IMPACT MEDIEN rédaction à Zurich, dont cinq météorologues. Cinq femmes et un homme, dont deux météorologues, sont chargés des événements climatiques en Suisse romande et cinq spécialistes font la pluie et le beau temps sur la TSI. DES DONNÉES DE 72 STATIONS Le menu météo pour le public a augmenté au fil de ces dernières années. Dans les trois régions, on peut voir chaque jour au moins trois émissions météo, toujours en lien avec une offre d’infos. L’équipe de SF DRS est même devenue une entreprise multimédia. Qui ne nourrit pas seulement les programmes TV, puisque les présentateurs sont également en direct sur DRS3 et que l’on peut lire leurs commentaires sur Internet et Teletext. Et ce que les clients de Swisscom reçoivent sous forme de SMS sur leur portable provient également de la cuisine météo zurichoise. Question qualité aussi, les consommateurs en ont pour leur argent. «Les prévisions s’améliorent constamment», dit Christoph Siegrist, vice-responsable de «Meteo». La rédaction peut s’appuyer sur une infrastructure complexe. Les 72 stations météorologiques donnent, toutes les dix minutes, la température, le degré d’humidité, les baisses et la force des vents. D’autres informations concernant les prévisions sont fournies par les radars de pluie et les images satellite. A l’aide de huit modèles de simulation différents, les ordinateurs calculent l’évolution du temps pour les jours suivants à partir des données météo. Ensuite, les spécialistes des rédactions TV se mettent à l’œuvre: avec toutes ces informations, ils vont lire et dire l’avenir du ciel en Suisse. Et le show est dorénavant de la partie INTERNET | POUR LES NÉOPHYTES: LA BOÎTE MAGIQUE DES MÉTÉOROLOGUES dans «Meteo». «Il faut des éléments divertissants», dit Siegrist. Ils existent depuis que le temps arrive deux fois par jour depuis le toit de la tour de Zurich. C’est de là que Sandra Boner et Jolanda Eggenberger, en alternance avec Thomas Bucheli et Alex Rubli, parlent du temps qu’il va faire – en plein air, les cheveux au vent et parfois armés d’un parapluie. Ce qui est décisif pour la qualité des émissions météo, c’est encore et toujours l’aspect scientifique, explique Dominique Schibli de l’équipe météo de la TSR. «Celui qui travaille avec trop d’animations perd des téléspectateurs». Les cartes sont utilisées lorsqu’elles permettent de donner une meilleure représentation du temps aux téléspectateurs. Après les événements, pour la plupart dramatiques, présentés aux infos, la météo est là pour détendre, affirme encore Dominique Schibli. LA TSI CONCURRENCE L’ITALIE Les réactions du public sont le plus souvent ensoleillées, mais parfois légèrement nuageuses. La critique provient de temps à autre de domaines tributaires du soleil et des prévisions. Les téléphériques et les restaurants de montagne reprochaient aux faiseurs de temps de la TV des prévisions «gâcheuses» d’affaires. La TSI est par contre très appréciée du public. Avec leurs prévisions, les Tessinois font de l’ombre aux programmes étrangers dans la région: les prévisions de la TSI sont regardées dans le nord de l’Italie. «Lo dicono gli Svizzeri», les Suisses l’ont dit; une phrase qui tient lieu de garantie de fiabilité et de sérieux. Les néophytes intéressés par le temps trouvent tout l’arsenal des pros sur Internet. Sur le site de SF DRS, de la TSR et de la TSI, on ne trouve pas que les données actuelles et les prévisions pour les jours suivants. Des cartes météo spéciales sont également mises à disposition, comme une image radar animée avec les zones de précipitations, l’image satellite avec formations nuageuses en Europe et les prévisions sur les pollens pour les personnes souffrant d’allergies. Celui qui veut tout savoir va regarder dans le dictionnaire météo sur sfdrs.ch. Là, des termes comme adiabatique, anticyclone mais aussi hectopascal, éphéméride, ou ligne de hautes pressions, sont expliqués. DES FAITS BIEN OBSERVÉS Comment le magazine TV «Quer» et le journal «Beobachter» œuvrent régulièrement en synergie. L’émission de TV «Quer» a un public de 600 000 personnes, le magazine «Beobachter» compte un million de lecteurs. Une fois par