété <strong>de</strong>ux fois la nuit <strong>de</strong>r-<br />
nière.<br />
Vers 11 heures, la sentienUe placée en fac-<br />
tion <strong>de</strong>vant les magasins à fourrages a été<br />
injuriée par un groupe d'individus, qui se re-<br />
tirèrent sous la menace d'un coup <strong>de</strong> fusil.<br />
Vers 3 heures, une secon<strong>de</strong> sentinelle fut<br />
attaquée à coups <strong>de</strong> pierres lancées par un in-<br />
dividu dissimulé <strong>de</strong>rrière une maison en<br />
construction ; le militaire en faction a tiré<br />
à balles sur «m agresseur, qui n'a pas été<br />
atteint et s'est enfui à travers champs.<br />
Des ron<strong>de</strong>s <strong>de</strong> nuit aussitôt organisées par<br />
les postes <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s quartiers Bernard et<br />
<strong>de</strong> Brack n'ont pu faire découvrir les auteurs<br />
<strong>de</strong> l'attentat.<br />
L'Affaire Roehette<br />
Le rôle <strong>de</strong> M. Clemenceau<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
En attendant la nouvelle séance que la<br />
commission U'enfjuute sur l'affaite Roehette<br />
doit taux le 26 <strong>juillet</strong> et dans laquelle elle en-<br />
tendra <strong>de</strong>s temoins importants comme MM.<br />
Lepi.n.8, raure, procureur gênerai, et Beer,<br />
juge d'instruction, tous les commentaires por-<br />
tent sur le rôle <strong>de</strong> M. Clemenceau.<br />
L ancien prési<strong>de</strong>nt du conseJ, dans son télé-<br />
gramme <strong>de</strong> Buenos-Ayres, semble traiter toute<br />
cette affaire avec une certaine désinvolture<br />
et sa parole, que l'on attendait avec tant<br />
d'impatience, a déçu tous ceux qui espéraient<br />
qu'elle apporterait quelque clarté et quelque<br />
précision dans le débat.<br />
De plus, on fait observer qu 'il y a contradic-<br />
tion entre cette dépêche, dans laquelle M. Cle-<br />
menceau se réfère aux paroles <strong>de</strong> M. Lépine<br />
sans vouloir rien y ajouter et l'interview ac-<br />
cordée plus tard a l'Agence Havas où il dé-<br />
clare :<br />
1° Que personne ne lui a jamais parlé <strong>de</strong><br />
Roehette .<br />
2° Qu'averti <strong>de</strong>s bruits <strong>de</strong> pression s'exer-<br />
çant p- IOT empêcher l'action du Parquet con-<br />
cernant Roehette, il dit à M. Lépine <strong>de</strong> suivre<br />
stai clément le Parquet, sans tenir compte<br />
d'aucune autre considération.<br />
C'est l'opinion, notamment, <strong>de</strong> M. Desvaux,<br />
conseiller municipal <strong>de</strong> Paris, qui, on s'en<br />
souvient, interpella M. Lépine sur son rôle<br />
dans laffaire Roehette.<br />
Pour M. <strong>de</strong> Folie- ville, vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />
commission d'enquête, M. Clemenceau n'a pas<br />
tout dit.<br />
L'Humanité, organe du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la com-<br />
mission d'enquête et dont les commentaires<br />
tirent <strong>de</strong> ce l'ait un intérêt particulier, voit<br />
aussi dans les déclarations <strong>de</strong> M. Clemenceau<br />
<strong>de</strong>s contradictions et <strong>de</strong>s lacunes qui <strong>de</strong>vront<br />
être comblées.<br />
Elle reproduit l'interview <strong>de</strong> l'ancien pré-<br />
si<strong>de</strong>nt et elle ajoute : « Il faudra s'expli-<br />
quer ! »<br />
C'est aussi à une explication que M. Jaurès<br />
convie M. Clemenceau.<br />
« Dans l'interview <strong>de</strong> M. Clemenceau, dit-il,<br />
H ya cfeua versions contradictoires : à la pre-<br />
mière phrase, il déclare que personne ne lui<br />
a parlé <strong>de</strong> Roehette <strong>de</strong>ux lignes plus loin,<br />
averti <strong>de</strong>s bruits <strong>de</strong> pression s'exerçant pour<br />
empêcher l'action du parquet concernant Ro-<br />
ehette, il donne <strong>de</strong>s ordres à M. Lépine.<br />
» Laquelle <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux versions est la<br />
bonne ?<br />
» Il faut espérer que fin août M. Clemen-<br />
ceau sera <strong>de</strong> retour à Paris pour s'expliquer ;<br />
d'ici là, à moins <strong>de</strong> nouvelles déclarations <strong>de</strong><br />
l'ancien prési<strong>de</strong>nt du conseil, U faut atten-<br />
dre. »<br />
Ajoutons, pour être complet, que le Matin<br />
maintient formellement son information, <strong>de</strong><br />
laquelle il résulterait que M. Lépine n'aurait<br />
agi que sur les instructions précises <strong>de</strong> M.<br />
Clemenceau.<br />
Autre son <strong>de</strong> cloche<br />
Sur la façon dont M. Clemenceau fut ren-<br />
seigné en débarquant à Buenos-Ayres et sur<br />
son attitu<strong>de</strong> telle qu'elle fut précisée <strong>de</strong>vant<br />
M. Briand par M. Lépine, le Journal donne,<br />
d'après M. Albert Clemenceau, <strong>de</strong>s détails qui<br />
ne sont pas sans produire quelque émotion au<br />
palais et dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la magistrature,<br />
où certains se montrent très émus <strong>de</strong> ce que<br />
M. Clemenceau crut qu'une pression qitalcon-<br />
que pourrait empêcher l'action du parquet<br />
concernant Roehette si cette action s'impo-<br />
sait.<br />
Là encore on attend avec impatience <strong>de</strong><br />
nouvelles précisions.<br />
i Entre avocats, on discute avec passion sur<br />
l'issue du procès correctionnel.<br />
M. Clemenceau voyage toujours<br />
Et pendant que l'on commente ainsi ses dé-<br />
clarations, M. Clemenceau poursuit son voya-<br />
ge et assiste à <strong>de</strong>s réceptions organisées en<br />
son honneur.<br />
On télégraphie, en effet, <strong>de</strong> Buenos-Ayres,<br />
18 <strong>juillet</strong> 19m :<br />
« M. Clemenceau, invité à une réception of-<br />
ferte par le Sénat aux délégations du congres<br />
pan-américain, a été l'objet <strong>de</strong> témoignages <strong>de</strong><br />
la plus vive sympathie ».<br />
La faillite du Crédit minier<br />
Nous avons dit que M. Fabre, procureur gé<br />
lierai, <strong>de</strong>mandait, dans une lettre transmise<br />
à^omnussion d'enquête, à être entend en<br />
«aS£ s<br />
tribunal ^ cV.Smer^ L S£2£ Prési<strong>de</strong>nt du<br />
Us s'expliqueront sur les conditions dans<br />
lesoueUes fut prononcée la faillite du Crédit<br />
Minier.<br />
On se rappelle qu'au sujet <strong>de</strong> cette faillite<br />
le rôle du Parquet général fut sévèrement<br />
jugé à la tribune <strong>de</strong> la Chambre par M Le-<br />
boucq, Éëi ité <strong>de</strong> Paris : il a affirmé qu'un<br />
syndic aurait été <strong>de</strong>ssaisi <strong>de</strong> son rapport<br />
afin <strong>de</strong> permettre à un autre syndic <strong>de</strong> con-<br />
clure en 34 heures à la nécessité <strong>de</strong> la fail-<br />
lite.<br />
Les documents communiqués<br />
Voici la bste <strong>de</strong>s pièces communiquées au-<br />
jourd'hui par le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux à la ques-<br />
ture <strong>de</strong> la Ctomhre pour être remises à la<br />
commission d'enquête :<br />
1. Jugement déclaratif <strong>de</strong> la faillite en date<br />
du 29 avril 1908 et l'arrêt confirmatif <strong>de</strong> la<br />
première Chambre <strong>de</strong> la Cour <strong>de</strong> Pans ©n<br />
date du 10 <strong>juillet</strong> et différentes notes du syn-<br />
dic sur la situation dans laquelle se trouvait<br />
alors le Crédit Minier.<br />
2. Bilan du Crédit Minier tel que le syndic<br />
l'a déposé.<br />
3. Rapport prescrit par l'article 482 du co<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> commerce sur ies causes <strong>de</strong> la faillite éta-<br />
bli aussitôt après le prononcé du jugement<br />
déclaratif <strong>de</strong> faillite et complété par un <strong>de</strong>u-<br />
xième rapport sur la marche <strong>de</strong>s opérations<br />
<strong>de</strong> la faillite et les dispositions prises pour<br />
tirer le meilleur parti possible <strong>de</strong> l'actif.<br />
4. Rapport aux créanciers avant l'union à<br />
défaut <strong>de</strong> concordat ; c'est dans ce rapport<br />
que se trouve l'inventaire <strong>de</strong> l'actif et le dé-<br />
tail du rassit et <strong>de</strong>s créances, environ 35 mil-<br />
lions <strong>de</strong> francs, qui ne prennent aucune part<br />
à la répartition tant que le surplus du passif<br />
n'aura pas été intégralement couvert.<br />
5. Accord <strong>de</strong>s principaux créanciers qui se<br />
sont syndiqués entre eux en vue <strong>de</strong> prendre<br />
l'engagement résultant du paragraphe 4.<br />
G. Notes <strong>de</strong> M. Doyen, expert, sur la comp-<br />
tabilité et le placement <strong>de</strong>s actions Buisson<br />
Hella.<br />
7. Lettres adressées par M. Vacher aux di-<br />
recteurs d'agences et à la clientèle.<br />
La correspondance <strong>de</strong> MM. Vacher et<br />
Doyen étant trop volumineuse, comprenant<br />
plus <strong>de</strong> 8,000 pièces, n'a pu être communiquée<br />
en entier.<br />
Documents qu'on ne communique pas<br />
U T x .. j Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
M. Jaurès avait <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, au nom <strong>de</strong> la<br />
commission, communication <strong>de</strong>s rapports <strong>de</strong><br />
police auxquels M. Briand avait fait allusion<br />
à la tribune <strong>de</strong> la Chambre et qui auraient<br />
déterminé la racherci.e d'un plaignant con-<br />
tre M. aochette.<br />
M. barthou n'a pas consenti a faire cette<br />
communication ; il donne comme raison <strong>de</strong><br />
son refus qu'il s'agit moins à proprement<br />
parler <strong>de</strong> véritables rapports que <strong>de</strong> notes <strong>de</strong><br />
police ; ces notes feraient au surplus allu-<br />
sion à d'autres faits qu'à ceux qui concer-<br />
nent Bochette.<br />
Le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux conclut qu'elles ne<br />
peuvent faire l'objet d'aucune communica-<br />
tion ; il a promis que M. Lépine s'explique-<br />
rait sur ce point <strong>de</strong>vant la commission.<br />
M. Pichereau veut parler<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
M. Pichereau ne paraît pas disposé à jouer le<br />
rôle <strong>de</strong> bouc émissaire et <strong>de</strong> plaignant à mo-<br />
ralité douteuse qu'on voulait lui faire jouer.<br />
Interrogé par un rédacteur <strong>de</strong> Vlntransi-<br />
geaiu, il a fait les déclarations suivantes que<br />
nous reproduisons à titre <strong>de</strong> document :<br />
— Pourauoi j'ai porté plainte ? C'est bien<br />
simple ; j'étais en difficultés avec Roehette<br />
au sujet d'actions Nerva qui m'appartenaient<br />
bien et que je ne pouvais arriver à négocier.<br />
» Roehette le sait bien; on le savait "aussi<br />
ailleurs<br />
» J ai vu M. Yves Durand et, quand je l'ai<br />
vu, j'ai eu tout <strong>de</strong> suite l'impression que tout<br />
était arrangé, préparé et prèi à être exécuté.<br />
» Quand M. Yves Durand prétend que je l'ai<br />
trompé, il veut amuser une galerie complai-<br />
sante; mais, s'il a la mémoire courte, la mien-<br />
ne est banne.<br />
» Osera-t-il nier <strong>de</strong>vant moi que c'est lui<br />
qui a pris l'initiative <strong>de</strong> faire ajouter à ma<br />
plainte le post-criptum <strong>de</strong>s manchons Hella ?<br />
» Osera-t-il nier qu'il savait que je n'en<br />
avais pas et que c'est lui qui a eu l'idée <strong>de</strong><br />
m'en faire remettre pour corser la situation ?<br />
» Osera-t-il nier qu'il m'a donné ren<strong>de</strong>z-<br />
vous pour le len<strong>de</strong>main, au parquet, et qu'il<br />
m'a fixé lui-même la caution que j'aurais à<br />
verser ?<br />
» Osera -t-il nier que l'arrestation <strong>de</strong> Ro-<br />
ehette était prévue et que je le savais moi-<br />
même le samedi ?<br />
» Non, vraiement, j'en ai assez ; on est<br />
venu me chercher, on m'a jeté dans la ba-<br />
garre en me disant que je sauvais l'épargne<br />
française ; aujourd'hui je ne suis plus qu'un<br />
misérable sur le dos duquel on voudrait tout<br />
mettre ; j'ai hâte d'aller à la commission ; il<br />
faut que cette équivoque soit dissipée et, puis-<br />
qu'on veut que je parle, je parlerai. »<br />
Il l'assi'gnjf* en discontinuation <strong>de</strong> poursuites<br />
et pour 8& voir donner acte <strong>de</strong> ce quil offre<br />
<strong>de</strong> dépûser la somme litigieuse à ia caisse <strong>de</strong>s<br />
dépôts et consignations ou entre les mains <strong>de</strong><br />
tel séquestre que le prési<strong>de</strong>nt voudra bien dé- ;<br />
signer. .<br />
A 3 heures et <strong>de</strong>mie, le porteur <strong>de</strong> contrain-<br />
tes s'est présenté <strong>de</strong> nouveau au domicile <strong>de</strong><br />
M. Lhermite amenant une voiture <strong>de</strong> déména-<br />
gement <strong>de</strong> l'hôtel <strong>de</strong>s Ventes, mais <strong>de</strong>vant ia<br />
résistance <strong>de</strong> M. Lhermite, il a dû encore se<br />
retirer ; il a déclaré qu'il ne répondrait pas à<br />
l'assignation en référé.<br />
Paris, 6 heures.<br />
A l'audience <strong>de</strong> référé et après avoir enten-<br />
du les parties, le prési<strong>de</strong>nt a rendu une ordon-<br />
nance dont voici l'analyse succincte :<br />
« Attendu que Lhermite a introduit une 1ns-'<br />
tance en nullité <strong>de</strong> saisie-exécution contre les<br />
poursuites qui lui ont été intentées à la re-<br />
quête du receveur-percepteur <strong>de</strong>s contribu-<br />
tions indirectes ;<br />
» Attendu que le titre en vertu duquel les<br />
poursuites sont faites est actuellement sou-<br />
mis à la juridiction civiile,<br />
» Dit qu'il y a lieu <strong>de</strong> surseoir à ces pour-<br />
suites ».<br />
Le prési<strong>de</strong>nt donne acte à M. Lhermite <strong>de</strong><br />
son offre <strong>de</strong> déposer entre les mains <strong>de</strong> M.<br />
Garnier, avoué, nommé séquestre, une somme<br />
<strong>de</strong> 300 francs avec affectation spéciale à la-<br />
gararitie <strong>de</strong> la créance <strong>de</strong> l'Etat et sous déduc- 1<br />
tion <strong>de</strong>s sommes que Lhermite conteste <strong>de</strong>-<br />
voir.<br />
IA RÉFORME ÏIOTOIUIE<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
M. Briand, prési<strong>de</strong>nt du conseil, a reçu ce<br />
matin M. Ferdinand Buisson, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />
commission du suffrage universel, qui l'a en-<br />
tretenu <strong>de</strong> la question <strong>de</strong> la réforme électo-<br />
rale. .<br />
Le prési<strong>de</strong>nt du conseil a renouvelé à M.<br />
Buisson l'assurance que le gouvernement en-<br />
tendait collaborer étroitement avec la com-<br />
mission en vue <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong> cette ré-<br />
forme.<br />
LES CTH.EJVE3^<br />
Les maraîchers <strong>de</strong> Gennevilliers<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
La grève <strong>de</strong>s jaruiniers et maraîchers <strong>de</strong> la<br />
plaine <strong>de</strong> Gennevilliers n'est que partielle ;<br />
aussi tes grévistes font-ils tous leurs efforts<br />
pour la rendre générale.<br />
Cependant, un certain nombre <strong>de</strong> « renards »<br />
s'obstinent à ne pas vouloir prendre part au<br />
mouvement ; ils sont sans cesse en butte aux<br />
attaques <strong>de</strong>s chômeurs.<br />
Ge matin', <strong>de</strong> véritables batailles rangées se'<br />
sont livrées entre grévistes et non grévistes. 1<br />
Décidés à en Soir, les travailleurs avaient<br />
décidé <strong>de</strong> se réunir sur la place du Nord, à<br />
Gennevilliers et d'y attendre le choc <strong>de</strong>s gré-<br />
vlstes.<br />
Un peu avant midi, ceux-ci se présentèrent<br />
en masse et la bataille commença ; les tra-<br />
vailleurs mirent les autres en déroute.<br />
Une <strong>de</strong>uxième rencontre, <strong>de</strong>ux heures plus<br />
tard, se termina encore à l'avantage <strong>de</strong>s non<br />
grévistes.<br />
Il y eut <strong>de</strong>s blessés, quelques-uns très sé-<br />
rieusement ; l'un d'eux reçut un coup <strong>de</strong> cou- ;<br />
teau; il est à l'hôpital<br />
Les grévistes battus se retirèrent en promet-<br />
tant <strong>de</strong> revenir avec <strong>de</strong>s renforts ; <strong>de</strong>s mesu-<br />
res sont prises pour éviter le retour <strong>de</strong> ces<br />
bagarres et protéger les travailleurs.<br />
Les cheminots anglais<br />
Londres, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Tous les ouvriers du dépôt <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong>s<br />
marchandises <strong>de</strong> Newcastie se sont mis en<br />
grève.<br />
Le mouvement s'étend à Gatesheead, Sun-<br />
<strong>de</strong>rland., Hartlepool et Blyth.<br />
La Fédération du Livre<br />
Bor<strong>de</strong>aux, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Le sixième congrès national <strong>de</strong> la Fédéra-<br />
tion du Livre s'est ouvert nier, sous les aus-<br />
pices <strong>de</strong> M. Keufer, secrétaire général du co-<br />
mité central.<br />
la nremière séance a été consacrée à la<br />
discussion du rapport <strong>de</strong> M. Keufer sur la<br />
gestion du comité central, puis on a procédé<br />
a la vérification <strong>de</strong>s pouvoirs.<br />
Les <strong>de</strong>ux séances d'aujourd'hui ont été con-<br />
sacrées à la aiscussion du rapport du comité<br />
central ; une discussion très vive s'est pro-<br />
duite entre les divers délégués et <strong>de</strong> nombieux<br />
discours ont été prononcés<br />
M. Keufer est resté sur la sellette une par-<br />
tie <strong>de</strong> la journée et sa façon d'agir a donné<br />
lieu à <strong>de</strong> vives critiques <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> MM.<br />
Simonin, Dudillieu et Lecempte.<br />
La question <strong>de</strong> la grève a été souvent agi-<br />
tée, notamment par~ MM. Marie, <strong>de</strong> Paris,<br />
Chane.v <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, Esteir. d'Alger, qui a<br />
affirmé que le comité centra, n'a jamais li-<br />
mité l'action <strong>de</strong> la section qu'il représente<br />
en ce qui concerne le droit <strong>de</strong> grève.<br />
Les séances <strong>de</strong> <strong>de</strong>main seront probable-<br />
ment consacrées à l'épuisement <strong>de</strong> cette im-<br />
portante question <strong>de</strong> la grève qui forme la<br />
base <strong>de</strong>s travaux du congrès.<br />
li COVrOlABLE BËGALCilRA .T<br />
Les Rslatms Intarmtiaiala*<br />
Les rapports ausiro-itaiiens<br />
Rome, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
C'est avec une fiévreuse activité que l'Italie'<br />
continue à ériger <strong>de</strong>s ouvrages <strong>de</strong> défense à<br />
la frontière autrichienne.<br />
Sur le mont Baido, par exemple, commen- :<br />
oent déjà les travaux pour la construction<br />
d une formidable forteresse portant quatre,<br />
tours cuirassées.<br />
Dans la plaine <strong>de</strong> Asagio, on est également,<br />
en train.<strong>de</strong> construire <strong>de</strong> nouvelles et puis-<br />
santes batteriës. ;«.3J#<br />
Pour ménager les apparences, les chefs.<br />
d'Etat continuent à échanger les dépêches les<br />
plus touchantes, pleines <strong>de</strong> chaleureuses pro-'<br />
testations d'amitié, tandis que les ministres,<br />
sur lesquels tombe toute responsabilité grave<br />
et précise <strong>de</strong> la sûreté <strong>de</strong> la nation, cherchent<br />
à se garantir contre toute désagréable sur--<br />
prise. 1<br />
Entrevues politiques<br />
Vienne, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Le Neue Wiener Journal apprend <strong>de</strong> bonne<br />
source que le comte d'Aerentluii, ie secrétaire<br />
d'Etat allemand, M. <strong>de</strong> Ky<strong>de</strong>rx-n Waechter, et<br />
le grand-vizir Hakki-Pacha auront une entre-<br />
vue à Marienbad.<br />
Cette entrevue serait désirée par M. d'Ae-<br />
renthal.<br />
Les capitulions françaises<br />
Berlin, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
A propos du 40* anniversaire du début <strong>de</strong>.<br />
la guerre franco-alleman<strong>de</strong>, lo.ficie.ux Trem-<br />
dcnblal remarque que ce qui donne une im-<br />
portance particulière à cet anniversaire, c est<br />
l'amélioration qui s'est opérée successivement,<br />
dans les relations franco-alleman<strong>de</strong>s.<br />
« Ces réalisations, ajoute le journal, ont ces-,<br />
sé d'être une cause <strong>de</strong> soucis politiques, et<br />
toute i Europe constate avec une sincère<br />
satisfaction le courant actuel <strong>de</strong> disposi-<br />
tions sympathiques entre 1 Allemagne et la<br />
France ».<br />
M. TovioeMa, ancien maire <strong>de</strong> Port-Bo-u, dé- I<br />
légué nar M. Lerroux, s'est rendu à Perpi-<br />
gnan 'afin <strong>de</strong> reanettre aux exilés les fonds né-<br />
ceî/saires pour le voyage.<br />
Les révolutionnaires et les réservistes dé-<br />
serteurs <strong>de</strong> la guerre du Maroc rentreront au-<br />
jourd'hui en groupe dans leur pays.<br />
UN GROS SCANDALE m mm<br />
Saint-Pétersbourg, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
La police a procédé cette nuit à l'arresta-<br />
tion d'un général russe, sous l'inculpation <strong>de</strong><br />
concussion. .<br />
D'autre part, le colonel Glotof .inspecteur gé-<br />
néral <strong>de</strong> l'intendance, a été arrêté cette nuit<br />
et incarcéré à la prison militaire.<br />
Cette affaire menace <strong>de</strong> prendre u.^s grosse<br />
extension et cause une gran<strong>de</strong> émotion dans<br />
les milieux militaires.<br />
LES AFFai3E$~ln mm<br />
Le rappel du général Moinier<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
On lit dans le Siècle :<br />
