265 - (CCI) de Strasbourg et du Bas-Rhin

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>> TOURISME ET
ART CONTEMPORAIN
>> GASTRONOMIE
Le trophée de la femme-chef a été remis à Stella Layen, chef de cuisine à l’Amuse
Bouche de Strasbourg. Avec les félicitations d’une autre femme-chef Anne-
Sophie Pic, première dame étoilée de France.
Mettre en valeur les sites d’art
contemporain à visiter en Alsace:
l’objectif que se sont fixé l’Agence de
développement touristique du Bas-
Rhin et le Réseau Art Contemporain
Alsace. En se fédérant autour d’une
série d’actions de promotion de l’art
contemporain, ils visent à développer
la notoriété de savoir-faire et de
territoires. C’est ainsi qu’ils viennent
d’éditer une brochure touristique
sur les lieux d’art contemporain, les
manifestations ponctuelles et les
œuvres issues de commandes publiques
exposées en extérieur, diffusée
dans les lieux d’art et les organismes
de tourisme. Elle a été réalisée en
partenariat avec l’association départementale
du tourisme du Haut-Rhin
et le Réseau art contemporain d’Alsace,
une structure mise en place
conjointement par la Région Alsace et
la DRAC Alsace. Elle compte 29 membres
dont 22 structures d’art et sept
manifestations ponctuelles. Un autre
angle de visite de l’Alsace pour attirer
de nouvelles clientèles. Prochain événement
phare du réseau: le 7e festival
« Les arts au vert », du 30 mai
au 8 juin au Maettlé dans la vallée de
Munster.
• SITE • www.tourisme67.com
Après avoir été battue d’un
demi point lors de l’édition
d’Egast 2006, Stella Layen, de
l’Amuse Bouche à Strasbourg,
a savouré sa victoire. Sa recette
d’œuf mousseux avec sa crème
de topinambour et d’œuf poché
sur une tartelette sablée au parmesan,
accompagnée d’une râpée
d’asperge a séduit le jury, et plus
particulièrement sa présidente,
Anne-Sophie Pic, qui avait défini
la thématique de la finale. Avec
trois macarons au guide Michelin,
cette jeune femme venue tout
droit de Valence s’est montrée à
la fois discrète et très attentive
au travail fourni par les finalistes.
« J’ai apprécié l’engouement des jeunes
femmes et j’espère que dans les jeunes
générations, le frémissement qui se fait
ressentir actuellement perdure ». Son
credo: donner envie, d’apprendre
ou de s’améliorer.
« Cela m’a fait du bien de sortir
de mes cuisines », avoue la jeune
autodidacte qui a baigné toute
petite dans la culture de la gastronomie
avec un père et un
grand-père étoilés. Mais, pour en
connaître toutes les contraintes,
elle ne souhaitait pas en faire son
métier. Revirement à l’âge de
23 ans: après une école de commerce,
elle décide de rejoindre
TROPHÉE ANNE-SOPHIE PIC (À DROITE) A FÉLICITÉ LA LAURÉATE
le bercail… « pour apprendre la
cuisine ». Depuis 1998 elle se bat
pour récupérer la troisième étoile
perdue par l’établissement familial
en 1995. Une victoire obtenue
en 2007.
L’ŒUF ET LE POTAGER
Pour la finale d’Egast, Anne-Sophie
Pic a choisi le thème de l’œuf et
du potager, « un plat très goûteux
qui demande de la précision dans la
cuisson. Souvent, elle marie son
« moelleux moellé » - le jaune encore
un peu liquide - avec du curcuma,
des champignons de Paris et des
châtaignes, un chutney de tomates
acidulé et sucré.
Sur douze dossiers de candidatures,
neuf avaient été sélectionnés pour
ce concours initié il y a deux ans par
Roger Sengel, président des hôteliers-restaurateurs,
en partenariat
avec le Gaz de Strasbourg.
À l’issue des trois jours d’épreuve,
où les jeunes femmes s’étaient
exercées à travailler le pigeon,
trois sélectionnées : Hélène
Ober (Le Caveau de l’Étable à
Niederbronn) a terminé troisième,
Carine Ramponi (La Palette à
Wettolsheim) deuxième, et Stella
Layen a pris sa revanche sur l’édition
2006, où elle avait été battue
d’un demi-point par Aurélie Kaegy
(Le colombier à Bartenheim).
• SITE • www.egast.fr
MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN