Septembre 12 - BECI
Septembre 12 - BECI
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<strong>Septembre</strong> 20<strong>12</strong> • n° 09<br />
Magazine de Beci<br />
Brussels Enterprises Commerce & Industry<br />
DOSSIER GREEN<br />
n L’air bruxellois dans le collimateur de la Commission<br />
n Mobilité verte, un univers féérique?<br />
n Du vert au bleu: la Blue Economy<br />
n Région bruxelloise: industries ou logements?
Votre entreprise s’apprête à<br />
investir pour améliorer la qualité<br />
de notre environnement ?<br />
La Région de Bruxelles-Capitale<br />
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edito<br />
© Reporters<br />
Jean-Claude Daoust,<br />
président de <strong>BECI</strong><br />
Poupées russes<br />
Le lunch Beci avec Joëlle Milquet nous révélait ce que nous savions déjà:<br />
faire de la politique dans ce pays n’est pas simple; ainsi, la ministre de<br />
l’intérieur, en nous réexpliquant que la question de la sécurité impliquait<br />
de prendre en compte en même temps les problématique de l’enseignement,<br />
de l’immigration, de l’explosion démographique particulière à Bruxelles, de<br />
la formation (longue) de nouveaux agents à recruter, de la surpopulation<br />
des prisons, de l’insertion sociale, du pari d’une société multiculturelle, de<br />
la croissance économique partagée, etc. nous disait toute la complexité des<br />
questions que nous devons prendre à bras le corps aujourd’hui. Cela nous<br />
faisait songer à ces poupées russes qui en cachent une autre, puis encore<br />
une autre, une troisième et ainsi de suite; Et qui semblent manipulées par un<br />
marionnettiste d’une particulière dextérité: nous sommes dans un présent<br />
mouvant où les points d’assises et les repères sont instables.<br />
Nous pouvons donc avoir un certain respect pour ceux qui se chargent de cet<br />
exercice difficile, d’autant plus que nous sommes dans une configuration<br />
complexe, avec nos niveaux de pouvoir multiples, nos régions, nos langues,<br />
nos sensibilités différentes. Et d’autant plus que notre petit pays ne s’en tire<br />
pas trop mal dans le maelstrom de la crise mondiale. Le pragmatisme belge,<br />
meilleure définition, de nos qualités que l’expression «compromis à la belge»,<br />
nous permet d’avancer.<br />
1<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Beci participe à ce pragmatisme avec sa force de proposition, son approche<br />
multiple parfois frontale, parfois indirecte, de questions liées à notre bien-être,<br />
en donnant voix aux entreprises. En ce début de 4ème trimestre, dernière ligne<br />
droite avant la fin de cette année de tous les dangers pour notre Europe, donc<br />
pour notre pays et notre région, nous réaffirmons notre défense de la liberté<br />
d’entreprendre qui nous semble la meilleure façon d’atteindre ce bien-être.<br />
La crise engendrera sans doute le réflexe politique le plus basique, la taxation,<br />
et les élections communales engendreront certainement leur lot de promesses<br />
irréalistes, comme l’appropriation des places de parkings des entreprises ; Une<br />
politique à la petite semaine donc, opposée à la politique réelle, complexe et<br />
proactive décrite ci-dessus. Cet édito se doit donc d’inviter tous les acteurs à<br />
rester concrets et à prendre réellement en jeu l’intérêt de tous, qui passera,<br />
quelle que soit l’idéologie défendue, par notre bonne santé économique. Beci<br />
restera dès lors vigilant et pragmatique et rappellera à ses interlocuteurs que<br />
leur intérêt est de l’être aussi. Aujourd’hui plus que jamais.
Chef, j'ai encore quelques documents cruciaux !<br />
© merak sa<br />
la meilleure alternative<br />
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sommaire septembre <strong>12</strong><br />
BRUSSELS, ENTERPRISES,<br />
COMMERCE & INDUSTRY<br />
4 Accord de coopération Chambres de Commerce et<br />
Douanes<br />
5 La Norvège, discret géant économique<br />
7 Perspectives d’affaires en Turquie<br />
9 Parkings taxés<br />
10 Déchets : obligation de tri pour les entreprises!<br />
<strong>12</strong> Une journée d’étude RSE<br />
13 Marchés publics et logement<br />
DOSSIER GREEN<br />
19 RSE : le Green n’est plus seulement une question<br />
d’image<br />
21 L’air bruxellois ne plaît pas à la commission<br />
22 La vie en bleu ou la Blue Economy<br />
25 Blackout : à Bruxelles comme en Californie ?<br />
26 La compensation CO2, un outil en bout de course<br />
28 Cachez cette industrie que je ne saurais voir<br />
31 «Durable», label de l’arnaque?<br />
32 GDF SUEZ Tower,<br />
top-modèle de l’efficacité énergétique<br />
34 Á quel saint banquier peut-on encore se vouer?<br />
35 Les papiers au feu: Daoust paperless<br />
37 Bruxelles toujours verte<br />
38 Clef Verte pour les hôtels<br />
39 STIB: ticket to Kyoto<br />
41 Vert en voiture, en scooter et en vélo<br />
L’ENTREPRISE AU QUOTIDIEN<br />
44 Les conditions générales<br />
45 Bizzbox news<br />
46 Non-concurrence en cas de cession d’actions<br />
46 Responsabilité solidaire avec les sous-traitants<br />
47 L’assurance collective « incapacité de travail –<br />
Axa vous informe<br />
48 Indépendant et salarié au sein de la même<br />
entreprise? Le CED vous informe<br />
49 Paiements en retard: l’Europe s’en mêle<br />
Entreprendre est le mensuel de Beci<br />
(Chambre de Commerce & Union<br />
des Entreprises de Bruxelles)<br />
Editeur responsable<br />
Olivier Willocx ow@beci.be<br />
Avenue Louise 500 • 1050 Bruxelles<br />
t +32 2 648 50 02 • f +32 2 640 93 28<br />
www.beci.be<br />
Rédaction<br />
Media Coordinator : Didier Dekeyser dd@beci.be<br />
Production & Abonnements<br />
Administration : Didier Dekeyser dd@beci.be<br />
Design : Megalunatriumviraat<br />
Graphisme – Impression : DB Print<br />
Photos: Reporters sauf mention contraire<br />
Tous droits réservés – Reproductions interdites sans autorisation<br />
écrite de l’éditeur<br />
Abonnements<br />
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Infos : dd@beci.be • t +32 2 563 68 53<br />
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Entreprendre/Dynamiek est lu chaque mois<br />
par plus de 21.000 décideurs.<br />
Tirage moyen par numéro : 13.130 ex.<br />
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Geneviève N. Juste • T 02 537 60 31<br />
F 02 534 86 22 • genevieve.n@skynet.be<br />
Véronique Legein •T 02 763 18 19<br />
F 02 772 54 22 • vl@beci.be<br />
Nos prochains dossiers<br />
Octobre 20<strong>12</strong><br />
• Mobilité<br />
3<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Beci & Co<br />
52 Espace membres<br />
58 Convocations aux assemblées générales<br />
60 Semaine des déchets<br />
61 Demandes d’admission<br />
64 Bloc-notes<br />
Partenaires structurels de Beci<br />
10-32-2225<br />
Printed<br />
on<br />
TCF paper
<strong>BECI</strong> • international<br />
<strong>BECI</strong> CUSTOMS CENTER<br />
Chambres de Commerce et Douanes vont<br />
coopérer plus étroitement.<br />
4<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Le 25 mai, Monsieur John Stoop,<br />
Président de la Fédération des<br />
Chambres de Commerce belges, et<br />
Monsieur Noël Colpin, Administrateur<br />
général Douanes et Accises, ont signé un<br />
accord de coopération, en donnant ainsi le<br />
signal du départ d’une coopération structurelle<br />
entre les deux organisations dans<br />
l’intérêt de la communauté des affaires<br />
de Belgique. L’information et le soutien<br />
des entreprises sont la priorité.<br />
✓ Dans une première phase, cette coopération<br />
se concentrera sur les domaines<br />
suivants:<br />
✓ informer les entreprises de façon rapide<br />
et adéquate;<br />
✓ constitution de réseaux internationaux<br />
de support mutuel;<br />
✓ carnets ATA (exportations temporaires)<br />
et certificats d’origine.<br />
La réglementation douanière évolue de<br />
manière continuelle sous l’influence de<br />
l’Europe et sous la contrainte des développements<br />
techniques et des questions<br />
de sécurité. Souvent les entreprises ne<br />
sont pas au courant de ces évolutions<br />
réglementaires. En se concertant avec les<br />
Douanes afin d’aborder les problèmes qui<br />
se posent fréquemment au sein des entreprises,<br />
les Chambres peuvent les traiter<br />
plus rapidement et donc mieux préparer<br />
les entreprises en vue des changements<br />
dans le domaine douanier.<br />
Aussi bien les Douanes que les Chambres<br />
disposent d’un réseau international<br />
étendu et les deux organisations pourront<br />
bénéficier mutuellement de leurs<br />
contacts respectifs. Un important centre<br />
d’intérêt est représenté par le réseau des<br />
attachés douaniers à l’étranger, pouvant<br />
réellement soutenir les entreprises par<br />
rapport à leurs exportations vers des<br />
pays tiers. Par le biais des Chambres, plus<br />
d’entreprises devront pouvoir atteindre<br />
les attachés douaniers.<br />
Enfin, les Chambres et les Douanes<br />
partageront leurs compétences et leur<br />
expérience en matière de carnets ATA et<br />
de certificats d’origine afin d’optimaliser<br />
l’utilisation de ces instruments commerciaux<br />
et douaniers.<br />
Les Chambres de Commerce avaient déjà<br />
conclu un accord structurel de coopération<br />
avec le Service Public Fédéral des<br />
Affaires Economiques, qui a été renouvelé<br />
au début de 2011, ayant pour objectif<br />
explicite le soutien de la position internationale<br />
de concurrence des entreprises<br />
belges.<br />
Pour de plus amples informations<br />
à propos de cette coopération, vous<br />
pourrez nous contacter par courriel :<br />
ata@belgianchambers.be
<strong>BECI</strong> • international<br />
Petit déjeuner Beci avec Niels Engelschion, Ambassadeur<br />
de Norvège<br />
La Norvège, discret géant économique<br />
La Norvège impressionne largement par sa réussite économique, typique de l’extrême Nord de l’Europe :<br />
elle affiche une des qualités de vie les plus élevées du monde, un taux de chômage ridiculement bas,<br />
dépassant à peine les 3% et ce, alors même qu’un tiers de la population peut se permettre de ne pas<br />
travailler.<br />
5<br />
M. Niels Engelschion, Ambassadeur de Norvège, entre deux invités<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Une réussite due à d’indéniables<br />
qualités de gestion et à un trésor<br />
national : les ressources pétrolières<br />
et gazières. Un pactole énergétique<br />
qui en fait l’un des fournisseurs majeurs<br />
de l’Union européenne et qui rapporte<br />
chaque année des centaines de milliards<br />
à l’économie nationale. En bons gestionnaires,<br />
les Norvégiens ont fait le choix<br />
de constituer un gigantesque fond pour<br />
exploiter cette manne financière en ne<br />
l’investissant qu’à l’étranger, pour notamment<br />
financer les retraites.<br />
Reste qu’un tel niveau de vie et ce type<br />
de situation économique ne va étonnamment<br />
pas sans mal et place le pays face à<br />
plusieurs défis, que l’ambassadeur Niels<br />
Engelschion a expliqué aux invités d’un<br />
petit-déjeuner du Beci. Le taux de chômage,<br />
par exemple, qui stagne autour<br />
des 3%, n’est pas qu’une bonne nouvelle<br />
puisqu’il limite lourdement la flexibilité<br />
du marché du travail, ce qui rend le<br />
recrutement parfois très difficile. « Il est<br />
vrai que pour certaines fonctions, recruter<br />
n’est pas vraiment possible, il faut forcément<br />
débaucher ailleurs, avec ce que cela<br />
implique en termes d’offres salariales,<br />
etc. », concède l’ambassadeur. « C’est<br />
plus le règne de l’employé que celui de<br />
l’employeur ». Point de vue recrutement<br />
justement, un autre problème se pose :<br />
l’industrie énergétique représente à elle<br />
seul près de 50% du PIB national, ce qui<br />
a pour effet d’accaparer une très grande<br />
partie des compétences et des moyens.<br />
« Nous faisons notre possible pour pousser<br />
nos jeunes vers d’autres types de formations,<br />
mais ils sont forcément attirés<br />
par les propositions d’industriels qui leur<br />
proposent des rémunérations très élevées<br />
avant même la fin de leurs études. Nous<br />
essayons par ailleurs d’inciter la jeunesse<br />
féminine à s’intéresser à ce type<br />
de métiers», ajoute l’ambassadeur. Autre<br />
difficulté majeure pour une entreprise<br />
étrangère souhaitant s’installer en Norvège,<br />
les prix exorbitants de l’immobilier<br />
qui ont explosé ces dernières années et<br />
rendent parfois l’accès au logement difficile.<br />
Point de vue accès aux capitaux, la situation<br />
reste globalement similaire aux<br />
autres pays européens, marquée par une<br />
certaine prudence des banques mais un<br />
private equity toujours actif, quoique plus<br />
orienté industrie et énergie. L’industrie<br />
des services IT offre de nombreuses possibilités,<br />
en ce sens qu’elle démarre véritablement<br />
et profite d’incitants.<br />
Pour un entrepreneur étranger, les écueils<br />
sont donc multiples ; loyers élevés, difficulté<br />
de recrutement, à quoi s’ajoute<br />
l’obstacle de la langue. Mais la Norvège<br />
offre aussi des infrastructures de très<br />
haut niveau, une administration efficace,<br />
une taxation peu élevée et d’importants<br />
capitaux.<br />
YAB
<strong>BECI</strong> • international<br />
Mission commerciale à Istanbul et Ankara<br />
Perspectives d’affaires en Turquie<br />
L’industrie et les services sont aujourd’hui<br />
les piliers les plus importants<br />
de l’économie Turque, bien<br />
que l’agriculture continue à fournir de<br />
l’emploi à un grand nombre (25%) de la<br />
population active. Un processus de privatisation<br />
continu a fort réduit les intérêts<br />
de l’Etat dans l’industrie de base, le secteur<br />
bancaire, le transport et la communication.<br />
En liaison avec l’entreprenariat<br />
de la classe moyenne ambitieuse, le tissu<br />
économique de la Turquie s’amplifie, audelà<br />
des secteurs traditionnels du textile<br />
et des vêtements.Une mission commerciale<br />
menée par le prince Philippe partira<br />
en octobre 20<strong>12</strong> vers Istanbul et Ankara,<br />
les centres économiques les plus importants<br />
du pays. Pour les sociétés Bruxelloises,<br />
qui sont intéressées par ce marché<br />
de plus de 70 millions de consommateurs,<br />
ce voyage est une excellente occasion.<br />
Si vous souhaitez plus de renseignements<br />
sur le potentiel d’affaires dans ce pays ou<br />
si vous désirez vous préparer à la mission<br />
commerciale princière, soyez des<br />
nôtres le 14 septembre au séminaire<br />
<strong>BECI</strong>, organisé en collaboration avec<br />
Berlitz Consulting et l’ONDD – l’Office<br />
National du Ducroire. Vous découvrez<br />
comment faire des affaires avec la Turquie,<br />
les risques éventuels et la manière<br />
de vous en prémunir.<br />
L’Office National du Ducroire vous donnera<br />
un aperçu global de la situation économique<br />
en Turquie et vous expliquera<br />
en quoi il peut vous être utile dans vos<br />
activités d’exportation.<br />
Vous découvrez le Cultural Navigator<br />
et le Cultural Orientations Indicator de<br />
Berlitz Consulting. Ces outils vous permettent<br />
de mieux définir votre propre<br />
profil culturel et de préparer vos collaborateurs<br />
à la conduite des affaires au<br />
niveau international.<br />
Les témoignages pratiques de deux sociétés<br />
bruxelloises florissantes sur le marché<br />
Turc viendront compléter cette session.<br />
Le vendredi 14 septembre 20<strong>12</strong>, de 10h à<br />
13h. L’événement est suivi d’un déjeuner<br />
sandwiches. Accueil à partir de 9h40, chez<br />
Beci Avenue Louise 500 – 1050 Bruxelles.<br />
Gratuit pour les membres Beci. 30€ pour<br />
les non-membres HT. Les entreprises établies<br />
à Bruxelles bénéficient de 50 % de<br />
réduction grâce aux incitants financiers<br />
de Brussels Invest & Export.<br />
Info Sabine Soetens,<br />
sso@beci.be,<br />
02/643 78 <strong>12</strong><br />
NB : ce séminaire se déroulera en Français.<br />
7<br />
Mireille a bien plus d’un tour dans son sac :<br />
Mireille vous va bien !<br />
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Depuis sa création, Daoust accorde une importance primordiale<br />
aux valeurs humaines, sociales et sociétales. Cet engagement<br />
est formalisé par de nouveaux objectifs en termes sociétaux :<br />
création d’un département RSE (Responsabilité Sociétale de<br />
l’Entreprise), renforcement de nos partenariats public-privé, gestion<br />
continue de la diversité au travail via le plan Daoust Diversity<br />
et lancement de Daoust Green, notre action pour l’environnement.<br />
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Beci • Enjeux<br />
Flou des chiffres, certitude des intentions<br />
Parking taxé à Bruxelles :<br />
bataille de chiffres<br />
D’un côté, Touring évoque 55.000 places menacées par une taxe concoctée par les autorités bruxelloises<br />
; de l’autre, le cabinet de la ministre Evelyne Huytebroeck rétorque qu’il y a quelques milliers de<br />
places concernées sans plus de précision.<br />
qui seraient réellement supprimés, car<br />
il convient d’y soustraire les secteurs<br />
d’activités qui y dérogent automatiquement,<br />
les dérogations qui seront accordées<br />
au cas par cas, les alternatives<br />
laissées aux exploitants par rapport à<br />
la suppression des emplacements,<br />
etc.». Bref, le flou demeure…<br />
Si l’on nage dans le flou pour avoir<br />
des chiffres précis, il est clair, en<br />
revanche, que la volonté de supprimer<br />
des places de parking et donc<br />
de diminuer le nombre de voitures<br />
s’inscrit parfaitement dans la politique<br />
menée depuis de nombreuses<br />
années par les autorités de la Région<br />
bruxelloise. Au point que certains envisagent<br />
l’élimination des voitures au<br />
cœur de Bruxelles à l’horizon 2050. Un<br />
projet européen récemment remis au<br />
goût du jour par le secrétaire d’Etat à<br />
la mobilité Bruno de Lille vise à bannir<br />
l’automobile des centres des villes<br />
européennes d’ici 40 ans.<br />
Mais avant d’arriver à cette échéance<br />
hypothétique, penchons-nous quelque<br />
peu sur cette querelle de chiffres qui<br />
agite le landerneau bruxellois.<br />
Touring base ses chiffres sur un rapport<br />
du Conseil économique et social<br />
de la RBC dans lequel est mentionné<br />
explicitement que lors de la séance<br />
d’information, l’objectif affirmé par<br />
les représentants de la ministre est la<br />
suppression de 55.000 emplacements<br />
de parking hors voiries.<br />
C’est sur base de cette donnée que<br />
Touring a sorti son communiqué de<br />
presse le 5 juillet dernier indiquant que<br />
«les autorités bruxelloises souhaitent<br />
infliger aux entreprises de la capitale<br />
une taxe de 500 euros par an par place<br />
de parking superflue, sauf si ces dernières<br />
acceptent de fermer le parking<br />
ou de l’ouvrir aux habitants du quartier».<br />
La riposte ne s’est pas faite attendre et<br />
le même jour la ministre bruxelloise de<br />
l’Environnement a réagi en déclarant<br />
que le chiffre avancé était «totalement<br />
farfelu» et que «seuls quelques milliers<br />
de parkings privés hors voiries pourraient<br />
être supprimés d’ici 2030».<br />
Devant le recadrage ministériel, «l’organisation<br />
de défense du tout à la voiture»,<br />
selon le cabinet, ce qui fait sourire<br />
Danny Smagghe, porte-parole de<br />
Touring qui indique que 70% des employés<br />
de son organisation se rendent<br />
au travail en transports en commun et<br />
que seulement 30% utilisent une voiture,<br />
a rappelé l’origine ministérielle de<br />
ce chiffre farfelu. Réponse électronique<br />
du responsable de la cellule Energie,<br />
Air, Climat, Construction durable et<br />
Economie verte, Mikaël Angé : «Nous<br />
n’avons pas validé l’avis du Conseil Economique<br />
et Social, lequel ne reflète pas<br />
fidèlement les propos tenus par notre<br />
cabinet concernant les chiffres que<br />
vous avez repris. Ce chiffre surestime<br />
largement le nombre d’emplacements<br />
En revanche, la taxe, elle, se précise.<br />
D’autant que le gouvernement Picqué<br />
a donné jeudi 19 juillet son feu vert en<br />
deuxième lecture au projet COBRACE<br />
(Code Bruxellois de l’Air, du Climat et<br />
de la maîtrise de l’Energie).<br />
En ce qui concerne le volet trafic<br />
routier, le Code prévoit d’abaisser le<br />
nombre de places de stationnement<br />
autorisées dans les anciens parkings<br />
situés en dehors de la voirie pour les<br />
conformer aux normes plus strictes en<br />
vigueur dans les nouvelles constructions.<br />
L’opération se fera au moment<br />
du renouvellement du permis d’environnement.<br />
Le nombre de places sera fixé en fonction<br />
de trois types de zones : celles qui<br />
sont situées près des principaux nœuds<br />
de communication comme les gares,<br />
celles qui sont proches des stations de<br />
métro et celles qui sont situées dans<br />
des zones périphériques. Les propriétaires<br />
auront le choix entre la réaffectation<br />
des places excédentaires à<br />
d’autres usages, la mise à disposition<br />
de riverains ou le paiement d’une redevance<br />
annuelle.<br />
Après soumission au Conseil d’Etat,<br />
le texte passera par le parlement. En<br />
conclusion, la bataille des chiffres est<br />
loin d’être achevée.<br />
Guy Van den Noortgate<br />
9<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre
Brussels Waste Network<br />
En route vers la deuxième phase !<br />
Mis en place en 2010, le Brussels Waste Network clôture sur un bilan positif sa première vague d’actions.<br />
Les groupements d’entreprises et les gestionnaires de zone d’activité qui souhaitent participer à la<br />
deuxième vague d’actions sont invités à soumettre leurs projets d’ici le 15 octobre prochain.<br />
10<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Le 22 juin dernier, un petit déjeuner réunissait les principaux<br />
acteurs du Brussels Waste Network. À l’ordre du<br />
jour : esquisser le bilan de deux années bien remplies et<br />
lancer officiellement la deuxième phase d’appels à projets.<br />
Un cadre réglementaire plus strict<br />
Inscrite depuis de nombreuses années à l’agenda européen,<br />
la prévention et la gestion durable des déchets est<br />
aujourd’hui un objectif prioritaire pour Bruxelles.<br />
La nouvelle législation de la Région en matière de déchets,<br />
détaillée par Francis Radermaker, représentant le cabinet de<br />
la ministre Huytebroeck, et Françoise Bonnet, de Bruxelles<br />
–Environnement, reflète cette nouvelle ambition.<br />
Elle prévoit notamment une obligation de tri pour les entreprises,<br />
la nécessité de souscrire un contrat d’enlèvement de<br />
déchets, ainsi qu’un impôt de 6 euros par tonne sur l’incinération<br />
des déchets.<br />
L’objectif poursuivi est clair : promouvoir la prévention et la<br />
gestion durable d’un maximum de déchets qui sont souvent<br />
des ressources.<br />
Des initiatives efficaces<br />
Mis en place dans le cadre d’un partenariat public-privé<br />
(Bruxelles-Environnement-<strong>BECI</strong>) et coordonné par <strong>BECI</strong>, le<br />
Brussels Waste Network (BWN) est un vaste programme<br />
d’information et de coordination d’initiatives en matière<br />
de gestion des déchets dans la région bruxelloise.<br />
« Tout est parti d’un constat », explique Géraldine Verwilghen,<br />
coordinatrice du projet chez <strong>BECI</strong>.<br />
« Il est inutile et contreproductif de réinventer la roue : le<br />
partage d’expériences entre entreprises et la mise à disposition<br />
de conseillers est la meilleure manière d’aider les<br />
entreprises à satisfaire à leurs nouvelles obligations sans<br />
faire exploser leurs coûts. »<br />
De nombreuses entreprises se sont ainsi regroupées en<br />
réseaux apprenants afin de mener ensemble<br />
différentes initiatives. Agoria, par exemple,<br />
a piloté une initiative regroupant 14 grandes<br />
entreprises bruxelloises.<br />
« L’objectif était d’apprendre non seulement<br />
à mieux gérer les déchets mais aussi à mener<br />
en amont une politique destinée à les diminuer<br />
autant que possible », explique Frank Van Audenaerde,<br />
coordinateur du projet.<br />
Les entreprises participantes ont échangé leurs<br />
savoirs et fait part des résultats des différentes expériences<br />
qu’elles ont menées. Un échange basé sur des études<br />
chiffrées : « mesurer, c’est savoir », insiste-t-il. « L’organisation<br />
par ateliers orientés sur des thèmes précis, avec un<br />
temps de présentation limité et un accent sur les débats, a<br />
permis de maximiser l’efficacité de nos initiatives ».<br />
Un constat partagé par Febelgra, la fédération de l’industrie<br />
graphique, qui a mené un projet similaire regroup<br />
ant une dizaine d’imprimeries bruxelloises. « Cette initiative<br />
n’a pas seulement contribué à réduire le volume de<br />
déchets », constate Dennis Gelen, de Febelgra. « Elle a aussi<br />
permis à certaines entreprises de faire des économies substantielles<br />
! »<br />
Nouvel appel à projet<br />
Lancée officiellement lors du petit déjeuner du 22 juin, la<br />
nouvelle phase de projets du Brussels Waste Network s’étendra<br />
sur les deux prochaines années.<br />
Les fédérations professionnelles, groupements d’entreprises<br />
et gestionnaires de site ont jusqu’au 15 octobre prochain<br />
pour soumettre de nouveaux projets.<br />
Ces derniers bénéficieront d’un cofinancement de la Région<br />
qui peut aller jusqu’ à 65% du coût du projet, avec un maximum<br />
de 25.000 EUR par projet. <strong>BECI</strong> assurera en outre un<br />
accompagnement des gestionnaires de projet, depuis la<br />
constitution du dossier de candidature jusqu’à la fin de<br />
leur projet.<br />
« Pour plus de renseignements, les entreprises intéressées<br />
peuvent se connecter sur le site internet www.brusselswastenetwork.eu<br />
ou m’envoyer un mail à gv@beci.be »,<br />
conclut Géraldine Verwilghen.<br />
Souhaitons à cette nouvelle initiative autant de succès que<br />
la première !
Les déchets d’entreprise – Nouvelles obligations !<br />
Ce 14 juin 20<strong>12</strong>, l’ordonnance relative aux déchets a été adoptée. Deux arrêtés, l’un déterminant les règles de mise en<br />
œuvre de l’obligation de tri pour les entreprises et l’autre fixant les détails relatifs à l’enregistrement des collecteurs<br />
de déchets non dangereux, seront bientôt d’application pour toutes les entreprises situées en RBC.<br />
Arrêté d’obligation de tri pour les entreprises !<br />
Les entreprises seront tenues de présenter certains flux de déchets séparés à la collecte. Il s’agit des flux suivants : le<br />
PMC, le papier & carton, les déchets de verre d’emballage, les déchets végétaux et les déchets résiduels. Les déchets<br />
dangereux et les déchets soumis à obligation de reprise sont également collectés séparément. Si l’entreprise fait appel<br />
à un collecteur de déchets, celle-ci se doit de conclure un contrat si elle dépasse un volume de déchets supérieur à<br />
ce qu’un ménage produirait.<br />
Arrêté d’obligation d’enregistrement pour les collecteurs & transporteurs !<br />
Cet arrêté impose à toute entreprise qui collecte ou transporte des déchets non dangereux, et ce à titre professionnel,<br />
de s’enregistrer préalablement en tant que collecteur et/ou transporteur de déchets non dangereux auprès de<br />
Bruxelles Environnement – Institut Bruxellois pour la Gestion de l’Environnement. L’enregistrement a une durée de<br />
validité indéterminée, néanmoins, tous les cinq ans l’entreprise devra signaler qu’elle souhaite poursuivre l’activité.<br />
Pour plus d’information, gv@beci.be<br />
www.brusselswastenetwork.eu – info@brusselswastenetwork.eu<br />
Brussels Waste Network est un partenariat entre :<br />
11<br />
Toutes les productions peuvent être délocalisées,<br />
sauf celles des langues et de la communication multilingue<br />
Le Groupe Eurologos continue à « relocaliser » la production des services multilingues et<br />
multimédias. Nous ne cessons d’implanter d’autres agences « glocales » (globales et locales<br />
en même temps) dans les plus grands centres économiques vers lesquels les entreprises de<br />
globalisation doivent exporter, ou avec lesquels les institutions modernes veulent dialoguer.<br />
Agences Eurologos dans le monde<br />
ISO<br />
9001<br />
EUROLOGOS - BRUSSELS<br />
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LES LANGUES DE LA COMMUNICATION<br />
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Beci • Enjeux<br />
Avec le soutien financier de :<br />
<strong>12</strong><br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Journée d’étude RSE<br />
Sustainable purchasing & Supply Chain<br />
Management<br />
Lors de la journée d’étude organisée<br />
conjointement par Business &Society<br />
Belgium, Belgian Chambers et Quadrant,<br />
plusieurs thèmes ont été abordés et<br />
ont permis des échanges entre participants.<br />
1 ère thématique : Les labels : quel label<br />
choisir ? Quelles sont la valeur ajoutée,<br />
les forces et les faiblesses des labels ?<br />
Dans la discussion, nous sommes parvenus<br />
aux conclusions suivantes :Les labels<br />
sont des instruments utiles pour réaliser<br />
des achats durables et pour promouvoir<br />
une offre durable sur le marché. Ils fournissent<br />
des informations concrètes, sont<br />
un bon moyen de communication et facilitent<br />
les choix d’achat. D’autre part, il y a<br />
également des inconvénients : les labels<br />
ne sont pas toujours connus, les acheteurs<br />
ou les consommateurs n’ont pas toujours<br />
confiance dans ces labels. Il est aussi possible<br />
qu’il n’y ait pas de contrôle externe et<br />
en plus tous les produits ne disposent pas<br />
d’un label ce qui rend une comparaison<br />
Dans le cadre du Plan d’action fédéral belge RSE du 25 octobre 2006<br />
plus difficile.Selon Coduco, l’un des<br />
participants, le label type est facile à<br />
reconnaître et est clair (ne dispose pas<br />
d’icônes qui prêtent à la confusion). Il va<br />
au-delà des obligations légales. Il répond<br />
à un cahier des charges qui est connu ou<br />
consultable (pour qu’on puisse vérifier à<br />
quel critère de durabilité un produit / une<br />
entreprise répond) et est contrôlé par une<br />
instance indépendante. Le label européen<br />
de prestation énergétique est cité comme<br />
exemple. Un label doit correspondre à<br />
la stratégie et les objectifs de durabilité<br />
(RSE) d’une entreprise. Les facteurs clé<br />
à succès : une vision claire, soutenue<br />
par la direction, engagement du middle<br />
management et du personnel, « walk the<br />
talk » (pas une action unique mais faisant<br />
partie de la stratégie de l’entreprise, communication<br />
en interne et en externe de<br />
l’entreprise).<br />
2 e thématique : Perspective internationale<br />
: Quels sont les risques ?<br />
Comment collaborer avec les fournisseurs<br />
pour améliorer la performance environnementale,<br />
sociale et économique?Les<br />
conclusions de ce groupe sont : Gérer sa<br />
chaine d’approvisionnement durablement<br />
représente certains surcoûts et un<br />
travail complexe mais est incontournable<br />
et indissociable de l’engagement sociétal<br />
d’une entreprise. De plus, cela présente de<br />
nombreuses opportunités commerciales<br />
et une meilleure gestion des risques. La<br />
gestion durable de la chaîne de valeur<br />
implique que les organisations utilisent<br />
leur pouvoir d’achat dans leurs relations<br />
avec les fournisseurs pour induire un<br />
changement positif, le but ultime étant<br />
d’améliorer les performances sociales et<br />
environnementales de toute une chaîne<br />
de produits et d’intervenants.Nous avons<br />
également abordé le thème de la collaboration<br />
avec l’économie sociale, thème<br />
sur lequel nous reviendrons dans un prochain<br />
numéro.
