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Septembre 12 - BECI

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<strong>Septembre</strong> 20<strong>12</strong> • n° 09<br />

Magazine de Beci<br />

Brussels Enterprises Commerce & Industry<br />

DOSSIER GREEN<br />

n L’air bruxellois dans le collimateur de la Commission<br />

n Mobilité verte, un univers féérique?<br />

n Du vert au bleu: la Blue Economy<br />

n Région bruxelloise: industries ou logements?


Votre entreprise s’apprête à<br />

investir pour améliorer la qualité<br />

de notre environnement ?<br />

La Région de Bruxelles-Capitale<br />

vous propose jusqu’à 80.000 E d’aides<br />

pour vos projets “ verts ”.<br />

Les aides pour les investissements environnementaux.<br />

Une révélation pour vos projets.<br />

Surfez sur www.primespme.be


edito<br />

© Reporters<br />

Jean-Claude Daoust,<br />

président de <strong>BECI</strong><br />

Poupées russes<br />

Le lunch Beci avec Joëlle Milquet nous révélait ce que nous savions déjà:<br />

faire de la politique dans ce pays n’est pas simple; ainsi, la ministre de<br />

l’intérieur, en nous réexpliquant que la question de la sécurité impliquait<br />

de prendre en compte en même temps les problématique de l’enseignement,<br />

de l’immigration, de l’explosion démographique particulière à Bruxelles, de<br />

la formation (longue) de nouveaux agents à recruter, de la surpopulation<br />

des prisons, de l’insertion sociale, du pari d’une société multiculturelle, de<br />

la croissance économique partagée, etc. nous disait toute la complexité des<br />

questions que nous devons prendre à bras le corps aujourd’hui. Cela nous<br />

faisait songer à ces poupées russes qui en cachent une autre, puis encore<br />

une autre, une troisième et ainsi de suite; Et qui semblent manipulées par un<br />

marionnettiste d’une particulière dextérité: nous sommes dans un présent<br />

mouvant où les points d’assises et les repères sont instables.<br />

Nous pouvons donc avoir un certain respect pour ceux qui se chargent de cet<br />

exercice difficile, d’autant plus que nous sommes dans une configuration<br />

complexe, avec nos niveaux de pouvoir multiples, nos régions, nos langues,<br />

nos sensibilités différentes. Et d’autant plus que notre petit pays ne s’en tire<br />

pas trop mal dans le maelstrom de la crise mondiale. Le pragmatisme belge,<br />

meilleure définition, de nos qualités que l’expression «compromis à la belge»,<br />

nous permet d’avancer.<br />

1<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Beci participe à ce pragmatisme avec sa force de proposition, son approche<br />

multiple parfois frontale, parfois indirecte, de questions liées à notre bien-être,<br />

en donnant voix aux entreprises. En ce début de 4ème trimestre, dernière ligne<br />

droite avant la fin de cette année de tous les dangers pour notre Europe, donc<br />

pour notre pays et notre région, nous réaffirmons notre défense de la liberté<br />

d’entreprendre qui nous semble la meilleure façon d’atteindre ce bien-être.<br />

La crise engendrera sans doute le réflexe politique le plus basique, la taxation,<br />

et les élections communales engendreront certainement leur lot de promesses<br />

irréalistes, comme l’appropriation des places de parkings des entreprises ; Une<br />

politique à la petite semaine donc, opposée à la politique réelle, complexe et<br />

proactive décrite ci-dessus. Cet édito se doit donc d’inviter tous les acteurs à<br />

rester concrets et à prendre réellement en jeu l’intérêt de tous, qui passera,<br />

quelle que soit l’idéologie défendue, par notre bonne santé économique. Beci<br />

restera dès lors vigilant et pragmatique et rappellera à ses interlocuteurs que<br />

leur intérêt est de l’être aussi. Aujourd’hui plus que jamais.


Chef, j'ai encore quelques documents cruciaux !<br />

© merak sa<br />

la meilleure alternative<br />

www.merak.eu


sommaire septembre <strong>12</strong><br />

BRUSSELS, ENTERPRISES,<br />

COMMERCE & INDUSTRY<br />

4 Accord de coopération Chambres de Commerce et<br />

Douanes<br />

5 La Norvège, discret géant économique<br />

7 Perspectives d’affaires en Turquie<br />

9 Parkings taxés<br />

10 Déchets : obligation de tri pour les entreprises!<br />

<strong>12</strong> Une journée d’étude RSE<br />

13 Marchés publics et logement<br />

DOSSIER GREEN<br />

19 RSE : le Green n’est plus seulement une question<br />

d’image<br />

21 L’air bruxellois ne plaît pas à la commission<br />

22 La vie en bleu ou la Blue Economy<br />

25 Blackout : à Bruxelles comme en Californie ?<br />

26 La compensation CO2, un outil en bout de course<br />

28 Cachez cette industrie que je ne saurais voir<br />

31 «Durable», label de l’arnaque?<br />

32 GDF SUEZ Tower,<br />

top-modèle de l’efficacité énergétique<br />

34 Á quel saint banquier peut-on encore se vouer?<br />

35 Les papiers au feu: Daoust paperless<br />

37 Bruxelles toujours verte<br />

38 Clef Verte pour les hôtels<br />

39 STIB: ticket to Kyoto<br />

41 Vert en voiture, en scooter et en vélo<br />

L’ENTREPRISE AU QUOTIDIEN<br />

44 Les conditions générales<br />

45 Bizzbox news<br />

46 Non-concurrence en cas de cession d’actions<br />

46 Responsabilité solidaire avec les sous-traitants<br />

47 L’assurance collective « incapacité de travail –<br />

Axa vous informe<br />

48 Indépendant et salarié au sein de la même<br />

entreprise? Le CED vous informe<br />

49 Paiements en retard: l’Europe s’en mêle<br />

Entreprendre est le mensuel de Beci<br />

(Chambre de Commerce & Union<br />

des Entreprises de Bruxelles)<br />

Editeur responsable<br />

Olivier Willocx ow@beci.be<br />

Avenue Louise 500 • 1050 Bruxelles<br />

t +32 2 648 50 02 • f +32 2 640 93 28<br />

www.beci.be<br />

Rédaction<br />

Media Coordinator : Didier Dekeyser dd@beci.be<br />

Production & Abonnements<br />

Administration : Didier Dekeyser dd@beci.be<br />

Design : Megalunatriumviraat<br />

Graphisme – Impression : DB Print<br />

Photos: Reporters sauf mention contraire<br />

Tous droits réservés – Reproductions interdites sans autorisation<br />

écrite de l’éditeur<br />

Abonnements<br />

Prix : 80 € pour 10 numéros<br />

Infos : dd@beci.be • t +32 2 563 68 53<br />

Publicité<br />

Entreprendre/Dynamiek est lu chaque mois<br />

par plus de 21.000 décideurs.<br />

Tirage moyen par numéro : 13.130 ex.<br />

Infos et réservations :<br />

Geneviève N. Juste • T 02 537 60 31<br />

F 02 534 86 22 • genevieve.n@skynet.be<br />

Véronique Legein •T 02 763 18 19<br />

F 02 772 54 22 • vl@beci.be<br />

Nos prochains dossiers<br />

Octobre 20<strong>12</strong><br />

• Mobilité<br />

3<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Beci & Co<br />

52 Espace membres<br />

58 Convocations aux assemblées générales<br />

60 Semaine des déchets<br />

61 Demandes d’admission<br />

64 Bloc-notes<br />

Partenaires structurels de Beci<br />

10-32-2225<br />

Printed<br />

on<br />

TCF paper


<strong>BECI</strong> • international<br />

<strong>BECI</strong> CUSTOMS CENTER<br />

Chambres de Commerce et Douanes vont<br />

coopérer plus étroitement.<br />

4<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Le 25 mai, Monsieur John Stoop,<br />

Président de la Fédération des<br />

Chambres de Commerce belges, et<br />

Monsieur Noël Colpin, Administrateur<br />

général Douanes et Accises, ont signé un<br />

accord de coopération, en donnant ainsi le<br />

signal du départ d’une coopération structurelle<br />

entre les deux organisations dans<br />

l’intérêt de la communauté des affaires<br />

de Belgique. L’information et le soutien<br />

des entreprises sont la priorité.<br />

✓ Dans une première phase, cette coopération<br />

se concentrera sur les domaines<br />

suivants:<br />

✓ informer les entreprises de façon rapide<br />

et adéquate;<br />

✓ constitution de réseaux internationaux<br />

de support mutuel;<br />

✓ carnets ATA (exportations temporaires)<br />

et certificats d’origine.<br />

La réglementation douanière évolue de<br />

manière continuelle sous l’influence de<br />

l’Europe et sous la contrainte des développements<br />

techniques et des questions<br />

de sécurité. Souvent les entreprises ne<br />

sont pas au courant de ces évolutions<br />

réglementaires. En se concertant avec les<br />

Douanes afin d’aborder les problèmes qui<br />

se posent fréquemment au sein des entreprises,<br />

les Chambres peuvent les traiter<br />

plus rapidement et donc mieux préparer<br />

les entreprises en vue des changements<br />

dans le domaine douanier.<br />

Aussi bien les Douanes que les Chambres<br />

disposent d’un réseau international<br />

étendu et les deux organisations pourront<br />

bénéficier mutuellement de leurs<br />

contacts respectifs. Un important centre<br />

d’intérêt est représenté par le réseau des<br />

attachés douaniers à l’étranger, pouvant<br />

réellement soutenir les entreprises par<br />

rapport à leurs exportations vers des<br />

pays tiers. Par le biais des Chambres, plus<br />

d’entreprises devront pouvoir atteindre<br />

les attachés douaniers.<br />

Enfin, les Chambres et les Douanes<br />

partageront leurs compétences et leur<br />

expérience en matière de carnets ATA et<br />

de certificats d’origine afin d’optimaliser<br />

l’utilisation de ces instruments commerciaux<br />

et douaniers.<br />

Les Chambres de Commerce avaient déjà<br />

conclu un accord structurel de coopération<br />

avec le Service Public Fédéral des<br />

Affaires Economiques, qui a été renouvelé<br />

au début de 2011, ayant pour objectif<br />

explicite le soutien de la position internationale<br />

de concurrence des entreprises<br />

belges.<br />

Pour de plus amples informations<br />

à propos de cette coopération, vous<br />

pourrez nous contacter par courriel :<br />

ata@belgianchambers.be


<strong>BECI</strong> • international<br />

Petit déjeuner Beci avec Niels Engelschion, Ambassadeur<br />

de Norvège<br />

La Norvège, discret géant économique<br />

La Norvège impressionne largement par sa réussite économique, typique de l’extrême Nord de l’Europe :<br />

