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0 0 - Institut français de l'éducation

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1 q. (9806,25 : 18,75) = 523. Frais d'exploitation :<br />

5 fr. 70 X 523'= 2 981 fr. 10. Dépenses totales :<br />

12 787 fr. 35. Cuivre extrait: 523 q. X 15/100 x 98/100<br />

= 76 q. 881. Prix <strong>de</strong> revient du kg. : 12 787 fr. 35 :<br />

7 688,1 = 1 fr. 66.<br />

GÉOMÉTRIE ET SYSTÈME MÉTRIQUE. — Densité. — 1.<br />

Un vase vi<strong>de</strong> pèse 1 kg. 32; plein d'eau, il pèse 5 kg. 374;<br />

plein d'un autre liqui<strong>de</strong> il pèse 4 kg. 555. Quelle est<br />

la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> cet autre liqui<strong>de</strong>? (Brev. élém., Somme )<br />

Indications. — Capacité du vase :1 1. (5,374— 1,32)<br />

= 4 1. 054. Poids du second liqui<strong>de</strong> : 4 kg. 555 —<br />

1 kg. 32 = 3 kg. 235. Densité : 3,535 : 4,054 = 0,798<br />

par excès. (Le second liqui<strong>de</strong> est donc <strong>de</strong> l'alcool.)<br />

2. Un vase, exactement rempli par <strong>de</strong>s poids égaux<br />

d'eau et <strong>de</strong> mercure, pèse 83 kg. 56 gr., sa capacité<br />

est <strong>de</strong> 39 1. 5 et le poids du vase vi<strong>de</strong>, 9 kg. 466.<br />

Quelle est la <strong>de</strong>nsité du mercure? [Brev. élém.)<br />

Indications. — Poids <strong>de</strong>s liqui<strong>de</strong>s : 83 kg. 056 —<br />

9 kg. 466 = 73 kg. 590. Poids <strong>de</strong> chaque liqui<strong>de</strong> :<br />

73 kg. 59 : 2 = 36 kg. 795, qui représentent les<br />

poids <strong>de</strong> 36 1. 795 d'eau ou <strong>de</strong> 39 1. 5 — 36 1. 795 =<br />

21. 705 <strong>de</strong> mercure. Densité du mercure : 36,795 :<br />

2,705 = 13,6.<br />

3. Prisme évidé. — 3. Une auge en pierre <strong>de</strong><br />

forme cubique a intérieurement 1 m. 42 <strong>de</strong> côté.<br />

Quelle est sa capacité en hl. ? L'épaisseur <strong>de</strong> la<br />

pierre étant0m. 15 elle poids <strong>de</strong> l'auge 4 774kg. 152,<br />

trouver la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> la pierre qui a servi à la former.<br />

Indications. — Capacité intérieure : 1 m 3 (1,42) 3<br />

= 2 m 3 863 288 ou 28 hl. 63 288. Dimensions extérieures<br />

: hauteur : 1 m. 57; largeur et longueur :<br />

1 m. 72. Vol. extérieur : 4 m 3 644 688. Vol. <strong>de</strong> la<br />

pierre : 1 m 3 7 814. Densité : 2,68.<br />

COHEN,<br />

instituteur.<br />

HISTOIRE<br />

PARTIE SCOLAIRE 491<br />

Les guerres <strong>de</strong>la Révolution.<br />

La première coalition.<br />

La France envahie, — délivrée, — conquérante.<br />

Les soldats <strong>de</strong> la Révolution.<br />

Directions générales. — Cette leçon est difficile<br />

pour nos enfants. 11 sera bon <strong>de</strong> simplifier beaucoup.<br />

Nous ferons remarquer quelles luttes passionnées<br />

se livrent au Nord-Est (Nord <strong>de</strong> la France, Belgique,<br />

pays rhénans). C'est pour assurer la nouvelle frontière<br />

du Nord-Est qu'a lieu la campagne d'Italie.<br />

On s'efforcera <strong>de</strong> montrer cette frontière, la plus<br />

rapprochée <strong>de</strong> Paris, forcée par <strong>de</strong>ux fois en 1792<br />

et 1793, comme elle l'avait été sous François I er , sous<br />

Henri II, sous Louis XIII, et aux plus tristes heurés<br />

du règne <strong>de</strong> Louis XIV. Les ennemis pénétrant en<br />

1792, repoussés (Jemmapes); nos armées en Belgique;<br />

puis <strong>de</strong>s défaites, et la France envahie encore en 1793 ;<br />

libérée (Wattignies), puis conquérante (Fleurus, la<br />

Belgique, puis la Hollan<strong>de</strong>). En somme, à <strong>de</strong>ux reprises<br />