Beci • Enjeux<br />
Développement durable de Bruxelles<br />
Quels marchés publics dans le logement<br />
bruxellois?<br />
Le <strong>12</strong> juin dernier, le Centre de Connaissances de <strong>BECI</strong> organisait une conférence sur les marchés publics<br />
bruxellois dans le secteur du logement. Les partenariats public-privé semblent désormais avoir le vent<br />
en poupe. Une nécessité pour répondre aux défis posés par l’augmentation de la population?<br />
Ce n’est plus un secret pour personne : la population<br />
bruxelloise va connaître une croissance importante d’ici<br />
2020, ce qui représente un important défi en matière<br />
de logement. Pour y faire face, rappelle Christos Doulkeridis,<br />
secrétaire d’Etat en charge du logement à la Région bruxelloise,<br />
présent à la conférence, la Région a mis en place une série de<br />
politiques: nouvelles constructions (Plan Régional du Logement),<br />
rénovation du parc de logements existants, actions contre les<br />
immeubles vides et soutien à de nouvelles formes d’habitat.<br />
Ce besoin de logements constitue en outre un moteur pour la<br />
relance économique, souligne le secrétaire d’Etat, à condition<br />
d’améliorer le pouvoir d’achat des ménages par une réduction<br />
du coût du logement.<br />
Plan régional du logement: de multiples<br />
opportunités<br />
Salma Lasri, coordonnatrice du Plan Régional du Logement à la<br />
Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale (SLRB),<br />
rappelle pour sa part que la Région a consacré un budget de 540<br />
millions d’euros au logement. D’une part, elle entend créer 5.000<br />
nouveaux logements, dont 3.500 logements sociaux, et d’autre<br />
part, elle veut stimuler la rénovation de logements existants.<br />
La cellule «Plan Régional du Logement» de la SLRB gère en ce<br />
moment une soixantaine de projets à différents stades d’évolution,<br />
et est également maître d’ouvrage d’une autre série de<br />
projets. Les procédures d’attribution des marchés sont variées:<br />
- marchés groupés: association momentanées entre en entrepreneur,<br />
un architecte et un coordinateur sécurité et santé. Les<br />
associations sont choisies par appels d’offre. L’entrepreneur<br />
finance les travaux, et est payé à la réception provisoire des<br />
bâtiments<br />
- Partenariats publics privés: l’entrepreneur joue le rôle de promoteur.<br />
Il finance les travaux, et est remboursé en 27 ans par la<br />
SLRB au moyen d’un canon annuel.<br />
- Marchés successifs: un appel d’offres désigne un auteur de<br />
projet. L’entrepreneur est ensuite désigné par adjudication<br />
publique, et payé par états d’avancement<br />
Pour l’instant, l’offre de logements sociaux à Bruxelles est intégralement<br />
prise en charge par les pouvoirs publics, mais un<br />
nombre croissant de projets sont développés en collaboration<br />
avec des partenaires privés.<br />
Marchés publics: l’exemple jettois<br />
Christophe Demol, vice-président du Foyer Jettois, est pour sa<br />
part venu exposer la politique de marchés publics développée<br />
par son institution, qui a décidé de mettre l’accent sur le développement<br />
de logement durable. Cette démarche concerne aussi<br />
bien la construction de nouveaux logements que la rénovation<br />
de logements existants dans une optique «basse énergie».<br />
Parmi les difficultés rencontrées, le manque de connaissance<br />
en matière de logements passifs ou à basse énergie. «Dans ces<br />
conditions, nous imaginions mal nous lancer nous-mêmes<br />
dans la rédaction des cahiers des charges relatifs à nos appels<br />
d’offre. Nous avons donc innové en lançant tout d’abord un<br />
appel d’offres pour sélectionner un prestataire disposant des<br />
connaissances nécessaires et capable de rédiger ces cahiers des<br />
charges», précise Christophe Demol. Une utilisation créative<br />
13<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre
Beci • Enjeux<br />
20/09/20<strong>12</strong>,<br />
Evénement de clôture du réseau RSE 20<strong>12</strong><br />
La responsabilité sociétale, ça se déguste !<br />
en collaboration avec,<br />
vous invite à participer à :<br />
Grande dégustation de produits Fairtrade (vins et chocolat)<br />
et produits locaux (fromages d’Ellezelle)<br />
14<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Nous aurons ainsi l’occasion d’apprécier le travail de partenaires Oxfam du<br />
sud, et les difficultés rencontrées par les agriculteurs de nos régions.<br />
Vous aurez l’occasion de déguster des vins blancs et rouges Fairtrade, présentés<br />
par Eric Boschman, Meilleur Sommelier de Belgique reconnu internationalement<br />
et des fromages d’Ellezelle présentés par Isabelle Baufays.<br />
La dégustation se terminera par du chocolat, du rhum ambré, du café et des<br />
pralines.<br />
Venez aussi partager vos points de vue et expériences avec des entrepreneurs<br />
qui, comme vous ont un esprit responsable et, pourquoi pas rentrez dans le<br />
réseau RSE de <strong>BECI</strong>.<br />
Lieu :<br />
Horaire :<br />
Gratuit<br />
Beci – 500 Avenue Louise – 1050 Bruxelles<br />
Jeudi 20 <strong>Septembre</strong> 20<strong>12</strong>, de 18h30 à 21h30<br />
avec inscription obligatoire<br />
Inscrivez-vous en ligne sur : www.beci.be/events ou envoyez-nous un mail reprenant vos coordonnées.<br />
Responsable réseau Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) : Brigitte van der Mensbrugghe –02 643 78 30 – bvdm@beci.be<br />
Le réseau d’apprentissage RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) est organisé dans le<br />
cadre du Plan d’action fédéral belge RSE du 25 octobre 2006. Avec le soutien financier de
Beci • Enjeux<br />
15<br />
La conference organisée par Beci<br />
des procédures de marchés publics qui<br />
a permis au Foyer Jettois de réaliser un<br />
immeuble de deux logement sociaux<br />
«zéro énergie», le premier de la Région.<br />
Le Foyer Jettois a également rénové 24<br />
logement au standard «basse énergie», et<br />
192 autres logements font actuellement<br />
l’objet d’un projet de rénovation «très<br />
basse énergie». «Nous avons pu démontrer<br />
que les pouvoirs publics peuvent oser<br />
de nouvelles initiatives pour développer<br />
des politiques réellement innovantes»,<br />
conclut Christophe Demol.<br />
La reconversion de bureaux, Saint<br />
Graal du logement?<br />
Depuis quelques années, la reconversion<br />
d’immeubles de bureaux en logement<br />
fait partie des pistes régulièrement envisagées<br />
pour étoffer l’offre de logements.<br />
Cette solution est en effet doublement intéressante.<br />
D’une part, elle offre une alternative<br />
aux propriétaires d’immeubles de<br />
bureaux inoccupés. «En 2011, nous avons<br />
recensé plus de 1,2 millions de mètres<br />
carrés de bureaux inoccupés, dont plus<br />
de 49% le sont depuis plus de deux ans»,<br />
constate Bernard Van Nuffel, en charge de<br />
ce dossier au cabinet de Christos Doulkeridis,<br />
«À ces chiffres s’ajoute par ailleurs<br />
une «vacance cachée», puisqu’une série<br />
d’immeubles obsolètes ne tout simplement<br />
plus offerts à la location sur le marché.»<br />
La reconversion d’immeubles de<br />
bureaux permet d’autre part de pallier la<br />
rareté de terrains constructibles sur le sol<br />
bruxellois, dont il reste à peine 288 hectares<br />
disponibles. Elle permet également<br />
de lutter contre les «chancres urbains»<br />
que constituent certains immeubles de<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Une initiative utile<br />
Parmi le public venu écouter la conférence, André Boelart, administrateur délégué de Strabag. Partenaire de <strong>BECI</strong>,<br />
cette entreprise anversoise entend renforcer sa présence à Bruxelles à l’avenir. « Le défi démographique est une<br />
opportunité pour tous les entrepreneurs, tout le monde le sait », nous confie-t-il. « Nous avons déjà plusieurs projets<br />
à notre actif dans la capitale, aussi bien dans le logement social que dans les appartements haut de gamme, et nous<br />
comptons y poursuivre notre développement. Des conférences comme celle-ci sont vraiment utiles, car les démarches<br />
administratives sont souvent plus complexes à Bruxelles. Avoir des résumés de trajets administratifs et entendre<br />
aussi bien des confrères que les représentés des autorités bruxelloises nous aide à mieux comprendre le marché, sans<br />
compter que ces événements informels sont souvent l’occasion de nouer des contacts utiles. » Strabag a également<br />
participé à des projets de reconversion de bureaux en logement. « Ces projets sont souvent complexes, mais d’un<br />
autre côté il y a aujourd’hui clairement un marché dans ce domaine. »
Beci • Enjeux<br />
16<br />
bureaux abandonnés, et réintroduit une<br />
mixité fonctionnelle dans les différents<br />
quartiers.<br />
Soutien régional<br />
Cependant, la démarche est coûteuse: la<br />
reconversion en logements peut s’avérer<br />
aussi chère, voire plus, que la construction<br />
de logements neufs. La Région a donc<br />
décidé de subsidier une partie du coût des<br />
travaux. L’appel à projets lancé en 2011<br />
prévoyait trois tranches de subsides pour<br />
les projets sélectionnés: une première<br />
tranche couvrant le coût des études de<br />
faisabilité, une deuxième à l’obtention<br />
du permis d’urbanisme, et une troisième<br />
réservée aux logements à finalité sociale.<br />
Sur les 11 projets introduits, 8 ont été sélectionnés<br />
par le jury chargé d’évaluer leur<br />
qualité, pour un total de 450 logements.<br />
Deux des projets sélectionnés avaient<br />
une finalité sociale. La Région vient de<br />
délivrer le premier permis d’urbanisme<br />
lié à ces projets. Bilan plutôt positif, donc,<br />
même si le cabinet estime qu’il faudra à<br />
l’avenir renforcer la finalité sociale des<br />
logements.<br />
Le PPP, formule d’avenir pour le<br />
logement?<br />
En matière de logements, les partenariats<br />
public privé (PPP) jouissent d’une popularité<br />
croissante auprès des autorités. Les<br />
entreprises y trouvent-elles également<br />
leur compte? La S.A. Socatra a accepté de<br />
partager son expérience avec le public<br />
présent à la conférence. Pour la Socatra,<br />
le bilan est globalement positif, même<br />
s’il subsiste des points à améliorer. Pour<br />
l’entreprise, il est essentiel, pour la réussite<br />
du projet, que le partenaire public<br />
soit bien entouré lors de la définition<br />
des besoins. Par ailleurs, le partenariat<br />
doit être équilibré, et la partie financement<br />
doit être soigneusement étudiée<br />
afin de permettre à la fois une certaine<br />
prévisibilité à court et à moyen terme,<br />
et la possibilité de réviser l’accord sur le<br />
plus long terme.<br />
Il faut également prévoir des conditions<br />
d’accès au logement qui cadre avec le<br />
cycle de vie des besoins des candidats<br />
acquéreurs. La Socatra souligne également<br />
que la reconversion de bureaux<br />
en logements représente souvent un<br />
défi, car les prescriptions urbanistiques<br />
en matière de logements ne s’accommodent<br />
pas toujours de l’architecture<br />
des immeubles de bureau, notamment<br />
en termes de profondeur.<br />
La créativité est donc de rigueur dans de<br />
tels projets.<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Vers une construction durable<br />
La construction durable reste d’ailleurs une priorité en région bruxelloise, comme en témoigne l’initiative lancée en<br />
2008 par la Confédération Construction, l’IBGE et la Région de Bruxelles Capitale: l’alliance emploi-environnement.<br />
Objectif: stimuler l’offre de construction durable à Bruxelles, et créer de nouveaux emplois durables grâce à cette<br />
dynamique positive. Pour y parvenir, la plateforme oriente son action dans deux direction: d’un côté, comprendre,<br />
sensibiliser et informer les entreprises afin de stimuler le passage aux techniques de construction durable. D’autre<br />
part, proposer un service d’accompagnement à la formation, afin de permettre aux entreprises à la fois de s’adapter<br />
à leurs nouvelles obligations légales, mais aussi et surtout de former leurs collaborateurs aux nouvelles techniques<br />
de construction durable. Cette dernière activité s’accompagne aussi d’un soutien concret, aussi bien dans l’analyse<br />
des besoins de formation et l’élaboration d’un plan de formation sur mesure, mais aussi par une démarche de soutien<br />
à l’obtention d’aides financières lorsqu’elles sont disponibles.
SIBELCO, PLANTIN EN MORETUSLEI 1A, 2018 ANTWERPEN - PHOTOGRAPHIES: MARC DETIFFE - COPYWRITER: VINCENT LENS - GRAPHIC DESIGN: GLOBAL-DPM, JOHANNA FISCHER<br />
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Green<br />
RSE : le Green n’est plus seulement une question<br />
d’image 19<br />
L’air bruxellois dans le nez de la commission 21<br />
La vie en bleu ou la Blue Economy 22<br />
Blackout : à Bruxelles comme en Californie ? 25<br />
La compensation CO2,<br />
un outil en bout de course 26<br />
Cachez cette industrie que je ne saurais voir 28<br />
“Durable”, label de l’arnaque? 31<br />
GDF SUEZ Tower,<br />
top-modèle de l’efficacité énergétique 32<br />
Á quel saint banquier peut-on encore se vouer? 34<br />
Les papiers au feu: Daoust paperless 35<br />
Bruxelles toujours verte 37<br />
Clef Verte pour les hôtels 38<br />
STIB: ticket to Kyoto 39<br />
Vert en voiture, en scooter et en vélo 41<br />
Keith Harison<br />
Créer de la valeur en gérant au mieux cinq inputs et outputs clés<br />
Green? Plus seulement<br />
une question d’image<br />
Les entreprises ont toujours été intéressées par une réduction des coûts et une gestion efficace de<br />
leur chaîne d’approvisionnement. De leur côté, les parties prenantes se sont de plus en plus intéressées<br />
au développement durable et la responsabilité sociétale. La bonne nouvelle, c’est qu’aujourd’hui,<br />
ces intérêts convergent.<br />
Les entreprises leaders en RSE<br />
constatent aujourd’hui qu’une<br />
chaîne d’approvisionnement efficace<br />
sur le plan environnemental ne leur<br />
permet pas seulement de soigner leur<br />
image, mais d’économiser de l’argent<br />
en utilisant les ressources de manière<br />
plus efficace et en réduisant les déchets.<br />
Cela les aide également à se prémunir<br />
de pénuries et de la variation des prix.<br />
Pour Keith Harrison, ancien Global<br />
Product Supply Officer chez Procter &<br />
Gamble, il est possible de « créer de la<br />
valeur en gérant au mieux cinq inputs et<br />
outputs clés : l’énergie, le carbone, l’eau,<br />
les matières premières et les déchets.<br />
Or ces 5 éléments sont présents partout<br />
dans la chaîne d’approvisionnement ».<br />
« L’énergie est chère ; le carbone, ce sont<br />
des euros qui partent en fumée ; la rareté<br />
de l’eau et d’autres ressources pousse les<br />
prix à la hausse, et les déchets sont un<br />
bénéfice potentiel jeté aux poubelles »,<br />
ajoute-t-il. L’efficacité énergétique, c’est<br />
bon pour le business<br />
Heureusement, les initiatives dans ces<br />
domaines sont parmi les plus faciles à<br />
mettre en œuvre pour réduire les coûts<br />
dans la chaîne d’approvisionnement.<br />
Souvent, elles ne requièrent que de<br />
petites adaptations et génèrent rapidement,<br />
et sans risques, un ROI intéressant.<br />
« Si une entreprise utilise trop d’énergie,<br />
d’eau ou de matières premières. Si elle est<br />
produit trop de CO2 et de déchets, il y a<br />
beaucoup de chances pour qu’elle gaspille<br />
de l’argent. Maintenant plus que jamais,<br />
il faut être proactif. Le marché, le monde<br />
changent. Il faut rester attentif à ce qui<br />
peut aider votre entreprise à s’adapter,<br />
voire à anticiper ces changements»,<br />
explique M. Harrison.<br />
Quant à communiquer ces efforts, M.<br />
Harrison balaye d’une main la crainte<br />
qu’ont les entreprises d’être exposées aux<br />
critiques. « La meilleure réponse, c’est la<br />
transparence. Aucune entreprise n’est<br />
parfaite mais si vous communiquez de<br />
manière honnête et transparente, les parties<br />
prenantes vous donneront crédit de<br />
vos efforts ».<br />
Source : www.Interbrand.com - Best<br />
global green brands 20<strong>12</strong>.<br />
Avec le soutien financier de :<br />
Dans le cadre du Plan d’action fédéral belge RSE du 25 octobre 2006
VAL-I-PAC APPORTE UNE<br />
NOUVELLE PERSPECTIVE<br />
A VOS OBLIGATIONS<br />
DE RECYCLAGE.<br />
COMME A CELLES DU<br />
GROUPE COLRUYT.<br />
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Coordinateur Environnement Durable<br />
Groupe Colruyt<br />
«Le Groupe Colruyt veut créer une valeur ajoutée<br />
durable. Tant au niveau de nos processus<br />
que de notre gestion de l’énergie, nous voulons<br />
faire la différence pour l’environnement. Nous<br />
tentons de limiter les déchets par une politique<br />
de prévention intensive. Et pour nous, il va de<br />
soi de favoriser d’abord la réutilisation et enfi n<br />
le recyclage.<br />
Les obligations légales concernant le recyclage<br />
de nos emballages industriels sont, elles, bien<br />
moins évidentes ! C’est pourquoi nous faisons<br />
appel à VAL-I-PAC. Ils se chargent de la<br />
gestion administrative et du suivi logistique à<br />
notre place. Ils collectent pour nous toutes les<br />
données nécessaires et en font rapport aux<br />
autorités. En outre, ils encouragent la collecte<br />
sélective au moyen d’incitants fi nanciers. De<br />
cette manière, nous sommes en ordre avec la loi<br />
et nous économisons un temps précieux.<br />
VAL-I-PAC rend nos obligations de recyclage<br />
et, celles de plus de 7.000 autres entreprises<br />
nettement plus légères. Et cela, le Groupe<br />
Colruyt ne peut que le saluer. Et vous, en tant<br />
qu’entreprise, qu’attendez-vous pour prendre<br />
vos responsabilités vis-à-vis de l’environnement ?»<br />
Plus d’info ?<br />
02/456.83.10 ou<br />
www.valipac.be
dossier Green<br />
L’air bruxellois dans le collimateur<br />
de la Commission<br />
La qualité de l’air de notre région n’est pas au top. C’est ce que vient de rappeler la Commission<br />
européenne le 6 juillet dernier en refusant sa demande de report du respect des normes de qualité<br />
de l’air. Un problème pas si simple à résoudre.<br />
Trois zones étaient concernées<br />
par la demande de report du<br />
délai prévu pour respecter les<br />
valeurs limites fixées pour le NO2<br />
(dioxyde d’azote) : Bruxelles, le port<br />
d’Anvers et l’agglomération anversoise.<br />
Si les deux dernières ont obtenu le feu<br />
vert de l’Europe, ce n’est pas le cas de<br />
Bruxelles.<br />
La directive européenne 2008/50/CE<br />
adoptée en mai 2008 impose depuis<br />
le 1er janvier 2010 que la moyenne<br />
annuelle concernant le NO2 ne dépasse<br />
pas le seuil de 40 µg/m³. Or, ce seuil a<br />
été dépassé en 2010, 2011 et durant la<br />
première moitié de 20<strong>12</strong>. Même si l’on<br />
constate une diminution d’année en<br />
année pour certaines stations (Ixelles<br />
et Molenbeek), force est de constater<br />
que l’on navigue toujours au-dessus<br />
de ce seuil critique.<br />
La décision de la Commission a tout de<br />
suite suscité la réaction de l’opposition<br />
en la personne de Didier Gosuin, chef<br />
de groupe FDF au Parlement bruxellois,<br />
qui a souligné que «cela fait la deuxième<br />
fois que cela se produit puisque<br />
Bruxelles était déjà en infraction pour<br />
non respect des seuils liés aux microparticules.<br />
Si la Flandre obtient une dérogation<br />
pour Anvers, c’est la preuve qu’il est<br />
possible de prendre des mesures crédibles<br />
de lutte contre la pollution.<br />
Bruxelles est incapable de le faire et<br />
je le regrette, surtout que cela fait déjà<br />
plus de 7 ans qu’une ministre Ecolo<br />
pilote ce dossier.<br />
D’autant plus que la Commission<br />
estime que Bruxelles sera en infraction<br />
jusqu’en 2018 au moins à politique<br />
constante.<br />
Sans mesures efficaces, comme par<br />
exemple la mise en place de zones<br />
basse émission en Région bruxelloise,<br />
nous allons nous faire condamner par<br />
Un bon bol d’air, rien de tel pour la santé<br />
la Cour européenne et cela pèsera lourd<br />
dans le portefeuille des Bruxellois».<br />
Nous n’en sommes pas encore là et à la<br />
décharge de la ministre de l’Environnement<br />
et de son cabinet, il faut bien<br />
convenir que parvenir à obtenir une<br />
bonne qualité de l’air sur l’ensemble<br />
de la Région bruxelloise s’apparente à<br />
la quadrature du cercle. L’opposition à<br />
beau jeu, et c’est son rôle, de critiquer<br />
la situation existante et de la déplorer<br />
mais le problème est complexe et les<br />
mesures difficiles à prendre.<br />
En 2010, Evelyne Huytebroeck a ainsi<br />
avancé une série de propositions pour<br />
améliorer la qualité de l’air en agissant<br />
sur la mobilité.<br />
Son cabinet rappelle opportunément<br />
qu’elle ne détient pas toutes les solutions<br />
puisque 72% des émissions de<br />
particules fines et 49% des émissions<br />
de NO2 à Bruxelles ont pour origine le<br />
secteur du transport, qui ne relève pas<br />
de ses compétences. Le reste provient<br />
du secteur du bâtiment pour lequel des<br />
mesures ont été prises, l’effort devant<br />
donc maintenant porter davantage<br />
sur les transports et son corollaire la<br />
mobilité.<br />
Parmi les mesures envisagées, pointons<br />
la réduction de la charge de trafic<br />
et le développement d’alternatives<br />
efficaces pour les citoyens en termes<br />
de transport public, la tarification automobile,<br />
la politique de stationnement,<br />
l’établissement de zones de basses<br />
émissions, l’exemplarité des pouvoirs<br />
publics, la concertation avec les autres<br />
entités dont la Région flamande en ce<br />
qui concerne l’avenir du ring car les<br />
particules fines et le dioxyde soufre ne<br />
connaissent pas les subtilités de notre<br />
découpage régional.<br />
Un programme cohérent mais dont on<br />
constate tout les difficultés à le mettre<br />
en œuvre et les diverses levées de bouclier<br />
qu’il ne manquera pas de susciter.<br />
Pas de doute, c’est vraiment la quadrature<br />
du cercle.<br />
Guy Van den Noortgate<br />
21<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre
dossier<br />
Green<br />
Économie verte? Voyons un peu plus loin.<br />
La vie en bleu<br />
L’économie verte a-t-elle fait son temps? Les idées qu’elle développe sont pratiquement révolues<br />
et ne suffiront plus pour nous conduire vers le 22ème siècle. Ce dont nous avons besoin, dorénavant,<br />
c’est de l’économie bleue: durable mais pas à haut coût, locale, et impliquant une approche<br />
radicalement différente. Et c’est un Belge, ex-fabricant de produits de nettoyage, qui nous le dit<br />
et en est l’initiateur!<br />
22<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Gunter Pauli, c’est la force motrice<br />
derrière la pensée bleue. Il étudie<br />
l’économie à l’Université d’Anvers,<br />
est titulaire d’un MBA de l’INSEAD<br />
à Paris et est connu comme l’homme<br />
qui a participé au lancement d’Ecover,<br />
la célèbre marque de produits d’entretien.<br />
Depuis qu’il a quitté cette société au<br />
milieu des années nonante, Gunter Pauli<br />
est loin d’être resté inactif: après l’aventure<br />
Ecover, Pauli se rend au Japon où il<br />
enquête pour l’Université des Etats Unis<br />
sur les business modèles verts qui sont<br />
aussi économiquement viables. Il y crée<br />
aussi la Fondation ZERI (Zero Emissions<br />
Research Initiatives), un réseau mondial<br />
d’entrepreneurs créatifs qui tentent de<br />
découvrir des solutions économiques à<br />
des problèmes tels que le réchauffement<br />
climatique. Avec ZERI Pauli voulait donner<br />
la bonne impulsion aux entrepreneurs<br />
et de les mettre en relation avec<br />
les meilleurs scientifiques, universitaires<br />
et instituts technologiques. Plus de 2.000<br />
techniques potentiellement réalisables et<br />
idées ont été mises en lumières et soumises<br />
à évaluation de faisabilité par sa<br />
fondation. Les 100 projets les plus intéressants<br />
ont été rassemblés et soumis à<br />
l’attention du grand public dans son livre<br />
intitulé «L’économie bleue». A ce changement<br />
de paradigme, comme il l’appelle<br />
dans «Manager Speak’, Pauli prédit un<br />
avenir plus que prometteur: d’ici 2020,<br />
l’économie bleue pourrait créer 100 millions<br />
de nouveaux emplois!<br />
Vert, c’est cher<br />
Avec la Blue Economy, Pauli veut montrer<br />
et proposer ce qu’il estime être la suite<br />
logique de l’économie verte. Celle-ci, en<br />
effet, est basée sur des modèles de pensée<br />
et de production classiques, simplement<br />
mis «à la sauce verte». L’économie verte<br />
se décline finalement en produits chers et<br />
réservés, dès lors, à quelques happy few<br />
qui peuvent se permettre l’installation<br />
solaire et la voiture électrique qu’elle<br />
plébiscite. D’ailleurs, il apparaît clairement<br />
que les techniques de production<br />
Ready for the challenge ?<br />
actuelles d’énergie solaire et éolienne ne<br />
peuvent survivre sans subsides. Et c’est<br />
là que le bât blesse car, de cette manière,<br />
nous ne parviendrons pas à la rupture<br />
radicale qui est nécessaire pour mener<br />
l’industrie et les entreprises à une économie<br />
réellement durable. Dans l’économie<br />
bleue, au contraire, la durabilité est<br />
le résultat d’un processus de production<br />
pensé et intégré comme un écosystème.<br />
Avec un point essentiel: il faut que ce soit<br />
bon pour la majorité des gens, donc bon<br />
marché.<br />
De là cette préconisation de limiter autant<br />
que possible l’utilisation de matières<br />
premières, ainsi que le fait de baser le plus<br />
possible l’innovation sur les systèmes<br />
naturels et les techniques empruntées<br />
ou liées à la nature. Nos ordinateurs,<br />
par exemple, pourraient être fabriqués<br />
plus silencieux et plus économes en<br />
énergie si on les dotait de refroidisseurs<br />
modelés sur la forme de certains coquillages,<br />
très efficients dans ce processus;
dossier Green<br />
L’énergie solaire pourrait être produite<br />
de façon plus efficace en se basant sur<br />
le principe de la photosynthèse, etc.<br />
Exemple concret: Starbucks Espagne a<br />
décidé de transformer le coût que représentait<br />
ses déchets de café en budget pour<br />
un projet de litières de culture pour champignons.<br />
Résultats: 80 nouveaux emplois<br />
et Starbucks quitte de ses déchets.<br />
GSM SANS BATTERIE<br />
Il y a plus impressionnant. Lors d’une<br />
interview donnée au journal De Tijd,<br />
Je suis allé chercher où se trouvait cette<br />
technologie et qui pouvait me la traduire<br />
en un produit commercialisable. Ceci m’a<br />
mené au Duitse Fraunhofer Institut, qui<br />
développe actuellement cette technique.<br />
Celui qui trouvera une solution au problème<br />
des batteries se trouvera au cœur<br />
de l’économie de l’avenir.»<br />
Selon Pauli, une forme de la mondialisation<br />
qui ne se base que sur la compression<br />
des coûts mène à une impasse. Et<br />
c’est hélas la tendance actuelle. Dans<br />
polluée par des détergents chimiques, peut<br />
à nouveau être utilisée pour l’irrigation,<br />
ce qui se traduit par 40% d’économie en<br />
eau! L’émondage des arbres fruitiers quant<br />
à lui, permet de disposer de couches pour<br />
la culture de champignons qui à leur tour,<br />
décomposent ces sous-produits en nourriture<br />
pour volailles, etc. Ainsi, on parvient<br />
ainsi à un agrégat d’activités, une sorte<br />
d’écosystème d’entreprises, qui génère de<br />
6 à 8 cash flow à partir d’une unique plantation.<br />
De plus, l’entreprise est immunisée<br />
contre les aléas des prix du marché des<br />
oranges et gagne 4 fois plus avec toutes<br />
ses autres et nouvelles activités qu’avec<br />
le fruit lui-même!»<br />
Prothèses dentaires<br />
Les projets bleus en cours de réalisation<br />
sont à trouver essentiellement dans des<br />
pays en développement. Mais le concept<br />
infiltre aussi les économies occidentales<br />
et les processus industriels.<br />
23<br />
Pauli donnait le GSM comme exemple.<br />
Ces appareils font partie intégrante<br />
de notre société; des milliards d’exemplaires<br />
sont vendus, mais peu de gens se<br />
doutent qu’ils sont une source de pollution<br />
considérable par les batteries qu’ils<br />
renferment.<br />
«Là où l’’économie verte cherche à recycler<br />
ces batteries, moi je cherche simplement<br />
à les éliminer; cela se peut, par exemple,<br />
par une technologie qui transformerait<br />
la fréquence des ondes sonores de votre<br />
voix en courant électrique. J’en ai trouvé<br />
l’inspiration chez James Bond! C’est ainsi<br />
notamment, que fonctionnaient certains<br />
dispositifs d’écoutes des espions<br />
des années cinquante et soixante. Par<br />
conséquent, vous excluez l’exploitation<br />
minière polluante du processus et vous<br />
diminuez votre dépendance aux métaux<br />
actuellement nécessaires aux batteries.<br />
cette course, les petits pays ne peuvent<br />
lutter contre des géants comme la Chine<br />
et l’Inde et l’exploitation excessive et à<br />
outrance, aussi bien du milieu que des<br />
travailleurs est un phénomène néfaste,<br />
qui se retournera d’ailleurs contre ses<br />
auteurs.<br />
Mais cette mondialisation-là a atteint<br />
son pic; son avenir réside ailleurs, dans<br />
des projets innovants et locaux. «J’ai<br />
travaillé dans une plantation d’agrumes<br />
en Afrique du Sud qui, pour ses oranges,<br />
ne pouvait plus lutter contre les fruits<br />
moins chers d’Israël et d’Afrique du nord;<br />
en économie classique, c’est ‘game over’.<br />
Mais on a modifié le business model: le jus<br />
d’orange est vendu au marché touristique<br />
local et, de l’écorce, qui jusque là était un<br />
pur déchet, est extrait un détergent naturel<br />
avec lequel est alimenté le marché local des<br />
laveries. L’eau de ce secteur, qui n’est plus<br />
En Belgique, par exemple, l’entreprise<br />
Melotte de Zonhoven, dans le Limbourg,<br />
a intégrée le réseau ZERI pour réaliser des<br />
prothèses dentaires grâce à des imprimantes<br />
3D. Jusqu’il y a peu, le marché<br />
des prothèses dentaires était presque<br />
complètement outsourcé en Chine:<br />
l’empreinte d’une dentition était envoyée<br />
dans ce pays et la prothèse arrivait … 6 à 8<br />
semaines plus tard. Mario Fleurinck, CEO<br />
de l’entreprise Melotte, avait pu observer<br />
la technique de Boeing qui fabriquait ses<br />
pièces de machines avec des imprimantes<br />
3D; de là à adapter la technique aux prothèses<br />
dentaires, il n’y avait qu’un pas,<br />
vite franchi: à présent, les prothèses sont<br />
mises en forme couche par couche avec<br />
la précision du digital. Et non seulement<br />
elles sont prêtes en un jour, mais, de plus,<br />
leur prix de revient est inférieur par suppression<br />
des frais d’envois et d’activités<br />
intermédiaires diverses. Sans compter<br />
l’impact positif non négligeable sur le<br />
milieu de cette nouvelle approche.<br />
Bref, à travers ce discours, l’économie<br />
bleue ne semble présenter que des<br />
avantages. Sommes-nous au bord de ce<br />
«changement de paradigme»?<br />
Souhaitons-le car si c’est le cas, la prédiction<br />
de Pauli pourrait bien se réaliser.<br />
Rendez-vous en 2020.<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre
Elia. Fin prête pour une<br />
nouvelle ère d’énergie verte.<br />
Elia, propriétaire et gestionnaire du réseau à haute tension en Belgique,<br />
achemine l’électricité partout dans notre pays. L’énergie verte prend une<br />
place de plus en plus cruciale en Europe et en Belgique. Elia rapatrie déjà<br />
vers le centre du pays l’énergie verte produite par les parcs éoliens en<br />
mer et jouera un rôle encore plus important dans l’avenir. C’est pourquoi<br />
nos équipes de spécialistes utilisent des technologies avancées et<br />
respectueuses de l’environnement pour améliorer chaque jour un peu plus<br />
notre réseau. Nous investissons en permanence et nous développons des<br />
projets de pointe pour contribuer à la construction d’un véritable réseau<br />
européen et garantir à tous l’accès à un mix énergétique plus sûr, plus<br />
large et plus vert. Pour votre confort et pour le transport de l’électricité<br />
de demain. Pour en savoir plus sur nos activités, consultez www.elia.be.<br />
Le transport de l’électricité est un défi de taille internationale. Aidez-nous<br />
à le relever. Surfez sur www.elia.jobs.