elle affiche une des qualités de vie les plus élevées du monde, un taux de chômage ridiculement bas,<br />

dépassant à peine les 3% et ce, alors même qu’un tiers de la population peut se permettre de ne pas<br />

travailler.<br />

5<br />

M. Niels Engelschion, Ambassadeur de Norvège, entre deux invités<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Une réussite due à d’indéniables<br />

qualités de gestion et à un trésor<br />

national : les ressources pétrolières<br />

et gazières. Un pactole énergétique<br />

qui en fait l’un des fournisseurs majeurs<br />

de l’Union européenne et qui rapporte<br />

chaque année des centaines de milliards<br />

à l’économie nationale. En bons gestionnaires,<br />

les Norvégiens ont fait le choix<br />

de constituer un gigantesque fond pour<br />

exploiter cette manne financière en ne<br />

l’investissant qu’à l’étranger, pour notamment<br />

financer les retraites.<br />

Reste qu’un tel niveau de vie et ce type<br />

de situation économique ne va étonnamment<br />

pas sans mal et place le pays face à<br />

plusieurs défis, que l’ambassadeur Niels<br />

Engelschion a expliqué aux invités d’un<br />

petit-déjeuner du Beci. Le taux de chômage,<br />

par exemple, qui stagne autour<br />

des 3%, n’est pas qu’une bonne nouvelle<br />

puisqu’il limite lourdement la flexibilité<br />

du marché du travail, ce qui rend le<br />

recrutement parfois très difficile. « Il est<br />

vrai que pour certaines fonctions, recruter<br />

n’est pas vraiment possible, il faut forcément<br />

débaucher ailleurs, avec ce que cela<br />

implique en termes d’offres salariales,<br />

etc. », concède l’ambassadeur. « C’est<br />

plus le règne de l’employé que celui de<br />

l’employeur ». Point de vue recrutement<br />

justement, un autre problème se pose :<br />

l’industrie énergétique représente à elle<br />

seul près de 50% du PIB national, ce qui<br />

a pour effet d’accaparer une très grande<br />

partie des compétences et des moyens.<br />

« Nous faisons notre possible pour pousser<br />

nos jeunes vers d’autres types de formations,<br />

mais ils sont forcément attirés<br />

par les propositions d’industriels qui leur<br />

proposent des rémunérations très élevées<br />

avant même la fin de leurs études. Nous<br />

essayons par ailleurs d’inciter la jeunesse<br />

féminine à s’intéresser à ce type<br />

de métiers», ajoute l’ambassadeur. Autre<br />

difficulté majeure pour une entreprise<br />

étrangère souhaitant s’installer en Norvège,<br />

les prix exorbitants de l’immobilier<br />

qui ont explosé ces dernières années et<br />

rendent parfois l’accès au logement difficile.<br />

Point de vue accès aux capitaux, la situation<br />

reste globalement similaire aux<br />

autres pays européens, marquée par une<br />

certaine prudence des banques mais un<br />

private equity toujours actif, quoique plus<br />

orienté industrie et énergie. L’industrie<br />

des services IT offre de nombreuses possibilités,<br />

en ce sens qu’elle démarre véritablement<br />

et profite d’incitants.<br />

Pour un entrepreneur étranger, les écueils<br />

sont donc multiples ; loyers élevés, difficulté<br />

de recrutement, à quoi s’ajoute<br />

l’obstacle de la langue. Mais la Norvège<br />

offre aussi des infrastructures de très<br />

haut niveau, une administration efficace,<br />

une taxation peu élevée et d’importants<br />

capitaux.<br />

YAB


<strong>BECI</strong> • international<br />

Mission commerciale à Istanbul et Ankara<br />

Perspectives d’affaires en Turquie<br />

L’industrie et les services sont aujourd’hui<br />

les piliers les plus importants<br />

de l’économie Turque, bien<br />

que l’agriculture continue à fournir de<br />

l’emploi à un grand nombre (25%) de la<br />

population active. Un processus de privatisation<br />

continu a fort réduit les intérêts<br />

de l’Etat dans l’industrie de base, le secteur<br />

bancaire, le transport et la communication.<br />

En liaison avec l’entreprenariat<br />

de la classe moyenne ambitieuse, le tissu<br />

économique de la Turquie s’amplifie, audelà<br />

des secteurs traditionnels du textile<br />

et des vêtements.Une mission commerciale<br />

menée par le prince Philippe partira<br />

en octobre 20<strong>12</strong> vers Istanbul et Ankara,<br />

les centres économiques les plus importants<br />

du pays. Pour les sociétés Bruxelloises,<br />

qui sont intéressées par ce marché<br />

de plus de 70 millions de consommateurs,<br />

ce voyage est une excellente occasion.<br />

Si vous souhaitez plus de renseignements<br />

sur le potentiel d’affaires dans ce pays ou<br />

si vous désirez vous préparer à la mission<br />

commerciale princière, soyez des<br />

nôtres le 14 septembre au séminaire<br />

<strong>BECI</strong>, organisé en collaboration avec<br />

Berlitz Consulting et l’ONDD – l’Office<br />

National du Ducroire. Vous découvrez<br />

comment faire des affaires avec la Turquie,<br />

les risques éventuels et la manière<br />

de vous en prémunir.<br />

L’Office National du Ducroire vous donnera<br />

un aperçu global de la situation économique<br />

en Turquie et vous expliquera<br />

en quoi il peut vous être utile dans vos<br />

activités d’exportation.<br />

Vous découvrez le Cultural Navigator<br />

et le Cultural Orientations Indicator de<br />

Berlitz Consulting. Ces outils vous permettent<br />

de mieux définir votre propre<br />

profil culturel et de préparer vos collaborateurs<br />

à la conduite des affaires au<br />

niveau international.<br />

Les témoignages pratiques de deux sociétés<br />

bruxelloises florissantes sur le marché<br />

Turc viendront compléter cette session.<br />

Le vendredi 14 septembre 20<strong>12</strong>, de 10h à<br />

13h. L’événement est suivi d’un déjeuner<br />

sandwiches. Accueil à partir de 9h40, chez<br />

Beci Avenue Louise 500 – 1050 Bruxelles.<br />

Gratuit pour les membres Beci. 30€ pour<br />

les non-membres HT. Les entreprises établies<br />

à Bruxelles bénéficient de 50 % de<br />

réduction grâce aux incitants financiers<br />

de Brussels Invest & Export.<br />

Info Sabine Soetens,<br />

sso@beci.be,<br />

02/643 78 <strong>12</strong><br />

NB : ce séminaire se déroulera en Français.<br />

7<br />

Mireille a bien plus d’un tour dans son sac :<br />

Mireille vous va bien !<br />

Armoires de vestiaire<br />

Blanchisserie et stockage vêtements de<br />

travail<br />

Chaussures de travail<br />

Commandes via webshop<br />

Emblèmes<br />

Entretien de vêtements de travail<br />

Gants de travail<br />

Lunettes et casques<br />

Service complet vêtements de travail<br />

Soin et Service<br />

Tapis anti-salissures<br />

Tapis avec logo<br />

T-shirts et sous-vêtements thermiques<br />

Vêtements de signalisation<br />

Vêtements de travail pour chaque secteur<br />

Vêtements pour l’industrie alimentaire<br />

Brusselsesteenweg 177 - 1785 Merchtem<br />

T 02/460 00 11 - F 02/460 58 85<br />

P. Paquaylaan 186 - 3550 Heusden-Zolder<br />

T 011/57 11 22 - F 011/57 11 39<br />

sales@mireille.be www.mireille.be


HUMAN RESOURCES<br />

Welcome to<br />

The Family !<br />

RSE @ DAOUST<br />

Depuis sa création, Daoust accorde une importance primordiale<br />

aux valeurs humaines, sociales et sociétales. Cet engagement<br />

est formalisé par de nouveaux objectifs en termes sociétaux :<br />

création d’un département RSE (Responsabilité Sociétale de<br />

l’Entreprise), renforcement de nos partenariats public-privé, gestion<br />

continue de la diversité au travail via le plan Daoust Diversity<br />

et lancement de Daoust Green, notre action pour l’environnement.<br />

Galerie de la Porte Louise 203/5<br />

1050 Bruxelles<br />

02/513.14.14 - rse@daoust.be<br />

www.daoust.be<br />

INTERIM - SELECTION - OUTPLACEMENT - TITRES-SERVICES - PUBLIC SECTOR - JOB ACADEMY<br />

E.R. : Daoust sa, Galerie de la Porte Louise 203/5, 1050 Bruxelles, tel. 02/513.14.14, email : info@daoust.be, www.daoust.be<br />

Agréments pour les 3 régions : Wallonie : W.INT/SO/RS/RE.22, Flandre : VG.163.BUOP, Bruxelles : B-AA05.034. Agrément Titres-Services : 40063.


