PE 238 pdf - (CCI) de Strasbourg et du Bas-Rhin

LE P
www.strasbourg.cci.fr
INTÉCO
M AGAZINE DE LA C HAMBRE DE C OMMERCE ET D’INDUSTRIE DE S TRASBOURG ET DU B AS-RHIN
> Dossier
Conquérir des marchés à l’étranger
L’exportation, moteur
de la croissance
des entreprises
alsaciennes 16
Élections CCI
SERVICES INDUSTRIE
PERCO et PERP
Équipements électriques
26 Les nouveaux dispositifs 22 Limiter les substances toxiques
d’épargne retraite
et promouvoir le recyclage
Jean-Louis Hoerlé,
nouveau Président de la CCI
3 E U R O S > N°238 > F É V R I E R 2005

NOUVELLES
SERVICES
[ Favorimmo.com ]
> Un site internet
exclusivement consacré
à l’immobilier neuf
Faire connaître les programmes en
projet ou en cours de construction
des promoteurs immobiliers est
l’objectif du site Internet que vient
de réaliser la Sarl Favorimmo
(Oberhausbergen).
Favorimmo.com, dont la gérante
est Marie-Christine Touzé, propose
librement un choix de programmes
immobiliers selon le secteur géographique.
Gironde, Meurthe-et-
Moselle, Moselle, Haut-Rhin
et Bas-Rhin sont les premiers
disponibles, d’autres vont suivre.
Autre originalité : un plan détaillé
de chaque appartement peut être
visualisé ainsi que son environnement.
Pour les investisseurs, le
loyer conseillé et le loyer plafond
«de Robien» sont signalés pour
chaque lot.
Le site n’a pas de vocation commerciale,
il indique les coordonnées
du promoteur ou de son agence.
[ Site ] www.favorimmo.com
[ Documentation]
> Les investissements pour
protéger l’environnement -
édition 2004
En 2002, les investissements des
établissements industriels pour
protéger l’environnement s’élèvent
à un peu plus d’un milliard d’euros,
soit 3,6 % des investissements
de l’industrie.
Les investissements spécifiques,
entièrement dédiés à la protection
de l’environnement, ont principalement
été réalisés par les secteurs
de l’énergie, de la chimie et de la
métallurgie. On trouvera dans cette
étude des résultats détaillés selon
plusieurs approches : types d’investissements,
secteurs industriels,
données par région, etc.
Sessi 2004, 179 pages, 18 €
[ Étude disponible à l’Espace Info CCI ]
03 88 75 25 50
[ Novéis ]
> «Flexiweb»,
l’Internet clé en main
Novéis est une agence de communication
spécialisée dans le développement
de sites web. Implantée
à Strasbourg depuis peu, l’agence
propose, outre ses prestations de
communication visuelle, de web
marketing et de développement
de sites sur mesure, une solution
de site Internet clé en main baptisée
«Flexiweb». Cette solution
comprend la création d’un logo,
l’enregistrement d’un nom de
domaine, l’hébergement du site,
la création d’une charte graphique
adaptée, un outil de gestion de
contenu et la possibilité de changer
jusqu’à six fois de charte graphique
au cours de l’année (Noël, soldes,
etc.).
[ Site ] www.noveis.com
[ Web ]
> Un site spécialisé
dans l’architecture
Les professionnels du bâtiment
de la région Grand Est disposent
désormais d’un site spécifique dans
le domaine de l’architecture, de
l’artisanat et de l’industrie pour
du conseil et de l’information.
Développer la culture architecturale
et les relations entre les maîtres
d’œuvre, les artisans et le grand
public a été la démarche des créateurs
de ce site. Véritable magazine
en ligne, ce portail est aussi une
plate-forme d’échanges entre professionnels
et particuliers autour de
la construction ou de la rénovation.
[ Site ] www.portail-architecture.com
Insa-Strasbourg
Une plate-forme d’essais de
systèmes solaires thermiques
Destiné à aider au développement de composants solaires en collaboration
avec des partenaires industriels et à réaliser des essais de précertification
de capteurs solaires, cet équipement innovant est basé à l’Institut
National des Sciences Appliquées (INSA) de Strasbourg. Il a pu voir le jour
grâce à l’aide de la Région Alsace et de l’Ademe. Octroyée en mai 2002
suite à un appel à projet «recherche et développement», cette aide s’inscrit
parfaitement dans le programme d’actions innovatrices «Energivie», initié
par la Région Alsace pour développer les énergies renouvelables en Alsace.
Le premier produit suivi par la plate-forme d’essais solaires est le nouveau
vitrage capteur «Robin Sun» (cf. pages créateurs du PE N° 233), dont l’innovation
est d’associer isolation thermique, éclairage naturel, protection
solaire estivale et production d’eau chaude destinée au chauffage et au
sanitaire. Une installation solaire photovoltaïque, dédiée spécifiquement à
la formation, a également été mise en place dans la plate-forme
«Climatherm» (structure de coopération industrielle et de transfert de technologies
en génie climatique et énergétique de l’INSA de Strasbourg). Elle
sera utilisée dans le cadre de formations initiale et continue des ingénieurs,
architectes et techniciens. <
[ Contacts] Bernard Flament, INSA, 03 88 14 47 43
Estelle Le Roy, Région Alsace, «Energivie», 03 88 15 69 17
Cédric Creton, Ademe, 03 88 15 46 46
[ Fonds d’investissement
de proximité ]
> La Région Alsace
participe au FIP Sigma
La Région Alsace est la première en
France à souscrire à un fonds d’investissement
de proximité (FIP).
Elle a choisi SIGMA Gestion et le
FIP Croissance Grand Est (Alsace-
Lorraine-Champagne Ardenne). Ce
fonds s’inscrit dans l’esprit de la loi
pour l’initiative économique, dite loi
Dutreil et compte drainer 8 à 15 M€
d’épargne auprès d’institutions et de
particuliers pour en réinjecter 60 %
dans des entreprises locales.
«Il s’agit d’un outil supplémentaire
destiné à accompagner le développement
des PME et PMI»,souligne
la Région Alsace. Les réseaux du
Crédit Mutuel, du Cial et de la
Banque Populaire d’Alsace proposent
aussi des fonds d’investissements
de proximité afin de financer
des projets d‘entreprise en région
et de faire bénéficier les épargnants
de réductions d’impôts (25 % dans
la limite de 24 000 € pour un
couple). La Région Alsace est
également prête à y participer.
La durée des FIP ne peut excéder
10 ans.
[ Contact ] 01 47 03 98 42
[ Site ] www.groupesigma.com
[ Palmarès Deloitte
Technology Fast 50 Est ]
> Les montres Péquignet
couronnées
Deloitte,
avec 3 000
collaborateurs
en
France dont
près d’une
centaine à
Strasbourg,
est un des
leaders
mondiaux
de l’audit et
des services professionnels. Le 1 er
Palmarès Deloitte Technology Fast
50 Est a été créé afin de mettre en
valeur la remarquable contribution
des entreprises technologiques à la
croissance économique. Le 1 er prix
a été décerné fin 2004 à l’entreprise
Samep - Montres Péquignet
qui a connu un taux de croissance
de 671 % sur les cinq derniers
exercices. Après une transformation
radicale, la marque est aujourd’hui
mondialement reconnue, alliant précision
suisse et élégance française.
Kimoce, éditeur de logiciels dont
le siège est à Mulhouse, a obtenu
le prix spécial Euronext.
[ Site ] www.deloitte.fr
> suite p. 4
Février 2005 - n°238 > 1

SOMMAIRE
> Dossier
Conquérir des marchés à l’étranger
L’exportation, moteur de la croissance
Les entreprises alsaciennes ont un taux d’exportation supérieur à la
16 moyenne nationale. Pour développer davantage ce potentiel, les trois
Chambres de Commerce et d’Industrie d’Alsace et leurs partenaires
ont mis en place une politique commune de soutien en direction des petites
et grandes entreprises qui souhaitent exporter. <
> Dossier
PERCO et PERP
Les nouveaux dispositifs d’épargne
retraite
L’allongement de la durée de vie et l’arrivée à l’âge de la retraite
28 des générations d’après-guerre remettent en cause la pérennité
du régime de retraite. Destinée à préserver l’équilibre économique
du système, la loi dite Fillon instaure des solutions d’épargne salariale
offrant aux salariés, en franchise d’impôt et avec l’aide de leur entreprise,
le moyen de se constituer un complément de retraite. <
01
NOUVELLES
6
INSTITUTION
> Jean-Louis Hoerlé,
Président de la Chambre de
Commerce et d’Industrie de
Strasbourg et du Bas-Rhin
«Devenir le partenaire
privilégié de tous les
acteurs économiques»
7 > Le Bureau
«Une équipe unie,
soudée et solidaire»
8 > Les membres titulaires
Représentants du tissu
économique
10 > Les membres associés
Choisis par leurs pairs
11 > Les conseillers techniques
Des compétences
associées
12 > Hôtel consulaire
Quand les façades
font peau neuve
13 COMMERCE
> Vin sans alcool
Le pari de Bruno Marret
14 > «Parcours du design»
Le design autrement
15 > Design industriel
Un programme d’aide
à la conception de produit
22 INDUSTRIE
> Directives européennes
«équipements électriques
et électroniques»
Limiter les substances
toxiques et promouvoir
le recyclage
25 > DÉMOtronic
reconditionne et valorise
les déchets EEE
32 SERVICES
> Gastronomie
Valère Diochet,
Le Pont aux Chats
«Se faire plaisir»
34 > Découvertes
36 > TIC
Marchés publics sur Internet
La signature électronique:
indispensable pour
s’identifier et s’authentifier!
37 > Strasbourg-Entzheim
L’aéroport revoit ses accès
38
FORMATION
> Pôle Formation -
Rencontre «Prospective»
Les réseaux relationnels :
un outil de travail
40 CRÉATEURS
> Les rallyes d’Aglaé
Découverte dynamique
de l’Alsace
41 > Stéphane Zehnacker,
Novatel
Conseil en télécom
42
44
48
JURIDIQUE
MÉTIERS
> Cordonniers
Un avenir lié à la créativité
et au dynamisme
RENDEZ-VOUS
> Tourissimo-Strasbourg 2005
2 > Février 2005 - n°238

ÉDITORIAL
2005 : une nouvelle équipe
à la CCI
Par Jean-Louis Hoerlé
Président de la Chambre de Commerce et
d’Industrie de Strasbourg et du Bas-Rhin.
N°238 - Février 2005
Le Point Économique
est édité par la CCI
de Strasbourg et du Bas-Rhin
10, place Gutenberg
67000 Strasbourg
Tél. 03 88 75 24 18
point-eco@strasbourg.cci.fr
Directeur de la publication :
Philippe Grillault Laroche
(directeur général de la CCI)
Directeur de l’édition :
Philippe Edel (directeur de l’information
économique de la CCI)
Rédactrice en chef :
Françoise Herrmann
Journalistes :
Denis Lutz,
Florence Baader (page Allemagne)
Secrétariat : Chantal Kolb,
Catherine Slatine-Barusta
Comité de rédaction :
Thierry Bourgeois, Barbara
Calligaro, Jocelyne Choukroun,
Muriel Ischia-Weber, June Marchal,
Marie-Claude Ouvrard, Alban Petit,
Claude Ribeiro, Sabrina Ripert,
Nathalie Rolling,
Christiane Sibieude.
Éditeur délégué :
André Rodeghiero (ADC)
Conception et réalisation :
Art, Design et Communication
03 90 41 17 41
Illustration : Laurent Kling
Photos : Henri Parent,
Roger Haeffelé, Getty
images/Andreas Pollok (p.29)
Impression : SICOP
Prix du numéro : 3 €
Prix de l’abonnement : 22 €
Tirage : 33 000 exemplaires
Numéro de la commission
paritaire: AD.E.P.347
Dépôt légal : 1 er trimestre 2005.
Publicité : Performance Média
Tél. 03 88 78 47 73
Fax. 03 88 78 87 50
contact@performance-media.fr
[ NOUVEAU PRÉSIDENT
DE LA CCI ]
Jean-Louis
Hoerlé
milite dans les
instances du commerce
depuis 30
ans. Parmi les piliers
de l’association
«Les Vitrines
de Strasbourg», il y
siège en qualité de
membre du comité
et du bureau.
Il est également
présent au sein du
bureau du Groupement
Commercial du
Bas-Rhin.
Vous étiez près de 30 %, en novembre dernier, à désigner vos représentants
au sein de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin. Ces
36 membres titulaires, élus pour cinq ans, ont à leur tour choisi
l’équipe qui constitue le nouveau Bureau.
C’est avec cette équipe unie, soudée et solidaire que je m’engage à
œuvrer pour la représentativité de votre Chambre. Au service de l’intérêt
général et de notre économie régionale, nous travaillerons en concertation
avec tous nos partenaires, acteurs économiques, collectivités,
services de l’État.
De grands chantiers nous attendent en 2005 : la mise en place
d’une société aéroportuaire et le développement de nouvelles
destinations au départ de l’Aéroport international
Strasbourg, le devenir de la SICI et de la collecte du 1 %
logement…, pour n’en citer que quelques-uns. Mais je
reviendrai plus concrètement sur la stratégie qui sera mise
en œuvre à cet effet. Avec des délégations réelles et une
gestion collégiale.
L’année 2004 aura été marquée par plusieurs phénomènes
handicapant vos entreprises : hausse des prix du
pétrole et de certaines matières premières, essoufflement
de la croissance mondiale, concurrence exacerbée, délocalisation
d’activités. Certaines entreprises, notamment
industrielles, ne peuvent se prévaloir d’un contexte conjoncturel
favorable. Les anticipations des analystes pour 2005 sont
dans l’ensemble prudentes et contrastées selon les secteurs.
Proximité renforcée
Élus et permanents de votre CCI sont là pour vous accompagner
dans vos développements et vos mutations. Soyez assurés de
notre volonté commune d’être encore plus proches, plus réactifs
et plus efficaces. En 2005, nos équipes renforceront leur action
sur le terrain.
Vous l’avez constaté, les sociétés qui s’en sortent le mieux sont celles qui
ont investi dans la recherche-développement, l’innovation ou le développement
à l’export. En témoignent dans ce numéro du Point Éco, les entreprises
récompensées pour leur stratégie à l’international.
Je forme le vœu qu’en 2005 vos entreprises puissent apporter une contribution
décisive à la croissance économique de notre région. Permettezmoi
de vous souhaiter une excellente année 2005. <
Février 2005 - n°238 > 3

NOUVELLES
[ Green Object ]
> La création multimédia
recherchée
Avec ses productions de clips et
films, de sites Internet, «Green
Object» met toute sa culture de la
création graphique au service de la
production multimédia. Fondé il y
a trois ans, le studio offre à ses
clients la possibilité d’exprimer leur
message à travers un univers visuel
percutant, avec une image de qualité,
travaillée, recherchée, singulière.
Vidéo de présentation des
travaux du hall Rhénus, clip vidéo
du Jardin des deux rives, vidéo de
présentation d’un produit et de la
marque Le Coq Sportif, etc. sont
les dernières réalisations de la
jeune agence.
[ Contact ] 03 88 28 54 65
[ Site ] www.greenobject.com
[ C2A informatique ]
> Une nouvelle antenne
à Strasbourg
C2A Informatique, intégrateur de
solutions informatiques (220 salariés,
18,1 M€ de CA) qui compte
parmi les leaders sur le segment
des moyennes entreprises avec dix
agences réparties sur toute la
France, annonce de belles perspectives
de développement sur l’est de
la France et de l’Europe. Sa présence
s’est récemment renforcée
par l’ouverture d’une nouvelle antenne
à Strasbourg, venue soutenir
l’activité des deux agences déjà
présentes à Mulhouse et au
Luxembourg.
[ Contact ] 03 91 830 830
[ Site ] www.c2a.com
[ Ed Institut ]
> Le WATI, un nouvel
outil pour les enquêtes
marketing
Ed Institut (anciennement
Entreprise & Développement) est un
des leaders des études marketing en
région Est. Le cabinet, dont le siège
est situé à Strasbourg, possède deux
agences à Paris et à Dijon. Depuis
plus de 20 ans, Ed Institut réalise des
études dans les domaines aussi variés
que l’agroalimentaire, le transport,
l’énergie, les institutions, le tourisme
et les services grâce à sa
maîtrise des techniques d’études
qualitatives et quantitatives. En
septembre dernier, Ed Institut
innove et crée le WATI, l’interview
téléphonique assistée par l’Internet,
dans le but d’obtenir une information
de qualité.
[ Contact ] 03 90 40 13 13
[ Site ] www.edinstitut.com
[ Ressources humaines ]
> Proréseau conforte
son développement
Cabinet conseil en ressources humaines,
actif autour d’un pôle recrutement
et d’un pôle évolution,
Proréseau fédère une équipe de dix
collaborateurs. Présent à Mulhouse
et à Strasbourg, le cabinet vient
d’ouvrir de nouveaux bureaux à
Paris et à Fribourg en Allemagne.
Pour accompagner son développement
à l’international, le cabinet
a intégré une consultante de nationalité
allemande et mis en place
des partenariats avec des cabinets
anglais et slovaques.
[ Contact ] 03 90 20 21 32
[ Site ] www.proreseau.fr
> La Poste modernise
le traitement du courrier
à Strasbourg
La Poste va investir 1 M€ pour moderniser
la distribution du courrier
à Strasbourg de 2004 à 2006.
Il s’agit de déconcentrer la distribution
du courrier en instaurant
quatre unités «courrier» distinctes :
trois seront consacrées à la distribution,
une à sa préparation.
En parallèle, l’ensemble des tournées
seront redéfinies en fonction
de la nouvelle organisation et
des évolutions de trafic.
[ Site ] www.laposte.fr
[ Cram Alsace-Moselle ]
> Des trophées pour
récompenser les bonnes
démarches «sécurité»
Chaque année, la CRAM Alsace-
Moselle distingue des femmes et
des hommes pour leurs efforts pour
des conditions de travail plus sûres
et une meilleure maîtrise des
Nouveau commerce
«Adidas Store» au cœur
de Strasbourg
Marque leader dans le
sport, Adidas est restée
très attachée à la région
alsacienne depuis la création de
la filiale française par Horst
Dassler en 1959. Avec l’ouverture,
le 15 décembre dernier,
de son 5 e Concept Store (après
Paris, Lyon, Marseille et
Toulouse), la marque aux trois
bandes affirme son implication
dans la vie strasbourgeoise, au cœur du quartier commerçant. Situé sur
deux étages, d’une superficie de 290 m 2 , le magasin en nom propre propose
dans une atmosphère high-tech un large choix de ses produits répartis
dans trois espaces : préparation, compétition et récupération. <
[ Contact ] 12-18, rue des Grandes Arcades,
03 90 23 50 80
risques professionnels. Le trophée
régional de sécurité 2004 est attribué
à Alcan Packaging (société alsacienne
d’aluminium) de Sélestat
et celui de la sécurité BTP revient à
Urban BTP à Illkirch-Graffenstaden.
Le trophée de la persévérance en
sécurité consacre le travail de
l’agence régionale Schindler basée
à Sausheim (68).
Rappelons que plus de deux
millions de journées de travail sont
perdues tous les ans en incapacité
temporaire suite à un accident du
travail ou une maladie professionnelle.
[ Site ] www.cram-alsace-moselle.fr
COMMERCE
[ Charte Qualité ]
> Réduire les litiges entre
consommateurs et professionnels
de l’ameublement
La Chambre régionale d’Alsace
du négoce de l’ameublement et
de l’équipement de la maison*,
présidée par Fabien Erhart, et
la Chambre de consommation
d’Alsace**, présidée par
Emmanuelle Vierling-Kovar, ont
reconduit fin 2004 pour une durée
illimitée, la charte de qualité dont
la première a été signée il y a dix
ans. 19 enseignes, sur les 50 adhérentes,
acceptent contractuellement
Pour plus d’infos sur cette entreprise :
www.strasbourg.cci.fr/entreprises
N° Siren 085480069
de lutter contre les pratiques commerciales
abusives (fausse remise,
démarchage téléphonique, etc.), de
renforcer la qualité des prestations
proposées (date limite de livraison,
garantie, etc.), de prévenir et de
réduire le nombre de litiges.
[ Contacts ] * 03 88 75 15 06
** 03 88 25 05 76
INDUSTRIE
[ Agence de l’eau
Rhin-Meuse ]
> L’édition 2005 des
trophées de l’eau et
des prix initiatives
Les réalisations exemplaires pour
reconquérir et préserver la ressource
patrimoniale en eau et les
milieux aquatiques seront récompensées.
Les acteurs de l’eau (collectivités,
associations, entreprises,
etc.) ont jusqu’au 31 mars pour
déposer leur candidature à cette
7 e édition des Trophées de l’eau.
4 > Novembre 2004 - n°236

