TELECOM - ITnation

ou encore ce qu’on appelle l’internet
des ‘‘choses’’ qui permet aux senseurs
en tout genre, y compris les
appareils ménagers, de se connecter
à internet.
PLAN GLOBAL
«Nous avons demandé aux Etats
membres de faire du secteur public
européen un pionnier du déploiement
du nouveau protocole en encourageant
les réseaux internet, les sites
web ou les services d’administration
en ligne à migrer rapidement vers
l’IPv6. Le recours au marché public
est sans doute pour eux l’instrument
le plus efficace, à condition qu’il soit
intégré dans une démarche globale et
que les plans de transition soient soigneusement
étudiés.» Outre le Japon
et les Etats-Unis, d’autres Etats ont
pris les devants comme la Chine par
exemple, qui a prévu de rendre ses
réseaux à la fois compatibles avec
IPv4 et IPv6. En revanche, peu d’Etats
membres ont déjà engagé ce travail.
«Au Luxembourg, le réseau téléinformatique
de l’éducation nationale et
de la recherche, Restena, a participé
à des projets IPv6 internationaux et
a commencé à offrir certains de ses
services via l’IPv6.»
COMPATIBLE BIENTÔT
Par ailleurs, la Commission Européenne
s’est engagée à ce que le
site web de l’Union européenne,
‘‘europa.eu’’, soit compatible IPv6
avant 2010. «Nous essayons de
sensibiliser et d’aider les entreprises
et les organisations dans leur transition.
Cependant, il est du ressort
des Etats membres de définir leur
propre agenda. Et pour le moment,
aucun d’entre eux n’a encore communiqué
d’agenda. L’idéal serait bien
sûr d’avoir des objectifs communs,
en particulier pour l’administration
en ligne.» Les entreprises sont donc
libres, dans l’attente d’une régulation
nationale, de s’adapter selon
leur propre agenda. «Les entreprises
qui s’engageront le plus rapidement
à adapter leurs équipements auront,
sans nul doute, un avantage compétitif
lié à la possibilité d’utiliser IPv6. Le
temps d’amortissement des matériels
informatiques étant de 3 à 5 ans et la
date annoncée de fin de disponibilité
des adresses IPv4 tournant autour de
2010-2011, les entreprises doivent
dès à présent vérifier la compatibilité
IPv6 des équipements pour lesquelles
elles investissent, sachant qu’elles
pourront bien entendu faire cohabiter
les deux protocoles.»
En quoi êtes-vous affecté par le
passage à l’IPv6 ?
Le nouveau standard IPv6 qui vise à étendre l’espace de 32
à 128 bits est la base pour l’évoution du réseau IP de Cegecom/
artelis. Cela ouvre des possibilités pour le déploiement de nouvelles
solutions internet mobiles et de nouveaux devices internet pour les
clients. Cegecom/artelis a fait tous les ajustements nécessaires et a
implémenté IPv6 dans le backbone IP. A ce stade, quelques clients
utilisent les nouvelles possibilités de l’IPv6. En utilisant leur licence
UMTS au Luxembourg, Cegecom/artelis pourra bientôt proposer
des solutions mobiles intéressantes à un grand nombre de clients.
© Photography Raoul Somers
Georges Muller,
CFO de Cegecom/artelis
2008-2009 7