Beci • Enjeux<br />

Flou des chiffres, certitude des intentions<br />

Parking taxé à Bruxelles :<br />

bataille de chiffres<br />

D’un côté, Touring évoque 55.000 places menacées par une taxe concoctée par les autorités bruxelloises<br />

; de l’autre, le cabinet de la ministre Evelyne Huytebroeck rétorque qu’il y a quelques milliers de<br />

places concernées sans plus de précision.<br />

qui seraient réellement supprimés, car<br />

il convient d’y soustraire les secteurs<br />

d’activités qui y dérogent automatiquement,<br />

les dérogations qui seront accordées<br />

au cas par cas, les alternatives<br />

laissées aux exploitants par rapport à<br />

la suppression des emplacements,<br />

etc.». Bref, le flou demeure…<br />

Si l’on nage dans le flou pour avoir<br />

des chiffres précis, il est clair, en<br />

revanche, que la volonté de supprimer<br />

des places de parking et donc<br />

de diminuer le nombre de voitures<br />

s’inscrit parfaitement dans la politique<br />

menée depuis de nombreuses<br />

années par les autorités de la Région<br />

bruxelloise. Au point que certains envisagent<br />

l’élimination des voitures au<br />

cœur de Bruxelles à l’horizon 2050. Un<br />

projet européen récemment remis au<br />

goût du jour par le secrétaire d’Etat à<br />

la mobilité Bruno de Lille vise à bannir<br />

l’automobile des centres des villes<br />

européennes d’ici 40 ans.<br />

Mais avant d’arriver à cette échéance<br />

hypothétique, penchons-nous quelque<br />

peu sur cette querelle de chiffres qui<br />

agite le landerneau bruxellois.<br />

Touring base ses chiffres sur un rapport<br />

du Conseil économique et social<br />

de la RBC dans lequel est mentionné<br />

explicitement que lors de la séance<br />

d’information, l’objectif affirmé par<br />

les représentants de la ministre est la<br />

suppression de 55.000 emplacements<br />

de parking hors voiries.<br />

C’est sur base de cette donnée que<br />

Touring a sorti son communiqué de<br />

presse le 5 juillet dernier indiquant que<br />

«les autorités bruxelloises souhaitent<br />

infliger aux entreprises de la capitale<br />

une taxe de 500 euros par an par place<br />

de parking superflue, sauf si ces dernières<br />

acceptent de fermer le parking<br />

ou de l’ouvrir aux habitants du quartier».<br />

La riposte ne s’est pas faite attendre et<br />

le même jour la ministre bruxelloise de<br />

l’Environnement a réagi en déclarant<br />

que le chiffre avancé était «totalement<br />

farfelu» et que «seuls quelques milliers<br />

de parkings privés hors voiries pourraient<br />

être supprimés d’ici 2030».<br />

Devant le recadrage ministériel, «l’organisation<br />

de défense du tout à la voiture»,<br />

selon le cabinet, ce qui fait sourire<br />

Danny Smagghe, porte-parole de<br />

Touring qui indique que 70% des employés<br />

de son organisation se rendent<br />

au travail en transports en commun et<br />

que seulement 30% utilisent une voiture,<br />

a rappelé l’origine ministérielle de<br />

ce chiffre farfelu. Réponse électronique<br />

du responsable de la cellule Energie,<br />

Air, Climat, Construction durable et<br />

Economie verte, Mikaël Angé : «Nous<br />

n’avons pas validé l’avis du Conseil Economique<br />

et Social, lequel ne reflète pas<br />

fidèlement les propos tenus par notre<br />

cabinet concernant les chiffres que<br />

vous avez repris. Ce chiffre surestime<br />

largement le nombre d’emplacements<br />

En revanche, la taxe, elle, se précise.<br />

D’autant que le gouvernement Picqué<br />

a donné jeudi 19 juillet son feu vert en<br />

deuxième lecture au projet COBRACE<br />

(Code Bruxellois de l’Air, du Climat et<br />

de la maîtrise de l’Energie).<br />

En ce qui concerne le volet trafic<br />

routier, le Code prévoit d’abaisser le<br />

nombre de places de stationnement<br />

autorisées dans les anciens parkings<br />

situés en dehors de la voirie pour les<br />

conformer aux normes plus strictes en<br />

vigueur dans les nouvelles constructions.<br />

L’opération se fera au moment<br />

du renouvellement du permis d’environnement.<br />

Le nombre de places sera fixé en fonction<br />

de trois types de zones : celles qui<br />

sont situées près des principaux nœuds<br />

de communication comme les gares,<br />

celles qui sont proches des stations de<br />

métro et celles qui sont situées dans<br />

des zones périphériques. Les propriétaires<br />

auront le choix entre la réaffectation<br />

des places excédentaires à<br />

d’autres usages, la mise à disposition<br />

de riverains ou le paiement d’une redevance<br />

annuelle.<br />

Après soumission au Conseil d’Etat,<br />

le texte passera par le parlement. En<br />

conclusion, la bataille des chiffres est<br />

loin d’être achevée.<br />

Guy Van den Noortgate<br />

9<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre


Brussels Waste Network<br />

En route vers la deuxième phase !<br />

Mis en place en 2010, le Brussels Waste Network clôture sur un bilan positif sa première vague d’actions.<br />

Les groupements d’entreprises et les gestionnaires de zone d’activité qui souhaitent participer à la<br />

deuxième vague d’actions sont invités à soumettre leurs projets d’ici le 15 octobre prochain.<br />

10<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Le 22 juin dernier, un petit déjeuner réunissait les principaux<br />

acteurs du Brussels Waste Network. À l’ordre du<br />

jour : esquisser le bilan de deux années bien remplies et<br />

lancer officiellement la deuxième phase d’appels à projets.<br />

Un cadre réglementaire plus strict<br />

Inscrite depuis de nombreuses années à l’agenda européen,<br />

la prévention et la gestion durable des déchets est<br />

aujourd’hui un objectif prioritaire pour Bruxelles.<br />

La nouvelle législation de la Région en matière de déchets,<br />

détaillée par Francis Radermaker, représentant le cabinet de<br />

la ministre Huytebroeck, et Françoise Bonnet, de Bruxelles<br />

–Environnement, reflète cette nouvelle ambition.<br />

Elle prévoit notamment une obligation de tri pour les entreprises,<br />

la nécessité de souscrire un contrat d’enlèvement de<br />

déchets, ainsi qu’un impôt de 6 euros par tonne sur l’incinération<br />

des déchets.<br />

L’objectif poursuivi est clair : promouvoir la prévention et la<br />

gestion durable d’un maximum de déchets qui sont souvent<br />

des ressources.<br />

Des initiatives efficaces<br />

Mis en place dans le cadre d’un partenariat public-privé<br />

(Bruxelles-Environnement-<strong>BECI</strong>) et coordonné par <strong>BECI</strong>, le<br />

Brussels Waste Network (BWN) est un vaste programme<br />

d’information et de coordination d’initiatives en matière<br />

de gestion des déchets dans la région bruxelloise.<br />

« Tout est parti d’un constat », explique Géraldine Verwilghen,<br />

coordinatrice du projet chez <strong>BECI</strong>.<br />

« Il est inutile et contreproductif de réinventer la roue : le<br />

partage d’expériences entre entreprises et la mise à disposition<br />

de conseillers est la meilleure manière d’aider les<br />

entreprises à satisfaire à leurs nouvelles obligations sans<br />

faire exploser leurs coûts. »<br />

De nombreuses entreprises se sont ainsi regroupées en<br />

réseaux apprenants afin de mener ensemble<br />

différentes initiatives. Agoria, par exemple,<br />

a piloté une initiative regroupant 14 grandes<br />

entreprises bruxelloises.<br />

« L’objectif était d’apprendre non seulement<br />

à mieux gérer les déchets mais aussi à mener<br />

en amont une politique destinée à les diminuer<br />

autant que possible », explique Frank Van Audenaerde,<br />

coordinateur du projet.<br />

Les entreprises participantes ont échangé leurs<br />

savoirs et fait part des résultats des différentes expériences<br />

qu’elles ont menées. Un échange basé sur des études<br />

chiffrées : « mesurer, c’est savoir », insiste-t-il. « L’organisation<br />

par ateliers orientés sur des thèmes précis, avec un<br />

temps de présentation limité et un accent sur les débats, a<br />

permis de maximiser l’efficacité de nos initiatives ».<br />

Un constat partagé par Febelgra, la fédération de l’industrie<br />

graphique, qui a mené un projet similaire regroup<br />

ant une dizaine d’imprimeries bruxelloises. « Cette initiative<br />

n’a pas seulement contribué à réduire le volume de<br />

déchets », constate Dennis Gelen, de Febelgra. « Elle a aussi<br />

permis à certaines entreprises de faire des économies substantielles<br />

! »<br />

Nouvel appel à projet<br />

Lancée officiellement lors du petit déjeuner du 22 juin, la<br />

nouvelle phase de projets du Brussels Waste Network s’étendra<br />

sur les deux prochaines années.<br />

Les fédérations professionnelles, groupements d’entreprises<br />

et gestionnaires de site ont jusqu’au 15 octobre prochain<br />

pour soumettre de nouveaux projets.<br />

Ces derniers bénéficieront d’un cofinancement de la Région<br />

qui peut aller jusqu’ à 65% du coût du projet, avec un maximum<br />

de 25.000 EUR par projet. <strong>BECI</strong> assurera en outre un<br />

accompagnement des gestionnaires de projet, depuis la<br />

constitution du dossier de candidature jusqu’à la fin de<br />

leur projet.<br />

« Pour plus de renseignements, les entreprises intéressées<br />

peuvent se connecter sur le site internet www.brusselswastenetwork.eu<br />

ou m’envoyer un mail à gv@beci.be »,<br />

conclut Géraldine Verwilghen.<br />

Souhaitons à cette nouvelle initiative autant de succès que<br />

la première !


