20 juillet 1910 - Bibliothèque de Toulouse

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MERCREDI 2§ JUILLET 1918 caré, Jonnart, Caillaux, Rerteaux, Henri Bou- < Cher, Bienvenu-Martin. Milliès-Lacroix, Crup- Hi, Milliard et Viger. H y a 126 députes et 88 sénateurs soumis au renouvellement comme conseillers généraux sortants. Nous avons dit que M. Doumer renonçait à se représenter dans le canton d'Amzy-le Château (Aisne) comme candidat au conseL général ; cette information était erronée. M. Doumer aura pour concurrent M. de Cuty, maire de Moris-en-Laonnois, conseiller d'arrond i ssemenit. M. Viviani, ministre diu travail, sera candidat au conseil général dans le canton de Bour- ganeuf, sa nouvelle circonscription ; il aura pour concurrent M. Calinauad, socialiste uni- fié. L'Election du Quinzième L'opinion de la presse Paris, 19 juillet. JOURNAUX ANTIBLOCARDS De M. Judet, dans l'Eclair : a L'élection du quinzième arrondissement de Paris, qui marque une date, est grosse de conséquences politiques. > U es-t certain que les électeurs 60Ctahstes rendront demain fèves pour pois aux radicaux, et si ceux-ci s'obstinc-nt à ne pas réali- ser la réforme électorale par la représenta- tion proportionnelle, il leur en cuira plus qu'ils ne se l'imaginent. » L'opposition libérale, si elle sait faire meuve de discipline, d'union et d ardeur com- bative, a vraiment une superbe partie a jouer. » Du Soleil : « En votant pour M. d'Aramon, les élec- teurs ont manifesté leurs sentiments libé- raux contre le plus sectaire des politiciens, le huguenot de Pressensé. > Nous les félicitons ; ils ont remporté une belle victoire. . A vrai dire, nous n'y comptions pas ; le suffrage universel donne de ces surprises, ce qui prouve que c'est un moyen comme un autre et qu'il serait impolitique de le négli- ger. » L'élection du XVe prouve une fois de plus que l'opposition doit s'organiser en vue des batailles électorales quisqu'en plein Paris, dans une circonscription réputée socialiste, c'est un candidat d'opposition qui vient d'être élu. » JOURNAUX BLOCARDS De M. Jaurès, dans l'Humanité : « De plus en plus, entre les socialistes et les vieux partis de réaction, le parti radical sera resserré, étouffé, et il n'aura d'autre conso- lation que de se venger du socialisme en 9'allian.t contre lui aux pires réacteurs. » Il ne lui reste qu'une chance de faire encore figure, c'est de voter la réforme électo- rale. » Chaque jour la leçon des faits est plus forte ; je ne sais s'il finira par l'entendre. » NOTRE MARINE Artillerie avariée Paris, 19 juillet. Le correspondant du Temps à Toulon lui télégraphie : « Les tirs auxquels vient de procéder l'ar- mée navale ont été marqués par des avaries Survenues au cuirassé Justice, avaries qui au- raient pu avoir de graves conséquences. » Les ouvertures des culasses se sont aila- tées et il a. fallu arrêter les tirs. » Des réparations urgentes et très importan- bes devront être effectuées. » L'Ecoie d'application d'artillerie navale Paris, 19 juillet. Lo nombre des places mises au concours en 1910 pour l'admission à l'Ecole d'application d'artillerie navale, qui vient d'être créée, est fixé à deux . Les épreuves écrites auront lieu simultané- ment à Paris, Lorient et Toulon, à partir du 20 octobre. Les épreuves orales auront lieu à Paris. cordée plus tard à l'Agence Havas où il dé- clare : . 1° Que personne ne lui a jamais parlé de Roehette , 2° Qu'averti des bruits de pression s exer- çant pour empêcher l'action du Parquet concernant Roehette, il dit à M. Lépine de suivre strictement le Parquet, sans tenir compte d'aucune autre considération. C'est l'opinion, notamment, de M. Desvaux, conseiller municipal de Paris, qui, on s'en souvient, interpella M. Lépine sur son rôle lians l'affaire Roehette. Poux M. de Polie ville, vice-président de la commission d'enquête, M. Clemenceau n'a pas tout dit. L'Humanité, organe du président de la commission d'enquête et dont les commentaires tirent de ce lait un intérêt particulier, voit aussi dans les déclarations de M. Clemenceau des contradictions et des lacunes qui devront être comblées. Elle reproduit l'interview de l'ancien pré- sident et elle ajoute : « H faudra s'expliquer ! • C'est aussi à une explication que M. Jaurès convie M. Clemenceau. « Dans l'interview de- M. Clemenceau, dit-R, il ya deux versions contradictoires : à la pre- mière phrase, U déclare que personne ne lui a parlé de Roehette • deux lignes plus loin, averti des bruits de pression s'exerçant pour empêcher l'action du parquet concernant Ro chette, il donne des ordres à M. Lépine. » Laquelle de ces deux versions est la bonne ? » Il faut espérer que fin août M. Clemen- ceau sera de retour à Paris pour 6'expliquer ; d'ici lé, à moins de nouvelles déclarations de l'ancien président du conseil, il faut attendre. » Ajoutons, pour être complet, que le Matin maintient formellement son information, de laquelle il résulterait que M. Lépine n'aurait agi que sur les instructions précises de M Ctenrenceau. Autre son de cloche Sur la façon dont M. Clemenceau fut ren- seigné en débarquant à Ruenos-Ayres et sur son attitude telle qu'elle fut précisée devant M. Briand par M. Lépine, le Journal donne, d'après M. Albert Clemenceau, des détails qui ne sont pas sans jeter quelque émotion au palais et dans lie monde de la magistrature, où certains se montrent très .