a Rien 11e permet d'imaginer que les expli-<br />
cations du général Moinier feront changer<br />
d'avis les milieux officiels et dans ces milieux<br />
nn parait fermement décidé, surtout <strong>de</strong>puis<br />
la <strong>de</strong>rnière expédition, à confier le corps 4e<br />
Casablanca à un autre chef.<br />
Le Sort <strong>de</strong> Jean Orth<br />
Bruxelles, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
M Lecointe, ancien commandant <strong>de</strong> la Bel-<br />
nica a déclaré qu'il avait la conviction d'a-<br />
voir rencontré Jean Orth, archiduc Salvator<br />
d'Autriche, lors <strong>de</strong> son retour <strong>de</strong>s mers po-<br />
l&ïrcs<br />
M Lecointe a expliqué qu'ayant quitté la<br />
Belgica à Santa-Cruz, il arriva au bord du lac<br />
Léone, qui se trouve dans la zone contestée,<br />
entre le Chili et la République Argentine.<br />
Il rencontra sous une tente, à 400 ou ftTO<br />
kilomètres <strong>de</strong> toute navigation, un solitaire<br />
parlant le français, l'anglais, le russe et l'al-<br />
lemand, paraissant être d'une haute origine<br />
et ne vivant qu'avec <strong>de</strong>s chiens et <strong>de</strong>s che-<br />
vaux.<br />
I resta six jours avec lui, prit sa photogra-<br />
phie, mais la perdit.<br />
TA Dernière Heure ayant publié le portrait<br />
<strong>de</strong> Jean Orth, M. Lecointe a la conviction que<br />
c'est le même homme qui lui offrit l'hospita-<br />
lité.<br />
Pai*^ ,<br />
L'acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Vailorcines<br />
Ghamonix, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
On n'a pas oublié l'acci<strong>de</strong>nt arrivé le 5 juil-<br />
let, près <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> Vailorcines. Trois en-<br />
fants en furent victimes ; ils avaient marché,<br />
disait-on, sur une cartouche <strong>de</strong> cheddite, qui<br />
aurait explosé.<br />
II résulte d'une enquête provoquée par la<br />
« Société Universelle d'explosifs » que l'explo-<br />
sion a été déterminée ,non par une cartouche<br />
<strong>de</strong> cheddite, mais par une cartouche <strong>de</strong> dyna-<br />
mite.<br />
De plus, les enfants n'ont pu marcher sur<br />
une cartouche, vu ""'il n'v en avait pas à ter-<br />
re ; mais c'est en ouvrant une caisse et en<br />
s'amusant avec <strong>de</strong>s cartouches qui y étaient<br />
enfermées que les enfants ont provoqué l'ex-<br />
plosion. Cette caisse était dans un danger fer-<br />
mé à clef et dans mel les enfants ont réussi<br />
à pénétrer.<br />
Les vengeurs <strong>de</strong> Liabeuf<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Les gardiens Février, Demis Boire et Bus-<br />
sière, du 4° arrondissement, faisaient cette<br />
nuit .vers uno heure ,une ron<strong>de</strong> sur le boule-<br />
vard Sébastopol, lorsqu'à la hauteur du nu-<br />
méro 14, ils croisèrent un groupe <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux fu-<br />
ies et <strong>de</strong>ux soutane uirs.<br />
A la vue <strong>de</strong>s gardiens, les <strong>de</strong>ux apaches ten-<br />
tèrent <strong>de</strong> se jeter sur eux ; l'un d'eux, nommé<br />
Gaston Robastin 24 ans, dangereux bandit af-<br />
filié à la ban<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Cinq-Points, connue sous<br />
le sobriauet <strong>de</strong> la Teneur <strong>de</strong> Saint-Gervais,<br />
se précipita sur l'agent Février qui, comme<br />
on sait, arrêta Liabeuf, en brandissant un<br />
couteau et en criant : « Voilà l'assassin <strong>de</strong><br />
Liabeuf ! ».<br />
Do'té d'une force peu commune, Février<br />
parvint, avec l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> ses collègues, à s'em-<br />
parer <strong>de</strong> ra-pache.<br />
Après une lutte très vive ,au cours <strong>de</strong> la-<br />
quelle Denis Boire fut frappé d'un violent<br />
coup <strong>de</strong> nied au bas-ventre, "individu fut maî-<br />
trisé et conduit au poste .tandis qu'une ban-<br />
<strong>de</strong> <strong>de</strong> plusieurs individus invectivait les gar-<br />
diens.<br />
Pendant son interrogatoire, Robastin tenta<br />
d'avaler une lettre compromettante qu 'il avait<br />
dans sa poche et, s'emparant d'un encrier, le<br />
jeta à la tête <strong>de</strong> l'agent Denis Boire, qui vou-<br />
lait arrêter son geste.<br />
M. Lespine, commissaire <strong>de</strong> police, l'a en-<br />
voyé au Dépôt et recherche ses complices.<br />
Le docteur teefmiqu* était<br />
sept personnes employées dans 1 usine ont ew<br />
blessées.<br />
Un facteur égorge ses cinq enfants<br />
Budapest, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Un horrible drame <strong>de</strong> la misère s'est dé-<br />
Toulé ici ce matin. Le facteur <strong>de</strong>s postes, Mol-<br />
mar désespéré <strong>de</strong> ne pouvoir, avec ses mai-<br />
SSs apiSem-ents, subvenir aux besoins <strong>de</strong><br />
fa famille a, sous un prétexte futile, éloigné<br />
Pendant son absence, il égorgea ses cinq<br />
enfants, dont l'aîné avait 8 ans et le plus<br />
ieune 4 mois; puis, s'étendant au milieu <strong>de</strong>s<br />
petites victimes, Molmar se frappa d'un coup<br />
<strong>de</strong> couteau au cœur, mais ne réussit qu à se<br />
blesser grièvement.<br />
Sa malheureuse femme, en rentrant dans<br />
la chambre, <strong>de</strong>vint folle <strong>de</strong> désespoir.<br />
Série <strong>de</strong> crimes en Angleterre<br />
Londres, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Les crimes se succè<strong>de</strong>nt, <strong>de</strong>puis quelques<br />
jours, avec une persistance qui n'est pas sans<br />
jeter l'effroi dans tous les milieux.<br />
Les Anglais, qui ne sont pas habitués à ces<br />
longues séries rouges, sont très émus.<br />
Le crime découvert aujourd'hui ne le cè<strong>de</strong><br />
en rien à quatre autres qui l'ont précédé <strong>de</strong>-<br />
puis jeudi <strong>de</strong>rnier ; la victime est un homme<br />
d'une soixantaine d'années, dont l'i<strong>de</strong>ntité n a<br />
pu être établie ; le corps a été trouvé dans<br />
une grange <strong>de</strong> Blin<strong>de</strong>y-Heath, près <strong>de</strong> Redhill;<br />
le cadavre, horriblement mutilé et déchiqueté,<br />
gisait dans une mare <strong>de</strong> sang.<br />
Scotlandyard, bien que débordé par toutes<br />
ces affaires à la fois, poursuit enquête sur<br />
enquête pour découvrir les auteurs <strong>de</strong> ces<br />
crimes.<br />
PETITES NOUVELLES<br />
19 <strong>juillet</strong>.<br />
M. Berteaux souffre d'une crise d'appendicite aul<br />
pourrait nécessiter une intervention chirurgicale.<br />
— Le prési<strong>de</strong>nt du Brésil, iœir
MERCREDI <strong>20</strong> JUILLET iOiÔ<br />
la 6 octobre ; Saint-Girons, le 29 septembre ;<br />
Soix ie 1>r oct0Dre '• Montauban, le 5 octobre ;<br />
ArgeLes, le 13 septembre ; Tarbes, le 15 septem-<br />
Vpe Bagnères, le 17 septembre ; Condom, le<br />
5 octobre ; Miran<strong>de</strong>, le 6 octobre ; Lombez, le<br />
7 octobre ; Lectoure, le 8 octobre ; Lagrasse,<br />
le 11 août ; Carcassonne, le <strong>20</strong> août ; Limoux,<br />
je 23 septembre ; Montmiral, le 16 septembre ;<br />
OaiUac, le 16 septembre ; Castres, le 17 sep-<br />
tembre ; Espalion, le 19 septembre ; Ro<strong>de</strong>z, le<br />
<strong>20</strong> septembre ; Saint-Affrique, le 21 septembre ;<br />
Nérac, le 14 octobre ; Marman<strong>de</strong>, le 15 octobre.<br />
IxiYEBSITsirTOlJLOllSg<br />
FACULTÉ DES SCIENCES<br />
Baccalauréat (premières partie,sciences-lan-<br />
gues vivantes). — Ont été définitivement ad-<br />
mis au gra<strong>de</strong>, le 18 <strong>juillet</strong> :<br />
MM. Bertet (assez bien), Boué, Clerc, Estève<br />
(a. b.), Maltrou, Mazières, MinvieUe, Oula-<br />
nier (a. b.), Peloux, Calvet (a. b.), Castets, Pé-<br />
legry (a. b.), Serres (a. b.), Souparis.<br />
Baccalauréat (<strong>de</strong>uxième partie, mathémati-<br />
nv\«-(v). — Ont été définitivement admis au<br />
«racle, le 18 <strong>juillet</strong> :<br />
jMlie Cucurou (assez bien), MM. Barlhas,<br />
^ûmabeig, Boyer, Colombiès, Corner e.<br />
FACULTE DES LETTRES<br />
Oral du ma.r lôtejne "-t dé-<br />
No us faisons <strong>de</strong>s vcoux pour le prompt réta-<br />
blissement du jeune et sympathique aviateur.<br />
OARMAUX. — Nécrologie. — Nous appre-<br />
nons avec un vif regret le décès <strong>de</strong> M Jules w,rs i?TOu'P &nl<br />
«arty, comptable aux Mines <strong>de</strong> Carmaux délégués <strong>de</strong>s<br />
iJr e , r*» 1 *'*** défunt, qui fut un <strong>de</strong>s plus fldè-<br />
lllIKli soi'r<br />
«s lecteurs <strong>de</strong> notre journal, laissera chez<br />
jous coujç qui l'ont connu ,amts ou collègues.<br />
w Plus m et te plus durable souvenir.<br />
obsèques ont été célébrées hier, en pré-<br />
""«e o, une foule consadéxabie <strong>de</strong> parente et<br />
MAZAMET. — Elections cantonales. — M. le<br />
baron Amédée Reilte, conseiller général sor-<br />
tant, est candidat aux élections <strong>de</strong> dimanche<br />
prochain.<br />
Sa candidature a été acclamée par les di-<br />
vers groupements libéraux <strong>de</strong> Mazamet et Les<br />
communes du canton réunis<br />
Qn ne connaît pas encore <strong>de</strong> concurrent à<br />
M. le baron Reille.<br />
MONTREDON-LABESSONNIÉ. — Election au<br />
conseil général. — La candidature <strong>de</strong> M. Sou-<br />
let, le ôyjnpatliique maire <strong>de</strong> Montredon, en*<br />
LAUTREC. — Elestions cantonales. — M. le<br />
vicomte <strong>de</strong> Foucaud, conseiller général sor-<br />
tant, a été désigné à, l'unanimité par les mem-<br />
bres du comité libérai comme candidat aux<br />
élections <strong>de</strong> dimanche prochain.<br />
Le comité libéral compte dans son sein <strong>de</strong>s<br />
représentante <strong>de</strong> toutes les com.m-un.es et l'u-<br />
nanimité avec laquelle la désignation <strong>de</strong> M.<br />
<strong>de</strong> Fouc-aud a été faite prouve qn-e les suffra-<br />
ges <strong>de</strong>s libéraux s'uniront sur son nom.<br />
Il appartient aux électeurs <strong>de</strong> résister à la<br />
pression officielle qui s'exerce sans vergogne<br />
en faveur du candidat blooaird et <strong>de</strong> combattre<br />
partout les mensongères promesses et les vai-<br />
nes menaces <strong>de</strong> la radiciaille maçonnique. A<br />
ce prix, le triomphe <strong>de</strong> M. <strong>de</strong> Foucaud est as-<br />
suré et le canton <strong>de</strong> Lauirec sera libéré du<br />
joug blocard,<br />
ABRUCUIÈRE. — Le petit 14. — Qui donc<br />
l'aurait cru si piteux, cène année, qu'il au-<br />
rait dû être sans précé<strong>de</strong>nt dans la cité <strong>de</strong><br />
Simon l'arriviste ? Jamais la fête n'avait été<br />
plus lamentable. Comme pavoiisements, les<br />
ioncitionniaires, parce qu'obligés, avaient mis<br />
un tout maigre drapeau.<br />
Simon n'étant pas dans nos murs, le ban-<br />
quet traditionnel n'a pas eu lieu.<br />
Nous pensions que l'après-midi nous réser-<br />
vait <strong>de</strong>s surprises ; rien, rien, rien, Quand<br />
tout à coup, exactement à 6 heures du soir,<br />
débouchent, dans une avenue, cinq musiciens<br />
jonanit um pas redoublé plus ou moins entraî-<br />
nant, sans étire précédés seulement a' un porte-<br />
drapeau d'un sou, sans gar<strong>de</strong>s municipaux,<br />
cinq étrangers se baladant en jouant ! Oh ! le<br />
tour <strong>de</strong> ville a été court : <strong>de</strong>ux rues et au<br />
café ; à 8 heures et <strong>de</strong>mie, ces disciples d'Or-<br />
phée refont leur tour <strong>de</strong> ville ; le bal com-<br />
mence, et à H heures la fête <strong>de</strong>. la République<br />
est terminée.<br />
ANQLÊS. — Elections au conseil général. —<br />
M. Charles Oormotiils-iiouiès auressc aux élec-<br />
teurs du canton d'Angles la proiession <strong>de</strong> foi<br />
suivante :<br />
« Lasf ailla<strong>de</strong>s, le 15 j.uillet <strong>1910</strong>.<br />
» Mes chers Concitoyens,<br />
» Rrofondéinent attaché à voue canton par<br />
une sympathie persoïtnelje très sincère et<br />
conservant en cela ies sentiments iégués par<br />
tris générations <strong>de</strong>s miens qui m'ont <strong>de</strong>vancé<br />
dans le pays., je ne viens pas briguer vos suf-<br />
frages par d'alléchantes et vaines promesses.<br />
» En me présentant aux éjections canto'ia-<br />
ies, suivant le choix <strong>de</strong>6 comités lioéraux<br />
d'Angles, je tiens à vous assurer d'une<br />
•\ioc<br />
Stupi<strong>de</strong> vengeance. — On individu quelcon<br />
que s'exerce, <strong>de</strong>puis quelque temps, à provo<br />
quer la mort <strong>de</strong>s plus beaux chiens <strong>de</strong> flhaa»<br />
en leur faisant absorber <strong>de</strong>s aliments conte-<br />
nant une forte dose <strong>de</strong> verre pilé.<br />
Naguère, c'était le chien <strong>de</strong> M. le comman-<br />
dant Domi.at qui succombait dans <strong>de</strong>s dou-<br />
leurs atroces, et hier soir c'était celui <strong>de</strong> M.<br />
Fontanllle, instituteur en retraite, une belle<br />
bete estimée 1.000 francs à l'exposition, canine<br />
<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>.<br />
L'exarriifii auquel s'est livré le vétérinaire a<br />
démontré que les intestins avaient été perfo-<br />
rés par l'absorption du verre pilé, ce qui avait<br />
détonmlné la mort.<br />
M. Gammoitis recherche l'auteur <strong>de</strong> ces actes<br />
taqiialiliables.<br />
SALVACNAC. — Nos fÊtes. — On nous écrit :<br />
« Les fêtes auront lieu, cette année, ies 13,<br />
14 et 15 août, sous la prési<strong>de</strong>nce d'honneur <strong>de</strong><br />
MM. Carlus, maire, Gary, exiiert, conseiller<br />
municipal, Pouja<strong>de</strong>, propriétaire.et Saut, per-<br />
cepteur.<br />
» Les fêtes oomenceront le samedi soir, par \<br />
une brillante retraite aux flambeaux, avec le<br />
concours <strong>de</strong> l'orchestre qui est déjà engagé et<br />
composé <strong>de</strong> musiciens d'éJiite. Les jours sui-<br />
vants, petits jeux, défilés, brillante illumina-<br />
tion, concert par la Société musicale, etc., etc.<br />
» Les commissaires cliargés <strong>de</strong> recueillir les<br />
souscriptions visiteront toutes les familles, te<br />
dimanche 24 j.uillet<br />
J» Nous connaissons trop la population <strong>de</strong><br />
Salv.agnac pour douter un seul instant quelle<br />
lie réserve un bienveillant accueil au comité<br />
nui veut, cette année encore, rehausser 1 éclat<br />
fie ses fêtes qui ont déjà obtenu tant <strong>de</strong> suc-<br />
cès. '<br />
LAVAUR. — Encore le discours <strong>de</strong> M. Lau-<br />
cou. — La Dépêche persiste à défendre la<br />
mauvaise cause <strong>de</strong> M. Laucou et à plai<strong>de</strong>r en<br />
sa faveur les circonstances atténuantes.<br />
Oui ou non, M. Laucou avait-il signé une<br />
lettre dans laque-Ile il disait : « Aucun dis-<br />
cours ne sera prononcé » au banquet mutua-<br />
liste ?<br />
Cela, la Dépêche ne peut pas le nier.<br />
Et sur ce point capital elle passe condam-<br />
nation. .<br />
L'incorrection commise par l'infortuné<br />
client <strong>de</strong> la Dépêche est tellement manifeste,<br />
teLlement évi<strong>de</strong>nte, que l'on ne songe plus a<br />
la discuter.<br />
Et alors, pourquoi la Dépêche prolorige-<br />
t-ielle un débat sur le fond duquel tout le<br />
mon<strong>de</strong> est d'accord ?<br />
C'est que le journal <strong>de</strong> M. Laucou éprouve<br />
le besoin <strong>de</strong> tenter une diversion pour faire<br />
oublier que son ami a sciemment manqué à<br />
ia promesse écrite qu'il avait faite, a savoir<br />
mi'aucun discours ne serait prononce.<br />
Et ce qu'il y a <strong>de</strong> plus curieux, c'est que<br />
c'est nous qui sommes accusés <strong>de</strong> faire dévier<br />
le débat ! . . . .<br />
Ce qui précè<strong>de</strong> fait justice du procédé <strong>de</strong> po-<br />
lémique <strong>de</strong> la Dépêche, comme d'ailleurs cet<br />
argument qu'elle nous oppose : « L'année <strong>de</strong>r-<br />
n.ièine, à Gaillac, M. Laucou. eut la même atti-<br />
tu<strong>de</strong> qu'à Lavaur et personne ne souleva d'ob-<br />
jection. »<br />
Nous ne savons pas ce que M. Laucou écri-<br />
vit l'année <strong>de</strong>rnière à l'occasion du banquet<br />
<strong>de</strong> Gaillac, Mais il y a lieu <strong>de</strong> croire qu'il ne<br />
fit pas la promesse écrite qu'il a violée à La-<br />
vaur et qui a soulevé le fâcheux inci<strong>de</strong>nt que<br />
l'on sait. Ce sont, en effet, <strong>de</strong>s plaisanteries<br />
qu'on ne recommence pas. A Lcvauir.ratititu<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> M. Laucou a soulevé la réprobation <strong>de</strong> tous<br />
les hommes <strong>de</strong> bon sens, — <strong>de</strong> tous ceux qui<br />
savent lire. Nous ne nous lasserons pas <strong>de</strong><br />
faire cette constatation chaque fois que la<br />
Dépêche tentera <strong>de</strong> justifier le discours que<br />
M. Lançon a prononcé en dépit <strong>de</strong> sa pro-<br />
messe écrite.<br />
Elestions au conseil d'arrondissement. —<br />
Quelques jours à peine nous séparent du mo-<br />
ment où les électeurs du canton <strong>de</strong> Lavaur se-<br />
ront appâtes à élira <strong>de</strong>ux membres du conseil<br />
d'arrondissement.<br />
Nous avons donné dans un <strong>de</strong> nos <strong>de</strong>rniers<br />
numéros l'appel que les candidats du parti<br />
libéral, MM. Maraval et Albert, adressent aux<br />
électeurs .<br />
Les termes <strong>de</strong> cet appel ont été fort appré-<br />
ciés par ces <strong>de</strong>rniers, qui ont trouvé en MM.<br />
Maraval et Albert, les hommes à qui dimanene<br />
prochain, à l'un on <strong>de</strong>vait renouveler un man-<br />
dat qu'il a accompli à la satisfaction <strong>de</strong> tous<br />
pendant <strong>de</strong> tangues années, et à l'autre^ lui<br />
confier égaèment le soin <strong>de</strong> présenter au con-<br />
seil d'arrondissement ies vœux <strong>de</strong>s popula-<br />
tions.<br />
Et puis, dans l'appel <strong>de</strong> MM. Maraval et<br />
Albert, on y voit la franchise, la conscience<br />
<strong>de</strong> ce que l'on dit et <strong>de</strong> ce que l'on veut ; on<br />
n'y trouve pas <strong>de</strong> faux-fuyants, <strong>de</strong> termes am-<br />
bigus comme dans celui <strong>de</strong> MiM. Iversenc et<br />
Mer.cié, candidats du parti radical-socialiste.<br />
C'est la remarque qu'on faite les électeur» et<br />
dimanche 24 <strong>juillet</strong>, la majorité <strong>de</strong>s suffrages<br />
ira à MM. Maraval et Albert, hommes d'ordre<br />
et <strong>de</strong> bon sens.<br />
Les radicaux-socialistes à la mairie. — La<br />
Dépêche nous aninon.ee qu'une nouvelle réu-<br />
nion du comité radical-socialiste aura lieu <strong>de</strong>-<br />
main soir à la mairie.<br />
Ge fait par un parti politique <strong>de</strong> s'approprier<br />
pour la tenue <strong>de</strong> ses réunions la maison<br />
commune est tout bonnement scandaleux, et<br />
nous ne saurions trop nous élever contre ce<br />
sans-gêne <strong>de</strong> M. Guiraud et cte ses suivants,<br />
©n majeure partie étrangers à Lavaur.<br />
La mairie est propriété communale et <strong>de</strong>s-<br />
tinée aux services municipaux.<br />
Depuis quelque temps M. Guiraud et ses<br />
acolytes, en ont fait un local politique.<br />
Des protestations se sont élevées, et M. Gui-<br />
raud a si bien compris combien sa façon d'à<br />
gir était coupable, qu'il s'empresse <strong>de</strong> faire<br />
annoncer que le comité se « réunira à la mai-<br />
rie en attendant l'aménagement d'un local<br />
assez vaste » (sic).<br />
SAINT-SULPICE. — Gran<strong>de</strong>s fêtes du Orand-<br />
Rjnd. — Le Comité prie la vaillante et aima-<br />
ble population saint-sulpicienne <strong>de</strong> réserver<br />
le meilleur accueil aux délégués <strong>de</strong>s souscrip-<br />
tions, s'engageant à célébrer les fêtes <strong>de</strong> <strong>1910</strong><br />
avec un éclat tout particulier, pour mériter<br />
le juste titre qu'on leur donne : les plus jolies<br />
<strong>de</strong> notre cité.<br />
Les élections du 24. — Les électeurs saint-<br />
sulpiciens connaissent trop les 'actes vindica-<br />
tifs <strong>de</strong> la municipalité pour que leur vote ne<br />
fasse plus <strong>de</strong> doute.<br />
Que l'attitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> nos magistrats détermine<br />
la ligne <strong>de</strong> conduite <strong>de</strong>s tiè<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>s mécon-<br />
tents, en grand nombre déjà, et que les ini-<br />
quités se vengent par le vote ; c'est le meilleur<br />
moyen <strong>de</strong> montrer à leurs a.uteurs que le peu-<br />
ple a assez <strong>de</strong> leur tyrannie et qu'il <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />
à entrer enfin dans la voie d-e ia liberté.<br />
Sans autre appel, sans abstentions, tous<br />
Joseph SablayTolles, <strong>de</strong> Car-<br />
pour les libéraux i L. B.<br />
R<br />
CARCASSONNE. — Ecole Saint-Stanislas. —<br />
Hier matin, <strong>de</strong> dix heures à midi, a eu lieu<br />
la cérémonie <strong>de</strong> la distribution <strong>de</strong>s prix à<br />
école Saint-Stanislas, ancien petit séminaire.<br />
Monseigneur l'Evêque occupait le fauteuil<br />
<strong>de</strong> la prési<strong>de</strong>nce. Sa Gran<strong>de</strong>ur avait à ses cô-<br />
tes MM. les vicaires généraux Cantegril et<br />
Rodière et était entourée d'une magnifique<br />
couronne <strong>de</strong> prêtres <strong>de</strong> la ville ou venus <strong>de</strong>s<br />
divers points du diocèse.<br />
Une belle assistance <strong>de</strong> parents et d'amis <strong>de</strong><br />
établissement remplissait la vaste cour<br />
d'honneur et ses galeries.<br />