dossier Green<br />
Boom démographique et approvisionnement<br />
énergétique<br />
Bruxelles exposée au risque<br />
de black-out ?<br />
Le boom démographique dans la capitale constitue-t-il une menace à terme pour l’approvisionnement<br />
énergétique de la ville et de ses entreprises ? Pas directement ...<br />
La stratégie énergétique présentée<br />
début juillet par le Secrétaire d’état<br />
à l’énergie Melchior Wathelet permet<br />
enfin d’y voir un peu plus clair dans<br />
les mesures à entreprendre pour assurer<br />
la sécurité d’approvisionnement énergétique<br />
du pays. Pour rappel, le plan<br />
prévoit que les réacteurs de Doel 1 et 2<br />
seront fermés en 2015, tandis que Tihange<br />
1 restera en production jusqu’en 2025. Parallèlement,<br />
un plan d’équipement prévoit<br />
l’investissement dans de nouvelles<br />
capacités de production « compatibles<br />
à la fois avec la fermeture des centrales<br />
nucléaires et avec la croissance prévisible<br />
de la consommation énergétique », dixit<br />
la déclaration gouvernementale.<br />
Il y a en effet urgence. « En tenant compte<br />
de la capacité d’importation et dans<br />
l’hypothèse que de nouvelles centrales<br />
flexibles ne peuvent être mises en service<br />
avant 2017, aucun des 3 scénarios de mise<br />
hors service d’unités nucléaires (ndlr : dont<br />
le scénario choisi de prolongement de Tihange<br />
1 uniquement) ne répond au critère<br />
de sécurité et de continuité de l’alimentation<br />
électrique si la demande stagne ou<br />
augmente. Si la demande de pointe diminue,<br />
les importations pourraient assurer<br />
l’approvisionnement au moins jusqu’en<br />
2017 moyennant toutes les réserves faites<br />
à ce sujet, » pointe dans ses conclusions le<br />
rapport final (fin juin) du SPF Economie<br />
sur les moyens de production d’électricité<br />
20<strong>12</strong>-2017.<br />
Délestage<br />
Une ville comme Bruxelles, qui connaît<br />
une explosion démographique (28.000<br />
habitants en plus en 2011), serait-elle<br />
plus exposée à un risque éventuel de<br />
coupure du réseau électrique dès lors<br />
que la consommation augmenterait plus<br />
vite qu’ailleurs ? Elia, le gestionnaire du<br />
réseau de transport d’électricité, en plus<br />
de rappeler que la gestion du réseau électrique<br />
est nationale, juge que le boom<br />
démographique a peu d’impact sur le<br />
risque de black-out. « C’est une évolution<br />
progressive et maîtrisable, beaucoup plus<br />
qu’une tornade ou un incident majeur, »<br />
nous répond Axelle Pollet, porte-parole<br />
d’Elia. Et s’il devait y avoir un problème<br />
d’approvisionnement temporaire, typiquement<br />
vers 18h en période de grand<br />
froid, le délestage du réseau par Elia ne<br />
se produirait pas sur des critères géographiques<br />
mais sur la base de contrats<br />
d’interuptibilité avec certains gros<br />
clients, comme par exemple des usines<br />
chimiques. « On ne peut pas privilégier<br />
une zone plutôt qu’une autre. »<br />
Les statistiques démographiques<br />
n’influencent pas directement les projections<br />
capacitaires de Sibelga<br />
Dont acte. Reste que le boom démographique<br />
peut avoir un impact non négligeable<br />
sur la hausse de consommation<br />
globale d’électricité à Bruxelles. Sera-telle<br />
supérieure aux scénarios nationaux<br />
qui tablent généralement sur une augmentation<br />
de 1 à 2% de la demande par<br />
an ?<br />
« Nos projections ne se basent pas sur les<br />
statistiques démographiques, mais sur les<br />
projets immobiliers dont nous sommes<br />
informés. Il est important pour nous de<br />
localiser précisément les endroits où la population<br />
va augmenter afin d’adapter le<br />
réseau, » nous explique le gestionnaire du<br />
réseau bruxellois Sibelga, par ailleurs dans<br />
l’impossibilité de nous communiquer une<br />
projection globale pour Bruxelles. « Nos<br />
projections se font quartier par quartier. »<br />
Olivier Fabes<br />
25<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre
dossier<br />
Green<br />
Bilan carbone et compensation CO2<br />
Le soufflé est retombé<br />
L’engouement pour la compensation volontaire d’émissions de CO2 est retombé en raison de la<br />
crise économique et du manque de transparence de certains projets. Cela ne veut pas dire que son<br />
préalable, à savoir le bilan carbone, est jeté au feu. La conscientisation a bien lieu. Simplement, les<br />
entreprises préfèrent d’abord balayer devant leur porte.<br />
26<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
En Belgique, les premières sociétés<br />
spécialisées dans le marché naissant<br />
de la compensation volontaire<br />
d’émissions de CO2* sont apparues vers<br />
2007-2008, dans la foulée de l’entrée<br />
en vigueur du protocole de Kyoto (en<br />
2005). Le film d’Al Gore et le sommet de<br />
Copenhague ont amplifié le mouvement<br />
de conscientisation aux enjeux climatiques.<br />
Puis est arrivée une crise financière<br />
et économique, dont le monde ne<br />
s’est toujours pas complètement remis.<br />
Les entreprises ont revu leurs priorités.<br />
« On peut dire, en ce qui concerne l’intérêt<br />
pour la compensation Co2, que le soufflé<br />
est retombé. Un signe parmi d’autres est<br />
que des organismes environnementaux<br />
comme l’Ademe en France ou Inter-Environnement<br />
Wallonie en parlent beaucoup<br />
moins, voire plus du tout, » constate André<br />
Heughebaert, chercheur à l’ULB et auteur<br />
d’une étude comparative sur les mécanismes<br />
de compensation CO2. La crise<br />
n’explique pas tout :« Les mécanismes de<br />
compensation eux-mêmes ont été beaucoup<br />
décriés pour le manque d’efficacité et<br />
les lourdeurs des projets, avec ici et là des<br />
cas de vol. » La Chine, l’Inde et l’Afrique<br />
du Sud s’arrogent la part du gâteau des<br />
projets bénéficiaires des crédits CO2, en<br />
grande partie dans l’éolien, avec parfois<br />
des effets d’aubaine pour de grands projets<br />
d’énergie renouvelable qui auraient<br />
de toute façon eu lieu. Par contre, les pays<br />
les moins développés sont délaissés.<br />
« Certains ont pu considérer la compensation<br />
comme un moyen relativement<br />
aisé de s’acheter une image verte, mais<br />
la priorité d’une entreprise doit d’abord<br />
être de regarder en interne comment<br />
limiter ses propres émissions de CO2. La<br />
compensation CO2 ne vient qu’en fin de<br />
parcours, en complément, pour des émissions<br />
impossibles à réduire, » poursuit<br />
André Heughebaert. On pense en particulier<br />
aux voyages en avion, à certains<br />
déplacements en voiture ou à des événements<br />
d’entreprise.<br />
« Il est clair que les entreprises font attention<br />
à leurs dépenses et que certains<br />
projets de compensation ont été mis en<br />
suspens. Mais la conscientisation fonctionne.<br />
Nous constatons effectivement<br />
qu’un certain nombre d’entreprises qui<br />
voyaient la compensation comme un<br />
moyen marketing de redorer leur blason<br />
écologique ont décroché. Mais celles qui<br />
ont développé une vision globale de leur<br />
responsabilité environnementale continuent<br />
de s’y intéresser, » résume Antoine<br />
Geerinckx, cofondateur de Co2Logic, pionnier<br />
de la compensation CO2 en Belgique.<br />
Les PME bientôt ‘invitées’ ?<br />
D’après lui, la compensation n’est qu’un<br />
outil en bout de course. La première étape,<br />
essentielle, est de réaliser un diagnostic<br />
de son efficacité écologique, à travers la<br />
réalisation d’un bilan CO2. « La compensation<br />
est surtout le fait de grandes entreprises,<br />
alors que le bilan CO2 intéresse aussi<br />
de plus en plus de PME. Un tel bilan ouvre<br />
les yeux et permet ensuite de prendre des<br />
mesures structurelles en interne, qui non<br />
seulement bénéficient aux climats mais<br />
allègent aussi la facture énergétique des<br />
entreprises. »<br />
Antoine Geerinckx pointe par ailleurs<br />
une évolution qui fait que même les<br />
PME les moins sensibilisées à l’environnement<br />
vont devoir s’intéresser aux bilans<br />
CO2 : « Certaines institutions publiques<br />
et grandes entreprises réfléchissent à<br />
inciter leurs fournisseurs à présenter un<br />
bilan carbone et à prendre des mesures<br />
le cas échéant. Il est question en Grande-<br />
Bretagne que toute société qui exporte vers<br />
le pays doive présenter un « greenhouse<br />
gas reporting ». En France, les entreprises<br />
de plus de 500 salariés sont tenues de<br />
remettre un bilan carbone. De telles mesures<br />
vont sans doute arriver en Belgique,<br />
où pour l’heure seuls quelques cabinets<br />
ministériels publient et améliorent leurs<br />
bilans CO2. »<br />
Pas une fin en soi<br />
Ces dérives ont toutefois eu un mérite<br />
involontaire : celui de rappeler que<br />
la compensation n’est pas une finalité en<br />
soi, mais doit s’inscrire dans une vision<br />
globale de développement durable.<br />
Antoine Geerinckx (CO2Logic) :<br />
« Certaines institutions publiques et<br />
grandes entreprises réfléchissent à inciter<br />
leurs fournisseurs à présenter un<br />
bilan carbone »<br />
« Neutre en CO2 »<br />
Climact, un concurrent de Co2Logic,<br />
a décidé, vu les dérives évoquées plus<br />
haut, de ne plus se charger directement<br />
de compensation CO2, mais de simplement<br />
proposer un accompagnement
dossier Green<br />
Hugues de Meulemeester (Climact) :<br />
« Le prix de la tonne de CO2 est devenu<br />
tellement bas que la compensation incite<br />
à des mesures opportunistes plutôt qu’à<br />
des mesures structurantes »<br />
à des entreprises qui le demandent en<br />
complément d’une démarche de fond.<br />
« Le prix de la tonne de CO2 (ndlr : autour<br />
de 6 euros alors que son prix idéal devrait<br />
être de 20 euros) est devenu tellement bas<br />
que la compensation incite à des mesures<br />
opportunistes plutôt qu’à des mesures<br />
structurantes, » déplore Hugues de Meulemeester,<br />
cofondateur de Climact. Mais<br />
il ne faudrait surtout pas jeter le bébé<br />
avec l’eau du bain. « La compensation<br />
reste intéressante pour les émissions non<br />
compressibles. » Il épingle également le<br />
potentiel de la compensation CO2 appliquée<br />
aux produits (parallèlement aux<br />
organisations). Pour l’heure, l’appellation<br />
« produit neutre en CO2 » n’est pas<br />
réglementée, mais un standard comme<br />
le britannique Pas 2060 est occupé à<br />
s’imposer. Il pourrait inspirer le projet de<br />
norme ISO 14067 de calcul de l’empreinte<br />
carbone, espéré pour 2013. Bon à savoir<br />
pour les entreprises qui souhaitent allier<br />
respect de l’environnement et avantage<br />
concurrentiel.<br />
Olivier Fabes<br />
* à ne pas confondre avec la compensation<br />
réglementée, via le mécanisme ETS<br />
(Emissions trading schemes) et les quotas<br />
de CO2, qui ne concerne que certaines<br />
industries (chimie, énergie, sidérurgie,<br />
etc.) responsables grosso modo de 50%<br />
des émissions<br />
27<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Les étapes-clé d’un bilan CO2<br />
Antoine Geerinckx de CO2Logic nous résume les principaux<br />
jalons d’un bilan CO2 efficace.<br />
Définir le périmètre du bilan CO2 en fonction de la<br />
situation économique et environnementale de l’organisation<br />
Sensibiliser les personnes clés de l’importance d’un<br />
bilan CO2 afin qu’ils soutiennent l’initiative<br />
Remise du bilan CO2 sous forme d’un rapport complet<br />
Présentation du rapport et des actions de réduction<br />
des émissions à la direction et aux responsables techniques<br />
wins réducteurs de coûts récurrents qui donnent de<br />
l’espace pour investir dans des optimalisations plus<br />
structurelles)<br />
Suggestions de nouveaux ‘business models’ qui intègrent<br />
le développement durable, qui différencient<br />
le partenaire et qui lui donnent un avantage compétitif<br />
Compenser tout ou partie des émissions irréductibles<br />
à court terme<br />
Communiquer les efforts en interne et puis seulement<br />
après en externe<br />
Définir les actions de réduction prioritaires (quick
dossier<br />
Green<br />
Entreprise et logement :<br />
un équilibre à trouver<br />
Devant la volonté du gouvernement régional de favoriser l’habitat, notamment en grignotant<br />
des terrains industriels, la question se pose : est-il tenable de privilégier le logement au détriment<br />
du l’industrie? Le point avec Philippe Antoine, directeur général de l’Expansion économique à la<br />
SDRB.<br />
28<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Limitée par ses frontières, la Région<br />
bruxelloise dispose de 162<br />
km² «et pas un plus», ajoute le directeur<br />
général de l’Expansion économique<br />
à la Société de Développement<br />
pour la Région de Bruxelles-Capitale.<br />
«On pourrait imaginer d’accorder la<br />
priorité au logement dans la région et<br />
implanter les entreprises en périphérie.<br />
Mais dans ce cas, le risque de transformer<br />
Bruxelles en cité-dortoir existe.<br />
Face au boom démographique auquel<br />
la région va être confrontée dans les<br />
années qui viennent, il convient de<br />
trouver un équilibre entre logement<br />
et entreprise.» Equilibre.<br />
Le mot-clé est lâché, il s’agit, en effet,<br />
d’arriver à une mixité harmonieuse<br />
entre lieu d’habitation et lieu de travail.<br />
L’activité économique a sans conteste<br />
sa place dans la capitale, nul n’en<br />
doute, encore convient-il de lui trouver<br />
de l’espace. Acteur incontournable du<br />
paysage bruxellois, la SDRB est propriétaire<br />
de 200 hectares de terrains dans<br />
la Région bruxelloise et a implanté à<br />
ce jour quelque 300 entreprises qui<br />
occupent environ 24.000 personnes.<br />
Elle entend favoriser des solutions<br />
immobilières qui répondent aux besoins<br />
des entreprises quelle que soit<br />
la taille de ces dernières sans pour<br />
autant négliger le logement. Philippe<br />
Antoine souligne ainsi qu’ «au vu du<br />
PRAS (Plan régional d’affectation du<br />
sol), la stratégie de reconversion des<br />
immeubles tertiaires en logements<br />
reste un impératif.<br />
Il y a actuellement à Bruxelles environ<br />
1,5 millions de m² de vide locatif<br />
pour les bureaux. Ce qui représente<br />
un peu plus de 9,2% du l’ensemble du<br />
parc de bureaux bruxellois ; un chiffre<br />
à comparer aux 33% de vide locatif en<br />
périphérie (Diegem, Zaventem, etc.).<br />
Il semble possible d’en transformer<br />
une partie en habitations».<br />
Afin de préserver l’activité économique<br />
bruxelloise, la SDRB s’appuie sur une<br />
stratégie déclinée en deux axes.<br />
D’une part, le développement de parcs<br />
de PME et d’autre part, le maintien<br />
d’une activité historique.<br />
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dossier Green<br />
29<br />
Entre 2005 et 2010, la SDRB a acquis un terrain de près de 4,5 hectares qui s’étend de la rue Dieudonné Lefèvre à la rue<br />
du Tivoli et de la rue de Molenbeek à la rue Claessens à Laeken. Un nouveau quartier de 450 logements passifs sera construit<br />
sur ce terrain et de nouvelles rues seront aménagées. Un petit parc, une crèche ainsi que des commerces viendront compléter<br />
l’ensemble. La partie du site réservée aux entreprises totalise <strong>12</strong>.000 m2. Le premier bâtiment (7.500 m²) abritera le projet<br />
FEDER Brussels Greenbizz comprenant un incubateur d’entreprises à vocation environnementale et des ateliers de production.<br />
Le second bâtiment (4.500 m2) abritera sur plusieurs niveaux des ateliers de production et des espaces de production de biens<br />
immatériels. A terme, Brussels Greenbizz devrait compter environ 200 emplois.<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Les parcs destinés aux petites et<br />
moyennes entreprises comprennent<br />
des modules de 200 à 250 m² semiéquipés<br />
qui conviennent parfaitement<br />
à ce type de sociétés. Différents projets<br />
sont actuellement en cours. Citons le<br />
projet mixte Gryson situé en face du<br />
CERIA à Anderlecht qui inclut des<br />
surfaces pour PME (9.000 m² au rezde-chaussée)<br />
ainsi que des logements<br />
sociaux et pour étudiants (16.000 m²<br />
aux étages).<br />
«Le centre de PME sera dédié aux<br />
métiers de bouche», précise Philippe<br />
Antoine. En ce qui concerne la mise en<br />
valeur et le redéploiement des zones<br />
d’activités économiques et industrielles,<br />
la SDRB défend cette mixité<br />
économique et peut se targuer d’accueillir<br />
sur ses terrains des entreprises<br />
telles Mobistar, Electrolux, Marcolini,<br />
Xylos ou encore Delvaux.<br />
Un dernier point sur lequel le directeur<br />
de l’Expansion économique entend<br />
mettre l’accent est le développement<br />
de la zone du Canal qui est «un axe<br />
structurant de la Région bruxelloise».<br />
Le long de cette voie d’eau, on constate<br />
sur une largeur de 1,5 kilomètre de part<br />
et d’autre une forte concentration des<br />
implantations à vocation productive<br />
ou logistique.<br />
Cet axe que l’on peut découper en<br />
trois zones (sud, centrale et nord) se<br />
prête bien d’une part à des activités<br />
économiques à ses extrémités et à des<br />
logements en son centre.<br />
«Le Centre européen des fruits et légumes<br />
voit chaque jour défiler 1.500<br />
poids lourds en 24 heures. Situé le long<br />
du canal, il nourrit le moteur économique<br />
de la ville qu’est le secteur horeca»,<br />
tient à souligner Philippe Antoine<br />
en guise de conclusion.<br />
Guy Van den Noortgate
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Plus de<br />
670 000 camions<br />
en moins<br />
dans la ville<br />
chaque année<br />
Plus de<br />
100 000 tonnes<br />
de CO 2<br />
économisés<br />
chaque année<br />
Situation privilégiée<br />
Situé à cinq heures de navigation d’Anvers, le<br />
port de Bruxelles offre une accessibilité exceptionnelle<br />
à la navigation fluviale et maritime<br />
jusqu’à 4 500 tonnes. Le port est situé au<br />
centre d’un réseau dense d’autoroutes et<br />
de voies ferrées.<br />
Outil performant<br />
Un terminal à conteneurs est opérationnel<br />
à l’avant-port, desservant les quatre modes<br />
de transport présents sur le site portuaire:<br />
fluvial, maritime, rail et route. Outre les terrains<br />
situés le long de la voie d’eau, le Port<br />
de Bruxelles offre 160 000 m 2 d’entrepôts au<br />
centre TIR.<br />
Au service de Bruxelles<br />
Le domaine portuaire bénéfi cie d’un hinterland de<br />
plus de deux millions d’habitants et représente un poids<br />
économique important: près de 360 entreprises génèrent<br />
<strong>12</strong> 200 emplois, dont près de 6 000 emplois directs, et<br />
un trafic annuel par la voie d’eau de plus de 7,2 millions<br />
de tonnes.<br />
Bruxelles,<br />
ville portuaire<br />
au cœur de l’Europe<br />
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dossier Green<br />
Vert ou moins gris ?<br />
Arnaque au durable<br />
L’économie du durable profite à certains, qui armés de leur label et à grand renfort de marketing,<br />
s’autoproclament plus verts que les autres pour garder leur clientèle captive. Mais qu’est-ce qui<br />
se cache derrière le label ? Compare-t-on des pommes avec des pommes ? Sont-elles vertes tout<br />
au long de leur cycle de vie ? Et le label n’endort-il pas notre conscience ? Enquête auprès de l’IBGE<br />
Les certifications ISO 14 001, le<br />
système européen EMAS, le label<br />
bruxellois d’Entreprise Ecodynamique,<br />
certifiant la gestion environnementale<br />
des organisations, nous<br />
conduisent à rendre notre économie<br />
plus verte.<br />
Le label bruxellois ‘Entreprise Ecodynamique’<br />
délivré par l’IBGE propose<br />
un accompagnement afin d’identifier<br />
les actions concrètes à mener. Moins<br />
formalisé et moins coûteux, il est aussi<br />
adapté aux PME.<br />
Une entreprise optera pour l’une ou<br />
l’autre action selon ses axes prioritaires,<br />
sa taille, mais aussi son secteur :<br />
si c’est un fabricant, il agira d’abord<br />
pour réduire son impact sur site, sa<br />
consommation d’énergies, d’eau…<br />
Une autre dont l’activité exige beaucoup<br />
de déplacements agira sur sa<br />
mobilité… Sous l’impulsion des législations,<br />
mais aussi de la hausse des prix<br />
de l’énergie des coûts de gestion des<br />
déchets, et des attentes des entreprises<br />
envers leurs fournisseurs, les labellisations<br />
sont en constante évolution.<br />
Cycle de vie du produit<br />
Des outils d’aide à la décision permettent<br />
aux organisations d’identifier<br />
les domaines où agir tel ceux qui<br />
analysent le cycle de vie du produit<br />
visant une économie circulaire et le<br />
zéro déchets. L’idée est de pointer là<br />
où il y a le plus de potentiel de gain<br />
environnemental.<br />
Si l’on analyse par ex. la chaîne de<br />
consommation d’énergie d’un produit<br />
d’alimentation, on observe que la<br />
production consomme 51% de l’énergie<br />
totale, sa réfrigération 17%, sa cuisson<br />
14% etc… Le fabricant optimisera donc<br />
en priorité ses processus de production.<br />
« La phase ‘recyclage’ ou au pire, ‘élimination’,<br />
n’est toutefois pas à négliger »,<br />
souligne Griet Van Kelecom de l’IBGE.<br />
Sa collègue, Florence Loozen, nuance :<br />
« Selon le type de produits, l’impact<br />
sera plus ou moins élevé.<br />
Exemple : un fabricant de frigo isole<br />
ses appareils pour réduire la consommation<br />
d’énergie mais d’où vient la<br />
matière isolante et où va-t-elle quand<br />
elle devient déchet ?<br />
Une même entreprise comparera par<br />
exemple deux types d’emballage, mais<br />
pour comparer les emballages de 2 entreprises<br />
différentes, il faut connaître<br />
les critères sur lesquels elles ont travaillé<br />
et envisager toute la chaine. »<br />
Ainsi une pierre bleue qui vient d’Asie<br />
est-elle plus ‘verte’ que des sols stratifiés<br />
?<br />
Marketing ou réalité ?<br />
Certaines entreprises s’autoproclament<br />
vertes, déculpabilisent l’utilisateur<br />
pour le retenir.<br />
Une entreprise achète des produits<br />
d’entretien écologiques mais ne réfléchit<br />
pas toujours à en réduire l’usage ;<br />
est-ce utile d’y avoir recours chaque<br />
jour ? « C’est là qu’il y a une vraie arnaque<br />
au durable, sous le couvert de<br />
produits dits verts, on se rachète une<br />
conscience sans aller plus loin dans la<br />
réflexion », souligne G. Van Kelecom.<br />
« Il y a aussi beaucoup de confusion<br />
entre la labellisation d’une entreprise<br />
qui certifie sa gestion environnementale<br />
et le label d’un produit. Ce sont<br />
2 choses distinctes », ajoute F. Loozen.<br />
Ce qui veut dire que l’on ne vérifie pas<br />
qu’une entreprise dite écodynamique<br />
produise des articles de qualité ?<br />
Griet Van Kelecom<br />
« Oui, c’est un critère mais sa part est<br />
faible dans l’ensemble d’un label entreprise<br />
et peut donc être compensé »,<br />
confie cette dernière.<br />
Quelle entreprise choisir ?<br />
Faut-il faire appel à un conseiller avant<br />
de choisir un partenaire ou un fournisseur<br />
? Tout dépend de l’enjeu.<br />
Une entreprise désireuse de faire<br />
un choix conscient de partenaire se<br />
reposera sur une des 3 certifications<br />
ci-dessus, garantissant la gestion environnementale<br />
de son partenaire. Si par<br />
contre, la question est de sélectionner<br />
des produits durables, le site infolabel.<br />
be indique les divers labels obtenus<br />
par les produits. Pour les produits en<br />
général, le site ecoconso.be liste donne<br />
d’informations intéressantes.<br />
Sylvie Cousin<br />
31<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre
dossier<br />
Green<br />
Efficacité énergétique et mobilité<br />
Electrabel, Groupe GDF SUEZ<br />
en ‘showcase’<br />
Le premier énergéticien du pays a voulu que son déménagement vers la nouvelle « GDF SUEZ<br />
Tower » s’accompagne de nets progrès sur le plan de l’efficacité énergétique et de la mobilité.<br />
Cela permet en outre à l’entreprise de tester ses propres solutions, notamment de recharge de<br />
véhicules électriques. Visite éclair.<br />
32<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Le nouveau siège central d’Electrabel,<br />
la « GDF SUEZ Tower » à deux pas<br />
de la gare du Nord, est considéré<br />
comme un modèle du genre en matière<br />
d’efficacité énergétique. Bruno Defrasnes,<br />
responsable pour le développement durable<br />
chez Electrabel, ne compte plus les<br />
visiteurs depuis l’ouverture partielle du<br />
nouveau siège au printemps 2011 (une<br />
tour connexe est encore en chantier).<br />
95 kWh/m2<br />
Des entreprises de toute taille, belges et<br />
étrangères, sont en effet enthousiastes<br />
d’y découvrir le système avant-gardiste<br />
de chauffage par géothermie, le toit et<br />
ses quelque 500 panneaux photovoltaïques,<br />
mais aussi les divers équipements<br />
(ascenseurs intelligents, capteurs<br />
de mouvement, triple vitrage, éclairage<br />
à faible consommation, imprimantes<br />
partagées, etc.) et les dispositifs d’optimisation<br />
des flux énergétiques qui ont<br />
permis à l’énergéticien de diminuer sa<br />
consommation d’énergie primaire à 95<br />
kWh/m2/an, soit 3 fois moindre que la<br />
consommation moyenne des bâtiments<br />
de bureaux climatisés en Belgique (environ<br />
300kWh/m2/an d’énergie primaire<br />
pour tout le système de clim atisation,<br />
de production d’eau chaude sanitaire et<br />
l’éclairage)<br />
L’autre source d’inspiration pour les visiteurs,<br />
particulièrement les entreprises<br />
bruxelloises, c’est la politique de mobilité<br />
mise en place pour le personnel de<br />
la GDF SUEZ Tower. « Quand le chantier<br />
sera terminé, il n’y aura plus que 370 places<br />
de parking pour quelque 3.000 collaborateurs.<br />
Nous nous devions donc en parallèle<br />
de renforcer notre plan de mobilité pour<br />
que les employés puissent faire le choix<br />
de ne pas prendre leur voiture. Plutôt que<br />
de disposer d’office d’un véhicule et d’un<br />
parking, le collaborateur gère lui-même<br />
son budget de mobilité. Notre but a été<br />
d’augmenter la satisfaction de nos collaborateurs<br />
grâce à un plan mobilité novateur<br />
et financièrement neutre » explique<br />
Bruno Defrasnes. Concrètement, Electrabel<br />
et GDF SUEZ proposent une véritable<br />
artillerie d’alternatives à la voiture : abonnement<br />
de train, vélo (électrique, pliable<br />
ou classique), scooter (électrique ou classique),<br />
tickets pour véhicules de location,<br />
tickets de parking, de métro, etc. Le tout<br />
en combinaison avec par exemple un service<br />
de garde d’enfant malade. Ceux qui<br />
ne disposeraient pas d’un budget mobilité<br />
suffisant peuvent même ‘revendre’<br />
des jours de congé extra-légaux.<br />
Véhicules électriques<br />
On en oublierait presque le clou de cette<br />
mobilité ‘nouvelle vague’ : la mise à<br />
disposition d’une dizaine de véhicules<br />
électriques, que l’on peut réserver par<br />
l’intranet (le taux de réservation avoisine<br />
les 75%) et qui permet aux collaborateurs<br />
venus sans voiture au travail de se déplacer<br />
pendant la journée. Ce pool a permis<br />
en outre à Electrabel de tester et valider<br />
ses propres solutions de recharge et de<br />
gestion de l’énergie des véhicules électrique.<br />
L’énergéticien est en effet en plein<br />
déploiement de son offre commerciale<br />
sur ce plan. Hormis les 50 appels d’offres<br />
en cours, une des premières références<br />
du Groupe GDF SUEZ, en collaboration<br />
avec Electrabel, est la RTBF (lire page ??).<br />
Olivier Fabes<br />
La mobilité en chiffres<br />
66% des collaborateurs d’Electrabel ont choisi<br />
le transport en commun (contre 30% avant le<br />
plan de mobilité). Parmi ceux-ci, 50% optent<br />
pour le train.<br />
40% des gens ont changé de comportement<br />
5x plus de vidéoconférences qu’en 2008<br />
10% des collaborateurs ont choisi dans leur<br />
plan mobilité un vélo (exergue)<br />
« Le but de notre plan de mobilité a été d’augmenter<br />
la satisfaction de nos collaborateurs<br />
grâce à un plan mobilité novateur et financièrement<br />
neutre » Bruno Defrasnes, responsable du<br />
développement durable chez Electrabel.