Les déchets d’entreprise – Nouvelles obligations !<br />

Ce 14 juin 20<strong>12</strong>, l’ordonnance relative aux déchets a été adoptée. Deux arrêtés, l’un déterminant les règles de mise en<br />

œuvre de l’obligation de tri pour les entreprises et l’autre fixant les détails relatifs à l’enregistrement des collecteurs<br />

de déchets non dangereux, seront bientôt d’application pour toutes les entreprises situées en RBC.<br />

Arrêté d’obligation de tri pour les entreprises !<br />

Les entreprises seront tenues de présenter certains flux de déchets séparés à la collecte. Il s’agit des flux suivants : le<br />

PMC, le papier & carton, les déchets de verre d’emballage, les déchets végétaux et les déchets résiduels. Les déchets<br />

dangereux et les déchets soumis à obligation de reprise sont également collectés séparément. Si l’entreprise fait appel<br />

à un collecteur de déchets, celle-ci se doit de conclure un contrat si elle dépasse un volume de déchets supérieur à<br />

ce qu’un ménage produirait.<br />

Arrêté d’obligation d’enregistrement pour les collecteurs & transporteurs !<br />

Cet arrêté impose à toute entreprise qui collecte ou transporte des déchets non dangereux, et ce à titre professionnel,<br />

de s’enregistrer préalablement en tant que collecteur et/ou transporteur de déchets non dangereux auprès de<br />

Bruxelles Environnement – Institut Bruxellois pour la Gestion de l’Environnement. L’enregistrement a une durée de<br />

validité indéterminée, néanmoins, tous les cinq ans l’entreprise devra signaler qu’elle souhaite poursuivre l’activité.<br />

Pour plus d’information, gv@beci.be<br />

www.brusselswastenetwork.eu – info@brusselswastenetwork.eu<br />

Brussels Waste Network est un partenariat entre :<br />

11<br />

Toutes les productions peuvent être délocalisées,<br />

sauf celles des langues et de la communication multilingue<br />

Le Groupe Eurologos continue à « relocaliser » la production des services multilingues et<br />

multimédias. Nous ne cessons d’implanter d’autres agences « glocales » (globales et locales<br />

en même temps) dans les plus grands centres économiques vers lesquels les entreprises de<br />

globalisation doivent exporter, ou avec lesquels les institutions modernes veulent dialoguer.<br />

Agences Eurologos dans le monde<br />

ISO<br />

9001<br />

EUROLOGOS - BRUSSELS<br />

TRANSLATION QUALITY<br />

LES LANGUES DE LA COMMUNICATION<br />

Copywriting multilingue - Traduction - Interprétation<br />

Graphisme - Imprimés - Sites web - Chartes éditoriales<br />

Bruxelles/Brussel – Brno – Genova – Gliwice – Lisboa – London – Madrid – Milano – Paris<br />

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(en 15 langues)<br />

Chaussée de Louvain, 550 - 1030 Bruxelles<br />

T +32 (0)2 735 48 18 - F +32 (0)2 736 87 67<br />

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e-Magazine (nos références clients) : www.glocal.be


Beci • Enjeux<br />

Avec le soutien financier de :<br />

<strong>12</strong><br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Journée d’étude RSE<br />

Sustainable purchasing & Supply Chain<br />

Management<br />

Lors de la journée d’étude organisée<br />

conjointement par Business &Society<br />

Belgium, Belgian Chambers et Quadrant,<br />

plusieurs thèmes ont été abordés et<br />

ont permis des échanges entre participants.<br />

1 ère thématique : Les labels : quel label<br />

choisir ? Quelles sont la valeur ajoutée,<br />

les forces et les faiblesses des labels ?<br />

Dans la discussion, nous sommes parvenus<br />

aux conclusions suivantes :Les labels<br />

sont des instruments utiles pour réaliser<br />

des achats durables et pour promouvoir<br />

une offre durable sur le marché. Ils fournissent<br />

des informations concrètes, sont<br />

un bon moyen de communication et facilitent<br />

les choix d’achat. D’autre part, il y a<br />

également des inconvénients : les labels<br />

ne sont pas toujours connus, les acheteurs<br />

ou les consommateurs n’ont pas toujours<br />

confiance dans ces labels. Il est aussi possible<br />

qu’il n’y ait pas de contrôle externe et<br />

en plus tous les produits ne disposent pas<br />

d’un label ce qui rend une comparaison<br />

Dans le cadre du Plan d’action fédéral belge RSE du 25 octobre 2006<br />

plus difficile.Selon Coduco, l’un des<br />

participants, le label type est facile à<br />

reconnaître et est clair (ne dispose pas<br />

d’icônes qui prêtent à la confusion). Il va<br />

au-delà des obligations légales. Il répond<br />

à un cahier des charges qui est connu ou<br />

consultable (pour qu’on puisse vérifier à<br />

quel critère de durabilité un produit / une<br />

entreprise répond) et est contrôlé par une<br />

instance indépendante. Le label européen<br />

de prestation énergétique est cité comme<br />

exemple. Un label doit correspondre à<br />

la stratégie et les objectifs de durabilité<br />

(RSE) d’une entreprise. Les facteurs clé<br />

à succès : une vision claire, soutenue<br />

par la direction, engagement du middle<br />

management et du personnel, « walk the<br />

talk » (pas une action unique mais faisant<br />

partie de la stratégie de l’entreprise, communication<br />

en interne et en externe de<br />

l’entreprise).<br />

2 e thématique : Perspective internationale<br />

: Quels sont les risques ?<br />

Comment collaborer avec les fournisseurs<br />

pour améliorer la performance environnementale,<br />

sociale et économique?Les<br />

conclusions de ce groupe sont : Gérer sa<br />

chaine d’approvisionnement durablement<br />

représente certains surcoûts et un<br />

travail complexe mais est incontournable<br />

et indissociable de l’engagement sociétal<br />

d’une entreprise. De plus, cela présente de<br />

nombreuses opportunités commerciales<br />

et une meilleure gestion des risques. La<br />

gestion durable de la chaîne de valeur<br />

implique que les organisations utilisent<br />

leur pouvoir d’achat dans leurs relations<br />

avec les fournisseurs pour induire un<br />

changement positif, le but ultime étant<br />

d’améliorer les performances sociales et<br />

environnementales de toute une chaîne<br />

de produits et d’intervenants.Nous avons<br />

également abordé le thème de la collaboration<br />

avec l’économie sociale, thème<br />

sur lequel nous reviendrons dans un prochain<br />

numéro.


Beci • Enjeux<br />

Développement durable de Bruxelles<br />

Quels marchés publics dans le logement<br />

bruxellois?<br />

Le <strong>12</strong> juin dernier, le Centre de Connaissances de <strong>BECI</strong> organisait une conférence sur les marchés publics<br />

bruxellois dans le secteur du logement. Les partenariats public-privé semblent désormais avoir le vent<br />

en poupe. Une nécessité pour répondre aux défis posés par l’augmentation de la population?<br />

Ce n’est plus un secret pour personne : la population<br />

bruxelloise va connaître une croissance importante d’ici<br />

2020, ce qui représente un important défi en matière<br />

de logement. Pour y faire face, rappelle Christos Doulkeridis,<br />

secrétaire d’Etat en charge du logement à la Région bruxelloise,<br />

présent à la conférence, la Région a mis en place une série de<br />

politiques: nouvelles constructions (Plan Régional du Logement),<br />

rénovation du parc de logements existants, actions contre les<br />

immeubles vides et soutien à de nouvelles formes d’habitat.<br />

Ce besoin de logements constitue en outre un moteur pour la<br />

relance économique, souligne le secrétaire d’Etat, à condition<br />

d’améliorer le pouvoir d’achat des ménages par une réduction<br />

du coût du logement.<br />

Plan régional du logement: de multiples<br />

opportunités<br />

Salma Lasri, coordonnatrice du Plan Régional du Logement à la<br />

Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale (SLRB),<br />

rappelle pour sa part que la Région a consacré un budget de 540<br />

millions d’euros au logement. D’une part, elle entend créer 5.000<br />

nouveaux logements, dont 3.500 logements sociaux, et d’autre<br />

part, elle veut stimuler la rénovation de logements existants.<br />

La cellule «Plan Régional du Logement» de la SLRB gère en ce<br />

moment une soixantaine de projets à différents stades d’évolution,<br />

et est également maître d’ouvrage d’une autre série de<br />

projets. Les procédures d’attribution des marchés sont variées:<br />

- marchés groupés: association momentanées entre en entrepreneur,<br />

un architecte et un coordinateur sécurité et santé. Les<br />

associations sont choisies par appels d’offre. L’entrepreneur<br />

finance les travaux, et est payé à la réception provisoire des<br />

bâtiments<br />

- Partenariats publics privés: l’entrepreneur joue le rôle de promoteur.<br />

Il finance les travaux, et est remboursé en 27 ans par la<br />

SLRB au moyen d’un canon annuel.<br />

- Marchés successifs: un appel d’offres désigne un auteur de<br />

projet. L’entrepreneur est ensuite désigné par adjudication<br />

publique, et payé par états d’avancement<br />

Pour l’instant, l’offre de logements sociaux à Bruxelles est intégralement<br />

prise en charge par les pouvoirs publics, mais un<br />

nombre croissant de projets sont développés en collaboration<br />

avec des partenaires privés.<br />

Marchés publics: l’exemple jettois<br />

Christophe Demol, vice-président du Foyer Jettois, est pour sa<br />

part venu exposer la politique de marchés publics développée<br />

par son institution, qui a décidé de mettre l’accent sur le développement<br />

de logement durable. Cette démarche concerne aussi<br />

bien la construction de nouveaux logements que la rénovation<br />

de logements existants dans une optique «basse énergie».<br />

Parmi les difficultés rencontrées, le manque de connaissance<br />

en matière de logements passifs ou à basse énergie. «Dans ces<br />

conditions, nous imaginions mal nous lancer nous-mêmes<br />

dans la rédaction des cahiers des charges relatifs à nos appels<br />

d’offre. Nous avons donc innové en lançant tout d’abord un<br />

appel d’offres pour sélectionner un prestataire disposant des<br />

connaissances nécessaires et capable de rédiger ces cahiers des<br />

charges», précise Christophe Demol. Une utilisation créative<br />

13<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre


Beci • Enjeux<br />

20/09/20<strong>12</strong>,<br />

Evénement de clôture du réseau RSE 20<strong>12</strong><br />

La responsabilité sociétale, ça se déguste !<br />

en collaboration avec,<br />

vous invite à participer à :<br />

Grande dégustation de produits Fairtrade (vins et chocolat)<br />

et produits locaux (fromages d’Ellezelle)<br />

14<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Nous aurons ainsi l’occasion d’apprécier le travail de partenaires Oxfam du<br />