émus de ce que M. Clemenceau crut qu'une pression quoiccm- que pourrait empêcher l'action du parquet ocwiicernant Roehette si cette action s'impo- sait. La encore on attend avec impatience de nouvelles précisions. Entre avocats, on discute avec passion sur l'issue du procès correctionnel. M. Clemenceau voyage toujours Et pendant Que lOn commente ainsi ses dé- clarations, M. Clemenceau poursuit son voyage et assiste à des réceptions organisées en son honneur. On télégr.aohie, en effet, de Buenos-Ayres, 18 juillet 19/fi) : » M. Clemenceau, invité à une réception of- ferte par le Sénat aux délégations du congrès pan-américain,a été l'objet de témoignages de la plus vive sympathie •. La faillite du Crédit minier N3J fELLES JIUTinES Paris, 19 juillet. Le sous-secrétaire d'Etat à la guerre a fixé à 1,117 !r. 03 le prix du trousseau des élèves qui entreront à l'Ecole du service Je santé en 1910. — M. Marteau, major du 40° régiment d'in- fanterie, est mis hors cadre et nommé, à dater du 25 août 1910, au commandement du bureau de recrutement de Mirandc. irjJElTS M1UTMIES Les apaches coloniaux Brest, 19 juillet. La police vient d'arrêter un soldat d'infan- terie coloniale qui, hier soir tentait de violen- ter, sur la voie publique, la iemme d'un offi- cier supérieur et en fut empêché par un cava- lier du 2" cuirassiers. Le coupable a avoué. les Fe es LD IDODD IT :e Oiip soi Dieppe. 19 juillet. Les fêtes organisées en l'honneur de Du- quesne se sont continuées par un concert sur la piaoe par ia garde repub.icaine et les Or- phéonistes Liliois puis par un grand banquet officiel au cours du quel des toasis ont été portés par le préfet et MM. Coche, maire, et Bignon, député L'amiral Roué de Lapeyrère, ministre de ia marine, a ensuite pris la parole, et, faisant allusion à la présence des maires des villes anglaises, a bu à Sa Majesté britannique, puis a remercié pour l'accueil chaleureux que la vieille cité aieppoise a fait aux marins dont U est le chef. Le ministre a repris le train pour Paris à 8 11. 37. En ville la foule est énorme ; de nombreuses manifestations de sympathie pour la marine ont eu lieu ; la ville est illuminée ; un concert est donné par la musique des équipa- ges de la flotte. Nous avons dit que M. Fabre, procureur ç oéral, demandait, dans une lettre transomse à la commission d'enquête, à être entendu en même temps qu'un certain nombre de té moins qui doivent confirmer sa déposition. Ces témoins sont M. Lemoue, président du tribunal de commerce, Faucon, syndic. Va cher, syndic, Cbapuis, ancien président du Tribunal de Commerce, Régnauit, substitut au tribunal de la Seine .Graux, administra- teur judiciaire. Ils s'expliqueront sur les conditions dans losau-elles tut prononcée la faillite du Crédit Minier. On se rappelle qu'au sujet de cette faillite, le rôle du Parquet général fut sévèrement jugé à la tribune de la Chambre par M. Le- boueo, député de Paris : il a affirmé qu'un syindiië aurait été dessaisi de son rapport afin de permettre à un autre syndic de con dure en 24 heures à la nécessité de la fa 11 lite. Les ^Qouroenïs communiqués Voici la l'Ste des pièces communiquées au jourd'hui par le garde des sceaux à la ques- ture de la Chambre pour être remises à la commission d'enqiuêtie : 1. Jugement déclaratif de la faillite en date du 29 avril 1908 et l'arrêt oonfirmatif de la première Chambre de la Cour de Paris on date du 10 juillet et différentes notes du syndic sur la situation, dans laquelle se trouvait alors le Crédit Minier. 2. Bilan du Crédit Minier tel que te syndic l'a déposé. 3. Rapport prescrit par l'article 482 du code de commerce sur les causes de la faillite éta- bli aussitôt après le prononcé du jugement déclaratif de faillite et complété par un deu- xième ranoort sur la marche des opérations de la faillite et les dispositions prises pour tirer ie meilleur parti possible de l'actif. 4. Rapport aux créanciers avant l'union à défaut de concordat ; c'est dans ce rapport eue se trouve l'inventaire de l'actif et le' dé- tail du 'wsif et des créances, environ 35 mil- lions de francs, qui ne prennent aucune nart à la répartition tant que le surplus d.u passif n'aura pas été intégralement couvert. 5. Accord des principaux créanciers oui se sont swidioués entre eux en vue de prendre rengagement résultant du paragraphe 4. 6. Notes de M. Doyen, expert, sur la comp- tabilité et le placement des actions Buisson Hella. 7. Lettres adressées par M. Vacher aux di- recteurs d'agences et à la clientèle. La correspondance de MM. Vacher et Doyen étant trop volumineuse, comorenant plus de 8,000 pièces, n'a pu être communiquée en entier. L. COYillIHUBLE HiXUiUiHA iT avoué, avenue du Coq, où H déposa une assignation en référé devant le président du tribunal contoe M, Chamault, porteur de con- traintes. Il l'assigne en discomtinuation de poursuites et pour se voir donner acte de ce qu il offre de déposer la somme litigieuse à la caisse des dépôts et consignations on entre les mains de tel séquestre que le président voudra bien dé- signer. , , A 3 heures et demie, le porteur de contrain- tes s'est présenté de nouveau au domicile de ML LhermUe amenant une voiture de déména- gement de l'hôtel des Ventes, mais devant la résistence de M. Lhermite, a a dû encore se retirer ; li a déclaré qu'il ne répondrait pas à l'assignation en référé. Paris, G heures. A l'audience de référé et après avoir entendu les parties, le président a rendu une ordon- nance dont voici l'analyse succincte : « Attendu que Lhermite a introduit une ins- tance en nullité de saisie-exécution contre les poursuites qui lui ont été intentées à la re- quête du receveur-percepteur des contribu- tions indirectes ; » Attendu que le titre en vertu duquel les poursuites sont faites est actuellement soumis à la juridiction civile, » Dit qu'il y a lieu de surseoir à ces poursuites ». Le président donne acte à M. Lhermite de son offre de déposer entre les mains de M. Garnier, avoué, nommé séquestre, une somme de 300 francs avec affectation spéciale à la garantie de la créance de l'Etat et sous déduc tion des sommes que Lhermite conteste devoir. u REFORME ÉLECTORALE Paris, 19 juillet. M. Briand, président