Une grande offre dans un petit livret.<br />
Il n’y a plus de livret ?<br />
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notre offre Fleet, rendez-vous<br />
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dossier<br />
Green<br />
Triodos, une banque réellement durable mais aussi<br />
rentable<br />
A quel saint (banquier) peut-on encore se<br />
vouer ?<br />
Le durable n’est plus anecdotique. Les secteurs de l’immobilier passif, des énergies renouvelables,<br />
des achats durables, du commerce équitable, de l’alimentation locale ne sont plus à la marge à<br />
Bruxelles… Née du constat qu’il manquait une institution pour financer ces activités sociétales,<br />
la Banque Triodos se dépeint, avec son millier de nouveaux clients par mois, comme une banque<br />
durable qui dure. Alors, vrai ou faux durable ? Dans quel sens ? Allons voir sous la couche de peinture<br />
verte.<br />
34<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
La Banque Triodos, qui a aussi des succursales<br />
aux Pays-Bas, au Royaume-<br />
Uni, en Espagne et en Allemagne,<br />
garantit à ses clients que l’argent confié<br />
fructifie et rencontre les besoins actuels<br />
sans compromettre la qualité de vie, la<br />
dignité humaine et l’intérêt des générations<br />
futures.Implantée chez nous depuis<br />
quasi 20 ans, l’institution est restée cohérente<br />
avec le modèle de banque différent<br />
qu’elle prône et inscrit dans ses statuts :<br />
elle fait crédit à des activités à raison<br />
écologique comme les énergies renouvelables<br />
ou l’immobilier basse énergie<br />
(64% du portefeuille contre 5% de PH pour<br />
des maisons à basse énergie) - en ‘98 elle<br />
est la 1ère banque à financer un champ<br />
d’éoliennes en Belgique - ainsi qu’au<br />
soutien d’institutions à finalité sociale<br />
- tels que des organismes d’insertion<br />
professionnelle de personnes éloignées<br />
de l’emploi, des maisons de repos etc. (25<br />
% du portefeuille) - et aux activités culturelles<br />
d’artistes connus comme de petites<br />
initiatives locales (6% du total).<br />
Une banque durable qui dure<br />
Alors si Triodos revendique être ‘plus<br />
verte et moins cupide’, distribue-t-elle<br />
plus de d’intérêts à ses clients et actionnaires<br />
? Non, soutient-on, son but n’est<br />
pas de faire un maximum de profit et<br />
d’afficher tous les 3 mois des bénéfices<br />
en hausse. Triodos n’est pas cotée en<br />
bourse, mais veille à ce que le montant<br />
de ses dépôts dépasse toujours celui de<br />
ses crédits et organise elle-même son<br />
augmentation de capital pour financer<br />
sa croissance (20% des détenteurs de<br />
certificats d’actions sont belges). Quand<br />
l’économie est favorable, le ROE qu’elle<br />
affiche semblera moyen : max. 7% contre<br />
15 à 20% ailleurs. « Mais cela devient une<br />
valeur refuge en temps de crise, un 5%<br />
stable sied mieux à une banque que les<br />
hauts et les bas d’un taux soumis aux<br />
aléas de la bourse », entame Paul Gérard,<br />
Porte Parole de la banque qui soutient<br />
que le durable ne doit pas se réaliser au<br />
mépris de toute logique économique, le<br />
profit servant à financer dans la durée.<br />
« Toutefois, notre politique de rémunération<br />
est atypique : si on réalise 20% de<br />
croissance, c’est que tout le monde y a<br />
participé. Conséquences ; aucun bonus<br />
– c’est une prise de risque inutile -, et un<br />
rapport entre le plus bas et le plus haut<br />
salaire inférieur à dix », précise P. Gérard.<br />
A quoi sert mon argent ?<br />
Si Triodos se cantonnait auparavant à être<br />
la banque des convaincus, la perception<br />
semble avoir changé aujourd’hui selon<br />
son Porte Parole qui se réjouit des 50 000<br />
clients actuels, probablement attirés par<br />
la vision de fond et le profil de risque d’un<br />
des rares banquiers encore traditionnels.<br />
Telle que la chaine d’alimentation de<br />
qualité, EXKi, qui accroît petit à petit sa<br />
part de produits bio et mène une politique<br />
RH plus sociale. « En 2007, avant la<br />
crise financière, nous en avions à peine<br />
25 000 » annonce P. Gérard. A l’attention<br />
des plus sceptiques, Triodos adresse son<br />
outil de tracking qui permet de suivre<br />
son épargne à la trace : une application<br />
Google Map localise les crédits octroyés<br />
en faveur d’activités utiles et non polluantes…<br />
A tester sur http://www.triodos.<br />
be/fr/la-banque-triodos/votre-epargnea-la-trace/A<br />
noter que dans notre pays,<br />
peu de banques se consacrent exclusivement<br />
au secteur du durable, certains<br />
s’associent à des institutions financières<br />
dans le monde. D’autres complètent leur<br />
gamme par un produit dit responsable.<br />
En Belgique, Crédal finance des microcrédits<br />
et collabore avec Triodos…<br />
Sylvie Cousin
dossier Green<br />
La RSE et l’intérim<br />
Bye bye poussière et paperasse !<br />
Daoust Louise adopte le mode paperless et épouse un look d’agence idéale. Résultat ? 2 bureaux<br />
en un, au look épuré et accueillant, une agence accueillant intérimaires et clients des galeries, et<br />
une réception dédiée au siège de l’entreprise. Pour réaliser cette métamorphose, les outils IT ont<br />
pris le dessus sur les tonnes de documents papiers. Derrière ce concept store, c’est une approche<br />
durable qui apparaît. Bien au-delà de l’effet vitrine. Visite.<br />
Un premier regard à la ronde me<br />
fait découvrir les éléments composant<br />
le décor : un mobilier au<br />
design sobre, une réception nette et spacieuse,<br />
des visages qui se tournent vers<br />
moi. Toute l’attention est portée sur le<br />
visiteur qui se présente. Plus loin, deux<br />
bureaux d’entretien et un coin bar aux<br />
couleurs vives.<br />
En un clin d’œil j’ai pu sourire à l’ensemble<br />
du personnel. C’est comme si<br />
elles m’attendaient toutes. Je me sens<br />
au centre ! A la 1ère de mes questions,<br />
on consulte un écran et la réponse fuse<br />
sur le nombre de missions en cours cette<br />
semaine pour l’agence d’intérim Daoust<br />
Louise. Je cherche les tonnes de CV qui<br />
traditionnellement cachent les consultantes.<br />
Je n’en vois pas. On doit me montrer<br />
les armoires si intégrées au mur qu’on<br />
les distingue à peine. En lieu et place des<br />
fiches de job habituelles à l’entrée, des<br />
panneaux électroniques annonçant les<br />
missions disponibles à l’instar des évènements<br />
du jour à la réception des hôtels.<br />
Je suis séduite…« Nous avons profité des<br />
travaux que méritait l’agence Louise<br />
pour réaménager l’espace fin 2010 sous<br />
ce concept d’agence modèle », me confie<br />
Leila Opdebeeck, Responsable RSE : « On<br />
a banni armoires et classeurs, seuls les<br />
documents légaux sont conservés sous<br />
format papier. Le reste a été scanné. On<br />
a imposé les e-tools pour le contrôle des<br />
prestations et la facturation… »<br />
C’est ainsi que 80 à 90% de la consommation<br />
de papiers a été économisée. Début<br />
2011, deux agences emboîtent le pas à<br />
Louise, Daoust Bascule (Uccle) et Daoust<br />
Université (Ixelles).<br />
Plus qu’un effet de mode<br />
Daoust, entreprise commerciale de 35<br />
agences, 220 collaborateurs et entièrement<br />
belge, affiche et assume ses objectifs<br />
sociétaux depuis de longues années et<br />
sur de multiples plans. « La politique RSE<br />
formalise avant l’heure nos actions d’employeur<br />
responsable et durable, comme<br />
la flotte verte, les agences paperless, mais<br />
aussi notre démarche de diversité, qui<br />
promeut de l’emploi durable auprès de<br />
populations diverses en termes de genre,<br />
de culture, d’âge et de qualification », appuie<br />
L. Opdebeeck. C’est ainsi que Daoust<br />
s’est associée à Actiris et Febecoop pour<br />
ouvrir une des 1ères agences d’intérim<br />
social, Exaris Intérim, qui a donné en 5<br />
ans 1500 missions à des jeunes éloignés<br />
de l’emploi et a permis en un an 69 engagements<br />
à un poste fixe.<br />
De plus en plus responsable<br />
A écouter la responsable RSE de Daoust<br />
qui vient d’accéder à ce nouveau poste<br />
sous la Direction Générale, l’entreprise<br />
ne se prétend pas être la société idéale à<br />
ce niveau-là, mais se soucie de répondre<br />
aux nouvelles exigences de sa clientèle<br />
sur le plan de l’écologie et de l’environnement,<br />
et compte avancer par petits pas<br />
et sans gros investissements : gestion des<br />
déchets, plan mobilité, politique d’achats<br />
auprès d’acteurs durables, et transformation<br />
paperless au fur et à mesure des<br />
besoins.<br />
Comment vit-on le paperless ?<br />
Pour Virginie Bielmair, conseillère, c’est<br />
un gain en méthode et organisation du<br />
travail : « Le moindre message entrant<br />
est encodé sur bloc notes électronique<br />
avec destinataire, garantie qu’il sera<br />
transmis. » En 2 secondes, on met la main<br />
sur un CV scanné. Sa collègue, Pamela<br />
Stassin, souligne l’avantage en termes<br />
de convivialité appréciant de s’isoler<br />
dans un espace privé pour accueillir le<br />
candidat. D’autres relèvent l’intérêt d’un<br />
bureau mobile, offrant la flexibilité de<br />
changer tous les jours de vue ou de voisin.<br />
Sylvie Cousin<br />
35<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre
Entreprendre judicieusement ?<br />
Mesurer intelligemment !<br />
Relevé et gestion de la consommation<br />
énergétique via le smart metering<br />
Mesurer, c’est savoir. Ce vieil adage n’est<br />
pas populaire par hasard : l’homme a<br />
toujours cherché à avoir prise sur son<br />
environnement par le biais d’instruments<br />
de mesure. Ce principe prévaut dans les<br />
entreprises aussi : mesurer et analyser<br />
permet de mieux contrôler.<br />
Smart metering : mesurer et agir<br />
Aujourd’hui, nos instruments de mesure<br />
en savent déjà beaucoup : ils ne se limitent<br />
pas à relever des mesures, mais passent<br />
aussi à l’action. Ces instruments de mesure<br />
intelligents (on parle aussi de smart<br />
metering) permettent de cerner avec<br />
précision la consommation de chaque<br />
appareil pour en contrôler l’utilisation,<br />
même à distance, grâce à Internet. Nos<br />
équipements contrôleront ainsi bientôt<br />
eux-mêmes leur consommation, leur<br />
fonctionnement, leurs besoins et leur état.<br />
Des exemples de smart metering<br />
concernent notamment le réglage du<br />
chauffage par zone, grâce auquel la température<br />
idéale est définie distinctement<br />
pour chaque pièce dans votre entreprise.<br />
Ou encore le contrôle automatique et écoénergétique<br />
de vos ascenseurs : l’instrument<br />
de mesure intelligent analyse quelle<br />
cabine conduira à l’étage demandé le plus<br />
rapidement et en consommant le moins<br />
d’énergie.<br />
Un Big Brother de l’énergie<br />
Vous êtes entrepreneur : vous mesurez<br />
et enregistrez donc continuellement des<br />
données telles que le volume de votre<br />
production, votre chiffre d’affaires et vos<br />
coûts énergétiques. Si vous parvenez à<br />
maîtriser ces derniers, vous réduisez l’impact<br />
environnemental de vos activités et<br />
vous diminuez votre facture énergétique.<br />
Le smart metering se profile dès à présent<br />
comme un partenaire vert privilégié. Il<br />
enregistre et contrôle votre consommation.<br />
En ce sens, les instruments de<br />
mesure intelligents s’apparentent à<br />
un Big Brother de l’énergie : ils activent<br />
vos machines au moment où le prix de<br />
l’électricité est le plus avantageux, en<br />
donnant toujours la priorité à l’appareil<br />
le plus important. Certaines machines<br />
peuvent même accumuler cette énergie<br />
bon marché et la transférer par la suite<br />
vers d’autres appareils, lorsque le coût<br />
énergétique est plus élevé. Et tout<br />
cela est automatique, sans que vous<br />
ne deviez intervenir.<br />
Mesures éco-énergétiques<br />
Le smart metering s’impose de plus<br />
en plus, même dans les bureaux. Les<br />
fournisseurs d’énergie proposent<br />
déjà des moyens pour mesurer votre<br />
consommation d’énergie générale.<br />
Electrabel propose notamment<br />
son service en ligne Energy Kronos<br />
qui vous permet, depuis quelques<br />
années, d’analyser votre consommation<br />
d’électricité et de gaz naturel.<br />
Le système collecte les données à<br />
distance tous les quarts d’heure et<br />
fournit dès le lendemain un relevé<br />
de votre consommation générale. En<br />
comparant les résultats journaliers,<br />
vous identifiez les fluctuations de<br />
votre consommation d’énergie et<br />
vous pouvez réagir efficacement.<br />
Du relevé à la gestion<br />
Dans la lignée du smart metering,<br />
les relevés de consommation s’affinent<br />
de plus en plus pour devenir<br />
une mesure en temps réel de chaque<br />
appareil ou machine. Electrabel<br />
équipe d’ores et déjà chaque appareil<br />
ou groupe d’appareils d’un compteur.<br />
Vos mesures ne sont dès lors<br />
plus globales, mais individuelles. Ce<br />
service de mesure par sous-compteurs<br />
vous permet de connaître en<br />
temps réel la consommation de<br />
vos principales installations et de<br />
l’analyser directement. Ce dernier point<br />
reste le plus important. Un instrument de<br />
mesure intelligent est destiné à mesurer,<br />
à savoir… mais surtout à être utilisé, par<br />
exemple pour économiser de l’énergie.<br />
Et ainsi optimiser la gestion de votre<br />
entreprise.<br />
Plus d’informations sur www.electrabel.<br />
be/kronos
dossier Green<br />
Toujours verte<br />
Bruxelles se donne les moyens<br />
du durable<br />
Alors que la fin des réductions<br />
d’impôts octroyées par les autorités<br />
fédérales dans le cas de<br />
travaux visant l’économie d’énergie a<br />
beaucoup inquiété, d’autres incitants<br />
verts restent d’actualité pour la région<br />
bruxelloise. Des incitants qui participent<br />
à la volonté de plus en plus ferme de la<br />
Région d’investir dans l’économie durable,<br />
d’autant que le transfert de cette<br />
compétence spécifique depuis le fédéral<br />
est prévu pour 2014. En témoigne notamment<br />
les procédures de promotion et la<br />
législation de la capitale du point de vue<br />
des constructions dites « passives », soit<br />
des bâtiments ultra-isolés et limitant au<br />
maximum les besoins énergétiques pour<br />
la gestion de la température. On se rappellera<br />
à cet égard que tous les bâtiments<br />
publics neufs doivent satisfaire aux exigences<br />
du « passif » depuis 2010 et que<br />
l’application de cette règle est attendue<br />
dès 2015 pour l’ensemble des nouvelles<br />
constructions et les rénovations dites<br />
lourdes.<br />
Au cœur du budget 20<strong>12</strong>, une hausse de<br />
40% de l’aide à la construction passive et<br />
à la rénovation basse énergie, pour une<br />
enveloppe « verte » revue largement à la<br />
hausse, puisqu’elle passe de <strong>12</strong> à 18 millions<br />
d’euros. Le but n’est toutefois pas<br />
d’élever le niveau des primes accordées,<br />
mais d’élargir nettement la base des<br />
bénéficiaires. Bruxelles affiche d’ailleurs<br />
dans ce domaine des résultats impressionnants,<br />
déjà encensés par la Commission<br />
européenne. Il y a aussi, et surtout,<br />
les primes énergie, qui poursuivent le<br />
travail de soutien aux démarches d’économies<br />
d’énergie, ou de diminution<br />
d’émission de gaz carbonique, avec des<br />
budgets qui peuvent atteindre, toutes<br />
primes confondues, jusqu’à 200.000 euros<br />
par an et par bâtiment dans le cas de<br />
nouveaux investissements. Sans compter<br />
les certificats verts, qui récompensent la<br />
génération autonome d’électricité ou la<br />
cogénération électricité/chaleur. Des<br />
certificats qui permettent d’accélérer le<br />
franchissement du seuil de rentabilité<br />
des investissements à un horizon maximum<br />
de sept ans. On notera par ailleurs<br />
le doublement des primes accordées<br />
pour l’installation de vannes thermostatiques<br />
et de toitures vertes, à contrario<br />
des chauffe-eau solaires, pour lesquels la<br />
prime de soutient a été supprimée.<br />
Si ces incitants financiers restent donc<br />
nombreux du point de vue de la gestion<br />
énergétique, Bruxelles-Environnement<br />
met aussi à disposition du capital<br />
humain, via un pool de conseillers écologiques<br />
et des « facilitateurs bâtiment<br />
durable ».<br />
En parallèle (et non cumulable avec les<br />
primes énergie), on notera un système<br />
d’aides à l’investissement économiseur<br />
d’énergie, qui peut lui atteindre 80.000<br />
euros par entreprise et par an. Une aide<br />
qui couvre de 25 à 45% de l’investissement<br />
global, en fonction de la taille de<br />
l’entreprise, les TPE profitant des proportions<br />
les plus élevées. À noter que<br />
les sociétés disposant de la certification<br />
ISO 14000 ou du label « entreprise éco<br />
dynamique », peuvent bénéficier de 5%<br />
d’investissement supplémentaires.La<br />
Région dispose par ailleurs déjà d’un<br />
droit de tirage de 8 millions d’euros dans<br />
le Fonds de réduction de la consommation<br />
d’énergie (FRCE), pour lequel elle deviendra<br />
l’autorité compétente en 2014, ce<br />
qui lui permet d’octroyer des prêts à taux<br />
zéro ou à taux réduits.Un large éventail<br />
d’offres qui semble bien avoir porté ses<br />
fruits puisqu’une étude de l’Institut de<br />
conseil et d’études en développement<br />
Toiture très verte …<br />
durable publiée à la fin du mois de juin<br />
indique que la consommation d’énergie<br />
par habitant dans la zone bruxelloise a<br />
diminué de près de 20% en 8 ans. Soit<br />
depuis 2004, année de mise en œuvre<br />
des premiers programmes d’incitants<br />
écologiques par la Région..<br />
YAB<br />
37<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre
dossier<br />
Green<br />
Horeca et Environnement<br />
Le durable entre à l’hôtel avec le label Clé<br />
Verte<br />
A Bruxelles, l’herbe est tout aussi verte qu’ailleurs, c’est ainsi que le label Clé Verte entend positionner<br />
la capitale comme une destination des plus vertes. Le label, connu dans les pays voisins<br />
fournissant une grosse source de touristes de plus en plus éveillés à la démarche, s’inscrit dans le<br />
cahier des charges de plus en plus d’entreprises via la RSE. Le point sur cet outil destiné à promouvoir<br />
tout un secteur et ses filières.<br />
38<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Seconde initiative bruxelloise<br />
après le label d’entreprise écodynamique<br />
lancé par Evelyne<br />
Huytebroeck et l’IBGE, la Clé Verte,<br />
qui bénéficie d’une reconnaissance<br />
internationale et est bien implantée<br />
dans les pays limitrophes émetteurs<br />
de touristes pour notre capitale, devrait<br />
d’ici 5 ans avoir passé au vert 50% des<br />
chambres d’hôtels bruxellois.<br />
C’est l’objectif ambitieux de Christos<br />
Doulkeridis, Secrétaire d’Etat au Tourisme<br />
qui voulait donner au secteur,<br />
avec le soutien de la Brussels Hotels Association<br />
(BHA). un signe de ralliement<br />
clair en faveur d’une démarche environnementale<br />
profonde et progressive.<br />
Le label qui n’exige à l’établissement<br />
aucun minimum d’effectifs, propose<br />
une série de critères obligatoires et<br />
facultatifs et son obtention est remise<br />
à examen chaque année.<br />
« Cela incite les structures d’hébergement<br />
à mettre en place à leur mesure<br />
des actions environnementales, selon<br />
leurs budgets et leur stratégie », introduit<br />
Marie Spaey, d’Inter Environnement<br />
Wallonie, chargée d’organiser la<br />
certification à Bruxelles. Aujourd’hui<br />
la Clé Verte fleurit sur plus de 1800<br />
enseignes hôtelières au total de par le<br />
monde, dont quelque 700 en France,<br />
89 en Flandres, 15 à Bruxelles et 5 en<br />
Wallonie.<br />
A côté de l’angle écologique, les établissements<br />
sont aussi invités à adopter<br />
une alimentation équitable, durable<br />
et locale, ce qui favorise la création<br />
de nouvelles filières alimentaires sur<br />
Bruxelles. « Lors des petits déjeuners<br />
Brusselicious que les hôtels de la capitale<br />
étaient invités à servir avec une<br />
part de produits locaux, le miel bruxellois<br />
a frôlé la rupture de stock », illustre,<br />
amusé, Rodophe Van Weyenbergh,<br />
Secrétaire Général de la BHA.<br />
Un label pour le tourisme<br />
Alain Bouchat, de l’hôtel NH Grand<br />
Sablon, voit la Clé Verte comme une<br />
reconnaissance des actions menées<br />
depuis 2008 via le concept ‘Wakeup<br />
in a better world’ : « C’était une<br />
politique déjà bien vivante au sein de<br />
notre hôtel, qui compte 80 employés,<br />
par contre, nous avons été surpris de<br />
décrocher de suite nos deux étoiles<br />
au label d’entreprise écodynamique.<br />
En réalité, on travaille sur les mêmes<br />
points d’action avec la Clé Verte, mais<br />
celle-ci est plus connue à l’étranger. »<br />
La Clé Verte exige un taux de réalisations<br />
concrètes là où l’Ecodynamique<br />
se base sur l’audit et la déclaration d’intentions.<br />
Marc Decrem, d’Aloft Hotels :<br />
« Le Méridien Brussels qui fait partie<br />
du Groupe Starwood Hotels a déjà 2<br />
étoiles en Ecodynamique mais n’est<br />
pas encore prêt pour la Clé Verte, aux<br />
standards plus élevés. »<br />
Bénéfices<br />
Pour Rodophe Van Weyenbergh (BHA),<br />
la motivation repose d’abord sur les<br />
besoins d’une clientèle davantage<br />
consciente de son empreinte écologique.<br />
Selon une étude française de<br />
TNS Sofres, 80% des voyageurs se<br />
disaient prêts en 2009 à privilégier<br />
un label garantissant le respect d’un<br />
tourisme durable.<br />
Aloft est un tout nouvel hôtel construit<br />
selon les normes Clé Verte. Pour M. Decrem,<br />
ce n’était pas bien plus cher : « Le<br />
coût des Led est 3 fois plus élevé mais<br />
vous les gardez 5 ans. Les pommeaux<br />
douche qui débitent 9l et non 16l y sont<br />
remboursés en moins de 6 mois. »<br />
Tant que le confort du client n’est pas<br />
compromis, c’est une bonne démarche<br />
à ROI élevé : « Je peux couper par défaut<br />
l’airco à 10h du matin, le client peut<br />
le rétablir. Mais personne ne le fait,<br />
ils sont tous dehors. Résultat : 25%<br />
de moins sur la note d’électricité »,<br />
conclut-il, convaincu. Clé de la réussite<br />
? Pour Alain Bouchat (NH), il s’agit<br />
de prendre tout le monde à bord : personnel,<br />
clients fournisseurs… »<br />
Sylvie Cousin
dossier Green<br />
L’écologie sur les rails<br />
La STIB s’achète un ticket pour Kyoto<br />
La société de transports publics bruxelloise s’est engagée sur le chemin de la responsabilité sociétale<br />
et de la réduction des émissions de CO2. Pour donner de l’amplitude à la recherche sectorielle,<br />
la STIB a emmené 4 autres entreprises européennes de transport public à bord de son projet afin<br />
de briguer en 2014 un ‘Ticket To Kyoto’<br />
Particia Remacle<br />
Le plus gros transporteur bruxellois<br />
se devait bien de s’attarder<br />
sur sa politique de réduction<br />
d’émissions carbone.<br />
La réflexion sur le sujet est lancée, le<br />
projet Ticket To Kyoto (www.tickettokyoto.eu)<br />
qui s’intègre à la politique<br />
RSE de la STIB est sur les rails depuis<br />
2010 et est en pleine phase d’expérimentation.<br />
Pour élargir l’étude et accélérer le testing<br />
de nouvelles technologies, la STIB<br />
s’adjoint des partenaires européens<br />
(dont la RATP française).<br />
Les partenaires se font financer à 50%<br />
leur budget de <strong>12</strong>,7 millions d’euros par<br />
l’Union Européenne via Interreg VIB<br />
Nord Ouest de l’Europe.<br />
Ce projet 2010-2014 a reçu le prix 20<strong>12</strong><br />
de l’initiative environnementale de<br />
l’UITP et a été nommé dans la catégorie<br />
transport du prix de la semaine<br />
européenne de l’énergie durable 20<strong>12</strong>.<br />
Arriver plus vite à destination<br />
« C’est en organisant des concours<br />
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39<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
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dossier<br />
Green<br />
40<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
que nous avons pu faire avancer la<br />
réflexion », soutient Patricia Remacle<br />
de la STIB : « Au total, c’est 20 quick<br />
wins de la STIB qui ont pu être partagés<br />
avec les partenaires.<br />
Chaque pays avait à son actif des applications<br />
visant à infléchir la courbe<br />
des émissions carbone à long terme<br />
moyennant peu d’investissement et<br />
avec un retour immédiat. »<br />
Des exemples ? L’écodrive des bus, soit<br />
des indicateurs de bord qui instruisent<br />
le chauffeur sur son type de conduite,<br />
complétés par une formation.<br />
L’optimisation de l’éclairage de nuit<br />
dans les stations, ou encore le challenge<br />
énergie dans certains dépôts. Le<br />
partenariat qui s’investit aussi dans<br />
des thématiques plus conséquentes,<br />
comme l’efficience énergétique, la récupération<br />
des énergies de freinage et<br />
l’exploitation d’énergies renouvelables,<br />
forme à présent une équipe animée<br />
d’une compréhension mutuelle et qui<br />
avance ensemble malgré les restructurations<br />
vécues chez certains.<br />
« Seul, on n’en serait pas là », appuie<br />
P. Remacle : « La récupération des énergies<br />
de freinage est un bel exemple de<br />
réussite réalisable grâce aux synergies.<br />
Et le fait d’aller chercher l’argent disponible<br />
à l’UE nous a apporté un levier<br />
positif pour l’entreprise », ajoute-t-elle,<br />
tout en invitant d’autres acteurs de<br />
tout secteur à faire de même.<br />
« Ensemble on est plus fort que chacun<br />
focalisé sur ses propres thématiques,<br />
surtout dans une problématique telle<br />
que l’environnement.<br />
Même si au départ, il a fallu apprendre<br />
à travailler ensemble et à parler le<br />
même langage. »<br />
Des tonnes de CO2 en moins au<br />
compteur…<br />
Le projet de réduction de l’éclairage de<br />
nuit en stations testé a aujourd’hui été<br />
étendu à presque l’entièreté du réseau.<br />
Résultats : 316 tonnes de CO2 économisées<br />
par an. L’investissement prototype<br />
pour la récupération de l’énergie<br />
de freinage sur le métro permettra<br />
début 2013 de réduire les émissions de<br />
CO2 sur l’énergie de traction à raison de<br />
360 tonnes par an, soit <strong>12</strong>% d’économie.<br />
L’énergie récupérée est redistribuée à<br />
des consommateurs locaux.<br />
Aller plus loin<br />
Fort de ses avancées, le partenariat réfléchit<br />
à une stratégie long terme afin<br />
de définir un engagement de réduction<br />
continue des émissions de carbone<br />
pour ses membres et travaille sur des<br />
indicateurs de comparaison des émissions<br />
de CO2 dans le transport public.<br />
Un rapport d’étude régionale comparative<br />
des différents modes de transport<br />
est en cours de publication. Il identifiera<br />
les effets de leviers possibles<br />
grâce aux interactions avec les parties<br />
prenantes du transport public, telle la<br />
création de mécanismes pour lancer<br />
des appels de marché conjoints entre<br />
entreprises lorsque les investissements<br />
sont trop lourds à supporter pour une<br />
seule qui n’a pas le volume de la RATP,<br />
par ex..<br />
Sylvie Cousin
dossier Green<br />
Le vert en voiture, en scooter et en vélo<br />
Mobilité verte: un univers féerique ?<br />
Sur deux, trois ou quatre roues, la motorisation électrique apparaît à première vue comme la<br />
meilleure solution pour assurer une mobilité verte en milieu urbain. Mais cet univers électrique<br />
est-il aussi féerique qu’on le dit ?<br />
Sans remonter à la nuit des temps<br />
et plus particulièrement à la célèbre<br />
« Jamais Contente » avec<br />
laquelle le Belge Camille Jenatzy a<br />
atteint la vitesse maximale de 105,85<br />
km/h en 1899, la traction électrique<br />
des automobiles et des motocyclettes<br />
est un sujet dont l’intérêt a rebondi à<br />
chaque crise pétrolière importante.<br />
Je me souviens avoir conduit dans les<br />
années quatre-vingt des Peugeot et<br />
Volkswagen tout électrique, mais ce<br />
n’était guère convaincant : le poids et<br />
l’encombrement des batteries d’alors<br />
ainsi que l’autonomie très réduite (une<br />
cinquantaine de kilomètres en roulant<br />
très gentiment !) seront, à l’époque, un<br />
frein majeur à leur commercialisation<br />
en masse.<br />
La batterie lithium-ion<br />
Voilà tout juste un peu plus de vingt<br />
ans, en 1991, la division Energitech de<br />
Sony va indirectement « révolutionner<br />
» le monde des produits alimentés<br />
par des batteries en commercialisant<br />
la batterie lithium-ion et plus particulièrement,<br />
dans un premier temps,<br />
le marché de l’électronique portable :<br />
l’informatique, la téléphonie, la vidéo,<br />
le jeu, la musique… Au fil du temps et<br />
des recherches, cette technologie va<br />
connaître de multiples développements<br />
au point d’intéresser rapidement<br />
les constructeurs de moyens de<br />
locomotion électrique.<br />
Par rapport aux batteries à base de<br />
nickel utilisées presque systématiquement<br />
jusqu’au début du vingt et<br />
unième siècle, la batterie lithium-ion<br />
présente de nombreux avantages.<br />
Sensiblement moins lourde et moins<br />
encombrante, elle propose une haute<br />
densité d’énergie. Elle ne présente<br />
qu’un effet mémoire très marginal, ne<br />
réclame pas de maintenance particulière,<br />
se recharge facilement et rapidement<br />
et offre une bonne sécurité si<br />
Toyota Prius et station de charge<br />
elle est parfaitement intégrée dans un<br />
circuit de protection.<br />
Champion du monde de la motorisation<br />
hybride avec près de trois millions<br />
d’autos dotées d’un moteur thermique<br />
et d’un moteur électrique depuis 1997 à<br />
travers la Prius et quelques versions de<br />
la gamme Lexus, Toyota Motor Corporation<br />
n’a pourtant adopté la batterie<br />
lithium-ion que très récemment, dans<br />
le cadre de son programme de véhicules<br />
hybrides rechargeables (Plugin).<br />
Au même titre que ses confrères,<br />
le constructeur japonais admet que<br />
les plus récents progrès techniques<br />
de la batterie lithium-ion la rendent<br />
aujourd’hui pratiquement incontournable<br />
à court terme. Pour l’avenir à plus<br />
long terme, les conditions d’extraction<br />
du lithium en grande quantité et, surtout,<br />
à faible coût sont néanmoins<br />
loin d’être garanties, même si des<br />
recherches sont menées à plusieurs<br />
endroits de la planète pour limiter ce<br />
souci.<br />
Différents types d’hybrides<br />
Si la technologie de la motorisation<br />
hybride semble désormais bien maîtrisée<br />
comme l’a prouvée la récente<br />
victoire de l’Audi R18 e-tron quattro<br />
aux 24 Heures du Mans après une belle<br />
passe d’armes avec les Toyota TS030<br />
Hybrid, elle fait figure d’emplâtre sur<br />
une jambe de bois pour de nombreux<br />
observateurs. Le moteur électrique,<br />
y compris dans le cas d’un système<br />
rechargeable, n’assure en effet la propulsion<br />
du véhicule que pendant un<br />
pourcentage d’utilisation assez limité<br />
et dans des circonstances assez strictes,<br />
le moteur thermique (à essence et,<br />
depuis peu, Diesel) assumant la plus<br />
grande part du travail la plupart du<br />
temps.<br />
Selon les cas, ces types de motorisation<br />
hybrides permettent néanmoins<br />
de réduire les émissions polluantes et<br />
la consommation de carburant de 10<br />
à 30% suivant l’utilisation et l’utilisa-<br />
41<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre
dossier<br />
Green<br />
teur, plus particulièrement en zones<br />
urbaines. Sur le marché européen,<br />
une bonne vingtaine de voitures dites<br />
« hybrides » sont proposées pour le moment,<br />
avec des techniques légèrement<br />
différentes. Sur les unes, c’est toujours<br />
le moteur électrique qui propulse la<br />
voiture, le moteur thermique fournissant<br />
l’énergie nécessaire au moteur<br />
électrique via une génératrice qui<br />
recharge les batteries pour poursuivre<br />
son chemin : la Chevrolet Volt, la Fisker<br />
Karma et l’Opel Ampera, par exemple,<br />
appartiennent à cette catégorie.<br />
vient des Etats-Unis, de Californie, la<br />
Tesla Roadster, basée sur un châssis<br />
de Lotus Elise, mais son prix (plus de<br />
100.000 euros !) et sa vocation de petit<br />
cabriolet sportif limitent sérieusement<br />
les vocations.<br />
tout électrique, permettent de limiter<br />
la dépense.<br />
En attendant Zoé<br />
Chez Nissan, où l’on est très fier d’avoir<br />
battu un record de vitesse en marche<br />
arrière (sic !), la Leaf, élue « Voiture de<br />
l’Année 2011 », est proposée à partie de<br />
36.990 euros. Ses dimensions (près de<br />
4,5 mètres de long et 1,8 de large) et son<br />
coffre de 330 litres de volume rendent<br />
son utilisation plus familiale, mais ce<br />