semaine, les deux médias rassemblent leurs forces et présentent ensemble à la télévision, et en direct, un cas du service conseil du magazine. Jelena Radasavlejevich est divorcée. Elle vit avec son fils handicapé Zeljko à Schübelbach SZ. Elle est en difficulté avec les 30 000 francs de dettes qu’elle doit payer pour son ex-mari. Jelena nettoie les avions à Kloten et conduit chaque jour Zeljko au Züriwerk, un atelier pour handicapés à Zurich. Emménager près de son lieu de travail lui faciliterait la vie, mais à cause des dettes, Zurich lui refuse d’élire domicile dans le canton. C’est là qu’interviennent «Quer» et «Beobachter». Le cas est présenté dans la rubrique TV «So nicht!». Grâce aux dons des téléspectateurs, Jelena a pu éponger ses dettes. Et grâce à l’intervention de «Beobachter» auprès du contrôle des habitants: Jelena et Zeljko habitent maintenant près de Zurich. La collaboration des deux médias a débuté durant la première année de «Quer», en 1996, à l’initiative de l’ancien responsable Balz Hosang. Il incarne à lui seul la collaboration: Hosang est aujourd’hui le rédacteur en chef de «Beobachter». «Après l’émission, nous étions submergés de demandes et l’envoi de notices était très prenant.» «Quer» met en évidence, 34 fois par an, le vendredi en primetime, Aide en direct: Patrick Rohr (à dr.) avec le rédacteur de «Beobachter», Marc Caprez. des gens, leurs soucis et détresses. Durant les 75 minutes de l’émission, des films alternent avec des discussions en studio. Et chaque fois, dans «Querkopf», une célébrité est mise sur le grill par l’animateur Patrick Rohr. Ils se sont tous déjà assis sur le divan, du chanteur Kuno Lauener à la conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey. Le magazine TV est très populaire, avec une part de marché moyenne de 31%. «VOUS EXISTEZ VRAIMENT!» «Le ‹Beobachter› se bat, devine et fait bouger», tous les quinze jours, depuis 1927. Avec des services destinés aux abonnées et abonnés: ceux-ci reçoivent, des 24 experts de l’équipe de conseil, des avis gratuits pour des questions juridiques, financières et personnelles. La collaboration est fructueuse pour les deux parties. Selon Hosang, «les indices d’écoute sont toujours relativement élevés pendant ‹So nicht!› et les sondages lecteurs montre que les pages ‹Quer› sont très lues dans le magazine.» Et Hosang de résumer: «Le lien entre les deux médias est pris en compte par le public.» La télévision sort les gens de «Beobachter» de l’anonymat du conseil téléphonique, explique Monika Zinnenlauf, la responsable actuelle de «Quer». Après une apparition à la TV, ils entendent par exemple: «Je vous ai vu à la télévision. Donc vous existez vraiment.» newsline Hip-hop le mercredi: l’animateur Sascha dos Santos, alias «Morph». SCÈNE JEUNES SUR SF2: CINQ FORMATS IMPERTINENTS, DU LUNDI AU VENDREDI Dès le 25 août, tout change: l’offre pour les jeunes en début de soirée sur SF2 sera plus rapide, plus impertinente et plus proche du milieu jeune. A la place de l’actuel «Oops!», cinq formats vont passer en alternance: le lundi «Drei Tage», avec des reportages live, le mardi «Chilli Factors», du monde des sports tendances, le mercredi «Morph», avec des histoires de la scène musicale suisse, le jeudi un docusoap de la BBC «Jamie’s Kitchen» et le vendredi le jeu à risques «Flash oder Crash». Des ratings élevés pour les émissions maison: Bettina Stucki en «Meier Marylin» , Robert Hunger- Bühler et Esther Gemsch dans «Haus ohne Fenster». FILMS TV SUR SF1: TROIS NOUVEAUTÉS MAISON SF DRS s’est d’ores et déjà fait une renommée avec ses productions maison. Les films télévisés en dialecte avec des stars suisses affichent régulièrement des ratings élevés. Cet automne, trois nouveautés au programme: dans «Moritz», deux voisins homos se substituent à la mère malade d’un garçonnet (dimanche 26 octobre); «Haus ohne Fenster» raconte l’histoire d’une femme qui tombe amoureuse de son psychothérapeute (dimanche 16 novembre); et «Meier Marylin» est une comédie avec une coiffeuse bien en chair qui remplace le succès en amour par du succès dans le monde de la chanson (dimanche 30 novembre). 06 / 07 IMPACT JUILLET 2003