27.10.2014 Views

PDF (Rapport) - ENGEES - Université de Strasbourg

PDF (Rapport) - ENGEES - Université de Strasbourg

PDF (Rapport) - ENGEES - Université de Strasbourg

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Mémoire <strong>de</strong> Travail <strong>de</strong> Fin d’Etu<strong>de</strong><br />

<strong>ENGEES</strong> – UDS – DREAL LR<br />

La même tendance se retrouve pour les IBMR inférieurs { 8. Ainsi, un résultat d’IBMR<br />

faible, donc a priori un niveau trophique fort, ne peut pas amener automatiquement un<br />

diagnostic d’eutrophisation, au sens où on l’entend dans ce rapport.<br />

Enfin, presque tous les prélèvements <strong>de</strong> médiocre ou mauvaise qualité (88%) sont<br />

associés à un mauvais IBMR. Cela a tendance { montrer que lorsqu’un ou plusieurs paramètres<br />

physico-chimiques sont mauvais, l’IBMR est mauvais.<br />

On arrive encore { un problème d’interprétation <strong>de</strong> l’IBMR : est-ce qu’il reflète bien la<br />

trophie d’un cours d’eau ? En considérant que l’IBMR est un indicateur du <strong>de</strong>gré trophique <strong>de</strong><br />

cours d’eau, on conclut que 88% <strong>de</strong>s stations où la physico-chimie est mauvaise sont<br />

eutrophisées. En réalité, un IBMR faible reflète probablement une forte disponibilité en<br />

nutriments, surtout NH 4<br />

+ mais qui n’est pas automatiquement accompagnée <strong>de</strong> déséquilibre du<br />

milieu.<br />

Existe-t-il une corrélation entre IBMR et les autres paramètres ? Celle-ci permettrait<br />

d’obtenir un diagnostic <strong>de</strong> trophie { partir d’une autre information que celle IBMR.<br />

Pour répondre à cela, <strong>de</strong>s graphiques <strong>de</strong> chaque paramètre en fonction <strong>de</strong> l’IBMR sont<br />

tracés. Une conclusion ressort : aucun paramètre n’est corrélé, <strong>de</strong> quelque façon que ce soit, avec<br />

l’IBMR. Cette piste d’exploitation <strong>de</strong>s données physico-chimiques n’est pas valable. Même si on<br />

voit <strong>de</strong> belles tendances avec les indices diatomiques lorsque l’IBMR est grand, aucun <strong>de</strong>gré <strong>de</strong><br />

corrélation n’est satisfaisant pour pouvoir utiliser les relations entre paramètres.<br />

Cela indique particulièrement que parmi tous les indices, seul l’IBMR est construit pour<br />

faire ressortir une information sur le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> trophie du cours d’eau. Par contre, par<br />

raisonnement en fonction <strong>de</strong>s données telles que la saturation ou la chlorophylle a, il apparaît<br />

que l’IBMR ne reflète pas proportionnellement les dysfonctionnements du milieu.<br />

3.2. Sélection et tri <strong>de</strong>s données et <strong>de</strong>s prélèvements<br />

A partir <strong>de</strong> toutes les données disponibles au 24 mars 2010, <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong><br />

prélèvements sont formés pour faire ressortir, si possible, <strong>de</strong>s caractéristiques communes entre<br />

les prélèvements <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux types trophiques : ceux plutôt eutrophes et ceux plutôt oligotrophes.<br />

Cette analyse peut permettre <strong>de</strong> faire ressortir un indice <strong>de</strong> trophie par comparaison <strong>de</strong>s<br />

paramètres les un avec les autres.<br />

N.B. Le terme “plutôt” est employé car, c’est le sujet <strong>de</strong> ce rapport, nous ne savons pas si les<br />

données collectées permettent un bon diagnostic.<br />

Arbitrairement, tous les prélèvements effectués sur <strong>de</strong>s sites <strong>de</strong> références sont<br />

considérés oligotrophes. Ceux-ci sont situés en zone montagneuse (Figure 21 Annexe 9) et sont<br />

choisis car subissent un minimum <strong>de</strong> pression anthropique. Ils sont donc supposés être <strong>de</strong><br />

bonne qualité et s’il y a eutrophisation, il s’agit du phénomène naturel et non <strong>de</strong> la dystrophie.<br />

Pour créer le groupe <strong>de</strong> prélèvements eutrophes, un premier travail sur la qualité<br />

physico-chimique a été nécessaire. Comme pour l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s paramètres par rapport { l’IBMR, la<br />

classe <strong>de</strong> chaque paramètre est déterminée selon le SEQ-Eau. Pour les prélèvements présentant<br />

au moins un paramètre <strong>de</strong> qualité moyenne, médiocre ou mauvaise, la classe du plus mauvais<br />

paramètre est attribuée au prélèvement. 2 838 prélèvements <strong>de</strong> “mauvaise” qualité physicochimique<br />

se répartissant <strong>de</strong> 1972 à 2009 sont ainsi sélectionnés.<br />

Pour faciliter la comparaison <strong>de</strong>s prélèvements par réduction <strong>de</strong> l’effectif, un critère <strong>de</strong><br />

sélection est ajouté : la valeur <strong>de</strong> l’IBMR. Puisque celui-ci a été créé pour être l’indice <strong>de</strong> trophie,<br />

il permet <strong>de</strong> sélectionner les prélèvements vraiment eutrophiséss. De plus, puisque <strong>de</strong>s données<br />

40/102

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!