n’est plus vraiment une voiture de ville<br />
que l’on peut garer n’importe où.<br />
42<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Sur d’autres, en résumé, les mouvements<br />
des deux moteurs sont combinés<br />
et fonctionnent en parallèle,<br />
Fisker Karma<br />
comme c’est le cas chez Honda, Lexus<br />
et Toyota. Enfin, d’autres utilisent le<br />
moteur thermique classique pour entraîner<br />
les roues avant et les moteurs<br />
électriques (un par roue ou un par<br />
axe) pour propulser les roues arrière,<br />
ce concept permettant de disposer de<br />
4 roues motrices sans transmission<br />
entre les trains avant et arrière. C’est<br />
la solution retenue par, entre autres,<br />
le Groupe PSA Peugeot Citroën. Et<br />
par Audi au Mans, mais dans l’ordre<br />
inverse…<br />
Tesla Roadster<br />
Du côté des grands constructeurs, on<br />
peut regrouper les propositions en trois<br />
volets pour l’instant : la collaboration<br />
entre Mitsubishi et le Groupe PSA<br />
Peugeot-Citroën, Smart et l’Alliance<br />
Renault-Nissan.<br />
Disponible en coupé ou en cabrio ainsi<br />
qu’en différents niveaux de finition,<br />
une Smart Electric Drive est vendue à<br />
partir de 19.239 euros avec une batterie<br />
en « sale & care » ou de 24.079 euros<br />
sans « sale & care », mais le moteur<br />
électrique manque de tonus et l’habitabilité<br />
est limitée à 2 personnes.<br />
Nissan Leaf<br />
Affichée à partir de 27.250 euros, la<br />
Renault Fluence Z.E est encore plus<br />
longue, plus large et plus habitable,<br />
mais n’est pas non plus conseillée<br />
pour un usage urbain, sauf pour un<br />
taximan. Toujours chez Renault, alors<br />
que la version électrique du Kangoo<br />
n’existe pour le moment qu’en véhicule<br />
utilitaire, il y a aussi la Twizy, sorte<br />
de scooter à 4 roues et à 2 places. Avec<br />
des dimensions très compactes et, surtout,<br />
un style très ludique, elle est très<br />
amusante et très sûre à conduire en<br />
Citroën C-Zero<br />
Opel Ampera<br />
Les triplées<br />
De « vraies » voitures « vertes », le<br />
marché en propose encore fort peu et<br />
l’on ne peut pas écrire que les clients<br />
se bousculent au portillon : une grosse<br />
centaine de ventes pour le premier<br />
semestre 20<strong>12</strong> sur un total de plus de<br />
285.000 immatriculations de voitures<br />
neuves. La plus « ancienne » du lot pro-<br />
Pour les triplées, Citroën annonce un<br />
prix de base de 27.885 euros pour une<br />
C-Zero Attraction, Mitsubishi 28.890<br />
euros pour une i-Miev Intro Edition<br />
et Peugeot 28.020 euros pour une iOn<br />
Access. Ce n’est pas donné quand on<br />
sait que ces trois voitures (moins de 3,5<br />
mètres de long) ne peuvent emmener<br />
que 4 personnes et n’offrent un volume<br />
de coffre que de 166 litres, mais différentes<br />
formules de location, dont certaines<br />
de courtes durées pour découvrir<br />
le plaisir de rouler dans une voiture<br />
Renault Twizy<br />
ville, mais elle n’offre pas la maniabilité<br />
d’un vrai scooter ni de protections<br />
latérales contre les intempéries.<br />
La voiture électrique que tout le monde<br />
attend, c’est la Renault Zoé qui devrait
dossier Green<br />
profitent de cette occasion pour souligner<br />
qu’ils restent une source de pollutions<br />
dans le cadre de leur fabrication,<br />
100 kilomètres selon les versions et<br />
les batteries ainsi qu’un peu moins de<br />
motos électriques, mais les prix sont<br />
très variables et certaines marques<br />
Renault Zoé<br />
apparaître sur le marché dans les<br />
semaines qui viennent. De la taille<br />
d’une Clio (408 cm de long et 173 cm<br />
de large), cette petite voiture polyvalente<br />
a été entièrement conçue dès le<br />
début autour de l’électricité comme<br />
système de propulsion et dispose de<br />
technologies de pointe en matière, par<br />
exemple, de recharge de la batterie. Au<br />
mois de juin, elle a d’ailleurs établi un<br />
nouveau record du monde en couvrant<br />
une distance de 1.618 kilomètres en 24<br />
heures grâce à 18 recharges rapides,<br />
mais ce record met plus en valeur la<br />
fiabilité de son système électrique que<br />
l’autonomie (environ 150 km en conditions<br />
réelles d’utilisation !). Le prix est<br />
d’ores et déjà connu : 20.950 euros pour<br />
une Zoé de base (baptisée Life) et 79<br />
euros par mois pour la batterie sur une<br />
base de 36 mois et de <strong>12</strong>.500 km par an…<br />
Alternatives<br />
Si pratiquement tous les constructeurs<br />
d’automobiles travaillent sur des voitures<br />
électriques que l’on pourrait découvrir<br />
progressivement dès l’année<br />
prochaine, ils sont plusieurs à se poser<br />
des questions sur le potentiel réel du<br />
marché à court ou même à moyen<br />
terme au vu des très modestes résultats<br />
des ventes enregistrés jusqu’à présent<br />
par ceux qui sont déjà sur le terrain.<br />
Ainsi, Volvo a annoncé au début du<br />
printemps dernier l’arrêt temporaire<br />
de la production de la C30 électrique,<br />
parce que la demande semble beaucoup<br />
trop faible et que certaines sociétés<br />
de leasing ne manifestent pas<br />
beaucoup d’intérêt pour cette solution,<br />
difficile à évaluer en valeur de revente<br />
et en coût d’entretien notamment. Les<br />
adversaires des véhicules électriques<br />
de l’origine de la production de l’électricité<br />
et du recyclage des composants et<br />
matériaux des batteries, entre autres...<br />
Dans l’immédiat, il existe des alternatives<br />
pour découvrir les bienfaits de la<br />
mobilité verte, la location par exemple.<br />
À Bruxelles, la société Zen Car a lancé ce<br />
concept depuis plus de 18 mois, proposant<br />
un réseau de voitures électriques<br />
accessibles en libre-service et à temps<br />
partagé pour un prix intéressant. Elle<br />
n’est pas très confortable mais ses<br />
dimensions compactes et son volume<br />
de coffre la rendent très pratique pour<br />
une courte utilisation en plein centre<br />
de la ville.<br />
Et puis, il n’y a pas que l’auto, il y aussi<br />
les deux roues. La location d’un vélo à<br />
assistance électrique est incontestablement<br />
le concept le plus politiquement<br />
propre, le plus accessible et le moins<br />
cher, même si cela fait sourire de voir<br />
parfois de petits camions ou de gros<br />
4x4 avec remorque pour redistribuer<br />
équitablement les vélos aux différents<br />
points de départ.<br />
Enfin, pour une mobilité plus rapide,<br />
il y a aussi l’achat ou la location de<br />
scooters électriques ou de motos<br />
électriques. On compte aujourd’hui<br />
environ 70 modèles de scooters électriques<br />
(dont le célèbre e-Solex) avec<br />
une autonomie comprise entre 30 et<br />
peu connues (pour ne pas écrire pas<br />
du tout) avec les risques que cela peut<br />
procurer pour la garantie et le service<br />
après-vente.<br />
Il convient en outre de se méfier, tant<br />
pour les vélos que pour les scooters et<br />
pour les motos, sur le relatif déséquilibre<br />
provoqué par une répartition du<br />
poids parfois fort différente par rapport<br />
à l’engin original.<br />
Bref, si les moteurs électriques réclament<br />
une conduite adaptée pour soulager<br />
leurs batteries et doivent évoluer<br />
pour procurer une autonomie plus généreuse<br />
ainsi qu’un temps de recharge<br />
plus court, ils procurent aussi certains<br />
agréments comme, par exemple, celui<br />
de fonctionner sans bruit ou celui<br />
de procurer un couple énorme à bas<br />
régimes, gage d’accélérations et de<br />
reprises inattendues.<br />
Texte : Etienne Visart –<br />
Photos : constructeurs.<br />
43<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre
L’entreprise au quotidien – Boîte à outils<br />
Encadrez vos conventions<br />
STARTERS, PME, COMMERCANTS,<br />
ARTISANS, N’OUBLIEZ PAS VOS<br />
CONDITIONS GENERALES !<br />
Les Conditions Générales de vente permettent d’encadrer la convention en fixant à l’avance tous<br />
les éléments de la relation commerciale, et éviter les désagréments dus à l’imprévoyance lors de<br />
l’application de celle-ci.<br />
44<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Entretien avec Michel Voglimacci<br />
Stephanopoli, Avocat au barreau de<br />
Bruxelles,<br />
Entreprendre/Dynamiek: «Quelle<br />
nécessité y-a-t-il à avoir des conditions<br />
Générales ou à faire réviser<br />
celles que l’on a déjà écrites soimême,<br />
avec tout le bon sens que<br />
l’on peut se supposer?»<br />
Les Conditions Générales sont souvent<br />
inexistantes; lorsqu’elles existent,<br />
elles sont souvent réduites à leur plus<br />
simple expression, ne concernant que<br />
le paiement, sa date limite, et parfois,<br />
un intérêt de retard; Certaines, trop<br />
anciennes, deviennent inopérantes<br />
voire nulles au regard de nouvelles<br />
dispositions.<br />
La loi du 2 août 2002 relative aux<br />
retards de paiement dans les transactions<br />
commerciales a quelque<br />
peu pallié le problème, prévoyant des<br />
intérêts de re ta rd au-delà de 30 jo u r s .<br />
Cependant une multitude d’autres<br />
risques ne sont pas évoqués : ainsi<br />
pour la durée de validité d’une offre, les<br />
prix, l’exonération de responsabilité,<br />
les modalités et les délais de livraison,<br />
les garanties accordées, les clauses pénales,<br />
les juridictions compétentes….<br />
Entreprendre/Dynamiek: «Précisément,<br />
la loi ne couvre-t-elle pas<br />
l’essentiel?»<br />
La loi du 6 avril 2010 relative aux pratiques<br />
du marché et à la protection<br />
du consommateur établit les règles<br />
de la relation entre professionnels et<br />
consommateurs (NB: Dans le cadre<br />
du présent article, il est impossible de<br />
mentionner, et commenter chacune<br />
des dispositions, et l’on aura intérêt<br />
à consulter un spécialiste avant<br />
toute rédaction ou modification). La<br />
rédaction ou la relecture/réécriture<br />
de Conditions Générales par un spécialiste<br />
permettra de préciser certains<br />
points, en relation par exemple avec<br />
la particularité d’une activité ou d’un<br />
service fourni; mais aussi d’éviter les<br />
clauses vouées à la nullité: vis-à-vis du<br />
consommateur, « la partie faible » dans<br />
la convention, considéré comme étant<br />
une personne physique acquérant ou<br />
utilisant à des fins non professionnelles<br />
des biens ou des services mis sur<br />
le marché, la législation limite le principe<br />
de liberté contractuelle (on ne peut<br />
imposer n’importe quelle condition) et<br />
permet au juge de prononcer la nullité<br />
de clauses qui, seules, ou combinées<br />
à d’autres, créeraient un déséquilibre<br />
manifeste entre les parties. On notera,<br />
par exemple, les conditions concernant<br />
la reconduction tacite du contrat, les<br />
clauses abusives et interdites, pouvant<br />
causer la nullité de celui-ci au cas où<br />
ce dernier ne pourrait subsister sans<br />
l’application de celles-ci (par exemple<br />
l’exonération totale de responsabilité<br />
du vendeur)<br />
Entreprendre/Dynamiek: «La<br />
communication des Conditions<br />
Générales au moment de la<br />
conclusion du contrat est-elle<br />
suffisante?»<br />
Il vaut mieux les faire connaître d’emblée.<br />
Lorsque la fourniture d’un devis<br />
est demandée, par exemple, l’on aura<br />
intérêt, afin d’éviter les contestations<br />
futures, à communiquer un exemplaire<br />
de ses Conditions Générales et se réserver<br />
la preuve de cette communication.<br />
Par après, les Conditions Générales<br />
doivent être mentionnées au verso des<br />
factures et doivent être expressément<br />
acceptées par le consommateur.<br />
Entreprendre/Dynamiek: «Idem<br />
entre professionnels?»<br />
Dans le cadre de relations entre professionnels<br />
davantage de liberté est<br />
laissée aux cocontractants; en effet, les<br />
clauses et leur éventuelle interprétation<br />
par un magistrat seront sensiblement<br />
différentes si le client est un<br />
consommateur, ou un « professionnel<br />
».<br />
Les relations entre entreprises nécessitent<br />
tout autant l’existence de Conditions<br />
Générales, mais elles sont censées<br />
être connues et acceptées, notamment<br />
dans le cas de relations suivies, pour<br />
autant qu’elles soient inscrites lisiblement<br />
au dos des factures, devis ou bons<br />
de commande. Dans le même ordre<br />
d’idée que la mention obligatoire des<br />
Conditions Générales au verso des factures<br />
ou devis qui doivent être expressément<br />
acceptées par le consommateur,<br />
il est fortement conseillé d’agir<br />
de même entre commerçants.<br />
Entreprendre/Dynamiek: «Faire<br />
rédiger ses Conditions Générales<br />
a un coût. Est-il justifié?»<br />
Le coût pour la rédaction de Conditions<br />
Générales varie selon leur complexité;<br />
mais pour une PME, cela reste de l’ordre<br />
de très petit budget. Cet investissement<br />
est cependant essentiel et constituera<br />
l’une des meilleures protections qui<br />
soient pour l’entreprise : claires et<br />
précises, elles permettent de gagner<br />
beaucoup de temps, de tracasseries<br />
ultérieures et donc de l’argent<br />
Didier Dekeyser
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Vincent Gilleman, pour Bizzbox<br />
FOCUS<br />
Maison de la Mode et du Design : l’architecte est désigné<br />
Le concours d’architecture, lancé par<br />
la Ville de Bruxelles en octobre 2011,<br />
visant à réhabiliter les bâtiments<br />
industriels qui accueilleront le MAD<br />
(Mode & Design Brussels) est à présent<br />
clôturé et l’équipe lauréate désignée<br />
: le bureau d’architecture « Vers<br />
plus de bien être » et les designers<br />
« Rotor ».<br />
L’ASBL MAD Brussels a été créée par<br />
la Région de Bruxelles-Capitale et<br />
la Ville de Bruxelles en 2010 pour<br />
assurer la promotion des designers<br />
et stylistes bruxellois, pour stimuler<br />
le développement économique de<br />
ce secteur, et favoriser son rayonnement<br />
national et international.<br />
La Région de Bruxelles-Capitale a<br />
investi 3,5 millions d’euros via les<br />
fonds européens FEDER, auxquels<br />
vient s’ajouter la même somme mise<br />
sur la table par la Ville de Bruxelles<br />
pour l’acquisition et la reconversion<br />
du bâtiment de 3000 m², situé place<br />
du Nouveau Marché aux Grains, en<br />
plein quartier Dansaert.<br />
Face à 37 projets remarquables, le<br />
jury, supervisé par le Bouwmeester<br />
régional a été amené à analyser et<br />
choisir l’équipe de conception en se<br />
concentrant sur trois critères : architectural,<br />
technique et écologique, et<br />
financier. « Vers plus de bien-être » et<br />
« Rotor » ont été choisis pour le caractère<br />
durable de leur projet. En effet,<br />
une grande partie de la structure<br />
existante sera préservée.<br />
Le projet groupe les diverses fonctions<br />
publiques au rez-de-chaussée,<br />
et prévoit des espaces d’ateliers multifonctionnels<br />
qui laisseront la place<br />
à l’expression créatrice. Les travaux<br />
commenceront fin 2013 et devrait<br />
durer minimum deux ans.<br />
En attendant la rénovation complète<br />
du bâtiment situé Place du Nouveau<br />
Marché aux Grains, MAD a trouvé<br />
adresse dans les locaux du Centre<br />
d’entreprises Dansaert.<br />
Outre le financement des travaux, un<br />
subside de 140.000 euros accordé par<br />
le Ministre Benoît Cerexhe permet<br />
au MAD de développer les axes suivants<br />
de son plan d’action 20<strong>12</strong> :<br />
1. Le développement d’un « Guichet<br />
économique », chargé de veiller à<br />
la croissance des deux secteurs, en<br />
offrant un accompagnement économique<br />
général : coaching spécialisé<br />
dans la mode et le design, programmation<br />
de séminaires, rencontres entre<br />
designers et entreprises, invitations<br />
d’éditeurs internationaux, accompagnement<br />
de projets par le guichet<br />
d’économie locale et l’ABE, ...<br />
2. Le développement du « Pôle<br />
emploi », chargé de favoriser l’insertion<br />
de jeunes designers et créateurs<br />
de mode dans le circuit économique<br />
et sur le marché du travail. Parmi les<br />
outils spécifiques développés, citons<br />
les aides à la réalisation de lookbooks,<br />
le développement d’un espace de documentation<br />
spécifique, la gestion de<br />
résidences et la création d’un centre<br />
d’excellence dédicacé à l’insertion<br />
professionnelle dans les métiers de<br />
la mode et du design...<br />
3. Le développement des outils de<br />
communication, à travers notamment<br />
l’identité visuelle du MAD.<br />
« Ce lieu a comme vocation de fédérer<br />
dans une structure de concertation<br />
unique les différents acteurs publics<br />
et du privés bruxellois. A ce titre, il<br />
jouera un rôle économique capitale<br />
dans les actions de promotion et de<br />
communication à portée internationale<br />
des créateurs bruxellois qui devront,<br />
à l’avenir, être multipliées, non<br />
seulement en Belgique mais aussi à<br />
l’étranger. Car il est essentiel que les<br />
synergies soient créées ou amplifiées<br />
avec les villes internationales dont<br />
l’image est fortement liée à la Mode et<br />
au Design (Paris, Milan, Londres,...) »<br />
a expliqué le Ministre bruxellois de<br />
l’économie Benoît Cerexhe.<br />
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45<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre
oîte à outils<br />
Non-concurrence en cas de cession d’actions<br />
46<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Imaginez la chose suivante: après plusieurs<br />
tentatives, vous vous portez enfin<br />
acquéreur des actions d’une belle<br />
entreprise qui offre à vos yeux un excellent<br />
potentiel. Mais après quelques temps, vous<br />
constatez que les clients quittent l’entreprise<br />
sans véritables raisons. Après avoir<br />
effectué quelques recherches, vous découvrez<br />
que l’ancien propriétaire de votre<br />
entreprise a mis sur pied une entreprise<br />
exerçant les mêmes activités, à seulement<br />
quelques kilomètres. Vos clients retrouvent<br />
le chemin de leurs anciens interlocuteurs<br />
commerciaux, ce qui entraîne une forte<br />
diminution de votre chiffre d’affaires. Tous<br />
vos beaux projets tombent à l’eau. Pouviezvous<br />
éviter cette mésaventure?<br />
Ne comptez pas sur la loi!<br />
Contrairement à ce qui est prévu lors de<br />
la cession d’un commerce (ou une autre<br />
forme de cession d’actifs), la loi belge ne<br />
vous protège pas contre de telles pratiques<br />
en cas de cession d’actions.<br />
Même si, selon une part croissante des<br />
décisions de la doctrine et de la jurisprudence,<br />
cette théorie classique ne correspond<br />
plus à la réalité économique et si la clause<br />
implicite de non-concurrence devrait également<br />
s’appliquer aux cessions d’actions,<br />
il demeure indiqué de prévoir une clause<br />
de non-concurrence contractuelle dans la<br />
convention de rachat.<br />
Les critères de validité d’une clause<br />
de non-concurrence selon la loi belge<br />
Notre législation ne prévoit pas de règle<br />
spécifique concernant la clause de nonconcurrence<br />
en cas de cession d’actions.<br />
Traditionnellement, on considère que cette<br />
clause est valable dans la mesure où elle ne<br />
viole aucune disposition légale et qu’elle<br />
est compatible avec le principe de la liberté<br />
de commerce et d’industrie. Il est généralement<br />
admis que la clause est permise<br />
dans la mesure où elle est nécessaire pour<br />
la protection d’une partie contractante et<br />
comporte des limitations (1) dans le temps<br />
(2) dans l’espace et (3) en ce qui concerne<br />
les activités.<br />
La durée doit être limitée à la période dont<br />
l’acheteur a besoin pour constituer sa clientèle<br />
ou pour la fidéliser. Des études récentes<br />
concernant les pratiques en matière de fusions<br />
et acquisitions en Belgique montrent<br />
que la moyenne est de 3 ans. Quant à la<br />
restriction d’ordre géographique, on applique<br />
le critère de la zone dans laquelle<br />
les activités du vendeur peuvent se révéler<br />
réellement concurrentielles. Les activités<br />
devraient se limiter à celles qui sont directement<br />
liées aux activités de l’entreprise cédée.<br />
Ces limitations doivent être respectées<br />
cumulativement selon la majeure partie de<br />
la doctrine et de la jurisprudence. La validité<br />
des limitations fait toujours l’objet d’une<br />
évaluation concrète sur la base d’éléments<br />
tels que la nature de l’activité de l’entreprise<br />
cédée, le type de produit vendu, le marché<br />
sur lequel l’entreprise opère, la façon dont<br />
le produit est commercialisé ...<br />
Les directives issues du droit européen<br />
de la concurrence<br />
Compte tenu du fait que la loi belge ne<br />
donne pas de directive claire à cet égard<br />
et que les critères retenus par la jurisprudence<br />
manquent de clarté, il est également<br />
utile de se référer à la réglementation<br />
européenne qui stipule que les clauses de<br />
non-concurrence sont justifiées pour une<br />
période allant jusqu’à maximum 2 ou 3 ans<br />
selon la situation. La pratique en matière de<br />
fusions et acquisitions en Belgique semble<br />
de plus en plus de se conformer aux règles<br />
européennes.<br />
Clause de non-concurrence non valide<br />
Une clause de non-concurrence qui ne<br />
respecte pas les limitations ci-dessus sera<br />
simplement déclarée nulle. Les juges n’ont<br />
pas le pouvoir de réduire des clauses non<br />
valides à ce qui est raisonnable et acceptable.<br />
Dans la pratique, on essaie de parer<br />
ce risque par une disposition prévoyant que,<br />
si la clause de non-concurrence dépassait<br />
les limites, la clause ne serait néanmoins<br />
pas déclarée nulle, mais que les parties sont<br />
réputées s’être engagées à tenir compte de<br />
la limitation maximale autorisée et/ou que<br />
les parties négocieront de bonne foi pour<br />
remplacer la disposition non valide par une<br />
disposition qui respecte les limites. De telles<br />
clauses sont valables.<br />
Sanctions pour violation de la clause<br />
de non-concurrence<br />
Prouver et évaluer le dommage subi en tant<br />
qu’acquéreur d’actions en raison de la violation<br />
d’une clause de non-concurrence n’est<br />
pas facile en pratique. Souvent, ce n’est pas<br />
l’acheteur, mais la société cédée - qui n’est<br />
pas partie à la convention - qui subira un<br />
préjudice. Il est donc indiqué de prévoir<br />
dans la convention une indemnité forfaitaire<br />
et d’autres clauses à l’appui. Outre une<br />
action en indemnisation du dommage subi,<br />
l’acheteur peut exiger l’arrêt des activités<br />
concurrentielles, éventuellement sous<br />
peine d’astreinte.<br />
Conclusion<br />
Le silence du législateur en la matière a<br />
contraint la jurisprudence à mettre au<br />
point une série de conditions auxquelles<br />
les clauses de non-concurrence doivent<br />
répondre. Ces conditions ne se sont pas toujours<br />
révélées suffisamment claires, ce qui<br />
a, en partie, amené la doctrine à chercher<br />
appui dans la réglementation européenne.<br />
Il est clair que la rédaction d’une clause de<br />
non-concurrence exige d’être suffisamment<br />
circonspect. Pour éviter les discussions, il est<br />
donc essentiel que de telles clauses soient<br />
rédigées de manière claire et en détails.<br />
À propos de la responsabilité solidaire lorsque l’on travaille avec des<br />
entrepreneurs (sous-traitants)<br />
Depuis un certain temps déjà, il est question dans la construction de la responsabilité solidaire du commettant/entrepreneur pour<br />
les cotisations sociales de ses entrepreneurs (sous-traitants). Afin d’éviter une telle responsabilité, il doit, dans certains cas, retenir<br />
35 % du montant de la facture qu’il paie à l’entrepreneur (sous-traitant) et verser ce montant directement à l’ONSS. Dans la loi-programme<br />
du 29 mars 20<strong>12</strong>, cette responsabilité pour dettes sociales est encore élargie sur deux points:<br />
◗ l’extension à d’autres secteurs de risque;<br />
◗ l’introduction d’un système de responsabilité subsidiaire et graduelle.<br />
En outre, la loi-programme prévoit également des dispositions en matière de responsabilité pour tous les secteurs. Les commettants/<br />
entrepreneurs professionnels qui font appel à un entrepreneur (sous-traitant) peuvent être rendus solidairement responsables du<br />
paiement des salaires du personnel de ce dernier lorsqu’il s’avère que l’entrepreneur (sous-traitant) se rend coupable d’un manquement<br />
grave à l’obligation de payer les rémunérations (le salaire minimum par exemple). gvandevelde@deloitte.com
L’entreprise au quotidien – Boîte à outils<br />
L’assurance collective « incapacité de travail »<br />
1.973 euros par mois… C’est le montant brut de l’indemnité maximale pendant la 1ère année<br />
d’incapacité de travail<br />
Imaginez que l’un de vos fidèles collaborateurs<br />
tombe gravement malade<br />
et soit dès lors en incapacité de travail<br />
pendant une longue période. Le premier<br />
mois, il perçoit l’intégralité de son revenu<br />
mensuel brut de 2.500 euros (en tant que<br />
personne isolée). Mais avez-vous une idée<br />
du salaire qu’il touchera par la suite ?<br />
La réponse vous étonnera peut-être : pendant<br />
les 11 mois suivants, il percevra un<br />
revenu de remplacement de 1.500 euros<br />
bruts via sa mutuelle, et ce à condition<br />
d’être frappé d’une incapacité de travail<br />
d’au moins 66%. Ensuite, son salaire<br />
passe à… 1.375 euros. À peine un peu plus<br />
de la moitié de son revenu ! Et en tant que<br />
cohabitant, il perdrait encore plus.<br />
En Belgique, tout collaborateur frappé<br />
d’une incapacité de travail en raison<br />
d’une maladie ou d’un accident a droit<br />
à un revenu de remplacement de la part<br />
7.000 EUR -<br />
6.000 EUR -<br />
indemnité<br />
perte de revenus<br />
de sa mutuelle ou de l’assureur accidents<br />
du travail de son employeur. Une protection<br />
sociale importante et légitime qui se<br />
révèle cependant souvent insuffisante<br />
pour conserver son niveau de vie.<br />
Comment compenser cette perte<br />
en tant qu’employeur ?<br />
Il existe un moyen de compenser en<br />
grande partie cette perte de revenu. Et<br />
en tant qu’employeur, vous êtes aussi<br />
gagnant ! La solution ?<br />
L’assurance collective « incapacité de<br />
travail » qui prévoit le versement d’une<br />
rente en cas d’invalidité économique du<br />
travailleur. La garantie sort ses effets en<br />
cas d’invalidité économique résultant<br />
d’une maladie (grossesse comprise), d’un<br />
accident de la vie privée ou d’un accident<br />
de la vie professionnelle. Les activités<br />
sportives sont également largement<br />
couvertes puisque tous les sports non<br />
rémunérés sont couverts.<br />
L’assurance collective « incapacité de travail<br />
» offre en outre une fiscalité avantageuse,<br />
étant donné que les primes sont<br />
déductibles en frais professionnels par<br />
l’entreprise.<br />
À une époque où il est difficile de motiver,<br />
de garder et d’attirer les collaborateurs<br />
talentueux, une assurance collective<br />
« incapacité de travail » constitue une<br />
solution RH particulièrement adaptée et<br />
précieuse ainsi qu’un atout incontestable<br />
pendant les négociations sociales.<br />
rolend.vermeersch@axa.be<br />
Rolend Vermeersch, Senior Consultant<br />
Corporate Life chez AXA Belgium<br />
64 %<br />
67 %<br />
47<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
5.000 EUR -<br />
61 %<br />
56 %<br />
4.000 EUR -<br />
51 %<br />
44 %<br />
3.000 EUR -<br />
40 %<br />
2.000 EUR -<br />
40 %<br />
40 %<br />
Maximum<br />
1.973 EUR<br />
1.000 EUR -<br />
40 %<br />
0 EUR -<br />
1.500 EUR 2.000 EUR 2.500 EUR 3.000 EUR 3.500 EUR 4.000 EUR 4.500 EUR 5.000 EUR 5.500 EUR 6.000 EUR<br />
travailleur régulier indemnité maximum minimum<br />
(pourcentage de<br />
(à partir du<br />
la rémunération)<br />
7ème mois)<br />
période avec charge de famille 60 % 1.973,14 EUR 1.359,28 EUR<br />
d’incapacité isolé 60 % 1.973,14 EUR 1.087,58 EUR<br />
primaire (1 an maximum) cohabitant 60 % 1.973,14 EUR 932,62 EUR<br />
période avec charge de famille 65 % 2.137,72 EUR 1.359,28 EUR<br />
d’invalidité isolé 55 % 1.808,82 EUR 1.087,58 EUR<br />
(après 1 an) cohabitant 40 % 1.315,60 EUR 932,62 EUR
L’entreprise au quotidien – Boîte à outils<br />
INFO CED<br />
Puis-je cumuler une activité indépendante et<br />
salarié au sein de la même entreprise ?<br />
« Le dirigeant d’une entreprise peut-il être engagé dans les liens d’un contrat de travail avec la<br />
société qu’il dirige ou, au contraire, doit-il obligatoirement exercer son mandat en qualité de<br />
travailleur indépendant ? »<br />
48<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Quel est le statut des gérants d’une<br />
SPRL ?<br />
Le gérant d’une SPRL est un travailleur<br />
indépendant qui ne peut, en principe,<br />
être engagé dans les liens d’un contrat<br />
de travail, du moins pour ses fonctions<br />
de gérant.<br />
En effet, l’existence d’un contrat de travail<br />
suppose que trois conditions soient<br />
réunies : l’exécution d’un travail, une<br />
rémunération et un lien de subordination<br />
entre l’employeur et le travailleur. Un<br />
lien de subordination existe dès qu’une<br />
personne (un employeur) peut exercer<br />
une autorité sur une autre personne (le<br />
travailleur).<br />
A l’inverse, un indépendant dirige luimême<br />
son travail.<br />
Il organisera et fixera librement son<br />
temps, commandera ses fournitures,<br />
déterminera son mode de rémunération,<br />
établira ses prix, etc.<br />
Dans l’hypothèse où la SPRL serait composée<br />
de plusieurs gérants, il est concevable<br />
que l’un d’entre eux exécute ses fonctions<br />
dans les liens d’un contrat de travail, si et<br />
seulement si, un conseil de gérance est<br />
constitué et que les décisions sont prises<br />
à la majorité.<br />
Par contre, le gérant statutaire ayant tout<br />
pouvoir pour agir au nom de la société<br />
ne pourra en aucun cas être lié à elle<br />
par un contrat de travail : une personne<br />
ne pouvant être soumise à une autorité<br />
qu’elle-même exerce.<br />
De même, dans le cadre d’une SPRLu, le<br />
gérant unique ne pourra se trouver dans<br />
les liens d’un contrat de travail avec sa<br />
société, aucune autorité n’étant susceptible<br />
d’être exercée.<br />
Le gérant d’une société sera certainement<br />
tenté de conclure un contrat de travail<br />
avec sa propre entreprise, en raison de<br />
la couverture sociale des salariés plus<br />
avantageuse que celle des travailleurs<br />
indépendants.<br />
La prudence est de rigueur, car le fait<br />
qu’un contrat écrit prévoit un statut<br />
d’employé, qu’une rémunération ait été<br />
payée, et que le précompte professionnel<br />
et les cotisations de sécurité sociale ait<br />
été retenues, n’empêchera pas l’ONSS de<br />
procéder à la disqualification des relations<br />
de travail.<br />
Dans ce cas, l’ONSS remboursera à l’employeur<br />
les cotisations sociales perçues,<br />
tandis que le travailleur se verra réclamer<br />
par l’I.N.A.S.T.I le paiement de ses<br />
cotisations.<br />
En d’autres termes, lorsqu’une relation de<br />
travail salarié dissimule une activité indépendante,<br />
il y a violation de la loi et les<br />
parties s’exposent à de graves sanctions.<br />
Quelle est la situation de l’administrateur<br />
délégué dans une Société<br />
Anonyme ?<br />
Les mandataires, les représentants permanents<br />
et les membres du comité de<br />
direction dans une société anonyme<br />
peuvent, sous certaines conditions,<br />
cumuler au sein de la même entreprise,<br />
un mandat indépendant et une fonction<br />
de salarié dans les liens d’un contrat de<br />
travail.<br />
Le « travailleur » devra apporter la preuve<br />
que les deux fonctions qu’il exerce au<br />
sein de la même entreprise sont bien<br />
distinctes, et qu’il existe un réel lien de<br />
subordination entre lui et la société dans<br />
l’exercice de son activité salarié. Dans ce<br />
cas, le « travailleur » sera soumis à un<br />
double assujettissement : il sera assujetti<br />
à la fois à la sécurité sociale des salariés et<br />
au statut social des travailleurs indépendant.<br />
Si son activité salariée est exercée<br />
en ordre principale (c’est-à-dire au moins<br />
un mi-temps), son activité indépendante<br />
sera considérée comme « complémentaire<br />
».<br />
L’administrateur délégué à la gestion<br />
journalière d’une société anonyme peut<br />
être engagé par cette même société dans<br />
les liens d’un contrat de travail, dans la<br />
mesure où il exerce son activité sous l’autorité<br />
d’un organe, d’un administrateur<br />
ou d’un préposé de la société.<br />
En d’autres termes il n’existe aucune incompatibilité<br />
entre le mandat d’administrateur<br />
délégué à la gestion journalière<br />
d’une société et l’existence d’un contrat<br />
de travail avec cette même société.