Parmi les thématiques retenues
figurent la prévention et dépollution
dans l’industrie, le recyclage et la
gestion des déchets et la prévention
des risques d’origine toxique.
[Contact ] 03 87 34 48 59
[Dossier en téléchargement]
www.eau-rhin-meuse.fr
[ Lilly France ]
> Le prix de la «conciliation
vie professionnelle -
vie personnelle»
Le Centre d’information sur les
droits des femmes (CIDF) a remis
au site de production des laboratoires
Lilly de Fégersheim le prix de la
«Conciliation vie professionnelle -
vie personnelle». L’entreprise a été
honorée car elle a su prendre des
dispositions afin de mieux équilibrer
les emplois du temps de
ses salariés (bâtiment de services
aux employés, temps partiels,
flexibilité des horaires, etc.). Ce
prix salue également les orientations
prises au sein de l’entreprise
dans le cadre de l’égalité des chances
entre les femmes et les hommes.
Par ailleurs, il faut noter la
nomination au siège social basé à
Suresnes, de Jacques Tapiero au
poste de Président - Région intercontinentale
; Dominique Amory
le remplace au poste de Manager
Général France. Ces mouvements
n’ont pas d’incidence sur le site
de Fegersheim dont Gérard
Christmann assure la direction.
[Contact ] CIDF, 03 88 32 03 22
[ Certification ]
> Schroll décroche la
certification ISO 14001
Professionnel
des déchets
recyclables
(papiers, cartons,
matières
plastiques
et bois),
les sociétés
alsaciennes
Schroll SAS
et Schroll
Colmar SAS ont obtenu, après la
certification ISO 9001 (version
2000) en mai 2004, l’attribution
de la norme ISO 14001 en octobre
2004. Fort de ces labels, Schroll
peut se prévaloir de son expérience
et d’un savoir-faire en matière de
Stratégie environnementale globale
Steelcase primé pour sa
démarche «éco-conception»
Le siège «Please» conçu par
Steelcase, leader mondial du mobilier
de bureau et de l’aménagement
des espaces tertiaires, a été récompensé
à deux reprises pour la qualité de sa
démarche en matière d’éco-conception.
Une «Étoile du design» lui a été décernée
par un jury de professionnels lors
du concours de l’Observeur du Design
à Paris pour son ergonomie et son
esthétique tandis que l’Agence de l’environnement
et de la maîtrise de l’énergie
(Ademe) lui a attribué sa
mention spéciale 2005. Par ailleurs, Steelcase a obtenu pour son siège
Think le premier prix du concours «Ecoproduit pour le développement durable»
organisé par l'Acfci. Cette distinction lui a été remise par Serge
Lepeltier, ministre de l'Ecologie et du Développement durable à l'occasion
du dernier salon Pollutec à Lyon. Ce siège fabriqué à Sarrebourg intègre les
impacts environnementaux à chaque étape du cycle de vie du produit. <
[ Site ] www.steelcase.com
gestion, de collecte et de traitement
des déchets recyclables.
400 000 tonnes de matières
premières secondaires ont été
commercialisées par le groupe en
2004. La destruction sécurisée
de documents confidentiels est
sa nouvelle offre de services.
[Contact ] 03 88 40 58 40
[Site ] www.schroll.fr
[ 1 re pierre ]
> Le siège européen
de Gripple s’implante
à Obernai
Fabricant d’un concept de serrecâbles
à usage agricole couronné
au concours Lépine, la société
Gripple en Angleterre emploie
150 personnes et réalise un CA de
18 M€. Depuis 1999, avec l’aide
de l’Adira, Gripple a installé un bureau
commercial en Alsace. Fort de
ses succès, la direction décide de
pérenniser l’expérience, de lancer
de nouveaux produits pour l’industrie,
de se développer sur le marché
de l’agriculture et de construire son
siège européen à Obernai. Ces nouvelles
activités devraient doubler
les effectifs de la filiale qui compte
aujourd’hui 23 salariés pour un
CA de 5 M€.
[Contact ] 03 88 95 44 95
Pour plus d’infos sur cette entreprise :
www.strasbourg.cci.fr/entreprises
N° Siren 302162623
[ Fenêtres et vérandas ]
> Vérandalys a fêté
ses 20 ans
À l’occasion de son 20 e anniversaire,
Vérandalys, fabricant et
installateur de fenêtres et de
vérandas, a inauguré sa nouvelle
salle d’exposition de 400 m 2 à
Illkirch-Graffenstaden. Créée par
Jacques Dodin et Guy Miramont,
rejoints peu après par Christian
Brandner, la société a réalisé en
2004 un CA de 3,9 M€ avec
un effectif de 32 salariés.
Membre actif du Groupement
professionnel Véranda & Fenêtre
(GPVF), Vérandalys propose une
«Charte de services et de qualité»
à ses clients, confirmant les tests
de ses vérandas selon les contraintes
thermiques en fonction de la
zone géographique d’installation
et de son exposition.
[Contact ] 03 88 67 29 67
[Site ] www.verandalys.com
NOUVELLES
[ Éléphant Bleu –
Hypromat ]
> 30 ans et un 100 e centre
en Espagne
L’Éléphant Bleu a fêté, en novembre
dernier, son 30 e anniversaire.
Hypromat a d’abord commercialisé
en France le concept suisse du lavage
de véhicules à haute pression
avant d’exporter sous forme de
franchise son savoir-faire au
Benelux, en Espagne et au
Portugal. En 2004, Hypromat
France fait partie d’un groupe à
forte notoriété qui représente
811 centres Éléphant Bleu dans
10 pays d’Europe dont 524 en
France. Le CA de l’enseigne est
estimé à 114,2 M€. Le 17 septembre,
le 100 e centre Elephante Azul
a ouvert en Espagne.
[Contact ] 03 88 69 23 69
[Site ] www.elephantbleu.com
[ Centre des jeunes
dirigeants de Strasbourg ]
> Une relève assurée
Le centre des jeunes dirigeants
(CJD) rassemble près de 3 000
chefs d’entreprise et cadres
dirigeants en France dont plus de
50 à Strasbourg. L’association cherche
à tendre vers une performance
globale pour satisfaire de manière
cohérente les différentes parties
prenantes de l’entreprise (clients,
actionnaires, salariés, fournisseurs,
société civile, environnement).
Son action se situe sur trois axes :
promouvoir les valeurs du CJD,
développer son ancrage local et
assurer la convivialité et la solidarité
entre ses membres. Steve
Jecko, directeur départemental
de l’AFPA, va prendre en tant que
président de section, en juin prochain,
la succession de Frédéric
Moulard, directeur régional de
Socotec Industries.
[Contact ] eric.wolff@groupe-heppner.com
Novembre 2004 - n°236 > 5

INSTITUTION
Élections CCI
Jean-Louis Hoerlé, Président de la Chambre de Commerce
et d’Industrie de Strasbourg et du Bas-Rhin
«Devenir le partenaire privilégié
de tous les acteurs économiques»
« Depuis la récente réforme
des élections consulaires,
les élus des Chambres de
Commerce et d’Industrie
disposent désormais d’un mandat
de cinq ans. Cinq années que les
membres du Bureau de la CCI de
Strasbourg et du Bas-Rhin, élus le
6 décembre 2004, comptent mettre
à profit pour conforter notre
Chambre, comme 4 e composante
de l’activité économique de notre
région, aux côtés de la CUS, du
Département du Bas-Rhin et de la
Région Alsace.
D’importants défis s’annoncent :
l’arrivée du TGV, le développement
de l’Aéroport de Strasbourg, la
généralisation des nouvelles technologies
de communication, le
développement du commerce extérieur,
etc. Dans tous les domaines
de l’activité économique, la CCI de
Strasbourg et du Bas-Rhin dispose
à la fois d’une longue expérience,
d’un large panel de compétences
et, surtout, de la volonté d’être le
partenaire privilégié des entreprises,
des élus locaux, des acteurs
économiques et des services de
l’état pour tout ce qui touche à
l’économie locale. Notre objectif :
contribuer à la dynamique de développement
de l’espace du Rhin
Supérieur.»<
[ PREMIERS AXES DE TRAVAIL ]
En interne
> Le 22 février, séminaire découverte de la CCI et des équipements
(Pôle Formation, aéroport)
> Les 24 et 25 mai, séminaire de réflexion
En externe
> Le développement de l’aéroport : recherche de nouvelles destinations
pour pallier l’impact trafic lié au TGV
> Le devenir de la SICI et de la collecte du 1 % logement
[ ÉLECTIONS CCI]
Des résultats remarquables
Avec 441 772 votants au niveau national, les élections consulaires 2004 ont enregistré
une progression de la participation de 35 % par rapport à 2000, ce qui renforce
la légitimité des CCI.
Ce taux marque un renversement
de tendance significatif
puisque le taux de participation
n’avait cessé de baisser lors
des précédentes consultations.
Ces résultats traduisent surtout
la confiance accrue des chefs
d’entreprise envers un réseau
des CCI qui n’a cessé de se
rénover et de se moderniser
afin d’être toujours au service
des entreprises.
> Près de 32 % de participation
régionale
Les résultats du scrutin 2004 pour
chacune des trois CCI d’Alsace placent
notre région en bonne place,
avec une participation qui progresse
de 27 à 32 % par rapport à
2000.
> Strasbourg en bonne position
À noter la progression remarquable
enregistrée dans le Bas-Rhin, de
29,93 % (contre 21 % en 2000),
le meilleur taux enregistré au niveau
des plus grandes CCI représentant
chacune plus de 30 000 ressortissants.
Le taux de participation
global national est de 26,017 %.
> L’industrie en tête
Dans le Bas-Rhin, le nombre le
plus important de votants concerne
la catégorie Industrie, avec 35,81 %,
alors que le Commerce enregistre
29,79 % et les Services 26,92 %.
[ LES COMMISSIONS
DE LA CCI ]
Réunissant membres titulaires
et associés et conseillers
techniques, cinq commissions
obligatoires sont prévues
par le règlement intérieur :
> Appels d’offres
> Finances
> Prévention des conflits
d’intérêts
> Commission paritaire locale
> Commission paritaire
consultative du service PEEC –
1% logement
D'autres commissions sont
à la libre appréciation de
l'Assemblée, du type commerce,
industrie, international, aménagement
du territoire, etc. Nous
y reviendrons ultérieurement.
6 > Février 2005 - n°238

INSTITUTION
Le Bureau
« Une équipe unie, soudée et solidaire »
Organe exécutif de l’assemblée des élus, le Bureau met en œuvre les orientations décidées par les élus et
appliquées par la direction générale. Le nouveau président de la CCI, Jean-Louis Hoerlé, mise sur un travail
d’équipe d’élus motivés, et une présence accrue sur le terrain.
TRÉSORIER-
ADJOINT
Marc-Daniel Roth
Peintures Peppler,
Strasbourg
SECRÉTAIRE-
MEMBRE
Jean-Michel
Lehmann
Conforelec,
Mundolsheim
VICE-PRÉSIDENT
SERVICES
Jean-Luc
Heimburger
SML Location,
Lingolsheim
PRÉSIDENT
Jean-Louis Hoerlé
Société JELO, Strasbourg
VICE-PRÉSIDENT
COMMERCE
Marc Weill
Meubles Weill, Villé
VICE-PRÉSIDENT
INDUSTRIE
Alphonse Laemmel
Béton du Ried,
Krautergersheim
TRÉSORIER
Bernard Stirnweiss
SFA Stirnweiss,
Finck et associés,
Strasbourg
Février 2005 - n°238 > 7

INSTITUTION
Élections CCI
Les membres titulaires
Représentants du tissu économique
Wissembourg
INDUSTRIE +20
INDUSTRIE 0>19
INDUSTRIE +20
Sarre-Union
Niederbronn-les-Bains
Lauterb
Soultz- sous-Forêts
Drulingen
La Petite-Pierre
Bouxwiller
Haguenau
S
Bischwiller
Régis Bello
De Dietrich Process Systèmes,
Zinswiller
INDUSTRIE +20
Jean-Louis Créma
Pneumax, Sélestat
INDUSTRIE 0>19
Jean-François Evellin
Thealec, Rosheim
INDUSTRIE 0>19
Saverne
Wasselonne
Brumath
Molsheim
Strasbourg
La Wantzenau
Schirmeck
Obernai
Barr
Geispolsheim
Erstein
Illkirch-
Graffenstaden
Hélène Heimburger
Heimburger, Marlenheim
Manou Heitzmann-Massenez
Distillerie Massenez,
Dieffenbach-au-Val
Edgar Klotz
Klotz Frères, Sundhouse
Saales
Villé
Sélestat
Benfeld
INDUSTRIE +20
INDUSTRIE +20
INDUSTRIE 0>19
INDUSTRIE 0>19
INDUSTRIE 0>19
Michel Kuehn
Paul Hartmann, Châtenois
Alphonse Laemmel
Béton du Ried, Krautergersheim
Jean-Michel Lehmann
Conforelec, Mundolsheim
Elisabeth Léopold
SCG Photogravure, Eckbolsheim
Georges Lingenheld
Lingenheld Environnement,
Wolfisheim
INDUSTRIE +20
INDUSTRIE +20
INDUSTRIE +20
INDUSTRIE +20
INDUSTRIE +20
Gérard Pfirsch
Cetal, Haguenau
Pascal Rinckenberger
Osram, Molsheim
Marcel Schott
Messier Services SA, Molsheim
Jean Schwebel
Feyel-Artzner, Schiltigheim
Michèle Walter
Electrification Industrielle de l’Est
E.I.E., Haguenau
INDUSTRIE
Catégorie 0>19 SALARIÉS
Catégorie +20 SALARIÉS
8 > Février 2005 - n°238

eltz
INSTITUTION
Chefs d’entreprise élus par leurs pairs pour cinq ans, ils ont élu le Bureau de la CCI. Ils définissent la politique générale
de la Chambre et votent le budget. Ils représentent la CCI dans les nombreuses instances extérieures où se prennent les
décisions concernant les entreprises et l’économie alsacienne.
ourg
COMMERCE 0>10
COMMERCE 0>10
COMMERCE 0>10
COMMERCE +11
COMMERCE +11
Pierre Bardet
Variations Décors, Strasbourg
André Fischer
Boutique Fischer-Catimini,
Haguenau
Jean-Louis Hoerlé
Société JELO, Strasbourg
Paul Kappler
Auchan, Strasbourg
Michel Moser
Cora, Mundolsheim
COMMERCE +11
COMMERCE 0>10
COMMERCE +11
COMMERCE +11
COMMERCE 0>10
Marc-Daniel Roth
Peintures Peppler, Strasbourg
Catherine Salomon
Vêtements Gérard, Saverne
Roger Sengel
Restaurant Le Clou, Strasbourg
René Tourrette
Cert Diffusion, Strasbourg
Marc Weill
Meubles Weill, Villé
SERVICES +11
SERVICES +11
SERVICES +11
SERVICES +11
SERVICES +11
Georges Anna
Hôtel Hannong, Strasbourg
Michel Chalot
Transports Chalot, Strasbourg
Arsène Dahl
Wincanton Mondia, Strasbourg
Jean-Luc Heimburger
SML Location, Lingolsheim
Daniel Lartillerie
Banque de l’économie, du Commerce
et de la Monétique, Strasbourg
SERVICES 0>10
SERVICES 0>10
SERVICES 0>10
SERVICES 0>10
SERVICES +11
Christian Ober
Services Généraux – GRE,
Illkirch-Graffenstaden
Charles Peter
BCD Sarl, Strasbourg
Christian Schneider
Euro Spi Communication,
Strasbourg
Francis Stamm
Allocar SA, Illkirch-Graffenstaden
Bernard Stirnweiss
SFA Stirnweiss,
Finck et associés, Strasbourg
COMMERCE
Catégorie 0>10 SALARIÉS
Catégorie +11 SALARIÉS
SERVICES
Catégorie 0>10 SALARIÉS
Catégorie +11 SALARIÉS
Février 2005 - n°238 > 9

INSTITUTION
Élections CCI
Les membres associés
Choisis par leurs pairs
Désignés par l’assemblée plénière de la CCI, ils représentent les organisations professionnelles, les cadres et dirigeants
d’entreprise. Ils ont été choisis en fonction de leur implantation géographique et de leur secteur professionnel.
Ils interviennent dans les commissions et groupes de travail et prennent part aux assemblées plénières.
COMMERCE
COMMERCE
COMMERCE
COMMERCE
COMMERCE
Denis Fischer
Coop Alsace, Strasbourg
Serge Jung
Electro Ménager, Mommenheim
Michel Nopper
Super U, Truchtersheim
René Peter
Centrale des Collectivités CDC,
Wasselonne
Thomas Riegert
Cafés Reck, Strasbourg
SERVICES
SERVICES
SERVICES
SERVICES
SERVICES
Michel Berthomieu
Hôtelier-restaurateur, Hôtel Vaillant,
Sélestat
Francis Hirn
Dernières Nouvelles d’Alsace,
Strasbourg
René Jenn
Stratégie et Développement Europe,
Strasbourg
Alain Renck
Banque Développement PME,
Oberhausbergen
Hubert Striebig
Transports Striebig, Wissembourg
INDUSTRIE
INDUSTRIE
INDUSTRIE
INDUSTRIE
Jean-Michel Bachtarzi
Acheson France, Erstein
Jean-Paul Burgun
Pierre Lannier, Ernolsheim les
Saverne
Dominique Danon
Alsatel, Wolfisheim
Philippe Gaudron
Stracel, Strasbourg
INDUSTRIE
INDUSTRIE
INDUSTRIE
INDUSTRIE
Michel Haag
Brasserie Meteor, Hochfelden
Jean-Emile Pfalzgraf
EPB, Bouxwiller
Hugues Schellenberg
SATA, Schweighouse sur Moder
Fabrice Urban
Quiri, Duttlenheim
10 > Février 2005 - n°238

INSTITUTION
Les conseillers techniques
Des compétences associées
Représentants des organisations, ordres professionnels et différents corps de l’administration, les conseillers techniques
permettent à la CCI d’assumer sa mission de liaison entre les secteurs publics et privés. Innovation 2005 : des conseillers
«intuitu personae» ont été désignés, choisis pour leurs compétences personnelles.
En réponse à un souhait d’ouverture
du Président Jean-
Louis Hoerlé, qui veut
s’associer un maximum de compétences,
le Bureau a arrêté deux
catégories de conseillers techniques
: les conseillers «intuitu personae»
et les conseillers es-qualité.
Les conseillers techniques ont la
possibilité de participer aux travaux
des commissions non réglementées
et aux assemblées plénières.
Un règlement intérieur sera établi
prochainement, définissant les nouvelles
règles de fonctionnement des
commissions non réglementées et
des participations aux assemblées.
Ont été désignés lors de
l’Assemblée du 25 janvier
> 21 conseillers techniques
«intuitu personae»
Retenus pour leurs compétences
particulières dans un domaine
d’activité ou dans une organisation
liée à l’activité économique.
Daniel Aeby, Lidl - Strasbourg
Corinne Avitabile, Vêtements Pasques –
Sélestat
Alain Bertrand
Pascal Ciré, Bijouterie Ciré – Saverne
Gilbert Fischer, Huron-Graffenstaden –
Illkirch Graffenstaden
Patrick Fuchs, Paris-Mérinos (Commerce
non sédentaire) - Haguenau
Christian Geismann, Everest Conseil –
Strasbourg
Pierre Goetz
Francis Grimm
Michel Kahn, Cabinet Michel Kahn
Consultants (Franchise et Partenariat)
Strasbourg
Olivier Klotz, Heuft France – Brumath
Jacques Le Dosseur, ABCO Entreprises –
Strasbourg, Fédération des Industries
Mécaniques (FIM)
André Marchand, Chaussures Ulmer –
Rosheim
Pierre Marx, Intermarché – Reichshoffen
Frédéric Melesse, Décathlon – Strasbourg
Gérard Obringer
Marc Reynaud, Galeries
Lafayette – Strasbourg
Bernard Roth
Isabelle Simon, Vêtements
Record – Strasbourg
Christian Stauth, Cabinet
d’assurances – Haguenau
Henri Uhring, Judicia Conseils –
Reichstett
> 40 conseillers
techniques es qualité
Choisis en raison de leur
fonction dans les services
déconcentrés de l’État,
au sein des collectivités
territoriales, de certains
établissements publics.
Le Trésorier Payeur général de la
Région Alsace et du Bas-Rhin,
Dominique Abraham
Le Directeur régional de la
Caisse des Dépôts et
Consignations, Claude Blanchet
Le Président de l’ARISAL
(Association Régionale des
Ingénieurs et Scientifiques
d’Alsace) - CNRS,
Jean Bouleau
Le Délégué Académique aux
Enseignements techniques,
Jean-Paul Bouverot
Le Directeur général d’Électricité
de Strasbourg, Christian Buchel
Le Directeur régional
de la Concurrence,
de la Consommation et
de la Répression des Fraudes,
Michel Burtin
Le Président de l’Université Louis
Pasteur Strasbourg 1,
Bernard Carrière
Le Président du Comité régional
des Banques d’Alsace,
Dominique Didon
Le Président du Syndicat
d’Alsace Lorraine des Entreprises
d’Assurance, Claude Dollé
Le Délégué Général du MEDEF
Bas-Rhin, Pierre Évrard
[ Première réunion des élus à la CCI]
Le Directeur régional et départemental
de l’Équipement du
Bas-Rhin, Jean-Claude Festor
Le Directeur départemental
du Travail, de l’Emploi et de
la Formation Professionnelle,
Daniel Fièrobe
Le Directeur régional des
Douanes et Droits Indirects,
Marc Fradet
La Directrice régionale de
la Coface, Anne Gagnepain
Le Directeur des Services fiscaux
du Bas-Rhin, Alain Georgeon
Le Commandant le Groupement
de Gendarmerie du Bas-Rhin,
L nt Colonel François Giéré
Le Président du Comité régional
des Conseillers du commerce
extérieur d’Alsace,
Bernard Hebert
Le Directeur du Port Autonome
de Strasbourg,
Jean-Louis Jérôme
Le Directeur régional de la
Banque de France, Henri Jullien
Le Directeur régional des Affaires
Culturelles, François Laquiéze
Le Directeur de la Région SNCF
de Strasbourg, Philippe Laurin
Le Directeur régional de l’INSEE
Alsace, Vincent Le Calonnec
Le Directeur de l’Agence de
Développement et d’Urbanisme
de l’Agglomération
Strasbourgeoise, Hervé Leroy
Le Directeur régional de
l’Industrie, de la Recherche et
de l’Environnement d’Alsace,
Alain Liger
La Directrice régionale France-
Telecom - Région Alsace,
Jacqueline Masson
Le Directeur de La Poste
du Bas-Rhin, Daniel Michoud
Le Président du Conseil
d’administration de la SADE,
Jean-Paul Muller
La Directrice régionale de
l’Agence Nationale pour l’Emploi
Alsace, Marie-Danielle Nouzareth
Le Délégué régional au
Commerce et à l’Artisanat,
Michel Perego
Le Délégué régional du CNRS
pour l’Alsace, Philippe Piéri
La Directrice régionale du
Commerce Extérieur,
Patricia Pouliquen
Le Directeur général du Gaz
de Strasbourg, Pierre Roehri
Le Président de la Chambre
d’Agriculture du Bas-Rhin,
Eugène Schaeffer
La Directrice de l’Agence de
Développement Touristique
du Bas-Rhin, Michèle Schub
Le Directeur départemental de
la Sécurité publique du Bas-Rhin
Commissariat Central,
Jacques Signourel
Le Président de la Chambre
de Métiers d’Alsace,
Bernard Stalter
Le Président de l’Ordre
des Experts comptables –
Conseil Régional d’Alsace,
Charles-René Tandé
> Un représentant de la
Fédération des Jeunes Chambres
Économiques d’Alsace
> Un représentant du Centre des
Jeunes Dirigeants d’Entreprises
> Un représentant de la
Chambre syndicale des
pharmaciens du Bas-Rhin
[ Contact CCI ]
Camille Ridacker, 03 88 75 25 03
Février 2005 - n°238 > 11