du conseil, a reçu ce matin M. Ferdinand Buisson, président de la commission du suffrage universel, qui l'a en- trètenu de la question de la réforme électo- rale. le président du conseil a renouvelé à M Buisson l'assurance que le gouvernement en tendait collaborer étroitement avec la commission en vue de la réalisation de cette ré tonne. LES GRÈVES Les maraîchers de Cennevilllers Paris, 19 juillet. La grève des jardiniers et maraîchers de la plaine de Cenneviltiers n'est que partielle ; aussi les grévistes font-ils tous leurs efforts pour la rendre générale. Cepeiidant.un certain nombre de « renards s'obstinent à ne pas vouloir prendre part au mouvement ; ils sont sans cesse en butte aux attaques des chômeurs. Ge matin, de véritables batailles rangées se sont livrées entre, grévistes et non grévistes Décidés à en finir, les travailleurs avaient décidé de se réunir sur la place du Nord, à Gennevilliers et d'y attendre le choc des gré vastes. Un peu avant midi, ceux-ci se présentèrent en masse et la bataille commença ; les travailleurs mirent les autres en déroute. Une deuxième rencontre, deux heures plus tard, se termina encore à l'avantage des non grévistes. U y eut des blessés, quelques-uns très g% rieusement ; l'un d'eux reçut un coup de couteau; il est à l'hôpital Les grévistes battus se retirèrent en promet- tant de revenir avec des renforts ; des mesures sont prises pour éviter le retour de ces bagarres et protéger les travailleurs. taines usines ont plus de 2,000 ouvriare cha- j cime et, de tout temps, les grèves ont été nombreuses, surtout dans l'industrie minière. Sans compter 17 grèves partielles, il yaeu, en seize ans, de 1890 à 1906, 4 grèves généra- les dans la région; c'est dire à quel point les ntérêrts y sont contradictoires et les conims accusés. , ,„ , Il faut noter, pour bien comprendre la situation, que la plupart des mineurs de Bis- cave 70 % env ron, sont étrangers à àla rê- ion ; ils constituent une population flottante sur laquelle des influences contraires peu- vent s'exercer tour à tour i le mot de mine ne doit d'ailleurs pas faire illusion, car presque tous les mineurs de la région travaillent à Vair libre sur le flanc de la montagne L'ouvrier peut choisir entre le travail à la journée et le travail à la tâche nhiffr ~, Les salaires moyens varient en chiffres ronds de 2 fr. 25 à 3 fr. 60. . . C'est du reste plutôt la question des moda- lités de paiement, payement hebdomadaire d'une part économat et cantines de l autre, qui a fait depuis dix ans l'objet des protesta- Ùons ouvrières et plus encore que le taux au salaire très supérieur à celui des ouvriers agrtcoles de la région plus encore que les modalités de paiement et les cantines cest WùaM de la vut singulièrerneni.élevé en Bis- caye qui est la cause profonde de ces eon La guerre religieuse Paris, 19 juillet. Le Temps publie la dépêche suivante de « m'se' confirme que l'ambassadeur d'Espa- gn° auprès du Vatican. M. Ojeda, rentre en Espagne pour raisons de same ft ^ On assure que le Nonce \nt partir pour Saint-Sébastien, où il s'installera afin de se trouver auprès du ministre d'Etat et de rendre plus faciles les négociations qui se pour- suivent entre le Saint-Siège et le gouvernement. Ge déplacement vient mettre à néant les bruits de rupture ou de suspension des pour- parlers. Les réfugiés espagnols en France Cerbère, 19 juillet. Les réfugiés espagnols ont été avisés par ;M. Alexandre Lerroux, député, d'accord avec le chef d-u gouvernement, qu'ils pouvaient li- brement pénétrer en Espagne. M. Tovioella, ancien maire de Port-Bou, dé- Jésrué "ar M. Lerroux, s'est rendu à Perpi- gnan afin de remettre aux exilés les fonds né- eessaires pour le voyage. Les révolutionnaires et les réservistes dé serteurs de la guerre du Maroc rentreront aujourd'hui en groupe dans leur pays. m GRAS sc^nujî F\ nnn Saint-Pétersbofurg, 19 juillet. La police a procédé cette nuit à l'arrestation d'un général russe, sous l'inculpation de concussion. . D'autre part, le colonel Glotof .inspecteur gé- néral de l'intendance, a été arrêté cette nuit èt incarcéré à la prison militaire. - Cette affaire menace de prendre iw grosse extension et cause une grande émotion dans les milieux militaires. environ, - 1. Feude-Roi», par Gardefeu et Pa- llsandre. à M. I. Arehdoacon O^y) Phaeton-II, à M. Champion (RovellaJ i à M. Auguste Pellertn (L. Utt). 2. 3. Es- LES AFFAIRES DU iMBOC Sur la Moulouya lez, 19 juillet. Les Berabers des environs de Taza se sont réunis ; ils ont l'intention de former une mehalla pour arrêter la marche des Français sur la Mouloya. Ils ont fait annoncer par des crieurs de rompre pendant dix jours tout commerce avec la frontière algérienne. F ivers L'accident de Vailorcines Le MoiiiiiiiCiii des Trois Sièies de ile'.îon Belfort. 19 juillet. La ville de Belfort a définitivement adopté la maquette du monument des trois sièges que Banhoidi avait conçu avant sa mort. Ce monument immortalisera la mémoire des trois défenseurs de Belfort pendant le siècle dernier : le commandant Legrand en 1814, le sénéral Lecourbe en 1815 et le colonel De.nfert-Rocliereau en 1S70. Il sera presque certainement inauguré au crin-temps. LE SCANDALE DUEZ Paris, 18 juillet. Au cours de sa confrontation avec M. Buez, Mme de Varinay avait reconnu avoir reçu une ^mnie de 5.ei s'est négociée à 9.25 selon coiiipures. En valeurs diverses, les Mines de soufre d'Ara, gona valent 125. la Caisse des Redevances 280 et l'action Locations électriques 118+ l'action Batonl'as cote 51 25; à Londres, la Carmen cl Oro est à £ 2 9/16; l'Ashanti s'inscrit à 44; l'assemblée "énô- raie de cette compagnie aura lieu le ao juillet à Londres. PHILOUZE ET WADDINGT0N 29, rue Lepelletier, a Paris. BULLETIN METEOROLOGIQUE 1*1 19 jutuet. La pression barométrique se relève assez rapide, ment dans l'ouest du continent; une aire supérieure a 765 mm. s'étend ce matin d>e la Bretngne à l'ouest des Açores (Horta, 774 mm.);.une dépression per- siste dans le nord de l'Allemagne (Swine-munde 754 mm.). Le vent est assez fort du nord au aPs-de-Calais, où la mer est agitée; 11 est faible sur la Manche, l'Océan et la Méditerranée. La température s'est abaissée sur nos régions; le tliermomètre marquait, ce matin : 5" â Vardoe, 17* à Berlin, 19° à Madrid, 28' â Ai'ger. 7' au Venteux. En France, un temps nuageux et moyennement ebaud est probable. Il est tombé 17 mm. d'eau au Puy-de-Dôme, 3 à Bordeaux. IUINIM «sxm. de la veilla Toulouse... Puy-4i- i une l'tC-.iU-Uidl Perpignan, bord&iux.