L’entreprise au quotidien – Boîte à outils<br />
Le client est roi, mais que faire s’il ne paye pas ?<br />
Le Parlement européen a adopté début 2011 une directive concernant la lutte contre les arriérés<br />
de paiement dans les transactions commerciales. Les États membres ont jusqu’au 16/3/2013<br />
pour adapter la directive dans leur cadre législatif. Beci organise le 3 octobre 20<strong>12</strong> une session<br />
d’information gratuite pour en parler.<br />
La Chambre s’est entretenue avec<br />
Wouter Van Gulck, directeur général<br />
de la Fédération des Chambres<br />
de Commerce belges, à propos de la directive<br />
européenne, des arriérés de paiement<br />
et de la façon dont les entreprises peuvent<br />
s’en prémunir.<br />
Chambre : Ne tournons pas autour<br />
du pot : en quoi cette directive estelle<br />
si importante ?<br />
Wouter Van Gulck : Les retards de paiement<br />
sont une importante cause de<br />
faillites, en particulier auprès des petites<br />
entreprises. Selon les derniers chiffres<br />
du bureau d’études Graydon, au cours<br />
du premier semestre 20<strong>12</strong>, <strong>12</strong>,1 % des factures<br />
émises en Belgique ont été payées<br />
avec plus de 90 jours de retard. Certaines<br />
d’entre elles ne sont payées du tout. À titre<br />
d’exemple, si l’on suppose qu’une entreprise<br />
réalise une marge bénéficiaire de<br />
10 % sur chaque vente, cela signifie qu’en<br />
cas d’impayé, elle doit récupérer la perte<br />
en réalisant 10 autres ventes.<br />
Chambre : Quels sont les principaux<br />
éléments de cette directive ?<br />
WVG : La nouvelle directive impose un<br />
délai de paiement de 30 jours après réception<br />
de la facture, sauf si le contrat y<br />
déroge de façon explicite, mais encore<br />
ne peut-il imposer aucune condition<br />
déraisonnable. Pour les pouvoirs publics,<br />
les délais de paiement sont encore plus<br />
stricts : 30 jours, avec la possibilité, pour<br />
les États membres, de doubler ce délai,<br />
mais sans aucune autre exception.<br />
Chambre : La directive va donc dans<br />
le bon sens, mais n’est évidemment<br />
pas la panacée. Que peut-on faire de<br />
plus pour s’attaquer aux arriérés de<br />
paiement ?<br />
WVG : Cela commence par de bons processus<br />
internes au sein de l’entreprise.<br />
Pour ne citer qu’un exemple, toute société<br />
devrait être capable, à n’importe quel moment,<br />
de dresser un état des factures ouvertes.<br />
Pourtant, le nombre d’entre elles<br />
incapables d’en faire autant est considérable.<br />
Une autre mesure réside dans<br />
le suivi attentif des débiteurs. La règle :<br />
réagir immédiatement dès que le délai<br />
de paiement d’une facture menace d’être<br />
dépassé. Il est important que le fournisseur<br />
indique clairement à ses clients<br />
qu’il suit ses affaires de près et souhaite<br />
le respect des délais contractuels de paiement.<br />
Cela requiert une bonne dose de<br />
psychologie. Un client n’est pas l’autre, il<br />
faut parfois négocier, discuter, démonter<br />
les excuses et les objections, «éduquer»<br />
les clients à respecter les conditions du<br />
contrat. Cependant, on constate souvent<br />
que maintes entreprises n’ont pas stipulé<br />
de conditions de paiement claires. Dès<br />
lors, il est difficile, naturellement, de les<br />
faire respecter.<br />
Ces derniers temps, on insiste de plus en<br />
plus sur l’importance de la gestion des<br />
fonds de roulement et des crédits. Ces<br />
deux aspects doivent contribuer à de<br />
saines liquidités de l’entreprise.<br />
Chambre : Quelle est la règle pour<br />
les paiements de factures par les<br />
clients étrangers ?<br />
WVG : On ne possède pas de données<br />
précises sur les arriérés de paiement<br />
de clients étrangers. Ce qui est sûr, c’est<br />
que l’encaissement de factures impayées<br />
est plus complexe à l’étranger qu’en Belgique.<br />
Pourtant, plusieurs procédures élaborées<br />
par l’Europe ces dernières années<br />
permettent de s’attaquer plus vite et plus<br />
aisément aux retards de paiement. Citons<br />
par exemple la procédure européenne de<br />
règlement des petits litiges, l’injonction<br />
européenne de payer ainsi que le titre<br />
exécutoire européen pour les créances<br />
incontestées.<br />
Les sociétés hésitent encore trop souvent<br />
à entreprendre de telles actions judiciaires,<br />
mais cette passivité est souvent<br />
due à un manque d’information.<br />
Chambre : Les entreprises doivent<br />
donc être mieux informées ?<br />
WVG: Effectivement, et c’est la raison<br />
pour laquelle nous organisons, avec<br />
plusieurs chambres de commerce, des<br />
séances d’information qui expliquent aux<br />
entreprises ces instruments juridiques<br />
et financiers.<br />
La connaissance est aussi un pouvoir, tout<br />
comme l’argent. Et avec cette connaissance,<br />
les fournisseurs récupéreront plus<br />
vite leur dû. Le pouvoir au carré donc.<br />
Plus d’infos ?<br />
Samira Aarbaj sa@beci.be<br />
49<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Le client est roi, mais que faire s’il ne paye pas ?<br />
Quels moyens financiers et juridiques avez-vous à disposition pour vous prémunir du non-paiement de clients étrangers ?<br />
Vendre sur le marché unique européen est une chose ; être payé en est une autre.<br />
✓ Comment éviter que vos clients étrangers vous règlent en retard, voire pas du tout ?<br />
✓ De quels instruments financiers disposez-vous ?<br />
✓ Comment vous couvrir contractuellement ?<br />
✓ Comment imposer vos droits à l’étranger ?<br />
La séance d’information qui se tiendra le 3 octobre 20<strong>12</strong> à partir de 14h dresse un relevé concis des moyens financiers et juridiques<br />
en mesure de vous protéger contre les retards ou refus de paiement de clients étrangers.<br />
Découvrez le programme de cette session d’info sur http://www.beci.be/activites/formations_seminaires/themes/international/<br />
chambers_against_late_payments/<br />
Ce séminaire est rendu possible grâce au soutien de la Commission Européenne dans le cadre du projet Assistance on Enforcement<br />
of Outstanding Claims.
MERAK ouvre à Schelle un site destiné à accueillir 300 km d’archives<br />
Merak, le leader belge du marché<br />
de la gestion d’informations,<br />
investit 9 millions d’euros dans un<br />
nouveau site implanté à Schelle à<br />
proximité d’Anvers. Celui-ci offre<br />
une capacité de stockage comparable<br />
à une étagère de 300 km<br />
de long. Les documents y sont<br />
numérisés avec une capacité théorique<br />
de 1.250.000 pages… par<br />
jour, dans des conditions climatiques<br />
rigoureusement contrôlées<br />
et moyennant une consommation<br />
d’énergie minimale. Une vingtaine<br />
d’effectifs sont prévus.<br />
Le 10 mai 20<strong>12</strong>, le bourgmestre<br />
Rob Mennes de la commune de<br />
Schelle inaugurera officiellement<br />
le sixième site du gestionnaire<br />
d’archives MERAK. Malgré que les<br />
tendances indiquent une diminution<br />
des montagnes de documents<br />
papier, cette entreprise estime<br />
que la conservation et la gestion<br />
d’archives papier pour le compte<br />
de tiers ont encore de l’avenir.<br />
Ainsi, pas moins de quelque 1.800<br />
tonnes d’archives entrantes ont<br />
été enregistrées en 2011 contre<br />
un volume d’environ 900 tonnes<br />
détruites au cours de la même<br />
période. Merak a exécuté plus de<br />
86.000 commandes cette même<br />
année.<br />
Le site de Schelle s’étend sur<br />
presque deux hectares et compte<br />
un bâtiment d’une superficie de<br />
11.000 m². L’ensemble est un modèle<br />
de sensibilisation écologique<br />
et d’efficacité, de sécurité et de<br />
confidentialité optimale.<br />
Merak a été créée en 1977. L’entreprise<br />
fait partie d’un petit groupe<br />
de sociétés qui se consacrent<br />
exclusivement à la gestion d’informations.<br />
Elle est présente en Belgique,<br />
aux Pays-Bas et en Suisse.<br />
La direction générale est assurée<br />
par la SA Marnic Holding, une<br />
entreprise familiale belge dont<br />
le siège est implanté à Malines.<br />
L’administrateur délégué de la SA<br />
Merak est Henrik Rooms.<br />
L’entreprise dispose en Belgique<br />
de six succursales situées à Anvers<br />
(Merksem), Overijse, Malines<br />
(Malines Nord et Hombeek), Vilvorde<br />
et désormais Schelle.<br />
Les activités de la société en Belgique<br />
s’étendent de la conservation<br />
d’archives papier, la numérisation<br />
de documents, l’archivage de<br />
documents numériques, la<br />
conservation et le contrôle de<br />
codes sources, la conservation<br />
et l’échange de supports magnétiques<br />
et optiques à la conservation<br />
de matériel de référence de<br />
laboratoire et à la conservation<br />
d’échantillons issus de la production<br />
de médicaments.<br />
La logistique interne sur le site de<br />
Schelle est exécutée en majeure<br />
partie par des robots qui apportent<br />
les archives papier du lieu où elles<br />
sont stockées ou traitées pour inventaire<br />
ou destruction.<br />
La grande quantité de documents<br />
papier diminue à vue<br />
d’œil, pourquoi encore accroître<br />
la capacité ?!<br />
Tout simplement parce que, d’un<br />
point de vue purement financier,<br />
l’on constate encore quotidiennement<br />
que la conservation de documents<br />
sur des supports papier<br />
est bien souvent moins coûteuse<br />
dans le format original que dans<br />
la version numérisée. Les archives<br />
papier présentent l’avantage d’être<br />
plus facilement accessibles. À<br />
condition de pouvoir être rapidement<br />
et facilement retrouvées. Merak<br />
pense avoir prouvé qu’elle est<br />
capable de le faire. Il est cependant<br />
évident que les documents
schaal:<br />
datum:<br />
consultés régulièrement sont traités<br />
plus efficacement sous forme<br />
numérique.<br />
La conservation de documents,<br />
un véritable défi<br />
Cela paraît simple, mais les apparences<br />
sont trompeuses. Essayez<br />
donc de prouver qu’un document<br />
est authentique, qui a consulté<br />
quoi et quand, que la confidentialité<br />
n’a pas été violée, et que finalement<br />
le document peut encore être<br />
produit<br />
dans les meilleurs délais. Merak<br />
peut le faire. Même un dimanche<br />
ou un jour férié.<br />
plannen mbt. :<br />
Passionnés par leur métier<br />
Le bâtiment de Schelle est protégé<br />
contre la foudre, vous ne pouvez<br />
pas y pénétrer sans un<br />
badge d’identification, même si<br />
vous êtes membre du personnel.<br />
Dans ce dernier cas, le type<br />
d’accès est déterminé par votre<br />
fonction. Les systèmes manuels<br />
de détection et de lutte contre<br />
l’incendie ont également été automatisés.<br />
La climatisation est évidemment<br />
prévue et adaptée aux<br />
archives conservées. Même en cas<br />
de panne de courant, un générateur<br />
de secours est capable d’assurer<br />
opdrachtgever: une alimentation électrique<br />
Roland BERT<br />
architect<br />
1/ 100<br />
MERAK nv.<br />
16/08/2011 Steenhoevestraat 8, 2800 MECHELEN<br />
sans faille pendant des semaines<br />
ARCHITECTEN bvba<br />
Sloesveldstraat 13<br />
1560 HOEILAART gsm. 0476/ 513.187<br />
si besoin blow-out perspectief est. MERAK Schelle<br />
rolandbert@skynet.be<br />
La lutte contre l’incendie est assurée<br />
au moyen d’un système de<br />
gicleurs, installé conformément<br />
aux prescriptions belges et américaines<br />
les plus récentes, et opérant<br />
uniquement aux endroits requis.<br />
Écologiquement responsable<br />
L’isolation du bâtiment de Schelle<br />
a quelques années d’avance sur<br />
les prescriptions légales.<br />
La consommation d’électricité est<br />
également surveillée de près. Merak<br />
souhaite offrir une gestion et<br />
une conservation d’archives plus<br />
efficaces, plus sûres et plus économiques.<br />
L’eau de pluie est recueillie<br />
dans des citernes et progressivement<br />
libérée ou utilisée<br />
pour l’arrosage des plantes.<br />
Systèmes de climatisation munis<br />
de filtres anti-poussière<br />
L’on cherche à maintenir en permanence<br />
un taux d’humidité<br />
relative de maximum 60%. Des<br />
filtres éliminent une quantité de<br />
substances nocives et filtrent l’air<br />
jusqu’à un demi-micron (un deux<br />
millième d’un millimètre)<br />
Cette entreprise fonctionne<br />
comme une industrie. Ses services<br />
sont traités comme des produits et<br />
sont, de cette manière, également<br />
évalués selon des normes internationalement<br />
reconnues, les normes<br />
ISO telles que ISO 9001, ISO/IEC<br />
27001 et ISO 14001.<br />
Qui aurait pu dire que la gestion<br />
d’archives serait si complexe ? Il<br />
reste encore beaucoup d’informations<br />
à découvrir sur le site www.<br />
merak.be.
vous bougez !<br />
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est offerte dans les pages d’Entreprendre, lu par 21.000 décideurs, en envoyant un communiqué<br />
d’une quinzaine de lignes accompagné d’une photo, à dd@beci.be<br />
Attention : les textes publicitaires ne sont pas publiés. La rédaction se réserve le droit d’écourter les textes trop longs.<br />
PYCTY met l’Inbound Marketing à la<br />
portée des entreprises belges<br />
52<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Actigroup et Page-Web, les spécialistes du marketing direct<br />
et du webmarketing, ont décidé d’unir leurs expertises pour<br />
créer une société spécialisée dans l’Inbound Marketing. Il<br />
s’agit d’un marketing permettant à une entreprise d’attirer<br />
des prospects de manière spontanée et de les convertir en<br />
clients. La société américaine HubSpot, à l’origine du concept<br />
d’Inbound Marketing, a choisi Pycty comme partenaire pour<br />
le marché belge.<br />
PYCTY et l’Inbound Marketing<br />
La nouvelle société Pycty, dont le slogan « Pull Your<br />
Customers Toward You » résume parfaitement la philosophie,<br />
développe ce marketing non-intrusif basé entre autre sur la<br />
recommandation sociale et la présence des entreprises dans<br />
les moteurs de recherches.<br />
L’Inbound Marketing s’articule autour de 5 axes que sont le<br />
Content Marketing, les Réseaux Sociaux, le Référencement<br />
Naturel, l’optimisation de Landing Pages et le Lead Nurturing.<br />
En optant pour l’Inbound Marketing, Pycty se profile donc<br />
comme le partenaire idéal d’entreprises désirant asseoir une<br />
visibilité à long terme sur le web tout en assurant un excellent<br />
ROI, enfin mesurable grâce aux outils HubSpot.<br />
Les associés<br />
Actifs dans le web depuis le début de leur carrière et associés<br />
dans Page-Web, Mathieu Gillet et Nicolas Van Rymenant sont<br />
tous deux des digital-natives passionnés par la découverte de<br />
Gabriela Gabor<br />
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roumaine. Conseil en gestion de projets européens..<br />
✔ Cours de langue roumaine pour les entreprises<br />
de France, Belgique, Luxembourg et<br />
Suisse qui travaillent avec des entreprises<br />
roumaines.<br />
✔ De cours en ligne format e-learning mais<br />
aussi en présentiel et tutorat à distance.<br />
✔ Cours de langue roumaine pour les Universités<br />
de France, de Belgique et du Luxembourg.<br />
✔ De cours de langue roumaine pour les particuliers.<br />
solutions créatives qu’ils mettent en place pour leurs clients.<br />
Ils seront tous deux en charge de la gestion quotidienne de<br />
Pycty.<br />
Actigroup, représenté par les partenaires associés Michel<br />
Bruyr et Charlie Malcause, intègre Pycty dans le cadre d’une<br />
politique cross-media, afin de communiquer de manière<br />
crédible et adaptée à chaque cible. Via Pycty, Actigroup se<br />
réjouit de mettre tous les avantages de l’inbound marketing à<br />
la portée de ses clients déjà actifs en direct marketing.<br />
Le partenariat avec HubSpot<br />
HubSpot, appuyé par Google et Salesforce, est la première<br />
plateforme intégrant tous les outils nécessaires à la gestion<br />
d’une campagne d’Inbound Marketing. Grâce à ce partenariat,<br />
HubSpot accompagne Pycty dans la réussite des campagnes<br />
de ses clients.<br />
Pourquoi choisir Pycty<br />
Fruit d’un partenariat stratégique et d’une vision novatrice,<br />
l’agence Pycty se place comme la meilleure alternative pour<br />
les entreprises présentes sur le marché belge en recherche de<br />
visibilité et de notoriété sur le long terme.<br />
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Van Rymenant - 0473 25 74 44 nicolas@pycty.com<br />
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Plusieurs formules sont envisagées et proposées.<br />
Les besoins spécifiques de chaque<br />
entreprise peuvent être traités cas par cas.<br />
Les apprenants participent en ligne aux<br />
séances, ils téléchargent des supports de<br />
cours, ils travaillent sur des activités d’apprentissage.<br />
Les supports des cours sont diffusés<br />
à partir d’une plateforme. Le produit<br />
(différents supports des cours de roumain)<br />
est adapté chaque année en fonction des<br />
besoins du marché.<br />
53 Rue Gambetta 31330 Grenade-sur-Garonne<br />
(Toulouse) France .
espace membres<br />
L’agence de formation bruxelloise Accent Languages<br />
devient ATOLO.<br />
Le nom ATOLO est une forme dérivée<br />
de « adtollo », expression latine qui<br />
signifie «Elever». Cette nouvelle<br />
identité a pour objectif de mieux<br />
rencontrer les attentes du marché<br />
tout en marquant, dans la durée, le<br />
positionnement spécifique des services<br />
autour de formations en langues et en<br />
communication stratégique.<br />
Inspire. Empower. Perform.<br />
Trois mots en signature de la marque<br />
pour une promesse et une méthode<br />
qui, au fil des années, ont permis à ses<br />
formateurs de gagner leur réputation<br />
grâce à une approche efficace des<br />
langues étrangères au service direct<br />
des objectifs professionnels.<br />
Mais, forte de 15 années d’expérience<br />
professionnelle, l’agence s’est<br />
également fait reconnaitre pour ses<br />
sessions spécifiques en communication<br />
stratégique. Ces dernières assurent un<br />
accompagnement personnalisé autour<br />
de mises en situations professionnelles<br />
dans la langue cible afin de garantir la<br />
conversion réussie d’un message en<br />
termes de résultats.<br />
Ce positionnement est aujourd’hui<br />
clairement défini par une<br />
nouvelle identité et une nouvelle<br />
communication autour de la marque,<br />
de ses services et de ses valeurs.<br />
ATOLO SA/NV<br />
Av. De Tervurenlaan, 36<br />
1040 Brussels<br />
Tel 02 609 50 90<br />
www.atolo.eu<br />
53<br />
La première chaîne de télévision touristique<br />
VisitBrussels TV lancée à Bruxelles-Capitale<br />
Avec le soutien de Toerisme Vlanderen,<br />
VisitBrussels, l’office régional du<br />
tourisme bruxellois, et la Brussels<br />
Hotels Association, en partenariat<br />
avec la Ville et la Région, ont annoncé<br />
mercredi le lancement de VisitBrussels<br />
TV, la première chaîne de télévision<br />
de promotion touristique diffusée<br />
dans les chambres d’hôtel et les<br />
auberges de jeunesse. Le marché a<br />
été remporté par IDklic, la plus petite<br />
société ayant répondu à l’offre. Le<br />
coût s’élève à 250.000 euros, mais la<br />
chaîne vise à s’autofinancer à terme.<br />
Avec un contenu tant événementiel<br />
que culturel, VisitBrussels TV est la<br />
chaîne par défaut dans déjà plus de<br />
6.500 chambres sur les 16.000 du<br />
parc hôtelier régional. La semaine<br />
prochaine, elle sera accessible pour<br />
1.000 lits des auberges de jeunesse.<br />
Sa diffusion dans les musées est par<br />
ailleurs en discussion. Pour l’échevin<br />
bruxellois du tourisme Philippe Close<br />
(PS), il s’agit de l’aboutissement d’un<br />
projet né il y a quelques années. La<br />
Ville possédait déjà en effet un canal<br />
sur le câble mais au contenu alors<br />
peu dynamique. «Avec 6 millions de<br />
nuitées dans la région, dont 70% à<br />
Bruxelles-ville, le tourisme représente<br />
un gisement économiquement<br />
porteur.<br />
Cette initiative participe à atteindre<br />
notre objectif des 10 millions de nuitées<br />
d’ici 2020. Bruxelles est la seconde ville<br />
au monde pour les grands congrès,<br />
mais sa réputation était ennuyeuse.<br />
Nous continuons à dynamiser le<br />
tourisme de loisirs qui représente<br />
aujourd’hui 50% du tourisme au même<br />
titre que les voyages d’affaire», a ajouté<br />
l’échevin. (MUA)<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre
vous bougez !<br />
and Conceptum! announce<br />
far-reaching cooperation to develop show concepts in<br />
Belgium and across Europe<br />
Artexis and Conceptum! Exhibitions, two leaders of the<br />
Belgian exhibitions and events industry, have announced a<br />
strategic alliance with Artexis taking a stake in Conceptum!<br />
. Eric Everard, President and Founder of Artexis, and Florent<br />
Godin, General Manager and Founder of Conceptum!<br />
Exhibitions, signed the deal earlier this month in Brussels.<br />
“The deal gives us a platform for several joint ventures,” said<br />
Eric Everard. “Our businesses have complementary strengths<br />
so there are many opportunities and synergies. Conceptum!<br />
Exhibitions has a fantastic portfolio of B2C and B2B events<br />
here in Belgium, France and Spain, some of which take place<br />
at Artexis venues. Artexis has a strong international presence<br />
through its trade show division, easyFairs.”<br />
“Our two companies have similar visions and company<br />
cultures,” added Florent Godin. “We both bring science,<br />
passion and creativity to the world of exhibitions. I am very<br />
excited by this alliance, which will help bring successful<br />
Conceptum! brands such as Creativa, MIA, Innova, Business<br />
& Meetings Solutions, the Holiday Fair and the B&B Expo to<br />
the next level and will lead to the development of new show<br />
concepts.”<br />
www.artexisgroup.com • www.conceptum.eu<br />
www.artexis.com • www.easyfairs.com<br />
Coaching, effet de mode ou nécessité?<br />
Nous avons rencontré Pierre-Jean De Jonghe, pionnier du<br />
coaching en Europe et président de ‘Leading & Coaching<br />
Academy’ (LCA). Pierre-Jean a accompagné plus de 2000<br />
personnes en 30 ans et fait partie des Coachs les mieux formés<br />
d’Europe! C’est l’un des trois Master Coach Francophones en<br />
Belgique, certifiés par ‘International Coach Federation’.<br />
Pourquoi la Leading and Coaching Academy ?<br />
Après mes études de droit, j’ai démarré ma carrière au sein de<br />
groupes internationaux. Pendant plus de 11 ans j’ai rencontré<br />
de nombreux managers qui n’avaient jamais été formés à<br />
l’humain, à la connaissance de soi et des autres.<br />
Les patrons ne sont-ils pas formés à la psychologie?<br />
Pas uniquement la psychologie! Je rajouterai la philosophie<br />
et l’anthropologie. Comment être un bon leader sans en<br />
maîtriser les bases? Mon expérience montre que le manque<br />
de sagesse et de connaissance des systèmes humains est le<br />
talon d’Achille des leaders que j’accompagne.<br />
Les émotions sont-elles encore tabou dans les entreprises ?<br />
Chacun est mal à l’aise avec ses propres émotions. Comment<br />
voulez vous qu’ils accueillent celles des autres ? Cela m’inspire<br />
chaque jour dans la création des programmes que je développe<br />
au sein de la LCA.<br />
Quand neuroscience et business se rencontrent<br />
Submergé par la quantité d’informations, le dirigeant n’est<br />
pas toujours à même d’obtenir une bonne visibilité sur la<br />
performance stratégique et sur les objectifs à atteindre.<br />
A l’heure actuelle, le défi n’est plus d’assembler de l’information<br />
mais bien d’extraire une information structurée<br />
et cohérente à partir de laquelle vous pouvez prendre des<br />
décisions.<br />
Cockpit Group organise une conférence-déjeuner qui permettra<br />
aux dirigeants d’entreprise de mieux comprendre :<br />
✔ le fonctionnement du cerveau lors de la prise de décisions<br />
✔ les nouvelles approches pour mesurer la performance<br />
de l’entreprise.La conférence sera animée par le Professeur<br />
Patrick Georges, neurochirurgien et Professeur de Management<br />
à l’Université de Bruxelles, aux HEC et au Collège des<br />
Quelles sont les formations<br />
que vous donnez ?<br />
Nos formations phares sont<br />
une formation de coaching, en<br />
deux modules sur 15 mois, et<br />
une formation au leadership,<br />
en dix modules sur 6 à 18 mois.<br />
Nos formations de coach sont<br />
certifiées par la fédération<br />
internationale (ACTP) et sont<br />
réputées pour leur excellence.<br />
Qui assiste à vos formations ?<br />
Nous recevons des patrons de<br />
grandes entreprises et de PME, des directeurs de ressources<br />
humaines, des cadres supérieurs ainsi que des consultants.<br />
Qu’est ce qui vous motive chaque jour ?<br />
Le développement de ce que j’appelle « l’humanitude » des<br />
systèmes et des individus.<br />
PIERRE-JEAN DE JONGHE,<br />
MCC (Master Certified Coach)<br />
Tel + 32 (0)2 652 08 58 -<br />
pierre-jean@lc-academy.eu<br />
Ingénieurs à Paris et par Monsieur Grégoire Talbot ingénieur<br />
civil, fondateur et CEO de Cockpit Group, spécialisé<br />
dans les Balanced Scorecard. Venez découvrir pourquoi de<br />
nombreuses entreprises, petites ou grandes, telles que AGC<br />
Glass Europe, Brussels Airport, Electrabel, NRB, KBL, Lhoist,<br />
Puilaetco, Véolia, Win,... ont mis en place un outil de pilotage<br />
tel que le Management Cockpit. La conférence-déjeuner<br />
se donnera le 9 octobre 20<strong>12</strong> à 11h au Château Sainte-<br />
Anne. Veuillez-vous inscrire en nous envoyant un mail à<br />
l’adresse:elise.devilers@cockpit-group.com.<br />
Cockpit Group SA - Avenue Jules César 2 - 1150<br />
Bruxelles Tel +32(0)2 742 25 34<br />
gregoire.talbot@cockpit-group.com<br />
www.cockpit-group.com
espace membres<br />
Les commerçants évaluent les grandes villes<br />
Dans la perspective des prochaines élections communales,<br />
Comeos, la fédération du commerce et des services en Belgique,<br />
a réalisé une enquête auprès des commerçants, portant<br />
sur les quinze plus grandes villes du pays.<br />
« … nous constatons qu’il est encore trop peu tenu compte<br />
des souhaits et aspirations des commerçants », souligne<br />
Dominique Michel, administrateur délégué de Comeos. «<br />
Nous avons sélectionné quinze villes belges importantes<br />
et avons demandé à nos membres qui possèdent ou envisagent<br />
d’ouvrir des magasins dans ces villes, d’évaluer leur<br />
politique. En matière de mobilité, de sécurité, de fiscalité, de<br />
dynamique commerciale et d’emploi. Les scores attribués<br />
sont souvent affligeants ».<br />
Plus de 14 taxes locales différentes<br />
La pression fiscale locale est considérée comme beaucoup<br />
trop lourde. « Les commerçants sont utilisés comme des<br />
vaches à lait par des administrations locales », fait remarquer<br />
D. Michel. « Taxe de parking, taxe sur les enseignes<br />
lumineuses, taxe sur la surface commerciale ou taxe sur<br />
la diffusion d’imprimés publicitaires : les villes possèdent<br />
jusqu’à quatorze taxes différentes s’appliquant au commerce.<br />
Une chaîne de magasins active dans tout le pays<br />
doit donc connaître toutes les règles applicables pour tous<br />
les sites, respecter les délais de paiement,… Il faut non seulement<br />
réduire le nombre de taxes locales, mais celles-ci<br />
doivent aussi être harmonisées – et pouvoir être consultées<br />
sur un site internet central ».<br />
L’innovation bridée<br />
(…) « À Anvers et Bruxelles, il est très difficile de développer<br />
de nouveaux projets », souligne D. Michel. « Les magasins<br />
doivent se réinventer et si nécessaire, déménager ou<br />
s’agrandir – mais il faut de l’espace pour cela. Les administrations<br />
locales ne comprennent généralement pas que de<br />
nouveaux magasins, quelle que soit leur taille, créent de<br />
l’emploi » (…)<br />
Sécurité : lutter contre l’impunité<br />
(…) les vols en magasins coûtent un milliard d’euros par an<br />
au secteur. « Mais les commerçants se montrent indulgents<br />
dans leur jugement : ils comprennent que les autorités locales<br />
sont dépassées par les problèmes. Pire encore : face à<br />
l’impunité, la police locale se décourage tout autant que les<br />
commerçants eux-mêmes (…)<br />
Le bulletin des quinze villes<br />
1 Tournai 55,5<br />
2 Hasselt 54,9<br />
3 Genk 54,4<br />
4 Louvain 51,9<br />
5 Ostende 51,6<br />
6 Charleroi 51,5<br />
7 Liège 51,4<br />
8 Malines 50,7<br />
9 Namur 50,1<br />
10 Bruges 50,0<br />
11 Anvers 49,8<br />
<strong>12</strong> Gand 49,6<br />
13 Bruxelles 49,5<br />
14 Courtrai 49,5<br />
15 Mons 49,0<br />
www.comeos.be<br />
55<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Votre responsabilité sociétale. Les entreprises de<br />
travail adapté emballent l’Atomium pour vous !<br />
Les entreprises de travail adapté<br />
(ETA) bruxelloises ont fait leur promotion<br />
durant ce mois de juin à la<br />
radio. Vous avez peut-être entendu<br />
les spots radio vantant les services<br />
qu’elles peuvent vous rendre sur les<br />
ondes de La Première ou de VivaCité<br />
Bruxelles. Avec son accroche humoristique<br />
(« Emballer l’Atomium, habiller<br />
Manneken Pis, replanter l’Avenue<br />
Louise… »), le message diffusé invite<br />
l’auditeur à recourir aux ETA quel que<br />
soit le service ou le produit recherché.<br />
Car, à Bruxelles, le secteur compte<br />
1450 travailleurs handicapés et 400<br />
encadrants prêts à relever tous les<br />
défis. Forts de leurs savoir-faire très<br />
diversifiés, ils proposent actuellement<br />
plus de 60 services et produits<br />
aux entreprises et pouvoirs publics.<br />
En leur confiant du travail, les entreprises<br />
clientes peuvent compter sur<br />
les mêmes exigences commerciales<br />
que n’importe quel autre prestataire.<br />
La plus-value sociale en prime<br />
puisqu’elles contribuent de la sorte à<br />
l’intégration socioprofessionnelle de<br />
personnes handicapées.<br />
Découvrez les ETA bruxelloises et<br />
leurs compétences sur leur tout nouveau<br />
site www.onsadapte.be.