INSTITUTION
Hôtel consulaire
Quand les façades font peau neuve
Démarrés en 2002 par la rue de l’Arbre Vert, les travaux de restauration des façades de l’Hôtel consulaire vont
se poursuivre tout au long de l’année 2005 au niveau de la façade principale donnant sur la place Gutenberg.
Il s’agit principalement d’intervenir
sur la pierre de taille
désagrégée et fissurée, de
revoir la toiture, de remplacer des
menuiseries, de poser un nouvel
enduit à la chaux et de remettre la
façade en peinture. Cette dernière
opération sera la plus singulière et
la plus visible. En effet, sur les
allèges sera exécuté un décor
peint. L’objectif de M. Gaymard,
architecte en chef des monuments
historiques chargé de la
maîtrise d’œuvre de l’opération,
n’est pas la restitution archéologique
du décor de la Renaissance,
mais une évocation, dans
un discret camaïeu, des scènes
allégoriques qui à l’origine recouvraient
les éléments du mur.
Un chantier d’un an
La durée des travaux est estimée à
un an. Dans ces conditions, afin
de garantir le démontage des
échafaudages courant novembre
2005, avant le marché de Noël,
ceux-ci ont été montés dès
novembre dernier. Ainsi, le diagnostic
des pierres, le relevé de
celles à remplacer ont-ils déjà été
effectués et la taille, par les
sculpteurs de l’entreprise Meazza,
a pu débuter en atelier.
Pendant la durée des travaux, les
échafaudages serviront de support
à diverses actions de communication
de la CCI : information sur les
interventions de la CCI et sur les
expositions se tenant dans ses
locaux. Les filets recouvrant
l’échafaudage ont été habillés
d’un éclairage spécifique qui
apportait une certaine poésie aux
éclairages traditionnels mis en
place dans le cadre des diverses
animations autour du marché de
Noël de Strasbourg.
Ultérieurement, sur une partie de
l’échafaudage, l’état final après
travaux sera mis en scène. <
[Contact CCI]
Jean-Paul Kremmel, 03 88 75 24 28
LE P
www.strasbourg.cci.fr
INTÉCO
M AGAZINE DE LA C HAMBRE DE C OMMERCE ET D’INDUSTRIE DE S TRASBOURG ET DU B AS-RHIN
En 2005
Neuf fois par an,
un rendez-vous avec
tous les secteurs
d’activité de
l’économie
industrie
bas-rhinoise.
Patrick Duspeaux, tél. 03 88 78 47 73 - contact@performance-media.fr
international
services
commerce
juridique
12 > Février 2005 - n°238

COMMERCE
[ RÉSULTATS CDEC ]
Réunion du 24 novembre
Cinq extensions
– magasin Siehr à Benfeld de
823 m 2 à 1 200 m 2 , soit 377 m 2
– magasin Extra Altun Électronique
à Erstein de 101 m 2 à 205,70 m 2 ,
soit 104,70 m 2
– supermarché Atac à Wissembourg
de 1200 m 2 à 1500 m 2 ,
soit 300 m 2
– magasin Twinner à Haguenau de
277 m 2 à 543 m 2 , soit 820 m 2
– magasin Norma à Seltz de
290,01 m 2 à 610,57 m 2 , soit
319,66 m 2
Réunion du 15 décembre
Deux transferts-extensions,
une extension
– hypermarché Hyper Champion à
Scheibenhard : 4 220 m 2 (transfert
2 014 m 2 - extension de 2 206 m 2 )
– station essence Champion à
Scheibenhard : 350 m 2 (transfert
100 m 2 et extension 250 m 2 )
– extension de Monsieur Bricolage
à Sélestat : 358,50 m 2 (2 114 m 2 à
2 472,50 m 2 )
[ Contact CCI ]
Reine Condis, 03 88 75 24 85
Strasbourg
Dessange : 300 m 2 consacrés à la beauté
De la coupe de cheveux aux soins du visage ou du corps, c’est un nouvel espace dédié
à la beauté des femmes qui a été inauguré fin 2004 en présence de Jacques
et Benjamin Dessange. L’adresse : 15 rue du Dôme à Strasbourg.
« Les salons nouvelle
génération sont
de plus en plus
grands, regroupant
coiffure, beauté et
esthétique», relevait
Benjamin Dessange,
lors de l’inauguration
de ce salon de 300 m 2 ,
dont les murs blancs
sont ponctués de légères
touches de couleur.
L’espace de la rue du
Dôme est dirigé par
Guillaume et Sophie Posak, dont le père, Michel, est
associé à Jacques Dessange depuis une trentaine
d’années, d’abord correspondant puis franchisé. Les
Dessange sont aujourd’hui ravis de ce retour à
Strasbourg – tous les autres salons Dessange avaient
été repris sous le label Yannick Kraemer en 2003 –
«pour exploiter le développement européen». Le salon
de la rue du Dôme emploie quatre coiffeuses, trois
techniciennes et deux esthéticiennes.
Dans un environnement
sobre et convivial, les
clientes en quête de
coupe ou de soins bénéficient
d’un accueil privilégié.
Décor design pour 15
places de coiffage, sept
bacs à shampoing, huit
places en technique coloration,
une place en
maquillage, une cabine
de soin (à court terme,
elles seront six). Le must :
des sièges «shiatsu» avec
massage incorporé vous apporteront une détente
absolue lors du shampoing. Outre les produits de
soin et de maquillage, Dessange propose également
des accessoires : barrettes, pinces, foulards, bijoux,
etc. Ouvert sans interruption de 9 h à 19 h, du mardi
au samedi. <
[ Contact ] 03 88 222 223
Pour plus d’infos sur cette entreprise :
www.strasbourg.cci.fr/entreprises
N° Siren 454095696
Vin sans alcool
Le pari de Bruno Marret
Grossiste en vins et cadeaux d’affaires depuis 1997, Bruno Marret se lance sur un nouveau créneau : le vin sans alcool. Blanc, rouge,
rosé et mousseux titrant 0,3° d’alcool, quelque 300 000 bouteilles étiquetées «Côte de Vincent» ont été mises en vente en 2004.
Àl’écoute de son marché,
Bruno Marret souhaite
aujourd’hui satisfaire une
nouvelle clientèle : des consommateurs
de vin qui, pour des raisons
de santé ou de sécurité, sont
amenés à envisager un nouvel art
de vivre. «Jusqu’à présent n’existait
que la bière sans alcool.
Pourquoi ne pas créer un nouveau
produit à base de vin ?». Bruno
rachète un brevet allemand de
fabrication de vin sans alcool
datant de 1908 et se met en
quête de cépages de qualité.
Riesling, Merlot, Cinsault-Syrah et
Pinot blanc sont choisis après plus
de 1 000 tests permettant de
satisfaire aux goûts des consommateurs.
Le vin diffusé par Bruno
Marret sous l’étiquette «Côte de
Vincent» est produit en partie
dans le sud de la France. Après
une vinification de dix mois, le vin
est désalcoolisé à froid, à -30°,
puis redescendu à 0°. L’alcool se
sépare naturellement du vin. Le
résultat est surprenant, loin d’être
un jus de raisin, c’est un vin sans
alcool qui a de la matière, et qui a
conservé toutes les qualités
physiologiques du vin (antioxydant,
polyphénol). «De par la
désalcoolisation du vin, le nombre
de calories chute également»,
ajoute Bruno Marret.
Pour l’instant, le grossiste fournit
des cavistes, des restaurants et
quelques commerces. «Le marché
est encore vierge, mais je suis
confiant, le produit répond à une
véritable attente de consommateurs
qui pour des raisons d’ordre
privé ou de sécurité ne veulent pas
consommer d’alcool, mais aussi à
celle des collectivités».
Les vins blanc, rouge, rosé et
mousseux existent en bouteilles
de 75 et 25 cl. <
[Contact ] 03 88 19 08 96
[Site ] www.vin-sans-alcool.com
Pour plus d’infos sur cette entreprise :
www.strasbourg.cci.fr/entreprises
N° Siren 434897633
Février 2005 - n°238 > 13

COMMERCE
«Parcours du design»
Du 3 au 19 juin à Strasbourg
Le design autrement
Durant deux semaines au mois de juin,
Strasbourg fera la part belle au design. Le
premier «Parcours du design», placé sous
l’égide de la Chambre de Commerce et
d’Industrie de Strasbourg et du Bas-Rhin et
réalisé en collaboration avec l’association Pêle-Mêle, Bemac,
Interlubke/Cor et Baccarat, poursuivra plusieurs objectifs : valoriser l’innovation,
montrer les réflexions des créateurs d’aujourd’hui et présenter
la genèse des produits. Au-delà des deux importantes expositions, à la
CCI et à la salle Mozart, trente commerces de Strasbourg réserveront un
espace dans leur vitrine pour faire découvrir le design d’une manière originale
et instructive. Les adhérents des «Vitrines de Strasbourg» offriront
également un espace dans leurs vitrines.
Cet événement souhaite également confronter la
création au milieu industriel et faire découvrir les
différentes facettes du design aussi bien aux élèves
des écoles primaires qu’à un public néophyte.
Une valeur pédagogique
Conférences, expositions des étudiants de l’École supérieure des arts
décoratifs de Strasbourg et du Centre international d’art verrier,
concours de dessins dans les écoles, animations commerciales s’inscriront
dans cette manifestation qui ne négligera aucunement la dimension
festive. <
[ Contact CCI ] Nathalie Rolling, 03 88 75 24 65
[ Site ] www.parcours-du-design.fr
Grégoire Ruault, designer
Une salle fantomatique pour
l’espace «Jeune création»
Pour le compte de l’association
Pêle-Mêle qu’anime
Laurence Di Costanzo,
Grégoire Ruault va imaginer et
concevoir l’espace «Jeune création»
qui s’installera durant le
«Parcours du design» à la salle
Mozart. Ce lieu, dédié principalement
à la musique et aux réceptions,
fera découvrir les réalisations
d’une trentaine de jeunes
créateurs venus de tous les horizons.
«Outre ma passion pour la création
de mobilier, je possède une
expérience de scénographe. Je
conçois et réalise régulièrement
des espaces et des stands pour
des salons professionnels», rappelle
Grégoire Ruault. Installé
depuis près d’un an à Strasbourg,
le jeune designer indépendant a
travaillé à l’agence parisienne de
Christophe Pillet, un ancien collaborateur
de Philippe Starck.
Design et industrie
«L’exposition sera didactique et
présentera également les liens
entre le design et le monde de
l’industrie. Cette confrontation se
déroulera dans un espace à l’ambiance
un peu fantomatique obtenue
par un système d’éclairage en
[ Projet de mise en valeur de l’espace «Jeune création», salle Mozart à Strasbourg ]
clair-obscur et par l’effet des voiles
tendus devant les murs»,
ajoute Grégoire Ruault. «La difficulté
de ce travail a été la
conception d’un dispositif d’exposition
qui n’intègre pas les murs
décorés de la salle Mozart. La
mise en valeur des applications
du design et des prototypes dans
ses différents champs de la création
(mobilier, luminaire, céramique,
verre et textile) et ses
réflexions sur les objets seront
empreintes de sobriété».
Tables-rondes, visites guidées,
entretiens individuels avec les
designers et rencontres entre designers
et industriels seront au programme
de l’exposition. <
[ Contact ] Grégoire Ruault, designer
03 88 32 69 10
14 > Février 2005 - n°238

Design industriel
Un programme d’aide à la conception de produit
COMMERCE
«
Trop souvent, on ne retient du
design industriel que l’idée
d’esthétisme alors que le
mot anglais y associe la notion de
conception globale d’un produit»,
relève Didier Wehrli, chef de projet
à la Chambre Régionale de
Commerce et d’Industrie d’Alsace.
«Tout au long du processus, qui va
de l’idée à la mise sur le marché,
le produit doit être conçu et analysé
de manière globale afin
que l’entreprise intègre toutes
les contraintes liées à
l’économie, la technologie,
l’ergonomie et
l’esthétique».
Analyse fonctionnelle,
caractéristiques
de
l’objet, choix des matériaux et des
technologies et définition de la
forme sont autant d’étapes
indispensables pour réussir cette
démarche, sans oublier le positionnement
sur le marché du
nouveau produit et
la stratégie
de commercialisation. Cette
démarche est tout aussi stratégique
quand il s’agit de diversifier
ou d’adapter la somme de produits
existante aux évolutions technologiques
et aux besoins du marché.
Un prédiagnostic personnalisé
Lancé en 2004, un prédiagnostic*
personnalisé
réalisé par un bureau
d’études est proposé aux
PME/PMI** alsaciennes.
«Dix entreprises
issues de tous les
domaines industriels
ont déjà pu bénéficier de cette aide
pour une première étude formelle»,
indique Didier Wehrli. «La prestation
du bureau d’études, facturée
5 000 € HT, est financée à 80 %
par la Drire et la Région Alsace,
1 000 € restant à la charge de
l’entreprise.»
Cette valeur ajoutée dans la
démarche de conception d’un produit
innovant permet d’établir un
premier cahier des charges et une
étude de positionnement. <
* L’action collective «Conception de produit-
Design industriel», organisée par la Chambre
Régionale de Commerce et d’Industrie d’Alsace
(CRCIA), a été lancée en juin 2004 en Alsace
avec le soutien financier de la Direction Régionale
de l’Industrie, de la Recherche et de
l’Environnement (DRIRE) et de la Région Alsace.
** PME/PMI de moins de 250 salariés et n’appartenant
pas à plus de 25 % à un groupe de
plus de 250 personnes fabriquant et concevant
des produits industriels (hors bien de consommation).
[ TÉMOIGNAGE ]
Christian Pitisi,
directeur industriel,
Haemmerlin SAS,
Monswiller
«Haemmerlin a toujours su proposer
des produits – brouettes,
diables, etc. – que ses concurrents
n’avaient pas. Aujourd’hui,
nos réalisations «leader» sont
copiées dans de nombreux pays
où le coût de la main d’œuvre
est très bas. Nous devons donc,
afin de conserver notre avance,
innover sans cesse et trouver
de nouvelles productions
performantes qui répondent
à la demande de nos clients.
Plusieurs pistes de réflexion ont
été fixées au bureau d‘études
dans le cadre du programme
«Conception de produit-Design
industriel» de la CRCI Alsace.
Nous souhaitons une nouvelle
ergonomie pour notre brouette et
réfléchir à un système de montage
plus pratique (les brouettes
sont livrées démontées au client).
Ce nouveau produit doit également
être
plus
facile et moins
cher à transporter.
Réduire les
coûts de fabrication
doit être étudié également.
Ce prédiagnostic, puis dans
un second temps l’étude devront
apporter une vraie valeur ajoutée
à notre produit.»
Haemmerlin SAS à Monswiller
fabrique chaque année près d’un
million de brouettes et de diables
exportés dans 60 pays.
Son CA est de 32,2 M€ avec
un effectif de 210 salariés.
[ Contact ] 03 88 01 85 00
[ Contacts ]
Didier Wehrli, CRCI Alsace, 03 88 76 45 22
Audrey Bensaid, DRIRE Alsace, 03 88 25 92 32
Olivier Longin, Région Alsace, 03 88 15 66 79
Pour plus d’infos sur cette entreprise :
www.strasbourg.cci.fr/entreprises
N° Siren 675580328
Février 2005 - n°238 > 15

INTERNATIONAL
> Dossier
Conquérir des marchés à l’étranger
Les entreprises alsaciennes ont un taux d’exportation supérieur à la moyenne
nationale. Pour développer davantage ce potentiel, les trois Chambres de
Commerce et d’Industrie d’Alsace et leurs partenaires ont mis en place une
politique commune de soutien en direction des petites et grandes entreprises
qui souhaitent exporter.
L’exportation, moteur
de la croissance
« La richesse économique de
l’Alsace repose essentiellement
sur ses performances
à l’international. En 1979, le
chiffre d’affaires obtenu grâce à
l’exportation s’élevait à 20,5 mds de
francs (soit 3,1 mds €). En 2004,
ce chiffre a été multiplié par sept»,
précise Patrick Schalck, directeur
Industrie et Commerce international
de la CCI.
Ces excellents résultats, essentiellement
en direction des pays européens
(Allemagne, Royaume-Uni,
Italie, etc.), placent la région Alsace
au 4 e rang des régions françaises
en valeur absolue et au premier
rang des régions françaises par tête
d’habitant en 2003. L’Alsace avec
7% des exportations nationales est
l’une des toutes premières régions
exportatrices en Europe.
«Les entreprises régionales se sont
véritablement lancées à l’assaut
16 > Février 2005 - n°238

INTERNATIONAL
des marchés du monde ces vingt
dernières années. De 890 au
début des années 80, on en
dénombre plus de 3 000 actuellement
qui ont un courant d’affaires
régulier à l’export», ajoute Patrick
Schalck.
S’initier à l’exportation
Une entreprise ne peut pas se lancer
dans l’exportation sans posséder
quelques bases. Les risques
sont trop élevés si elle veut relever
ce défi sans stratégie et sans
accompagnement.
La CCI accompagne
les premiers pas
du développement
international des
entreprises.
Des experts au sein des trois CCI
proposent dans le cadre d’une formation-action
dénommée «Objectif
Export», un diagnostic préalable,
une formation aux techniques du
commerce international et la préparation
d’une mission. Ces outils
d’analyse et cette formation à
l’attention des «primo exportateurs»
accompagnent les premiers
pas du développement international
d’une entreprise.
Se perfectionner
La conquête des marchés export
nécessite une bonne connaissance
des techniques administratives,
financières et réglementaires. Des
formations thématiques et de perfectionnement
aux techniques du
commerce international, dispensées
par des professionnels et des
experts, permettent d’appréhender
et de maîtriser les procédés spécifiques
de l’export.
Agir
Le meilleur moyen d’aborder les
marchés à l’étranger est de participer
à des salons. Pour choisir sa
destination, des journées d’information
sont organisées tout au
long de l’année afin de présenter
différents pays. De la Finlande au
Royaume Uni, de la Chine à la
Turquie, de l’Allemagne au Maroc,
plus d’une vingtaine de rendezvous
sont proposés en 2005 pour
mieux saisir les opportunités de
ces pays. La CCI accompagne également
les entreprises dans des
salons aux quatre coins du monde,
au travers du Pavillon France ou
Alsace, afin d’obtenir des conditions
logistiques et financières optimales.
Adhérer à un réseau d’affaires
Le «Club export» de la CCI invite
les industriels et les responsables
export à confronter leurs expériences
sur les différents marchés
internationaux. Outil d’information,
ce club leur permet de créer un
réseau d’affaires et de bénéficier
de conseils de leurs confrères. Le
World Trade Center de Strasbourg
participe également à ce dispositif
d’information et de conseils à l’international.
Bénéficier d’une veille stratégique
L’information et la veille stratégique
sont des facteurs décisifs de compétitivité
à l’international. L’Euro
Info Centre*, le Centre régional
d’information stratégique (CRDI
Alsace**) et le Centre régional de
veille stratégique (CRVS***)
apportent leurs compétences pour
identifier les dispositions juridiques
applicables à chaque produit, valoriser
les savoir-faire et recueillir un
maximum d’informations pour
conforter une stratégie à l’international.
<
[ Contacts ]
*Euro Info Centre, 03 88 76 42 32
**Centre régional d’information
stratégique (CRDI Alsace),
03 88 76 42 20
***Centre régional de veille stratégique
(CRVS), 03 89 20 20 64
[ PASSEPORT EXPORT
2005 ]
Toutes les informations
pour améliorer
votre performance
à l’export
Réunir dans un même
document l’ensemble des
dispositifs d’accompagnement
des entreprises qui souhaitent
exporter est l’objectif du
«Passeport Export 2005» édité
par les trois CCI d’Alsace et
leurs partenaires (la Région
Alsace, la Direction régionale
du commerce extérieur [DRCE],
la Coface, la Direction régionale
de la douane, les Conseillers
du commerce extérieur
d’Alsace, Ubifrance).
40 pages d’informations et de
contacts déclinent l’intégralité
des actions et des appuis sous
une même signature «Alsace
International».
Le Passeport Export est
téléchargeable sur :
www.alsace-export.com ou
disponible sur simple demande
au 03 88 76 42 16
[ WTC - MCIS ]
25 années d’accompagnement des entreprises pour conquérir de nouveaux marchés
Réunir dans un même endroit la
Coface, les Douanes, les services
fiscaux, la Direction du commerce
extérieur, les délégations étrangères
de l’Autriche, du Danemark et
de nombreuses entreprises de services
a été le pari des fondateurs de la Maison
du Commerce International de Strasbourg
(MCIS) et de l’antenne du World Trade Center
(WTC), il y a 25 ans. Inaugurée
le 19 novembre 1979 par Jean-
François Deniau, ministre du
Commerce extérieur, la MCIS est
devenue un outil reconnu qui a
stimulé et incité les PME
alsaciennes pour aller prospecter en Pologne et
en Tchécoslovaquie dès 1968, aux États-Unis
dès 1979, en Chine en 1985.
Lieu de rencontre et d’échanges privilégié des
exportateurs, le WTC propose également des
services propres à renforcer la connaissance
des marchés et à développer des affaires.
[ Contact CCI ]
Direction Industrie-International (MCIS), 03 88 76 42 31
www.strasbourg.cci.fr/international
> suite p. 18
Février 2005 - n°238 > 17

