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UNIVERSITE DE BOURGOGNE - Université de Bourgogne

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Dans les conditions physiologiques d’une cellule, la viscosité <strong>de</strong>s membranes est <strong>de</strong><br />

l’ordre <strong>de</strong> 0,1 N.s.m -2 , ce qui correspond environ à 100 fois celle <strong>de</strong> l’eau (Shechter, 1990).<br />

Ceci étant, la fluidité membranaire varie avec la température et la composition lipidique. En<br />

effet, les chaînes hydrocarbonées <strong>de</strong>s lipi<strong>de</strong>s membranaires peuvent adopter plusieurs<br />

conformations en fonction <strong>de</strong> l’agitation thermique et <strong>de</strong> leur configuration (longueur <strong>de</strong>s<br />

chaînes hydrocarbonées, présence ou non <strong>de</strong> doubles liaisons, configuration trans ou cis <strong>de</strong>s<br />

doubles liaisons). Lorsque les chaînes hydrocarbonées sont en contact étroit et étirées au<br />

maximum, les lipi<strong>de</strong>s membranaires ont une conformation ordonnée et peu flui<strong>de</strong> appelée Lβ.<br />

Lorsque les chaînes oscillent autour d’une orientation moyenne perpendiculaire au plan <strong>de</strong> la<br />

membrane et que les lipi<strong>de</strong>s ne sont plus séparés les uns <strong>de</strong>s autres, les lipi<strong>de</strong>s membranaires<br />

ont une conformation liqui<strong>de</strong> cristalline flui<strong>de</strong> ou Lα. Le passage <strong>de</strong>s lipi<strong>de</strong>s d’une<br />

conformation ordonnée Lβ à une conformation flui<strong>de</strong> Lα est appelé transition <strong>de</strong> phase<br />

gel/liqui<strong>de</strong> cristalline.<br />

1.2.1.3. Les protéines membranaires<br />

Les protéines membranaires se classent en <strong>de</strong>ux gran<strong>de</strong>s catégories : les protéines<br />

extrinsèques (ou périphériques) et les protéines intrinsèques (transmembranaires ou<br />

intégrales) (Figure 1). Les protéines extrinsèques ne sont associées à la membrane que <strong>de</strong><br />

manière relativement faible par <strong>de</strong>s interactions électrostatiques avec les parties polaires <strong>de</strong>s<br />

lipi<strong>de</strong>s ou les parties polaires <strong>de</strong>s protéines intrinsèques qui émergent hors <strong>de</strong> la membrane.<br />

Elles sont donc en contact avec le milieu aqueux et possè<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s caractéristiques structurales<br />

semblables à celle <strong>de</strong>s protéines globulaires solubles. Leur localisation leur permet <strong>de</strong><br />

participer à <strong>de</strong>s réactions qui s’effectuent à l’interface entre la membrane et les compartiments<br />

aqueux. Les protéines intrinsèques sont associées à la membrane <strong>de</strong> manière plus étroite par<br />

un ensemble d’interactions hydrophobes avec les parties apolaires <strong>de</strong>s lipi<strong>de</strong>s. Elles<br />

permettent le transport <strong>de</strong> matière, les couplages énergétiques et le transfert d’informations.<br />

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