vous bougez !<br />
High-SEA, votre partenaire SAP<br />
High-SEA est une coopérative de<br />
consultants SAP indépendants<br />
dont l’objectif est de regrouper les<br />
consultants indépendants connus et<br />
reconnus. Elle leur offre un réseau<br />
permettant le travail en équipe et le<br />
renforcement des compétences ainsi<br />
qu’une infrastructure informatique<br />
adaptée aux contraintes et aux besoins<br />
spécifiques du métier de consultants.<br />
Le réseau d’High-SEA compte<br />
aujourd’hui +/- 200 consultants expérimentés<br />
(dont 95% de belges) qui ont<br />
généralement plus de 10 ans d’expérience.<br />
D’autre part High-SEA est une<br />
plateforme commerciale permettant<br />
aux clients de trouver des consultants<br />
à haute valeur ajoutée à des prix compétitifs<br />
tant pour le client que pour le<br />
consultant. High-SEA peut intervenir<br />
à chaque phase du cycle de vie de SAP<br />
dans les domaines de la finance, de la<br />
logistique, des ressources humaines,<br />
de la sécurité, du développement et<br />
de la gestion de systèmes. Nos valeurs,<br />
notre organisation concourent à offrir<br />
le meilleur service possible et à limiter<br />
la rotation du personnel.<br />
High-SEA<br />
Avenue Voltaire 3 - 1300 Wavre<br />
Tel 02/880 91 10<br />
info@high-sea.be<br />
www.high-sea.be<br />
56<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Un Case Study Mondial<br />
Depuis une éternité, Konvert Interim<br />
vit dans un immeuble situé sur<br />
le Square Sainctelette. Cet immeuble<br />
subit actuellement des travaux de<br />
transformation afin de continuer à<br />
améliorer la qualité des services proposés.<br />
En attendant, Konvert Interim<br />
et Konvert Office ont temporairement<br />
trouvé refuge au numéro 16 du Boulevard<br />
de l’Empereur. Konvert Interim<br />
et Konvert Office s’adressent aussi<br />
bien aux ouvriers qu’aux employés<br />
Gold Partner Microsoft et spécialisée<br />
dans les solutions sur mesure basées<br />
sur SharePoint, le Cloud (Office 365,<br />
Azure) et Sql Server ; ICT7 est particulièrement<br />
fière de voir un de ses<br />
projets phares élu au titre de Case<br />
Study Mondial par Microsoft. Par<br />
l’implémentation d’Azure et Office<br />
365 à l’EPHEC, ICT7 a créé un outil original<br />
qui répond à la fois aux besoins<br />
des étudiants toujours plus connectés<br />
et mobiles et à l’administration<br />
de l’Ecole soumise à de plus en plus<br />
de contraintes. Inscriptions, horaires<br />
généraux et individuels, gestion des<br />
présences, diffusion des résultats, infos<br />
pratiques, mais aussi possibilité de<br />
cours à distance, séminaires en ligne...<br />
Via les plates-formes Azure et Office<br />
365 de Microsoft, implémentées par<br />
ICT7, l‘école bruxelloise propose des<br />
outils inédits d’échange et d’organisation<br />
à ses 4.700 étudiants tout en<br />
renforçant son organisation. Un cas<br />
unique. Et une première mondiale! A<br />
la pointe des solutions « Cloud » ICT7<br />
s’adapte à l’environnement de ses<br />
clients pour leur proposer des solutions<br />
adaptées à leurs besoins.<br />
WWW.ICT7.COM, Rue des<br />
Vétérinaires 42, 1070 Bruxelles-<br />
Stefan.Potloot@ict7.com -<br />
Tel 02 675 61 75<br />
et aux cadres.<br />
Nos collaborateurs<br />
connaissent<br />
parfaitement<br />
la région, ce qui<br />
est d’une importance<br />
capitale sur<br />
le marché bruxellois, particulièrement<br />
compétitif. Les services que nous proposons<br />
avec le bureau Konvert Office<br />
vont plus loin que le travail purement<br />
intérimaire ; le recrutement et la sélection<br />
font partie intégrante de notre<br />
offre. En plus de l’Office Manager<br />
et des consultants, un psychologue<br />
d’entreprise a également été engagé<br />
au bureau. Konvert Interim et Konvert<br />
Office disposent d’une très large base<br />
de données de candidats potentiels et<br />
ont accès à l’afflux du réseau complet<br />
des bureaux du groupe.<br />
Boulevard de l’Empereur 16 1000<br />
Bruxelles Tel 02 502 32 99www.<br />
konvert.be • www.konvertoffice.be<br />
VO the Event Alchemist<br />
Spécialiste de la communication évènementielle<br />
depuis 1992, VO fêtera ses 20 ans en<br />
20<strong>12</strong>. Membre fondateur de l’ACEA (Association<br />
of Communication Event Agencies) et de<br />
la BAPEO (Belgian Association of Professional<br />
Event Organizers). Membre du <strong>BECI</strong> (Brussels<br />
Entreprises Commerce and Industry).<br />
« Sharing the secret » Notre vision consiste à<br />
anticiper et partager le secret d’une communication<br />
évènementielle qui s’inscrit dans la<br />
durée. Parce que chaque événement est une<br />
affaire de perfection, nous nous engageons<br />
à transmettre des messages clairs et performants<br />
dans un contexte émotionnel maîtrisé.<br />
Ambition Nous avons l’ambition de dépasser<br />
les attentes de nos clients en transformant<br />
leurs messages en communication mémorable<br />
et donc durable.<br />
Valeurs L’humain est au centre de nos valeurs.<br />
Et vous êtes au centre de notre attention. Car<br />
nous considérons qu’un événement tire sa<br />
justification de sa valeur ajoutée, du lien et<br />
de l’implication qu’il crée, à la fois au sein de<br />
l’entreprise et pour ses différents publics.<br />
Maîtrise Nous puisons dans nos expertises et<br />
notre réservoir de créativité pour dynamiser<br />
le contenu de nos clients et le rendre riche en<br />
émotion grâce à un équilibre d’ingrédients<br />
spécialement étudiés pour une communication<br />
évènementielle orientée résultats.<br />
Philosophie Nous prônons des valeurs sociales<br />
fortes et proposons des solutions maîtrisées<br />
en matière de responsabilité sociétale.<br />
Nous avons développé à cet effet des outils<br />
pratiques pour accompagner nos clients dans<br />
leur volonté d’inscrire leurs évènements<br />
dans une dimension responsable et durable.
espace membres<br />
KWINT,un panorama bouleversant, un cadre<br />
unique.<br />
Le restaurant est situé au coeur du Palais des<br />
Congrès de Bruxelles. KWINT a été inventé par<br />
Arne Quinze, le plus international des concepteurs<br />
belges. La sculpture monumentale d’Arne<br />
Quinze est une véritable oeuvre d’art nommée<br />
« Nomad », très particulière et enrésine laquée<br />
froissée aux contours métalliques et cuivrés et<br />
donnant le ton à l’ensemble de la décoration. La<br />
découverte se poursuit dans les assiettes où la<br />
truffe, le caviar ou encore le saumon fumé sont<br />
mis en valeur en toute simplicité. Les prix de<br />
tous les plats sont très abordables! Trilogie de<br />
saumon fumé, Risotto aux truffes, Pomme de<br />
terre à la russe, salade Terre et Mer ... il y en a<br />
pour tous les goûts. Pour continuer chez soi ce<br />
voyage des saveurs ou pour offrir, passez par la<br />
boutique qui propose une sélection des produits<br />
d’épicerie fine des marques Caviar Kaspia et<br />
Maison de la Truffe. En venant au KWINT vous<br />
profitez á la fois d’une vue exceptionnelle, d’un<br />
repas savoureux, d’un service aux petits soins,<br />
et d’un cadre unique.<br />
Alors pourquoi s’en priver ?<br />
MONIZZE, l’émetteur 100% Belge de chèquesrepas<br />
électroniques, fête sa première année<br />
d’activité officielle.<br />
Depuis 2007, la société Flexi-time est<br />
spécialisée dans l’organisation de<br />
conférences financières, fiscales, immobilières<br />
et économiques en Belgique et<br />
au Luxembourg.<br />
En septembre 2011, Monizze, société<br />
100% belge basée à Bruxelles et spécialisée<br />
dans les solutions de paiement<br />
dématérialisé, obtenait une des<br />
quatre licences d’état pour l’émission<br />
de chèques-repas électroniques.<br />
Un an plus tard, le pari engagé par<br />
Monizze est tenu. Avec un réseau comprenant<br />
100 % des grandes surfaces<br />
(dont Colruyt, Delhaize, Carrefour<br />
ou Aldi pour les plus importantes),<br />
près de 80% des franchises (Spar, AD,<br />
Champion, Deli, Alva, etc.) et près de<br />
70% des chaînes (Exki, Lunchgarden,<br />
Quick, Mc Donald’s, etc..), et 15 000<br />
utilisateurs répartis sur tout le territoire<br />
du Royaume, Monizze est devenu<br />
le chèque-repas électronique le plus<br />
accepté en Belgique.<br />
Ce résultat montre le recul progressif<br />
des préjugés liés à l’utilisation des<br />
solutions électroniques dans le secteur<br />
des ressources humaines (peur<br />
de l’inconnu, de la perte de contrôle<br />
ou du manque de fiabilité). Il dénote<br />
d’une partie grandissante du secteur<br />
une volonté de rationalisation des<br />
procédures dans un souci d’économies<br />
en temps et en argent : gestion<br />
et administration plus légères, quelle<br />
que soit le nombre de salariés bénéficiaires,<br />
distribution en temps et en<br />
heure, simplicité d’utilisation pour les<br />
salariés.<br />
Avec de plus en plus d’entreprises<br />
adoptant les chèques-repas électroniques,<br />
cette évolution ne fera que<br />
s’amplifier dans les mois à venir.<br />
Monizze, 19 Av des Volontaires,<br />
1160 Bruxelles - info@monizze.be<br />
- Tel 02 891 88 00 –<br />
www.monizze.be<br />
57<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
PANO Boutique répond depuis plus<br />
de vingt ans aux attentes des entreprises,<br />
administrations, commerçants<br />
et artisans en matière d’infographie,<br />
de signalétique et de marquage<br />
publicitaire sur tout support. Notre<br />
concept de magasin /agence/ atelier<br />
de production nous donne une forte<br />
réactivité «Nos clients gagnent un<br />
temps précieux car nous pouvons<br />
créer directement leur logo en suivant<br />
leurs désirs en matière de couleurs ou<br />
messages à communiquer. Les plus<br />
grandes entreprises ne sont pas oubliées<br />
non plus car nous faisons partie<br />
d’un groupe français, D Sign’s dont la<br />
branche Dynacom produit des habillages<br />
de façade et des enseignes LED.<br />
Nous préparons un cahier des charges<br />
avec un visuel et ils prennent la production<br />
en charge.Nous testons régulièrement<br />
d’autres médias. Exemple,<br />
un marquage au sol révolutionnaire<br />
pour baliser, signaler et communiquer<br />
ou encore un support lumineux<br />
publicitaire à mettre sur un toit de<br />
véhicule. Bref nous sommes de véritable<br />
intégrateur en communication<br />
visuelle et la satisfaction du client est<br />
au rendez-vous. Les prestations proposées<br />
par Pano Boutique : Infographie,<br />
Marquage de véhicules - Enseignes<br />
- Habillage de vitrines & façades -<br />
Signalétique intérieure et extérieure<br />
- Étiquettes, Banderoles, bâches tous<br />
formats et calicots, drapeaux et mâts,<br />
impression textile, etc.<br />
www.ixelle.pano-boutique.com<br />
Pano Boutique - sprl VDM<br />
Consulting & Projects - Chaussée<br />
de Waterloo 416, 1050 Ixelles<br />
Tel 02 652 06 09
pv ag beci<br />
Assemblée générale statutaire<br />
<strong>BECI</strong> – Union des Entreprises de Bruxelles asbl<br />
Nos membres sont invités à assister à l’Assemblée Générale de <strong>BECI</strong> – Union des Entreprises de<br />
Bruxelles qui se tiendra au 500 Avenue Louise (salles de réunion) le<br />
2 octobre 20<strong>12</strong> à 16 heures 30<br />
58<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Ordre du jour :<br />
Approbation du Procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 5 octobre 2011<br />
Rapport du Conseil d’Administration<br />
Rapport du Commissaire réviseur<br />
Approbation des comptes pour l’exercice 2011-20<strong>12</strong><br />
Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 20<strong>12</strong>-<br />
2013<br />
Décharge aux Administrateurs et<br />
Nominations statutaires<br />
Nomination du Commissaire-réviseur<br />
Allocution du Président<br />
Commissaire réviseur<br />
Assemblée générale statutaire<br />
Jean-Claude Daoust<br />
Président<br />
<strong>BECI</strong> – Union des Entreprises de Bruxelles asbl<br />
Nos membres sont invités à assister à l’Assemblée Générale de <strong>BECI</strong> - Chambre de Commerce<br />
de Bruxelles qui se tiendra au 500 Avenue Louise (salles de réunion) le<br />
Ordre du jour :<br />
2 octobre 20<strong>12</strong> à 16 heures<br />
Approbation du Procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 5 octobre 2011<br />
Rapport du Conseil d’Administration<br />
Rapport du Commissaire réviseur<br />
Approbation des comptes pour l’exercice 2011-20<strong>12</strong><br />
Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 20<strong>12</strong>-<br />
2013<br />
Décharge aux Administrateurs et Commissaire réviseur<br />
Nomination du Conseil d’Administration<br />
Allocution du Président<br />
Attribution de la Médaille de <strong>BECI</strong><br />
Jean-Claude Daoust<br />
Président
espace membres<br />
QUALITY TRAINING:<br />
Votre atout pour une éfficacité optimale!<br />
Beci & Co - Espace membres<br />
Vous êtes chef d’entreprise, responsable<br />
de département, administrateur,<br />
cadre, indépendant, employé? Pour<br />
vous aider dans votre travail quotidien,<br />
les outils informatiques tels<br />
qu’Excel, Ambiton Outlook, PowerPoint, … sont<br />
incontournables, mais les utilisezvous<br />
de manière optimale? En maîtrisez-vous<br />
toutes les ficelles? Quality<br />
Training vous propose des formations<br />
Valeurs<br />
pratico pratiques, concrètes, axées sur<br />
l’implicaton qu’il crée, à la fois au sein de l’entreprise et pour ses différents publics.<br />
USG Professionals part à la conquête du reste de<br />
l’Europe<br />
Maîtrise<br />
USG Professionals, une subdivision<br />
d’USG People spécialisée dans l’accompagnement<br />
de salariés hautement<br />
qualifiés, Philosophie<br />
entend s’implanter sur la<br />
scène internationale. L’opération a<br />
déjà commencé dans la branche Legal<br />
Forces qui s’adresse au legal recruitement<br />
et au legal interim management.<br />
responsable et durable.<br />
Grâce à ses bureaux supplémentaires<br />
implantés au Luxembourg, en France,<br />
en Allemagne et (d’ici la fin de l’année)<br />
en Suisse, USG People tient à étendre<br />
sensiblement son expérience au sein<br />
de l’Europe.<br />
vos besoins<br />
particuliers,<br />
subventionnées<br />
par la<br />
région Wallonne<br />
et par<br />
Bruxelles-Capitale<br />
pour les<br />
PME. Ces formations<br />
motivantes permettent aux<br />
équipes d’augmenter leur efficacité et<br />
Cette conquête du marché international<br />
entre dans le cadre de la stratégie<br />
visant à étendre l’offre à d’autres pays<br />
et à y renforcer la présence de l’organisation.<br />
D’après celle-ci, la croissance<br />
organique, les reprises triées sur le volet<br />
et l’expérience actuelle en Belgique<br />
et aux Pays-Bas suffisent à exporter<br />
son succès à l’étranger.<br />
« Malgré la crise, tous les pays recherchent<br />
de plus en plus de spécialistes<br />
hautement qualifiés », explique<br />
Hubert Vanhoe, COO Professional<br />
Solutions & Specialist Staffing. « Nous<br />
simplifions le travail des entreprises<br />
locales et internationales qui recherchent<br />
des collaborateurs.<br />
de gagner un temps précieux.<br />
Nous vous proposons d’analyser gratuitement<br />
vos besoins et nous sommes<br />
à votre écoute pour vous aider à organiser<br />
les cours les plus adéquats pour<br />
vous et votre entreprise!<br />
N’hésitez plus, contactez-nous, nous<br />
serons ravis de vous rencontrer !<br />
Parce que chaque événement est une affaire de perfecton, nous nous engageons à transmetre<br />
des messages clairs et performants dans un contexte émotonnel maîtrisé.<br />
Nous avons l’ambiton de dépasser les atentes de nos clients en transformant leurs messages en<br />
communicaton mémorable et donc durable.<br />
Marie Vandenberghe<br />
marie@qualitytraining.be<br />
L’humain est au centre de nos valeurs. Et vous êtes au centre de notre atenton.<br />
Car nous considérons qu’un événement tre sa justfcaton de sa valeur ajoutée, du lien et de<br />
Nous puisons dans nos expertses et notre réservoir de créatvité pour dynamiser le contenu de<br />
nos clients et le rendre riche en émoton grâce à un équilibre d’ingrédients spécialement<br />
étudiés pour une communicaton évènementelle orientée résultats.<br />
Pour ce faire, nous recourons à notre<br />
base de données internationales et<br />
nous basons sur notre expérience et<br />
notre connaissance des marchés. »<br />
Nous prônons des valeurs sociales fortes et proposons des solutons maîtrisées en matère de<br />
responsabilité sociétale. Nous avons développé à cet effet des outls pratques pour<br />
accompagner nos clients dans leur volonté d’inscrire leurs évènements dans une dimension<br />
USG Professionals n’a pas choisi par<br />
hasard de commencer par la branche<br />
Legal Forces.<br />
Les premiers bureaux sont désormais<br />
ouverts au Luxembourg, en France et<br />
en Allemagne.<br />
Fin 20<strong>12</strong>, un bureau ouvrira également<br />
ses portes en Suisse, toujours sous la<br />
dénomination « USG Legal ».<br />
59<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Go For Business de Flexi-time<br />
Thème: Linked In<br />
L’idée est de réunir cinq fois par an les acteurs du réseau Linked In afin que nous puissions<br />
nous rencontrer de façon réelle et non plus uniquement virtuelle.<br />
Concept unique et immersion totale d’opportunités Business !<br />
A découvrir lors de nos prochaines activités de la première saison 20<strong>12</strong>-2013.<br />
En partenariat avec Gopress, le premier kiosque digital belge de la presse quotdienne et magazine<br />
Contact et Infos : Didier Roelands +32 2 332 13 00 - flexitime.didier.roelands@gmail.com<br />
www.flexitime.be
Brussels Waste Network Semaine<br />
de la Réduction des Déchets:<br />
les inscriptions pour l’édition 20<strong>12</strong> sont ouvertes!<br />
60<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
400kg de déchets par personne et par an, c’est beaucoup<br />
trop. Et si on réduisait?<br />
Vous avez sans doute déjà entendu parler de la Semaine<br />
Européenne de Réduction des Déchets. Cette initiative est<br />
en effet organisée pour la quatrième année consécutive<br />
et son succès va croissant autant à Bruxelles que dans le<br />
reste de l’Europe. Peut-être avez-vous même participé à une<br />
édition antérieure.<br />
L’édition 20<strong>12</strong> vient d’être lancée. Vous avez une idée de projet<br />
? Inscrivez-là donc dès maintenant dans le programme de<br />
la Semaine de réduction des déchets !<br />
Un projet peut prendre diverses formes. Il peut s’agir d’un<br />
projet de gestion interne pour la réduction des déchets<br />
(papier, emballages, gaspillage alimentaire), d’un projet<br />
d’éco-conception, d’un stand d’information, d’une animation,<br />
d’une journée portes ouvertes, d’une expo, d’un communiqué<br />
de presse, d’une publication, d’un atelier,... Seule<br />
contrainte : ils doivent se dérouler durant la Semaine (du 17<br />
au 25 novembre 20<strong>12</strong>). Les projets consacrés principalement<br />
au tri des déchets ne seront pas acceptés.<br />
Les projets peuvent être destinés au grand public ou à<br />
votre public interne (collègues, élèves de l’école, locataires<br />
de l’immeuble...).<br />
Qui peut introduire un projet? Tout le monde! Entreprises,<br />
écoles, associations et administrations, mais aussi collectifs<br />
d’habitants, maîtres-composteurs, maisons de repos, mouvements<br />
de jeunesse, etc.<br />
Pourquoi participer? C’est une opportunité unique de mettre<br />
en valeur vos initiatives existantes ou de développer une<br />
nouvelle action durable en matière de réduction des déchets.<br />
Les porteurs de projet labellisés peuvent obtenir des outils<br />
de communication pour donner plus de visibilité interne<br />
à leur projet. En outre, tous les projets seront décrits sur<br />
le site Internet de Bruxelles Environnement. Ceux qui le<br />
souhaitent peuvent concourir pour les trophées bruxellois<br />
de la réduction des déchets! Vous bénéficierez ainsi d’une<br />
promotion particulière en Région bruxelloise.<br />
INFOS:<br />
La Semaine se déroule du 17 au 25 novembre 20<strong>12</strong>.Vous<br />
pourrez tout savoir sur la Semaine en consultant notre site<br />
Internet où vous pouvez également vous inscrire en ligne<br />
jusqu’au 15 octobre. En visionnant les petits films, vous pourrez<br />
(re)découvrir quelques actions des années précédentes.<br />
Peut-être y trouverez-vous une source d’inspiration pour<br />
votre propre projet! Vous nous rejoignez cette année?<br />
L’équipe de la Semaine de la Réduction des Déchets
demandes d’admissions à beci<br />
PAR PRESENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />
AAXE - Pur SPRL Boulevard Saint-Michel 61<br />
- 1040 Bruxelles Code Nace : 78200 - Activités<br />
des agences de travail temporaire 8<strong>12</strong>10<br />
- Nettoyage courant des bâtiments 97000<br />
- Activités des ménages en tant qu’employeurs<br />
de personnel domestique del.:<br />
André de Sauvage Vercour<br />
AAXE - Class SPRL Boulevard Saint-Michel 61<br />
- 1040 Bruxelles Code Nace : 78200 Activités<br />
des agences de travail temporaire 97000 Activités<br />
des ménages en tant qu’employeurs<br />
de personnel domestique del. : André de<br />
Sauvage Vercour<br />
AAXE - Clean SPRL Boulevard Saint-Michel<br />
61 - 1040 Bruxelles Code Nace : 78200 -<br />
Activités des agences de travail temporaire<br />
97000 - Activités des ménages en tant<br />
qu’employeurs de personnel domestique<br />
del.: André de Sauvage Vercour<br />
AAXE - Net SPRL Boulevard Saint-Michel 61<br />
- 1040 Bruxelles Code Nace : 78200 - Activités<br />
des agences de travail temporaire 8<strong>12</strong>10<br />
- Nettoyage courant des bâtiments 97000<br />
- Activités des ménages en tant qu’employeurs<br />
de personnel domestique del. :<br />
André de Sauvage Vercour<br />
AAXE - Prop SPRL Boulevard Saint-Michel<br />
61 - 1040 Bruxelles Code Nace : 78200 -<br />
Activités des agences de travail temporaire<br />
8<strong>12</strong>10 - Nettoyage courant des bâtiments<br />
97000 - Activités des ménages en tant<br />
qu’employeurs de personnel domestique<br />
del. : André de Sauvage Vercour<br />
AAXE - A.M. SPRL Boulevard Saint-Michel<br />
61 - 1040 Bruxelles Code Nace : 78200 -<br />
Activités des agences de travail temporaire<br />
97000 - Activités des ménages en tant<br />
qu’employeurs de personnel domestique<br />
del. : André de Sauvage Vercour<br />
AAXE - T.S. SPRL Boulevard Saint-Michel 61<br />
- 1040 Bruxelles Code Nace : 78200 - Activités<br />
des agences de travail temporaire 8<strong>12</strong>10<br />
- Nettoyage courant des bâtiments 97000<br />
- Activités des ménages en tant qu’employeurs<br />
de personnel domestique del. :<br />
André de Sauvage Vercour<br />
Acerta Consult SCRL Esplanade du Heizel 65<br />
- 1020 Bruxelles Code Nace : 78100 - Activités<br />
des agences de placement de main-d’oeuvre<br />
del. : Magda Duerinckx<br />
Adhoc Concept & Services SPRL Rue François<br />
Debelder 30 - <strong>12</strong>00 Bruxelles Code Nace :<br />
78100 - Activités des agences de placement<br />
de main-d’œuvre 78300 - Autre mise à disposition<br />
de ressources humaines del. : Elisabeth<br />
Mingiedi<br />
Ais Container SPRL Rue des Ménages 4 -1000<br />
Bruxelles del. : Aissa Oulouan<br />
Aligning Leadership Association SPRL Rue de<br />
l’Arbre Bénit 118 - 1050 Bruxelles Code Nace :<br />
70210 - Conseil en relations publiques et en<br />
communication 70220 - Conseil pour les<br />
affaires et autres conseils de gestion 78300<br />
- Autre mise à disposition de ressources<br />
humaines del. : Isabelle Sol-Dourdin<br />
Almys SPRL Square Madelon 3 - 1190<br />
Bruxelles del. : Fahmy Sadik<br />
AMBM Group SPRL Rue Ernest Salu 23 - 1020<br />
Bruxelles Code Nace : 49320 - Transports<br />
de voyageurs par taxis 5310001 - La levée,<br />
l’acheminement et la distribution du courrier<br />
et des colis 5310003 - la distribution et<br />
la livraison du courrier et des colis del. : Abel<br />
Moussa<br />
Ask-Services SPRL Rue du Sceptre 30 -1050<br />
Bruxelles Code Nace : 78100 - Activités des<br />
agences de placement de main-d’œuvre<br />
8<strong>12</strong>10 - Nettoyage courant des bâtiments<br />
97000 -Activités des ménages en tant<br />
qu’employeurs de personnel domestique<br />
del. : Mykhaylo Kuzmin<br />
B-Bridge SA Esplanade du Heizel boîte 71<br />
-1020 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation<br />
informatique 6910901 - Autre<br />
assistance juridique 70220 - Conseil pour les<br />
affaires et autres conseils de gestion del. :<br />
Matthew Fite<br />
BF & W - Bristol Food & Wine SPRL Boulevard<br />
du Souverain 100 - 1170 Bruxelles Code<br />
Nace : 46492 - Commerce de gros de fournitures<br />
scolaires et de bureau 6920101 -Etablissement<br />
de déclarations fiscales pour les<br />
particuliers et les entreprises del. : Hugues<br />
Ducobu<br />
Bo Monde BVBA Alfons Roelandsstraat 4 -<br />
3010 Leuven Code Nace : 7022001 - Conseils<br />
et assistance aux entreprises et aux services<br />
publics en matière de planification,<br />
d’organisation, de recherche du rendement,<br />
de contrôle, d’information du gestion, etc.<br />
82990 - Autres activités de soutien aux<br />
entreprises n.c.a. del. : François Van den<br />
Bogaert<br />
Boda & associés SPRL Rue Defacqz 63 - 1060<br />
Bruxelles Code Nace : 69201 - Activités des<br />
experts-comptables et des conseils fiscaux<br />
69202 - Activités des comptables et des<br />
comptables-fiscalistes del. : Vincent Thyrion<br />
Brussels Business Flats Belgium SA Avenue<br />
de Roodebeek 79 - 1030 Bruxelles Code Nace :<br />
68201 - Location et exploitation de biens immobiliers<br />
résidentiels propres ou loués, sauf<br />
logements sociaux 68322 - Administration<br />
de biens immobiliers non résidentiels pour<br />
compte de tiers 81100 - Activités combinées<br />
de soutien lié aux bâtiments del. : Joël Vanmellaert<br />
Cammaerts Julie PPE Rue Louis Thys 13 - 1150<br />
Bruxelles del. : Julie Cammaerts<br />
ClearSource SPRL Gulledelle, 94 - <strong>12</strong>00<br />
Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour<br />
les affaires et autres conseils de gestion<br />
78100 - Activités des agences de placement<br />
de main-d’oeuvre del. : Muriel Boon<br />
Coplateck SPRL Rue des Alliés 302 - 1190<br />
Bruxelles Code Nace : 4339001 - l’installation<br />
de piscines privées 43910 -Travaux de<br />
couverture 43991 -Travaux d’étanchéification<br />
des murs del. : Victor De Oliviera Diego<br />
Crombé SA Chaussée de Haecht, 1465 -<br />
1130 Bruxelles Code Nace : 23700 -Taille,<br />
façonnage et finissage de pierres del. : Yves<br />
Crombé<br />
CSB Consulting SA Rue Charles Lemaire 1 -<br />
1160 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil<br />
informatique del. : Carine Daubrez<br />
De Prelle Valery PPE Avenue Henri Dietrisch<br />
19 – <strong>12</strong>00 Bruxelles del. : Valery de Prelle<br />
Deep Sense SPRL Rue de Stalle 140 - 1180<br />
Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en<br />
relations publiques et en communication<br />
70220 - Conseil pour les affaires et autres<br />
conseils de gestion 7311001 - Conception et<br />
réalisation de campagnes publicitaires pour<br />
des tiers, en utilisant tous les médias del. :<br />
Claude de Geynst<br />
Delta Relay SPRL Rue Chopin 23A -1070<br />
Bruxelles Code Nace : 49310 - Transports<br />
urbains et suburbains de voyageurs del. :<br />
Chokri Abdelkafi<br />
Demarest Barbara Simone - S&B Consulting<br />
PPE Avenue Van overbeke 198 - 1083<br />
Bruxelles Code Nace : 69202 - Activités des<br />