sud, et les difficultés rencontrées par les agriculteurs de nos régions.<br />

Vous aurez l’occasion de déguster des vins blancs et rouges Fairtrade, présentés<br />

par Eric Boschman, Meilleur Sommelier de Belgique reconnu internationalement<br />

et des fromages d’Ellezelle présentés par Isabelle Baufays.<br />

La dégustation se terminera par du chocolat, du rhum ambré, du café et des<br />

pralines.<br />

Venez aussi partager vos points de vue et expériences avec des entrepreneurs<br />

qui, comme vous ont un esprit responsable et, pourquoi pas rentrez dans le<br />

réseau RSE de <strong>BECI</strong>.<br />

Lieu :<br />

Horaire :<br />

Gratuit<br />

Beci – 500 Avenue Louise – 1050 Bruxelles<br />

Jeudi 20 <strong>Septembre</strong> 20<strong>12</strong>, de 18h30 à 21h30<br />

avec inscription obligatoire<br />

Inscrivez-vous en ligne sur : www.beci.be/events ou envoyez-nous un mail reprenant vos coordonnées.<br />

Responsable réseau Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) : Brigitte van der Mensbrugghe –02 643 78 30 – bvdm@beci.be<br />

Le réseau d’apprentissage RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) est organisé dans le<br />

cadre du Plan d’action fédéral belge RSE du 25 octobre 2006. Avec le soutien financier de


Beci • Enjeux<br />

15<br />

La conference organisée par Beci<br />

des procédures de marchés publics qui<br />

a permis au Foyer Jettois de réaliser un<br />

immeuble de deux logement sociaux<br />

«zéro énergie», le premier de la Région.<br />

Le Foyer Jettois a également rénové 24<br />

logement au standard «basse énergie», et<br />

192 autres logements font actuellement<br />

l’objet d’un projet de rénovation «très<br />

basse énergie». «Nous avons pu démontrer<br />

que les pouvoirs publics peuvent oser<br />

de nouvelles initiatives pour développer<br />

des politiques réellement innovantes»,<br />

conclut Christophe Demol.<br />

La reconversion de bureaux, Saint<br />

Graal du logement?<br />

Depuis quelques années, la reconversion<br />

d’immeubles de bureaux en logement<br />

fait partie des pistes régulièrement envisagées<br />

pour étoffer l’offre de logements.<br />

Cette solution est en effet doublement intéressante.<br />

D’une part, elle offre une alternative<br />

aux propriétaires d’immeubles de<br />

bureaux inoccupés. «En 2011, nous avons<br />

recensé plus de 1,2 millions de mètres<br />

carrés de bureaux inoccupés, dont plus<br />

de 49% le sont depuis plus de deux ans»,<br />

constate Bernard Van Nuffel, en charge de<br />

ce dossier au cabinet de Christos Doulkeridis,<br />

«À ces chiffres s’ajoute par ailleurs<br />

une «vacance cachée», puisqu’une série<br />

d’immeubles obsolètes ne tout simplement<br />

plus offerts à la location sur le marché.»<br />

La reconversion d’immeubles de<br />

bureaux permet d’autre part de pallier la<br />

rareté de terrains constructibles sur le sol<br />

bruxellois, dont il reste à peine 288 hectares<br />

disponibles. Elle permet également<br />

de lutter contre les «chancres urbains»<br />

que constituent certains immeubles de<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Une initiative utile<br />

Parmi le public venu écouter la conférence, André Boelart, administrateur délégué de Strabag. Partenaire de <strong>BECI</strong>,<br />

cette entreprise anversoise entend renforcer sa présence à Bruxelles à l’avenir. « Le défi démographique est une<br />

opportunité pour tous les entrepreneurs, tout le monde le sait », nous confie-t-il. « Nous avons déjà plusieurs projets<br />

à notre actif dans la capitale, aussi bien dans le logement social que dans les appartements haut de gamme, et nous<br />

comptons y poursuivre notre développement. Des conférences comme celle-ci sont vraiment utiles, car les démarches<br />

administratives sont souvent plus complexes à Bruxelles. Avoir des résumés de trajets administratifs et entendre<br />

aussi bien des confrères que les représentés des autorités bruxelloises nous aide à mieux comprendre le marché, sans<br />

compter que ces événements informels sont souvent l’occasion de nouer des contacts utiles. » Strabag a également<br />

participé à des projets de reconversion de bureaux en logement. « Ces projets sont souvent complexes, mais d’un<br />

autre côté il y a aujourd’hui clairement un marché dans ce domaine. »


Beci • Enjeux<br />

16<br />

bureaux abandonnés, et réintroduit une<br />

mixité fonctionnelle dans les différents<br />

quartiers.<br />

Soutien régional<br />

Cependant, la démarche est coûteuse: la<br />

reconversion en logements peut s’avérer<br />

aussi chère, voire plus, que la construction<br />

de logements neufs. La Région a donc<br />

décidé de subsidier une partie du coût des<br />

travaux. L’appel à projets lancé en 2011<br />

prévoyait trois tranches de subsides pour<br />

les projets sélectionnés: une première<br />

tranche couvrant le coût des études de<br />

faisabilité, une deuxième à l’obtention<br />

du permis d’urbanisme, et une troisième<br />

réservée aux logements à finalité sociale.<br />

Sur les 11 projets introduits, 8 ont été sélectionnés<br />

par le jury chargé d’évaluer leur<br />

qualité, pour un total de 450 logements.<br />

Deux des projets sélectionnés avaient<br />

une finalité sociale. La Région vient de<br />

délivrer le premier permis d’urbanisme<br />

lié à ces projets. Bilan plutôt positif, donc,<br />

même si le cabinet estime qu’il faudra à<br />

l’avenir renforcer la finalité sociale des<br />

logements.<br />

Le PPP, formule d’avenir pour le<br />

logement?<br />

En matière de logements, les partenariats<br />

public privé (PPP) jouissent d’une popularité<br />

croissante auprès des autorités. Les<br />

entreprises y trouvent-elles également<br />

leur compte? La S.A. Socatra a accepté de<br />

partager son expérience avec le public<br />

présent à la conférence. Pour la Socatra,<br />

le bilan est globalement positif, même<br />

s’il subsiste des points à améliorer. Pour<br />

l’entreprise, il est essentiel, pour la réussite<br />

du projet, que le partenaire public<br />

soit bien entouré lors de la définition<br />

des besoins. Par ailleurs, le partenariat<br />

doit être équilibré, et la partie financement<br />

doit être soigneusement étudiée<br />

afin de permettre à la fois une certaine<br />

prévisibilité à court et à moyen terme,<br />

et la possibilité de réviser l’accord sur le<br />

plus long terme.<br />

Il faut également prévoir des conditions<br />

d’accès au logement qui cadre avec le<br />

cycle de vie des besoins des candidats<br />

acquéreurs. La Socatra souligne également<br />

que la reconversion de bureaux<br />

en logements représente souvent un<br />

défi, car les prescriptions urbanistiques<br />

en matière de logements ne s’accommodent<br />

pas toujours de l’architecture<br />

des immeubles de bureau, notamment<br />

en termes de profondeur.<br />

La créativité est donc de rigueur dans de<br />

tels projets.<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Vers une construction durable<br />

La construction durable reste d’ailleurs une priorité en région bruxelloise, comme en témoigne l’initiative lancée en<br />

2008 par la Confédération Construction, l’IBGE et la Région de Bruxelles Capitale: l’alliance emploi-environnement.<br />

Objectif: stimuler l’offre de construction durable à Bruxelles, et créer de nouveaux emplois durables grâce à cette<br />

dynamique positive. Pour y parvenir, la plateforme oriente son action dans deux direction: d’un côté, comprendre,<br />

sensibiliser et informer les entreprises afin de stimuler le passage aux techniques de construction durable. D’autre<br />

part, proposer un service d’accompagnement à la formation, afin de permettre aux entreprises à la fois de s’adapter<br />

à leurs nouvelles obligations légales, mais aussi et surtout de former leurs collaborateurs aux nouvelles techniques<br />

de construction durable. Cette dernière activité s’accompagne aussi d’un soutien concret, aussi bien dans l’analyse<br />

des besoins de formation et l’élaboration d’un plan de formation sur mesure, mais aussi par une démarche de soutien<br />

à l’obtention d’aides financières lorsqu’elles sont disponibles.


