27.10.2014 Views

PDF (Rapport) - ENGEES - Université de Strasbourg

PDF (Rapport) - ENGEES - Université de Strasbourg

PDF (Rapport) - ENGEES - Université de Strasbourg

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Mémoire <strong>de</strong> Travail <strong>de</strong> Fin d’Etu<strong>de</strong><br />

<strong>ENGEES</strong> – UDS – DREAL LR<br />

Pour les stations oligotrophes, présentant souvent peu <strong>de</strong> diversité, les taxons dominants<br />

ont souvent un effectif très élevé, ce qui peut expliquer l’effectif d’apparition plus important<br />

d’ADMI pour les stations oligotrophes.<br />

Les biais d’interprétation peuvent venir du fait que les analyses <strong>de</strong> données ont été faites<br />

à partir <strong>de</strong>s seules stations sélectionnées dans les groupes eutrophes et oligotrophes. Les<br />

mauvaises classes physico-chimiques font tendre la détermination <strong>de</strong>s taxons eutrophes vers<br />

<strong>de</strong>s taxons saprobes.<br />

3.4.2. Invertébrés<br />

Une étu<strong>de</strong> similaire à celle effectuée sur les taxons <strong>de</strong> diatomées a été envisagée avec une<br />

démarche un peu différente pour le compartiment <strong>de</strong>s invertébrés.<br />

L’idée est <strong>de</strong> sélectionner <strong>de</strong>s taxons supposés eutrophes { partir <strong>de</strong>s tableaux <strong>de</strong> traits<br />

écologiques 12 <strong>de</strong> Tachet (TACHET et al., 2003) afin d’exploiter les listes <strong>de</strong> taxons servant <strong>de</strong><br />

base à la détermination <strong>de</strong>s indices invertébrés.<br />

Pour les taxons oligotrophes, le travail <strong>de</strong> sélection est plus difficile car mis à part le trait<br />

<strong>de</strong> trophie oligotrophe, aucun n’est particulier { l’oligotrophie. Il faut donc se concentrer sur les<br />

taxons eutrophes. Les traits considérés pour les taxons eutrophes sont les suivants :<br />

Nourriture<br />

Débris végétaux >1mm<br />

Microphytes vivants<br />

Macrophytes vivants<br />

Mo<strong>de</strong> d’alimentation<br />

Perceur/Suceur<br />

Racleur Brouteur<br />

Trophie<br />

Eutrophie<br />

Habitats<br />

Macrophytes/algues<br />

filamenteuses<br />

Microphytes<br />

44 taxons (i<strong>de</strong>ntification au genre) pouvant indiquer l’eutrophisation sont sélectionnés.<br />

Un premier Trophie travail sur les listes d’invertébrés pour les stations eutrophes est effectué pour<br />

savoir si les Eutrophie taxons sélectionnés sont présents et quelle est alors leur abondance. Le résultat<br />

n’est pas concluant.<br />

En Habitats réalité, cette démarche semble ne pas convenir pour cette étu<strong>de</strong>. En effet, selon<br />

Bernard DUMONT, Macrophytes/algues<br />

spécialiste du Cémagref (Communication personnelle), la voie la plus<br />

pertinente pour filamenteuses étudier le statut trophique d’une rivière { partir <strong>de</strong>s macro-invertébrés est <strong>de</strong><br />

s’intéresser Microphytes { l’architecture du réseau trophique. La diversité et la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong>s individus présents<br />

ainsi que la longueur entre les niveaux trophiques en sont <strong>de</strong>s caractéristiques. Il faudrait même<br />

aller jusqu’{ l’analyse <strong>de</strong>s tubes digestifs et/ou l’analyse isotopique du carbone et <strong>de</strong> l’azote.<br />

M. DUMONT propose alors <strong>de</strong> considérer les taxons d’invertébrés selon un gradient entre<br />

la phytophagie et la carnivorie. Après une étu<strong>de</strong> isotopique récente, il a pu vérifier que cette<br />

technique est satisfaisante. Cependant, elle suppose <strong>de</strong> pousser la détermination jusqu’au niveau<br />

<strong>de</strong> l’espèce. Or, pour les indices invertébrés, une détermination au niveau du genre suffit<br />

généralement pour le calcul. De plus, déterminer l’espèce <strong>de</strong>man<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> temps et une plus<br />

gran<strong>de</strong> expérience dans ce domaine.<br />

Ainsi, l’exploitation <strong>de</strong>s listes d’invertébrés telles que construites actuellement dans le<br />

cadre <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong> la DCE ne permet pas d’aboutir { un diagnostic sur le niveau trophique <strong>de</strong><br />

la rivière, en particulier par manque <strong>de</strong> précision dans la détermination. Les lacunes<br />

scientifiques et l’implication que <strong>de</strong>man<strong>de</strong> cette métho<strong>de</strong> la ren<strong>de</strong>nt inappropriée pour<br />

l’exploitation <strong>de</strong>s réseaux RCS { court terme.<br />

12 Descripteurs biologiques et comportementaux (respiration, croissance, mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> reproduction et alimentation) ou<br />

écologiques (préférendum <strong>de</strong> température, dureté, pH, etc.) étudiés aux échelles spatiales <strong>de</strong> l’habitat et du paysage.<br />

46/102

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!