* i 87.9 «5.2 23.4 S.O.m.nuag. 6.5 o.S.o.a.t.b.; U.9 5.3 1.8 27.0 12.8 7.3 61 8 1S.9 O.S.O. m. p.; 13.9 23.0 LA LR:SE E PÂGNOLE La grève des mineurs de Bilbao Bilbao, 19 juillet. Hier après-midi, de nombreux mineurs gré- vistes sont descendus vers San-Turce, obli- geant les ouvriers des autres chantiers â ces- ser Le travail. Un escadron de lanciers est parti do BilDao pour protéger ces chantiers ; une réunion des patrons a repoussé les prétentions des ouvriers. Bilbao, 19 juiUet. Les mineurs ont tenu, dans la commune de La Gallarte, un meeting. Ils annoncent qu'ils veulent, obtenir satis- faction ou qu'ils déclareront officiellement la grève générale. - On croit celle-ci possible aujourd'hui ou demain. La situation est grave. Madrid, 19 juillet Ijes fédérations ouvrières de Bilbao ont dé- cidé de rester sur l'expectative sans déclarer la grève générale jusqu'au moment où cela deviendrait nécessaire De son côté, le gouvernement a refusé de suspendre les garanties constitutionnelles comme le demandent certains patrons tant que l'ordre régnera ; les troupes sont prêtes à toute éventualité à Madrid, Valladolid et Saragosse ment''ronfM'^' ta twlico locale a été notable- wliaïïiï&VnVÎ*"* uouvoa,lx lamenta rfg §' < i^1*aj5S'iS au conflit actuel, d«,l.le dn îaliê M^rid, «s* la cita- ouvnors o-08t ^ loîâ^^^mbre aU* Le mauvais temps , „.„ Troyes, 19 juillet. A villenauxe. la foudre a incendié un mou- lin avec une maison d'habitation. Les pertes sont évaluées à 50.000 francs. . Bethel, 19 juillet. A sery, pendant un orage, la foudre a tué un cultivateur qui revenait de faner. Lorient, 19 juillet. Les orage6 continuent à sévir sur la région- a Oroix, deux maisons d'habitation, sur les- quelles la. foudre est tombée, ont été détruites AI „ ^, Epinal. 19 juillet, u J? 1 • suite .,{1 ^ oraKe terrible qui a sévi sur RhJ^'îV a -^ x «lieuses Trappistlnes de hi£SL M1 î ete n fye6S d""58 'a cave de l'éta où rttaTi^ « te LS BU 5 avai * n ' t ^nvame tt £Lr"" setaiP ny ' «eutenant aù U? dra- gons M. Kany); 2 Oharmeuse, par Vertige et T.v g^- W*°H^«W. M. de Gaiard. lieutenant au 21- m^^ Pn^' ? 3 - Koi-de-Jurtée. Par Sa^- ÏÏS* uMk* Darroux ' lieut
MERCREDI 20 JUILLET 1910 n° 27 ; Guiiïaume-Ursulin-Ï&idore Deneansso, fondeur de cloches, 85 ans, rue de l'Orient, a» 12. I TAREES élections Cantonales Dimanche prochain, la foule naïve des électeurs va être appelée à renouveler ou retape* sa collection de grands hommes cantonaux et communaux. L'opération se fera avec un grand accompagnement de bouteilles ; une fois de plus les cabaretiers auront leur journée. Depuis que nous sommes en Rèpubliuue, il n'est guère plus que jes financiers juifs et les mastroquets pour remporter des victoires dans ce pauvre pays de France dont les habitants, qui avaient jadis de l'esprit — il est vrai que c'était au temps des rois — sont en passe de devenir les p'us bètes du monde. Soyons certains que ni le souci de l'inrté- Tèt national, ni même celui des intérêts lo- caux n auront aucune part dans le choix des élus, exception faite peut-être pour quelques cantons, et nous pourrions en citer un ou dieux dans ce département même, qui ont encore comme représentants des hommes de cœur, prêts à faire leur devoir jusqu'au bout, chose particulièrement méritoire en l'an 1910. Partout ailleurs;, ce seront les comités plus ou moins radicaux-socialistes, plus ou moins démocratiques, et plus ou moins exé- cutifs, qui caseront leurs fantoches sur les sièges à pourvoir. A la condition qu'on lui débite les mêmes mensonges, et qu'on lui fasse avaler quelques bourdes de plus qu'aux élections précédentes, le « Corps électoral » trouve tout naturel dans sa li- berté souveraine, que les gros bourgeois anticléricaux des comités choisissent, nom- ment et régentent en son lieu et place. Pre- nez, par exemple, le cercle radical de Tar- bes et dites-moi combien il y a de vrais ouvriers, d'ouvriers bon teint, dans cette succursale de la préfecture. Dénombrons maintenant, pour nous amu- ser un brin, les pantins de radicalisme et de bourgeoisie qui sont allés chercher leur investiture dans ce lieu décrié. A tout seigneur tout honneur. M. Isidore Boué, ex-royaliste, ancien prix d'honneur de catéchisme de persévérance et politicien manqué, évoque irrésistiblement le bour- donnement furieux d'un insecte enfermé dans une chambre, ou mieux encore la mouche exaspérante qui tourmenté le repos de l'amateur de sieste. Ni le canon, dont il voulait naguère que l'on relegât les vigne- rons de Narbonne, ni « la pesante infante- rie d'Espagne » ne pourraient rien contre ces adversaires qui semblent sortis de l'en- tomologie. Notre confrère Paul Dupont l'attrapera-t-il au vol ? Dans le canton Sud de Tarbes, une lutte féroce est engagée entre M. Magnoao et le docteur Sempé. M. Magnoac à en croire ses ennemis, est un homme néfaste, un type dans le genre d'Angelo, tyran de Padoue. Quelques autres affirment qu'il a de gros défauts, dont la ténacité dans la rancune ne serait pas le moindre. N'ayant pas affaire avec