C'est M. l'abbé Sabathe, professeur <strong>de</strong><br />
sciences, qui a prononcé le discours d'usage.<br />
L'orateur a montré dans un magistral dé-<br />
veloppement quelques-uns <strong>de</strong>s avantages <strong>de</strong>s<br />
étu<strong>de</strong>s scientifiques. Le distingué professeur<br />
a traité avec une gran<strong>de</strong> largeur d'idées et<br />
parfois avec beaucoup d'esprit la question si<br />
débattue <strong>de</strong> l'utilité du grec et du latin, con-<br />
cluant, en modéré, à la superposition <strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong>ux éducations, littéraire et matliématique,<br />
à une pénétration mutuelle <strong>de</strong>s lettres et <strong>de</strong>s<br />
sciences.<br />
Dans une éloquente allocuiion, Monseï<br />
eneur a lonné à son tour <strong>de</strong>s cotise 5 '" éolai<br />
res aux parents sur le choix d'une carrière<br />
pour leurs enfants. Etre quelque chose, être<br />
quelqu'un, c'est à quoi chacun <strong>de</strong>vra viser et puis un mois<br />
ne. Neuvième<br />
cassonne.<br />
La rentrée <strong>de</strong>s élèves est fixée, pour les<br />
pensionnaires, au mardi 4 octobre, avant huit<br />
heures du soir, et au mercredi 5, pour les ex-<br />
ternes.<br />
Incendie. — Hier matin, à trois heures, un<br />
incendie s'est déclaré dans une remise située<br />
rue du Plô, à la Cité, appartenant à M. Bé-<br />
teille, entrepreneur. L'immeuble qui conte-<br />
nait tout le matériel à l'usage <strong>de</strong>s maçons et<br />
en plus un chariot, une voiture anglaise, une<br />
âinesse ainsi qu'un peu <strong>de</strong> fourrage a été la<br />
proie <strong>de</strong>s flammes. •<br />
A cinq heures, malgré les secours apportes<br />
par les soldats <strong>de</strong> la compagnie du 143°, caser-<br />
aée à la Cité, tout était consumé. Les.pertes,<br />
évaluées à 2.000 francs environ, sont cou-<br />
vertes par une compagnie d'assurances.<br />
le poste <strong>de</strong>s pompiers et le poste <strong>de</strong> police<br />
ont été prévenus <strong>de</strong> cet incendie alors que<br />
tout était fini.<br />
Trouvailles. — M. Fabre, route <strong>de</strong> Narbon-<br />
ne, 8, a trouvé un petti paquet <strong>de</strong> <strong>de</strong>ntelles.<br />
L'agent Besombes a trouvé une ceinture <strong>de</strong><br />
femme dans la rue du 24-Février.<br />
BOUISSE. — Incendie. — Un violent in-<br />
«endie a éclaté samedi soir, à la métairie <strong>de</strong>s<br />
Eclauses, propriété <strong>de</strong> M. Cétestin Pech.<br />
L'eau manquant, la plus gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong><br />
l'habitation a été là proie <strong>de</strong>s flammes.<br />
Quand le feu s'est déclaré, les habitants <strong>de</strong> la<br />
ferme étaient aux champs ; on arriva cepen-<br />
dant à temps pour sauver un enfant <strong>de</strong> dix<br />
ans qui était mala<strong>de</strong>, au lit, ainsi que le bé-<br />
tail.<br />
Les pertes sont couvertes par une assu-<br />
rance.<br />
CAPENOU. — Conseil général. — Le con-<br />
grès socialiste a désigné comme candidat au<br />
Conseil général contre M. Jougla, maire <strong>de</strong><br />
Trèbes, M. Léon Hu<strong>de</strong>lle, qui fut candidat<br />
aux <strong>de</strong>rnières élections législatives dans la<br />
<strong>de</strong>uxième circonscription <strong>de</strong> Carcassonne.<br />
M0NTOLIEU. — Notre groupe <strong>de</strong> Jeunesse<br />
aura l'avantage d'entendre, jeudi prochain,<br />
une causerie d'un prêtre éminent du diocèse<br />
<strong>de</strong> l'Hérault, <strong>de</strong> passage dans notre localité.<br />
LAURE. — Le mildiou. — Nos vignobles,<br />
si l'on en excepte quelques bas-fonds, parais<br />
saient avoir résisté jusqu'à présent au fléau<br />
On se réjjouissait déjà d'avoir arrêté la ma/<br />
che progressive <strong>de</strong> la maladie par <strong>de</strong>s sulfa<br />
tages répétés ; on citait même <strong>de</strong>s propriétés<br />
importantes, celle du Bas, par exemple, entre<br />
Laure et Villarzel-Cabar<strong>de</strong>s, dont les vignes<br />
conservaient les feuilles intactes et presque<br />
tous les raisins. Mais le mildiou, favorisé<br />
par le temps orageux et incertain <strong>de</strong> samedi<br />
et <strong>de</strong> dimanche <strong>de</strong>rniers, s'est <strong>de</strong> nouveau<br />
propagé et l'on craint que les vignes à végé<br />
tation ordinaire ne puissent plus résister à<br />
l'intensité du fléau ; on s'est remis à sulfater<br />
au plus vite.<br />
MAiLVES. — Rixe entre beau-père et beau<br />
fils. — Il y a <strong>de</strong>ux ans environ le sieur O...<br />
propriétaire aisé <strong>de</strong> Malves, mariait sa fille<br />
ainee à un jeune homme étranger à la loca-<br />
lité qui avait pris du service au château, chez<br />
M. Guy, à titre <strong>de</strong> cocher. Le beau-fils fut fort<br />
bien reçu par la famille <strong>de</strong> sa femme et l'u-<br />
nion et la tranquillité avaient régné jusqu'à<br />
présent dans les <strong>de</strong>ux ménages qui s'étaient<br />
fondus en un seul, dans la même maison,<br />
Mais, à l'occasior. <strong>de</strong> la fête <strong>de</strong> la Républi-<br />
que, une discussion tTès vive s'éleva, après<br />
le déjeuner, entre le beau-père et le beau-<br />
fils Après une kyrielle <strong>de</strong> J jolies expres-<br />
sions » débitées <strong>de</strong> part et d'autre avec en-<br />
train, on en vint aux .coups <strong>de</strong> poings sans<br />
plus <strong>de</strong> façon. Le beau-père, qui en avait re-<br />
çu, paraît-il, <strong>de</strong>ux ou trois <strong>de</strong> moins que le<br />
beau-fils, voulait passer pour battu aux yeux<br />
<strong>de</strong> la population ; aussi s'empressa-4-il d'aller<br />
quérir la gendarmerie <strong>de</strong> Conques qui, sur<br />
sa dieanan<strong>de</strong> motivée, se transporta immédia-<br />
tement à Malves. Une enquête est ouverte.<br />
BAGNOLES. — On danse. — Jeudi <strong>de</strong>rnier,<br />
Jour du 14 <strong>juillet</strong>, les jeunes gens <strong>de</strong> cette lo-<br />
calité étaient trop occupés avec leurs parents<br />
au sulfatage <strong>de</strong> leurs vignes pour trouver<br />
les loisirs <strong>de</strong> fêter dignement la R. F. Mais<br />
ils n'on rten perdu pour attendre. On nous<br />
apprend crue M. François, leur & maioural »<br />
ou « oapiscol » a organisé, dimanche <strong>de</strong>rnier,<br />
un bal SUT la place du village, presque à l'en-<br />
trée <strong>de</strong> l'église. Et l'on a dansé et l'on dan-<br />
sera, malgré la pluie et le mildiou, n'en dé-<br />
plaise à a Mossieu le petit curé <strong>de</strong> Bagnoles ».<br />
Ne faut-il pas s'amuser par ce temps <strong>de</strong> mi-<br />
sère et se réjouir un peu, avec M. François,<br />
d'avoir pu conserver jusquà présent le dixiè-<br />
me environ <strong>de</strong> ia récolte en raisins. En avant<br />
la musique et vive M. FYançoîs !<br />
OAUNES-MINERVOIS. — Nomination. — M.<br />
Barbaza, notre receveur <strong>de</strong>s contributions in-<br />
directes, vient <strong>de</strong> prendre sa retraite. Oest M.<br />
Sura qui le remplace. Nous lui souhaitons,<br />
avec la bienvenue, la sympathie générale que<br />
s'est acquise son prédécesseur.<br />
NARBONNE. — Incendie. — Dans la nuit<br />
<strong>de</strong> lundi à mardi, vers minuit, un incendie<br />
a eu lieu clans une remise située avenue Car-<br />
net, 6, appartenant aux dames Izard et Da-<br />
vid, marchands <strong>de</strong> bestiaux. Voici, d'après<br />
les renseignements recueillis, comment le feu<br />
s'est déclaré :<br />
L'employé <strong>de</strong> la veuve David, Pierre Cour-<br />
rteu, alait se coucher, vers minuit, lorsque<br />
son attention fut attirée par le bruit d'un<br />
crépitement. Il <strong>de</strong>scendit dans la cour et il<br />
aperçut une épaisse fumée et <strong>de</strong>s gerbes <strong>de</strong><br />
flammes sortant <strong>de</strong> la remise dans laquelle<br />
il couchait. Il alla à la gare <strong>de</strong> voyageurs<br />
pour donner l'éveil et les employés arrivè-<br />
rent avec la pompe et combattirent le feu qui<br />
avait gagné tout le bâtiment. Un cheval et<br />
un seau, qui s'y trouvaient, ont pu être sau-<br />
vés.<br />
Les pompiers arrivèrent à leur tour, avec<br />
leurs pompes et firent la part du feu en pré-<br />
servant les maisons <strong>de</strong> la rue du Beffroi.<br />
la remise contenait une certaine quantité<br />
<strong>de</strong> fourrages et <strong>de</strong> sacs d'avoine ; toute cette<br />
marchandise a été détruite soit par le feu,<br />
soit par l'eau.<br />
Les dégâts, purement matértels, sont assez<br />
importants.<br />
Ils sont couverts par une assurance. On<br />
ignore les causes <strong>de</strong> l'incendie.<br />
Le colonel du 80e d'infanterie, avec un pi-<br />
quet <strong>de</strong> soldats ainsi que le service <strong>de</strong> police<br />
étaient sur les lieux.<br />
Police <strong>de</strong>s marchés. — Un procès-verbal a<br />
été dressé pour vente <strong>de</strong> conuilages, en ville,<br />
avant l'heure réglementaire.<br />
Trouvailles. — M. Gombes, sous-inspecteur<br />
<strong>de</strong> police, a trouvé un sac à outils et <strong>de</strong>ux<br />
rouleaux en cuivre.<br />
Mme Passet, rue Mennebar, a trouvé<br />
un portemonnaie contenant une petite somme<br />
d'argent.<br />
M. Jean Abrial, avenue du Progrès, a<br />
trouvé une broche en or<br />
Etoile Théâtrale Narbonnalse. — Les mem-<br />
bres <strong>de</strong> cette Société sont priés d'assister à<br />
la réunion générale qui aura lieu ce soir mer-<br />
credi, à huit heures et <strong>de</strong>mie, au siège social,<br />
café Montmorency.<br />
Société Nautique <strong>de</strong> Narbonne. — A neuf<br />
heures du soir, réunion supplémentaire au<br />
siège social, 10, place <strong>de</strong> la Révolution.<br />
Racing-Club Narbonnais. — Ce soir, <strong>20</strong> juil-<br />
let, réunion générale au siège, social grand<br />
calé Voltaire. Ordre du jour : Paiement <strong>de</strong>s<br />
cotisations.<br />
Nota. — Les membres qui ne se seront pas<br />
libérés ce soir <strong>de</strong> leur cotisation <strong>de</strong> juin se-<br />
ront exlus du Club.<br />
Le Cinéma American Vitograjîh, au Conti<br />
nen-tal. — Ce soir, vues nouvelles : Le Cœur<br />
d'une Mère, grand drame. Prochainement<br />
Grand match <strong>de</strong> boxe et courses royales <strong>de</strong><br />
Madrid<br />
S. A. C. <strong>de</strong> tir <strong>de</strong> Narbonne. — Le concours<br />
<strong>de</strong>s délégations du 16" corps a été un gros<br />
succès pour nos délégués et, partant puor no<br />
tre Société qui après une longue pério<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
non vitalité n'a repris ses exercices que <strong>de</strong><br />
Etat civil du 18 jullet. — Naissances • Clé-<br />
mentine-Louise Clotos ; Achtlle-Louis-Arnaud-<br />
Alphonse-Alexis Mestrc ; PauliMario-liy-u-<br />
cinthe Lacroix.<br />
Décès : Joseph Oau, cultivateur, 79 uns ;<br />
Raphaël Bios, il mois ; Emilie Armand, épou-<br />
se Dye, journalière, 78 ans ; Anne-Jeanne Si-<br />
morre, 37 ans ; Louis-Marcel Pages, 3 ans.<br />
FERRALS. — Gnienne perdue. — Une chien-<br />
ne répondant au nom d'Alerte, robe grise<br />
avec une cicatrice au côté droit a été perdue<br />
<strong>de</strong>puis vendredi <strong>de</strong>rnier ; elle portait un col-<br />
lier en cuir bleu avec le nom « E. Azam, à<br />
Ferrais »<br />
Prière à celui qui l'a trouvée <strong>de</strong> vouloir en<br />
informer le propriétaire ou le correspondant<br />
du journal à Ferrais.<br />
LIMOUX. — A la police. — Procès-verbal a<br />
été dressé contre Y... pour dépôt <strong>de</strong> matières<br />
fécales sur le chemin <strong>de</strong> halage <strong>de</strong> la rivièîe<br />
du Pont-Neuf.<br />
Procès-verbal a été dressé contre la da-<br />
me A... pour violences et injures contre la<br />
dame D... sa voisine.<br />
A qui le linge ? — Mlle Louise Dègna, <strong>de</strong>-<br />
meurant rue Saint-Martin, <strong>20</strong>, a trouvé un<br />
paquet, <strong>de</strong> linge qu'elle tient à la disposition<br />
<strong>de</strong> son propriétaire.<br />
Ecroué. — Sur la plainte die sa femme, avec<br />
laquelle il avait eu une discussion dimanche<br />
soir, vers huit heures et <strong>de</strong>mie, Bonnaure a<br />
été arrêté et mis à la disposition do M le<br />
Procureur <strong>de</strong> la République qu! la fait<br />
écrouer sous l'inculpation <strong>de</strong> coups et Vies<br />
sures volontaires. Bonnaure a asséné un coup<br />
<strong>de</strong> bouteille sur la tête <strong>de</strong> sa femme provo-<br />
quant une abondante hémorragie et lui fai-<br />
sant une grave blessure à l'os frontal.<br />
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Nous prions TRÈS INSTAMMENT nos rô><br />
dacteurs-corresponaants <strong>de</strong> nous adresser<br />
leur copie par les courriers du matin, afin<br />
QUE NOUS LA RECEVIONS DAMS L'APRÈS-<br />
MIDI.<br />
Les correspondances que nous recevons<br />
dans la soirée ne doivent être que le complé-<br />
ment <strong>de</strong> celles arrivées dans nos bureaux<br />
dans l'après-midi.<br />
Il est absolument nécessaire que les articles<br />
<strong>de</strong> polémique nous soient envoyés par les<br />
courriers du matin.<br />
NJJJSLtE) WLmn -.s<br />
L'ENVOI AUX COMPAGNIES DE DISCIPLINE<br />
Paris, <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />
Une importante modification va être ap-<br />
portée au nouveau règlement sur le service<br />
intérieur, chapitre <strong>de</strong>s punitions.<br />
L'article <strong>20</strong>1, dans oe chapitre, spécifiait<br />
l'envoi <strong>de</strong>s hr/ntmes <strong>de</strong> troupes aux seetioiis<br />
spéciales <strong>de</strong> discipline par décision du minis-<br />
tre :<br />
1° Directement, dans certains cas bien dé-<br />
terminés.<br />
2° D'après l'avis d'un conseil <strong>de</strong> discipline,<br />
dans certains autres cas ég.ateanant fixés.<br />
Al'avenir, l'envoi dams ces sections spécia-<br />
les, s'il sera toujours prononcé par le minis-<br />
tre, ne le sera dans tous tes cas que suc la<br />
proposition du général commandant le corps<br />
d'armée et après avis d'un conseil <strong>de</strong> disci-<br />
pline.<br />
L'AFFAIRE DUEZ<br />
Paris, <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />
M. Albanel a encore interrogé longuement<br />
Duez ; il lui a soumis le rapport <strong>de</strong> M. l'expert<br />
Blon<strong>de</strong>l qui, au cours <strong>de</strong> sa vérification, a re-<br />
levé dans les écritures du liquidateur <strong>de</strong> nom-<br />
breux faux par omission<br />
Duez a dit qu'il se réservait <strong>de</strong> présenter ses<br />
observations quand il aurait pris complète-<br />
ment connaissance du rapport <strong>de</strong> l'expert.<br />
ainsi chacun pourra mieux servir plus tard<br />
la cause cte Dieu, <strong>de</strong> l'Eglise et <strong>de</strong> la Patrie.<br />
Les <strong>de</strong>ux discours ont été très applaudis.<br />
On a aussi beaucoup applaudi l'excellent<br />
orchestre qui tous les ans, sous l'habile direc-<br />
tion <strong>de</strong> M. Justin Boyer, donne un éclat ]>-nr-<br />
t culier à la fête par l'exeécution d'un pro-<br />
ciramme musical <strong>de</strong> choix.<br />
- M le chanoine Mittou, le dévoue supérieur,<br />
„. .j l'abbé Cals, professeur <strong>de</strong> philosophie,<br />
ont donné lecture du palmaTès<br />
Nous sommes heureux cte publier les noms<br />
dès lauréats <strong>de</strong>s prix d'honneur et d'excel-<br />
to prix : du tabelau d'honneur. — Première di-<br />
vision : Jean Laffltte, d'Azille. Deuxième di-<br />
v tion • Jean Delpech, <strong>de</strong> Mirepoix Troisième<br />
,\! vision . Jean Lapeyre. <strong>de</strong> Bagnoles<br />
volaille d'or offerte par l'Association <strong>de</strong>s<br />
Jcterfa^ élèves : Joseph 'sablairolles, <strong>de</strong> Car-<br />
^^ix^d'cxicellence. — Première : Baptiste<br />
pjloil <strong>de</strong> Cornus. Secon<strong>de</strong> : Jean Laffltte, d'A-<br />
luie Troisième J. Alègre <strong>de</strong> la Soujiolc, <strong>de</strong><br />
LES GREVES<br />
Les tramways <strong>de</strong> Béziers<br />
Béziers, <strong>20</strong> juiliet.<br />
Le maire a fait défense au directeur <strong>de</strong>s<br />
tramways électriques <strong>de</strong> faire sortir ies<br />
voitures en raison <strong>de</strong> Mcnisufflsance du peac-<br />
sonnel ; il a fait retirer la troupe.<br />
SUT vingt délégations, celle cte la S. A. C<br />
<strong>de</strong> tir <strong>de</strong> Narbonne a été classée avec le nu<br />
<strong>20</strong> baltes mises onèslsores6p« ! .BR,.queti,a<br />
mèro 2 au classement <strong>de</strong>s délégations, avec<br />
<strong>20</strong> toiles mises sur 37 tirées, soit plus <strong>de</strong><br />
54 pour cent. Elle a obtenu une médaille cte<br />
vermeil grand modèle.<br />
U suffira d'énumérer les conditions parti-<br />
culièrement difficiles du concours pour faire<br />
ressortir éloquemiment la valeur du résultat<br />
° iMstenee, <strong>20</strong>0 mètres ; champ <strong>de</strong> tir <strong>de</strong> la<br />
garnison à Rages ; arme <strong>de</strong> guerre stricte-<br />
nient réglementaire ; position à volonté, sous<br />
la réserve que l'arme ne doit toucher aucun<br />
appui. Le tir est exécute sur une silhouette<br />
visible pendant une minute exactement. Les<br />
dimensions <strong>de</strong> la silhouette sont : hauteur,<br />
0 m. 77, largeur variant <strong>de</strong> 0 18 à 0 42 ; trois<br />
zones : Ire 0 12/15, 2° 0 24/0 30, 3° le reste <strong>de</strong> la<br />
cible.<br />
Les zones 2 et 3 sont blanclies, la zone inté-<br />
rieure seule est peinte en noir.<br />
Les tireurs sont Installés sur le sol du<br />
Carcassonne. Quatrième : Jean Delpc-h, Q,e champ <strong>de</strong> tir, dans les conditions mêmes du<br />
Les Ralatioiî Internatlonate<br />
La question crétoise<br />
La Canée, <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />
A 4 heures du soir l'escadre internationatt<br />
a quitté la ra<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Canée, retournant à la<br />
Sui<strong>de</strong>,<br />
LES AFFAIRES DU MAROC<br />
..Sur la Moulouya<br />
Paris, <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />
L'Agence Havas publie la dépèche suivante<br />
d'Oudjad, 19 <strong>juillet</strong> :<br />
« Après le combat du 12 courant, à Mouel-<br />
bâcha, un envoyé <strong>de</strong>s Beni-Bcunyai s'est ren-<br />
du à Taourist i>our exprlmem au chef <strong>de</strong> no-<br />
tre détachement leurs regrets <strong>de</strong> l'agression<br />
dont se rendirent coupables les Beni-Bou-Hy-<br />
jaya et leur désir <strong>de</strong> reprendre les relations<br />
avec nous.<br />
» Si Atieb-Bou-Anama qui, à la suite <strong>de</strong><br />
cette démarche est allé à Mouelhacha pour<br />
s'assurer <strong>de</strong> leurs intentions, a rencontré les<br />
notables <strong>de</strong> la tribu ; ils ont tous désavoué<br />
l'agression commise contre nous et exprimé<br />
à nouveau leur intention <strong>de</strong> maintenir avec<br />
nous les rapports antérieurs<br />
» D'autre part, tous nos officiers ont reçu<br />
le 15, à Taourit. un délégué <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière<br />
fraction <strong>de</strong>s Ahlal, celle <strong>de</strong>s Ouled-Slymatt.<br />
» La situation, sur la rive droite, est ainsi<br />
nettement éclaircie ; l'inci<strong>de</strong>nt du 12 <strong>juillet</strong><br />
peut être considéré comme un fait isole et U<br />
y a tout lieu <strong>de</strong> croire que la leçon infligée à<br />
nos adversaires a produit une impression <strong>de</strong>»<br />
plus favorables. »<br />
jâ»ïd 0.O3KT JSL CTTXC?'Cr"63<br />
Marseille, <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />
Hier atprès-midt, au meeting d'aviation du parv.<br />
Borelly, le capitaine Madiot et le brigadier Tru-<br />
ciliot, <strong>de</strong> la direction d'artillerie <strong>de</strong> Vincennes, ont<br />
fait à l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> cerfs-volants une ascension à une<br />
lrau.te.ur d'environ <strong>20</strong>0 mètres; Ils ont été acclamés<br />
par la foule. _<br />
A la toit:b6o (le la nuit, Fisclrar, Cheuret et Au-<br />
brun ont fait on aéroplane (jue.l; prochain. 26 80; <strong>juillet</strong>-<br />
août 2T> 90; 4 <strong>de</strong>rniers, 25 95; tendance, ferme.<br />
Seigles. — Courant. 17; prociiain, n 25; jutllet-<br />
aofit. "H; 4 <strong>de</strong>rniers. 17 85; tendnnee, calme.<br />
Suit». — l'art», 7»; province, 7».<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
MERCREDI <strong>20</strong> JUILLET m0<br />
APÉRITSF TONIQUE<br />
VIN GÉNÉREUX ET QUINQUINA<br />
Mélangé d'eau ordinaire ou d'eau-cîe-selt<br />
il rafraîchit sans débiliter.<br />
Avoines. — Courant, 19 -46; praonain, 19; <strong>juillet</strong>-<br />
août, 18 15; 4 <strong>de</strong>rniers, 18 90; tendance, came.<br />
Lin. — DisporoWe en cwes à nu, 89 50; courant,<br />
89 50; prochain, 88; <strong>juillet</strong>-août, 86; 4 <strong>de</strong>rniers, 81;<br />
tendance, ferme.<br />
Colza. — Diîponiijle en cuvée à nu, 60; courant,<br />
6»; prociiain, 60 26; <strong>juillet</strong>-août, 61 25; 4 <strong>de</strong>rniers,<br />
68 76; tendance, ferme.<br />
Aâcools. — DiSpaniMLe, 61 76; courant, 62; pro-<br />
ciiain, GB 75; <strong>juillet</strong>-août, 56 25; 4 <strong>de</strong>rniers, 49 50;<br />
3< d'octobre, 47 50; tendance, ferme ; stock, 35 375;<br />
etreullatlon, 550. *_<br />
Sucres — Disponible, 46 875; courant, 46 25; pro-<br />
chain 32 375; Juillet-août, 35 875; 4 d'octobre, 35;<br />
tendance, ferme; roux cuites, 40 50; autres jets,<br />
43 25; raffinés, 76 50.<br />
MARCHE DE XA VHXJÏTTE<br />
