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ÉLÉMENTS FINANCIERS<br />
Répartition des actifs immobilisés par branche<br />
En millions d’euros <strong>2004</strong> 2003 2002<br />
Construction 349 334 312<br />
Routes 370 324 321<br />
Installation Électrique 191 155 127<br />
Construction Métallique 6 8 8<br />
Concessions 816 540 418<br />
Holding 335 281 326<br />
Total Groupe 2 067 1 642 1 512<br />
Investissements du Groupe<br />
En millions d’euros <strong>2004</strong> 2003 2002<br />
Immobilisations incorporelles 5 5 4<br />
Immobilisations corporelles 119 97 146<br />
Concessions 223 147 190<br />
Immobilisations financières 107 81 130<br />
Total 454 330 470<br />
50<br />
Les investissements corporels consistent pour l’essentiel dans le renouvellement<br />
récurrent du parc de matériel et des installations de production des sociétés du<br />
Groupe; ils ont atteint en 2002 un niveau particulièrement élevé en raison notamment<br />
des achats d’équipements nécessaires à la réalisation des grands chantiers<br />
engagés en Concession, et sont revenus en 2003 à un niveau normal, qui a<br />
augmenté en <strong>2004</strong>, en ligne avec la croissance de l’activité du Groupe.<br />
Depuis 2001, le Groupe a élargi ses interventions dans le domaine des concessions<br />
après avoir remporté successivement un contrat de 155 km d’autoroutes à péage<br />
virtuel au Portugal, la concession du viaduc de Millau en France et la concession<br />
de la liaison ferroviaire Perpignan-Figueras entre la France et l’Espagne. Les<br />
investissements nécessaires pour la construction et la mise en service de ces<br />
ouvrages montent en puissance à partir de 2002, année au cours de laquelle le<br />
Groupe a également acquis une participation dans ASF (cédée en 2003) et poursuivi<br />
le développement de nouveaux parcs de stationnement. En <strong>2004</strong>, le Groupe<br />
a acquis la société EPOLIS et est devenu le 2 e opérateur de parking en France.<br />
En 2002, les investissements de croissance externe ont sensiblement augmenté par<br />
rapport au niveau des années précédentes pour atteindre 130 millions d’euros, avec des<br />
acquisitions de taille plus importante, comme la société MITEX en Pologne (Construction)<br />
ou le groupe GÉNÉRALE ROUTIÈRE (Route) en France. En 2003, les investissements de<br />
croissance externe ont été plus particulièrement concentrés dans l’Installation Électrique,<br />
avec notamment l’acquisition de la société ELECTROSUR en Espagne. En <strong>2004</strong>, les<br />
acquisitions les plus notables sont un ensemble de carrières dans le Nord de la France<br />
par APPIA, et les activités THT et Grands Postes d’Amec-Spie par FORCLUM.<br />
Analyse des risques du Groupe<br />
■ RISQUES DE MARCHÉ<br />
Le Groupe EIFFAGE, peu endetté (83 millions de trésorerie nette au 31 décembre<br />
2003, 41 millions au 31 décembre <strong>2004</strong>) et concentré sur les marchés de la zone<br />
euro (96% du chiffre d’affaires <strong>2004</strong>) est, par voie de conséquence, peu exposé aux<br />
risques de marché. Les éléments d’appréciation de ces risques sont fournis dans<br />
l’annexe aux comptes consolidés, page 55 et pages 59 et 60, note 7. Au début de<br />
l’année <strong>2004</strong>, EIFFAGE a signé une ouverture de crédit sur 5 ans de 500 millions<br />
d’euros avec un syndicat bancaire, renforçant encore ainsi sa liquidité. Ce crédit a<br />
été porté début 2005 à 555,5 millions d’euros pour 5 nouvelles années avec une<br />
faculté d’extension optionnelle de 2 ans supplémentaires.<br />
■ RISQUES JURIDIQUES<br />
Une part importante de l’activité du Groupe est soumise à la réglementation sur<br />
les marchés publics et, en matière de construction, à des garanties décennales.<br />
Certaines activités relèvent des autorisations concernant les installations classées,<br />
notamment dans le secteur routier (postes d’enrobage, usines de liants, carrières<br />
avec, en outre, en ce qui concerne ces dernières, la délivrance de garanties<br />
financières de remises en état).<br />
Certains contrats peuvent être soumis à des clauses de confidentialité (Défense<br />
nationale).<br />
Les litiges ou arbitrages n’ont pas eu, dans un passé récent, d’incidence significative<br />
sur la situation financière du Groupe, compte tenu des provisions constituées.<br />
■ RISQUES INDUSTRIELS ET ENVIRONNEMENTAUX<br />
De par la nature de ses activités, le Groupe est peu exposé aux risques industriels;<br />
sur le plan environnemental, des réglementations particulières régissent<br />
les activités des différentes branches du Groupe : traitement des matériaux de<br />
déconstruction ou issus des chantiers dans le secteur de la construction, production<br />
de matériaux dans le secteur routier, etc. Les actions menées par le Groupe pour<br />
gérer ces risques sont développées dans le rapport sur la responsabilité sociale<br />
– sociétale et environnementale (pages 36 à 40).<br />
En raison du caractère limité des risques encourus, le Groupe ne procède pas à<br />
un suivi des coûts et des investissements liés aux mesures de prévention et<br />
d’adaptation aux normes et réglementations en vigueur.<br />
■ ASSURANCES<br />
Le Groupe a une politique de couverture des risques prenant en considération<br />
l’effet de taille.<br />
En premier lieu, certains risques de fréquence importante et d’intensité faible sont<br />
traités dans le cadre d’une politique d’auto-assurance (dommage automobile)<br />
ou de franchises adaptées (décennale).<br />
En second lieu, les risques d’intensité font l’objet d’une attention particulière par<br />
la souscription de garantie conséquente (responsabilité civile).