INTERNATIONAL
> Dossier
Conquérir des marchés à l’étranger
Trophée Régional Export 2004
«Dynamiser l’esprit d’initiative à l’export»
Six entreprises régionales lauréates ont été distinguées lors de la soirée
festive du 8 e Trophée Régional Export 2004, un prix qui leur a été
remis à l’Illiade à Illkirch-Graffenstaden au mois de décembre. En
présence du ministre délégué au Commerce extérieur François Loos, Jean-
Pierre Lavielle, président de la Chambre régionale de Commerce et
d’Industrie d’Alsace a félicité les différents nominés devant un public toujours
très nombreux. Il a également salué les bons résultats du commerce
extérieur enregistrés en Alsace, «un relais de croissance indispensable
pour nos économies». Organisé par les différentes CCI d’Alsace avec l’aide,
au sein du jury, de la DRCE, la Coface, la BDPME, les conseillers du
commerce extérieur ainsi que d’anciens lauréats, le Trophée Régional
Export veut promouvoir les entreprises alsaciennes qui s’engagent dans
l’export. Le jury a examiné une centaine de dossiers envoyés par une cinquantaine
d’entreprises candidates, chacune pouvant se présenter dans
plusieurs catégories.
Dans son discours, François Loos a souligné «la nécessité de dynamiser
l’esprit d’initiative à l’export» ainsi que les nouvelles dispositions adoptées
par le gouvernement afin d’aider les entreprises souhaitant conquérir des
marchés à l’étranger. <
[ Sites ] www.trophee-export.com - www.alsace-export.com
[ A M É R I Q U E S ]
Groupe Kuhn
Des matériels agricoles
diffusés dans plus de 70 pays
Le groupe Kuhn se consacre depuis 176 ans à la
conception, à la production et à la commercialisation
d’outils et de machines agricoles.
Premier constructeur européen de matériels
agricoles, le groupe dirigé par Michel Siebert,
emploie 2 443 personnes sur ses quatre sites
de production en France. Le plus ancien est
celui de Saverne, siège du groupe, créé en
1828 par Joseph Kuhn, forgeron. Il emploie
aujourd’hui plus de 1250 personnes.
Les matériels fabriqués sont diffusés dans plus
de 70 pays grâce à une centaine d’importateurs
et près de 3 000 concessionnaires. Les premiers
marchés à l’exportation sont le continent nordaméricain,
l’Allemagne et l’Angleterre. Des filiales
commerciales de distribution sont implantées
aux États-Unis, au Canada, en Australie, au
Royaume-Uni, en Italie, en Allemagne, en
Pologne et en Espagne. En octobre 2002, une
unité de production, «Kuhn Knight», a vu le jour
dans le Wisconsin aux États-Unis. En 2003, un
bureau de représentation a été créé en Chine.
Aujourd’hui, l’exportation représente plus de
59 % du chiffre d’affaires.
La production annuelle dépasse les 60 000 unités,
dont 50 000 fabriquées sur le site de
Saverne. Le chiffre d’affaires 2003 du groupe
s’élève à 433 M€.
[03 88 01 81 00 - www.kuhn.fr]
Pour plus d’infos sur cette entreprise :
www.strasbourg.cci.fr/entreprises
N° Siren 675580542
[ E U R O P E ]
Caddie SA
Devenir le principal fournisseur de tous
les groupes de distribution européens
Fabricant de chariots et de rayonnages en fil
métallique depuis 1928, Caddie SA est leader
dans la grande distribution, les aéroports, l’hôtellerie,
les hôpitaux, les collectivités et l’industrie.
La marque, dont la renommée est universelle, est
souvent utilisée comme nom générique. Le summum
du succès.
Caddie SA, avec ses usines à Schiltigheim et à
Drusenheim totalisant 65000 m 2 , emploie près de
600 salariés et diffuse ses produits dans plus de
130 pays. Son CA en 2004 s’élève à 75000k€, la
part de l’exportation s’élevant à 36500 k€.
Il y a deux ans, Caddie s’est fixé pour objectif
d’être le principal fournisseur de tous les groupes
de distribution européens et de concentrer
ses efforts sur l’Allemagne et l’Angleterre. Cette
ambition a nécessité une adaptation de ses produits
aux exigences de ses clients, notamment
des chaînes hard discount. De nouvelles technologies
et une amélioration de la production ont
été indispensables, une nouvelle équipe commerciale
export est mise en place.
Aujourd’hui, Caddie annonce une croissance de
plus de 20 % de ses ventes européennes en
devenant le fournisseur exclusif du groupe
Casino (au niveau mondial) et celui du groupe
Carrefour pour ses établissements en Europe.
18 > Février 2005 - n°238

INTERNATIONAL
[ Les lauréats du Trophée Régional Export 2004. ]
Les groupes Tesco et Aldi ont également retenu
le fabricant alsacien. Parallèlement, Caddie a
intensifié son développement à l’export dans
l’hôtellerie de luxe en Europe, un secteur qui
représente un CA de 7 M€, dont 60 % à l’export.
Début 2004, une filiale a été créée en Chine
pour la fabrication et la vente sur la zone Asie /
Océanie et Amérique du Sud.
[03 88 83 90 90 - www.caddie.fr]
Pour plus d’infos sur cette entreprise :
www.strasbourg.cci.fr/entreprises
N° Siren 578500803
[ A F R I Q U E , P R O C H E e t
M O Y E N O R I E N T ]
Helmke Orbis Sarl
Répondre aux besoins de ses clients en
Afrique Noire et au Maghreb
Helmke France située à à Pulversheim est une
filiale du groupe allemand Helmke fondé en 1922
qui fabrique, distribue et entretient des moteurs,
des alternateurs et des transformateurs électriques.
Helmke France réalise des équipements et des
installations complètes pour l’industrie dont elle
assure l’entretien. Composée d’une quarantaine
de personnes, la filiale française s’adresse
essentiellement aux secteurs industriels (construction
mécanique, automobile, cimenterie,
industrie minière, chimique et du papier, etc.)
et affiche en 2003 un CA de 12 M€.
«Helmke Orbis Sarl» a été créée en 1978 pour
commercialiser les produits de la maison-mère
exclusivement à l’export et pour mieux répondre
aux besoins de ses clients situés à l’étranger.
«Helmke Orbis France», structure également
établie à Pulversheim et dirigée par Aldo Viola
avec sept salariés, assure la couverture commerciale
du Maghreb et des pays d’Afrique
Noire de langue française (Algérie, Maroc,
Niger, Togo, Angola, Sénégal, etc.).
Mise en place et formation d’un réseau
d’agents, visites mensuelles dans les différents
pays et présence à la foire internationale d’Alger
sont les principaux axes de la stratégie internationale
de «Helmke Orbis France» qui annonce
en 2004 un CA de 2,4 M€.
[03 89 83 25 25 - www.helmke.fr]
[ A S I E ] (ex æquo)
Feyel-Artzner SA
25 % de sa production exportée en Asie
du Sud-Est et orientale
La plus ancienne maison française de foie gras
perpétue depuis 1803 la tradition gastronomique
en élaborant et en commercialisant sous les
marques «Feyel» et «Edouard Artzner», foie gras,
pâtés, terrines, magrets fumés et gésiers.
Feyel-Artzner s’est forgé une réputation internationale,
notamment vers l’Asie du Sud-Est et
orientale, depuis de très nombreuses années.
Ses archives l’attestent : Artzner a retrouvé les
traces de ses premiers foies gras vendus au
Japon en 1909…
Avec 129 salariés, l’entreprise dirigée par Jean
Schwebel réalise ces dernières années un chiffre
d’affaires en constante progression : en 2004
celui-ci s’élève à 23 M€ avec une part à l’exportation
s’élevant à plus de 18 %. Ce pourcentage
n’atteignait que 13 % en 2000.
La marque est aujourd’hui représentée, malgré
les nombreuses contraintes existantes pour les
produits frais, dans plus de 40 pays à travers le
monde. Une équipe de quatre personnes est en
charge de l’exportation directe et privilégie, selon
les pays, la vente de détail qualitative par l’intermédiaire
de chaînes de grands magasins. La
grande restauration est également un secteur en
pleine évolution. Une part importante de l’exportation
est destinée aux pays d’Europe continentale
(70 %), mais des efforts particuliers ont été
réalisés en direction de l’Asie du Sud-Est et
> suite p. 20
Février 2005 - n°238 > 19

INTERNATIONAL
> Dossier
Conquérir des marchés à l’étranger
orientale qui représente 25%. Actuellement, le
continent américain ne représente que 5%.
[03 88 19 20 00 - www.edouard-artzner.com]
Pour plus d’infos sur cette entreprise :
www.strasbourg.cci.fr/entreprises
N° Siren 304864176
[ A S I E ] (ex æquo)
SALM SAS
Cuisines Schmidt s’implante
sur le marché chinois
Créée en 1947 par Hubert Schmidt en Sarre, la
société «Schmidt Küchen» est rachetée en 1988
par la SALM (Société Alsacienne de Meubles), sa
filiale française. Elle regroupe les marques
«Cuisines Schmidt», «Cuisinella» et «Évolio».
La SALM, un des premiers fabricants en Europe
de meubles de cuisines, de salles de bain, de
rangements mais aussi de chaises et de tables,
dispose de trois sites de production représentant
plus de 90000 m 2 couverts à Lièpvre (Haut-
Rhin), Sélestat (Bas-Rhin) et Türkismühle
(Allemagne).
Dirigée par Antonia Leitzgen, la SALM emploie
plus de 1200 personnes (919 en France) et
réalise un chiffre d’affaires de 225 M € en 2004,
la part à l’export s’élevant à 54 M €.
«Cuisines Schmidt» dispose de 220 magasins
(concessions exclusives) en France et 300 points
de vente en Europe (Allemagne, Belgique,
Grande Bretagne, Hollande, Suisse, pays scandinaves).
La marque «Cuisinella» est représentée
au travers de 70 magasins «exclusifs» en France
et 10 magasins en Belgique et en Suisse.
Une filiale de quatre personnes sera opérationnelle
en Angleterre début 2005 et un important
projet de développement, avec une ligne design
spécifique, va être entrepris en Italie.
La SALM souhaite également s’imposer sur le
marché chinois, notamment sur Shanghai. Un
deuxième magasin a ouvert ses portes en 2004
et d’importants moyens humains et financiers ont
été affectés à la prospection de ce pays. La
Corée, où d’autres démarches ont été entamées,
sera le prochain pays d’Asie.
[03 88 57 48 00 - www.cuisines-schmidt.com]
Pour plus d’infos sur cette entreprise :
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N° Siren 326784709
[ C O U P D E C ΠU R ]
DynaSys
250 clients répartis à travers le monde
DynaSys à Schiltigheim a démontré son savoirfaire
dans la conception et l’adaptation de solutions
informatiques collaboratives permettant
d’analyser et de stimuler l’ensemble des données
de la chaîne logistique.
Fondée en 1985 par son actuel directeur général
Augustin Holveck, DynaSys compte 45 collaborateurs
et bénéficie depuis plusieurs années d’une
croissance soutenue. L’éditeur alsacien dispose
d’un réseau international de distribution ou de
partenaires-intégrateurs aux États-Unis, au
Royaume-Uni, en Scandinavie, en Europe de
l’Est et Centrale, en Italie et plus récemment en
Allemagne. DynaSys réalise en 2004 un chiffre
d’affaires global de 4,7 M€, dont 40 % à l’export.
Une filiale composée de trois personnes a été
créée en 1997 aux États-Unis ainsi qu’une autre
en Angleterre en 1998. Des partenaires sont
recherchés en Allemagne pour assurer la distribution
et l’intégration de ses produits. DynaSys
poursuit parallèlement son effort d’internationalisation
en Suisse et en Europe du Sud.
Plus de 250 sociétés prestigieuses dans le
monde utilisent les solutions informatiques de
DynaSys, principalement dans les secteurs de
l’agroalimentaire (groupe Nestlé, Unilever,
Cadbury, etc.), de la santé (Johnson & Johnson,
Lilly, GlaxoSmithkline, etc.), de la mode
(Chantelle, Petit Bateau, etc.), des arts de la table
(Guy Degrenne, Baccarat, Arc International, etc.)
et de l’automobile (Valéo, Gefco, etc.).
Depuis août 2002, la société MidMark Capital est
actionnaire à 100% de DynaSys.
[03 88 19 14 14 - www.dys.com]
Pour plus d’infos sur cette entreprise :
www.strasbourg.cci.fr/entreprises
N° Siren 334915782
Une présentation de toutes les entreprises
nominées non lauréates du Trophée
Régional Export 2004 est disponible sur :
www.point-eco.com
> Fin du dossier
[Salon «Brau Beviale 2004»
à Nuremberg]
Le «Pavillon France»
sous la houlette de la CCI
Onze entreprises françaises, dont quatre
alsaciennes, ont participé en novembre 2004
au salon Brau à Nuremberg sur un stand
commun mis à leur disposition par la CCI de
Strasbourg et du Bas Rhin. Cette meilleure
visibilité a permis d’établir de nombreux
contacts et des relations d’affaires.
Découvrez le bilan commenté de cette
opération inédite sur www.point-eco.com
20 > Février 2005 - n°238

INDUSTRIE
Directives européennes «Équipements électriques et él
Limiter les substances toxiques
et promouvoir le recyclage
14 kg de matériels électriques ou électroniques par habitant sont jetés chaque année en Europe. En France,
1,7 millions de tonnes de ces types de déchets auront été éliminés. Ajoutez à cela un peu de cadmium, de plomb
et de mercure, le tout rejeté dans le milieu naturel… Vous avez assez d’arguments pour légiférer au niveau
communautaire afin de protéger la santé publique et l’environnement.
Deux directives européennes
visent à réduire à la source
les substances toxiques
que contiennent les équipements
électriques et électroniques
(EEE*) (directive
2002-95-CE) et à promouvoir le
recyclage et la réutilisation des
matériels (directive 2002-96-CE).
L’utilisation de six substances dangereuses
(plomb, mercure, cadmium,
chrome 6, polybromodiphényles,
polybromodiphényléther)
devra être limitée dès le 1 er
juillet 2006.
À partir du 13 août 2005, au
moment de l’élimination de l’équipement
électrique, il sera imposé
aux producteurs de mettre en place
et de financer des dispositifs de collecte,
de décontamination et de
traitement en application du principe
«pollueur-payeur». Un décret
en cours d’adoption en précisera
les modalités pratiques et les obligations.
Les déchets EEE décontaminés
et revalorisés
L’acheteur – particulier ou professionnel
– est également associé à
l’objectif réglementaire. Un surcoût
de 3 à 20 € par EEE – montant qui
figurera sur la facture – permettra
aux producteurs soit de financer
leurs propres systèmes de reprise
des déchets soit de contribuer à
des systèmes collectifs.
[ Qu’est qu’un EEE ? ]
Les équipements électriques
ou électroniques (EEE) sont des
équipements qui fonctionnent
grâce à des courants électriques
ou à des champs
électromagnétiques.
[ Bruns, blancs et gris ? ]
Les déchets d’équipements
électriques et électroniques en
provenance des ménages sont
désignés par trois catégories :
> produit blanc : les appareils
de lavage (lave-linge ou lavevaisselle),
de cuisson, etc.
> produit brun : les appareils
audiovisuels (TV, Hi-Fi, etc.),
> produit gris : les équipements
informatiques et bureautiques.
La collecte-élimination sera organisée
de deux manières. Chacun
pourra soit rapporter l’équipement
chez le distributeur – qui est
contraint de le reprendre gratuitement
– soit le déposer en déchetterie
dans la mesure où les
collectivités le prévoient. Dans le
cas contraire, c’est au moment de
l’achat que tout se joue : les conditions
de reprise ou non par le distributeur
devront être fixées dans le
contrat.
Pour en savoir plus, l’Euro Info
Centre de la CCI de Strasbourg et
du Bas-Rhin met à votre disposition
un guide pratique et gratuit, transmis
sur simple demande. <
[Contacts CCI]
Alban Petit - a.petit@strasbourg.cci.fr
Ursula Gori-Kaminski
u.gori.kaminski@strasbourg.cci.fr
22 > Février 2005 - n°238

ectroniques»
INDUSTRIE
Caroline Teyssier, chargée de mission, Direction régionale
de l’industrie et de l’environnement (Drire)
«Le passage au “sans plomb”, une opération délicate
pour beaucoup d’entreprises»
« La mission de la division développement
industriel de la
DRIRE est d’anticiper et
d’accompagner les mutations de
l’industrie. Dans le cadre de la
limitation des substances dangereuses,
dont le plomb, dans les
équipements électriques et
électroniques, nous avons dans un
premier temps fait un inventaire
du tissu industriel concerné en
Alsace pour mieux le sensibiliser.
Celui-ci porte sur 160 établissements
– essentiellement des
entreprises de moins de 10 salariés
– employant au total 8 732
salariés.
Un premier séminaire
Beaucoup de dirigeants d’entreprise
n’ont pas encore choisi d’alternative
pour l’application de
cette nouvelle législation, ce qui
risque fort de compromettre leur
pérennité. La Drire, l'Ademe, l'association
Jessica France et le
Snese ont proposé un premier
séminaire en mars 2004 qui a
réuni 26 entreprises. Un questionnaire
a également été adressé
à un panel de PME afin de cerner
leurs besoins. Différents aspects
sont à prendre en compte : la
réglementation, les nouveaux
composants et alliages, le process,
les tests…
C'est pourquoi, deux jours de formation,
au travers des actions collectives
de la Drire, ont été
organisés en septembre dernier
chez Sony à Ribeauvillé. Les
entreprises qui le souhaitaient ont
aussi pu bénéficier d'un audit. Un
guide qui répondra aux principales
questions est en train d’être
rédigé par l’EIC, le centre d’information
des entreprises sur le droit
communautaire au sein de la CCI
de Strasbourg et du Bas-Rhin.
Dispositif de collecte
Des dispositions en matière de
collecte, valorisation et recyclage
devront être prises par les industriels
et les distributeurs pour la
prise en charge de la collecte des
appareils, leur tri et leur expédition
vers les centres de recyclage.
La Drire, l'Ademe, l'EIC de la CCI
de Strasbourg, l'Association
Jessica France et le Snese organisent
un nouveau séminaire le
[ Caroline Teyssier : «La Drire a engagé des actions de sensibilisation et
de formation dans le cadre de la limitation des substances dangereuses».]
24 février à la Drire Alsace à
Strasbourg, pour expliquer ce
deuxième aspect du décret. Pour
le moment, quelques rares exploitants
collectent les EEE en Alsace
(lire page 25). <
[ Contact ] Drire, 03 89 33 11 81
Entreprises... en un clic...
Accédez directement aux marchés publics d’Alsace
par internet à l’adresse :
www.alsace-marches-publics.fr
Vous y trouverez les appels d’offres de la Région Alsace, des Conseils Généraux, des Villes de Sélestat, Lingolsheim, Colmar et Mulhouse, de la Communauté Urbaine
de Strasbourg, des Communautés de communes de la Vallée de la Sauer et de Pechelbronn, des Chambres de Commerce et d’Industrie d’Alsace, de la Chambre de
Métiers d'Alsace, de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, de l'Union pour la Gestion des Etablissements des Caisses d'Assurance Maladie d'Alsace (UGECAM),
de l’ENA, de l’Université Marc Bloch, et d’autres établissements et collectivités dans les semaines à venir.
[ Contact CCI ] Jean-Marc Kolb, jm.kolb@strasbourg.cci.fr
Février 2005 - n°238 > 23