lui nous ne songeons pas à les lui reprocher. Mais, en tant que citoyens du municipe, nous lui en voulons d'avoir trop ménagé la chèvre préfectorale et le chou des libertés municipales. C'était bien la peine de faire des avances au sieur Ca nal, pour en recevoir en échange des ava- nies, le jour du grand Quatorze. Un maire digne de ce nom a pour premier devoir, lui qui est nommé par ses concitovens, d'en- voyer à tous les diables ces nomades étran- gers au pavs et ces croque-budget en balla de, qui ne représentent rien que le caprice d'un ministre de l'intérieur quelconque. Si les maires étaient plus indépendants à l'é gard de ces« émanations du pouvoir cen- tral », MM. les préfets remiseraient bien vite dans leur boîte à képi leurs grands airs de César-Auguste d'opéra-bouffe. L'ennemi mortel et le rival de M. Ma gnoac «est M. Sempé. Nous n'osons pas nous prononcer sur ses qualités de thérapeute. Mais nrjus ne doutons point de l'élévation de ses vues politiques. Elles ont près de deux mètres de haut. Le baccalauréat mène â tout... Dans un canton voisin, à Pouyastruc, M. Dupouy-Lacave est un candidat lamentable .sans caractère, et qui s'il a été tantôt avec Dieu et tantôt avec le diable, n'a jamais X-ssé d'être avec Dupouy-Lacave. On pré tend, en effet, que le désintéressement poli tique et lui sont deux choses bien distlnc tes. La France l'appelait ces jours derniers [L. « notre excellent ami ». — Son concurrent ; M. Médus, est un jeune homme à peine Jy sorti de l'école. Dans ces conférences il l m récite par cœur des pages entières apprises m dans les manuels d'histoire condamnés âr I les évêques. Cet adolescent, en effet, en est resté aux manuels primaires. Il croit en eore aux volontaires en sabot aux grands ancêtres et à l'incorruptibilité des hommes de la montagne. C'est un peu bébête de donner encore dans ces sornettes. — Un autre concurrent, M. Bernet. 5e dit « architecte à Tarbes et à Paris ». Nous le soupçonnons d'être surtout architecte... en Espagne. — A la quatrième candidature, celle de M. Marre, avocat à Tarbes, nous ne donnons aucune approbation ni iimpro- bation. pour employer la formule inscrite par la Facilite de Droit sur les thèses de ses disciples. A Vic-Bigorre. la candidature au conseil d'arrondissement d'un M. Saint-Laurens a été proposée par les pontifes de l'endroit. M. Saini-I.aurens, dit le correspondant de la Dépêche, est « un homme d'une incom- mensurable bonté et d'une intelligence aux ressources profondes ». Tout y est. quoi i la longueur, la largeur et la profondeur. Seule la rouletite de l'arpenteur pourra ve- nir à bout de ces dimensions prodigieuses. (A suivre). Arrestation. — les nommés Bernichou, do mestimie à Artagnan et Trey, cordonnier à Pontaeq, ont été arrêtés pour tentative de vol d'un cheval chez le maître de Bernichou. Ces deux individus ont été conduits par la gendarmerie devant le procureur de la Ré- publique et écroués à la maison d'arrêt. Procès-verbaux. — Procès-verbal a été dres- sé contre plusieurs cochers de fiacre qui ont contievenu, malgré de successives observa- tions a eux faites par les agents de service, à l'arrêté réglementant le stationnement et la circulation des voitures dans la cour de la gare. Ec-île pratique de cemmsrse et d'industrie. — Les examens de sortie des écoles pratiques de commerce et d'industrie commencent chaque année, dans toute la France, l'avant- dernier lundi de juillet. Quarante candidats se sont présentés hier, lundi, à l'Ecole pratique, cours Gambetta, pour 'subir les épreuves écrites, savoir trente-trois pour la section industr""" x e, sept pour la section commerciale. . Les épreuves écrites et pratique,... .faut la aurèe sera de deux jours, se termineront ce soir. Elles comprennent : a) Pour la section industrielle • 1» 1 épreuve de travail manuel ; 2» une romn.n sition de dessin professionnel ; 3° une composition, de mathématiques (arithméticme géométrie, mécanique et électricité) 4"^ composition française. i»âJS?£ la , section commerciale : 1» une dHnmL t f. n , f ( rar!Ç ;' lls * ! 28 UM composition meth22fîf£L llté ; , 3 °, Uïie composition d'arith- can S.» «wrunerciale ; 4° une composition de 5» l fc ,hlp «t de sténodactylographie; ^p^^compositions étrangères (anglais et Etat ARRONDISSEMENT DE TâiïUES LABATUT-RIVIÈRE. — Vols. — Depuis quelque temps, des vols de numéraire sont commis dans notre localité. Ainsi une douzaine de francs ont été volés, à deux reprises, au restaurant Layerre-Duohemin, et 20 francs ont disparu du tiroir de M. Etoi Dueos. Lauteur soupçonné de oes vols serait un Espagnol vivant de contrebande, Joseph Co- îomé, qui a disparu de Labatut-Rivière depuis quelques jours. àRl\ON01SSEMENT DE BAGVERBS BACUÈRES DE-BICORRE. — Tribunal correctionnel. — Audience du 16 juillet- — Juie3 V... et .Alexandre C... sont condamnés 1 un a vingt jours de prison et lautre à quatre jours avec sursis, pour filouterie d'aliments com- mise dans un restaurant ] Haïivàges, rue d«g ffir&mV 4 ' LUC * 8 °"**"*»' e n^tiffS LÎ? an -, n ' enri - R,enf ' Oazajous, 1 jour, vèt.ve : Benoîte Villerauve, ménagère «*nri Labat, retraité, 56 ans, TU* Arago Aux éleveurs du Gers Gomme suite à la réunion générale du Syn- dicat du cheval du Gers tenue à Auch le 2 juillet courant, tous les groupements hippi- ques délevage du Sud-Ouest sont invités à un congrès qui se tiendra à Tarbes, jeudi prochain, 21 juillet, à 2 heures du soir, au Café Divan, siège du Syndicat, en vue d'examiner les nouvelles méthodes d'achat du cheval de remonte rédigées par le ministre de la guerre. Les éleveurs qui désireront assister à ce congrès pourront se joindre à la gare d'Aucb, jeudi prochain, aux membres du bureau qui doivent prendre le train de 10 h. 11 pour Tar- Enregistrement M. Chiffre, receveur de