SIBELCO, PLANTIN EN MORETUSLEI 1A, 2018 ANTWERPEN - PHOTOGRAPHIES: MARC DETIFFE - COPYWRITER: VINCENT LENS - GRAPHIC DESIGN: GLOBAL-DPM, JOHANNA FISCHER<br />

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Le développement de votre entreprise passe par votre capacité d’adaptation au changement. Quelle méthode de<br />

travail offre le plus de flexibilité ? Comment organiser vos équipes dans l’espace de façon durable ? Quels sont les<br />

aménagements et technologies capables de doper votre rentabilité ? GLOBAL vous invite à repenser votre approche<br />

organisationnelle en profondeur. Pour faire de vos bureaux un réel levier de croissance, aujourd’hui et demain.<br />

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Toute entreprise qui met des produits emballés sur le marché belge a l’obligation de recycler ses emballages.<br />

Fost Plus propose une solution à la fois simple, efficace et durable. Aujourd’hui déjà, Fost Plus recycle 92%<br />

des déchets d’emballages ménagers, si bien que la Belgique occupe depuis des années la première place mondiale<br />

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Green<br />

RSE : le Green n’est plus seulement une question<br />

d’image 19<br />

L’air bruxellois dans le nez de la commission 21<br />

La vie en bleu ou la Blue Economy 22<br />

Blackout : à Bruxelles comme en Californie ? 25<br />

La compensation CO2,<br />

un outil en bout de course 26<br />

Cachez cette industrie que je ne saurais voir 28<br />

“Durable”, label de l’arnaque? 31<br />

GDF SUEZ Tower,<br />

top-modèle de l’efficacité énergétique 32<br />

Á quel saint banquier peut-on encore se vouer? 34<br />

Les papiers au feu: Daoust paperless 35<br />

Bruxelles toujours verte 37<br />

Clef Verte pour les hôtels 38<br />

STIB: ticket to Kyoto 39<br />

Vert en voiture, en scooter et en vélo 41<br />

Keith Harison<br />

Créer de la valeur en gérant au mieux cinq inputs et outputs clés<br />

Green? Plus seulement<br />

une question d’image<br />

Les entreprises ont toujours été intéressées par une réduction des coûts et une gestion efficace de<br />

leur chaîne d’approvisionnement. De leur côté, les parties prenantes se sont de plus en plus intéressées<br />

au développement durable et la responsabilité sociétale. La bonne nouvelle, c’est qu’aujourd’hui,<br />

ces intérêts convergent.<br />

Les entreprises leaders en RSE<br />

constatent aujourd’hui qu’une<br />

chaîne d’approvisionnement efficace<br />

sur le plan environnemental ne leur<br />

permet pas seulement de soigner leur<br />

image, mais d’économiser de l’argent<br />

en utilisant les ressources de manière<br />

plus efficace et en réduisant les déchets.<br />

Cela les aide également à se prémunir<br />

de pénuries et de la variation des prix.<br />

Pour Keith Harrison, ancien Global<br />

Product Supply Officer chez Procter &<br />

Gamble, il est possible de « créer de la<br />

valeur en gérant au mieux cinq inputs et<br />

outputs clés : l’énergie, le carbone, l’eau,<br />

les matières premières et les déchets.<br />

Or ces 5 éléments sont présents partout<br />

dans la chaîne d’approvisionnement ».<br />

« L’énergie est chère ; le carbone, ce sont<br />

des euros qui partent en fumée ; la rareté<br />

de l’eau et d’autres ressources pousse les<br />

prix à la hausse, et les déchets sont un<br />

bénéfice potentiel jeté aux poubelles »,<br />

ajoute-t-il. L’efficacité énergétique, c’est<br />

bon pour le business<br />

Heureusement, les initiatives dans ces<br />

domaines sont parmi les plus faciles à<br />

mettre en œuvre pour réduire les coûts<br />

dans la chaîne d’approvisionnement.<br />

Souvent, elles ne requièrent que de<br />

petites adaptations et génèrent rapidement,<br />

et sans risques, un ROI intéressant.<br />

« Si une entreprise utilise trop d’énergie,<br />

d’eau ou de matières premières. Si elle est<br />

produit trop de CO2 et de déchets, il y a<br />

beaucoup de chances pour qu’elle gaspille<br />

de l’argent. Maintenant plus que jamais,<br />

il faut être proactif. Le marché, le monde<br />

changent. Il faut rester attentif à ce qui<br />

peut aider votre entreprise à s’adapter,<br />

voire à anticiper ces changements»,<br />

explique M. Harrison.<br />

Quant à communiquer ces efforts, M.<br />

Harrison balaye d’une main la crainte<br />

qu’ont les entreprises d’être exposées aux<br />

critiques. « La meilleure réponse, c’est la<br />

transparence. Aucune entreprise n’est<br />

parfaite mais si vous communiquez de<br />

manière honnête et transparente, les parties<br />

prenantes vous donneront crédit de<br />

vos efforts ».<br />

Source : www.Interbrand.com - Best<br />

global green brands 20<strong>12</strong>.<br />

Avec le soutien financier de :<br />

Dans le cadre du Plan d’action fédéral belge RSE du 25 octobre 2006


VAL-I-PAC APPORTE UNE<br />

NOUVELLE PERSPECTIVE<br />

A VOS OBLIGATIONS<br />

DE RECYCLAGE.<br />

COMME A CELLES DU<br />

GROUPE COLRUYT.<br />

Mieke Vercaeren,<br />

Coordinateur Environnement Durable<br />

Groupe Colruyt<br />

«Le Groupe Colruyt veut créer une valeur ajoutée<br />

durable. Tant au niveau de nos processus<br />

que de notre gestion de l’énergie, nous voulons<br />

faire la différence pour l’environnement. Nous<br />

tentons de limiter les déchets par une politique<br />

de prévention intensive. Et pour nous, il va de<br />

soi de favoriser d’abord la réutilisation et enfi n<br />

le recyclage.<br />

Les obligations légales concernant le recyclage<br />

de nos emballages industriels sont, elles, bien<br />

moins évidentes ! C’est pourquoi nous faisons<br />

appel à VAL-I-PAC. Ils se chargent de la<br />

gestion administrative et du suivi logistique à<br />

notre place. Ils collectent pour nous toutes les<br />

données nécessaires et en font rapport aux<br />

autorités. En outre, ils encouragent la collecte<br />

sélective au moyen d’incitants fi nanciers. De<br />

cette manière, nous sommes en ordre avec la loi<br />

et nous économisons un temps précieux.<br />

VAL-I-PAC rend nos obligations de recyclage<br />

et, celles de plus de 7.000 autres entreprises<br />

nettement plus légères. Et cela, le Groupe<br />

Colruyt ne peut que le saluer. Et vous, en tant<br />

qu’entreprise, qu’attendez-vous pour prendre<br />

vos responsabilités vis-à-vis de l’environnement ?»<br />

Plus d’info ?<br />

02/456.83.10 ou<br />

www.valipac.be


dossier Green<br />

L’air bruxellois dans le collimateur<br />

de la Commission<br />

La qualité de l’air de notre région n’est pas au top. C’est ce que vient de rappeler la Commission<br />

européenne le 6 juillet dernier en refusant sa demande de report du respect des normes de qualité<br />