, Du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />
Veaux. — Amenés, 136; vendus, 136.<br />
Vian<strong>de</strong> nette ; Ire qualité, 2 10; S". 1 90; 3M1 70.<br />
Prix extrêmes : 1 Ste 2 , <strong>20</strong> - „ . ... n „<br />
Poids vif : ire qualité, 1 30; 2", 1 14; 3', 0 97.<br />
Prix extrêmes : 0 82 à 1 36.<br />
Vente facile.<br />
MARCHE DE BORDEAUX<br />
Du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />
Blés — <strong>20</strong> 25 a. <strong>20</strong> 50 l'hecto .pour les blés du ipaye.<br />
Farines. — Fleurs à cylindre, 35 50 à 36 fr.; Cen-<br />
lice 3a à 32 75 les ÎOO kilos.<br />
Sons et repasses. — FaiMles. Sons gros, 15 75; or-<br />
dinaire 14 fr.; Plata, 12 25; repasses fines, 16 fr. ;<br />
oedinaire, 14 Ir. ; Plata, 12 fr. logées. .<br />
Ï$B3S, — Roux Plata, 17 50; logés; Cinquantml,<br />
<strong>20</strong> 50 en magasin.<br />
Avoines. — Grises Poitou. 19 25 a 19 50; noires,<br />
18' 25; Bretagne grises, 18 50; noires 18 75.<br />
Seigles. — 18 francs.<br />
Orges. _ 16 fr. les 100 kilos.<br />
HAUTE- GARONNE<br />
SaintSulpiccsuT-Lèze.<br />
Foire <strong>de</strong> <strong>juillet</strong>. — Bla<strong>de</strong>ttes et blés sujpérieurs,<br />
<strong>de</strong> <strong>20</strong> a. "0 26; blé, bonne qualité, 19 50; biés ordl-<br />
îSires lè fr le tout les 80 kilos; avoine, <strong>de</strong> 10 a.<br />
«Pfr 'les 60 kilos; haricots, <strong>de</strong> 26 à 28 lr.; mais, <strong>de</strong><br />
14. 50 à 15 50, le tout l'hectolitre.<br />
Marché à la volaille. — Poules, <strong>de</strong> 5 50 a 6 lr.;<br />
oouHawles, <strong>de</strong> 4 à 4 50; poulets, <strong>de</strong> 3 à 5 50; pinta-<br />
<strong>de</strong>s dé 5 à 6 fr.; canards, <strong>de</strong> 4 à 5 fr.; canetons, <strong>de</strong><br />
l 50 à 1 60- oisons, <strong>de</strong> 2 75 à 4 50; dindonneaux, <strong>de</strong> 8<br />
à, 12 fr.; oies pour égorger, <strong>de</strong> 8 à 12 50; pigeons,<br />
<strong>de</strong> 1 S0 à 2 <strong>20</strong>; le t-nt la paire; œufs, 0 85 à 6 90<br />
la. douzaine. • ,J-'<br />
Marché aux cochons. — Les porcelets <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux a<br />
trais mois se sont vendus <strong>de</strong> 15 à 25 fr.; ceux <strong>de</strong><br />
quatre à cinq mois, <strong>de</strong> 28 à 35 fr., le tout la.,,piece.<br />
Boirait aux bestiaux. — Bœufs <strong>de</strong> travail, <strong>de</strong> 1,100<br />
à 1,450 fr. ; vaches <strong>de</strong> 0 70 à 0 75; agneaux, 1 fr.;<br />
porcs <strong>de</strong> Charcuterie, <strong>de</strong> 0 S0 i l 10; moutons, i 05;<br />
veaux <strong>de</strong> boucherie, <strong>de</strong> 0 90 à 1 tr., le tout le kilo,<br />
pokto vif.<br />
Iffiarehé aux brebis. — les brebis et moutons <strong>de</strong><br />
•trouipeau se sont vendus <strong>de</strong> 28 à 35 fr. et les mou-<br />
tons <strong>de</strong> reproduction, <strong>de</strong> 38 a. 44 fr., le tout l'unité.<br />
Comestibies. — Lard, <strong>de</strong> 1 50 à 1 60; jambon,<br />
2> fr.; saindoux, 1 50; saucisson, 5 lr., le tout le<br />
kilo.<br />
Folrail aux chewaux. — Les chevaux <strong>de</strong> boucherie,<br />
se sont vendus rie 105 à 250 fr. ; les ânes, <strong>de</strong> 40 à<br />
s» fr.; le tout l'unité.<br />
A cette foire tous les marchés ont été bien appro-<br />
visionmis; beaucoup <strong>de</strong> mon<strong>de</strong>. De nombreuses tran-<br />
sactions ont été traitées.<br />
HAUTES PYRENEES<br />
Castelnau-Magnoac.<br />
Marché du 16 <strong>juillet</strong>. — Voici les cours prati-<br />
qués-:<br />
Elé, <strong>20</strong> fr. ; avoine, U 50; orge, 12 fr. ; fèves, 10 50,<br />
le tout l'hectolitre.<br />
Fautes, 5 fr.; poulets, 4 50; canards, 6 fr. ; pin-<br />
ta<strong>de</strong>s, 5 25; pigeons, l 65, le tout la paire.<br />
CKn-Xs, 0 90 la douzaine.<br />
QHS cochons se ven<strong>de</strong>nt toujours à <strong>de</strong> bas prix.<br />
Transactions nombreuses à la place <strong>de</strong>s betes à cor-<br />
ne-^<br />
TARN-ET GARONNE<br />
Molières.<br />
Poire du 16 <strong>juillet</strong>. — Les cultivateurs étant occu-<br />
pés aux travaux <strong>de</strong> la moisson, cette foire n'a pas<br />
eu. l'importance habituelle. Voici les cours prati-<br />
qué* :<br />
Halle aux grains. — Blé, <strong>de</strong> 19 à. 19 50 les 80 kilos;<br />
fèves et maïs, 16 50; seigle, 15 50; orge, 14 50; sor-<br />
gim, 13 lr. ; avoine, 11 fr.; vescets, 25 fr. ; haricots,<br />
39 fr. ; le tout S'heetolltr©; son, 7 25; repasses, 8 50<br />
te 50 kilos<br />
Mii'olié aux bestiaux, très peu garni; porcelets,<br />
<strong>de</strong>, 15 à. 30 fr. l'un.<br />
Place à la voEaille. — Bien garnie et hausse sen-<br />
siS>!e; pinta<strong>de</strong>s, l 40; poulets, 1 <strong>20</strong>; poules et canards<br />
(H78-; dindons, 0 70, le tout lo <strong>de</strong>mi-kilo; lapins, di<br />
dgS$ àrS fr. l'un; oisons, <strong>de</strong> 5 à s fr. ; pigeons, <strong>de</strong><br />
1 fr. à i 50 la paire ; œufs, 0 95 la douzaine.<br />
Beauimoji.t,<br />
Sfarcttié da 16 <strong>juillet</strong>. — Cours pratiqués :<br />
Blé. 19 50; aivolne, 10 à 10 50; mate, 16 à 17 fr. ; le<br />
tout l'hectolitre.<br />
Koui-tts, -i a G 50; poules, 5 4 7 fr.; canards, 4 à<br />
5 50; pigeons, 14 15% dindonneaux, 12 à 13 fr., la<br />
tiaire. Œufs. 0 80 lia douzaine.<br />
GERS<br />
Valence-sur-Baïse.<br />
Foire <strong>de</strong> <strong>juillet</strong>. — Très peu <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> à notre foi<br />
re, vente à peu près nulle. Voici les cours prati-<br />
qué-.! :<br />
Foi rai* aux bœufs. — Bœufs <strong>de</strong> travail, <strong>de</strong> 1,100<br />
à 1,<strong>20</strong>0 fr.; breaux, <strong>de</strong> 6C0 à SCO fr.; varihes 'e tia-<br />
vai.1, <strong>de</strong> 6Ô0 à 900 fr. ; génisses, <strong>de</strong> 3C0 4 500 i<br />
Véauic <strong>de</strong> quatre à cinq mois, <strong>de</strong> 350 à tOO fr.<br />
Foiraii <strong>de</strong>s veaux. — Veaux <strong>de</strong> boucherie, <strong>de</strong> 7 95<br />
à. l fr. Je kilo, poids vif.<br />
Foiraii <strong>de</strong>s moutons. — Moutons, <strong>de</strong> 25 à 30 fr<br />
Droois, <strong>de</strong> 28 4 35 fr.; agneaux, <strong>de</strong> 18 à 2* fr., le<br />
tout la pièce.<br />
Foiraii <strong>de</strong>s cochons. — Cochons gras, <strong>de</strong> 47 à 50<br />
fr. les 50 iuios poids vif; cochons <strong>de</strong> lait, <strong>de</strong> 15 à<br />
25 fr., le tout la pièce.<br />
.Marché <strong>de</strong> ia volaille. — Poules grasses, <strong>de</strong> 5 a<br />
6 fr. ; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 à 5 tT. ; poulets, <strong>de</strong> 3 75 à 4 50;<br />
pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 5 a 6 fr. ; dindons, <strong>de</strong> 12 4 15 fr<br />
pigeons, do 1 50 à 1 75; canards, <strong>de</strong> 5 à 6 fr. ; le<br />
tout la paire; canetons et oisillons, <strong>de</strong> 1 4 1 50 la<br />
pièce; lapins domestiques, <strong>de</strong> 1 50 à 1 75; œufs, 0 75<br />
la douzaine.<br />
Lectoure<br />
Mânetoé <strong>de</strong> vendredi. — Peu <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> au marché<br />
<strong>de</strong> vendredi. Cours pratiques :<br />
Poule-, <strong>de</strong> 5 à 5 50; poulets, <strong>de</strong> 4 4 4 50; dindon-<br />
neaux, <strong>de</strong> 9 à 10 fr. ; din<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 10 à 12 fr.; canards,<br />
5 à 6 fr. ; pintad«6, 7 fr.; pigeons, 2 fr., le<br />
tout la paire.<br />
Lajsdnô, <strong>de</strong> 2 à 2 50 pièce.<br />
Œufs, 0 S0 la douzaine.<br />
Blé. <strong>20</strong> fr. ; avoine, <strong>de</strong> 9 50 4 10 fr.; maïs, 16 fr.<br />
lèves, 12 fr. ; haricots, 18 fr., le tout l'hectolitre.<br />
Plaisance.<br />
Marché du 14 juiliiet. — Notre marché n'a -pas<br />
eu l'taportance (habituelle. Voici les principaux<br />
tours :<br />
\o.aiile. — Poules, <strong>de</strong> 5 à 6 fr. ; poulets, <strong>de</strong> 4 à<br />
i 50; dindons, <strong>de</strong> 114 15 fr.; din<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 8 à 12 f r. ;<br />
tahard-s, <strong>de</strong> -i 50 4 5 fr., le tout la paire; lapins do-<br />
mestiques, <strong>de</strong> l 60 4 l 75 la pièce;, œufs, o 75 la<br />
douzaine.<br />
Marché aux grains. — 'BQé, <strong>de</strong> 19 50 à <strong>20</strong> fr. ;<br />
avoine, <strong>de</strong> 11 50 à 12 fr. ; maïs, <strong>de</strong> 16 50 à 17 fr.;<br />
pommes <strong>de</strong> terre vieilles, do 6 à 7 fr. le tout l'hec-<br />
tolitre.<br />
LOT-ET-GARONNE<br />
Vilieneuve-sur-Lot.<br />
Marché du 16 <strong>juillet</strong>. — Cours pratiqués :<br />
ArtiMhauts, l 4 1 50; chicorée, 0 '50; romaane,<br />
0 60; carottes, 0 50; radis, 0 50; oignons, 1 50, le<br />
tout la douzaine. •<br />
Asperges, 0 60 la -botte; pommes <strong>de</strong> terre, U tr,,<br />
aman<strong>de</strong>s vertes, 40 fr. ; haricots Ans, 50 fr.; moyens,<br />
30 fr. ; guins, 60 f r. ; albrrcote, 70 fr. ; poires Saint-<br />
Jean, <strong>20</strong> fr.; pêches grosses, 160 fr.; moyennes, 1<strong>20</strong><br />
Ir. ; le tout les 100 kilos.<br />
Baé, les 80 kilos, 19 50 4 90 fr. ; maïs, tes 75 ki-<br />
los 16 a. 17 fr. ; seigle, les 76 kilos 12 50 à 13 fr.;<br />
avoine, le9 50 kilos, 9 50 à 10 fr.<br />
Nérac.<br />
Mareliê .du 16 <strong>juillet</strong>. — Cours pratiqués :<br />
tBJé, <strong>de</strong> <strong>20</strong> a 91 ir. (les cours sont restés les mê-<br />
mes qu'au marché précé<strong>de</strong>nt); avoine, 11 50; maïs,<br />
18 fr., le tout l'hectolitre.<br />
Pommes <strong>de</strong> terre, 4 fr. les 50 kilos.<br />
Œufs, <strong>de</strong> 0 75 à 0 80 la douzaine.<br />
Taxe officielle du pain : Pain cô, 0 30 ie kilo.<br />
MARCHE AUX FRUITS<br />
Nicole.<br />
Voici le cours du marché du 17 <strong>juillet</strong> :<br />
Abricots communs : Apports, 4,000 kilos, vendus<br />
<strong>de</strong> 40 4 48 francs les 50 kilos.<br />
Pêches : apports, 100 kilos ; vendues, <strong>de</strong> 65 à 68<br />
francs les 50 kilos.<br />
Le tout net suivant grosseur et qualité.<br />
Vente toujours active.<br />
BIBLÏÔGRHP5IE<br />
frappe et qu'on brise, mais bien uno partie <strong>de</strong> nous-<br />
mêmes et <strong>de</strong> notre vie.<br />
La secon<strong>de</strong> partie, .1 l'Ombre du Cœur, évoque<br />
les souivenirs, les joies et les douleurs d'une en-<br />
fance, d'une jeunesse et d'une vie où chacun peut<br />
se retrouver, dans ce que l'âme et le cœur ont <strong>de</strong><br />
plus exquis.<br />
Editions <strong>de</strong> la « Revue Française », 17, rue Cas-<br />
sette, Paris. 3 fr. 50.<br />
1.15<br />
Feuilleton du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong> 1190<br />
0<br />
iLj U I.<br />
FAE<br />
Georfi-es PIIADEL<br />
DEUXIÈME PARTIE<br />
ROMAN D'UNE MINE D'OR<br />
I<br />
— Mes amis sont .peut-être perdus,<br />
stinsi que vous l'aifinnez, mais ce que<br />
j'affirme aussi, <strong>de</strong> mon côté, c'est que<br />
vous êtes le <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong>s misérables... Un<br />
bandit ne méritant pas la cor<strong>de</strong> pour le<br />
pendre... Enten<strong>de</strong>z-vous ?<br />
Othon Moiflay eut un imperceptible<br />
mouvement d'épaules, comme pour dire<br />
qu'il se souciait peu <strong>de</strong>s pires injures,<br />
et qu'elles ne pouvaient rien changer<br />
la situation.<br />
— Allez-vous-en !... Partez vite !<br />
reprenait M. d'Ataieyra d'une voix' où<br />
traniMart une exasipération sans bornes.<br />
— Vous oubliez que nous avons passé<br />
un marché, — fit tranquillement Othon<br />
Mwlay, — et que je vous ai acheté un<br />
lot <strong>de</strong> juments.<br />
— Jamais, au grand jamais, — alors<br />
qu'il s'agirait <strong>de</strong> n'imiporte quel béné-<br />
fice.<br />
— Vous oubliez que j'ai votre parole,<br />
Et saluant correctement, oomrme s'il<br />
u« se fût rie» passé entre le duo et lui<br />
Sommaire du, numéro <strong>de</strong> LA REVUE HEBDOMA-<br />
DAIRE du 16 <strong>juillet</strong>. Envoi, sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, S, rue<br />
Garaocière, Paris, d'un numéro spécimen et du<br />
catalogue <strong>de</strong>s primes <strong>de</strong> librairie (26 francs <strong>de</strong><br />
livres par an).<br />
Partie Littéraire<br />
Gabriel Hanotaux, <strong>de</strong> l'Académie Française :<br />
Psychologie politique.<br />
André Beaunier : Les Petites Baudoche.<br />
Emile Ripert : nouvelle ; Marseille, porte <strong>de</strong><br />
l'Orient (II), lin.<br />
Henry Coc-hio, député : Les Symboles d'Albert<br />
Besnard.<br />
Général Cuny : Souvenirs d'un Cavalier (1870-<br />
1871) (IV), fin.<br />
Paul Arbeliét : La Rome nouvelle (II), fln.<br />
Les ifaits et les idées au jour le jour, Revue <strong>de</strong>s<br />
revues étrangères, la vie mondaine et familiale, la<br />
vie musicale, la vie pratique et médicale, chroni-<br />
ques sportive et financière.<br />
Partie illustrée<br />
En Espagne : S. M. Alphonse XIII discutant avec<br />
le premier ministre, M. Canalcjas, les affaires reli<br />
gieuses d'Eftpagne.<br />
Souvenirs d'un Cavalier : La Commune : la co-<br />
lonne Vendôme après sa chute, le 17 mai 1871; la<br />
Commune : Fusilla<strong>de</strong> <strong>de</strong> ,1a rue <strong>de</strong> la Paix, 22 mars<br />
La Commune : La rue <strong>de</strong> Rivoli, mai 1871; Vue gé<br />
nérale du Palais <strong>de</strong>s Tutoies, après l'incendie,<br />
d'après une photographie.<br />
La Rome Nouvelle : Le château Saint-Ange, le<br />
pont romain et Saint-Pierre, vue ancienne; vue ac-<br />
tuelle du cihâteau Saint-Ange; le monument a Vie<br />
tor-Emmanuel, l'état <strong>de</strong>s travaux; le monument a<br />
Vietor-EïMnaiiue!, tel qu'il sera.<br />
Le Symbolisme d'Albert Besnard : « La Matière<br />
Etu<strong>de</strong> originale d'Aitoert Besnard pour l'une <strong>de</strong>s<br />
, 813 », çilâ peut être lu par tout le mon<strong>de</strong>, est le<br />
gros succès du jour.<br />
En vente partout : 3 fr. 50. — Pierre Lafitte et<br />
Cie, Editeurs.<br />
#**<br />
LES HEURES ELLUSTiRBES, revue <strong>de</strong>s lectures<br />
bi-mensuelie. — Paris, 4, rue Honoré-Chevalier (6'<br />
arrondissemen t .<br />
Sommaire du n" 56 :<br />
Deux romans et une pièce in-extenso, voilà l'orne-<br />
ment du <strong>de</strong>rnier soammaire <strong>de</strong>s Heures.<br />
D'aboHd, l'Expiation, un pathétique récit <strong>de</strong> la<br />
célèbre romancière Ouida, récemment décédée.<br />
Puis, le Beau Couchant, une très pénétrante étn<strong>de</strong>j<br />
sentimentale <strong>de</strong> G. Deiiaquizs, qui pourrait porter<br />
en sous-titre, Amours d'Autonine.<br />
Un mystère, qui agra.ve réloignement, corse en-<br />
core l'intérêt <strong>de</strong> cette œuvre charmante et déliicate.<br />
Enfin, la Conversion d'Ailceste, toujours au .ré-<br />
pertoire <strong>de</strong> la Coméelle-Française, où Contienne pasr<br />
ticha si heureusement la langue poétique du grand<br />
siècle. La suite si empoignante <strong>de</strong> Prisonnière Maro-<br />
cains, <strong>de</strong> Hugues Le Roux. Le Ruban Rouge, chroni'<br />
que <strong>de</strong> Jules Olarétie. Eergère et Raimoneur, <strong>de</strong> An-<br />
<strong>de</strong>rsen. Prix <strong>de</strong> vers latins, <strong>de</strong> J. Richepin. Légeuda<br />
Hollandaise, par Adam, et <strong>de</strong>s poèmes. signés Bour-<br />
get, Loti, Haraucourt, complètent cette livraison.<br />
BOURSE DE PâfSi<br />
Du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong> (par dépêche télégraphique)<br />
FONDS D'ÉTAT<br />
cpt<br />
.. .tme<br />
cpt<br />
.. .lime<br />
cpt<br />
.. .tme<br />
o o/<br />
3 tf a<br />
tme<br />
3% aimortissahle<br />
Dette tuais, abjig. 3 % 1S92.........<br />
Consolidés anglais -WJ<br />
Consolidés anglais. tmo<br />
Ailgentino 5 % 1886..<br />
Autriche 4 % or (10 flor.)<br />
Lots du Congo<br />
Egypte unifiée<br />
Espagnole exitér<br />
Kfcpagmoïe extér<br />
Hongrois 4 %<br />
Italien 5 %<br />
Italien 5 %<br />
Pdrtugal 3 %<br />
Portugal 3 %<br />
Rœ-sa 4 % 1S67-1809<br />
— 4 % 1880<br />
_ 4 % 1«59<br />
_ 4 % 18590<br />
_ 4 * or lt:93<br />
4 % or 1S94<br />
_ 4 % cous. 1" et 2» série..<br />
— 4 % 1901<br />
. 3 % or 1891<br />
_ 3 % 1896<br />
— 3 i/2 % 1894<br />
— 5 % 1906 tout payé<br />
_ 4 1/2 % libérés<br />
Dette ottomane uniifièe *<br />
Ottomanes priorités.<br />
Douanes of.tomasKS<br />
ACTIONS<br />
COURS<br />
puÉcli.<br />
97 57<br />
97 60<br />
97 50<br />
451 ..<br />
82 .,<br />
82 ..<br />
51(i 50<br />
101 ..<br />
90 25<br />
101 70<br />
94 50<br />
94 65<br />
97 25<br />
104 25<br />
103 90<br />
6li 80<br />
(ifi 80<br />
83 15<br />
92 50<br />
92 85<br />
92 80<br />
93 50<br />
92 <strong>20</strong><br />
81 70<br />
94 55<br />
79 70<br />
78 70<br />
86 <strong>20</strong><br />
104 60<br />
101 S0<br />
95 05<br />
487 75<br />
508<br />
COURS<br />
DDIOUB<br />
97 50<br />
97 50<br />
97 25<br />
'Si 75<br />
518 oÔ<br />
100 75<br />
95 50<br />
101 50<br />
94 42<br />
94 50<br />
97 ..<br />
60 70<br />
m 80.<br />
93 45<br />
92 55<br />
ail 50<br />
92 30<br />
94 50<br />
9i 25<br />
79 80<br />
78 «0<br />
86 05<br />
104 (iO<br />
99 «0<br />
94 95<br />
48(5 ..<br />
498 ..<br />
OBLIGATIONS<br />
.. .opt<br />
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tte eau hémostatique, d'un gûùt agréable,<br />
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Crédit Foncier<br />
Crédit Lyonnais t<br />
Crédit Lyonnais tme<br />
Société Générale<br />
Banque ottoman e cpt<br />
Banque ottomane ; toit'<br />
Bône-Gueilina «pt<br />
Bôoe-GueCma «nu<br />
EaaWkCgérien et*<br />
£st-A5gérien time<br />
Est ; cpt<br />
Est tme<br />
Paris-Lyon-Méditerranée cpt<br />
POTis-LycmrMéditerraî-.ée tme<br />
Midi •• opt.<br />
Midà • tme<br />
Nccd cpt<br />
Nom tme<br />
Oitéa.Tis<br />
Ouest ,<br />
Ouest-Algérien<br />
Autrichien<br />
LomPiarris<br />
NofrdEspagiïe, opt<br />
Nord-Espagne taie<br />
Porsugals<br />
Saragosso cpt<br />
Sa ragessô ' tme<br />
Compagnie Transafflantlque<br />
Messageries maritimes<br />
Mé.tretpolitav.n tmo<br />
Suez (Sanaii marit.) tme<br />
Thomson-lîoaiBton<br />
Société d'électri'Cité <strong>de</strong> Paris<br />
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Ctiarm. Setanoiwiee cpt<br />
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Carmaux<br />
BOURSE DE LONDRES<br />
Conso'.idê ang'lals 82 .1(16 Suez<br />
3 % français 97.. T.. Italien. ....<br />
Baniq. ottomane.. 17 ,3f4. Egypte ....<br />
4210 .. ....<br />
1250 ,.<br />
1802 .. 179*5<br />
840 .. 841 ..<br />
805 .. 795 ..<br />
i«2 ..<br />
1124 ..<br />
1424 ..<br />
1422 ..<br />
732 ..<br />
704 ..<br />
732 ..<br />
097 .. 697 .".<br />
ces .. 665 50<br />
177 ..<br />
«91 .. 695 50<br />
930 ..<br />
913 ..<br />
910 ..<br />
1285 .. 1277<br />
1281 . 1276 ..<br />
1115 .. 1113 ..<br />
1110 .. 1113 ..<br />
l(»7fi .. 1670 ..<br />
1685 . . 1381 ..<br />
1367 ..<br />
942 .. '943<br />
640 .. 636 50<br />
789 ,. 787 ..<br />
112 ..<br />
372 .. 372 '.!<br />
370 .. 370 ..<br />
362<br />
402 . . 400<br />
401 .. 400 ..<br />
223 .. 223 ..<br />
162 50 163 ..<br />
568 .. 567 ..<br />
5423 ..<br />
773 .. '748<br />
500'.. 492<br />
1632 ». 1633 ..<br />
1495 ..<br />
14S6 ..<br />
21<strong>20</strong> . . 2130 Y.<br />
Ville do Paris J 865 4 %<br />
_ 1869 3 %<br />
_ 1871 3 %<br />
_ 1875 i %<br />
_ 1876 i %<br />
_ 1802 2 1/2 %<br />
_ 1801-1890 2 1/2 %<br />
—. 1S94-96 2 1/2 % quart<br />
— 1898 2 % quart<br />
— 1899 2 %<br />
— 1904 2 1/2 %<br />
— 1905 2 3/4 %<br />
Communales 1879<br />
Foncières 1879<br />
Communales 1880<br />
Foncières 1883<br />
— 1885<br />
Communales 1891<br />
— 1892<br />
Foncières 1S95<br />
Communales 1S99<br />
Foncières 1903<br />
Communales 1,906<br />
Bône-Guéîma<br />
Est-Algérien<br />
Est 3 % ancienne<br />
Midi 3 % ancienne<br />
Nord 3 % ancienne<br />
Orléans 3 % ancienne<br />
Ouest 3 % ancienne<br />
Ouest-Aligérien<br />
P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)<br />
Autrichien 3 % V hypothèque<br />
Lombar<strong>de</strong> ancienne<br />
Nord-Espagne<br />
Portugais ,<br />
Saragosse<br />
Panama lots libères<br />
Suez 3 %<br />
MARCHÉ EN BANQUE<br />
547 .. • •<br />
500 .<br />
403 .. 403 . .<br />
544 .. 545 75<br />
541 .. 545 50<br />
371 .<br />
363 ..<br />
367 25<br />
370 ..<br />
95 50<br />
«. •.<br />
116 25<br />
111 ..<br />
410 50<br />
449 50<br />
450 ..<br />
392 50<br />
...<br />
486 .. 485 25<br />
502 .. 502 ..<br />
500 .. 505 , .<br />
427 .. 325 50<br />
469 .. 473 ..<br />
400 .. 400 ..<br />
464 ..<br />
474 ..<br />
474 !.'<br />
469 50 469 50<br />
502 .. 502 . .<br />
502 .. 502 ..<br />
428 .. 430 ..<br />
421 .. ... . •<br />
430 ..<br />
428 .. ... . •<br />
440 .. ... ..<br />
428 75<br />
429 ..<br />
428 50 428 50<br />
425 .. 42(1 ..<br />
427 75 427 50<br />
415 50 415 ..<br />
274 ..<br />
373 50 372<br />
345 .. 342 ..<br />
373 ..<br />
136 . .<br />
595 50 598 !.'<br />
452 ..<br />
330 ..<br />
150 50<br />
452 ..<br />
438 .. 435 '.'<br />
63 ..<br />
49 .. 48 25<br />
30 25 30 ..<br />
135 50 133 50<br />
40 50 39 25<br />
134.. 133 50<br />
GoHûeidS 154 .. 152 50<br />
May , 33 25 33 50<br />
223 50 221 ..<br />
266 .. 266 ..<br />
APRES BOURSE<br />
3 %<br />
De Beers<br />
East Rand—<br />
Haïul Moites.,.<br />
GotldiieUds<br />
97 60<br />
438 ..<br />
134 . .<br />
223 50<br />
154 ..<br />
97 50<br />
435<br />
133 50<br />
221<br />
152 50<br />
CHANGE<br />
Londres<br />
Aâfernasnie<br />
Espagne (court)<br />
Espagne (long)<br />
Buenos-A3-res («r)<br />
25 18 .1)2.<br />
123 . H 16<br />
463 ..(.<br />
468<br />
127 27.1<br />
COURS DES PRIMES<br />
3 % dont 50<br />
3 % dont 10<br />
Baaiq. ottom, d. 5<br />
Rio dont <strong>20</strong><br />
Rio dont 10<br />
1647<br />
.. dont 25<br />
65 Esté*, dont 50...<br />
dont 2 fr. SO....<br />
«Bon* 5......<br />
••••<br />
1631 ..<br />
103<br />
215 lr2<br />
100 3(4<br />
BOURSE DE MADRID<br />
Intérieure • 84 30<br />