: invasion, libération, conquête, snr la frontière<br />

nord-eàt.<br />

C'est qu'en effet, les hommes <strong>de</strong> la Révolution sont<br />

pénétrés du principe qui a dirigé la politique extérieure<br />

<strong>de</strong>s grands hommes <strong>de</strong> la monarchie : les frontières<br />

naturelles. Danton répète presque la parole<br />

<strong>de</strong> Richelieu : « Les limites <strong>de</strong> la France, dit-il, sont<br />

marquées par la nature. » Les traités <strong>de</strong> Bâle nous<br />

donnent la rive gauche du Rhin ; le traité <strong>de</strong> Campo-<br />

Formio nous l'assure. En 1795, tous les Français<br />

pensaient déjà ce qu'écrira Napoléon en 1814 : « Les<br />

alliés veulent réduire la France à ses anciennes limites...<br />

Jamais je ne signerai un tel traité... Que<br />

dirai-je aux républicains quand ils viendront me <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r<br />

leur barrière du Rhin?... »<br />

Mais, d'autre part, nous l'avons vu déjà à plusieurs<br />

reprises, c'était un principe pour l'Angleterre qu'il<br />

ne fallait pas laisser la France occuper l'estuaire <strong>de</strong><br />

l'Escaut, parce qu'Anvers, « pistolet chargé au cœur<br />

<strong>de</strong> l'Angleterre, » dira Napoléon, est une merveilleuse<br />

position commerciale et militaire. (Expliquer :<br />

Anvers est placé en face <strong>de</strong> l'embouchure <strong>de</strong> la Tamise.<br />

Les Belges en ont fait le quatrième, port du<br />

mon<strong>de</strong>, avant Marseille.) Le ministre anglais annonça<br />

donc une guerre « d'extermination » ; et, en<br />

effet, l'Angleterre ne posa les armes que vingt-<strong>de</strong>ux<br />

ans plus tard, quand, en 1815, on eut repris la Belgique<br />

à la France.<br />

Pendant ces vingt-<strong>de</strong>ux années, la France eut à<br />

lutter successivement contre toutes les puissances<br />

européennes qui, sous la direction <strong>de</strong> l'Angleterre,<br />

voulaient détruire les idées révolutionnaires et démembrer<br />

notre pays.<br />

La lutte contre l'Europe. — La Révolution était<br />

pacifique au début. — De 1792 à 1802 (et encore la<br />

paix <strong>de</strong> 1802 ne fut-elle qu'une trêve), pendant dix<br />

ans, la Révolution soutint <strong>de</strong> terribles luttes contre<br />

l'Europe. Pourtant, au début, elle n'avait que <strong>de</strong>s intentions<br />

pacifiques. La Constitution <strong>de</strong> 1791 déclarait:<br />

n La nation <strong>français</strong>e renonce à entreprendre aucune<br />

guerre dans la vue <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s conquêtes, et n'emploiera<br />

jamais ses forces contre la liberté d'aucun<br />

peuple. » C'est très bien, dites-vous. Comment donc<br />

expliquer ces dix années <strong>de</strong> luttes? Ah! vous répon<strong>de</strong>z<br />

: les autres pays ont attaqué la France. — Pas<br />

au début <strong>de</strong> la Révolution, cependant. Car, en 1789,<br />

les souverains étrangers se montraient plutôt satisfaits<br />

<strong>de</strong>s troubles qui s'annonçaient dans notre pays,<br />

qui <strong>de</strong>vaient l'affaiblir, « le rendre nul, pensaient-ils,<br />

dans les gran<strong>de</strong>s afl'aires <strong>de</strong> l'Europe. »<br />