de l’air. Un problème pas si simple à résoudre.<br />

Trois zones étaient concernées<br />

par la demande de report du<br />

délai prévu pour respecter les<br />

valeurs limites fixées pour le NO2<br />

(dioxyde d’azote) : Bruxelles, le port<br />

d’Anvers et l’agglomération anversoise.<br />

Si les deux dernières ont obtenu le feu<br />

vert de l’Europe, ce n’est pas le cas de<br />

Bruxelles.<br />

La directive européenne 2008/50/CE<br />

adoptée en mai 2008 impose depuis<br />

le 1er janvier 2010 que la moyenne<br />

annuelle concernant le NO2 ne dépasse<br />

pas le seuil de 40 µg/m³. Or, ce seuil a<br />

été dépassé en 2010, 2011 et durant la<br />

première moitié de 20<strong>12</strong>. Même si l’on<br />

constate une diminution d’année en<br />

année pour certaines stations (Ixelles<br />

et Molenbeek), force est de constater<br />

que l’on navigue toujours au-dessus<br />

de ce seuil critique.<br />

La décision de la Commission a tout de<br />

suite suscité la réaction de l’opposition<br />

en la personne de Didier Gosuin, chef<br />

de groupe FDF au Parlement bruxellois,<br />

qui a souligné que «cela fait la deuxième<br />

fois que cela se produit puisque<br />

Bruxelles était déjà en infraction pour<br />

non respect des seuils liés aux microparticules.<br />

Si la Flandre obtient une dérogation<br />

pour Anvers, c’est la preuve qu’il est<br />

possible de prendre des mesures crédibles<br />

de lutte contre la pollution.<br />

Bruxelles est incapable de le faire et<br />

je le regrette, surtout que cela fait déjà<br />

plus de 7 ans qu’une ministre Ecolo<br />

pilote ce dossier.<br />

D’autant plus que la Commission<br />

estime que Bruxelles sera en infraction<br />

jusqu’en 2018 au moins à politique<br />

constante.<br />

Sans mesures efficaces, comme par<br />

exemple la mise en place de zones<br />

basse émission en Région bruxelloise,<br />

nous allons nous faire condamner par<br />

Un bon bol d’air, rien de tel pour la santé<br />

la Cour européenne et cela pèsera lourd<br />

dans le portefeuille des Bruxellois».<br />

Nous n’en sommes pas encore là et à la<br />

décharge de la ministre de l’Environnement<br />

et de son cabinet, il faut bien<br />

convenir que parvenir à obtenir une<br />

bonne qualité de l’air sur l’ensemble<br />

de la Région bruxelloise s’apparente à<br />

la quadrature du cercle. L’opposition à<br />

beau jeu, et c’est son rôle, de critiquer<br />

la situation existante et de la déplorer<br />

mais le problème est complexe et les<br />

mesures difficiles à prendre.<br />

En 2010, Evelyne Huytebroeck a ainsi<br />

avancé une série de propositions pour<br />

améliorer la qualité de l’air en agissant<br />

sur la mobilité.<br />

Son cabinet rappelle opportunément<br />

qu’elle ne détient pas toutes les solutions<br />

puisque 72% des émissions de<br />

particules fines et 49% des émissions<br />

de NO2 à Bruxelles ont pour origine le<br />

secteur du transport, qui ne relève pas<br />

de ses compétences. Le reste provient<br />

du secteur du bâtiment pour lequel des<br />

mesures ont été prises, l’effort devant<br />

donc maintenant porter davantage<br />

sur les transports et son corollaire la<br />

mobilité.<br />

Parmi les mesures envisagées, pointons<br />

la réduction de la charge de trafic<br />

et le développement d’alternatives<br />

efficaces pour les citoyens en termes<br />

de transport public, la tarification automobile,<br />

la politique de stationnement,<br />

l’établissement de zones de basses<br />

émissions, l’exemplarité des pouvoirs<br />

publics, la concertation avec les autres<br />

entités dont la Région flamande en ce<br />

qui concerne l’avenir du ring car les<br />

particules fines et le dioxyde soufre ne<br />

connaissent pas les subtilités de notre<br />

découpage régional.<br />

Un programme cohérent mais dont on<br />

constate tout les difficultés à le mettre<br />

en œuvre et les diverses levées de bouclier<br />

qu’il ne manquera pas de susciter.<br />

Pas de doute, c’est vraiment la quadrature<br />

du cercle.<br />

Guy Van den Noortgate<br />

21<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre


dossier<br />

Green<br />

Économie verte? Voyons un peu plus loin.<br />

La vie en bleu<br />

L’économie verte a-t-elle fait son temps? Les idées qu’elle développe sont pratiquement révolues<br />

et ne suffiront plus pour nous conduire vers le 22ème siècle. Ce dont nous avons besoin, dorénavant,<br />

c’est de l’économie bleue: durable mais pas à haut coût, locale, et impliquant une approche<br />

radicalement différente. Et c’est un Belge, ex-fabricant de produits de nettoyage, qui nous le dit<br />

et en est l’initiateur!<br />

22<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Gunter Pauli, c’est la force motrice<br />

derrière la pensée bleue. Il étudie<br />

l’économie à l’Université d’Anvers,<br />

est titulaire d’un MBA de l’INSEAD<br />

à Paris et est connu comme l’homme<br />

qui a participé au lancement d’Ecover,<br />

la célèbre marque de produits d’entretien.<br />

Depuis qu’il a quitté cette société au<br />

milieu des années nonante, Gunter Pauli<br />

est loin d’être resté inactif: après l’aventure<br />

Ecover, Pauli se rend au Japon où il<br />

enquête pour l’Université des Etats Unis<br />

sur les business modèles verts qui sont<br />

aussi économiquement viables. Il y crée<br />

aussi la Fondation ZERI (Zero Emissions<br />

Research Initiatives), un réseau mondial<br />

d’entrepreneurs créatifs qui tentent de<br />

découvrir des solutions économiques à<br />

des problèmes tels que le réchauffement<br />

climatique. Avec ZERI Pauli voulait donner<br />

la bonne impulsion aux entrepreneurs<br />

et de les mettre en relation avec<br />

les meilleurs scientifiques, universitaires<br />

et instituts technologiques. Plus de 2.000<br />

techniques potentiellement réalisables et<br />

idées ont été mises en lumières et soumises<br />

à évaluation de faisabilité par sa<br />

fondation. Les 100 projets les plus intéressants<br />

ont été rassemblés et soumis à<br />

l’attention du grand public dans son livre<br />

intitulé «L’économie bleue». A ce changement<br />

de paradigme, comme il l’appelle<br />

dans «Manager Speak’, Pauli prédit un<br />

avenir plus que prometteur: d’ici 2020,<br />

l’économie bleue pourrait créer 100 millions<br />

de nouveaux emplois!<br />

Vert, c’est cher<br />

Avec la Blue Economy, Pauli veut montrer<br />

et proposer ce qu’il estime être la suite<br />

logique de l’économie verte. Celle-ci, en<br />

effet, est basée sur des modèles de pensée<br />

et de production classiques, simplement<br />

mis «à la sauce verte». L’économie verte<br />

se décline finalement en produits chers et<br />

réservés, dès lors, à quelques happy few<br />

qui peuvent se permettre l’installation<br />

solaire et la voiture électrique qu’elle<br />

plébiscite. D’ailleurs, il apparaît clairement<br />

que les techniques de production<br />

Ready for the challenge ?<br />

actuelles d’énergie solaire et éolienne ne<br />

peuvent survivre sans subsides. Et c’est<br />

là que le bât blesse car, de cette manière,<br />

nous ne parviendrons pas à la rupture<br />

radicale qui est nécessaire pour mener<br />

l’industrie et les entreprises à une économie<br />

réellement durable. Dans l’économie<br />

bleue, au contraire, la durabilité est<br />

le résultat d’un processus de production<br />

pensé et intégré comme un écosystème.<br />

Avec un point essentiel: il faut que ce soit<br />

bon pour la majorité des gens, donc bon<br />

marché.<br />

De là cette préconisation de limiter autant<br />

que possible l’utilisation de matières<br />

premières, ainsi que le fait de baser le plus<br />

possible l’innovation sur les systèmes<br />

naturels et les techniques empruntées<br />

ou liées à la nature. Nos ordinateurs,<br />

par exemple, pourraient être fabriqués<br />

plus silencieux et plus économes en<br />

énergie si on les dotait de refroidisseurs<br />

modelés sur la forme de certains coquillages,<br />

très efficients dans ce processus;


