TELECOM - ITnation

On the road again
Le bilan 2007 du groupe des P&T est positif, notamment grâce
à l’apport des filiales et à l’érnergie dépensée pour la bande
passante, tant LuxDSL que Teralink.
© Photography Raoul Somers
Marc Schambourg,
Chef de Département à la Division
des Télécommunications chez P&T
//// Filiales en or ////
Les filiales ont contribué à
hauteur de 65 % à la hausse
du Chiffre d'affairess (CA),
contre 35 % pour la maison
mère. eBRC a augmenté son
CA de 60 % ; Visual Online
de 53 % ; P&T Consulting de
41 % ; VBS de 23 % ; Michel
Greco de 9 % ; Editus de 8 %
et enfin LuxGSM, de 3 %.
Les P&TLuxembourg ont signé l’année 2007 avec un Chiffre d'affairess
en hausse de 1,5 %. Le groupe a franchi l’étape grâce au support
des sociétés filiales telles LuxGSM et eBRC. En effet, alors que les
services financiers se portent bien avec une croissance de 22,7 %,
principalement en raison de la hausse des taux d’intérêt, les services
de télécommunications n’augmentent que de 0,6 % par rapport à 2006.
Les services de téléphonie classique et les recettes de roaming ont
fortement chuté, une situation compensée par l’essor des produits
LuxDSL, Teralink et des solutions sur mesure. Le futur des P&T semble
se dessiner autour des bandes passantes.
2007 fut une année de transition pour
P&TLuxembourg, parallèlement aux
changements des habitudes des utilisateurs.
Alors que, dans le domaine
financier, les comptes CCP Connect
ont vu le nombre de leurs utilisateurs
augmenter de 14 %, un utilisateur sur
4 a décidé de gérer ses comptes par
internet. Les P&T ont aussi mis en
place avec les banques de la place
une nouvelle version de MultiLine
(e-banking pour clients professionnels),
basée sur un Certificat LuxTrust.
FOCUS SUR TERALINK
Dans le domaine des télécom, les
bandes passantes ont augmenté
jusqu’à 15 Mbps pour LuxDSL, alors
que le réseau international Teralink
atteint 3,5 Terabit/s. Le Luxembourg
est à la 7ème place européenne
en termes de pénétration ‘‘broad
bandwidth’’. Teralink, c’est une infrastructure
redondante, une liaison avec
six autres grandes villes dont Paris,
Londres et Amsterdam, un réseau
de 4000 km… L’amélioration de la
bande passante permet d’éviter les
bottlenecks. Non pas un changement
radical, selon le groupe, mais
une évolution. «P&T a toujours eu
une offre de service international avec
des partenaires à l’étranger, dit Marc
Schambourg, Chef de Département
à la Division des Télécommunications
chez P&T. Mais Teralink permet de
rendre cette offre plus visible.»
Teralink, c’est la connectivité haut
débit entre les 13 POP du réseau,
d’une part, mais c’est surtout aussi
l’offre de services développée
avec eBRC afin de garantir l’accès
depuis le Luxembourg aux autres
plateformes haut débit des grandes
villes européennes. «Il s’agit pour
nos clients actuels de pouvoir se
développer à l’international, dit Marc
Schambourg. D’autre part, les clients
internationaux veulent renforcer leurs
liaisons européennes.» Datacenter
Luxembourg utilise par exemple la
liaison entre Luxembourg et Francfort
pour ses services à valeur ajoutée.
Par ailleurs, Teralink s’est intéressé de
plus près au peering. La recherche
d’alliance avec d’autres opérateurs
au niveau international a notamment
donné lieu à un peering avec Google.
«Le Luxembourg joue dans la cour
des grands, dit Marc Schambourg.
Nous arrivons au niveau de hubs
comme Amsterdam ou Londres.»
8 2008-2009