INDUSTRIE
Directives européennes «Équipements électriques et él
Jean-François Évellin, pdg de Théalec, président du syndicat national
des entreprises de sous-traitance électronique (SNESE)
«Il faudra trouver un standard de process»
Face à la nouvelle réglementation «sans plomb», les entreprises de sous-traitance électronique vont être confrontées
à plusieurs difficultés : remplacement des fours, modification et validation des process, gestion des anciens stocks de
composants électroniques... Une situation pour le moins complexe.
« Le syndicat national des entreprises
de sous-traitance
électronique (SNESE) compte
171 adhérents, soit 20 % des
entreprises de ce secteur d’activité,
représentant un CA de
995 M €. Plusieurs actions de
sensibilisation ont été entreprises
ces derniers mois en direction de
nos membres afin de les informer
des dispositions à prendre pour la
soudure «sans plomb».
D’importants investissements
seront indispensables – le coût
d’une nouvelle ligne de fabricaton
complète compatible sans plomb
pour les soudures s’élève à
400 000 € – et peu d’entreprises
sont en mesure de les réaliser.
Selon nos prévisions, 75 % des
vagues de soudures et des fours
devront être remplacés et il n’est
pas certain que les fabricants arriveront
à satisfaire cette demande
aussi rapidement. Par ailleurs, des
secteurs – notamment l’aéronautique
– refusent pour le
moment la substitution du plomb
par un alliage, car il n’existe pas
assez de recul pour valider les
durées de vie des produits soudés
avec des alliages sans plomb. La
situation est pour le moment fort
complexe et il faudra également
résoudre le problème des stocks
existants. Une période de transition
sera nécessaire. Par contre,
ce qui est certain, c’est que la
soudure sera plus onéreuse,
compte-tenu d’une température
plus élevée et de l’apport d’azote
lors du processus de chauffe.» <
[ Contact ] 03 88 48 04 00
Pour plus d’infos sur cette entreprise :
www.strasbourg.cci.fr/entreprises
N° Siren 419845342
Pierre Bigot, responsable de la division montage automatique, Sony
«La soudure sans plomb : une mutation réussie»
Fabricant de téléphones portables, d’autoradios et de cartes électroniques, Sony à Ribeauvillé a pris une longueur d’avance
en ce qui concerne la technique de soudure sans plomb.
« Nous réfléchissons à cette
mutation depuis plus de
deux ans. Nous avons été
aidés par notre maison mère au
Japon, pays où l’utilisation du
plomb est déjà proscrite. La première
difficulté a été de trouver
les fournisseurs de composants
qui respectent scrupuleusement
notre cahier des charges détaillant
les substances interdites.
L’expertise des soudures a été la
difficulté essentielle dans notre
approche. Il a fallu acquérir des
fours plus performants, le nouvel
alliage sans plomb réclamant une
température plus élevée.
De nombreux essais dans notre
laboratoire interne ont été nécessaires
pour évaluer les nouveaux
process de soudure sans plomb
sur les cartes électroniques. Il n’y
a pas de véritable recette, cela
s’est fait par tâtonnement. Par
contre, l’augmentation de nos
coûts de fabrication sera inévitable.
D’ici la fin de l’année, tous
les produits réalisés à Ribeauvillé
seront sans plomb.» <
[ Contact ] 03 89 73 41 80
[ Pierre Bigot est également responsable de
la commission «sans plomb» du SNESE ]
24 > Février 2005 - n°238

ectroniques»
DÉMOtronic reconditionne
et valorise les déchets EEE
INDUSTRIE
DÉMOtronic démantèle, trie et valorise les équipements électriques et électroniques que les industriels lui confient.
Fondée en 2001 par Jean-Luc Martin, l’entreprise installée à Duppigheim connaît une belle croissance.
Une nouvelle ligne de
broyage – un investissement
de 500 000 € – déchiquette
ordinateurs obsolètes,
compteurs EDF périmés et autres
matériels électriques ou électroniques
en fin de vie au rythme de
cinq tonnes à l’heure. Au préalable,
tous ces appareils ont été dégarnis
de leurs piles, circuits électroniques
et câbles électriques.
Au bout du broyeur, des granulés
triés sont déversés dans des conteneurs
: matières plastiques, métaux
ferreux et non ferreux. Les «valeurs
positives» seront revendues à des
filières de revalorisation, les ultimes
rebuts seront incinérés.
Les tubes cathodiques de téléviseurs
sont également revalorisés
dans l’industrie verrière après
démontage et récupération de la
poudre luminescente qui tapit l’intérieur
de l’écran. «Jeter un tube
cathodique sans le recycler pollue
un m 2 de terre», rappelle Jean-Luc
Martin, gérant de l’entreprise.
Les quinze salariés, dont trois sont
employés dans la filiale près de
Lyon depuis l’an dernier, ont généré
un chiffre d’affaires d’un million
d’euros en 2004, contre 700 000 €
l’année précédente. Avec trois autres
prestataires, DÉMOtronic a été
retenue par la SNCF au niveau
national pour traiter ensemble
8 000 tonnes de déchets par an.
180 clients
L’entreprise vient d’être certifiée
ISO 9001 et ISO 14001 «indispensables
pour notre référencement et
pour décrocher de nouveaux
contrats», souligne le gérant.
DÉMOtronic compte 180 clients
réguliers pour lesquels il installe
des conteneurs et un système de
ramassage. «La collecte ne suffit
pas à faire vivre l’entreprise. La part
du négoce des matières récupérées
représente actuellement 30 % de
notre CA ; l’année prochaine, celleci
s’élèvera à 60 %. Une hausse qui
profitera également à nos clients»,
affirme Jean-Luc Martin. <
[Contact ] 03 88 38 28 00
[Site] www.demotronic.fr
Pour plus d’infos sur cette entreprise :
www.strasbourg.cci.fr/entreprises
N° Siren 439134719
[ Jean-Luc Martin]
Février 2005 - n°238 > 25

SERVICES
> Dossier PERCO et PERP
L’allongement de la durée de vie et l’arrivée à l’âge de la retraite des générations d’aprèsguerre
remettent en cause la pérennité des régimes de retraite. Destinée à préserver
l’équilibre économique du système, la loi du 21 août 2003 portant réforme des retraites
instaure des solutions d’épargne salariale offrant aux salariés, en franchise d’impôt
et avec l’aide de leur entreprise, le moyen de se constituer un complément de retraite.
Les nouveaux dispositifs
d’épargne retraite
Le principe des retraites
repose sur le financement
par les actifs des pensions
versées aux retraités, une
règle fondée sur la solidarité entre
les générations. La pérennité de ce
système par répartition instauré en
1945 n’est pas remise en cause si
un peu plus de trois actifs cotisent
pour payer les pensions d’un
retraité, comme cela a été le cas
jusqu’à présent. Un certain nombre
de facteurs ont pourtant déstabilisé
cet équilibre ces dernières années :
l’allongement de la durée de vie qui
augmente le volume des pensions
et l’allongement de la durée des
études qui a fait baisser le volume
des cotisations. Les départs massifs
à la retraite dans les prochaines
années – conséquence de l’essor
de la natalité de l’après-guerre –
ainsi que la stagnation de la fécondité
sont d’autres éléments qui
vont également fortement fragiliser
l’équilibre de notre système de
retraite.
«La Caisse régionale d’assurance
vieillesse (CRAV) a recensé, fin
2004, 586 000 retraités prestataires
en Alsace et en Moselle pour
environ un million et demi de cotisants,
précise Alain Caps, directeur
de la CRAV. Pour 2020, notre estimation
du taux d’évolution sera de
l’ordre de 44 % de retraités.» Dans
15 ans, le rapport sera donc de
deux actifs pour un retraité…
En prenant en compte toutes ces
réalités démographiques, une
réforme des régimes de retraite
était inéluctable.
La loi sur les retraites :
une mise en place progressive
L’objectif de la réforme était de ne
pas mettre le système de financement
des retraites par «répartition»
en péril. Deux règles ont guidé le
législateur : prévoir une progressivité
dans la mise en œuvre de la
réforme et tendre à l’égalité de traitement
entre tous les cotisants. La
réforme a établi, pour des raisons
d’équité, que la durée de cotisation
des fonctionnaires sera alignée sur
celle des salariés du privé, pour être
«Les retraités de
demain doivent dès
aujourd’hui épargner
pour financer, avec
l’aide de leur entreprise
notamment,
leurs retraites
futures.»
portée à 160 trimestres en 2008.
Puis, à compter de 2009, la durée
de cotisation sera augmentée, à
l’instar de la majorité des pays de
l’Union européenne, pour l’ensemble
des actifs d’un trimestre par an
jusqu’en 2012, afin d’atteindre 164
trimestres (41 ans). Elle sera sans
doute portée progressivement à 168
trimestres (42 ans) en 2020. Si le
départ à la retraite à 60 ans n’a pas
été remis en cause, seuls ceux qui
ont démarré leur vie active très jeunes
pourront faire valoir leurs droits.
Une retraite garantie
L’objectif de la réforme est aussi de
permettre à chacun d’entre nous de
bénéficier d’une retraite garantie et
du maintien du niveau des pensions.
Pour cela, le taux de la cotisation
vieillesse du régime général
sera relevé de 0,2 point au 1 er janvier
2006 et les modalités de calcul
des retraites vont être remaniées. La
baisse du taux de remplacement,
c’est-à-dire du rapport entre la pension
de retraite et le dernier revenu,
est devenue une préoccupation
importante des Français. Le montant
des futures retraites devra
pourtant sensiblement baisser, surtout
pour les générations à venir.
Trouver des compléments de revenus
est donc devenu indispensable.
Les retraités de demain doivent dès
aujourd’hui épargner pour financer
leurs besoins futurs. Certains dispositifs
d’épargne répondent déjà à
26 > Février 2005 - n°238

SERVICES
cet objectif : les commerçants, les
artisans et les professions libérales
ont la possibilité, grâce à la loi du
11 février 1994 dite Loi Madelin, de
faire des versements sur un contrat
d’épargne-retraite, et de les déduire
dans certaines limites de leurs revenus
imposables. Les contrats d’assurance-vie
souscrits à titre
individuel ont également connu,
grâce à leurs avantages fiscaux, un
véritable engouement ces dix dernières
années.
Le Plan d’épargne entreprise (PEE),
né en 1967 et qui permet au salarié
de se constituer un portefeuille de
valeurs mobilières avec l’aide de
l’entreprise, a été le premier système,
bloqué sur cinq ans, d’épargne
collective et facultative. La loi
sur l’épargne salariale du 20 février
2001 a étendu ce dispositif, notamment
par le Plan d’épargne interentreprises
(PEI) et permet au chef
d’entreprise d’en bénéficier également.
Aujourd’hui, la loi du 21 août 2003
encourage fortement la constitution
d’une épargne retraite facultative en
instaurant le Plan d’épargne retraite
populaire (PERP), souscrit à titre
privé, et le Plan d’épargne retraite
collectif (PERCO), un dispositif où
les entreprises ont un rôle prépondérant
au même titre qu’elles l’ont
aujourd’hui en matière de prévoyance.
Ces produits d’épargne
bénéficient d’incitations fiscales ou
sociales intéressantes.
Le Plan d’épargne retraite populaire
(PERP)
Le plan d’épargne retraite populaire
s’inscrit dans une logique individuelle.
C’est un produit d’épargne
longue proposé aux particuliers,
salariés ou non salariés, strictement
réservé à la préparation de la
retraite. Les versements effectués
dans un PERP sont déductibles
du revenu imposable > suite p. 30
[ PÔLE FORMATION
CCI ]
Vivre sereinement
son départ
à la retraite
Le module «Vivre sereinement
votre départ à la retraite» a pour
objectif d’anticiper et d’accompagner
les salariés dans cette
nouvelle étape de leur vie.
Connaître ses droits à la retraite,
se préparer à vivre la rupture sur
le plan professionnel et personnel,
élaborer son nouveau projet
de vie, trouver son nouveau
rythme, etc. Des sessions
de formation interentreprises
sont prévues en avril, juillet
et septembre.
[Contact CCI]
Alda Verane, 03 88 43 08 02
a.verane@strasbourg.cci.fr
Février 2005 - n°238 > 27

SERVICES
> Dossier
PERCO et PERP
> suite (dans la limite de 10 % du
revenu d’activité net de frais professionnels
et plafonné à huit fois le
plafond annuel de la Sécurité
Sociale ou 10 % de ce plafond). La
loi n’impose aucune contrainte de
versements, l’alimentation du plan
se fait en toute liberté. Au moment
de prendre sa retraite, le capital et
les intérêts cumulés permettent
d’obtenir une rente qui sera soumise
à l’impôt sur le revenu au
même titre que les autres pensions
de retraite (après abattement de
10 % et 20 %). Cette rente, selon
certaines conditions, peut également
être reversée à un bénéficiaire
librement choisi par le souscripteur.
Face à certains événements graves
de la vie (invalidité, fin de droits au
chômage pour les salariés, liquidation
judiciaire pour les non-salariés),
l’épargne pourra néanmoins
[ SONDAGE ]
Les salariés prêts
à épargner plus de
7% de leur salaire
pour participer au
financement de leur
retraite
Le Club de l’épargne salariale*
a publié fin 2004 les résultats
d’une enquête sur la perception
de l’épargne retraite auprès de
2 500 salariés. Si 65 % des
sondés sont persuadés que leur
retraite sera insuffisante, près
de 50 % estiment que l’entreprise
est un acteur privilégié
pour la préparation de la retraite.
58 % des salariés semblent
privilégier les dispositifs
d’épargne en entreprise aux différents
systèmes individuels et
68 % d’entre eux demandent
une épargne d’entreprise intégrée
à la politique de rémunération.
Les salariés se disent
également prêts à épargner
7,38 % de leurs revenus dans
un plan d’épargne retraite
d’entreprise.
*(constitué par Natexis
Interépargne, JP Morgan Fleming
Asset Management et Hewitt
Associates)
être récupérée. La Fédération française
des sociétés d’assurance a
estimé au mois de novembre que le
cap d’un million de contrats PERP a
été franchi. Une sévère bataille des
opérateurs financiers est engagée
depuis quelques mois pour attirer
des souscripteurs.
«2005 sera réellement
l’année de
lancement du Plan
d’Épargne Retraite
Collectif.»
Le Plan d’Épargne Retraite Collectif
(PERCO)
Le Plan d’Epargne Retraite Collectif
est opérationnel depuis mai 2004,
date de la parution du décret d’application.
«La mise en place d’un
Perco au sein d’une entreprise ne
se décide pas du jour au lendemain.
Une information détaillée
auprès des salariés et des chefs
d’entreprise est nécessaire», souligne
Thierry Munch, responsable du
marché des professionnels à la
Banque Populaire de Strasbourg.
Le Perco est un dispositif qui vient
en remplacement des «Plans partenariaux
d’épargne salariale volontaire»
(PPESV) existants avant la loi
du 21 août 2003, et qui permet aux
salariés de se constituer un portefeuille
de valeurs mobilières bloquées.
Tous les collaborateurs, y
compris les dirigeants, peuvent se
constituer un complément d’épargne
avec l’aide de l’entreprise. Au
moment du départ à la retraite,
cette épargne sera versée en capital
ou sous forme de rente. «Nous proposons
d’adapter à chaque adhérent
une orientation de gestion
différente de son épargne salariale :
du plus sécuritaire au plus dynamique,
en gestion libre ou pilotée.
Chacun peut diversifier et orienter
son épargne en fonction de son âge
(et donc la date estimée de son
départ à la retraite) et du rendement
souhaité», explique Bertrand Jager,
président directeur général
de Crédit Mutuel Participation
(Strasbourg).
Pour le moment, peu de Perco ont
été mis en place au sein des entreprises,
car la procédure est longue.
«2005 sera réellement le lancement
de cette épargne salariale
collective : le Perco est un produit
de confiance qui accompagne le
salarié durant toute sa vie professionnelle,
il est donc normal de procéder
par étapes successives. Nous
formons nos courtiers et agents
généraux», explique Dominique
Kopp, directeur interrégional collectivités
AGF. Le secteur de l’assurance,
au même titre que celui des
banques s’implique effectivement
fortement dans la commercialisation
du Perco.
Le principal avantage du Perco est
l’abondement que l’entreprise peut
apporter afin de compléter l’effort
d’épargne du salarié. Le montant de
cet abondement – exonéré de charges
patronales et de taxe sur les
salaires (mais pas des prélèvements
sociaux CSG et CRDS) – double par
rapport au PEE, pour atteindre
4600€ par an. Le taux maximum
légal est de 300% du versement
annuel du salarié. L’employeur est
libre, chaque année, de modifier le
montant de son apport (voire même
y renoncer). Seules une information
auprès des salariés et une
notification à la Direction du travail,
de l’emploi et de la formation
28 > Février 2005 - n°238

Témoignage
SERVICES
professionnelle (DTEFP) sont obligatoires.
Ce plan ne peut se mettre en place
dans les entreprises qu’après une
consultation et une négociation
avec les salariés : au moins 2/3
des salariés doivent être d’accord
ou l’approbation du comité d’entreprise
doit être requise. Un Perco ne
peut être mis en place dans une
entreprise que s’il existe déjà un
Plan d’épargne d’entreprise (PEE)
ou un plan d’épargne interentreprises
(PEI).
Les sommes que le salarié place
sur ce nouveau plan ne sont pas
déductibles de son revenu imposable.
À l’heure de la retraite, le capital
accumulé sur le Perco peut être
retiré par le salarié ou converti en
rente viagère. Ceux qui choisissent
l’option retrait en capital sont exonérés
de l’imposition sur le revenu ;
pour ceux qui préfèrent l’option
rente, une exonération partielle est
prévue.
Les banques et les assurances qui
proposent le Perco n’omettent pas
de signaler aux chefs d’entreprise
que ce dispositif sera inévitablement
à moyen terme un produit
important de fidélisation auquel les
salariés ne seront pas insensibles.
«Ce nouveau dispositif d’épargne
salariale collectif répond à une véritable
préoccupation des salariés et
rencontrera un grand succès»,
poursuit Dominique Kopp.<
[Les détails de la réforme]
www.retraite.gouv.fr
[Les textes]
www.assemblee-nat.fr
ou www.legifrance.gouv.fr
Colette Petit, gérante du restaurant «Aux
Deux Clefs» à Neunkirch-Friesenheim (67)
«Le Perco, un plan d’épargne
pour la retraite avantageux»
Âgée de 50 ans, Colette Petit
s’est fréquemment posé des
questions au sujet de sa
future retraite. Gérante depuis 27
ans du restaurant «Aux Deux
Clefs» à Neunkirch-Friesenheim,
avec pour seul employé son mari
(et occasionnellement un extra),
elle a trouvé une réponse à cette
préoccupation légitime. «C’est mon
conseiller financier qui m’a présenté
le mécanisme d’épargne du
Perco. J’ai découvert que ce système
est également adapté à ma
petite entreprise. Mon mari et moi
avons la possibilité, bien sûr selon
nos moyens, de nous constituer
une épargne retraite, sous forme
de rente ou de capital, avec un
régime fiscal et social avantageux»,
déclare la restauratrice.
Convaincue, elle a opté fin 2004
pour ce dispositif. Elle envisage
d’en faire profiter son extra, si bien
évidemment ce plan d’épargne l’intéresse.
<
[Site ] www.reperes.com/2clefs/
Pour plus d’infos sur cette entreprise :
www.strasbourg.cci.fr/entreprises
N° Siren 314401837
[ ÉPARGNE SALARIALE ]
Les dispositions actuelles
> Le plan d’épargne entreprise
(PEE)
C’est un système d’épargne collectif qui date de 1967
et permet aux salariés de se constituer avec l’aide de
l’entreprise un portefeuille de valeurs mobilières (actions
et obligations). Le Plan d’Épargne Entreprise
(PEE) est entièrement facultatif et peut être créé pour
recevoir les sommes issues de l’intéressement ou de la
participation. L’entreprise prend à sa charge la gestion
du plan et peut, si elle le désire, abonder les sommes
versées volontairement par les salariés. À l’instar de la
participation, les sommes versées sont bloquées durant
cinq ans avec néanmoins des possibilités de déblocages
anticipés (acquisition d’une résidence principale,
départ de l’entreprise, mariage, etc.).
La loi du 19 février 2001 a étendu aux petites et
moyennes entreprises par le biais des plans d’épargne
interentreprises (PEI) ce système d’épargne. Les PME
peuvent se regrouper pour mettre en place des plans
d’épargne et une participation financière au profit de
leurs salariés. Les plans partenariaux d’épargne salariale
volontaire (PPESV) encourageant les placements à
long terme pour permettre aux salariés de se constituer
une épargne salariale sur 10 ans ont été supprimés
par la loi du 21 août 2003. Les sommes qui y étaient
bloquées peuvent être transférées sur un PERCO, un
PEE ou un PEI.
> La Loi Madelin
La loi du 11 février 1994 relative à l’initiative et à l’entreprise
individuelle dite loi «Madelin» offre également
la possibilité de déduire du bénéfice imposable – bénéfices
non commerciaux (BNC) ou bénéfices industriels
et commerciaux (BIC) – les cotisations versées chaque
année pour se constituer un complément de retraite
par capitalisation sous forme de rente fiscalisée.
> L’article 83
Le contrat «Article 83» permet la constitution d’une
épargne retraite supplémentaire sous forme de rente
viagère fiscalisée. Il peut concerner soit l’ensemble du
personnel (y compris le chef d’entreprise), soit uniquement
certaines catégories (un seul collège de salariés
par exemple). Les cotisations versées par l’entreprise
sont dans certaines limites déductibles de l’impôt sur
les sociétés, déductibles de l’impôt sur le revenu brut
du salarié et sans charges sociales.
[ À PARTIR DE 2006 ]
Le droit à l’information
individuelle
des assurés
La loi du 21 août 2003 a prévu
une amélioration de l’information,
tant en ce qui concerne
les droits acquis, les relevés de
situation, que les estimations
des futurs droits individuels
de la personne. Chaque
Français recevra chaque année
à son domicile, à partir de
2006, une information complète
sur ses droits à la retraite
ainsi qu’une simulation
de sa pension future.
> suite p. 32
Février 2005 - n°238 > 29

