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ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS<br />
■ IMMOBILISATIONS EN CONCESSIONS<br />
Les biens immobilisés détenus dans le cadre de l’exploitation de contrats de<br />
concessions ou de contrats équivalents sont regroupés sous cette rubrique.<br />
Les amortissements de caducité sont pratiqués pour reconstituer les capitaux<br />
investis dans les biens remis gratuitement en fin de concession. Le mode linéaire<br />
est généralement retenu. Pour certaines concessions particulières, il peut être<br />
adapté pour tenir compte de l’utilisation effective de l’ouvrage, notamment durant<br />
les premières années d’exploitation.<br />
Des amortissements spécifiques aux biens renouvelables sont calculés pour tenir<br />
compte de leur dépréciation.<br />
■ CONTRATS À LONG TERME<br />
Les résultats des contrats réalisés par les sociétés de travaux sont déterminés<br />
selon la méthode de l’avancement. Ils sont fondés sur les résultats prévisionnels<br />
à fin de chantier révisés périodiquement.<br />
Des provisions pour risques sont constituées pour couvrir les pertes prévisibles à<br />
terminaison, lesquelles sont évaluées à partir d’une analyse des données économiques<br />
et financières prévisionnelles de chaque contrat. Ces prévisions peuvent<br />
tenir compte de montants susceptibles d’être obtenus au titre des réclamations<br />
déposées.<br />
Par contre, les résultats dégagés sur les contrats de promotion immobilière ne<br />
sont pris en compte qu’après achèvement des travaux et vente des biens.<br />
Les stocks immobiliers correspondants sont évalués à leur prix de revient, hors frais<br />
financiers, ceux-ci étant pris en charge comme frais de période.<br />
■ CRÉANCES<br />
Les créances sont évaluées à leur valeur nominale. Les créances qui présentent des<br />
difficultés de recouvrement font l’objet d’une dépréciation par voie de provision.<br />
■ VALEURS MOBILIÈRES DE PLACEMENT<br />
Les valeurs mobilières de placement sont évaluées au coût d’acquisition. Des<br />
provisions pour dépréciation sont constituées lorsque la valeur vénale est inférieure,<br />
à la date de clôture, au coût d’entrée en portefeuille.<br />
Les intérêts courus, sur les valeurs à taux d’intérêt garanti, sont constatés à la<br />
clôture.<br />
■ CHARGES À RÉPARTIR SUR PLUSIEURS EXERCICES<br />
Les charges à répartir sur plusieurs exercices proviennent pour l’essentiel de<br />
l’appréhension des résultats des contrats à long terme selon la méthode de<br />
l’avancement.<br />
■ PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES<br />
Elles sont constituées dès lors qu’il existe un risque probable de sortie de ressources<br />
sans contreparties attendues. Elles sont revues à chaque date d’établissement des<br />
comptes et ajustées pour refléter la meilleure estimation à cette date.<br />
Elles couvrent les risques liés à l’exécution et à la terminaison des chantiers réalisés<br />
en France et à l’étranger. Les risques à terminaison comprennent, le cas échéant,<br />
les coûts directs et connexes de repliement des chantiers ainsi que les charges de<br />
parfait achèvement de ceux-ci.<br />
■ ENDETTEMENT<br />
Dans le cadre de son financement à moyen terme, le Groupe EIFFAGE a mis en<br />
place, à compter de l’exercice 2002 un programme de titrisation de ses créances<br />
commerciales par l’intermédiaire d’un compartiment au sein d’un Fonds Commun<br />
de Créances (FCC).<br />
Afin de présenter une image fidèle et compte tenu des caractéristiques de ce<br />
programme, il a été décidé de le retraiter selon le principe de prédominance de la<br />
substance sur l’apparence pour enregistrer l’endettement correspondant.<br />
Les montants correspondants sont indiqués en annexe au chapitre E note 7.<br />
■ CONVERSION DES COMPTES DES FILIALES ÉTRANGÈRES<br />
Les comptes des filiales à l’étranger sont convertis en euros sur la base des cours de<br />
change de fin d’exercice pour le bilan et au taux moyen pour le compte de résultat.<br />
L’incidence des écarts de conversion sur les capitaux propres d’ouverture et sur<br />
le résultat de l’exercice vient directement s’imputer sur les réserves consolidées.<br />
■ OPÉRATIONS EN DEVISES<br />
Les dettes et créances en devises sont converties sur la base des cours de change<br />
de fin d’exercice. Des provisions pour risques sont constituées pour couvrir les<br />
pertes de change latentes.<br />
■ RISQUE DE TAUX<br />
Le Groupe est essentiellement endetté à taux variables. Le risque de fluctuation<br />
des taux d’intérêts n’est pas couvert.<br />
■ RISQUE DE CHANGE<br />
Les principales filiales du Groupe sont situées dans des pays de la zone euro.<br />
Les contrats à l’exportation réalisés dans d’autres zones sont traités dans les<br />
monnaies dans lesquelles sont exposées les dépenses; pour ces contrats, le risque<br />
de change ne concerne que les décalages de trésorerie qui apparaissent entre<br />
les prévisions de dépenses des marchés, leur exécution ainsi que le rapatriement<br />
des frais généraux de siège et des résultats.<br />
Ponctuellement, des contrats de couverture de change peuvent être initiés pour se<br />
garantir de l’incidence des fluctuations des devises, sur certains postes d’actifs<br />
ou de passifs.<br />
■ CHIFFRE D’AFFAIRES CONSOLIDÉ<br />
Le chiffre d’affaires cité dans les publications et commentaires sur l’activité du<br />
Groupe et repris dans les notes annexes, correspond à la production de l’exercice<br />
évaluée au prix de vente et comprend :<br />
• les travaux et prestations exécutés directement par les sociétés intégrées ;<br />
• la quote-part des travaux exécutés en participation avec d’autres entreprises,<br />
revenant à une société intégrée.<br />
■ RÉSULTAT SUR CESSION DE MATÉRIEL ROUTIER<br />
Conformément aux usages de la profession, les résultats de cession de matériel<br />
routier sont enregistrés en résultat d’exploitation.<br />
■ IMPÔTS ET IMPOSITION DIFFÉRÉE<br />
Les impôts différés sont calculés par chaque entité fiscale selon la méthode du<br />
report variable sur les différences temporaires entre les valeurs fiscales et comptables,<br />
actives et passives, du bilan consolidé, à l’exception des écarts d’acquisition<br />
et des fonds de commerce.<br />
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