Pourquoi la Révolution a été entraînée à la guerre.<br />

— Mais, rappelons-nous les principes <strong>de</strong> 1789 : « Tous<br />

les hommes naissent libres et égaux... » Ah! voilà une<br />

vérité que les chefs <strong>de</strong>s pays voisins, où la féodalité<br />

vivait encore, ne laisseront pas volontiers pénétrer<br />

dans leurs domaines. Or les journalistes révolutionnaires<br />

parlaient d'aller délivrer « <strong>de</strong> leurs tyrans<br />

les peuples esclaves ». Puis les émigrés excitaient<br />

à la guerre. Le roi, la reine, certains membres<br />

<strong>de</strong> la Législative, constitutionnels ou républicains,<br />

pensaient chacun qu'une guerre pourrait leur être<br />

utile. Et il y eut encore bien d'autres causes qu'on<br />

vous expliquera plus tard.<br />

La guerre. —A quelle date fut déclarée la guerre?<br />

Par qui? A quel pays d'abord? Quel autre roi vint<br />

se joindre à l'empereur d'Autriche? Quel fut le général<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux armées?...<br />

Les premiers échecs. L'invasion. — D'abord,<br />

mes enfants, nos armées furent battues : beaucoup<br />

d'officiers avaient émigré, et les volontaires n'étaient<br />

pas rompus à la discipline sans laquelle il n'y a pas<br />

d'armée véritable. Le général en chef, qui avait l'ordre<br />

d'envahir la Belgique, ne put se faire obéir <strong>de</strong><br />

ses soldats, qui s'enfuirent <strong>de</strong>vant l'ennemi; et le général<br />

Dillon, qui essayait d'arrêter les fuyards, fut<br />

massacré par eux. Il faut que vous sachiez cela pour<br />

comprendre l'émoi <strong>de</strong> la France, et la joie qui la<br />

souleva après Valmy.<br />

Mais bientôt, il ne s'agit plus, pour les Français,<br />

d'envahir un pays voisin. Les Prussiens s'avançaient,<br />

ils touchaient la frontière lorraine. (Suivre leur marche<br />

sur la carte.) Ils prenaient Longwy, Verdun (le<br />

commandant Beaurepaire). Ah! les voici arrivés à<br />

cette longue ligne <strong>de</strong> hautes collines où d'épaisses<br />

forêts ren<strong>de</strong>nt la marche impossible à une armée.<br />

Seront-ils enfin arrêtés par l'Argonne? Non; ils peuvent<br />

passer par un défilé, et la route <strong>de</strong> Paris leur est<br />

ouverte.<br />

Valmy. — Dumouriez, qui comman<strong>de</strong> l'armée du<br />

Nord, est tourné. Va-t-il reculer pour couvrir Paris?<br />

Va-t-il battre en retraite? Non : il remonte l'Aisne<br />

(l'aire un croquis pour expliquer son audacieuse manœuvre),<br />

rejoint ICéllermann qui, <strong>de</strong> Metz, lui amène<br />

ses soldats; s'établit à Valmy, et n coupe » l'ennemi<br />

qui marchait déjà sur Châlons. Les Prussiens, ayant<br />

à dos Paris, sont forcés <strong>de</strong> revenir en arrière pour<br />

attaquer l'armée <strong>français</strong>e.<br />

Devant la vieille armée prussienne, réputée invin<br />

cible, les jeunes volontaires, dont beaucoup voient le<br />

feu pour la première fois, vont-ils cé<strong>de</strong>r et s'enfuir?<br />

Les Prussiens y comptent; et tout d'abord quelques<br />

rangs flottent. Mais Kellermann et Dumouriez (<strong>de</strong><br />

vieux officiers qui ont fait la guerre <strong>de</strong> Sept ans<br />

HISTOIRE : GAUTHIER et DESCÎHAMPS, Cours sup. d'histoire <strong>de</strong> France, i ? 2 0 E G r ! U c a r t . ? 2 0 a t I b ! 1.80

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