SERVICES
> Dossier
PERCO et PERP
[ ORGANIC ]
Concerné également
par la réforme Fillon
Créé en 1949, Organic est le seul
régime de sécurité sociale obligatoire
chargé de la retraite, de l’assurance
invalidité et décès des
commerçants et des industriels
indépendants. Offrant une retraite
par répartition, Organic compte
aujourd’hui, 643 000 adhérents
en activité et 940 000 retraités.
La réforme des retraites introduit
de nouvelles dispositions pour
l’obtention d’une retraite de base
et de modalités de calcul de retraite.
Les adhérents sont concernés
par l’allongement de la durée
de cotisation, l’anticipation de
l’âge de la retraite pour les assurés
ayant une durée de cotisation
importante, etc.
Un guide présentant ces nouvelles
mesures et destiné aux artisans,
commerçants, industriels est
disponible sur le site internet :
www.organic.fr/actu/guide_reforme_
retraite/guide_reforme_retraite.html
Bernard Schleiss, directeur de Schott VTF SAS, Troisfontaines (57)
«Le Perco : il était important
d’amorcer la pompe »
Schott VTF à Troisfontaines,
spécialisée dans la transformation
du verre (verre pour
l'industrie de l'électroménager,
panneaux chauffants, panneaux
décoratifs, verres de protection
plats ou bombés, etc.) et filiale
d'une holding Schott-Glaverbel BV,
est une entreprise pionnière en
matière de plan d’épargne retraite
collectif. «Il s’agissait d’initier la
démarche. Il est important aujourd’hui
de faire comprendre aux jeunes
salariés que le problème de
leur retraite est également entre
leurs mains. Il faut s’en préoccuper
dès le plus jeune âge et se constituer
une épargne retraite doit être
une priorité», déclare Bernard
Schleiss, le directeur. Cette démarche
volontaire de l’entreprise a permis
d’aborder cette problématique
avec l’ensemble des 380 salariés.
«Ce message va mettre un certain
temps à passer car le sujet est
complexe. Nous avons néanmoins
été un peu déçus car seuls 188
salariés ont accepté dans un premier
temps de s’impliquer dans ce
Perco», avoue le directeur.
L’entreprise a contacté son établissement
bancaire afin de mettre en
place dès le mois d’août, ce dispositif
fiscalement avantageux avant
la clôture de l’exercice 2003.
«L’entreprise a pris en charge les
frais d’entrée et a proposé un
abondement symbolique. À
chaque salarié qui a placé 50 €,
l’entreprise a ajouté 150 €… Il
était important d’amorcer la
pompe». <
[Contact ] 03 87 23 10 11
30 > Février 2005 - n°238

En Allemagne
SERVICES
La retraite financée par les retraités
En 2003, les études démographiques ont confirmé les craintes les plus alarmistes : avec le taux de la natalité
le plus faible d’Europe* et une espérance de vie croissante, la population allemande vieillit rapidement (50 %
devraient avoir plus de 48 ans en 2050). Le gouvernement tâtonne afin d’apporter des solutions à l’effondrement
annoncé du système de retraite.
Une première réforme en
2001, la «Riester-Rente»**,
rencontre une hostilité prononcée
du côté des salariés et des
entreprises. Pour en combler les
lacunes, un réajustement «la loi
Rürup»***, entrera en vigueur dès
2005.
Réforme en profondeur
En Allemagne, l’âge de la retraite
est de 65 ans. Néanmoins, des
règlements spécifiques à chaque
branche font que la moyenne des
départs en retraite est de 60,5 ans.
Les cotisations qui s’élèvent actuellement
à 19,5 % du salaire brut,
sont prises en charge à part égale
entre employeur et employé. Le
gouvernement prévoit tout d’abord
une baisse progressive du taux de
calcul de la retraite (de 70 % à
67 % entre 2011 et 2030). Mais il
mise surtout sur un complément de
retraite financé par les salariés avec
le soutien obligatoire des entreprises.
Première étape : la loi Riester
Cette forme de «prévoyance retraite
complémentaire» était jusqu’alors
une prestation volontaire et non
imposée pour l’employeur. Depuis
2002, chaque entreprise doit proposer
au moins un plan de retraite
à ses salariés qui optent d’y adhérer
ou non. La réforme propose à cette
fin le modèle de «retraite Riester»
et espère séduire grâce à des avantages
fiscaux pour les employeurs
et des frais moindres pour les
employés. Ceux-ci peuvent en
Le gouvernement
mise sur un complément
de retraite
financé par les
salariés avec
le soutien des
entreprises.
outre emporter leurs versements
lorsqu’ils changent d’entreprise et
la loi garantit la retraite en cas d’insolvabilité.
La forme est néanmoins
étroitement définie : fonds de pension,
caisse de pension, assurances
contractées uniquement par
l’intermédiaire de l’employeur, caisses
de soutien communes entre
plusieurs employeurs ou bien
encore fonds de gestion directe au
sein de l’entreprise... Un dédale de
clauses souvent difficiles à décrypter.
Une bureaucratie lourde et des
contraintes trop restrictives ont fait
de cette loi un échec momentané :
les assureurs n’enregistrent que
relativement peu d’intérêt pour la
retraite Riester, tout un chacun préférant
se rabattre sur les placements
privés usuels comme les
assurances vie.
Une main donne, l’autre reprend
Le gouvernement a donc retravaillé
sa copie et la «réforme Rürup»
viendra se greffer dans le système
dès 2005 en tentant cette fois d’influer
plus avant sur le salarié. Pour
encourager ce financement complémentaire,
l’État augmente considérablement
le taux de défiscalisation
des versements effectués pour un
paquet financier de «prévoyance
retraite Rürup», permettant ainsi
aux actifs de bénéficier immédiatement
d’une augmentation substantielle
de leurs revenus. Pourtant
cette solution si alléchante présente
un bémol considérable : le salarié
devra payer plus d’impôts sur tous
les revenus qu’il touchera à l’heure
de la retraite. De plus, la retraite
Rürup n’est pas transmissible, ce
qui élimine toute possibilité de soutenir
les proches en cas de décès.
Reste à savoir si les intérêts fiscaux
immédiats primeront sur les désavantages
financiers futurs.
Dans l’expectative…
Les assureurs et les banques ont
déjà préparé leurs offres à la
Rürup mais ils attendent avant de
les faire connaître : ils ont profité
jusqu’à la fin 2004 d’une recrudescence
des demandes d’assurances
vie privées plus flexibles et dont le
privilège de la défiscalisation a
disparu aussi pour tout contrat
conclu à partir de 2005. Tant et si
bien que ni entreprises, ni salariés
ne savent encore exactement ce
qui les attend. La IHK-Hochrhein
Bodensee a bien présenté à ses
membres un modèle de calcul sur
l’évolution théorique du système
mais l’expérience ne viendra
qu’avec le temps. <
* 1,4 enfant par femme
** La «Riester-Rente», du nom du ministre
des affaires sociales Walter Riester
*** Conçue par le professeur en économie
Bernd Rürup
> Fin du dossier
Novembre 2004 - n°236 > 31

SERVICES
Gastronomie
Valère Diochet, «Le Pont aux Chats»
«Se faire plaisir»
Les passionnés de gastronomie apprécieront de retrouver le second d’Antoine Westermann, Valère Diochet,
au Pont aux Chats. Depuis avril 2004, dans un décor sobre plutôt winstub, celui-ci propose une grande cuisine
à des prix éloignés des trois étoiles.
«
Je me fais plaisir en n’utilisant
que des produits frais»,
annonce le jeune chef.
Originaire de La-Roche-sur-
Yon, Valère Diochet suit ses parents
en Alsace, où il fait ses études au
lycée Alexandre Dumas d’Illkirch-
Graffenstaden. Plusieurs stages,
notamment chez Paul Bocuse,
seront complétés par des expériences
plus longues en tant que commis
de cuisine puis chef de partie
dans des restaurants étoilés
Michelin. C’est aux côtés de
Bernard Loiseau (La Côte d’Or à
Saulieu) qu’il fera vraiment ses
armes –«Il m’a inculqué la cuisine
au début, et je lui rends hommage
aujourd’hui sur ma carte avec un
plat dédié : les cuisses de grenouilles
poêlées, purée d’ail et jus
au persil plat». Revenu au
Buerehiesel à Strasbourg, il y
exerce en tant que chef de cuisine
de 1990 à 2004. C’est en avril 2004
qu’il volera de ses propres ailes.
Bientôt un nouveau décor
Co-gérant du Pont aux Chats avec
son épouse Véronique, il s’est d’abord
attaché à se faire connaître,
privilégiant la qualité comme cartemaîtresse.
«Nous avons fait réaliser
quelques travaux de peinture, mais
la salle de restaurant sera véritablement
transformée en février.»
[ LES JEUDIS
DE LA GASTRONOMIE ]
Chaque premier jeudi du mois.
[ Contact ] Franck Sellier,
CEFPPA, 03 90 40 05 10
[ Valère et Véronique Diochet : une cuisine gastronomique ]
L’aspect winstub du restaurant,
décor sobre, poutres apparentes et
vitraux, cèdera la place à de nouveaux
habits plus contemporains,
en moins de deux semaines, durant
la deuxième quinzaine du mois de
février.
De l’ancienne affaire il ne reste plus
que le nom, «le Pont aux Chats».
De la cuisine traditionnelle alsacienne,
le restaurant s’est orienté
vers une cuisine gastronomique,
réalisée à partir de produits de qualité,
achetés directement chez les
producteurs.
Qu'il s’agisse de volailles fermières
de Wingersheim, des légumes
d’une maraîchère de La Robertsau,
de fromages fermiers et de fruits du
sud de la France. «Notre budget
transport est faramineux, car nous
n’avons pas d’intermédiaire, mais le
résultat en vaut la chandelle. Nos
clients se régalent en retrouvant les
saveurs d’antan», sourit Véronique.
Saveurs d’antan
Spécialités du jeune chef : poisson,
crustacés et coquillages acheminés
directement depuis Quiberon. «De
petits bateaux partent en mer pendant
deux jours, nous sommes sûrs
de leur qualité». Les langoustines,
crevettes, Saint-Jacques arrivent
vivantes le jeudi matin.
Dans le restaurant, vingt cinq couverts
maximum, qu’il s’agisse de la
salle ou de la terrasse, pour un service
de qualité. La carte change
tous les mois, les suggestions tous
les jours, tout comme la formule
déjeuner à 19 € comprenant une
entrée et un plat. Quelques idées
de mets : le Saint-Pierre poêlé,
bouillon à la coriandre et artichaut
poivrade, les crépinettes de pieds
de porc maison, sauce diable, les
filets de rouget petit bateau et
risotto aux légumes croquants, jus
de canard et foie de rouget.
Plats traiteurs
Valère Diochet confectionne également
des plats traiteurs à emporter.
Tout est fait maison, y compris les
sauces. Ouvert tous les jours sauf le
mercredi et le samedi midi, il
accueille une clientèle cosmopolite :
hommes d’affaires, jeunes, cinéphiles
ou amateurs d’opéra qui viennent
après leur spectacle. Ce sont
aussi les anciens habitués de la
winstub, qui osent mettre plus cher
dans un cadre resté rustique, pour
une cuisine gastronomique et les
anciens clients du Buerehiesel,
curieux de découvrir la cuisine de
l’ancien second, dont l’ouverture du
Pont aux Chats lui vaut la consécration
de l’«événement de l’année»
Alsace 2005 par Pudlo, et qui a
obtenu une note de 14/20, une
toque et un coup de cœur au Gault
et Millau. <
[Contact ] 03 88 24 08 77
Pour plus d’infos sur cette entreprise :
www.strasbourg.cci.fr/entreprises
N° Siren 379310873
Recette complète sur
www.point-eco.com
La recette présentée aux Jeudis de la
Gastronomie
Filets de maquereaux de ligne poêlés,
vinaigrette aux oignons rouges
Velouté de pommes de terre
accompagné d’un Riesling Kaefferkopf
1999 de Maurice Schoech
(Ammerschwihr).
32 > Février 2005 - n°238

DÉCOUVERTES
[ MONOPOLY ]
Case départ Strasbourg
Découvrir et acheter dans l’une des
artères de la ville de Strasbourg,
c’est désormais possible ! Après
la version Alsace, parue en 2000,
voici une nouvelle déclinaison ville
du Monopoly qui fait son entrée
sur le plateau strasbourgeois.
De la route des Romains à la
Robertsau, en passant par la route
de Schirmeck ou la Cathédrale, les
joueurs achèteront l’immeuble ou
la rue de leur choix. Au prix défini
en étroite concertation avec les
agences immobilières de la place.
Faute de disposer de quatre gares,
privilège de l’édition parisienne, le
Monopoly Strasbourg met en scène
le train, le tram, l’avion et le
bateau. Créé en 1929 par l’américain
Charles Darrow, le Monopoly
est un jeu devenu indémodable.
Les versions ville et région lancées
par le propriétaire de la marque
Hasbro séduiront plus particulièrement
les propriétaires de résidences
secondaires ou les personnes
expatriées.
En vente à la FNAC et dans les
grandes surfaces. 45 €. <
[ PLAN DE QUARTIER ]
«L’officiel» de Strasbourg
Outre les plans
par quartiers et
communes situés
sur Strasbourg
et la CUS, ce
plan vous donne
des informations
pratiques en
matière de
transport et
stationnement. Il intègre
également les projets en cours,
notamment sur les fronts de
Neudorf et à la Roberstau. Réédité
tous les deux ans, ce guide 2004
est disponible chez tous les distributeurs
de presse, tabacs, librairies.
Prix conseillé : 5,95 €
34 > Février 2005 - n°238
Mille et une listes - Strasbourg
Un nouveau showroom
pour vos achats futés
Créée en 1999, la société 1001 listes a pour vocation première d’offrir
un service nouveau aux futurs mariés. Ceux-ci personnalisent leur liste
de mariage en choisissant leurs cadeaux parmi plus de 400 boutiques de
caractère dans toute la France. À Strasbourg, la boutique a été créée en
2001. Gérée depuis janvier 2003 par Sylvie Delage, responsable Région
Est, elle vous accueille désormais dans un nouveau showroom, au numéro
8 de la rue
Sainte Hélène.
Un espace
convivial, dans
une maison de
caractère, où
vous serez
conseillé dans
le choix de vos
cadeaux, qui
sont aussi des
cadeaux communs
de fête,
naissance, anniversaire, pendaison de crémaillères, etc. De l’insolite au
traditionnel, tout est possible, que ce soit en arts de la table, hi-fi, décoration,
art, brocante, sport, restaurant, voyages, stages, etc. C’est un choix
de 50 boutiques partenaires à Strasbourg et 20 à Colmar et Mulhouse
qui vous est offert sur le site. Et aussi, une sélection de professionnels
qui accompagneront l’événement. <
[ Contact ] 03 88 75 10 01
[ Site ] www.1001listes.fr
Communication et marketing
Le Cercle des DirCom lance
son magazine Tam Tam
Pour plus d’infos sur cette entreprise :
www.strasbourg.cci.fr/entreprises
N° Siren 422891960
Ce trimestriel d'information créé par le Cercle des
DirCom traite des concepts et méthodes utiles à
la prise de décision en matière de stratégie de communication
et de marketing.
Le premier numéro, paru en décembre dernier, met
en avant des pratiques émergeantes, des coups de
projecteurs sur des produits innovants, des expériences
menées par des responsables ou agences
de communication. Le dossier est consacré aux
retours sur investissements de la publicité. Et
aussi, des pages pratiques avec des livres, des événements,
des offres d’emploi. Le premier numéro de Tam Tam a été adressé
aux 2 800 directeurs de la communication des entreprises et des administrations
du Grand Est ainsi qu’à tous les acteurs de la profession.<
[ Pour tout renseignement sur ce nouveau média, vous pouvez vous adresser ]
Siège du Cercle des Dir’Com (voir PE n°236) 03 88 15 52 52
[ DU FOIE GRAS À LA
SAINT-VALENTIN ]
L’un des paris
de Feyel-Artzner
Développer les ventes de la Saint-
Martin à la Saint-Valentin :
l’objectif poursuivi par l’interprofession
du foie gras, et bien
sûr par la maison Feyel-Artzner
(Schiltigheim).
Dont le PDG, Jean Schwebel,
a pour ambition de stimuler la
consommation du produit en
dehors des fêtes de fin d’année :
«c’est un produit festif, que l’on
apprécie à l’occasion d’événements
familiaux, anniversaires, fêtes,
Saint-Valentin». Chaque année,
Feyel-Artzner innove en proposant
de nouveaux produits ou de nouvelles
recettes à base de foies gras,
mais aussi de magrets, cuisses de
canard, mousses apéritif, magrets
marinés aux marinades d’hiver.
[ Site ] www.foie-gras.com
[ SFR ]
3 G, le mobile
à tout faire
Téléphoner de son portable en
voyant son correspondant et en
lui envoyant une image vidéo :
la nouvelle offre de téléphonie
3 e génération de l’opérateur SFR.
SFR propose une offre de services
basés sur l’image animée
avec la visio et la vidéo, des
contenus vidéo spécifiques pour
le mobile avec les grands noms
de la télévision. Parmi les accès
plébiscités par les clients de
SFR : une trentaine de services
de séquences vidéo, la TV en
live, SFR Music, les jeux 3 D
haute définition. La visio est
incontestablement l’usage qui
marque une véritable rupture
avec la génération actuelle de
téléphonie mobile. Une ouverture
3 G disponible dans 64 des
104 plus grandes communes de
France (3,8 % de la population).
[ Site ] www.sfr.fr

SERVICES
TIC - Marchés publics sur Internet
La signature électronique : indispensable
pour s’identifier et s’authentifier !
> L’offre produits CCI
Signature électronique
En investissant dans un certificat
de signature électronique,
vous pourrez répondre à l’ensemble
des appels d’offres et
consultations des collectivités
et acheteurs publics.
La CCI vous délivre votre certificat
en 2 jours (dès réception
des pièces nécessaires) et vous
propose des ateliers de prise
en main pour vous familiariser
avec les nouvelles procédures
«marchés publics».
[Contact CCI]
Lise Thevenot, 03 88 75 25 55
Le Code des Marchés Publics prévoit la possibilité pour toute entreprise de répondre aux appels
d’offres par Internet depuis le 1 er janvier 2005. Légalisée depuis 2001, la signature électronique
est indispensable pour vous identifier et vous authentifier.
Pour vous familiariser avec le
certificat de signature et la
dématérialisation, votre
Chambre de Commerce et
d’Industrie vous propose des séances
d’information et des formations
qui vous permettront d’être parfaitement
opérationnels. Le certificat
de signature électronique qu’elle
distribue (référencé par le MINEFI)
est compatible avec toutes les procédures
dématérialisées. Pour
garantir la confidentialité des dossiers
remis par les entreprises et
assurer une sécurité totale lors de la
réponse en ligne des entreprises,
les administrations mettent en
place des plates-formes Internet de
dématérialisation. Pour y accéder,
les entreprises ont besoin :
> d’un accès Internet, de préférence
à haut débit (ADSL) ;
> d’un certificat de signature référencé
qui permettra de s’identifier
formellement lors de la procédure
(voir ci-dessous).
[ AGENDA ]
> Séminaire :
le 3 mars 2005
L’entreprise face à la
dématérialisation des
procédures de marchés
publics
1/2 journée – Coût 50 €
[Contact CCI]
Jean-Marc Kolb
jm.kolb@strasbourg.cci.fr
[ MARCHÉS PUBLICS, MODE D’EMPLOI ]
La procédure de dématérialisation est possible
pour tout type de marché
> Appel d’offres ouvert
> Mise en concurrence simplifiée
> Appel d’offres restreint
> Procédure négociée
Un fonctionnement en neuf étapes
> Publication des avis d’appels d’offres et dossiers de consultation
(règlement de la consultation, CCAP, CCTP, documents annexes)
sur les sites web des acheteurs
> Consultation des avis d’appels d’offres par les entreprises
> Téléchargement des dossiers de consultation par les entreprises
après identification
> Rédaction élaboration de la réponse par les entreprises
(enveloppes 1 & 2)
> Identification de l’entreprise sur le serveur avec un certificat
de signature ChamberSign, envoi de la réponse à la plate-forme
(fichiers constituant les 2 enveloppes), accusé de dépôt
> Mise sous séquestre des réponses pour garantir la confidentialité
> Téléchargement des réponses par l’acheteur public
> Ouverture des plis (décryptage et visualisation de l’enveloppe 1,
puis éventuellement de l’enveloppe 2 si l’offre est acceptée)
> Analyse des offres et attribution du marché
36 > Février 2005 - n°238