BOURSE DE TOULOUSE<br />
Fonds d'Etat français. — 3 % au porteur 97 55:<br />
3 % aimortissahle 97 50.<br />
Fonds garantis par le gouvernement français. —<br />
Obligations Tunisiennes 3 % 1892 45i; Madagascar<br />
3 % 1903-1£C6 91 40.<br />
Emprunts <strong>de</strong>s colonies. — CKbllgations, Indo-Chi<br />
ne 3 1/2 % 1889-1905 461.<br />
Empruns do villes (ville <strong>de</strong> Paris). — AMI„<br />
1805, 4 % 547; 1876, 4 % 544; 1892, quarts 'K ^s<br />
quarts 110 25, 19M, cinquièmes 94 25. • 1SQ 8,<br />
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louse.<br />
vous n a-<br />
pullsion<br />
rieuse.<br />
— Mais vous, â'Auriamriee<br />
vez pas d'e-nn eimis ?<br />
— Je ne crois pas. .. Je n'ai jamais domi-<br />
né à personne le droit <strong>de</strong> me haïr ; urne<br />
seule personne, peuit-ôtre. .. et eroconô !...<br />
Mais non... c'est <strong>de</strong> l'histoire ancienne...<br />
Et je ne crois pas que la haine à laquelle<br />
je fais allusion vienne jamais se mett>re<br />
>n travers <strong>de</strong> ma route... En tout cas, je<br />
ne puis m'expliquer la conduite <strong>de</strong> ce<br />
miséraibile.<br />
— Enfin, — fit le due, — nous sommes<br />
cernés... Il me l'a affirmé du moins.. J IL<br />
nous faut prendre un parti...<br />
— Celui <strong>de</strong> déjeuner d'abord ; quant<br />
au reste, mou cher ami, le parti pris,<br />
bien pris, ot cette fois <strong>de</strong> façon irrévo-<br />
cable.<br />
— Lequel ? — <strong>de</strong>manda M. d'Almeyra,<br />
les mains eraspées, en proie à une<br />
anxiété violente.<br />
— Pas d'enfanti'Mage ! mott cher due...<br />
d'Aireiiripe est entièrement <strong>de</strong> mon<br />
arvis... Vous pisoisez bien que nous avons<br />
regardé frtquemanent ensemble cette dé^<br />
saigiéablo éventualité... N est-ce pas...-<br />
nous sommes pris, bien pris cette fois....<br />
H n'y a pas à y revenir.<br />
Vous vO'tvdrez nous défendre, refuser<br />
<strong>de</strong>: nous livrer... armer vos cowboys, qui<br />
ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong>raient pas mieux, j'en, sws<br />
sûr, paav-ei que ce sont <strong>de</strong> braves garçons,<br />
et que vous avez réussi à nous faire ai-<br />
mer d'eux... Tout cela serait parfaite-<br />
ment vain... Vous vous perdriez inutile<br />
ment, en .piune porte vous ruineriez tes<br />
énormes intérêts que vous représentez,<br />
tout cela pour rien, absolument pour<br />
rien !... Donc, je vous prie <strong>de</strong> conclura<br />
vou£;-même.<br />
Tout celai était rigoureusement exact<br />
et présenté avec ce sang-froid placi<strong>de</strong> qui<br />
était l'une <strong>de</strong>s qualités maîtresses du<br />
r^'w^x 1 ^ 1 "3'' cependant, ne pouvaii<br />
meyra, marquis <strong>de</strong> Persac... à cette ban-<br />
<strong>de</strong> <strong>de</strong> Yankees, pour qu'iis vous pen-<br />
<strong>de</strong>nt !<br />
— D'accord !... ils ne nous pendront<br />
pas... C'est moi qui vous l'affirme. Moi !<br />
le marquis Guy d'Auriannes... Ensuite,<br />
ce n'est pas vous qui nous livrerez...<br />
Vous n'y êtes absolument pour rien.<br />
— Mais...<br />
^— Il n'y a pas <strong>de</strong> mais... Quand noua<br />
allons avoir fini <strong>de</strong> déjeuner, car ce<br />
quartier d'antilope est tout ce qu'il y a<br />
<strong>de</strong> plus succulent. .. vous nous donnerez<br />
<strong>de</strong>s chevaux... Un pour Alexis, l'autre<br />
pour moi... Nous avens nos winches-<br />
ters, nos revolvers. Nous vous embrasse-<br />
rons <strong>de</strong> toute notre âme, vous remerciant<br />
<strong>de</strong> tout cœur <strong>de</strong> ce que vu& avez fait<br />
pour nous... Et nous sortirons... Ensuite<br />
à Dieu vat !... comme disent les marins..'<br />
Si on nous tombe <strong>de</strong>ssus... nous nous dé-<br />
fendrons, vous pouvez le croire... nous<br />
tuerons <strong>de</strong> cette canaille le plus que nous<br />
pourrons, soyez-en sûr. Ensuite... dame,<br />
on ne peut rien savoir. Ce que je puis<br />
vous assurer, c'est que nous ne tombe'-<br />
rons pas vivants dans les mains <strong>de</strong> ces<br />
gredins... et que s'ils nous pen<strong>de</strong>nt... ce<br />
ne sera qu'après notre mort !...<br />
Le duc avait les larmes aux yeux, dés<br />
larmes <strong>de</strong> rage et à la fois <strong>de</strong> douleur !...<br />
— Et vous croyez que je vais assister<br />
à cet épouvantable drame les bras croi-<br />
|-sés>, sans vous tendre la main... sans<br />
vous porter secours !...<br />
— Je pense, — répliqua froi<strong>de</strong>ment<br />
Guy d'Auriannes, — que vous ne nous<br />
forcerez pas, à cette heure suprême, d'en<br />
arriver à regretter d'avoir eu recours à<br />
votre si notre hospitalité. Je suis certain<br />
qu'Alexis m'a compris, et qu'il <strong>de</strong>vine<br />
très bien le seul moyen qui reste à notre<br />
portée <strong>de</strong> vous débarrasser sur l'heure <strong>de</strong><br />
notre funeste présence.<br />
_ - Parfaitement, -— fit Alexis d'Al- i<br />
reimpe avec un. calme an tous points<br />
semblable à celui do son ami, — dans le<br />
cas où vous ne voudriez pas entendre<br />
raison, mon cher duc, vous nous met-<br />
triez dans la fâcheuse nécessité <strong>de</strong> nous<br />
faire, sauter la tête <strong>de</strong>vant vous... De<br />
teille façon qu'en arrivant ici, les shérifs<br />
et leur aimable séquelle n'auraient plus<br />
à mettre la main que sur nos cadavres.<br />
— Quels enragés ! — grommela le duc,<br />
• c'est qu'ils le feraient tout comme ils<br />
disent.<br />
— Vous pouvez y compter, — fit Alexis<br />
qui avait très bien -entendu, la phrase du<br />
gentilbcrame bien qu'eue eût été pro-<br />
noncée à voix basse, — donc terminons<br />
vite notre déjeuner, et... en route.<br />
bi c'est pour le grand et <strong>de</strong>rnier voya-<br />
ge, nous le saurons avant peu !... Après-<br />
tout on ne meurt qu'une fois<br />
— Bien ! Aietxis ! — appuya d'Aurian-<br />
nes, — voila la vraie bravoure<br />
nS^iSSZ sée, ool
LE NUMERO 5 CENTIMES<br />
Organe quotidien <strong>de</strong> Défense Sociale et Religieuse<br />
RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />
LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />
Troii mois<br />
HAUTE-GARONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES .... Qh.<br />
Si K*1I D» u<br />
44 <strong>20</strong> fr-<br />
43 - 24 -<br />
<strong>20</strong>- *0<br />
fc,« u ,vui iiug • • » » O<br />
DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES y ,<br />
ÉTRANGER (Union postale) ,_<br />
S- T Ult o.XJCX<br />
maladie, le succès d une entreprise, la tran- ner le moribond à son <strong>de</strong>stin et le 1<br />
qualité <strong>de</strong>s ancêtres morts, par l'usage d'un<br />
breuvage mystérieux, par la remise d'un pré-<br />
sent au sorcier, ou un pèlerinage vers un<br />
lieu sacré, quand les représentants européens<br />
ou indigènes <strong>de</strong> certaines doctrines ont licen-<br />
ce <strong>de</strong> se livrer aux mêmes pratiques sans être<br />
inquiétés... »<br />
Le sieur Augagneur a bien mérité <strong>de</strong>s lo-<br />
ges 1<br />
—©— Le mariage solitaire et unilatéral<br />
Miss Mabel F. S., <strong>de</strong> Atchinson, dans le<br />
Kansas, riche héritière <strong>de</strong>s Etats-Unis fait<br />
aisser<br />
prison et au-aessous. 11 existe une prison<br />
militaire au chef-lieu <strong>de</strong> chaque corps d'ar-<br />
mée en France, une au chef-lieu <strong>de</strong> chaque<br />
division en Algérie-Tunisie.<br />
Les ateliers <strong>de</strong> travaux publics (pour les<br />
condamnés à cette peine militaire) sont ins-<br />
tallés à Orléansville et Bougie (Algérie) et<br />
à Teboursouk (Tunisie).<br />
On sait que le ministre <strong>de</strong> la guerre a pro-<br />
posé la suppression <strong>de</strong>s compagnies <strong>de</strong> dis-<br />
ces. une nouvelle vie, le vouant ainsi à <strong>de</strong> cipline et leur remplacement par <strong>de</strong>s sec-<br />
nouvelles souffrances » I tions spéciales d'amen<strong>de</strong>ment. Une seule <strong>de</strong><br />
De ce récit mélodramatique se dégage urne : ces sections serait maintenue en Afrique,<br />
o<strong>de</strong>ur d'exagération juive et ce mé<strong>de</strong>cin I dans l'île <strong>de</strong> Tabartia, pour les mauvais<br />
aux cartes pour désigner celui d'entre eux I îa Méditerranée, les îles PorqueroHes,<br />
auquel incomberait le soin <strong>de</strong> faire tourner Sainte-Marguerite, et en Corse, Corte. En-<br />
un disciplinaire, c'est-à-dire <strong>de</strong> le pousser fin, d'autres sections seraient installées à<br />
à bout pour l'amener à commettre une faute Villefranche (Pyrénées-Orientales), au P or-<br />
passible du conseil <strong>de</strong> guerre et fournir talet (Basses-Pyrénées), à Fort-Saint-Vm-<br />
ainsi aux témoins l'occasion d'aller faire un cent (Hautes-Alpes), et peut-être à Sisteron<br />
tour à la gran<strong>de</strong> ville. (Basses-Alpes).<br />
Notre publiciste reprit à son compte cette Quant aux bataillons d'infanterie légère<br />
sinistre légen<strong>de</strong> et, pour corser davantage i d'Afrique, les trois premiers bataillons, qui<br />
sa conférence, raconta comment un jour ne comptent que six compagnies, vont être<br />
étant <strong>de</strong> passage à Douéra, il entendit les probablement portés à sept compagnies<br />
hurlements <strong>de</strong> détresse d'un disciplinaire feomme les 4° et 5 e bataillons) afin <strong>de</strong> pou-<br />
que <strong>de</strong>s gradés mettaient aux fers. Ces cris voir incorraorer, au 1 er octobre prochain, le<br />
i mème'^aT ' c" 1 ces ^ erent subitement et le témoin sut, peu surcroît <strong>de</strong> condamnés que leur attribue la<br />
nelne-Ë J'ai touiom? «SM 8 apres ' quon avait bâillonné l'homme - Il loi du 11 avril <strong>1910</strong>.<br />
ÇfèT^^is<br />
^aSte fttW ^ arriT' f 11 an ' iw ' ^ so« obligé C'est que, dans la France républicaine, si<br />
-* - ^AA
\<br />
MERCREDI 80 JUILLET iMfl<br />
taré, Jonnart, CaUlaux, Berteatix, Henri Bon- 1<br />
cher, Bienvenu-Martin, Miniès-Lacroix, Crup-<br />
pi, Milliard et Viger.<br />
Il y a 126 députés et 88 sénateurs eoumis au<br />
renouvellement comme conseillers généraux<br />
sortants.<br />
Nous avons dit que M. Doumer renonca.it<br />
à se représenter dans le canton d'Amzy-le-<br />
Ghâteau (Aisne) comme candidat au conseil<br />
général ; cette information était erronée.<br />
M. Doumer aura pour concurrent M. <strong>de</strong><br />
Cuty, maire <strong>de</strong> Monsen-laonnois. coiuUller<br />
^arrondissement.<br />
M. Viviani, ministre du travail, sera candi-<br />
dat au conseil général dans le canton <strong>de</strong> Bour-<br />
ganeuf, sa nouvelle circonscription ; U aura<br />
pour concurrent M. Calinaud, socialiste uni-<br />
fié.<br />
NOTRE 3VE A.FLÏ NE<br />
Artillerie avariée<br />
Paris, 19 Juillet.<br />
Le correspondant du Temps à Toulon lui<br />
télégraphie : . *,,.„,<br />
« Les tirs auxquels vient <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r 1 ai-<br />
mée navale ont été marqués par <strong>de</strong>s avaries<br />
survenues au cuirassé Justice, avaries qui au-<br />
raient pu avoir <strong>de</strong> graves conséquences<br />
» Les ouvertures <strong>de</strong>s culasses se sont dila-<br />
tées et il a fallu arrêter les tirs.<br />
» Des réparations urgentes et très importan-<br />
tes <strong>de</strong>vront être effectuées. •<br />
L'Ecole d'application d'artillerie navale<br />
Paris, 19 Juillet.<br />
Le nomhre <strong>de</strong>s places mises au concours en<br />
<strong>1910</strong> pour l'admissik ^L à l'Ecole d'application<br />
d'artillerie navale, qui vient d'être créée, est<br />
fixé à <strong>de</strong>ux<br />
Les épreuves écrites auront lieu simultané<br />
ment à ,'arls, Lorient et Toulon, à partir du<br />
<strong>20</strong> octobre.<br />
Les épreuves orales auront lieu à Parts.<br />
Epidémie à bord du « Guichen »<br />
Brest, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
2 officiers, 4 sous-officiers et <strong>20</strong> matelots<br />
<strong>de</strong> l'équipage du croiseur-cuirassé Guichen<br />
rentrant <strong>de</strong> sa mission en Argentine sont en-<br />
trés à l'hôpital maritime ; ils sont atteints<br />
<strong>de</strong> la fièvre dite <strong>de</strong> Malte.<br />
N3JIELLES miniRcS<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Le sous-secrétaire d'Etat à la guerre a fixé<br />
à 1117 fr. 03 le prix du trousseau <strong>de</strong>s élèves<br />
qui' entreront à l'Ecole du service <strong>de</strong> santé<br />
en <strong>1910</strong>.<br />
— M. Marteau, major du 40 e régiment d in<br />
fanterie, est mis hors cadre et nommé, à dater<br />
du 25 août <strong>1910</strong>, au comman<strong>de</strong>ment du bureau<br />
<strong>de</strong> recrutement <strong>de</strong> Miran te.<br />
Sentinelles attaquées<br />
Dôle, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
On sait que la sentinelle en laotien <strong>de</strong>vant<br />
te magasin à fourrages, à Dôle, avait été at-<br />
taqué.8 à coups <strong>de</strong> pierres pendant la nuit,<br />
y&r trois individus.<br />
Le lait s'est répété <strong>de</strong>ux fois la nuit <strong>de</strong>r-<br />
nière.<br />
Vers 11 heures, la semienUe placée en fac-<br />
tion <strong>de</strong>vant les magasins à fourrages a été<br />
injuriée par un groupe d'individus, qui se re-<br />
tirèrent sous la menace d'un coup <strong>de</strong> fusil.<br />
Vers 3 heures, une secon<strong>de</strong> sentinelle fut<br />
attaquée à coups <strong>de</strong> pierres lancées par un in-<br />
dividu dissimulé <strong>de</strong>rrière une maison en<br />
construction : le militaire en faction a tiré<br />
à balles sur son agresseur, qui n'a pas été<br />
atteint et s'est enfui à travers champs.<br />
Des ron<strong>de</strong>s <strong>de</strong> nuit aussitôt organisées par<br />
les postes <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s quartiers Bernard et<br />
<strong>de</strong> Braek n'ont pu faire découvrir les auteurs<br />
<strong>de</strong> l'attentat.<br />
L'Affaire Roehette<br />
Le rôle <strong>de</strong> M. Clemenceau<br />
Parts, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
En attendant la nouvelle séance que la<br />
commission d'enqu«.-ie sur l'affaire Bochette<br />
doit tenir le 26 <strong>juillet</strong> et dans laquelle elle en-<br />
tendra <strong>de</strong>s temoms importants comme MM.<br />
Lepme, taure, procureur général, et Beer,<br />
juge d'instruction, tous les commentaires por-<br />
tent sur le rôle <strong>de</strong> M. Clemenceau.<br />
L ancien préai<strong>de</strong>nt du conseil, dans son télé-<br />
gramme <strong>de</strong> Buenos-Ayres,semble traiter toute<br />
cetie afiairc avec une certaine désinvolture<br />
et ta parole, que l'on attendait avec tant<br />
d'impatience, a déçu tous ceux qui espéraient<br />
qu'elle apporterait quelque clarté et quelque<br />
précision clans le débat.<br />
De plus, on fait observer qu'il y a contradic-<br />
tion entre cette rlévèche, dans laquelle M. Cle-<br />
mencea,] se réfère aux paroles <strong>de</strong> M. Lépine<br />
sans vouloir rien y ajouter et l'interview ac-<br />
cordée plus tard a l'Agence Havas où il dé-<br />
clare :<br />
1° Que personne ne lui a jamais parlé Ue<br />
Roehette .<br />
2° t.u'averti <strong>de</strong>s bruits <strong>de</strong> pression s'exer-<br />
çant peur empêcher l'action du Parquet con-<br />
cernant Roehette, il dit à M. Lépine <strong>de</strong> suivre<br />
si. iiternont le Parquet, sans tenir compte<br />
d'aucune autre considération.<br />
C'est l'opinion, no..
MERCREDI <strong>20</strong> JUILLET 19i9<br />
v 6 octobre ; Satat-Girone, le 29 septembre ;<br />
roix, 1* 1"' octobre ; Montauban, te 5 octobre ;<br />
Irgelès. le 13 septembre ; Tarbes, le 15 septem-<br />
bre ; naguère*, le 17 septembre ; Condom, le<br />
5 octobre ; Miran<strong>de</strong>, le G octobre ; Lombez, le<br />
7 octobre ; Lectoure, le 8 octobre ; Lagrasse,<br />
je il août ; Carcassonne, le <strong>20</strong> août ; Limoux,<br />
je 23 septembre ; Montmiral, le 15 septembre ;<br />
Gaillac, le 16 septembre ; Castres, le 17 sep-<br />
tembre ; Espalion, le 19 septembre ; Ro<strong>de</strong>z, le<br />
<strong>20</strong> septembre ; Saint-Affrique, le 21 septembre ;<br />
j^érac, le 14 octobre ; Marman<strong>de</strong>, le 15 octobre.<br />
UMVI^RSITETE TOULOUSE<br />
FACULTE DES LETTRES<br />
Oral du mardi 19 <strong>juillet</strong> <strong>1910</strong>.<br />
Sont définitivement reçus :<br />
Philosophie. — MM. Molle (A. B.), Monbrun,<br />
Montais (A. B.), Murât <strong>de</strong> Montai, Nègre, Pa-<br />
gès, Pauthe, Boyer, Cames (A. B.), Cavarre,<br />
Chanson, Chêne, Gritton, Lacoste, Lago, Lo-<br />
cré, Louberssac (A. B.), Machicot (A. B.),<br />
Mandvu!, Martin,<br />
Uatin-Gtec (Ire partie). — MM. Sol, Vidal,<br />
>«t!phette.s, Mens, Payrastre, d'Espouv, Nux,<br />
J-hampeval (A. B.), Loiseau, Daiquié, Bel,<br />
bonnet, Valette (A. B.), Vieu, Viguier. Guilhot,<br />
^f^u, Lamotbe. Malvy (A. B.), Bouteille Ca-<br />
m ai très primaires détachés en vertu du dé- , mie et à MM. les étudiants sur la présentation <strong>de</strong><br />
DE BORDEAUX<br />
cret du 16 juin 1899 dans <strong>de</strong>s établissements ^<br />
dépendant <strong>de</strong> divers ministères, à condition<br />
toutefois qu'ils aient été nommés avec l'auto-<br />
risât ion du ministre <strong>de</strong> l'instruction publique<br />
dans l'une <strong>de</strong>s écoles comprises au tableau an-<br />
nexé â ce décret, cette condition leur confé-<br />
rant seule le droit <strong>de</strong> continuer à figurer sur<br />
leur cadre d'origine et conservant leurs droits<br />
à l'avancement et à la retraite (art. 1 et 6 du<br />
décret du 16 juin 1899.)<br />
» Toute autre, selon nous, serait la solution<br />
si déj instituteurs quittaient, sans autorisa-<br />
tion, là ministère <strong>de</strong> l'instruction publique<br />
pour entrer dans diverses écoies spéciales. Ra-<br />
diés alors <strong>de</strong>s cadres du personnel <strong>de</strong> l'ensei-<br />
gnement primaire <strong>de</strong> leur département, sou-<br />
mis aux règlements spéciaux <strong>de</strong> ces écoles<br />
pour la discipline, l'avancement et la retraite,<br />
ils perdraient ainsi le titre d'instituteurs pu-<br />
blics pour <strong>de</strong>venir <strong>de</strong>s professeurs soumis au<br />
droit commun.<br />
» Pour obtenir que l'article 25 <strong>de</strong> la lot <strong>de</strong><br />
1886 soit observé, il v a lieu <strong>de</strong> signaler au<br />
ministre <strong>de</strong> l'instruction publique la situation<br />
<strong>de</strong>s instituteurs-maires ou adjoints qui n ont<br />
pas encore opté. Si le m'nistre rejette la <strong>de</strong>-<br />
man<strong>de</strong> du réclamant, il faudra <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au<br />
Conseil d'Etat, par la voie d'un recours pour<br />
excès <strong>de</strong> pouvoir, l'annulation <strong>de</strong> la décision<br />
ministérielle. Même procédure, si le ministre<br />
sar<strong>de</strong> le silence pendant quatre mois, la ré-<br />
clamation étant, dans ce cas, considérée com-<br />
me rejetée (art. 3 <strong>de</strong> la loi du 17 <strong>juillet</strong> 1900.) •<br />
Lui-<br />
par les trois<br />
FACULTE DES LETTRES<br />
Baccalauréat. Latin-langues. — Sont reçus :<br />
'MM. Burtin, Couvart-Desvergtes, Lafon,<br />
Sens, Lacroze, Lavalette, <strong>de</strong> Kérouara, Lusté-<br />
guy, Scholl, Tandoruiet, <strong>de</strong> Verteuil, Wors-<br />
berger, Bâches, Labesque, Denux, Deviras, La<br />
Philosophie. — MM. Duvignau. Herriberry,<br />
ïchon, Lataste, Latour, Marceau, Melandre,<br />
Montouroy, Mou.-met, Nicolas, Paris, Pepon-<br />
net, Poncin, Mlle Tissèdre.<br />
Mathématiques. — Sont reçus : MM. Larri-<br />
vière, Casemajor, Dhers, Ducla, Soureil, Du-<br />
tilh, Rivais, Courtiau, Milliard, Palu, Ster-<br />
ling, H tuyaux, du Tilly, Morize, Perbosc.<br />
Sciences-langues vivantes. — Mlles Pancol,<br />
Réveilleau ; MM. I^oste, Quoique, Roch, Rol-<br />
land, Sauvaitre, Armandi, Cales, M art al, Mau-<br />
ry, Mirambeau, Blanquefort, Bougue, Labar-<br />
the Bertruc, Dollé, Dutherrt, Fitte, Bergerot.<br />
UNIVERSITE DETOMPELIM<br />
FACULTÉ DES LETTRES<br />
10' série, Philosophie. — Sont reçus défini-<br />
tivement : MM. Meiohior (A. B.) ; Massot. Co-<br />
curat, Bongue, Daire, Gills, Verret.<br />
Ire série, Latin-Sciences (série C}. — Sont<br />
reçus définitivement : MM. Boulet (A. B.) ;<br />
Croiset (A. B.) ; Lauriol (A. B.) ; Armengaud<br />
(A. B.) ; Pagezy (A. B.) ; Martinier, Devèze,<br />
Pierl, Leenhardt, Rolland» Millet.<br />
3* série. Latin-langues vivantes (série B). —<br />
Sont définitivement admis : MM. <strong>de</strong> Valette<br />
(A. B.) ; Bousquet (A. B.) ; Rieg, Aubert, Lu-<br />
gan, Sauvy, Pommarè<strong>de</strong>, Mllhaud, Nicolas.<br />
FACULTE DES SCIENCES<br />
Baccalauréat <strong>de</strong> l'enseignement secondaire.<br />
— Ire partie, série D. Sciences- langues vivan-<br />
tes. — Sont déclarés admis : MM. Masselie<br />
(A B.) ; Estèbe (A. B.) ; Panis, Bruguière,<br />
Orssand, Louis, Fabry, Bonnafy-Deroys, Bec-<br />
querelle, Buisson.<br />
Baccalauréat <strong>de</strong> l'enseignement secondaire,<br />
2* partie. Mathématiques. — Sont déclarés ad<br />
mis : MM. Carlier (A. B.) ;. Denis (A. B.) :<br />
Fonquernie (A. B.) ; Dugas (A. B.) ; Cathalan<br />
(A. B.) Denizet, Floutier, Chotard, Freychet,<br />
Bonnefoi. Artis, Andlauer.<br />
TOULOUSE<br />
Les In t tuîeurî-maires<br />
M. Laffontt, instituteur adjoint dans une<br />
école primaire <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, est maire <strong>de</strong> Gra-<br />
sac, commune du canton <strong>de</strong> Ciaiteg abolie.<br />
M. Auge, conseiller général sortant et canidi<br />