l'enregistrement à Datera; (Dordogne), a été nommé en la même qualité à tlazaubon en remplacement de M. Bousquet, appelé au bureau de Saint-Haon-le- Chàtel (Loire). Ponts et chaussées Par arrête ministériel, en date du 13 juillet est élevé à la classe supérieure de son emploi : M. Martin Lamothe, sous-ingénieur (Ser- vice ordinaire). Sont élevés au grade de sous-ingénieur de 2 e classe : MM. les conducteurs principaux Fourcade, Balas, Montagne, Cantecor, Dû- plan. Sont élevés au grade de conducteurs prin- picaux : MM. Mortera et Marti neau. Sont élevés à la classe supérieure de leur emploi : MM. Descoubès, conducteur de 2° classe ; Garrapit, commis principal de 2e classe ; Clément Noguès Prosper Faveral, Joseph Baron, commis principaux de 2e classe : MM Paul Duffaut, Joseph Mathieu, -commis de" Ire classe. AUCH. — Cheval emballé. — Samedi soir vers six heures, un camion attelé à un fort cheval, fut laissé un moment seul sur la voie publique, route de Pessan ; le cheval prit peur et se dirigea à une allure vertigineuse vers la rue du Garros. Les plus graves accidents étaient à redouter Quand, n'écoutant que son courage, un brave bourrelier de notre ville, le sieur Gissot, qui jiassait dans le voisinage en bicyclette, sauta de sa machine, se précipita aux naseaux du cheval qu'il réussit a maitriser.non sans avoir été traîné sur un assez long parcours. Tout en félicitant M. Gissot de son acte de courage, nous le signalons à qui de droit pour la récompense qu'il nous semble mériter. Challenge Lozes-Barthe. — Voici les résul- tats des épreuves du challenge Lozes-Barthe qui a été disputé dimanche dernier, sur les allées d'Etigny : 100 mètres plats. — 1. Chazean (S. T.3 • 2 Salnt-Aubert [S, T.); 3. Magné (F.-V.-C A ) 4. Parenteau [F. V. C. A.) ; 5, .Masse (S. T.) 6. Gleyze (F. V. C. A.). 110 mètre* baies. — 1. Mounic (S. T.); 2. Tré- zéguet (F V. C. A.) ; 3. Cran val (S. T.) ; 4. Glc-vzc (F. V. C. A.) ; Chabas (F. V. C. A.) ; 6. Bioussa (S T.). 400 mètres plats. — 1. Mounic (S. T.) ; 2. Parenteau (F. V. C. A.) ; 3. Saint-Aubert (S. T.) ; 4. Couteau (F. V. C. A.). I, 500 mètres plats. — 1. Saint-Paul (S. T.) ; 2. Ternis (S. T.) ; 3. Trézéguet (F. V. C. A.) ; 4.Rehoul (F. V. C. A. ; 5. Bosse (F. V. C. A.).. Saut en longueur sans élan. — 1. Saint-Au- bert S T.), 3 m. 05 ; 2. Granval (S. ïjj,t* m 3. Mounic (S. T.), 2 m. 95 : 4. Cleyze 1 A.), 2 m. 91 : 5. Labolle (F. V. C. A.) 6. Gouleau (F. V. C.A.), 2 m. 70. Saut en hauteur sans élan. — 1. saint-AU- bert (S. T.), 1 m. 42 ; 2. Gravai JS^TJ* 1 m. 38 ; 3. labolle (F. V. C. A.); G -eyze^F. V. C A.) ; Parenteau (F. V. C. A.) ; (S. T.), 1 m. 35. Saut en longueur avec élan. — 1 S T ) 6 m 10 ; 2 Saint-Aubert fin. 80 : 3. Labolle (F V. C A.) Magné (F. V. C.A.), 5 m. 3o (S Saut' Chanteur avec élan - 1.^nval ,S T ) 1 m. 70 ; 2. Parenteau (F. V. C. A. , m. 65; 3. Magné (F. V. C A.V Labolle (* V£ Bioussa (S. T.) ; Samt-Aubert (S. W*-;»; s — 1 Granval (S. T.), 10 mètres) , c. Boueyr^c (F V. C. A.), 9 m. 95 : 3. Chazeau îl ^Lalanne (F. V. C. A.), 29 m-L; 2. Granval (S. T.), 28 m. 10 ; 3. Dane (F. V C. A.). 26 m. 30 ; 4. Mounic S. T.), 25 m. » * Saint-Aubert (S. T.). 25 m ; 6. Chabas (F. V. C. A.), 23 m. 15. A qui la montre ? — L'agent de police St- Martin a trouvé, samedi, sur la voie publique, une montre en argent pour dame. La lui re- Cinématographe Palhé. — Le Cinématogra- phe Pathé fonctionne tous les soirs sur la ter- rasse du Café Daroles. Ce soir mercredi, changement de spectacle : Au programme : A Me H lia ; Métamorphoses d'un cheval ; Au pays de l'or ; Grève de Gos- ses, etc. Résultat du concours de pêche du 17 juillet. — Prix unique, au plus petit poisson, M. Clerc Catégorie du nombre. — 1. Condret ; 2. Les- cure ; 3. Daste ; 4. Bernadet ; 5- Abad;e Louis; 6. Larrieu ; 7. Vincent | 8. Dossa.t ; 9. Laffour- cade ; 10. Forget fils ; 11. Ducru ; 12. Roncau ; 13. Ardanny ; 14. Castex ; 15. Vivent ; 16. Cal- vétou Vincent ; 17. Gard-ères ; 18. Fabre ; 19. Débats ; 20. Thore Adrien ; 21 Derope ; 22. Daurian ; 23. Espagnae ; 24. Tnllon. Catégorie du poids. — 1. Colonies Jean Pêne : 3. Dispan ; 4. Mauco Joseph ; 5. Sola- croup : 6. Forget père ; 7. Despiau, peintre . 8 Canut Louis : 9. Calvetou père 10. tonal ; II. Caussé, adjudant, «8» ; 12. Fabères ; 13. Vi gnaux ; 14. Girat ; 15. Mouchet père : 16 Ferré ; 17. Deissolies. C0NO0M. — A l'instruction. — Samedi, M Caillau, juge d'instruction, a fait extraire de la. maison d'arrêt et conduire dans son ca- binet le sieur Saint-Marc, inculpé d'attentats à la pudeur. Après interrogatoire, l'inculpe a été écroué à nouveau. ESTANG. — Chien enragé. — Un chien don- nant tous les symptômes de la rage et ayant mordu plusieurs de ses congénères, a été abat- tu à coups de fusil. Le maire a pris un arrêté aux termes duquel tous les chiens devront être muselés ou enfermés pendant plusieurs jours, sous peine de contraventions. LA ROMIEU. — Cheval éventré. — le cheval qui avait été blessé par une vache, à coups de corne dans le ventre, n'a pas survécu â ses blessures et a été livré à l'équarrissage. MAUVEZIN. — Rixe. — Jeudi dernier, deux voisines du quartier de Moutoulieu, les .dames C... et L..., dont les relations sont loin d'être amicales, se sont réciproquement querellées pour des motifs futiles. Quelques coups au- raient même été échangés, ainsi que le com- porte un certificat médical délivré. La gendarmerie procède à une enquête. L'IS -E-JOURDAIN. — Vol. — Profitant de ce que les époux L..., épiciers, demeurant rue de la République, étaient occupés à vendre quelques bonbons sur la place de la Mairie, ou avait lieu le bal donné à l'occasion du 14 Juil- let ; un malfaiteur devant connaître les ha- bitudes et surtout connaissant le tiroir où se trouvait l'argent s'est introduit dans