Strasbourg-Entzheim
L’aéroport revoit ses accès
SERVICES
Destinés à faciliter et à sécuriser le trafic routier, des travaux ont été entrepris au niveau de la RD 221
et des abords de l’aéroport. Objectif : séparer les flux d'accès des véhicules légers destinés à l'aérogare
de ceux des poids lourds liés à l'activité fret. Le trafic vers Hangenbieten sera préservé.
Au programme de ces travaux,
qui devraient se terminer
début du 2 e semestre 2005,
l’aménagement de deux giratoires
et la réalisation d’une voirie
interne à la plate-forme aéroportuaire
assurant la desserte des
parkings. L’accès à Hangenbieten
par le passage à niveau existant
sera conservé. Selon l’avancement
du chantier, des reports sur des
voiries provisoires seront opérés,
[ CHANTIER ]
> Maîtrise d’œuvre du chantier assurée
par la DDE du Bas-Rhin
> Maîtrise d’ouvrage assurée par la
CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin
> Cofinancement : CCI 30 % - Région
20 % - Département 25 % - CUS 25 %
risquant de perturber quelque peu
la circulation. La mise en place
d’une voirie interne à l’aéroport en
sens unique évitera les «tourne-àgauche»
actuels, souvent dangereux.
Sécurité et confort
pour les passagers
Un terre-plein central sera planté
d’arbres et équipé de candélabres
d’éclairage public, renforçant la
visibilité de nuit des passagers
piétons.
Chaque parking sera équipé d’une
signalisation dynamique. Ainsi, le
nombre de places de stationnement
restantes par parking sera
parfaitement lisible. Un affichage
des disponibilités à l’entrée de
la zone aéroportuaire favorisera
l’orientation directe des automobilistes
vers le parking adapté à leur
besoin (dépose minute, courte
durée, longue durée).
Préserver l’environnement
Les voiries seront bordées d’arbres
à tiges hautes donnant un aspect
moins minéral à l’aéroport.
En application de la loi sur l’eau,
un réseau de collecte et d’évacuation
des eaux superficielles de la
plate-forme routière sera réalisé
sur toutes les voiries. Ces canalisations
seront raccordées aux bassins
de rétention de 11 000 m 3
équipés d’un dispositif de
[ Début des travaux ]
contrôle avant rejet dans la
Bruche. Il servira également de
réserve d’eau pour la lutte contre
les incendies. <
[Contact ] 03 88 64 73 75
Février 2005 - n°238 > 37

FORMATION
[ PÔLE FORMATION CCI ]
Des séminaires en
anglais, allemand
et espagnol
Plusieurs formations courtes et
intensives préparent les stagiaires
à aborder des situations professionnelles
spécifiques en différentes
langues. Pour s’entraîner
aux situations informelles, des
déjeuners avec le formateur pour
des conversations dans la langue
sont prévus.
Négocier efficacement avec ses
clients et fournisseurs, conduire
et participer activement à une
réunion, mieux communiquer au
téléphone, faire des présentations
professionnelles ou encore
maîtriser des écrits professionnels
sont les objectifs de
ces séminaires.
[ Contact CCI ] 03 88 43 08 30
[ BAROMÈTRE ORC ]
Des métiers vus par
ceux qui les vivent
Comment les techniciens, les ingénieurs,
les financiers ou bien
encore les commerciaux vivent-ils
leur métier ? Les attentes des collaborateurs
sont-elles différentes
selon les secteurs d’activité ? Les
jeunes sont-ils plus ou moins investis
dans leur entreprise que
leurs aînés ? Pour la sixième année
consécutive, l’agence ORC,
Image et Stratégies d’Employeur
(Strasbourg) édite son baromètre
annuel qui permet d’analyser
la vision des collaborateurs à
l’égard de leur vie professionnelle.
Pour tout savoir sur cette étude
qui met notamment en avant des
stratégies d’entreprise de plus
en plus difficiles à cerner, des
jeunes très attentifs à leur performance
individuelle, des salariés
expérimentés généralement plus
impliqués que les jeunes mais
qui ont parfois le sentiment de
payer leur adhésion par une
lourde charge de travail…
[ Contact ] 03 88 79 14 15
Pôle Formation - Rencontre
Les réseaux relationnels :
un outil de travail
« Nous avons tous – hommes et
entreprises – besoin de
réseaux ! Qu’il s’agisse de
donner une autre dimension à ses
idées, de progresser dans sa vie
professionnelle, de conquérir de
nouveaux marchés, d’échanger des
informations et, plus généralement,
de faire aboutir ses projets »,
affirme Christian Marcon*, maître
de conférences en Sciences de l’information
et de la communication à
l’université de Poitiers lors de la dernière
conférence « Prospective ».
Un débat organisé par le Pôle
Formation CCI en partenariat avec
la Fondation IECS. Devant la centaine
de personnes présentes,
Christian Marcon poursuit :
« S’impliquer dans un réseau permet
d’avoir une longueur d’avance
à condition d’adopter une attitude
professionnelle et ciblée. Un réseau
est un véritable outil de travail, il ne
s’agit pas de se diversifier. “ Faire
du réseau ” ne s’improvise pas, cela
se travaille et s’entretient ».
T axe d’apprentissage 2005
Votre entreprise a besoin de
commerciaux performants,
d’informaticiens qualifiés,
d’assistantes réactives, de financiers
compétents. L’IFA, le CFA de
la CCI de Strasbourg et du Bas-
Rhin, vous aide à recruter et à former
en apprentissage ces jeunes
qui deviendront vos meilleurs collaborateurs.
Du fait de la réforme de
la formation professionnelle, ce CFA
qui forme principalement des jeunes
à des BTS tertiaires, sera d’autant
plus important en 2005 que
l’alternative des contrats de qualification
ne sera plus possible.
[ Christian Marcon ]
Avec la CCI, investissez aujourd’hui
sur les compétences de demain
Pour accompagner son développement,
il est indispensable que vous
réserviez au CFA de la CCI une part
de votre taxe d’apprentissage 2005,
à la mesure de vos besoins. La taxe
d’apprentissage versée par les
entreprises est la ressource principale
de l’IFA.
Pour cela, sur votre déclaration
2005, indiquez «CFA de l’IFA»
comme établissement bénéficiaire.
[ Contact CCI ]
Philippe Authier, 03 88 43 08 91
«Prospective»
Partager des préoccupations
communes
Un réseau permet également de
rompre son isolement et de partager
des préoccupations communes,
professionnelles ou amicales.
Les quatre invités, Éric Wolff pour le
Centre des jeunes dirigeants,
Francis Schillio pour les Dirigeants
commerciaux de France, André
Marchal pour l’association des
anciens de l’IECS et Gilles Auberger
pour le Cercle de l’Ill, ont confirmé
les propos de l’universitaire lors de
la table-ronde. Ils ont néanmoins
ajouté que « l’investissement personnel
dans un réseau est primordial.
Il faut donner beaucoup pour
espérer recevoir un peu ». <
* Christian Marcon est l’auteur, avec
Nicolas Moinet, de l’ouvrage Développez
et activez vos réseaux professionnels
(Ed. Dunod, collection Efficacité
professionnelle)
[ Contact CCI ]
Christiane Sibieude, 03 88 43 08 36
[ LE CATALOGUE «DIF»
EST DISPONIBLE ]
Soyez le concepteur
de votre parcours
«DIF» en découvrant
les programmes que
vous propose le Pôle
formation CCI. Des
modules flexibles,
riches et variés,
pour répondre à
tous vos souhaits de
développement
personnel et d’acquisition
de compétences.
[ Contacts CCI ]
Alda Vérane, 03 88 43 08 02
Christine Strozyk, 03 88 43 08 30
38 > Février 2005 - n°238

CRÉATEURS
Urmatt
Les rallyes d’Aglaé
Découverte dynamique de l’Alsace
Plusieurs rallyes pédestres thématiques vous sont proposés par Valérie et Fabien Kuntzmann, créateurs de la société Aglaé.
En groupes, à l’occasion d’un séminaire ou en individuel, ils vous mènent au cœur du vignoble ou de la cité.
Histoire de vous faire découvrir autrement le patrimoine gastronomique et viticole de la région.
Passionnée de culture alsacienne
et d’œnologie,
Valérie Kuntzmann a créé
son premier rallye pédestre
sur le thème du vignoble. Après
avoir testé l’idée sous forme associative
– deux années pendant lesquelles
les Rallyes d’Aglaé ont
séduit une clientèle constituée à
85 % de comités et séminaires d’entreprises
–, la jeune femme a créé
sa société avec son mari, Fabien.
Leurs formations se complètent :
gestion hôtelière pour Valérie,
expertise en comptabilité et expérience
de cadre dans la grande distribution
pour Fabien. «Mon côté
créatif est canalisé par l’expertise de
Fabien», observe la jeune femme.
Le terroir autrement
À ce jour, cinq circuits ont été élaborés,
avec pour point commun un
rallye à pied depuis un lieu de
départ préalablement défini, tels la
place du marché ou l’office du tourisme
de la ville. Ils s’intitulent
«Saga des winstubs» à Strasbourg,
«Histoire de la gastronomie alsacienne,
accords mets et vins» à
Obernai, «Vigne et fabrication du
vin» à Dambach-la-Ville, «Vin et
gastronomie médiévale» à
Ribeauvillé, «Dégustation des vins,
technique et vocabulaire» à
Turckheim. Explications en tête et
carnet de route à la main, les participants
regroupés en équipe partent
à la découverte des indices
conduisant aux différentes étapes
du circuit. Des énigmes, des charades,
des questions de logique, de
réflexion ou de culture générale, se
succèdent tout au long du parcours
[ Fabien et Valérie à l’occasion d’un rallye pédestre
autour de la gastronomie et de la viticulture ]
qui sera agrémenté d’une pause
gourmande : kougelhopf, pain
d’épices, sirop. «Tout est dans le
détail, nous faisons en sorte que le
parcours soit rythmé, notre objectif
est de créer de la convivialité. Les
gens s’amusent en découvrant ou
en redécouvrant des lieux de façon
différente», expliquent Valérie et
Fabien. À la fin du parcours, les
corrections des questionnaires se
font individuellement, par équipe.
Chacun est récompensé par un
kougelhopf ou un pain d’épices.
Un événementiel sur-mesure
«Le produit plaît énormément, nous
l’adaptons régulièrement aux souhaits
de nos clients. D’autres prestations,
comme des visites de
musées ou de caves, des repas
gastronomiques peuvent être associées
au parcours, tout comme des
épreuves sportives, des questions
liées à la thématique du séminaire,
l’organisation d’une remise des prix
au restaurant, etc.».
La deuxième activité d’Aglaé porte
sur l’événementiel. C’est ainsi que
le couple a travaillé sur des projets
d’animation de villes et sites touristiques,
à l’instar du Mémorial de
Schirmeck. «Nous créons également
des produits sur-mesure»,
ajoute Fabien Kuntzmann, qui partage
avec son épouse la fierté de
vivre de son travail et de ses idées.
Les rallyes d’Aglaé s’adressent
aussi bien aux groupes qu’aux individuels,
qui peuvent s’inscrire
directement auprès de Valérie et
Fabien Kuntzmann (Urmatt). Le
calendrier des animations est
accessible dans les offices du tourisme
et sur leur site. <
[Site ] www.rallyes-aglae.com
Pour plus d’infos sur cette entreprise :
www.strasbourg.cci.fr/entreprises
N° Siren 479623456
[ CE QUE LEUR A APPORTÉ
LA CCI ]
«Nous avons obtenu des conseils très
concrets. La création d’entreprise peut
être perçue comme un vrai parcours du
combattant lorsqu’on ne se situe pas sur
un créneau classique. Or, les conseillers
qui nous ont reçus ont cherché et trouvé
des solutions adaptées à notre activité
et à notre souhait de tester le produit.
Ensuite, les professionnels de la finance
ont validé notre dossier.»
AGENDA
> Prochaines sessions à Strasbourg
Création d’entreprise
«Entreprendre»
5 jours soit 40 h de cours + 8 h pour
les porteurs de projets en hôtellerierestauration
En février à Strasbourg
• 18-21-22-23-24 février 2005
En mars à Haguenau
• 4-7-8-9-10 mars 2005
Coût : la Direction des entreprises commerciales,
artisanales et de service
et le fonds social européen apportent
leur soutien financier à ce stage. 275 €
restent à la charge de chaque stagiaire..
[ Contact CCI ] 03 88 75 24 83
j.laas@strasbourg.cci.fr
[ Contact Espace entreprendre ]
June Marchal, 03 88 75 24 25
j.marchal@strasbourg.cci.fr
40 > Février 2005 - n°238

Wolxheim
Stéphane Zehnacker, Novatel
Conseil en télécom
CRÉATEURS
Stéphane Zehnacker se positionne en conseil de l'entreprise en quête de solution de télécommunication,
du choix de la solution à sa mise en œuvre.
« Nous sommes sur un marché
où les technologies
sont en constante évolution.
Les offres sont complexes
du fait de la multiplicité des
opérateurs et de l’évolution des
besoins des entreprises», commente
Stéphane Zehnacker, dont la
prestation est le conseil de l’entreprise
dans le choix d’une solution
de télécommunication. Il lui fournit
à la fois une réponse technique,
adaptée à son besoin de communication,
et une réponse en matière
de rentabilisation de l’investissement
opéré, «au meilleur rapport
coût-performance». L’objectif de
Stéphane Zehnacker est aussi de
s’inscrire dans un cadre de cohérence
et de pérennité. Son intervention
va du choix de la solution à
sa mise en œuvre.
Téléphonie fixe ou mobile
Il s’agit aussi bien de téléphonie fixe
ou mobile que de transfert de données
– accès Internet et transfert
sur réseaux privés virtuels. Il cible
tous types d’entreprises, de la TPE
à la grande entreprise. Stéphane
Zehnacker a travaillé dans le
domaine de la communication à
Paris, avant de revenir à Strasbourg
pour des raisons de qualité de vie.
Motivé par son esprit d’entreprendre,
il a créé son entreprise en mars
2004. «J’avais envie d’avoir la maîtrise
de la relation-client, de pouvoir
construire de la qualité dans la
durée, sans dépendre d’une structure
hiérarchique». Pour avoir
entendu parler de l’accueil des
créateurs et du Passeport
Entreprendre, il a souhaité valider
l’ensemble de ses démarches et de
[ CE QUE LUI A APPORTÉ
LA CCI ]
«Une expertise technique et des démarches
facilitées». Stéphane Zehnacker
se dit agréablement surpris par le côté
administratif relativement simple.
son plan comptable. «On a mis le
doigt sur des problématiques auxquelles
je n’avais pas pensé. Par
contre, j’avais fait une étude de
concurrence, qui m’a conforté dans
mon projet : si les responsables
informatiques ont leur place dans
les entreprises, la fonction télécom
est pour sa part inexistante.
Sachant que les investissements en
la matière sont relativement lourds,
mieux vaut ne pas se tromper»,
observe le jeune créateur, qui veut
se positionner en tant qu’interlocuteur
télécom de l’entreprise. C’est
en s’appuyant sur un réseau professionnel
relationnel établi au
moment du développement de la
boucle locale radio en Alsace que
Stéphane Zehnacker a contacté ses
premiers clients. En moins de neuf
mois, il a apporté des solutions à
une vingtaine d’établissements,
[ Stéphane Zehnacker ]
parmi lesquels des cabinets comptables,
des administrations et des
entreprises comme Daramic,
Siebert, VOB, Go-Trans, etc. En
couvrant tous les domaines d’activités
télécom, il leur a dispensé
expertise, conseil et maîtrise d’œuvre.
Sa prochaine étape : engager
un commercial pour développer
son entreprise.<
[ CONCOURS DE CRÉATION D’ENTREPRISES INNOVANTES ]
17 février : date limite de dépôt des dossiers
Organisé par le Ministère délégué à la recherche, ce concours «Innovation»
permet aux entrepreneurs et aux chercheurs de formaliser un projet encore
au stade de l’idée pour les lauréats de la catégorie «émergence» et aux
lauréats de la catégorie «création-développement» de le concrétiser en
créant leur entreprise. Il bénéficie de l’appui de l’ANVAR et du soutien
financier du Fonds social européen. La Région Alsace s’est associée à
cette 7 e édition. Date limite du dépôt des dossiers : le 17 février 2005.
[ Sites ] www.anvar.fr et www.recherche.gouv.fr
[Contact ] 03 90 40 92 89
Pour plus d’infos sur cette entreprise :
www.strasbourg.cci.fr/entreprises
N° Siren 452391881
> Journée cession-transmission
• Le 10 mars de 8h30 à 18h.
Chefs d'entreprises, la transmission
de votre patrimoine professionnel
se prépare le plus tôt possible.
Rendez-vous le 10 mars au Pôle
Formation CCI.
Au programme de cette journée, des
conférences et des entretiens individuels.
[ Contact CCI ] 03 88 75 24 82
Février 2005 - n°238 > 41

JURIDIQUE
Loi de finances
Ce qu’il faut retenir en 2005
INDICES
> Indice du coût de la construction
Insee (trimestriel) 3 e trimestre 2004 :
1272
>Taux d’intérêt légal 2005*: 2,05 %
> Indice des prix à la consommation,
nouvelle base 100 en 1998,
décembre 2004: 111,3
>Taux principal de refinancement
de la BCE : 2 %
>Taux de base bancaire
(depuis le 15 octobre 2001) : 6,6 %
> SMIC (à compter du 1 er juillet
2004) :
– taux horaire brut : 7,61 €
– taux mensuel pour 151,67 heures :
1154,21 €
> Plafond mensuel Sécurité Sociale
2005 : 2516 €
* sous réserve de la parution du décret au JO
Données actualisées sur
www.strasbourg.cci.fr/etudes
> Cotisation FNGS :
taux maintenu à 0,45 %
Le taux de la cotisation au
Fonds national de garantie
des salaires (FNGS) reste fixé
à 0,45 % jusqu’au 30 juin
2005.
AGENDA
Soldes d’hiver
La période des soldes s’achèvera
le samedi 19 février 2005
au soir (arrêté préfectoral
du 30 novembre 2004).
> La suppression à compter du 1 er janvier 2006 de
la contribution additionnelle à l’IS. Pour les exercices
clos en 2005, son taux est abaissé de 3 % à
1,5 % ;
> l’institution d’un crédit d’impôt pour les dépenses
de prospection commerciale engagées par les PME
en dehors de l’Espace économique européen ; l’octroi
du crédit est subordonné au recrutement d’un
salarié (ou au recours à un volontaire international
en entreprise) affecté au développement des exportations
dans cette zone. Ce crédit est égal à 50 %
des dépenses éligibles dans la limite de 40 000 €
pour chaque entreprise ;
> l’institution d’un crédit de taxe professionnelle
égal à 1 000 € par salarié employé depuis au moins
un an pour les entreprises industrielles ou de
recherche scientifique et technique exerçant une
activité dans une zone d’emploi reconnue en grande
difficulté au regard des délocalisations pour les
impositions établies au titre des années 2005 à
2011 ;
> l’institution d’une contribution additionnelle à la
taxe d’apprentissage appelée contribution au développement
de l’apprentissage due par les entreprises
déjà redevables de la taxe et la modification de
la date de dépôt de la déclaration désormais fixée au
31 mai (30 avril précédemment).
> Solidarité Asie : pensez-y !
Les entreprises peuvent aider les populations sinistrées
d’Asie en bénéficiant d’une mesure fiscale très
favorable. En effet, l’article 238 bis du Code général
des impôts stipule que les dons, au profit d’œuvres
ou d’organismes d’intérêt général ayant un caractère
humanitaire, ouvrent droit à une réduction d’impôt
égale à 60% de leur montant dans la limite de 0,5%
du chiffre d’affaires.
Faites-le savoir autour de vous.
> Statut de JEI :
remplissez-vous les critères ?
Le statut de Jeune entreprise innovante (JEI) créé par
la loi de finances pour 2004 permet aux PME qui
engagent des dépenses de recherche-développement
représentant au moins 15 % de leurs charges de
bénéficier d’exonérations fiscales (exonération d’impôt
sur les bénéfices pendant cinq ans, d’IFA, de taxe
En ce qui concerne la loi de finances rectificative pour
2004, nous retiendrons :
> la modification en profondeur du régime des plus
ou moins-values à long terme réalisées par les sociétés
soumises à l'IS ;
> le bémol apporté par le législateur à l’exonération
des plus-values réalisées lors de la cession d’une
branche complète d’activité dès lors qu’il existe des
liens de dépendance entre le cédant et le cessionnaire
de l’activité ;
> l’institution d’un nouveau régime d’exonération
d’IS en faveur des entreprises créées pour la reprise
d’une entreprise en difficulté, pour la détermination
des résultats des exercices clos à compter du 16
décembre 2003 et jusqu’au 31 décembre 2006 ;
> les mesures adoptées en vue de l’amélioration des
relations entre les contribuables et l’administration
fiscale, notamment I’instauration d’un contrôle fiscal
à la demande pour les PME (qui ne pourra toutefois
être regardé comme une vérification de
comptabilité), l’extension de la procédure de régularisation
en cours de contrôle, l’élargissement du
champ de compétences des commissions départementales
des impôts directs et taxes sur le chiffre
d’affaires, etc.<
foncière ou de taxe professionnelle pendant sept ans)
et d’allègements de charges sociales patronales. Un
questionnaire permettant à l’entreprise de vérifier
son éligibilité à ce dispositif est disponible sur le site
du Ministère délégué à la recherche.
www.recherche.gouv.fr/technologie/mesur/
questionnaire_%20jei.pdf
> Saisine en ligne du médiateur fiscal
Les entreprises peuvent désormais adresser en ligne
une demande de médiation auprès du médiateur du
MINEFI lorsqu’elles ont un litige avec l’administration
fiscale. Une condition préalable toutefois : l’entreprise
doit déjà avoir effectué une démarche auprès
du service concerné qui s’est révélée infructueuse.
Pour plus d’information :
www.minefi.gouv.fr/minefi/ministere/mediateur/index.htm
42 > Février 2005 - n°238

