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RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />
Pour ce qui concerne les comptes consolidés de l’exercice <strong>2004</strong>, arrêtés selon les<br />
normes françaises en vigueur, le Groupe est peu exposé aux risques de marché ainsi<br />
qu’aux risques pays, dans les limites des seuils de signification, compte tenu de<br />
ses contrats et de la localisation de ses implantations, avec la seule exception de<br />
la société MITEX en Pologne.<br />
Entre la date de clôture de l’exercice et le 23 février 2005, aucun événement significatif<br />
n’est intervenu.<br />
Grâce à une conjoncture favorable en France et malgré les difficultés rencontrées<br />
en Pologne, les résultats du Groupe ont de nouveau progressé. Ainsi, le résultat<br />
d’exploitation a atteint 307 millions d’euros (+15,4%).<br />
EIFFAGE CONSTRUCTION a amélioré ses performances pour la huitième année<br />
consécutive, tandis que APPIA a poursuivi le redressement de ses marges. Le<br />
résultat de FORCLUM a suivi la croissance du chiffre d’affaires, et celui d’EIFFEL<br />
s’est maintenu.<br />
Le résultat du Groupe avant amortissement des survaleurs a atteint 230 millions<br />
d’euros, contre 194 millions d’euros en 2003, après une charge d’impôts de 94 millions<br />
d’euros (88 millions d’euros en 2003).<br />
Le résultat net consolidé part du Groupe s’est élevé à 177 millions d’euros, en croissance<br />
de 26,4% par rapport à celui de l’exercice précédent (140 millions d’euros),<br />
après 53 millions d’euros d’amortissement de survaleurs.<br />
Ces résultats comprennent des montants importants au titre des répartitions faites<br />
en faveur des salariés et qui sont résumés dans le tableau suivant :<br />
En millions d’euros 2003 <strong>2004</strong><br />
Intéressement 35,6 44,5<br />
Participation 26,3 31,2<br />
Abondement 10,9 18,1<br />
Total 72,8 93,8<br />
La trésorerie du Groupe est restée positive en <strong>2004</strong>, à 41 millions d’euros, malgré<br />
un montant d’investissements exceptionnellement élevé de 454 millions d’euros<br />
et la reprise de 100 millions d’euros d’endettement d’EPOLIS.<br />
Le recours au crédit a donc été très modéré. Le programme de titrisation de créances<br />
commerciales mis en place en 2002 a été modulé pour mieux l’adapter à la<br />
saisonnalité des besoins de financement du Groupe.<br />
La ligne de financement de 500 millions d’euros signée le 25 février <strong>2004</strong> a fait<br />
l’objet d’un avenant début 2005, afin d’en adapter les caractéristiques aux conditions,<br />
plus favorables aux emprunteurs, du marché du crédit. Cette ligne donne<br />
à EIFFAGE les moyens de poursuivre son développement grâce à une maturité<br />
renouvelée de 5 ans pouvant être prorogée de 2 ans.<br />
BNP PARIBAS a cédé en mars <strong>2004</strong> un peu plus du tiers de sa participation dans<br />
le capital d’EIFFAGE, et les salariés ont réduit leur participation de 2,9% compte<br />
tenu, notamment, de la décollecte du FCPE consécutive aux possibilités, ouvertes<br />
en <strong>2004</strong>, de libération anticipée de l’épargne salariale.<br />
Au 31 décembre <strong>2004</strong>, les principaux actionnaires étaient les suivants :<br />
En % Participation Droits<br />
en capital de vote<br />
Groupe BNP PARIBAS 19,0 19,8<br />
Salariés du Groupe 22,7 23,5<br />
• SICAVAS EIFFAGE 2000 18,8 19,5<br />
• FCPE EIFFAGE 2,7 2,8<br />
• Actionnaires directs 1,2 1,2<br />
Groupe BP France 2,6 2,7<br />
L’action a fait un parcours remarquable, terminant l’année à 85 euros, contre<br />
47,05 euros à la fin de 2003, soit une progression de 81%, dans un marché en<br />
croissance modérée (+ 7% pour le CAC 40). La liquidité a encore fortement progressé,<br />
profitant notamment de l’accroissement du flottant qui atteint 52% du capital, en<br />
particulier grâce à la cession par BNP PARIBAS d’une partie de ses actions. Les échanges<br />
ont représenté en <strong>2004</strong>, 73% du capital, contre 54% en 2003 et 40% en 2002.<br />
EIFFAGE a acquis en mars <strong>2004</strong>, dans le cadre du programme d’achat de ses<br />
propres actions, 206000 actions, devenues 412000 actions après doublement du<br />
capital en avril <strong>2004</strong>, soit 1,4 % du capital lors de la cession réalisée par BNP<br />
PARIBAS. Ainsi, EIFFAGE détenait en fin d’exercice 1088402 actions, ou 3,7% du<br />
capital social, à la suite des opérations résumées dans le tableau ci-dessous.<br />
• Nombre d’actions achetées en <strong>2004</strong><br />
• Nombre d’actions vendues en <strong>2004</strong><br />
• Cours moyen des achats<br />
• Montant des frais de négociation<br />
• Nombre d’actions inscrites au 31.12.<strong>2004</strong><br />
• Valeur au cours d’achat des actions détenues<br />
• Valeur nominale des actions détenues<br />
412 000 actions<br />
4 000 actions<br />
55,00 euros<br />
206 000 euros<br />
1 088 402 actions<br />
46 762 108 euros<br />
8 707 216 euros<br />
Le <strong>Conseil</strong> d’Administration propose à l’Assemblée de renouveler les autorisations<br />
d’opérer en Bourse sur les actions d’EIFFAGE jusqu’à 10% du capital social,<br />
dans le cadre d’un programme visant les objectifs autorisés par le règlement<br />
européen applicable depuis le 13 octobre <strong>2004</strong>, et ceux, supplémentaires, acceptés<br />
par le nouveau règlement de l’AMF. En application de l’article 241-8 de celui-ci,<br />
le <strong>Conseil</strong> décide d’affecter les actions détenues avant le 13 octobre <strong>2004</strong> à la<br />
couverture des obligations liées aux programmes d’options d’achat d’actions<br />
attribuées aux salariés en 2001 et <strong>2004</strong>.<br />
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