l'épice- rie, entre dix et onze heures, et, en forçant le tiroir, a fait main basse sur une somme de 200 fr .environ. Plainte a été portée à la gendarmerie, qui a ouvert une enquête. FLEURANCE. — Bataille de dames. — Grand émoi samedi, au quartier de la Vignette, où deux voisines se crêpaient le chignon et se faisaient des contusions. Plainte a été déposée à la gendarmerie par les deux adversaires. PLAISANCE. — Accident. — Lundi matin, deux ouvriers maçons de Plaisance se ren- daient à bicyclette dans la petite commune ne Goux, où ils allaient travailler. L'un d'eux. J. -S..., âgé d'une trentaine d'années, portait un sac de plâtre. Arrivé à un kilomètre de la côte de (joux, le cadre de sa machine cassa et, violemment projeté sur le sol ,il se blessa sé- rieusement à un bras et à une épaule. SAIN'f-.fiEDARD. — Assassinat. — Voici de plus amples renseignements sur l'assassinat eue nous avons relaté hier : Lalanne, 18 ans, originaire d'Idrac, domestique chez M Girard, a été assassiné dans la nuit de dimanche à lundi, dans des conditions atroces. M. Girard, lundi matin, trouve la porte de l'étable ouverte, appelle son domestique, s'approche de son lit et aperçoit une mare de sang et pas de domestique. U suit les traces de sang, qui le conduisent à un vi- vier où flottait le corps de Lalanne, affreu- sement mutilé. Le jeune homme avait été tué par une brute, avec un gros bâton ou un Pieu. La figure est atrocement mutilée. Les voisins accourent. Grande consternation.. On présume que l'auteur du crime est un Espagnol, autrefois domestique chez M. Gi- rard, aujourd'hui en service chez M. Eseudie, propriétaire voisin. Après s'être couché tout habillé, il s'est le- vé vers onze heures pour accomplir son lor- fait, après quoi, il s'est recouché et a dormi. Mais il porte sur lui les preuves du crime, dans les taches de sang qu'on voit sur ses sandales et ses habits. Il n'a même pas songé a fuir, et s'il a porté sa victime dans une ci- terne, c'est qu'il pensait que l'eau lui ferait du bien. Il nie cependant un moment, mais, pressé par le capitaine de gendarmerie de Mirande. U avoue être l'auteur du crime, et i! fait cet aveu sans émotion. Est-ce une vengeance, ou autre chose ? Nous le saurons bientôt. Le parquet continue son enquête. L'assassin, originaire de la province de Lé- rida, a été écroué à la prison de Mirande. Grande émotion dans tout le pays. le petit commerce et la petite industrie, qui sont dans les cinq communes du premier canton d'Agen les sources les plus précieuses de la 'richesse publique. >' Si voue me faites l'honneur de m'envover au-conseil général, c'est la défense de vos in- térêts agricoles et commerciaux, si longtemps sacrifies, qui sera la principale de mes préoc- cupât tons. » Commerçant, agriculteur, industriel, comme vous, je souffre des mêmes maux et con- nais vos besoins. „ Je demanderai donc : » Réduction des tarifs de transport de nos fruits et primeurs ; » Adoption de toutes mesures propres à fa- voriser les syndicats et les caisses de crédit agricole (je suis d'ailleurs membre des divers syndicats agricoles agenais ainsi que de la Société d'agriculture) ; » Protection de nos récoltes ; »< Les indemnités pour les dégâts causés par la grêle toujours payées en argent et non sous la l'orme de dégrèvements d'impôts, de façon que les fermiers, métayers et propriétaires soient justement indemnisés ; » Retour, pour la chasse et la pêche, à nos anciennes franchises supprimées par des bii- re&ux étrangers a notre région, à nos moeurs et usures ; •I Mouiflcation de la loi sur les retraites ou- vrières et paysannes dans un sens plus favo- rable et êgalitaire pour les deux catégories de travailleurs ; » Protection du petit commerce contre l'ac- caparement de la clientèle par les grands ma- gasins et par l'application rigoureuse de la loi" sur les fraudes, etc. », Les'finances départementales sont encore bonnes, malgré les déienses énormes causées par l'application de nos lois républicaines d'assistance publique.par l'établissement d'un réseau de tramways et la reconstruction de la préfecture. Comme il faut éviter aux con- tribuables, déjà si lourdement imposés, des charges nouvelles, je suis de ceux qui exige- ront un redoublement de prudence et d'éco- nomie. » Electeurs, »' Telle est l'œuvre dont je poursuivrai l'ac- complissement avec énergie et indépendance, en m'inspirant des idées de justice, de liberté et de tolérance, sans antre ambition, si je suis votre élu, que celle de vous être utile en toute circonstance. » Citoyens ennemis du sectarisme et de la tyrannie politique, j'attends sans crainte votre verdict. », Vive la République démocratique et des réformes sociales » Maximilien LABAT, » Minotier, conseiller municipal, candidat républicain radical in- dépendant et des réformes so- I ; ciales ». Beaux-Arts. — Nous relevons avec plaisir aans ê palmarès des concours de fln d'année de 1 Ecole des Beaux-Arts de Toulouse les suc- cès, remportés à la fln de sa première année d'école par M. Jean Torthe, fils du regretté méaecin-major du 9'. M. Torthe a obtenu le premier accessit de peinture esthétique, le deuxième accessit de perspective, le troisième accessit d'anatomie et le premier prix d'histoire de l'art (offert par le ministre). Nos féli- citations. L. E. Alliance d'hygiène sociale. — MM. les membres du Comité départemental sont instam- ment priés d'assister à la réunion qui aura lieu vendredi 22 juillet courant, à 8 heures et demie du soir, au siège social du comité. L'Union Philharmonique et la Lyre Age- naise. — Le festival donné par ces deux ex- cellentes sociétés a été en tous points réussi ; aussi la foule compacte qui entourait le kios- que a-telle manifesté son contentement par des applaudissements soutenus. Tous nos compliments