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L'influence de la forme urbaine sur la mobilité quotidienne. Une ...

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L’interaction entre usage du sol et comportements <strong>de</strong> mobilité<br />

MC :<br />

y<br />

i<br />

3<br />

= ∑∑α<br />

h,<br />

k<br />

. zi,<br />

h,<br />

k<br />

+ ∑∑α<br />

k<br />

. zi<br />

k≠ l h= 1<br />

k= l h=<br />

1<br />

i = 1,...,66<br />

où y<br />

i<br />

est <strong>la</strong> variable expliquée, α<br />

h, k<br />

un vecteur <strong>de</strong> coefficients indicés par h, <strong>la</strong> catégorie <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>nsité, z<br />

i , h , k<br />

<strong>la</strong> matrice <strong>de</strong>s k variables explicatives. Les ε i sont les termes d’erreur, que l’on<br />

2<br />

suppose i<strong>de</strong>ntiquement distribués, d’espérance nulle et <strong>de</strong> variance σ . Ici, les contraintes<br />

linéaires imposées au modèle portent <strong>sur</strong> les variables explicatives indicées en l : on voit que<br />

le coefficient <strong>de</strong> régression est le même quelle que soit <strong>la</strong> catégorie h.<br />

L’intérêt est que l’on peut tester ensuite <strong>la</strong> significativité <strong>de</strong> ces contraintes, et ainsi<br />

effectuer un choix entre les différents modèles. L’hypothèse testée est l’égalité <strong>de</strong>s<br />

coefficients <strong>de</strong> régression pour un certain nombre <strong>de</strong> variables explicatives données :<br />

H 0 : α<br />

h, k<br />

= α<br />

k<br />

soit pour tout k, soit pour certaines valeurs <strong>de</strong> k<br />

ce qui correspond à un certain nombre <strong>de</strong> contraintes linéaires imposées au modèle. Nous<br />

avons en effet choisi <strong>de</strong> tester les contraintes d’égalité <strong>de</strong>s coefficients variable par variable<br />

(et non modèle par modèle), car il se peut qu’au sein d’un modèle certaines variables aient un<br />

effet différencié et d’autres un effet i<strong>de</strong>ntique selon le sous-groupe.<br />

La statistique G du test suit une loi <strong>de</strong> Fischer-Snédécor et s’apparente à celle utilisée<br />

dans les tests <strong>de</strong> stabilité structurelle (dits « <strong>de</strong> Chow »). La différence est qu’ici on cherche à<br />

savoir s’il y a stabilité dans l’espace (c’est-à-dire pour chacun <strong>de</strong>s trois sous-échantillons) et<br />

non dans le temps. La statistique, dont <strong>la</strong> formule est :<br />

( b)<br />

G a<br />

⎡<br />

⎢<br />

⎢⎣<br />

66<br />

66<br />

∑ ( ε<br />

i,<br />

MC<br />

) − ∑ ( ε<br />

i,<br />

MNC<br />

)<br />

i=<br />

1<br />

i=<br />

1<br />

, =<br />

2<br />

66<br />

∑ ( ε<br />

i,<br />

MNC<br />

)<br />

i=<br />

1<br />

2<br />

b<br />

3<br />

2<br />

⎤<br />

⎥<br />

⎥⎦<br />

a<br />

, h,<br />

k<br />

+ ε<br />

→ F(<br />

a,<br />

b)<br />

où ε<br />

i, MC<br />

sont les résidus du modèle contraint, ε<br />

i, MNC<br />

sont les résidus du modèle non contraint<br />

(on pose les hypothèses habituelles <strong>sur</strong> ces résidus, i.e ils sont i<strong>de</strong>ntiquement distribués), a est<br />

le nombre <strong>de</strong> contraintes linéaires imposées au modèle, et b le nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> liberté du<br />

modèle contraint, soit le nombre d’observations auquel on retranche le nombre <strong>de</strong> paramètres<br />

à estimer et le nombre <strong>de</strong> contraintes linéaires imposées au modèle (cf. annexe mathématique<br />

pour plus <strong>de</strong> précisions).<br />

Selon <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> statistique , on sera donc amené à rejeter ou pas l’hypothèse d’un<br />

effet différencié selon le sous-groupe <strong>de</strong>s variables explicatives <strong>sur</strong> <strong>la</strong> variable expliquée.<br />

Formellement, <strong>la</strong> sélection <strong>de</strong>s modèles se fait grâce à <strong>la</strong> statistique F. Si plusieurs fois<br />

l’hypothèse d’égalité <strong>de</strong>s coefficients n’a pu être rejetée, plusieurs modèles contraints se<br />

trouvent en compétition. On s’en tiendra alors aux critères me<strong>sur</strong>ant <strong>la</strong> force explicative <strong>de</strong><br />

ces modèles, c’est-à-dire le R 2 ajusté et/ou le critère d’Akaike (qui doit être minimisé).<br />

Les résultats et commentaires s’inspireront beaucoup <strong>de</strong> <strong>la</strong> comparaison avec le modèle<br />

global, obtenu en régressant le même ensemble <strong>de</strong> variables explicatives pour l’ensemble <strong>de</strong>s<br />

zones composant <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion étudiée.<br />

i<br />

17

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