dat aux élections, <strong>de</strong> dimanche prochain, a,<br />
flans une lettre que nous avons publiée, con-<br />
testé le droit pour M. Laffont <strong>de</strong> cumuler les<br />
tondions <strong>de</strong> maire et d'instituteur.<br />
La revue <strong>de</strong> M. Daure, qui fait autorité,<br />
donne la solution dans une rétonse faite à<br />
une question qui lui avait été posée.<br />
Voici l'extrait <strong>de</strong> la Vie Municipale :<br />
a D. — Une récente instruction ministérielle»<br />
ordonne aux instituteurs publics <strong>de</strong> renoncer<br />
aux fonctions <strong>de</strong> maire. Mais cette instruc-<br />
tion ne reproduisant pas l'avis du Conseil<br />
d'Etat sur lequel elle s'appuie, un certain nom-<br />
bre <strong>de</strong> fonctionnaires <strong>de</strong> l'enseignement pri-<br />
maire, véritables instituteurs, détachés dans<br />
divers services, tels que collèges, écoles d'a-<br />
griculture, écoles d'enseignement primaire su-<br />
périeur, maisons centrales et <strong>de</strong> correction,<br />
etc., conservent leurs fonctions <strong>de</strong> maires. Ne<br />
pensez-vous pas que ce soit contraire à la loi ?<br />
Par quel moyen faire respecter celle-ci î »<br />
« R. — Il nous paraît nécessaire <strong>de</strong> faire<br />
une distinction en ce qui concerne les divers<br />
services dont vous nous parlez :<br />
» La ici du 30 octobre 1886, dont l'article 25<br />
interdit aux instituteurs l'exercice <strong>de</strong>s fonc-<br />
tions administratives, é numéro dans son ar-<br />
ticle premier les établissements qui donnent<br />
l'enseignement primaire. Ce sont : 1° les éco-<br />
les maternelles et classes enfantines ; 2° Les<br />
écoles primaires élémentaires ; 3* les écoles<br />
primaires supérieures et les cours complé-<br />
mentaires ; 4* les écoles manuelles d'appren-<br />
tissage.<br />
Dans toutes ces écoles. les maîtres chargés<br />
<strong>de</strong> professer les matières obligatoires <strong>de</strong> l'en-<br />
seignement font partie <strong>de</strong>s cadres du person-<br />
nel <strong>de</strong> l'enseignement primaire public ; ils<br />
sont soumis aux règles <strong>de</strong> discipline et <strong>de</strong> no-<br />
mination fixées par la loi susvisée ; ils sont<br />
tous, au même titre, électeurs et éligibles au<br />
Conseil départemental! ; à la fin <strong>de</strong> leur car-<br />
rière, ils sont retraités comme membres <strong>de</strong><br />
l'enseignement primaire ; leur retraite est cal-<br />
culée d'après les règles établies pour les ins-<br />
tituteurs et imputée sur les fonds du budget<br />
général du ministère <strong>de</strong> l'instruction publi-<br />
que.<br />
« A notre avis, tous ces maîtres sont <strong>de</strong>s<br />
« instituteurs publics <strong>de</strong> tout ordre », auxquels<br />
s'applique l'interdiction prévue par la loi <strong>de</strong><br />
18S6.<br />
H Un arrè: du Conseil d'Etat du 17 novembre<br />
1896, déclarant inéligible au conseil munici-<br />
pal dans la commune où il exerce ses fonc-<br />
tions un directeur d école primaire supérieure,<br />
donne une autorite inconte. table à cette thèse,<br />
acceptée par Gobron, Législa.ion et jurispru-<br />
<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l'--seignement primaire, n* 1245.<br />
» Il ne Mr- ît donc point douteux que l'avis<br />
ci-a;n>s du *d octobre 190-i 6W lequel est basée<br />
'.a circulaire ministérielle du 10 août 1908, ne<br />
soit applicable à tocs les membres du person-<br />
nel erseignant énumérés dans l'article pre-<br />
mier <strong>de</strong> la loi du 30 octobre 18S6 :<br />
« La section <strong>de</strong> l'intérieur, <strong>de</strong>s cultes, <strong>de</strong><br />
» l'instruction publique et <strong>de</strong>s Beaux-Arts,<br />
» du Conseil d'Etat, consultée sur le point <strong>de</strong><br />
» savoir si le minvstre <strong>de</strong> l'instruction pu-<br />
» blique a le droit <strong>de</strong> mettre les instituteurs-<br />
» maires en <strong>de</strong>meure ri'opter entre les fonc-<br />
» «tons <strong>de</strong> maire et celles d'instituteur,<br />
• Considérant que l'article 25 <strong>de</strong> la loi du 30<br />
r octobre 1886 a interdit aux instituteurs pu-<br />
» blics <strong>de</strong> tout ordre les fonctions administra-<br />
tives ;<br />
« One cet'e prohibition a un caractère géné-<br />
» ral ;<br />
» Qu'en conséquence, les instituteurs ne peu-<br />
» vent accepter un mandat <strong>de</strong> maire ni dans<br />
la commune où ils assurent le service <strong>de</strong><br />
» l'enseignement, ni dans toute autre com<br />
• m une ;<br />
•Qu'il apnartient au ministre <strong>de</strong> l'instrue<br />
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Le préfet . publie un arrêté ordonnant le dé-<br />
pôt <strong>de</strong>s pièces <strong>de</strong> l'avant-projet prescrivant<br />
l'ouverture <strong>de</strong> l'enquête et nommant ia com-<br />
mission aictpelée à donner son avis sur la<br />
construction d'un tramway à traction élec-<br />
trique entre la place Esq/uirol et Lafourguette<br />
(banlieue <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>).<br />
Les pièces <strong>de</strong> l'avant-projet resteront dépo-<br />
sées au secrétariat <strong>de</strong> la Mairie <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong><br />
pendant un mois, à partir du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong> <strong>1910</strong><br />
jusqu'au <strong>20</strong> août suivant, pour être commu-<br />
niquées, sans déplacement, pendant cet inter-<br />
valle, <strong>de</strong> dix heures du matin à midi et <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>ux heures à cinq heures du soir, aux per-<br />
sonnes qui voudront en prendre connais<br />
sance.<br />
Un registre sera ouvert pendant le même<br />
temps et au même lieu pour recevoir, tous<br />
les jours non fériés, aux heures ci-<strong>de</strong>ssus in-<br />
diquées, les observations auxquelles pourra<br />
donner lieu l'avant-projet dont il s'agit.<br />
A l'expiration du délai d'enquête ci-<strong>de</strong>ssus<br />
fixé, une commission, constituée comme il<br />
est dit à l'article 5 ci-après, se réunira à la<br />
Préfecture, sur convocation du préfet, pour<br />
examiner les observations consignées au re-<br />
gistre d'enquête; elle entendra, avec l'auteur<br />
du projet, les ingénieurs <strong>de</strong>s ponts et chaus-<br />
sées et <strong>de</strong>s mines employés d'ans le départe-<br />
ment et toutes autres personnes qu'elle croira<br />
<strong>de</strong>voir consulter. Après avoir recueilli tous<br />
les renseignements dont eEe aura besoin, elle<br />
donnera son avis motivé tant sur l'utilité du<br />
tramway projeté que sur les diverses ques-<br />
tions qui auront été posées par l'Administra-<br />
tion ou soulevées au cours <strong>de</strong> l'enquête<br />
Le pTOcès-verbal <strong>de</strong> ia commission sera clos<br />
dans le délai <strong>de</strong> quinze jours et nous sera<br />
remis par le prési<strong>de</strong>nt, sans aucun délai,<br />
avec toutes les pièces <strong>de</strong> l'enquête.<br />
Cette commission, qui désignera elle-même<br />
son prési<strong>de</strong>nt et son secrétaire, sera com-<br />
posée <strong>de</strong> :<br />
MM. Ournac, sénateur, prési<strong>de</strong>nt du conseil<br />
général, industriel à <strong>Toulouse</strong>: Marrot, con-<br />
seiller général, adjoint au maire, propriétaire<br />
à <strong>Toulouse</strong>; Roumengou, conseiller d'arron-<br />
dissement, propriétaire à Cugnaux; Buisson,<br />
négociant, rue Alsace-Lorraine, à <strong>Toulouse</strong>*<br />
Calvet. industriel, boulevard <strong>de</strong> Strasbourg'<br />
à <strong>Toulouse</strong>; Voisin, ancien conseiller muni-<br />
cipal, propriétaire à <strong>Toulouse</strong>; Anoely, pro-<br />
priétaire, rue Boui'bonne, à <strong>Toulouse</strong>; Manuel<br />
négociant à <strong>Toulouse</strong>, '<br />
La Chambre <strong>de</strong> commerce <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> et le<br />
conseil municipal <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> Tou<br />
lou.se, dont la voie projetée doit traverser le<br />
territoire, sont appelés à délibérer et à exorï<br />
mer leur opinion sur l'utilité et la corive<br />
nance du tramway projeté.<br />
SAINT-GAUDENS. — Puffisme. — Bepmale<br />
vaudrait faire croire que sa présence au con-<br />
seil général est indispensable à la prospérité<br />
du canton <strong>de</strong> Saint-Gau<strong>de</strong>ns. Par une viedle<br />
habitu<strong>de</strong>, il considère les électeurs comme <strong>de</strong>s<br />
moules et compte par son audace avoir raison<br />
<strong>de</strong> leur naïveté.<br />
Les temps sont changés, mon boiiihomme.<br />
Tout le mon<strong>de</strong> sait que Bepmale, sacrifiant<br />
à ses intérêts pereccineils <strong>de</strong> candidat sénateur<br />
les intérêts du canton <strong>de</strong> Saint-Gau<strong>de</strong>ns, a<br />
soutenu vivement les nTojets du chemin <strong>de</strong><br />
fer reliant les chefs-lieux <strong>de</strong>s autres cantons<br />
à <strong>Toulouse</strong>. Les marchés <strong>de</strong> Samt-Gau<strong>de</strong>ris<br />
ont vu Immédiatement leur importance di-<br />
minuer et cette diminution n'a pas dit son<br />
<strong>de</strong>rnier mot. , , „ „ ,„<br />
Tout le mon<strong>de</strong> sait encore que les travaux<br />
municipaux .entrepris à Saint-Gau<strong>de</strong>ns ont<br />
souvent pour but cache la satisfaction <strong>de</strong>s in-<br />
térêts particuliers <strong>de</strong> Qu^que Irène et ami<br />
Agrandissement du boulevard du Midi,<br />
achat et aménagement <strong>de</strong> la maison Tata-<br />
reau, etc., sont autant d'entreprises aussi<br />
coûteuses qu'inutiles.<br />
; Et pendant que les ressources municipales<br />
son.t ainsi fraspillées, la ville <strong>de</strong> Saint-Gau-<br />
<strong>de</strong>ns est privée <strong>de</strong>s services les plus nécessai-<br />
res à la bonne tenue d'un centre die son im-<br />
portance.<br />
Le service <strong>de</strong> la voirie est inexistant. Lee<br />
iijues sont <strong>de</strong>s cloaques imifects où ies saletés<br />
s'accumulent.<br />
; Le service <strong>de</strong> l'eau est d'une tedle irrégula-<br />
rité que pour beaucoup <strong>de</strong> concessionnaires<br />
', la concession est un leurre. U est vrai que<br />
l'eau qui manque souvent aux simples parti-<br />
culiers ne fait jamais défaut aux multiples<br />
usages personnels <strong>de</strong> M. Bepmale.<br />
L'éclairage public est incommu à Saint-Gau-<br />
<strong>de</strong>ns. Avec la compdaisamte complicité d'une<br />
municipalité oublieuse <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>voirs, la Com-<br />
pagniie du gaz rançonne les habitants d'une<br />
manière honteuse. Le gaz est plus cher et<br />
plus mauvais à Saint-Gau<strong>de</strong>ns que partout<br />
ailleurs.<br />
Bt ainsi <strong>de</strong> tout<br />
' Bepmale peut se décerner, dans les colonnes<br />
<strong>de</strong> la Dépêche, tous les éloges qu'il lui plaira.<br />
Les électeurs qui savent à quoi s'en tenir sur<br />
son compte, lui décerneront, dimanche pro-<br />
chain, le prix dû à ses mérites.<br />
: Oh ! la belle veste !<br />
Exploitation <strong>de</strong>s <strong>de</strong>niers communaux au pro.<br />
*lt d'un conseiller municipal. — On nous<br />
écrit :<br />
« Mioni , ie"ir le Rédacteur,<br />
» Les habitants <strong>de</strong> la rue Jean-Pêgot.à Saint-<br />
Gau<strong>de</strong>ns, ont été agréablement surpris, la se-<br />
maine passée, <strong>de</strong> voir <strong>de</strong>ux ouvriers paveurs<br />
s'occuper <strong>de</strong> la réfection <strong>de</strong> l'une <strong>de</strong>s rigoles<br />
qui bor<strong>de</strong>nt leurs maisons. L'on sait ici que<br />
cette rue est une <strong>de</strong>s plus sales .et <strong>de</strong>s plus<br />
mal entretenues <strong>de</strong> la ville. Aussi, les pro-<br />
priétaires ont-ils tressailli d'aise en consta-<br />
tant que ia municipalité d,aignait enfin s'oc-<br />
cuper d'eux.<br />
» Il est vrai que nous sommes à la veille <strong>de</strong>s<br />
élections, et beaucoup ont estimé que ces tra-<br />
vaux n'étaient entrepris que pour capter les<br />
suffrages <strong>de</strong>s électeurs du quartier.<br />
» Mais leur joie n'a pas duré longtemps,<br />
car trois jours après les ouvriers quittaient<br />
le chantier après avoir réparé dans <strong>de</strong> très<br />
bonnes conditions la rigole qui bor<strong>de</strong> l'im-<br />
meuble d'un membre du contsieil municipal,<br />
les autre» seront servis plus tard, s'il reste<br />
<strong>de</strong>s fonds et Ri Bepmale est élu.<br />
« Quand on est près du four, on se chauffe.»<br />
VALENTINE. — Réunion publique. — Lundi<br />
soir, à 9 heures, M. Barès, candidat au con-<br />
seil général, accompagné <strong>de</strong> M. Bougues, dé-<br />
puté, est venu donner une réunion publique<br />
dans notre commune.<br />
; L'afflutence était considérable, et l'honora-<br />
ble M. Bosc, ancien maire, à qui fut donnée<br />
la prési<strong>de</strong>nce, sut déployer tout le tact et<br />
toute la fermeté voulus.<br />
Bepmale eut la mauvaise inspiration <strong>de</strong> ve-<br />
nir braver son concuirrent. Cela lui valut <strong>de</strong><br />
nombreuses volées <strong>de</strong> bois vert, dont il sera<br />
longtemps à se remettre. A vrai dire, malgré<br />
son toupet bien connu, Bepmale fut complè-<br />
tement démonté par les attaques virulentes<br />
<strong>de</strong> son adversaire et perdit toute mesure.<br />
Dans sa réplique, il s'en prit à tout ie mon<strong>de</strong>.<br />
Son allusion aux Camelots du Roi, vite rele-<br />
vée oomme il fallait, lui attira les répliques<br />
acerbes <strong>de</strong> nos jeûnas amis présents dans la.<br />
salle.<br />
' De guerre lasse, le sénateur, fourbu, vida<br />
les lieux, emportant la pénible impression <strong>de</strong><br />
la très prochaine débâcle.<br />
AURiGNAC. — De succès en succès. — La<br />
candidature du docteur Montalàgre va <strong>de</strong><br />
succès en succès. Dimanche <strong>de</strong>rnier c'était<br />
le tour <strong>de</strong>s communes d'Eoux, Saint-André<br />
Peyrissas, Benque, Terrebasise et Bâchas, qui<br />
ne ménagèrent au si populaire candidat ni<br />
les démonstrations sympathiques, ni les ap-<br />
plaudissements chaleureux.<br />
De sa parole franche et toute cordiale, le<br />
docteur Montalègre fit, dans chacune <strong>de</strong> ces<br />
localités, et <strong>de</strong>vant <strong>de</strong> nombreux auditeurs,<br />
Je suis aussi partisan résolu <strong>de</strong> la réforme<br />
électorale avec représentation proportion-<br />
nelle <strong>de</strong>s minorités.<br />
Au point <strong>de</strong> vue social, économique et agri-<br />
cole, je suis partisan :<br />
1. De la réduction <strong>de</strong> tous les gros traite-<br />
ments, afin que les économies ainsi réalisées<br />
servent à diminuer les Impôts dont on ne<br />
cesse <strong>de</strong> vous surcharger.<br />
2. De la création d'une caisse nationale<br />
d'assuranc* contre les acci<strong>de</strong>nts atmosphéri-<br />
ques, <strong>de</strong>stinée à assurer aux agriculteurs les<br />
moyens d'existence lorsque <strong>de</strong>s grêles, <strong>de</strong>s<br />
gelées ou <strong>de</strong>s inondations emportent leurs<br />
récccics.<br />
3. De la modification <strong>de</strong> la loi sur les re-<br />
traites ouvrières, <strong>de</strong> manière à assurer aux<br />
agriculteurs qui travaillent eux-mêmes leurs<br />
erres, les mêmes avantages qu'aux ouvriers<br />
<strong>de</strong>s villes, car tous les travailleurs qu'ils ap-<br />
partiennent au mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s champs ou <strong>de</strong> l'a-<br />
telier doivent être traités sur le même pied<br />
d'égalité.<br />
Au point <strong>de</strong> vue fiscal : en vue <strong>de</strong> permettre<br />
la constitution <strong>de</strong>s biens <strong>de</strong> famille et <strong>de</strong>s<br />
petites propriétés ruraJ.es, je formulerai un<br />
vœu tendant à obtenir la diminution <strong>de</strong>s<br />
droits <strong>de</strong> successions en ligne directe, et la<br />
suppression totale <strong>de</strong> ces droits lorsque la<br />
part <strong>de</strong> chaque héritier ne dépassera pas<br />
cinq mille francs.<br />
Au point <strong>de</strong> vue local : je serai le serviteur<br />
dévoué <strong>de</strong> tous, sans haine et sans rancunes.<br />
Je me considérerai comme le conseiller géné-<br />
ral <strong>de</strong> tous sans distinction d'origines ou<br />
d'opinions. Mes efforts constants tendront à<br />
vous rendre service à tous, à défendre avec la<br />
ptais gran<strong>de</strong> énergie et le plus complet dé-<br />
vouement les intérêts généraux <strong>de</strong> notre dé-<br />
partement et en particulier ceux du canton<br />
die Rieumes.<br />
Voilà, mes chers concitoyens, les gran<strong>de</strong>s<br />
lignes <strong>de</strong> ma .profesion <strong>de</strong> foi ; à vous <strong>de</strong> dire<br />
par votre vote si elle est conforme à vos as-<br />
pirations.<br />
Vive te Canton <strong>de</strong> Rieumes ! Vive la Li-<br />
berté pour tous I<br />
SUARÈS b'AlMEVDA,<br />
Maire <strong>de</strong> Savères,<br />
Candidat libéral indépendant.<br />
AUTERIVE. — A la chorale <strong>de</strong> la Ma<strong>de</strong>leine.<br />
On nous écrit :<br />
« Le chaleureux enthousiasme qui a prési-<br />
dé hier à votre première audition, les applau-<br />
dL
MERCREDI <strong>20</strong> JUILLET <strong>1910</strong><br />
APÉRITIF TONIQUE<br />
VIN GÉNÉREUX ET QUINQUINA<br />
Mélangé d'eau ordinaire ou d'eau-<strong>de</strong>-seltz,<br />
il rafraîchit sans débiliter.<br />
Avoines. — Oawant, 19 46; prootiaiii, 19; <strong>juillet</strong>-<br />
août 18 15; i <strong>de</strong>rniers, 18 90; teiwiajice, came.<br />
Lin — Disponible en raves à nu, 89 50; courant,<br />
89 50; prochain, 88; <strong>juillet</strong>-août, 86; 4 <strong>de</strong>rniers, 81;<br />
tendance, terme. ,<br />
Colza. — Disponible en cuves à nu, 60; courant,<br />
60; prochain, 60 25; <strong>juillet</strong>-août, 61 35; 4 <strong>de</strong>rniers,<br />
«0 76; tendance, ferme.<br />
Alcools. — DiaponitAe, 61 76; courant, 62; pro-<br />
chain, 62 75; <strong>juillet</strong>-août, 56 26 ; 4 <strong>de</strong>rniers, 49 50;<br />
3 d'octobre, 47 50; tendance, ierme ; stock, 33 37o;<br />
<strong>de</strong> mon<strong>de</strong> à notre foi<br />
re, vente à peu près nulle. Voici les cours prati-<br />
QUéH :<br />
Foirai'l aux bœufs. — Bœufs <strong>de</strong> travail, <strong>de</strong> 1,100<br />
à 1,<strong>20</strong>0 fr.-, breaux, <strong>de</strong> 6C0 à 900 fr.; vaches '« lo-<br />
vai!, <strong>de</strong> 660 à 900 fr. ; génisses, <strong>de</strong> 3ftû à 500 1.-.;<br />
veauçc <strong>de</strong> quatre à cinq mois, <strong>de</strong> 350 à 500 fr.<br />
Foirai 1 <strong>de</strong>s veaux. — Veaux <strong>de</strong> boucherie, rie 1<br />
i. 1 fr. le kilo, -poids vif.<br />
Foiraii <strong>de</strong>s moutons. — Moutons, <strong>de</strong> 25 à 30 fr. ;<br />
brebis, <strong>de</strong> 28 à 35 fr.; agneaux, <strong>de</strong> 1S à 2'> fr., le<br />
tout la pièce.<br />
Foiraii <strong>de</strong>s cochons. — Cochons gras, <strong>de</strong> 47 à 50<br />
fr. les 50 kilos poids vif.; cochons <strong>de</strong> lait, <strong>de</strong> 15 à<br />
26 fr., le tout la pièce.<br />
Marché <strong>de</strong> la volaille. — Poules grasses, <strong>de</strong> 5 à<br />
6 fr. ; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 à 5-fr. ; poulets, <strong>de</strong> 3 75 à 4 50;<br />
pinta<strong>de</strong>s, rte 5 à 6 fr. ; dindons, <strong>de</strong> 12 à 15 fr.<br />
pigeons, cle l 50 à 1 75; canards, <strong>de</strong> 5 à 6 fr. ; le<br />
tout la paire; canetons et oisillons, <strong>de</strong> 1 -à 1 50 la<br />
pièce ; lapins domestiques, <strong>de</strong> 1 50 à 1 76; œufs, 0 75<br />
U douzaine.<br />
Lectoure,<br />
Marché <strong>de</strong> vendredi. — Peu <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> au marché<br />
île vendredi. Cours pratiqués :<br />
Poules, <strong>de</strong> 5 à 5 50; poulets, <strong>de</strong> 4 à 4 50; dindon-<br />
peaux, <strong>de</strong> 9 à 10 fr. ; din<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 10 à 12 fr.; canards,<br />
<strong>de</strong> 5 à 6 fr. ; pinta<strong>de</strong>s, 7 fr.; pigeons, 2 fr., le<br />
tout la paire.<br />
Lajpins, <strong>de</strong> 2 à 2 50 pîece.<br />
Œufs, O S0 la douzaine.<br />
Blé, <strong>20</strong> fr.; avoine, <strong>de</strong> 9 50 & 10 fr.; maïs, 16 fr<br />
fèves, 12 fr. ; haricots, 18 fr., le tout l'hectolitre.<br />
Plaisance.<br />
Marché dm 14 JuiiHet. — Notre marché n'a pas<br />
eu 1'.importance habituelle. Voici les principaux<br />
tours :<br />
VosalUe. — Poules, '<strong>de</strong> 5 à 6 fr. ; poulets, <strong>de</strong> 4 à<br />
5 50; dindoais, <strong>de</strong> im 15 fr. ; din<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 8 à 12 fr,<br />
canards, <strong>de</strong> 4 50 a 5 fr., le tout la paire-; lapins do-<br />
mestiques, <strong>de</strong> 1 60 à 1 75 lia pièce; œufs, 0 75 la<br />
douzaine.<br />
Marché aux grains. — ÉEBé, <strong>de</strong> 19 50 à <strong>20</strong> fr.<br />
avoine, <strong>de</strong> U 50 à 1S fr. ; mais, <strong>de</strong> 16 50 à 17 fr.<br />
pommes <strong>de</strong> terre vieilles, <strong>de</strong> 6 à 7 fr. le tout l'hec-<br />
tolitre.<br />
LOT-ET-GARONNE<br />
Villeneuve-sur-Lot.<br />
Marché du 16 <strong>juillet</strong>. — Cours pratiqués :<br />
Artichauts, 1 â 1 50; chicorée, 0 '50; romaine,<br />
0 60; carottes, 0 50; radis, 0 50; oignons, 1 50, le<br />
' tout la douzaine.<br />
Asperges, 0 60 là boute; pomimcs <strong>de</strong> terre, u «•;<br />