aux vaillants direc- teurs de ces deux sociétés, MM. Pons et Ter- les. Arrestation. — Dimanche, la gendarmerie d'Agen a arrêté, sous l'inculpation de vol d'une bicyclette, à Tonneins, le nommé Hy- vonnel, chiffonnier au Passage, qui a été écroué â la maison d'arrêt. Courses d'Agen. — Original II, à M. Darbon, arrivé deuxième dans la course des haies, est mort, dans la nuit de dimanche à lundi, des suites de coliques inflammatoires et de la rupture de la vessie. Musique du 9». — Voici le programme des morceaux qui seront exécutés demain soir jeudi, de 9 à 10 heures, place du Pin : Carnaval Aixois, pas redoublé (Durand) • Rtty Blas. ouverture (Mendelssohn); La Mano- lita, valse (M. Lambert); Werther, grande fan- taisie (Massenet); Mimma, polka (Leroux). Acte de courage d'un enfant. — Dimanche soir, vers sept heures et demie, alors oue de nombreuses voitures et automobiles suivaient le boulevard Scaliger, une fillette de 3 ans al- lait être renversée r^r un cheval et projetée sous les roues du venicule, lorsque le jeune Raoul Bernard, êgé de 12 ans, flls du sympa- thique adjudant de gendarmerie, se porta ré- solument à son secours et, au risque de sa vie, l'arracha au danger. Les témoins de cet acte de sang-froid et de dévouement exprimèrent à Raoul Bernard toute leur admiration et leurs félicitations les plus vives. Non seulement nous nous associons à ces félicitations sincères, mais il nous est encore agréable (le signaler à qui il convient sa vail lante conduite. :va z&~ CU&ffeO sine De Toulouse : Chambre ée et, puis- qu'on veut que je parle, je parlerai. » PETITES NOUVELLES 19 juillet. M. Berteaux souffre d'une crise d'appendiciic qui pourrait nécessiter une intervention chirurgicale. — Le président du Brésil, maréchal da Fouseca. arrivera demain a Berlin; on croit qu'il négociera pendant son séjour en Allemagne l'envoi d'une mission militaire allemande au Brésil. — Une en-quête disciplinaire est ouverte contre un certain nombre d'instituteurs allemands qui ont adressé au leader socialiste Bebel un télégramme de félicitations à l'occasion de son -anniversaire. — M. Camille Moreau, ancien notaire à Brissac (Maine-et-Loire), dont on avait récemment célébré le 101' anniversaire, vient de mourir à Poitiers. — Le juge d'instruction Drioux vient de faire mettre en liberté provisoire M. Dupré de la Mahé- rle, qui avait été arrêté sous l'inculpation d'escro- querie. — M. Briand a offert ce matin un déjeuner en l'honneur de l'ambassade extraordinaire anglaise chargée de notifier au gouvernement l'avènement da George V. C)J ,3:3 o: cium 4U TEKMBLAX Paris, 19 juillet. Demain, courses au Tremblay. Partants et montes probables : Prix Carine : Jim Cana (M. Barat), Coq Gascon (A. ila-c-lntyre), Pierrot III (X). Pomard (Curry). Cocodèt* (G. Stern). Lœlia (Ch. Childs), Mées (X). Défender (Sarro). Serpenteau (O'Neil), Crouion (X), l'igsy (Ryau), M. Maurice (J. Jennings). Astruc (Sweney), Pair DucJiess (Paris). Prix Bruge : I.antabat (X), Volcan d'Amour (X). Kioto III (Sweney). Notable (Prince), Tyrolienne III (Lescure). Boadicée (X). La Comète II (Lionnet). Go- bette (Cater), Azarias W. CbUds), Léa (G. Bernard} Prix Sèrapbine : Ténériffe (G. Stern), Agami (Bar- re), MérovaK (BarUiolomew). Médiats (X), Tempê- te III (Thibault), Pompée II (Ch. Childs), Sovereign [O. Clout). Bruyère Blonde (O'Neil), Parfumeuse (Doumen) Prix Buccaneer : Amalécite (M. Barat), La Nocla (Curry). Cboriburu (X), Repos (Sarro). Orbe-Rose (G. Stern). Monot (Ch. Childs). Mont Agel (X), Gyrca (O'NeU). Septimanie (Sbarpe). Prix Bougie : Santa-Lu-cia (G. Stern), Froidure 'O'Neil), Pauvre Rose (J. Reiff), Blina II (O'Con- nor), La Cotinais (G. BarUiolomew), l.a Bégude (Chi'lds), Nectarine (M. Henri). Pépite d'Or (Barré). Palmyra (X). Gailléenne (X). Prix Sée-Saw : Soleil (Clout). Aigrelette II (Swe- ney). l.ollipop (Curry), Dorna (Bona). Dégourdie (X) Carnaval (Sharpe), Quicksanrt (A. Vv'oodland!, Saphir (Rovella), Kallirohé (X). Rivre Droite fKel- le-tO, Saint-Michel II (X). Violette II (Debisefcop). Partant douteux . Toscane (X). Pronostics ': paris-Sport : Boadicée. Pomard. — Boadicée, Aza- rias — Ténériffe. Tempête III. — Platine. Orne- ttose. _ Santa-Lucia, La Cotinais. — Aigrelette II, Lollipoip. Les Débats : Pomard, Jim Cana. — Azarias. Kio- to m — Parfumeuse. Pompée. — Orbe Rose, Con- dottiere. — Santa-Lucia, Blina III.*— Soleil, Dorna. La Liberté : Boadicée, Jim Cana. — Azarias Boa- dicée. — Tempête III Parfumeuse. — Orbe Rose, Platine. — Santa-Lucia. La Cotinais. Dorna, Car- naval. L'Intransigeant : Boadicée, Lœlia. — Boadicée, Azarias. — Tempête, Parfumeuse. — Orbe Rose, Gyrca. — Santa Lucia, La Cotinais. — Carnaval, Dorna. LES AFFAIRES DU IVUBOC Le ranpel du général Moinier ' Paris, 19 juillet. VOn lit dans le Siécic.: « Rien nre permet d imaginer que les expli- cations du général Moinier feront changer d'avis les milieux officiels et dans ces milieux on paraît fermement décidé, surtout depuis la dernière expédition, à confier le corps «le Casablanca à un autre cltei. . qui récla- vrn dégrever, dans la j>lu* lar-R* mesure pos- j mai» à 1 administration des domaines quel- Bible, la propriété foncière-, surtout la petite, } ques nroiuiétés qui avaient été léguées au Le Sort de Jean Orth Bruxelles, 19 juuM. M. Lecointe, ancien commandant de la flcl- gica, a déclaré qu'il avait la conviction d'a- voir rencontré Jean Orth, archiduc Salvator d'Autriche, lors de son retour des mers po- laires. M, Looointe a expliqué qu'ayant quitté 1» foires et ILireiiés JL\RCIIl: DU HAVRE du 18 juillet. C.o'ons — Courant 1910. 93 C2, prociiain 93 B2, sep- immiïre
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20 juillet 1910 - Bibliothèque de Toulouse

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