JURIDIQUE
> Fiscalité et union douanière
La Direction générale fiscalité et union douanière de la Commission
européenne a ouvert un site qui permet aux particuliers comme aux
entreprises de s’informer, entre autres, sur le calcul des droits de
douane, les procédures douanières, les contrôles douaniers, la fiscalité
des particuliers et des entreprises, la TVA, etc. Renseignements à partir
du lien suivant :
http://europa.eu.int/comm/taxation_customs/common/about/welcome/
index_fr.htm
> Bail commercial : clause de renouvellement express
Un bail commercial est normalement conclu pour une période de neuf
ans. À l’issue de cette période, le bailleur ou le locataire doit entamer
des démarches auprès d’un huissier pour faire renouveler le bail ou
signifier un congé. À défaut, le bail se poursuit par tacite reconduction,
sans qu’il y ait formation d’un nouveau contrat pour une nouvelle
période de neuf ans.
L’absence de réaction du preneur à l’issue des neuf années peut s’avérer
dangereuse pour deux raisons :
> le bailleur pourra donner congé à tout moment (certes avec une
indemnité d’éviction mais celle-ci ne compensera généralement pas la
perte de l’emplacement) ;
> si le preneur laisse passer, sans s'en rendre compte, le 12 e anniversaire
du bail, le bailleur pourra alors, lors de la conclusion du nouveau
contrat, déplafonner le loyer renouvelé.
Pour pallier les risques «d’inertie», il est possible d’insérer une clause
de promesse de renouvellement prévoyant qu’à l’issue de la 1 re période
de neuf ans, le bail se renouvellera sans aucune formalité pour une nouvelle
période de neuf années moyennant un loyer prédéterminé. C’est ce
qu’a accepté la Cour de cassation dans un arrêt du 27 octobre 2004.
Cass. 3 e civ. 27 octobre 2004 n° 1065 FS-BP
Pour davantage d’information sur le bail commercial, consultez nos notes d’information
accessibles en ligne à l’adresse suivante :
www.strasbourg.cci.fr/juridique rubrique Bail commercial.
Par ailleurs, notre service juridique se tient à votre disposition pour étudier les
contrats qui vous sont soumis :
renseignements au 03 88 75 25 24 ou juridique@strasbourg.cci.fr .
[ Contacts CCI ]
Besoin de renseignements complémentaires sur les informations juridiques développées
? Consultez le Service juridique de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin.
Monique Triponel, Laurence Roesch, 03 8875 2524 - juridique@strasbourg.cci.fr
permanences tous les jours de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 16 heures.
Février 2005 - n°238 > 43

MÉTIERS
Cordonniers
Un avenir lié à la créativité
et au dynamisme
Profession sinistrée par les effets de la mondialisation et l’arrivée de chaussures bon marché sur lesquelles
les réparations s’avèrent souvent inutiles et coûteuses, les professionnels sont à la croisée des chemins.
En pleine mutation, le métier de cordonnier s’oriente de plus en plus vers la polyvalence.
Selon Serge Le Flohic, l’actuel
président de la Fédération
française de la cordonnerie
et multiservices (Paris), «le
métier a subi de gros revers lorsque
l’activité économique a chuté dans
les années 1993-1994. De 1994 à
1999, la profession a enregistré
une baisse vertigineuse et constante,
mais aujourd’hui un frémissement
se fait jour. Outre l’aspect
artisanal, les cordonniers doivent
aborder le commercial, revoir
l’aménagement de leur magasin,
vendre de la chaussure haut de
gamme, se démarquer et jouer la
carte de la qualité »*.
Bruno Metzger, président de la
Corporation des cordonniers et de
la Fédération de l’Est (95 adhérents,
dont 60 dans le Bas-Rhin),
est au fait des dernières évolutions
de la profession. « En cinq ans,
nous avons perdu près de 15 %
des effectifs, en raison notamment
de départs à la retraite non remplacés.
Dans les petites communes,
les artisans ont cédé la place à des
boutiques multiservices, où les travaux
de cordonnerie sont en général
sous-traités. Plus souvent, ce
sont des chaînes de cordonniers
qui implantent un rayon du type
“Talons Minute” dans les grandes
surfaces. Dans les villes, les loyers
sont devenus très chers et l’évolution
des modes de consommation
n’encourage pas les installations.
L’apparition de chaussures bon
marché jetées après usage menace
aujourd’hui la profession, qui souffre
par ailleurs d’un déficit d’image
auprès des jeunes ». Sur ce plan, la
Corporation s’attelle à mieux communiquer.
« Le métier a évolué avec
les matières : synthétiques, nouvelles
colles, nouvelles machines, etc.
On n’en est plus à l’époque de la
boutique sombre, où le cordonnier
exerce dans la saleté ». Par le biais
de la Corporation, les artisans s’attachent
à expliquer leur métier, tant
auprès des jeunes que des clients.
C’est ainsi que des fiches ont été
réalisées, définissant les significations
des pictogrammes figurant sur
les chaussures. «Nous conseillons
d’éviter le synthétique, qui provoque
un échauffement du pied,
une transpiration, des pieds
mouillés puis froids qui peuvent
provoquer des mycoses.»
Diversifier ses activités
Mais pour faire face à la chronique
d’une mort annoncée dans le
métier de la cordonnerie, la voie de
la polyvalence ou du service semble
colmater les brèches. S’il veut
survivre, le cordonnier installé
comme artisan est obligé de diversifier
ses activités. Il va, par exemple,
étendre ses réparations à la
maroquinerie, voire aux vêtements.
Nombreux sont ceux qui proposent
des services annexes comme la
fabrication de clés, plaques d’immatriculation,
à côté de la vente de
produits (cirages, désodorisants).
« La profession garde le moral
envers et contre tout, ainsi nous
nous employons avec le concours
de l’Éducation nationale à améliorer
la formation initiale des cordonniers
multiservices ». À noter que d’ici
cinq ans, 30 à 40 % des chefs
d’entreprises artisanales vont prendre
leur retraite, représentant un
potentiel de 20 000 à 25 000 entreprises
à transmettre pour le seul
secteur des métiers et services. La
question de la viabilité de ces
entreprises va donc se poser de
manière cruciale, un grand nombre
d’entre elles ne trouvant pas de
repreneurs. Cette situation met en
évidence la nécessité de favoriser le
processus de transmission. <
*Source : L’Officiel des Métiers de la
Cordonnerie, octobre 2004.
44 > Février 2005 - n°238

MÉTIERS
Bruno Metzger
Cordonnier et maître bottier
Originaire de la vallée de la
Bruche, Bruno Metzger est
venu faire un stage d’entreprise
chez son oncle, il y a
vingt cinq ans. L’échoppe, située
au début du quartier de la
Montagne Verte à Strasbourg, était
alors une cordonnerie traditionnelle.
Les clients prenaient très
soin de leurs chaussures, l’activité
de réparation avait toute sa place.
Depuis, les habitudes de consommation
ont changé : on achète
moins cher et on jette. D’où la
diversification de bon nombre de
cordonniers, qui se sont orientés
vers du multiservices en serrurerie,
maroquinerie, voire pressing.
Des souliers sur-mesure
Pour sa part, Bruno Metzger a
ajouté une activité de vente à ses
prestations : cirages, semelles,
lacets, embauchoirs, brosses à
chaussures, chausse-pieds, tirebottes.
Mais surtout, il s’est lancé,
en 1994, dans le sur-mesure en
créant et fabriquant des chaussures
et des bottes d’équitation pour
hommes. Près de 300 opérations
sont nécessaires à la réalisation
d’une paire de souliers sur mesure.
Le maître bottier cumule les compétences
de six corps de métier différents
et consacre 30 à 40 heures
de travail à la fabrication d’une
seule paire de chaussures. Les
techniques de coupe, de façonnage
et de finition sont traditionnelles
et s’effectuent à la main. Tous
les six mois, un nouveau modèle
fait son apparition dans la boutique.
« J’essaie de trouver des
lignes élégantes et originales, mon
objectif est de suivre, voire d’anticiper
les courants de la mode. Une
belle chaussure se conçoit et se
réalise entre la personnalité et l’exigence
du client d’une part, et
l’écoute et le professionnalisme du
bottier d’autre part. » La chaussure
sur-mesure est vendue à 800 € la
paire (1100 € pour la botte), alors
qu’une petite collection de modèles
en prêt-à-porter est proposée à
195 €. Création de formes en bois,
dessin du modèle, le cordonnier
exerce un travail artistique. Le cuir
est cousu une première fois, on
remplit le moule avec du liège,
celui-ci se tasse, ensuite il place
une semelle en cuir intercalaire et
la semelle de marche.
Finitions à la main
« Après la mesure du pied, on fait
une chaussure d’essai en plastique
; on voit au travers et on peut
corriger, ensuite la chaussure est
montée », explique Bruno Metzger,
qui se fournit auprès de Costil
Tanneries de France (Lingolsheim)
pour les cuirs de dessus (tannage
au chrome) et auprès d’entreprises
allemandes et italiennes pour ce
qui est des cuirs de dessous (tannage
végétal). La vente de chaussures
représente 20 % de son
[ Bruno Metzger, président de la Corporation des cordonniers ]
activité, le reste est de la réparation,
dont 80 % sont des chaussures
femmes. Pointues, à talons
aiguilles, elles s’usent plus vite.
« Souvent mes clientes anticipent
en ajoutant des patins. » Bruno
Metzger est titulaire d’un brevet de
maîtrise, il emploie un apprenti de
2 e année, son épouse vient de
temps en temps lui donner un
coup de main pour la réalisation
des coutures et dessous.
La cordonnerie Metzger, 14 route de
Schirmeck à Strasbourg, est ouverte
tous les jours de 8h à 12h et de
13h30 à 19h, sauf le lundi. <
[ LE CORDONNIER ]
> Sa spécialité
Réparer les chaussures abîmées.
Le cousu main a cédé la place à
l’encollage, mais les principales
opérations n’ont guère changé :
changement de talons, ressemelage,
pose de patins, font partie
de la routine. On peut aussi demander
à un cordonnier réparateur
de remplacer une cambrure,
changer une semelle intérieure,
colmater un trou ou rafraîchir la
teinture d’un cuir.
> Des techniques variées
pour un travail de qualité
Le plus souvent, le cordonnier est
sollicité pour la réparation des
semelles et des talons : il découd
la partie usée, dessine la pièce
de remplacement, la découpe
dans le matériau choisi, la prépare
en amincissant et en ponçant.
Ensuite, il pose la pièce
avec des clous, la colle ou la
coud, et termine au banc de
finissage afin de fraiser, polir
et dresser les bords.
> Un travail encore manuel
Le cordonnier connaît les montages
(goodyear, black, soudé),
les matériaux (cuir, caoutchouc,
crêpe, élastomère), les outils
(tranchet, marteau, tenaille),
les machines (banc de fraisage,
machine à coudre les tiges, les
semelles), les fils (nylon, coton),
les peausseries (chèvre, chevreau,
box).
> Qualités
Le cordonnier doit posséder les
qualités générales des métiers
manuels : de la patience, de la
précision, du soin, une grande
dextérité. Il est capable d’évaluer
le coût de la réparation et de
juger si elle en vaut la peine.
> suite p. 46
Février 2005 - n°238 > 45

MÉTIERS
Claude Zirn
Cordonnier de père en fils
> Formation
Pour partir du bon pied, le CAP
de cordonnier bottier ou de cordonnier
réparateur est un minimum.
Il existe un brevet de
maîtrise (BM) dans les mêmes
spécialités.
• Les CAP cordonnier réparateur,
cordonnier bottier et chaussure
sont préparés surtout par apprentissage,
dans les CFA, parfois
dans les lycées professionnels.
• Le BM cordonnier réparateur
ou cordonnier bottier permet de
diriger une entreprise et de former
des apprentis. Il est délivré
par les Chambres de métiers.
[ Contacts ]
• AFPA, 03 88 14 34 70
• Compagnons du devoir
03 88 32 30 85
• CFA du LPC de Kaysersberg,
6 rue Baldung Grien, Strasbourg,
03 88 35 37 38
[ Organisation professionnelle ]
Fédération française de la cordonnerie
et des commerces multiservices,
01 42 08 47 50
[ LE BOTTIER ]
Il fabrique des chaussures sur
mesure. à partir d’un patron,
il découpe les pièces, les assemble
et les monte. Ce travail s’effectue
à la main ou à l’aide de
machines qu’il aura préalablement
réglées.
> En 2000, la France a
produit 100 millions de paires
de chaussures et elle en a
consommé 327 millions
de paires.
> Les cordonniers étaient
45 000 en 1950 et ne sont
plus que 3 600 aujourd’hui.
En dépit d’une conjoncture
difficile pour la profession,
Claude Zirn, cordonnier à
Strasbourg-Robertsau, se
montre serein : « il y aura toujours
du travail pour les artisans.
Passion, minutie, sens du relationnel,
ce sont des chefs d’entreprise
qui auront su s’adapter aux attentes
des consommateurs, en misant
sur la qualité des services. » Et de
se féliciter : « l’image de l’échoppe
minuscule, sans lumière est révolue,
les locaux sont devenus agréables
».
Cordonnier de père en fils, un
adage qui se vérifie pour Claude
Zirn. Pourtant, celui-ci voulait être
podo-orthésiste. C’est en travaillant
avec son père qu’il s’est découvert
une passion pour la cordonnerie.
Brevet de compagnon en poche, il
a exercé son métier chez un maître
bottier pendant 18 mois après son
service militaire. Il a repris l’affaire
de son père lorsque celui-ci a pris
sa retraite. C’était en juillet 1989.
Depuis, il a complété ses prestations
de cordonnerie par quelques
services : tampons, cartes de visite,
gravure, vente de produits d’entretien
du cuir et articles de maroquinerie.
Cela lui a été possible par
l’agrandissement de son magasin.
Des clients peu pressés
À l’instar de nombreux collègues,
Claude Zirn est tributaire de clients
peu pressés de récupérer leurs
chaussures. « Surtout au changement
de saison, on a tendance à
oublier et… cela prend de la
place », observe l’artisan qui va
sans doute opter pour un paiement
à l’avance. « Cet argent dort, alors
que j’ai payé mon fournisseur. Et
certains clients ne reviennent
jamais… Mon manque à gagner
est d’environ 150 € par an ».
Claude Zirn garde les chaussures
pendant deux ans, avant de les
céder à des œuvres caritatives.
La clientèle de la Cordonnerie est
essentiellement une clientèle de
quartier et d’une périphérie proche,
parfois récupérée des collègues
partis à la retraite sans avoir
trouvé de repreneurs. Une clientèle
majoritairement féminine et une
clientèle masculine recherchant un
travail de ressemelage cousu. S’il a
enregistré une baisse de chiffre
d’affaires due à l’arrivée de chaussures
à bas prix que l’on jette, il
rénove encore de belles chaussures.
« Il faut s’adapter aux matériaux,
aux nouveaux talons
incurvés, aux matières plus souples,
aux colles adaptées aux synthétiques.
» La mode actuelle
constitue d’ailleurs un avantage :
les talons aiguilles nécessitent un
rafraîchissement une fois par mois.
Dans son magasin, un banc de finition
pour le grattage des semelles
et les finitions, une presse pour
l’assemblage des semelles et talons
après encollage, et trois machines
[ Claude Zirn ]
à coudre dont deux spécifiques aux
semelles, l’une dite «petits points»
et l’autre de type «Blacke».
Un savoir-faire qui rend confiant
À l’écoute du marché, Claude Zirn
vend des semelles à eau, dont les
propriétés favorisent une stimulation
de la circulation et apportent
du confort : jambes moins lourdes,
pieds moins froids. « J’essaie de
tout exploiter. » Secrétaire de la
Corporation, celui-ci essaie de faire
bouger la profession. «L’union fait
la force, et c’est d’autant plus
important dans un métier en perte
de vitesse. Alors qu’il y avait 45 000
cordonniers en 1950, il en reste
près de 3 600 en France. Au sein
de la Corporation, nous échangeons
sur le métier, les nouveaux
matériaux, les tarifs. »
La Cordonnerie Claude, 3 rue du
Chevalier Robert à Strasbourg, est
ouverte du mardi au vendredi de 8h
à 12h et de 14h à 19h, le samedi de
8h à 12h30. <
46 > Février 2005 - n°238

RENDEZ-VOUS
EXPOSITIONS
> À la CCI jusqu’au 26 février
du lundi au samedi de 13h à 19h
Exposition de
sculptures
de Lucien
Wercollier
[Contact CCI]
Christine Hansmann,
03 88 75 24 09
> Jusqu'au 1 er mars au CAUE
à Strasbourg
Une provocation constructive :
architecture et développement
durable au Vorarlberg
En partenariat avec le Consulat
Général d'Autriche, l'école d'architecture
de Strasbourg et l'Insa.
[Contact ] 03 88 15 02 30
> Du 3 au 6 mars à Karlsruhe
Art Karlsruhe 2005
[Site ] Programme détaillé
sur www.art-karlsruhe.de
> Jusqu’au 13 mars au musée d’art
moderne et contemporain de
Strasbourg
James Lee Byars «Life, love and
death» ou la rencontre entre
l’éternel et l’éphémère
Miroslaw Balka «Bon voyage»
[Contact ] 03 88 23 31 31
> Jusqu’au 30 juin 2005 au musée
Electropolis à Mulhouse
Électricité, qu’y a-t-il derrière
la prise ?
L’aventure de l’électricité autour de
4 thèmes à découvrir selon vos goûts.
[Contact ] 03 89 32 48 50
Du 4 au 6 mars
Voyages et loisirs
Tourissimo-Strasbourg 2005
Présentant au public sa large palette
d’idées de week-ends, de vacances et
de loisirs, Tourissimo-Strasbourg se
tiendra au Parc des expositions du Wacken
du 4 au 6 mars. Une 12 e édition sous le signe
des courts séjours, des loisirs sportifs et d’activités
liées au bien-être et à la détente. Parmi
les multiples destinations, l'Italie du sud et Chypre
présenteront leurs richesses. De grands voyagistes,
comme Kuoni, Thomas Cook, Fram ou encore Nouvelles
Frontières ouvriront au public les portes du rêve. Pour la
première fois, un challenge des exposants qui auront des
défis à relever pour séduire jury et visiteurs. Animations
déambulatoires, décors et senteurs exotiques… et voyages
à gagner. Comme chaque année, l'Aéroport international
Strasbourg sera présent avec son offre printemps-été.
De 10h à 19h, du vendredi 4 au dimanche 6 mars,
Pavillon K. Tarifs d’entrée : 4 € pour les adultes, tarif réduit
3 € (pour les enfants de 6 à 14 ans), gratuits pour les enfants de moins
de six ans.
[Site ] www.tourissimo-strasbourg.com
SALONS RÉGIONAUX
> Le 26 février au Palais de la
Musique et des Congrès de Strasbourg
de 10h à 18h
Studyrama, 2 e salon des études
supérieures
[Pré-inscription gratuite ]
www.studyrama-est.com
> Les 18 et 19 mars au Palais de la
musique et des congrès de Strasbourg
Forum de l’investissement
[Site] www.foruminvest.com
> Les 13 et 14 avril à Mulhouse
ÉcoRhena
Rencontres transfrontalières
des technologies de l’environnement
[Contact ]
Sébastien Guigue, 03 89 66 71 76
www.ecorhena.net
CONFÉRENCES
> Le 11 février à Strasbourg
«La complexité des applications
web est-elle une fatalité ?»
Petit-déjeuner conférence
organisé par Awoma
[Contact ] 03 88 30 22 98
> Le 21 février à 19h
au Hilton Strasbourg
Le sponsoring sportif
Conférence organisée par les DCF
[Inscriptions] dcf.strasbourg@laposte.net
> Le 14 mars au Mercure
Pont de l’Europe à Strasbourg
Les rencontres du Marketing
Club d’Alsace
Le marketing direct : des stratégies
gagnantes pour toute entreprise ; ce
qui marche et ce qui ne marche pas !
[Contact ] 03 88 29 23 96
> Le 7 avril à 18 h au PEGE
à Strasbourg
Rencontre Phare de l’IAE
Innover dans l’économie sociale et
solidaire : comment entreprendre
autrement ?
[Tarif et inscription]
Isabelle Suhr 03 90 41 43 46
SALON INTERNATIONAL
> Du 6 au 8 mars au Wacken
à Strasbourg
Winmat - Salon international
du matériel vinicole
Au programme de cette 1 re édition,
des conférences, des tables-rondes,
des débats, le grand prix de l'innovation
2005 du matériel vinicole,
sans oublier la 8 e édition du
concours «Riesling du Monde»
(voir PE n°237).
[Site ] www.winmat.net
LOISIRS
> Du 18 au 21 février au Wacken
à Strasbourg
Salon des vignerons
indépendants de France
[Contact ] 01 53 02 05 10
> Du 25 au 27 février au Palais de la
musique et des congrès de Strasbourg
5 e édition du salon du chocolat
et des douceurs
«La magie du chocolat»
2 000 m 2 accueilleront plus de
60 exposants de toute la France
pour des démonstrations et des
animations en non-stop.
À découvrir, l’espace choco’mômes
dédié aux petits gourmets et
l'espace chocoforme avec des
informations sur l'équilibre alimentaire
et la diététique.
En collaboration avec le Centre
européen d'études du diabète.
[Contact ] 03 88 56 82 09
> Le 27 février à Soultz-sous-Forêts
Expo Soultz 2005
À l'initiative de l'Association interprofessionnelle
du Soultzerland, 29
commerçants et artisans exposeront
leurs savoir-faire. Au programme,
animations et défilés de mode.
De 10h à 19h à l'Espace culturel
de la saline.
[Contact ] 03 88 80 41 14
48 > Février 2005 - n°238