aman<strong>de</strong>s vertes, 40 Xr. ; haricots fins, 50 fr.; moyens,<br />
30 fr. ; guins, 00 f r. ; -abricote, 70 fr. ; poires Saint-<br />
Jean, <strong>20</strong> fr.; pêches grosses, 160 fr.; moyennes, 1<strong>20</strong><br />
fr.; le tout les 100 kilos.<br />
lé, les 80 kilos, 19 50 à 90 fr.; maïs, les 75 ki-<br />
los 15 à 17 fr. ; seigle, les 76 kilos 12 50 à 13 fr.;<br />
avoine, les 50 kilos, 9 50 à 10 fr.<br />
Nérac.<br />
Marclié idu 16 Juillet. — Cours pratiqués :<br />
iBae, <strong>de</strong> <strong>20</strong> à 31 ifr. (les cours sont restés les mê-<br />
mes qu'au marché précé<strong>de</strong>nt)'; avoine, 11 50; maïs,<br />
18 fr., le tout l'hectolitre.<br />
Pommes <strong>de</strong> terre, 4 fr. les 50 kilos.<br />
Œufs, <strong>de</strong> o 76 à 0 80 la douzaine.<br />
Taxe officielle du pain : Pain cô, 0 30 le kilo.<br />
MARCHE AUX FRUITS<br />
Nicole.<br />
Voici le cours du marché du 17 <strong>juillet</strong> :<br />
Abricots communs : Apports, 4,000 kilos, vendus<br />
<strong>de</strong> 40 à 48 francs les 50 kilos.<br />
Pèches : apports, 100 kilos ; vendues, <strong>de</strong> 65 à 68<br />
francs les 50 kilos.<br />
Le tout net suivant grosseur et qualité.<br />
Vente toujours active.<br />
kIBLIOGRHPblE<br />
Sommaire du numéro <strong>de</strong> LA REVUE HEBDOMA-<br />
DAIRE du 1C <strong>juillet</strong>. Envoi, sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, S, rue<br />
Garancière, Paris, d'un numéro spécimen et du<br />
catalogue <strong>de</strong>s primes <strong>de</strong> librairie (26 francs <strong>de</strong><br />
livres par an).<br />
Partie Littéraire<br />
Gabriel Hanotaux, <strong>de</strong> l'Académie Française :<br />
Psychologie politique.<br />
André Beaunier : Les Petites Baudoclie.<br />
Emile Ripert : nouvelle : Marseille, porte <strong>de</strong><br />
l'Orient fil), fin.<br />
Henry Cocliin, député : Les Symboles d'Albert<br />
Besnaral.<br />
Général Cuny : Souvenirs d'un Cavalier (1870-<br />
lSTd) (IV), fin.<br />
Paul Arbelet : La Rome nouvelle (II), fin.<br />
-Les faits et les idées au jour le jour, Revue <strong>de</strong>s<br />
revues étrangères, la vie mondaine et familiale, la<br />
vie «musicale, la vie pratique et médicale, chroni-<br />
ques sportive et financière.<br />
Partie Illustrée<br />
En Espagne : S. M. Alphonse XIII discutant, avec<br />
le premier ministre, M. Canalejas, les affaires reli-<br />
gieuses d'Espagne.<br />
° Sotwefntïs d'un Caivalier : La Commune : la co-<br />
lonne Vendôme après sa chute, le 17 mai 1871; la<br />
ContifmttiK) : Fusilla<strong>de</strong> <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> la Paix, 22 mars;<br />
la Commune : La rue <strong>de</strong> Rivoli, mai 1871; Vue gé-<br />
nérale du Palais <strong>de</strong>s Tuileries, après l'incendie,<br />
d'après une photographie.<br />
La Rome Nouvelle : Le château Saint-Ange, le<br />
pont romain et Saint-Pierre, vue ancienne; vue ac<br />
tuelle du château Saint-Ange; le monument à Vie<br />
for-Emmanuel, l'état <strong>de</strong>s travaux; le monument<br />
Victor-Emmanuel, tel qu'il sera.<br />
Le Symbolisme d'Albert Besnard : « La Matière.<br />
Etu<strong>de</strong> oriffinale d'Albert Besnard pour l'une <strong>de</strong>s<br />
quatre peintures du Petit Palais. — < La Plas-<br />
tique ». Etu<strong>de</strong> originale du peintre Albert Bcsnard<br />
pour l'une <strong>de</strong>s quatre peintures du Petit- Palais.<br />
Actualités : Voyage du prési<strong>de</strong>nt do la République<br />
en Auvergne. Arrivée <strong>de</strong> M. Failières à Clermont<br />
Ferrand. — Manifestation dans les rues <strong>de</strong> Madrid<br />
ù propos <strong>de</strong> la question religieuse et <strong>de</strong>s décrets <strong>de</strong><br />
M. Cana.lejes.— Inauguration aux Tuileries, le mer-<br />
credi 6 <strong>juillet</strong>, du monument élevé, par souscrip<br />
tion nationale, à Wakleck-Rouiiseau, ancien prés!<br />
<strong>de</strong>nt du conseil <strong>de</strong>s ministres. —- M. Paul Rousseau<br />
chroniqueur sportif <strong>de</strong> la Revue hebdomadaire, qui<br />
vient d'être promu chevalier <strong>de</strong> la Légion d'hon-<br />
neur. — Le monument d'Aifrcd <strong>de</strong> Musset, dû au<br />
sculpteur Moncel, inauguré à Paris, le 7 <strong>juillet</strong>, par-<br />
le sous-secréiaire d'Etat aux Beaux-Arts.<br />
L'Instantanée, partie illustrée <strong>de</strong> la nevue hebdo<br />
madaire, tiré chaque semaine sur papier glacé<br />
peut être relié à part â la fin <strong>de</strong> l'année. H forme<br />
<strong>de</strong>ux volumes <strong>de</strong> SCO pages.<br />
ippe et qu'on bris mais bien une partie <strong>de</strong> nous<br />
mêïnes et <strong>de</strong> notre vie.<br />
La secon<strong>de</strong> partie, A l'Ombre du Cœur, évoque<br />
les souivenirs, les joies et les douleurs d'une en-<br />
fance, d'une jeunesse et d'une vie pù chacun peut<br />
se retrouver, dans ce que l'âme et le cœur ont <strong>de</strong><br />
plus exquis.<br />
Editions <strong>de</strong> la « Revue Française », 17, rue Cas-<br />
sette, Paris. 3 fx. 50,<br />
Une nouvelle édition <strong>de</strong> .pins succrient... vous nous donnerez<br />
<strong>de</strong>s chevaux... Un pour Alexis, l'autre<br />
pour moi... Nous avons nos winches-<br />
ters, nos revolvers. Nous vous embrasse-<br />
rons <strong>de</strong> toute noke âme, vous remerciant<br />
<strong>de</strong> tout cœur do ce que vous avez fait<br />
pour nous... Et nous sortironiî... Ensuite<br />
a Dieu vat !... comime disent les marins..!<br />
Si on nous tombe <strong>de</strong>ssus... nous nous dé-<br />
fenttf-ons, vous pouvez le croire... nous<br />
tuerons <strong>de</strong> cette canaille le plus que nous<br />
pourrons, soyez-en sûr. Ensuite,., dame<br />
en ne peut rien savoir. Ce que je puis<br />
vous assurer, c'est que nous ne tombe-<br />
rons pas vivants dans les mains <strong>de</strong> ces<br />
gredins... et que s'ils nous pen<strong>de</strong>nt... ce<br />
ne sera qu'après. notre mort !...<br />
Le duc avait les larmes aux yeux, <strong>de</strong>s<br />
larmes <strong>de</strong> rage et à la fois <strong>de</strong> douleur I...<br />
— Et vous croyez que je vais assister<br />
à cet épouvantnlMe drame les bras croi<br />
•ses, sans vous tendre la main... sans<br />
vous porter secoure !...<br />
— Je pense, — répliqua f roi dément<br />
Guy d'Aurianines, — que vous no nous<br />
forcerez pas, à cette heure suprême, d'en<br />
arriver à regretter d'avoir eu recours à<br />
votre si notre hospitalité. Je suis certain<br />
qu'Alexis m'a compris, et qu'il <strong>de</strong>vine<br />
très bien le seul moyen qui reste à notre<br />
portée <strong>de</strong> vous débarrasser sur l'heure do<br />
notre funeste présence.<br />
r Parfaitement, — fit Alexis d'Al<br />
reimpe avec un calme en tous points<br />
semblable à celui <strong>de</strong> son ami, — dans le<br />
cas où vous ne voudriez pas entendre<br />
raison,, mon cher duc, vous nous met-<br />
triez dans la fâcheuse nécessité <strong>de</strong> nous<br />
faire sauter la tête <strong>de</strong>vant vous... De<br />
teite façon qu'en arrivant ici, les shérifs<br />
et leur aimable séquelle n'auraient plus<br />
à mettre la main que sur nos cadavres.<br />
— Quels enragés ! — grommela, le duc,<br />
— cest qu'ils le feraient tout comme ils<br />
'le disent.<br />
— Vous pouvez y compter, — fit Alexis<br />
qui avait très bien entendu la phrase du<br />
gentilhomme bien qu'elle eût été pro-<br />
noncée a voix basse, — donc terminons<br />
vite notre déjeuner, et... en route.<br />
ai c'est pour le. grand et <strong>de</strong>rnier voya-<br />
ge, nous le saurons avant peu I... Après<br />
tout on ne meurt qu'une fois<br />
— Bien ! Ataxis ! — appuya d'Aurian-<br />
nes — voila la vraie bravoure<br />
^ï/f"* '; os ' é ' e colora te visage fômi-<br />
Z i « T S - homme se sentait<br />
tout fier <strong>de</strong> cet éloge, car le -marquis était<br />
loin <strong>de</strong> les prodiguer.<br />
— Au moins, vous aflez prendre <strong>de</strong><br />
1 argent !<br />
— Penh ! nous n'en avons 'guère be-<br />
soin... mais nous avons nos économies,<br />
<strong>de</strong>puis trois mois nous n'avons pas dé-<br />
pensé un rouge liard. Enfin ,nous accep-<br />
terons chacun cinquante louis....<br />
Après tout, ces misérables peuvent<br />
nous rater... On no sait jamais rien <strong>de</strong><br />
ce qui peut arriver... coinquanle loui<br />
chacun, mais pas un centime <strong>de</strong> plus.<br />
— Parce que ?... <strong>de</strong>manda le duc.<br />
— Parce que, Alexis et moi, nous n'a-<br />
vons plus aucune fortune, et que nous<br />
ne pourrions vous rendre cet argent.<br />
— Bien i fit te duc dompté. — Il en<br />
i sera ce que vous voulez<br />
ON DEMANDE <strong>de</strong> suite un<br />
jardinier seul, connaissant la<br />
culture- <strong>de</strong> la vigne et les soins<br />
<strong>de</strong>s clrevaux. Bonnes rélèren-<br />
ees. Bons gages.<br />
S'adresser au bureau <strong>de</strong><br />
1' « Express du Midi », Tou-<br />
louse.<br />
— Merci... vous n'aveiz déjà que trop<br />
fait pour nous...<br />
Le déjeuner était terminé. Sur un or-<br />
dre du duo, <strong>de</strong>ux chevaux <strong>de</strong>s écuries,<br />
types admirables <strong>de</strong> coureurs, étaient<br />
amenés tout sellés.<br />
Ils étaient garais d'un, manteau ser-<br />
vant également <strong>de</strong> couverture, les win-<br />
chesters étaient accrochés à la sefl<strong>de</strong>.<br />
— Je vais vous accompagner, — fit le<br />
duc, en proie à une émotion indicible.<br />
— Jusqu'à la grille, soit... mais pas<br />
un centimètre en <strong>de</strong>hors...<br />
— Ils s'embrassèrent !... Chaleureuse,<br />
suprême étreinte i... Le duc d'A'lmeyra<br />
était convaincu que ses <strong>de</strong>ux amis mar-<br />
chaient au-<strong>de</strong>vant d'une mort œrtaine.<br />
Ceux-ci en étaient persuadés également,<br />
mais pas un muscle <strong>de</strong> leur visage ne<br />
trahissait une crainte, une faiblesse.<br />
— Allons ! en sclile I... et... adiieu i<br />
Les pièces d» for qui •fermaient les. bar-<br />
rières tournaient sur ôEee-rnèmes- et les<br />
<strong>de</strong>ux amis franchissaient le seuil hospi-<br />
talier <strong>de</strong>rrière lequel, durant <strong>de</strong> longues<br />
semaines, ils avaient si bien trouvé paix<br />
et asile.<br />
Ils allaient baissant la tète et piquant<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux, s'élançaient en rase enimipa-<br />
gue, lorsque le duc se jeta à la tète du<br />
ohevail <strong>de</strong> d'Auriannes, et le faisant pr-<br />
voter sur ses pointes :<br />
— Vous ne pouvez partir, — dit-il, —<br />
il est trop tard... Tenez !... Regar<strong>de</strong>z I...<br />
Et étendant la main, il désignait un®<br />
petite trompe <strong>de</strong> cavaliers qui, à un <strong>de</strong>mi-<br />
kilomètre da là, guettaient tous les mou-<br />
vements do la porte et venaient <strong>de</strong> sortir<br />
d'un petit bols, se disposant à se mettra<br />
en marche.<br />
\A suivre.}<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
II<br />
IE NUMÉRO E CENTIMES<br />
Organe quotidien, <strong>de</strong> I>élense Sociale et I^eligieu®^<br />
RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />
LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />
HAUTE-GARONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES .<br />
DEPARTEMENTS NON LIMITROPHES .......<br />
ÉTRANGER (Union postale! ....<br />
Trois note<br />
6fr.<br />
7 -<br />
lO -<br />
Sxwta ha<br />
43 - 24-<br />
<strong>20</strong> - 40 -<br />
lies Abonnements partent <strong>de</strong>s t» et 16 <strong>de</strong> chaque mois et sont payables d'avanoe<br />
MERCREDI âO JUILLET <strong>1910</strong><br />
as<br />
«aré, Jonnart, Gaillaux, BeTteaaix, Henri Bou-<br />
cher, Bien venu-Martin, Miiliès-Lacroix, Crup-<br />
pi. Milliard et Viger.<br />
Il y a 126 députes et 88 sénateurs soumis au<br />
renouvellement comme conseillers généraux<br />
sortants.<br />
Nous avons dit que M. Dominer renonçait<br />
ô. se représenter dans le canton d'Anizy-te-<br />
Château (Aisne) comme candidat au conseil<br />
général ; cette information était erronée.<br />
M. Doumer aura pour concurrent M. <strong>de</strong><br />
Cuty, maire <strong>de</strong> Mons-en-Laonnoi*. comfiller<br />
d ' arr on d i ssement .<br />
M. Vivlani, ministre du travail, sera candi-<br />
dat au conseil général dans le canton <strong>de</strong> Bour-<br />
ganeuf. sa nouvelle circonscription ; il aura<br />
pour concurrent M. Calinaud, socialiste uni-<br />
îié.<br />
NOTRE MARINE<br />
Artillerie avariée<br />
Paris, 19 Juillet.<br />
Le correspondant du Temps à. Toulon lui<br />
télégraphie : ' „<br />
« Les tins auxquels vient <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r 1 ar-<br />
mée navale ont été marqués par <strong>de</strong>s avaries<br />
survenues au cuirassé Justice, avaries qui au-<br />
raient pu avoir <strong>de</strong> graves conséquences.<br />
» Les ouvertures <strong>de</strong>s culasses se sont dila-<br />
tées et il a fallu arrêter les tirs.<br />
> Des réparations urgentes et très importan-<br />
tes <strong>de</strong>vront être effectuées. •<br />
L'Ecole d'appHnation d'artillerie navale<br />
Paris, iy <strong>juillet</strong>.<br />
Le nombre <strong>de</strong>s places mises au concours en<br />
<strong>1910</strong> pour l'admission à l'Ecole d'application<br />
d'artillerie navale, qui vient d'être créée, est<br />
fixé à <strong>de</strong>ux .<br />
I^es épreuves écrites auront lieu simultané-<br />
ment à Paris, Lorient et Toulon, à partir du<br />
<strong>20</strong> octobre.<br />
Les épreuves orales auront lieu à Paris.<br />
Epidémie à bord du « Cuichen »<br />
Brest, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
2 olficiers, 4 sous-officiers et <strong>20</strong> matelots<br />
<strong>de</strong> l'équipage du croiseur-cuirassé Guichen<br />
rentrant <strong>de</strong> -a mission en Argentine sont en-<br />
trés à l'hôpital maritime ; ils sont atteints<br />
<strong>de</strong> la fièvre dite <strong>de</strong> Malte.<br />
N3JJ Les HULITUIES<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Le sous-secrétaire d'Etat à la guerre a fixé<br />
à 1,117 fr. 03 le prix du trousseau <strong>de</strong>s élèves<br />
qui entreront à l'Ecole du service <strong>de</strong> santé<br />
en <strong>1910</strong>.<br />
— M. Marteau, major du 40° régiment d'in-<br />
fanterie, est mis hors cadre et nommé, à dater<br />
du 25 août <strong>1910</strong>, au comman<strong>de</strong>ment du bureau<br />
<strong>de</strong> recrutement <strong>de</strong> Miran<strong>de</strong>.<br />
Les documents communiqués<br />
Voici la rste <strong>de</strong>s pièces communiquées au-<br />
jourd'hui par le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux à la ques-<br />
ture <strong>de</strong> la Chambre pour être remises a »<br />
commission d'enquête :<br />
1. Jugement déclaratif <strong>de</strong> la faillite en date<br />
du 29 avril 1908 et l'arrêt confirmattf <strong>de</strong> la<br />
première Chambre <strong>de</strong> la Cour <strong>de</strong> Paris en<br />
date du 10 <strong>juillet</strong> et différentes notes du syn-<br />
dic sur la situation dans laquelle se trouvait<br />
alors le Crédit Minier.<br />
2. Bilan du dédit Minier tel que le syndic<br />
l*ti déposé<br />
3. Rapport prescrit par l'article 482 du co<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> commerce sur les causes <strong>de</strong> la faillite éta-<br />
bli aussitôt après le prononcé du jugement<br />
déclaratif <strong>de</strong> faillite et complété par un assif et <strong>de</strong>s créances, environ 35 mil-<br />
lions <strong>de</strong> francs, qui ne prennent aucune part<br />
à la répartition tant que le surplus du passif<br />
n'aura pas été intégralement couvert.<br />
5. Accord <strong>de</strong>s principaux créanciers qui se<br />
sont syndiqués entre eux en vue <strong>de</strong> prendre<br />
'engagement résultant du paragraphe 4.<br />
. °-1,7° tes d,e M. Doyen, expert, sur la comp-<br />
tabilité et le placement <strong>de</strong>s actions Buisson<br />
Hella.<br />
7 lettres adressées par M. Vacher aux di-<br />
recteurs d'agences et à la clientèle.<br />
rvT* 1 ^"^Pondance <strong>de</strong> MM. Vacher et<br />
Doyen étant trop volumineuse, comprenant<br />
plus <strong>de</strong> 8,000 pièces, n'a pu être communiquée<br />
Documents qu'on ne communique pas<br />
,, , , . , Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
M. Jaurès avait <strong>de</strong>mandé, au nom <strong>de</strong> la<br />
commission, communication <strong>de</strong>s rapports <strong>de</strong><br />
police auxquels M. Briund avait fait allusion<br />
à la tribune <strong>de</strong> la Chambre et qui auraient<br />
déterminé la recherche d'un plaignant con-<br />
tre M. Rochette.<br />
M. Barthou n'a pas consenti à faire cette<br />
communication ; il donne comme raison <strong>de</strong><br />
son refus qu'il s'agit moins à proprement<br />
parler <strong>de</strong> véritables rapports que <strong>de</strong> notes <strong>de</strong><br />
police ; ces notes feraient au surplus allu-<br />
sion à d'autres faits qu'à ceux qui concer-<br />
nent Rochette.<br />
Le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux conclut qu'elles ne<br />
peuvent faire l'objet d'aucune communica-<br />
tion ; il a promis que M. Lépine s'explique-<br />
rait sur ce point <strong>de</strong>vant la commission.<br />
MCIj= 1T5 ItklF-U<br />
Sentinelles attaquées<br />
Dôte, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
Un sait que la sentinelle en faction <strong>de</strong>vant<br />
le magasin à fourrages, à Dole, avait été at-<br />
taquée a coups <strong>de</strong> pierres pendant la nuit,<br />
par trois individus.<br />
Le lait s'est répété <strong>de</strong>ux fois la nuit <strong>de</strong>r-<br />
nière.<br />
Veirs 11 heures, la seutierdie placée en fac-<br />
tion <strong>de</strong>vant les magasins a fourrages a été<br />
hijuiriée par un groupe d'individus, qui se re-<br />
tirèrent sous ia menace d'an coup <strong>de</strong> fusil.<br />
Vers 3 heures, une secon<strong>de</strong> sentinelle fut<br />
attaquée à coups <strong>de</strong> pierres lancées par un In-<br />
dividu dissimulé <strong>de</strong>rrière une maison en<br />
construction ; le militaire en faction a tiré<br />
à Dalles sur son agresseur, qui n'a pas été<br />
atteint et s'est enfui à travers champs.<br />
Das ron<strong>de</strong>s <strong>de</strong> nuit aussitôt organisées par<br />
les postes <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s quartiers Bernard et<br />
<strong>de</strong> Braiik n'ont pu faire découvrir les auteurs<br />
<strong>de</strong> l'attentat.<br />
Le rôle <strong>de</strong> M. Clemenceau<br />
Paris, 19 <strong>juillet</strong>.<br />
En attendant la nouvelle séance que la<br />
commiss.un u enquête sur l'affaire Rochette<br />
do.i ttiur .e iit> juidct et dans laquelle elle eu-<br />
tfetMUa ues témoins importants comme MM.<br />
Ltpuie, raine, procureur général, et Beer,<br />
ju«i' u instruction, tu us tes commentaires i>or-<br />
pSt mr le rôle <strong>de</strong> M. Clemenceau.<br />
L stteteri prési<strong>de</strong>nt du conseil, dans son télé-<br />
gramme <strong>de</strong> Buenos-Ayres,semble traiter toute<br />
c>et..e ai':a;re avec une certaine désinvolture<br />
e. »a , uiule. que l'on attendait avec tant<br />
d'Impatience, a déçu tous ceux qui espéraient<br />
!con-<br />
oue i»ourrait empêcher l'action du parquet<br />
concernant Rochette si cette action s'impo-<br />
sait.<br />
Là encore* on attend avec impatience <strong>de</strong><br />
nouveiilos précisions.<br />
Entre avocats, on discute avec passion sur<br />
I issue du procès correctionnel.<br />
M. Clemenceau voyage toujours<br />
Et pendant que i on commente ainsi ses dé-<br />
clarations, M. Clemenceau poursuit son voya-<br />
ge et assiste à <strong>de</strong>s réceptions organisées en<br />
son honneur.<br />
On télégraphie, en effet, <strong>de</strong> Buenos-Ayres,<br />
18 <strong>juillet</strong> laiD :<br />
o M. Qemenceau, invité à une réception of-<br />
ferte par te Sénat aux délégations du congres<br />
pan-américaiti.a été l'objet <strong>de</strong> témoignages <strong>de</strong><br />
la plus vive sympathie ».<br />
La faillite du Crédit minier<br />
Nous avons dit que M. Fabre, procureur gé-<br />
néral, <strong>de</strong>mandait, dans une lettre transmise<br />
fLJfL cormnission d'enquête, à être entendu en<br />
même temi>s qu'un certain nombre <strong>de</strong> té-<br />
^^.S 11 ' '. loive n.t confirmer sa d"p.«.tlon<br />
francs <strong>de</strong> rente au comptant.<br />
Les fonds étrangers per<strong>de</strong>nt quelques légère»<br />
fractions le Consolidé russe se négocie à 94 k> lé<br />
1891 à 79 80. le 1906 a 104 so et le 1909 à 99 so, ex-<br />
couipon ; <strong>de</strong> 95 05, le Turc est ramené à 94 85 et la<br />
Sorbe <strong>de</strong> 81 12 a 86 87.<br />
Le Brésil lléchit à 90 30; Portugais Inchangé à<br />
66 80; l'Etérieure reste à 94 55.<br />
Les étabtiissements <strong>de</strong> crédit reper<strong>de</strong>nt une partie<br />
<strong>de</strong> leur avance d'hier : Baiwiue <strong>de</strong> Paris 1798, Cré-<br />
dit Lyonnais 142S, Union Parisienne 1025. Crédit Mo-<br />
bilier 702; Sociétés étrangères plus résistantes ; Ban-<br />
que ottomane 697. Nationale du Mexique 1160. Ban-<br />
que <strong>de</strong> Rome 105.<br />
Nouveau recul <strong>de</strong>s Grands Chemins, du P.-L.-M. à<br />
1275. du Nord à 1670; Chemins espagnols calmes,<br />
mais plutôt fermes : le Nord Espagne se tient à<br />
370, le Saragosse à 400, les Andalous à 249.<br />
Parmi les valeurs <strong>de</strong> traction. l'Omnibus s'a-<br />
varice à 345, pour revenir en fin <strong>de</strong> séance à 330 con-<br />