comptables et des comptables-fiscalistes<br />
del. : Barbara Demarest<br />
Devleminckx Claire PPE Azalealaan 13 - 1851<br />
Humbeek Code Nace : 85599 - Autres formes<br />
d’enseignement 90031 - Création artistique,<br />
sauf activités de soutien 9602201 - Conseils<br />
en beauté et soins du visage: massages fasciaux,<br />
traitement anti-rides, maquillage, etc.<br />
del. : Claire Devleminckx<br />
Easy Services SA Rue Colonel Bourg 113 - 1140<br />
Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour<br />
les affaires et autres conseils de gestion del. :<br />
Els Pareit<br />
Ebuco SPRL Rue Victor Jacobs 78 - 1150<br />
Bruxelles Code Nace : 59113 - Production<br />
de films autres que cinématographiques<br />
et pour la télévision 62020 - Conseil informatique<br />
6202001 - Activités de conseil aux<br />
utilisateurs concernant le type et la configuration<br />
du matériel informatique et les<br />
applications logicielles del. : Patrick Janssen<br />
EcoCable Sports SA Avenue des Chênes 40 -<br />
6001 Marcinelle Code Nace : 93299 - Autres<br />
activités récréatives et de loisirs n.c.a. del. :<br />
Laurie Pianet<br />
Gabor Gabriela Rue Ganbetta 53 – 31330 Grenade<br />
sur Garonne - FRANCE del. : Gabriela<br />
Gabor<br />
Gentis SA Rue de la Duchesse 11-13 - 1150<br />
Bruxelles Code Nace : 7021001 - Conseils et<br />
assistance opérationnelle aux entreprises<br />
dans les domaines des relations publiques et<br />
de la communication 7021002 - Arbitrage et<br />
conciliation entre la direction des entreprises<br />
61<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre
demandes d’admissions à beci<br />
PAR PRESENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />
62<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
et ses salariés 78100 - Activités des agences<br />
de placem del. : Stéphanie Reniers<br />
Gonext SA Avenue Joseph Wybran 40 - 1070<br />
Bruxelles Code Nace : 64200 - Activités des<br />
sociétés holding 70220 - Conseil pour les affaires<br />
et autres conseils de gestion 7022001 -<br />
Conseils et assistance aux entreprises et aux<br />
services publics en matière de planification,<br />
d’organisation, de recherche du rendement,<br />
de c del. : Alain Olbrechts<br />
Hardt Giselle BVBA Nijverseelstraat 49 -1745<br />
Opwijk del. : Giselle Hardt<br />
I.L. & C - Cleaning Tickets SPRL Avenue Hermann<br />
Debroux 17-19 - 1160 Bruxelles Code<br />
Nace : 78300 - Autre mise à disposition de<br />
ressources humaines 8<strong>12</strong>10 - Nettoyage courant<br />
des bâtiments 960<strong>12</strong>02 - Traitement<br />
(ramassage, lavage, repassage, livraison à<br />
domicile, etc.) du linge à une échelle non<br />
industrielle et nettoyage d’articles d’habillement<br />
del. : Thierry Frix<br />
I.L. & C - Maison Net SPRL Avenue hermann<br />
Debroux 17-19 - 1160 Bruxelles Code Nace :<br />
78300 - Autre mise à disposition de ressources<br />
humaines 8<strong>12</strong>10 - Nettoyage courant<br />
des bâtiments 960<strong>12</strong>02 - Traitement (ramassage,<br />
lavage, repassage, livraison à domicile,<br />
etc.) du linge à une échelle non industrielle<br />
et nettoyage d’articles d’habillement del. :<br />
Samira Hssioui<br />
I.L. & C Titres Services - Agence de Nivelles<br />
SPRL Avenue Hermann Debroux 17-19 - 1160<br />
Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre mise à<br />
disposition de ressources humaines 8<strong>12</strong>10 -<br />
Nettoyage courant des bâtiments 960<strong>12</strong>02<br />
- Traitement (ramassage, lavage, repassage,<br />
livraison à domicile, etc.) du linge à<br />
une échelle non industrielle et nettoyage<br />
d’articles d’habillement del. : Anissa El Fares<br />
I.L. & C. - Titres Services - Agence de Mons<br />
SPRL Avenue Hermann - Debroux 17 - 19 -<br />
1160 Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre<br />
mise à disposition de ressources humaines<br />
8<strong>12</strong>10 - Nettoyage courant des bâtiments<br />
960<strong>12</strong>02 - Traitement (ramassage, lavage,<br />
repassage, livraison à domicile, etc.) du linge<br />
à une échelle non industrielle et nettoyage<br />
d’articles d’habillement del. : Thierry Frix<br />
I.L. & C. -Titres Services - Agence de Namur<br />
SPRL Avenue Hermann Debroux 17-19 - 1160<br />
Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre mise à<br />
disposition de ressources humaines 8<strong>12</strong>10 -<br />
Nettoyage courant des bâtiments 960<strong>12</strong>02<br />
- Traitement (ramassage, lavage, repassage,<br />
livraison à domicile, etc.) du linge à une<br />
échelle non industrielle et nettoyage d’articles<br />
d’habillement del. : Thierry Frix<br />
I.L. & C. -Titres Services - Agence du Cinquantenaire<br />
SPRL Avenue Hermann Debroux 17-19<br />
- 1160 Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre<br />
mise à disposition de ressources humaines<br />
8<strong>12</strong>10 - Nettoyage courant des bâtiments<br />
960<strong>12</strong>02 - Traitement (ramassage, lavage,<br />
repassage, livraison à domicile, etc.) du linge<br />
à une échelle non industrielle et nettoyage<br />
d’articles d’habillement del. : Bogumila<br />
Wolosik<br />
I.L. & C.- Titres Services - Agence d’Evere<br />
SPRL Avenue Hermann Debroux 17-19 - 1160<br />
Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre mise à<br />
disposition de ressources humaines 8<strong>12</strong>10 -<br />
Nettoyage courant des bâtiments 960<strong>12</strong>02<br />
- Traitement (ramassage, lavage, repassage,<br />
livraison à domicile, etc.) du linge à une<br />
échelle non industrielle et nettoyage d’articles<br />
d’habillement del. : Anne Puchalska<br />
I.L. & C.- Titres Services - Agence de Charleroi<br />
SPRL Avenue Hermann-Debroux 17-19<br />
- 1160 Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre<br />
mise à disposition de ressources humaines<br />
8<strong>12</strong>10 - Nettoyage courant des bâtiments<br />
960<strong>12</strong>02 - Traitement (ramassage, lavage,<br />
repassage, livraison à domicile, etc.) du linge<br />
à une échelle non industrielle et nettoyage<br />
d’articles d’habillement del. : Thierry Frix<br />
I.L. & C.- Titres Services - Agence de Jodoigne<br />
SPRL Avenue Hermann-Debroux 17-19 - 1160<br />
Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre mise à<br />
disposition de ressources humaines 8<strong>12</strong>10 -<br />
Nettoyage courant des bâtiments 960<strong>12</strong>02<br />
- Traitement (ramassage, lavage, repassage,<br />
livraison à domicile, etc.) du linge à une<br />
échelle non industrielle et nettoyage d’articles<br />
d’habillement del. : Thierry Frix<br />
I.L. & C.-Titres Services Agence de Bruxelles<br />
SPRL Avenue Hermann Debroux 17-19 - 1160<br />
Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre mise à<br />
disposition de ressources humaines 8<strong>12</strong>10 -<br />
Nettoyage courant des bâtiments 960<strong>12</strong>02<br />
- Traitement (ramassage, lavage, repassage,<br />
livraison à domicile, etc.) du linge à une<br />
échelle non industrielle et nettoyage d’articles<br />
d’habillement del. : Hava Yavuz<br />
I.L.& C - Titres Services Agence d’Auderghem<br />
SPRL Avenue Hermann Debroux 17-19<br />
- 1160 Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre<br />
mise à disposition de ressources humaines<br />
960<strong>12</strong>02 - Traitement (ramassage, lavage,<br />
repassage, livraison à domicile, etc.) du linge<br />
à une échelle non industrielle et nettoyage<br />
d’articles d’habillement pour le compte de<br />
particuliers del. : Anne Puchalska<br />
I.L.& C.- Titres Services - Agence d’Enghein<br />
SPRL Avenue Hermann Debroux 17-19 - 1160<br />
Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre mise à<br />
disposition de ressources humaines 8<strong>12</strong>10 -<br />
Nettoyage courant des bâtiments 960<strong>12</strong>02<br />
- Traitement (ramassage, lavage, repassage,<br />
livraison à domicile, etc.) du linge à une<br />
échelle non industrielle et nettoyage d’articles<br />
d’habillement del. : Thierry Frix<br />
I.L.& C.-Titres Services - Agence d’Anderlecht<br />
SPRL Avenue Hermann-Debroux 17-19 – 1160<br />
Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre mise à<br />
disposition de ressources humaines 8<strong>12</strong>10 -<br />
Nettoyage courant des bâtiments 960<strong>12</strong>02<br />
- Traitement (ramassage, lavage, repassage,<br />
livraison à domicile, etc.) du linge à une<br />
échelle non industrielle et nettoyage d’articles<br />
d’habillement del. : Thierry Frix<br />
I.L.&C. Titres Services - Agence de Waterloo<br />
SPRL Avenue Hermann Debroux 17-19<br />
- 1160 Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre<br />
mise à disposition de ressources humaine<br />
8<strong>12</strong>10 - Nettoyage courant des bâtiments<br />
960<strong>12</strong>02 - Traitement (ramassage, lavage,<br />
repassage, livraison à domicile, etc.) du linge<br />
à une échelle non industrielle et nettoyage<br />
d’articles d’habillement del. : Anissa El Fares<br />
I.L.&C.- Titres Services - Agence du Luxembourg<br />
SPRL Avenue Hermann Debroux 17-19<br />
- 1160 Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre<br />
mise à disposition de ressources humaines<br />
8<strong>12</strong>10 - Nettoyage courant des bâtiments<br />
960<strong>12</strong>02 - Traitement (ramassage, lavage,<br />
repassage, livraison à domicile, etc.) du linge<br />
à une échelle non industrielle et nettoyage<br />
d’articles d’habillement del. : Thierry Frix<br />
IL & C Ma Sorcière Bien Aimée SPRL Avenue<br />
Hermann Debroux 17-19 - 1160 Bruxelles -<br />
Code Nace : 78300 - Autre mise à disposition<br />
de ressources humaines 8<strong>12</strong>10 - Nettoyage<br />
courant des bâtiments 960<strong>12</strong>02 -Traitement<br />
(ramassage, lavage, repassage, livraison à<br />
domicile, etc.) du linge à une échelle non<br />
industrielle et nettoyage d’articles d’habillement<br />
del. : Thierry Frix<br />
IL & C. - Titres Services - Agence de la Capitale<br />
SPRL Avenue Hermann-Debroux 17-19<br />
- 1160 Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre<br />
mise à disposition de ressources humaines<br />
8<strong>12</strong>10 - Nettoyage courant des bâtiments<br />
960<strong>12</strong>02 - Traitement (ramassage, lavage,<br />
repassage, livraison à domicile, etc.) du<br />
linge à une échelle non industrielle et nettoyage<br />
d’articles d’habillement del. : Anne<br />
Puchalska<br />
IL & Clean House SPRL Avenue Herman<br />
Debroux 17-19 - 1160 Bruxelles Code Nace :<br />
78300 - Autre mise à disposition de ressources<br />
humaines 8<strong>12</strong>10 - Nettoyage courant<br />
des bâtiments 960<strong>12</strong>02 - Traitement (ramassage,<br />
lavage, repassage, livraison à domicile,<br />
etc.) du linge à une échelle non industrielle<br />
et nettoyage d’articles d’habillement del. :<br />
Anissa Elfares<br />
Impeccable SPRL Rue Van Campenhout 8<br />
- 1000 Bruxelles Code Nace : 7810001 - Recherche,<br />
sélection, orientation et placement<br />
de personnel à l’intention de l’employeur ou<br />
du demandeur d’emploi: formulation des<br />
descriptions de postes; sélection et examen<br />
des cand.; vérif. réf. 8<strong>12</strong>10 - Nettoyage<br />
courant des bâtiments del. : Juliette Sugely<br />
Restrepo<br />
Imprimerie de Hoeillaart - Drukkerij van<br />
Hoeilaart SA/NV Koldamstraat 9 - 1560<br />
Heillaart Code Nace : 18110 - Krantendrukkerijen<br />
- Imprimerie de journaux 18<strong>12</strong>0 - Overige<br />
drukkerijen - Autre imprimerie (labeur)<br />
58140 - Uitgeverijen van tijdschriften - Édition<br />
de revues et de périodiques del. : Claude
demandes d’admissions à beci<br />
PAR PRESENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />
Loits<br />
Just Consult SPRL Drève de l’Infante 140<br />
- 1410 Waterloo Code Nace : 6920201 -<br />
Activités de conseil en matière comptable<br />
et l’organisation des services comptables<br />
pour des tiers 7021001 - Conseils et assistance<br />
opérationnelle aux entreprises dans<br />
les domaines des relations publiques et de<br />
la communication 82990 - Overige z del. :<br />
Stéphanie Velghe<br />
Kaio Invest SCS Avenue Louise 65 - 1050<br />
Bruxelles Code Nace : 4615009 - Intermédiaires<br />
du commerce en articles de sport et<br />
matériel de camping, jeux et jouets 4764001<br />
- Commerce de détail d’articles de sport, de<br />
matériel de camping (y compris les tentes) et<br />
d’articles pour autres activités de loisir 82110<br />
- Services del. : Florent Romer<br />
Kronos Group SPRL Avenue Van Volxem 115<br />
-1190 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil<br />
en relations publiques et en communication<br />
70220 - Conseil pour les affaires et autres<br />
conseils de gestion 7022001 - Conseils et<br />
assistance aux entreprises et aux services<br />
publics en matière de planification, d’organisation,<br />
de recherc del. : Catherine Van<br />
Wonterghem<br />
La Gestion d’Immeubles SA Chaussée de la<br />
Hulpe 150 - 1170 Bruxelles Code Nace : 68311<br />
- Intermédiation en achat, vente et location<br />
de biens immobiliers pour compte de tiers<br />
del. : Matthieu Gehot<br />
Legros Cindy Rue A Deffuisseaux 140 - 4431<br />
Loncin del. : Cindy Legros<br />
Logideal SPRL Rue Kwakenbienne 1 - 1331<br />
Rosières Code Nace : 68100 - Activités des<br />
marchands de biens immobiliers 68201 - Location<br />
et exploitation de biens immobiliers<br />
résidentiels propres ou loués, sauf logements<br />
sociaux 68203 - Location et exploitation de<br />
biens immobiliers non résidentiels propres<br />
ou loués, sau del. : Charlie De Harlez<br />
Mancini Eleonora PPE avenue Eugène Plasky<br />
144 -1030 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités<br />
des avocats del. : Eleonora Mancini<br />
Mercomet SA Rue Vanderkindere, 542 - 1180<br />
Bruxelles Code Nace : 7022001 -<br />
Conseils et assistance aux entreprises et aux<br />
services publics en matière de planification,<br />
d’organisation, de recherche du rendement,<br />
de contrôle, d’information du gestion, etc.<br />
74901 - Activités des agents et représentants<br />
d’artistes, de spor del. : Sebastien Dehareng<br />
MIC Brussels - Microsoft Innovation Center<br />
Brussels ASBL Avenue des Nerviens 85 - 1040<br />
Bruxelles Code Nace : 94110 - Activités des<br />
organisations patronales et économiques<br />
del. : Bruno Schröder<br />
Net Computer Group SA Rue de Grand Bigard<br />
272 - 1082 Bruxelles Code Nace : 47410<br />
- Commerce de détail d’ordinateurs, d’unités<br />
périphériques et de logiciels en magasin spécialisé<br />
62020 - Conseil informatique 62030<br />
- Gestion d’installations informatiques del. :<br />
Nicolas d’Hondt<br />
O2C SPRL Rue de Rotterdam 61 - 1080<br />
Bruxelles Code Nace : 45111 - Commerce de<br />
gros d’automobiles et d’autres véhicules<br />
automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 68100 -<br />
Activités des marchands de biens immobiliers<br />
70210 - Conseil en relations publiques<br />
et en communication del. : Olivier Olbrechts<br />
Paragon Europe LLP Rue Belliard 205 - 1040<br />
Bruxelles del. : Anthony Theuma<br />
Pirlot de Corbion Claude PPE Rue Marconi <strong>12</strong>5<br />
- 1190 Bruxelles del. : Claude Pirlot de Corbion<br />
Plus One - Gravy Sophie PPE Rue Louis de<br />
Gese 6 - 1348 Louvain-la-Neuve Code Nace :<br />
7810002 - Les activités de recherche et de<br />
placement de cadres («chasseurs de têtes»)<br />
del. : Sophie Gravy<br />
Primento BXL SPRL Rue des Pères Blancs<br />
4 - 1040 Bruxelles Code Nace : 58110 - Édition<br />
de livres 58140 - Édition de revues et de<br />
périodiques 58190 - Autres activités d’édition<br />
del. : Thibault Léonard<br />
Receptel SA Avenue Jules Bordet 160 - 1140<br />
Bruxelles Code Nace : 71<strong>12</strong>1 - Activités d’ingénierie<br />
et de conseils techniques, sauf activités<br />
des géomètres del. : Hubert Vanhoe<br />
Réservoir A Architectes SPRL Rue du Commerce<br />
1 - 6000 Charleroi Code Nace : 71113<br />
- Activités d’architecture d’urbanisme, de<br />
paysage et de jardin del. : Julien Dailly<br />
Rycx Christian - Impromptus PPE Driesbos<br />
6 - 1640 Rhode-Saint Genèse del. : Christian<br />
Rycx<br />
Sales Talents SA Avenue du Bourg. Etienne<br />
Demunter 1 - 1090 Bruxelles Code Nace :<br />
78100 - Activités des agences de placement<br />
de main-d’oeuvre 78200 - Activités des<br />
agences de travail temporaire 78300 - Autre<br />
mise à disposition de ressources humaines<br />
del. : Steve Rousseau<br />
Schülke & Mayr Belgium SA Avenue du Bourget<br />
44 - 1130 Bruxelles Code Nace : 46751 -<br />
Commerce de gros de produits chimiques<br />
industriels del. : Gérard Van Meurs<br />
Secretary Plus Management Support SA Avenue<br />
de Tervueren 216 - 1150 Bruxelles Code<br />
Nace : 78200 - Activités des agences de travail<br />
temporaire del. : Barbara Stadsbader<br />
Sedema Group SPRL Avenue Louise 475 -<br />
1050 Bruxelles Code Nace : 58140 - Édition<br />
de revues et de périodiques 73110 - Activités<br />
des agences de publicité 74103 - Activités de<br />
design graphique del. : Xavier Vliegen<br />
Servcorp Brussels SPRL Place du Champ de<br />
Mars 5 -1050 Bruxelles Code Nace : 4110101<br />
- Promotion immobilière de maisons d’habitation<br />
neuves ou de travaux de rénovation<br />
68201 - Location et exploitation de biens<br />
immobiliers résidentiels propres ou loués,<br />
sauf logements sociaux del. : Anna Di Marco<br />
Servihome (Domestic Services) SPRL Avenue<br />
Gustave Demey 47 - 1160 Bruxelles Code<br />
Nace : 78100 - Activités des agences de placement<br />
de main-d’œuvre 8<strong>12</strong>10 - Nettoyage<br />
courant des bâtiments 97000 - Activités des<br />
ménages en tant qu’employeurs de personnel<br />
domestique del. : Cédric Laloux<br />
Sizaire Frédéric PPE Avenue Télémaque 21 -<br />
1190 Bruxelles del. : Frédéric Sizaire<br />
Soltis SA Avenue Vésale 23 - 1300 Wavre<br />
Code Nace : 43211 - Travaux d’installation<br />
électrotechnique de bâtiment 43299<br />
- Autres travaux d’installation n.c.a. del. :<br />
Mathieu Bayot<br />
Transperfect Traductions SPRL Avenue de<br />
Tervueren 55 - 1040 Bruxelles Code Nace :<br />
74300 - Traduction et interprétation del. :<br />
Hadrien Appeltants<br />
TrustingtheCloud - Kloots Robert PPE Avenue<br />
de l’Aigle 40 - 1150 Bruxelles Code Nace :<br />
70220 - Conseil pour les affaires et autres<br />
conseils de gestion 82990 - Autres activités<br />
de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Rob<br />
Kloots<br />
Upsilon Technology & Consulting SA Avenue<br />
Louise 391 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70220<br />
- Conseil pour les affaires et autres conseils<br />
de gestion 71<strong>12</strong>1 - Activités d’ingénierie et de<br />
conseils techniques, sauf activités des géomètres<br />
72200 - Recherche-développement<br />
en sciences humaines et sociales del. : Geoffroy<br />
L’Hoost<br />
Van Acker Martine PPE Avenue Den Doorn<br />
1 - 1180 Bruxelles del. : Martine Van Acker<br />
VDM Consulting & Projects SPRL Chaussée<br />
de Waterloo 416 - 1050 Bruxelles Code<br />
Nace : 7311002 - Création et placement de<br />
publicités: affiches, panneaux publicitaires,<br />
journaux lumineux, enseignes lumineuses<br />
au néon, affichage sur les autobus, etc. del. :<br />
Olivier Vandermeersch<br />
Vipoffices-Cinquantenaire - Orionagroup<br />
SPRL Rue Abbé Cuypers 3 - 1040 Bruxelles<br />
Code Nace : 82990 - Autres activités de<br />
soutien aux entreprises n.c.a. del. : Frédéric<br />
Vermylen<br />
Ytac SPRL Avenue Jules Bordet 160 - 1140<br />
Bruxelles Code Nace : 7810001 - Recherche,<br />
sélection, orientation et placement de personnel<br />
à l’intention de l’employeur ou du<br />
demandeur d’emploi: formulation des descriptions<br />
de postes; sélection et examen<br />
des cand.; vérif. réf. 7810002 - les activités<br />
de recherche et de plac del. : Pierre Melis<br />
Zest Design SA Rue des Anciens Etangs 55<br />
- 1190 Bruxelles Code Nace : 71111 - Activités<br />
d’architecture de construction 711<strong>12</strong> - Activités<br />
d’architecture d’intérieur 74101 - Création<br />
de modèles pour les biens personnels et<br />
domestiques del. : Grégory Perraud<br />
63<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre
loc-notes<br />
64<br />
n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />
Formations<br />
Personal Management & RH<br />
• 20/09/20<strong>12</strong><br />
Formation Gestion du temps<br />
• 29/11/20<strong>12</strong> et 6/<strong>12</strong>/20<strong>12</strong><br />
Ecoutez activement pour mieux<br />
manager<br />
• 07/<strong>12</strong>/20<strong>12</strong> et 14/<strong>12</strong>/20<strong>12</strong><br />
Réussissez vos présentations en<br />
public<br />
• 20/09/20<strong>12</strong> et 22/11/20<strong>12</strong><br />
Plus de 90 trucs pratiques pour<br />
mieux gérer son temps<br />
• 16/10/20<strong>12</strong><br />
9 étapes clés pour réussir sans à<br />
coup les projets qui vous sont confiés<br />
Vente, Marketing et<br />
Communication<br />
• 28/09/20<strong>12</strong> et 05/10/20<strong>12</strong><br />
Prise de rendez-vous par téléphone<br />
• 09/10/20<strong>12</strong> et 16/10/20<strong>12</strong><br />
Ecoutez activement pour mieux<br />
vendre<br />
• 19/10/20<strong>12</strong> et 26/10/20<strong>12</strong><br />
Décuplez vos performances de vente<br />
• 15/11/20<strong>12</strong><br />
Improvisez en toutes circonstances<br />
(NOUVEAU)<br />
• 27/11/20<strong>12</strong><br />
Time & Territory Management<br />
Infos: Brigitte van der Mensbrugghe<br />
02 643 78 30 – bvdm@beci.be<br />
Séminaires<br />
Législation sociale<br />
• 24/09/20<strong>12</strong><br />
Les suspensions et les réductions de<br />
prestations prévues dans le cadre du<br />
crédit-temps<br />
• 25/09/20<strong>12</strong><br />
Actualités en matière de fraude<br />
sociale<br />
• 18/10/20<strong>12</strong><br />
La concurrence déloyale et le contrat<br />
de travail : la fosse aux lions ?<br />
• 23/10/20<strong>12</strong><br />
Le travail à temps partiel<br />
• 09/11/20<strong>12</strong><br />
<strong>BECI</strong> HR Lunch<br />
• 13/11/20<strong>12</strong><br />
Accord Papillon : aménagements<br />
de fin de carrière et réforme des<br />
pensions<br />
• 20/11/20<strong>12</strong><br />
Nieuwe regels einde loopbaan in de<br />
schijnwerpers<br />
Fiscalité<br />
• 24/10/20<strong>12</strong><br />
Les 10 mots clés en fiscalité que tout<br />
entrepreneur doit avoir en tête<br />
• 26/11/20<strong>12</strong><br />
Dettes fiscales et sociales de l’entreprise<br />
? Attention à la responsabilité<br />
du dirigeant !<br />
Droit commercial<br />
• Du 18/10/20<strong>12</strong> au 08/02/2013<br />
Formation en médiation civile et<br />
commerciale à Bruxelles<br />
Infos: Frédéric Simon<br />
T +32 2 643 78 17 – fs@beci.be<br />
Activités internationales<br />
• 14/09/20<strong>12</strong> Opportunités d’affaires<br />
en Turquie : préparation de la mission<br />
économique d’octobre 20<strong>12</strong><br />
• 17/09/20<strong>12</strong> Délégation Uruguay :<br />
rencontre avec M. Roberto Kreimerman,<br />
ministre de l’industrie, de<br />
l’énergie et des mines, et une délégation<br />
d’entreprises d’Uruguay.<br />
• 20/09/20<strong>12</strong> Voyage d’affaire à Prahova<br />
– Roumanie, avec B2B sur place<br />
• 21/09/20<strong>12</strong> Délégation Srpska,<br />
République Serbe de Bosnie: accueil<br />
d’une délégation d’hommes d’affaires<br />
• 26/09/20<strong>12</strong> Séminaire E-Commerce<br />
• 28/09/20<strong>12</strong> Séminaire : Le caractère<br />
monopolistique du brevet face à la<br />
libre concurrence dans l’Union<br />
• 02/10/20<strong>12</strong> Petit-déjeuner avec<br />
l’Ambassadeur de Colombie<br />
• 03/10/20<strong>12</strong> Séminaire : le contrat<br />
international<br />
• 03/10/20<strong>12</strong> Séance d’informations<br />
sur les mauvais payeurs au niveau<br />
européen<br />
• 04/10/20<strong>12</strong> Accueil de la délégation<br />
Côte d’Opale<br />
• 08/10/20<strong>12</strong> Séminaire : Programmes<br />
de financement européens dans les<br />
domaines de l’ICT, de l’eau (traitement<br />
et valorisation), de l’énergie et<br />
de l’efficacité énergétique<br />
• 10/10/20<strong>12</strong> Séminaire sur l’étude de<br />
marché internationale<br />
• 15/10/20<strong>12</strong> Mission princière en<br />
Turquie<br />
• 15-19/10/20<strong>12</strong> European SME-week<br />
• 15-20/10/20<strong>12</strong> Mission princière<br />
Turquie 10/20<strong>12</strong><br />
• 31/10/20<strong>12</strong> Vos formalités à l’export<br />
• 07/11//20<strong>12</strong> Practical and concrete<br />
tips for Belgian companies to pass the<br />
Russian Customs<br />
• 08/11/20<strong>12</strong> Synergy day : matchmaking<br />
entre des sociétés de Bruxelles, de<br />
Wallonie Picarde, de Lille et de Flandre<br />
occidentale. Lieu : Courtrai<br />
• 08/11/20<strong>12</strong> Séminaire : Propriété<br />
intellectuelle dans le contexte de la<br />
Chine<br />
• 11-14/11/20<strong>12</strong> Voyage d’affaires au<br />
Brésil<br />
• 20/11/20<strong>12</strong> Séminaire : Investir en dehors<br />
de l’UE avec des fonds européens<br />
• 22/11/20<strong>12</strong> Vos formalités à l’export<br />
• 10/<strong>12</strong>/20<strong>12</strong> Call for tenders from EU<br />
institutions and public procurement<br />
• <strong>12</strong>/<strong>12</strong>/20<strong>12</strong> Vos formalités à l’export<br />
Infos: Beci’s International Department<br />
on 02/643.78.02. or international@beci.be<br />
Events<br />
• 19/09/20<strong>12</strong> <strong>BECI</strong> Soirée Info :<br />
chaque année, près de 1000 indépendants et chefs<br />
d’entreprise découvrent nos services et participent<br />
à l’incontournable cocktail networking.<br />
• 26/09/20<strong>12</strong><br />
Beci Entrepreneurs<br />
Night<br />
• 17/10/20<strong>12</strong> Beci Speed Business<br />
Lunch : 20 nouveaux contacts face-à-face en 3<br />
heures!<br />
• 21/11/20<strong>12</strong> <strong>BECI</strong> Soirée Info :<br />
chaque année, près de 1000 indépendants et<br />
chefs d’entreprise découvrent nos services et participent<br />
à l’incontournable cocktail networking.<br />
• 28/11/20<strong>12</strong> Beci Speed Business<br />
Lunch : 20 nouveaux contacts face-à-face en 3<br />
heures!<br />
• 28/11/20<strong>12</strong><br />
Beci Entrepreneurs<br />
Night<br />
• 16/11/20<strong>12</strong> Job Day Ingénieurs,<br />
Techniciens & Informaticiens<br />
Infos et détails: www.beci.be<br />
events@beci.be
SAVE THE DATE<br />
WE<br />
24.10.20<strong>12</strong><br />
18:00<br />
Axa Building<br />
GENERATION Y<br />
Generation Y, myth or reality?<br />
How to motivate the younger talents?<br />
Adapt your marketing!<br />
Annual Event
Comment faire pour fidéliser vos collaborateurs ?<br />
Vous n’avez aucune envie de voir partir vos bons collaborateurs … Vous voulez entretenir leur<br />
motivation, mais comment faire ? Une augmentation de salaire ? Oui, mais quel pourcentage votre<br />
collaborateur percevra-t-il effectivement en net ? De plus, de nombreux avantages extralégaux ne sont<br />
plus si avantageux que cela … Heureusement, il existe malgré tout des solutions. Une protection<br />
complémentaire en cas d’accident du travail par exemple. Ou des solutions à plus long terme. C’est le<br />
meilleur moyen de vous assurer la loyauté de vos collaborateurs. Sans oublier qu’en tant qu’employeur,<br />
vous pouvez également vous protéger, vous et votre famille. Parlez-en à l’agent d’assurances KBC de<br />
votre région.<br />
Votre agent d’assurances KBC, toujours une longueur d’avance.<br />
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