W tr^'lMi Métr soufre d'Ara-<br />
pona valent 125, la Caisse <strong>de</strong>s Re<strong>de</strong>vances 2S0 et i'it<br />
» If 3 * 110 "* électriques 118: l'action BatopUas<br />
TSu\ R ïJ, r '"n
MERCREDI <strong>20</strong> JUILLET 19iG<br />
. Kagnères, le 17 septembre ; Condom, le<br />
Octobre ; Miran<strong>de</strong>, le 0 octobre ; Lombez, le<br />
S octobre ; Lectoure, le 8 octobre ; Lagrasse,<br />
,„ il août ; Carcassonne, le <strong>20</strong> août ; Limoux,<br />
,P 23 septembre ; Montmiral, le 15 septembre ;<br />
Gaitfac. le 16 septembre ; Castres, le 17 sep-<br />
tembre ; Espaljori, le 19 septembre ; Ro<strong>de</strong>z, le<br />
<strong>20</strong> septembre ; Samt-Aftrique, le 21 septembre ;<br />
Nérac, le 14 octobre ; Marman<strong>de</strong>. le 15 octobre.<br />
WEBSITE DE TOULOUSE<br />
FACULTE DES LETTRES<br />
Oral du mardi 19 <strong>juillet</strong> <strong>1910</strong>.<br />
goût définitivement reçus :<br />
philosophie. — MM. Molle (A. B.), Monhrun,<br />
jfontcis (A. B ), Murât <strong>de</strong> Montai, Nègre, pa-<br />
ges, Pauthe, BoyeT, Cames (A. B.), Cavarre,<br />
Chanson, Chêne, Gritton, Lacoste, Lago, Lo-<br />
cre , Louberssac (A. B.), Machicot (A. B.},<br />
Mandou', Martin.<br />
La.tvn-Grec (Ire partie). — MM. Sol, Vidal,<br />
M»am-i;tbee, Mons, PayTastre, d'Espouv. Nux,<br />
^ampevaj (A B ^ li0iseaUi Dalquié, Bel,<br />
Bfiance, d'escroquerie et<br />
a infraction aux loi; i.es Sociétés, par- com-<br />
mission rogatoire <strong>de</strong>s Parquets d'Audi, Tana-<br />
narive et Faix.<br />
— Onze affaires sont inscrites au rôle <strong>de</strong> la<br />
charnbre correctionnelle <strong>de</strong> la Cour.<br />
E DE TOULOUSE<br />
Les In t tuteurs-ma res<br />
M. Laffont, instituteur-adjoint dans une<br />
école primaire <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, est maire <strong>de</strong> Gra-<br />
iac, commune du canton <strong>de</strong> Ciintegabelle.<br />
M. Augé, conseiller général sortant et candi-<br />
dat aux" élections <strong>de</strong> dimanche prochain, a,<br />
dans une lettre que nous avons publiée, con-<br />
testé le droit pour M. Laffont <strong>de</strong> cumuler les<br />
fonctions <strong>de</strong> maire et d'instituteur.<br />
La revue <strong>de</strong> M. Daure, qui fait autorité,<br />
donne la solution dans une réponse faite à<br />
iine question qui lui avait été posée.<br />
Voici l'extrait <strong>de</strong> la Vie Municipale :<br />
« D. — Une récente instruction ministérielle<br />
ordonne aux instituteurs publics <strong>de</strong> renoncer<br />
aux fonctions <strong>de</strong> maire. Mais cette instruc-<br />
tion ne reproduisant pas l'avis du Conseil<br />
d'Etat sur lequel elle s'appuie, un certain nom-<br />
bre <strong>de</strong> fonctionnaires <strong>de</strong> l'enseignement pri-<br />
maire, véritables instituteurs, détachés dans<br />
divers services, tels que collèges, écoles d'a-<br />
griculture, écoles d'enseignement primaire su-<br />
périeur, maisons centrales et <strong>de</strong> correction,<br />
etc., conservent leurs fonctions <strong>de</strong> maires. Ne<br />
pensez-vous pas que ce soit contraire à la loi î<br />
Par quel moyen faire respecter celle-ci ? »<br />
« R — 11 nous paraît nécessaire <strong>de</strong> faire<br />
une distinction en ce qui concerne tes divers<br />
services dont vous nous parlez :<br />
» La loi du 30 octobre 1886, dont l'article 25<br />
interdit aux instituteurs l'exercice <strong>de</strong>s fonc-<br />
tions administratives, énumère dans son ar-<br />
ticle premier les établissements qui donnent<br />
l'enseignement primaire. Ce sont : 1* les éco-<br />
les maternelltes et classes enfantines ; 2* Les<br />
écoles primaires élémentaires ; 3* les écoles<br />
primaires supérieures et les cours complé-<br />
mentaires ; 4' les écoles manuelles d'appren-<br />
tissage.<br />
Dans toutes ces écoles, les maîtres chargés<br />
<strong>de</strong> professer les matières obligatoires <strong>de</strong> l'en-<br />
eeignement font partie <strong>de</strong>s cadres du person-<br />
nel <strong>de</strong> l'enseignement primaire public ; ils<br />
sont soumis aux règles, <strong>de</strong> discipline et <strong>de</strong> no-<br />
mination fixées par la loi susvisée ; ils sont<br />
tous, au même titre, électeurs et éllgibles au<br />
Conseil départemental : à la fin <strong>de</strong> leur car-<br />
rière, ils sont retraités comme membres <strong>de</strong><br />
-l'enseignement primaire ; leur retraite est cal-<br />
culée d'après les règ.es établies pour les ins-<br />
tituteurs et imputée sur tes fonds du budget<br />
général du ministère <strong>de</strong> l'instruction publi-<br />
que.<br />
» A notre avis, tous ces maîtres sont <strong>de</strong>s<br />
« instituteurs publics <strong>de</strong> tout ordre », auxquels<br />
s'auplique l'interdiction prévue par la loi <strong>de</strong><br />
1886.<br />
» Un arrè: du Conseil d'Etat du 17 novembre<br />
1896, déclarant inéligible au conseil munici-<br />
pal dans .a commune où il exerce ses fonc-<br />
tions un directeur d écote primaire supérieure,<br />
donne une autorite inconte, table à cette thèse,<br />
acceptée par Gobron, L&gisla!wn et jurispru-<br />
<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> 1' --seignement prmnire, n* 1245.<br />
« Il ne ;.°
MERCREDI <strong>20</strong> JUILLET ?910<br />
Avoines. — Courant, 19 46; prootialn, 19; <strong>juillet</strong>-<br />
août, 18 13; 4 <strong>de</strong>rniers, 18 90; tendance, came.<br />
Lin. — Digpomjit<strong>de</strong> en cnives à nu, 89 50; courant,<br />
89 50; prochain, 88; <strong>juillet</strong>-août, 86; 4 <strong>de</strong>rniers, 81;<br />
tendance, fermé.<br />
Colza. — Disponible en cuves à nu, 60; courant,<br />
60; prochain, 60 25; <strong>juillet</strong>-août, 61 25; 4 <strong>de</strong>rniers,<br />
63 76 ; tendance, ferme.<br />
Alcools. — DisponMe, 61 75; courant, 62; pro-<br />
chain, 62 75; <strong>juillet</strong>-août, 56 25; 4 <strong>de</strong>rniers, 49 50;<br />
3 d'octobre, 47 50; tendance, ferme ; stock, 35 375;<br />
«licuitatian, 560.<br />
Sucres. — Di^KMiiWe, 46 875; courant, 46 25; pro-<br />
Ctialn, 32 375; <strong>juillet</strong>-août, 35 875; 4 d'octobre, 35;<br />
tendance, ferme; roux cultes, 4Q 50; autres jets,<br />
42 25; raffinés, 76 50.<br />
MAROTtE DE XA VHXJÎfrTE<br />
Du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />
Veaux. — Amenés, 136; vendus, 136.<br />
Vian<strong>de</strong> nette : Ire qualité, 2 10; 2*, 1 90; 3*,11 70.<br />
Prix extrômes : 1 50a 2 <strong>20</strong>.<br />
Poids vif : ire qualité, 1 30; 2", i 14 ; 3', 0 97.<br />
Prix extrêmes ; 0 82 à 1 36.<br />
Vente facile.<br />
MARCHÉ DE BORDEAUX<br />
Du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong>.<br />
Bjés — <strong>20</strong> 25 à <strong>20</strong> 50 l'hecto -pour les blés du jpays.<br />
Earines. — Fleurs à cylindre, 35 50 à 36 fr. ; Cen-<br />
fïre 32 à 32 75 les 100 kilos.<br />
Sons et repasses. — FalMes. Sons gros, 15 75; or-<br />
dinaire 14 fr.; Plata, 12 25; reliasses fines, 16 fr. ;<br />
ordinaire 14 fr. ; Plata, 12 fr. logées.<br />
Maïs. — Roux Plata, 17 50-, logés; Cdnquaatini,<br />
<strong>20</strong> 50 logés en magasin.<br />
Avoines. — Grises Poitou, 19 25 à 19 50; noires,<br />
18 25; Bretagne grises, 18 50; noires 18 75.<br />
Seigles. — 18 francs.<br />
Orges. — 16 fr. les «M kilos.<br />
HAUTE-GARONNE<br />
8alnt-Sul:î 50<br />
92 <strong>20</strong> 92 30<br />
94 70<br />
94 50<br />
94 55 94 25<br />
79 70 79 80<br />
78 70<br />
78 60<br />
86 <strong>20</strong><br />
86 05<br />
104 60 104 60<br />
101 80 99 60<br />
95 05 94 95<br />
487 75 486 ..<br />
508 .. 498 ..<br />
OBLIGATIONS<br />
ViiUiei d» Paris 1865 4<br />
— 18C9 3<br />
115 Feuilleton du <strong>20</strong> <strong>juillet</strong> 1190<br />
n U 1 il?<br />
mil<br />
i il il iï i<br />
B4B<br />
Georg-cs PKADEL<br />
DEUXIÈME PARTIE<br />
ROMAN D'UNB MINE D'OR<br />
— Mes a.mii3 sent .peul-être perdus,<br />
îinsi qui© vous raffiauTiez, m-ads ce que<br />
j'affirme aussi; <strong>de</strong> mon côté, c'est que<br />
vous êtes le <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong>s misérables... Un<br />
bandit ne méritant pas la cor<strong>de</strong> pour le<br />
pendre... Enten<strong>de</strong>z-vous ?<br />
Othon Moiflay eut un imperceptible<br />
mouveimeri't d'épaules, comme pour dire<br />
q«'il so souciait peu <strong>de</strong>s pires injures.<br />
M- qu'elles, me pouvaient rien changer à<br />
la situation.<br />
— Alloz-vous-en !... Partez vite !<br />
reprenait M. d'AWyra d'une voix' où<br />
tr-etnlala.it une -exaspération saurs bornes<br />
— Vous oubliez qu© nous a,votns passé<br />
un marché, — fit tranquillement Othon<br />
Morlay, — et que je vous ai acheté un<br />
|o$ <strong>de</strong> juments.<br />
— Jamais, au grand jaimais, — alors<br />
qu'il s'agirait <strong>de</strong> n'importe quel béné-<br />
ficie.<br />
— Vous oubliez que j'ai votre parole<br />
Et saluant correctement, comme s'il<br />
ne se fût riera passé entre le duo et lui,<br />
***<br />
.. LA VIE HEUREUSE »<br />
U faut lire la Vie Heureuse du 15 <strong>juillet</strong> si l'on<br />
veut voir l'actu^tlité vivre sous ses yeux.<br />
Au moment où une Chambre nouvelle vient <strong>de</strong> se<br />
réunir, où M. le sénateur Lannelongue propose une<br />
loi pour le salut <strong>de</strong> la famille, où les sports <strong>de</strong> l'air<br />
dominent tous les autres, M'"" Jane Misme, dont on<br />
sait le z#to pour la cause féministe, dit dans la<br />
Vie Heureuse les espoirs politiques <strong>de</strong>s femmes et<br />
la sympathie qu'elles peuvent attendre <strong>de</strong>s « grands<br />
<strong>de</strong> la terre » ; M. Henry Btdou y montre les enfants<br />
unis au foyer pour protéger les parents contre le<br />
découragement et le mai; le subtil et vigoureux<br />
écrivain Clau<strong>de</strong> Farrère y révèle ses sensations <strong>de</strong><br />
voyage en ballon.<br />
Et l'on peut voir encore, représentée dans la Vie<br />
Heureuse, une leçon <strong>de</strong> danse chez M"" la Duchesse<br />
d'Estissac, l'un <strong>de</strong>ts événements mondains <strong>de</strong> cette<br />
fin <strong>de</strong> saison; les plus célèbres joueuses <strong>de</strong> golf <strong>de</strong><br />
la BouAie; les « favoris » du concours du Conser-<br />
vatoire; le Tout-Pairts mondain, artistique et litté-<br />
raire, dînant sur les toits à l'Hôtel Meurice. C'est<br />
Se fidèle miroir <strong>de</strong> la vie d'aujourd'hui, pittores-<br />
que, diverse et animée.<br />
Les Litires Nouveaux<br />
LES VAiOAN-CES DE SUZETTE pour <strong>1910</strong>, 1 volume<br />
in-12 broché 1 franc, relié 1 fr. 50 (0 fr. <strong>20</strong> en pin<br />
pour le port). Librairie Henri Gautier, 55, quai<br />
<strong>de</strong>s Grands-Augustins, Paris.<br />
Voici le meilleur compagnon que puissent a.vc<br />
les fillettes et leurs frères .pendant l'heureux temps<br />
où cours et pensionnais sont fermés. Dans ses 190<br />
pages, ce joli volume réunit tout ce qui peut amu-<br />
ser et distraire inteiili-geimment <strong>de</strong>s enfants. On y<br />
trouve <strong>de</strong> désopilantes comédies à jouer en famlih<br />
<strong>de</strong>s monologues, <strong>de</strong>s histoires gracieuses et gaie:<br />
<strong>de</strong>s jeux <strong>de</strong> plein air et d'aigoarteiment, <strong>de</strong>s tr;<br />
vaux manuels récréatifs. Tous les articles sont ré-<br />
digés par les auteurs les plus aimés <strong>de</strong> la jeunesse<br />
et sont illustrés <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 1<strong>20</strong> <strong>de</strong>ssins par R. <strong>de</strong><br />
la Nézière, Pinchon, Aveâot, etc. C'est assez dire<br />
avec quel soin, malgré son prix très bas, a été<br />
édité le livre <strong>de</strong>s vacances. Il donnera à ses gentils<br />
lecteurs joie <strong>de</strong> l'esprit et joie <strong>de</strong>s yeux.<br />
Envoi franco contre mandalposie ou timbres<br />
français (non coloniaux), à l'adresse <strong>de</strong> M. Henr<br />
Gautier, éditeur, 56, quai <strong>de</strong>s Grands-Augustins.<br />
Paris.<br />
Cet ouvrage se trouve aussi chez les principaux<br />
libraires et notamment chez MM. Brun, Arnaunf<br />
Privât et Sistac, libraires à <strong>Toulouse</strong>.<br />
IA REVUE FRANÇAISE potitiiue et littéraire,<br />
hebdomadaire illustrée, 17, rue Cassette, Paris,<br />
La Voix <strong>de</strong>s Choses, A l'Ombre du Cœur<br />
Dans ce nouveau livre, M. Pierre Courtois, l'au-<br />
teur <strong>de</strong> Autour du Seuil et dje v Aurore au Clair <strong>de</strong><br />
Lune, dégage l'âme obscure <strong>de</strong> toutes les choses fa-<br />
milières, nous prouvant, avec un talent exquis, que<br />
ces choses ne sont pas une vaine matière qu'on<br />
Othon Morlay s'éloignait au petit galop '<br />
<strong>de</strong> sa monture.<br />
Pour M. d'A'lmeyra, il enfonçait ses<br />
éperons dans le ventre <strong>de</strong> « Pacha » et<br />
arrivait en quelques minutes à l'Her-<br />
mine, et se jetant à bas <strong>de</strong> son cheval se<br />
précipitait dans la salle à manger.<br />
Le visage bouleversé, les <strong>de</strong>nts serrées<br />
par la rage <strong>de</strong> son impuissance :<br />
— Mes pauvres, mes chers amis, —<br />
fit-il les <strong>de</strong>ux mains tendues...<br />
Guy d'Auriannes l'arrêta d'un geste.<br />
— Calmez-vous, cher ami... nous sa-<br />
vons parfaitement tout ce que ( vous<br />
croyez <strong>de</strong>voir nous apprendre... J'ai re-<br />
connu l'homme avec lequel vous vous<br />
trouviez tout à l'heure... Cet homme,<br />
c'est Othon Morlay, l'un <strong>de</strong> nos juges<br />
d'Emorau<strong>de</strong>-Saint-Polle... Il a juré notre<br />
perte et il se tient paro<strong>de</strong>.<br />
— Mais pourquoi vous pou-rsuit-il d'u-<br />
ne: haine aussi féroce ?<br />
Ce fut Alexis d'Mrampe, qui répon-<br />
dit :<br />
— Parce que, sans doute, il ne peut<br />
nous pardonner tout le mai qu'il nous<br />
a fait... Ça ne s'oublie pas., ces malpro-<br />
pretés-la.<br />
— C'est votre avis, d'Auriannes ?... <strong>de</strong>-<br />
manda le duc..<br />
Guy secoua la tête, il semiblait hésiter<br />
Après une pause :<br />
— Non... il ne doit pas y avoir que ce<br />
sentiment-là... H y a autre chose que je<br />
h^rr^ 1 ' 1 ?^ pa9/'' 0ïl dirait... que- cet<br />
homme n'est qu'un instrument m<br />
! — dè pailla. QuHlSr im<br />
puilsion secrète, à une influence n^X<br />
— Mais vous, d'Auriannes<br />
vez pas d'ennemis ?<br />
— Je ne crois pas. .. Je m'ai jaimais doin-<br />
né à personne le droit <strong>de</strong> me haïr ; urne<br />
seule personne, peut-être.,, et encore !..<br />
4210 .. ' .« • • ••<br />
4250 ,.<br />
1S02 .. 179*5 '.;<br />
840 ..<br />
805 ..<br />
841 ..<br />
795 ..<br />
1422 .. 1424 ..<br />
1424 .. 1422 ..<br />
732 .. 732 ..<br />
704 ..<br />
697 .. 697 .".<br />
666 .. 665 50<br />
177 ..<br />
695 50<br />
691 ..<br />
9.10 ..<br />
913 ..<br />
910 ..<br />
1235 .. 1277<br />
1281 . 1276 ..<br />
1115 .. 1113<br />
1110 .. 1113 ..<br />
1676 .. 1670 ..<br />
1685 . . 1381 ..<br />
1367 ..<br />
942 .. *943 ".!<br />
640 .. 636 50<br />
789 ,. 787 ..<br />
112 ..<br />
372 .. 372 V.<br />
370 .. 370'..<br />
, 362 ..<br />
402 .. 400<br />
401 .. 400<br />
223 .. 223 ..<br />
162 50 163 ..<br />
568 .. 567 ..<br />
5423 ..<br />
773 .. '748 ..<br />
500 .. 492<br />
1632 1633 ..<br />
1495 ..<br />
1486 ..<br />
! 2I3Ô<br />
21<strong>20</strong> . .<br />
_ 1871 3<br />
1875 4<br />
— 1870 4 %<br />
— 1892 2 1/2 %<br />
— 1801-1890 2 1/2 %<br />
— 1894-96 2 1/2 % quart<br />
— 1898 2 % quart<br />
— 1.899 2 %<br />
— 1904 2 1/2 %<br />
— 1905 2 3/4 %<br />
Communales 1879<br />
Foncières 1879<br />
Communales 1SS0<br />
Fonoiôres 1883<br />
— 1885<br />
Communales 1891<br />
_ 1893<br />
Foncières 1895<br />
Oommuinales 1899<br />
Foncières 1903<br />
Commun a Jes 1906<br />
Bône-Guelma<br />
Est-Algérien<br />
Est 3 % ancienne<br />
Midi 3 % ancienne<br />
Nord 3 % ancienne<br />
Orléans 3 % ancienne<br />
Ouest 3 % ancienne<br />
Ouest-Aligériem<br />
P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)<br />
Autrichien 3 % l" hypothèque<br />
Lombar<strong>de</strong> ancienne<br />
Nord-Espagne<br />
Portugais<br />
Saragosse<br />
Panama lots libérés -<br />
Suez 3 %....,<br />
547 .. a • .<br />
500 '..<br />
403 .. 403 ,.<br />
544 .. 545 75<br />
541 .. 545 50<br />
371 .. 368 ..<br />
367 25<br />
370 ..<br />
95 50<br />
• • •.<br />
116 25<br />
411 ..<br />
410 50<br />
449 50<br />
450 ..<br />
392 50<br />
...<br />
486 .. 485 25<br />
502 .. 502 ,.<br />
506 .. 505 . .<br />
427 .. 325 50<br />
469 .. 473 ..<br />
400 .. 400 ..<br />
464 ..<br />
474 .. 474<br />
469 50 469 50<br />
502 .. 502 . .<br />
502 .. 502 ..<br />
428 .. 430 ..<br />
421 ..<br />
436 ..<br />
428 .. •.. •.<br />
440 ..<br />
428 75<br />
429 ..<br />
428 50<br />
42-; 50<br />
425 .. 426 ..<br />
427 50<br />
427 75<br />
415 50<br />
415 ..<br />
274 ..<br />
373 50 372<br />
345 .. 342 ..<br />
373 ..<br />
136 ..<br />
595 50 598<br />
ACTIONS<br />
Banque <strong>de</strong> Franco opt<br />
Banque <strong>de</strong> France tme<br />
Banque Paris<br />
Comiptotar d'Escompte<br />
Crédit FoncieB-<br />
CS-édit Lyonnais opt<br />
Crédit Lyonnais tme<br />
Société Généraile<br />
BansruiO oUosnane CP*<br />
Banque ottomane tme<br />
Bônje-Gur:&ma cpt<br />
Bôaie-GuKma tant<br />
Esl-Aïigârien cpt<br />
Est-Algérien tme<br />
Est QPt<br />
Est tme<br />
Paris-Lyon-Méictiteri'a.néo cpt<br />
PaViE^yoéfMé&iterravuâe ..... - tme<br />
Midi ....cpt<br />
Midi tme<br />
Nord ; OPt<br />
NoM , •,e<br />
Orléans • .' —<br />
Ouest<br />
Ouest-Algérien<br />
Aufa'iehien<br />
Lomlbaa-dâ ••<br />
Jv'ora-Ecpagne cpt<br />
Nord-Espagne tme<br />
Por :-uKSLi3 '.'<br />
Saragosse cpt<br />
Saragossa ; tme<br />
Compagnie Transatlantique<br />
Messageries maritimes<br />
Môtircfpo'rîain tme<br />
Suez (Sahai nw-it.) tme<br />
ThonœoRnBcsBtoa ..;..-<br />
SoKtéîé .df'éJectntetté <strong>de</strong> Paris<br />
Rio Tir/tO tme<br />
Chaîna. Sosrwwice cpt<br />
Charij. Sosnowlce .....tme<br />
Carmaux<br />
BOURSE DE LONDRES<br />
Consolidé anglais 82 .lil6 Suez 103 .t.<br />
3 % français 97.. t.. Italien, 215 Ii2<br />
Banq. ottomane.. 17 ..'lt',, Egypte 100 3;4<br />
MARCHÉ EN BANQUE<br />
Etat d'Alûgoas<br />
BMansk<br />
Cape Copper<br />
De Beers<br />
Httanchaca<br />
Charbonnage Lavlana<br />
Syndicat Minier<br />
Tiiarsis<br />
Chartered<br />
East Rand ....<br />
GoklfieildB<br />
May<br />
Rand Mines<br />
Robinson Godd ,<br />
452 .. 452 ..<br />
330 ..<br />
150 50<br />
438 .. 435<br />
63 ..<br />
49 .. 48 25<br />
30 25<br />
30 ..<br />
135 50<br />
133 50<br />
40 50 39 25<br />
134 .. 133 50<br />
154 .. 152 50<br />
33 25 33 50<br />
223 50 221 ..<br />
266 .. 266 ..<br />
APRES BOURSE<br />
3 %<br />
De Beers<br />
East Rand. ..<br />
Ra.n °°'10ra le visage fémi-<br />
nin d Alexis. Le jeune homme se sentait<br />
tout her <strong>de</strong> cet éloge, car le marquis était<br />
prodiguer.<br />
— Au moins, vous allez prendre do<br />
1 argent !<br />
— Peuh ! nous n'en avons jruère be-<br />
soin... mais nous avons nos économies,<br />
<strong>de</strong>puis trois mois nous n'avons pas dé-<br />
pensé un rouge liard. Enfin ,noue accep>-<br />
terons chacun cinquante louis....<br />
Après tout, ces misérables peuvent<br />
nous rater... On ne sait jamais rien <strong>de</strong><br />
ce qui peut arriver... coinquante louis<br />
chacun, mais pas un centime <strong>de</strong> plus.<br />
— Parce que ?... <strong>de</strong>manda le duc.<br />
— Parce que, Alexis et moi, nous n'a-<br />
vons plus aucune fortune, et que nous<br />
ne pourrions vous rendre cet argent.<br />
— Bien 1 fit le duc dompté. — if en<br />
sera ce que vous voulez.<br />
— Merci... vous n'avez déjà que trop<br />
fait .pour nous...<br />
Le déjeuner était terminé. Sur un or-<br />
dre du duo, <strong>de</strong>ux chevaux <strong>de</strong>s écuries,<br />
types admirables <strong>de</strong> œurenrs, étaient<br />
amenés tout sellés.<br />
Ils étaient garnis d'un manteau ser-<br />
ant également <strong>de</strong> couverture, les win-<br />
chesters étaient accrochés à la selle.<br />
— Je vais vous accompagner, — fit le<br />
duc, en proie à une émotion indicible.<br />
— Jusqu'à la grille, soit... mais pas<br />
un centimètre en <strong>de</strong>hors...<br />
— Ils s'embrassèrent I... Chaleureuse,<br />
suprême étreinte !... Le duc d'Almeyra<br />
était convaincu que ses <strong>de</strong>ux amis mar-<br />
chaient aUt-<strong>de</strong>vant d'une -mort certaine.<br />
Ceux-ci en étaient persuadés égaïkimenV<br />
mais pas un muscle <strong>de</strong> leur visage ne<br />
trahissait une crainte, une faiblesse.<br />
— Allions ! en; selle I... et. .. adieu !<br />
L*e pièces die fer qui 'fermaient les D ar-<br />
riéres tournaient sur elfes-mêmes et ies-<br />
<strong>de</strong>ux amis franchissaient le seuail hospi-<br />
talier <strong>de</strong>rrière lequel, durant <strong>de</strong> longues<br />
semaines, Hs avaient si bien trouvé paix<br />
3*3-11©<br />
Ils allaient baissant la tête et piquan*<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux, s'âlançaient en rase caimpa-<br />
gue, lorsque le duc se jeta à la tête d»<br />
cheval <strong>de</strong> d'Auriannes, et le faisant pi-<br />
voter sur ses pointes :<br />
— Vous ne pouvez partir, - dit-il, -*<br />
il est trop tand... Tenez I... Regar<strong>de</strong>z !...<br />
Kl étendant la main, il désignait une<br />
petite troupe dé cavaliers qui, à un <strong>de</strong>mi-<br />
kilomètre <strong>de</strong> là, guettaient tous les mou-<br />
vements <strong>de</strong> la porte et venaient <strong>de</strong> sortir<br />
d'un petit bois, se disposant à se mettr*<br />
en marche.<br />
IA suivre.)<br />
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