dossier Green<br />

L’énergie solaire pourrait être produite<br />

de façon plus efficace en se basant sur<br />

le principe de la photosynthèse, etc.<br />

Exemple concret: Starbucks Espagne a<br />

décidé de transformer le coût que représentait<br />

ses déchets de café en budget pour<br />

un projet de litières de culture pour champignons.<br />

Résultats: 80 nouveaux emplois<br />

et Starbucks quitte de ses déchets.<br />

GSM SANS BATTERIE<br />

Il y a plus impressionnant. Lors d’une<br />

interview donnée au journal De Tijd,<br />

Je suis allé chercher où se trouvait cette<br />

technologie et qui pouvait me la traduire<br />

en un produit commercialisable. Ceci m’a<br />

mené au Duitse Fraunhofer Institut, qui<br />

développe actuellement cette technique.<br />

Celui qui trouvera une solution au problème<br />

des batteries se trouvera au cœur<br />

de l’économie de l’avenir.»<br />

Selon Pauli, une forme de la mondialisation<br />

qui ne se base que sur la compression<br />

des coûts mène à une impasse. Et<br />

c’est hélas la tendance actuelle. Dans<br />

polluée par des détergents chimiques, peut<br />

à nouveau être utilisée pour l’irrigation,<br />

ce qui se traduit par 40% d’économie en<br />

eau! L’émondage des arbres fruitiers quant<br />

à lui, permet de disposer de couches pour<br />

la culture de champignons qui à leur tour,<br />

décomposent ces sous-produits en nourriture<br />

pour volailles, etc. Ainsi, on parvient<br />

ainsi à un agrégat d’activités, une sorte<br />

d’écosystème d’entreprises, qui génère de<br />

6 à 8 cash flow à partir d’une unique plantation.<br />

De plus, l’entreprise est immunisée<br />

contre les aléas des prix du marché des<br />

oranges et gagne 4 fois plus avec toutes<br />

ses autres et nouvelles activités qu’avec<br />

le fruit lui-même!»<br />

Prothèses dentaires<br />

Les projets bleus en cours de réalisation<br />

sont à trouver essentiellement dans des<br />

pays en développement. Mais le concept<br />

infiltre aussi les économies occidentales<br />

et les processus industriels.<br />

23<br />

Pauli donnait le GSM comme exemple.<br />

Ces appareils font partie intégrante<br />

de notre société; des milliards d’exemplaires<br />

sont vendus, mais peu de gens se<br />

doutent qu’ils sont une source de pollution<br />

considérable par les batteries qu’ils<br />

renferment.<br />

«Là où l’’économie verte cherche à recycler<br />

ces batteries, moi je cherche simplement<br />

à les éliminer; cela se peut, par exemple,<br />

par une technologie qui transformerait<br />

la fréquence des ondes sonores de votre<br />

voix en courant électrique. J’en ai trouvé<br />

l’inspiration chez James Bond! C’est ainsi<br />

notamment, que fonctionnaient certains<br />

dispositifs d’écoutes des espions<br />

des années cinquante et soixante. Par<br />

conséquent, vous excluez l’exploitation<br />

minière polluante du processus et vous<br />

diminuez votre dépendance aux métaux<br />

actuellement nécessaires aux batteries.<br />

cette course, les petits pays ne peuvent<br />

lutter contre des géants comme la Chine<br />

et l’Inde et l’exploitation excessive et à<br />

outrance, aussi bien du milieu que des<br />

travailleurs est un phénomène néfaste,<br />

qui se retournera d’ailleurs contre ses<br />

auteurs.<br />

Mais cette mondialisation-là a atteint<br />

son pic; son avenir réside ailleurs, dans<br />

des projets innovants et locaux. «J’ai<br />

travaillé dans une plantation d’agrumes<br />

en Afrique du Sud qui, pour ses oranges,<br />

ne pouvait plus lutter contre les fruits<br />

moins chers d’Israël et d’Afrique du nord;<br />

en économie classique, c’est ‘game over’.<br />

Mais on a modifié le business model: le jus<br />

d’orange est vendu au marché touristique<br />

local et, de l’écorce, qui jusque là était un<br />

pur déchet, est extrait un détergent naturel<br />

avec lequel est alimenté le marché local des<br />

laveries. L’eau de ce secteur, qui n’est plus<br />

En Belgique, par exemple, l’entreprise<br />

Melotte de Zonhoven, dans le Limbourg,<br />

a intégrée le réseau ZERI pour réaliser des<br />

prothèses dentaires grâce à des imprimantes<br />

3D. Jusqu’il y a peu, le marché<br />

des prothèses dentaires était presque<br />

complètement outsourcé en Chine:<br />

l’empreinte d’une dentition était envoyée<br />

dans ce pays et la prothèse arrivait … 6 à 8<br />

semaines plus tard. Mario Fleurinck, CEO<br />

de l’entreprise Melotte, avait pu observer<br />

la technique de Boeing qui fabriquait ses<br />

pièces de machines avec des imprimantes<br />

3D; de là à adapter la technique aux prothèses<br />

dentaires, il n’y avait qu’un pas,<br />

vite franchi: à présent, les prothèses sont<br />

mises en forme couche par couche avec<br />

la précision du digital. Et non seulement<br />

elles sont prêtes en un jour, mais, de plus,<br />

leur prix de revient est inférieur par suppression<br />

des frais d’envois et d’activités<br />

intermédiaires diverses. Sans compter<br />

l’impact positif non négligeable sur le<br />

milieu de cette nouvelle approche.<br />

Bref, à travers ce discours, l’économie<br />

bleue ne semble présenter que des<br />

avantages. Sommes-nous au bord de ce<br />

«changement de paradigme»?<br />

Souhaitons-le car si c’est le cas, la prédiction<br />

de Pauli pourrait bien se réaliser.<br />

Rendez-vous en 2020.<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre


Elia. Fin prête pour une<br />

nouvelle ère d’énergie verte.<br />

Elia, propriétaire et gestionnaire du réseau à haute tension en Belgique,<br />

achemine l’électricité partout dans notre pays. L’énergie verte prend une<br />

place de plus en plus cruciale en Europe et en Belgique. Elia rapatrie déjà<br />

vers le centre du pays l’énergie verte produite par les parcs éoliens en<br />

mer et jouera un rôle encore plus important dans l’avenir. C’est pourquoi<br />

nos équipes de spécialistes utilisent des technologies avancées et<br />

respectueuses de l’environnement pour améliorer chaque jour un peu plus<br />

notre réseau. Nous investissons en permanence et nous développons des<br />

projets de pointe pour contribuer à la construction d’un véritable réseau<br />

européen et garantir à tous l’accès à un mix énergétique plus sûr, plus<br />

large et plus vert. Pour votre confort et pour le transport de l’électricité<br />

de demain. Pour en savoir plus sur nos activités, consultez www.elia.be.<br />

Le transport de l’électricité est un défi de taille internationale. Aidez-nous<br />

à le relever. Surfez sur www.elia.jobs.


dossier Green<br />

Boom démographique et approvisionnement<br />

énergétique<br />

Bruxelles exposée au risque<br />

de black-out ?<br />

Le boom démographique dans la capitale constitue-t-il une menace à terme pour l’approvisionnement<br />

énergétique de la ville et de ses entreprises ? Pas directement ...<br />

La stratégie énergétique présentée<br />

début juillet par le Secrétaire d’état<br />

à l’énergie Melchior Wathelet permet<br />

enfin d’y voir un peu plus clair dans<br />

les mesures à entreprendre pour assurer<br />

la sécurité d’approvisionnement énergétique<br />

du pays. Pour rappel, le plan<br />

prévoit que les réacteurs de Doel 1 et 2<br />

seront fermés en 2015, tandis que Tihange<br />

1 restera en production jusqu’en 2025. Parallèlement,<br />

un plan d’équipement prévoit<br />

l’investissement dans de nouvelles<br />

capacités de production « compatibles<br />

à la fois avec la fermeture des centrales<br />

nucléaires et avec la croissance prévisible<br />

de la consommation énergétique », dixit<br />

la déclaration gouvernementale.<br />

Il y a en effet urgence. « En tenant compte<br />

de la capacité d’importation et dans<br />

l’hypothèse que de nouvelles centrales<br />

flexibles ne peuvent être mises en service<br />

avant 2017, aucun des 3 scénarios de mise<br />

hors service d’unités nucléaires (ndlr : dont<br />

le scénario choisi de prolongement de Tihange<br />

1 uniquement) ne répond au critère<br />

de sécurité et de continuité de l’alimentation<br />

électrique si la demande stagne ou<br />

augmente. Si la demande de pointe diminue,<br />

les importations pourraient assurer<br />

l’approvisionnement au moins jusqu’en<br />

2017 moyennant toutes les réserves faites<br />

à ce sujet, » pointe dans ses conclusions le<br />

rapport final (fin juin) du SPF Economie<br />

sur les moyens de production d’électricité<br />

20<strong>12</strong>-2017.<br />

Délestage<br />

Une ville comme Bruxelles, qui connaît<br />

une explosion démographique (28.000<br />

habitants en plus en 2011), serait-elle<br />

plus exposée à un risque éventuel de<br />

coupure du réseau électrique dès lors<br />

que la consommation augmenterait plus<br />

vite qu’ailleurs ? Elia, le gestionnaire du<br />

réseau de transport d’électricité, en plus<br />

de rappeler que la gestion du réseau électrique<br />

est nationale, juge que le boom<br />

démographique a peu d’impact sur le<br />

risque de black-out. « C’est une évolution<br />

progressive et maîtrisable, beaucoup plus<br />

qu’une tornade ou un incident majeur, »<br />

nous répond Axelle Pollet, porte-parole<br />

d’Elia. Et s’il devait y avoir un problème<br />

d’approvisionnement temporaire, typiquement<br />

vers 18h en période de grand<br />

froid, le délestage du réseau par Elia ne<br />

se produirait pas sur des critères géographiques<br />

mais sur la base de contrats<br />

d’interuptibilité avec certains gros<br />

clients, comme par exemple des usines<br />

chimiques. « On ne peut pas privilégier<br />

une zone plutôt qu’une autre. »<br />

Les statistiques démographiques<br />

n’influencent pas directement les projections<br />

capacitaires de Sibelga<br />

Dont acte. Reste que le boom démographique<br />

peut avoir un impact non négligeable<br />

sur la hausse de consommation<br />

globale d’électricité à Bruxelles. Sera-telle<br />

supérieure aux scénarios nationaux<br />

qui tablent généralement sur une augmentation<br />

de 1 à 2% de la demande par<br />

an ?<br />

« Nos projections ne se basent pas sur les<br />

statistiques démographiques, mais sur les<br />

projets immobiliers dont nous sommes<br />

informés. Il est important pour nous de<br />

localiser précisément les endroits où la population<br />

va augmenter afin d’adapter le<br />

réseau, » nous explique le gestionnaire du<br />

réseau bruxellois Sibelga, par ailleurs dans<br />

l’impossibilité de nous communiquer une<br />

projection globale pour Bruxelles. « Nos<br />

projections se font quartier par quartier. »<br />

Olivier Fabes<br />

25<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre


dossier<br />

Green<br />

Bilan carbone et compensation CO2<br />

Le soufflé est retombé<br />

L’engouement pour la compensation volontaire d’émissions de CO2 est retombé en raison de la<br />

crise économique et du manque de transparence de certains projets. Cela ne veut pas dire que son<br />

préalable, à savoir le bilan carbone, est jeté au feu. La conscientisation a bien lieu. Simplement, les<br />

entreprises préfèrent d’abord balayer devant leur porte.<br />

26<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

En Belgique, les premières sociétés<br />

spécialisées dans le marché naissant<br />

de la compensation volontaire<br />

d’émissions de CO2* sont apparues vers<br />

2007-2008, dans la foulée de l’entrée<br />

en vigueur du protocole de Kyoto (en<br />

2005). Le film d’Al Gore et le sommet de<br />

Copenhague ont amplifié le mouvement<br />

de conscientisation aux enjeux climatiques.<br />

Puis est arrivée une crise financière<br />

et économique, dont le monde ne<br />

s’est toujours pas complètement remis.<br />

Les entreprises ont revu leurs priorités.<br />

« On peut dire, en ce qui concerne l’intérêt<br />

pour la compensation Co2, que le soufflé<br />

est retombé. Un signe parmi d’autres est<br />

que des organismes environnementaux<br />

comme l’Ademe en France ou Inter-Environnement<br />

Wallonie en parlent beaucoup<br />

moins, voire plus du tout, » constate André<br />

Heughebaert, chercheur à l’ULB et auteur<br />

d’une étude comparative sur les mécanismes<br />

de compensation CO2. La crise<br />

n’explique pas tout :« Les mécanismes de<br />

compensation eux-mêmes ont été beaucoup<br />

décriés pour le manque d’efficacité et<br />

les lourdeurs des projets, avec ici et là des<br />

cas de vol. » La Chine, l’Inde et l’Afrique<br />

du Sud s’arrogent la part du gâteau des<br />

projets bénéficiaires des crédits CO2, en<br />

grande partie dans l’éolien, avec parfois<br />

des effets d’aubaine pour de grands projets<br />

d’énergie renouvelable qui auraient<br />

de toute façon eu lieu. Par contre, les pays<br />

les moins développés sont délaissés.<br />

« Certains ont pu considérer la compensation<br />

comme un moyen relativement<br />

aisé de s’acheter une image verte, mais<br />

la priorité d’une entreprise doit d’abord<br />

être de regarder en interne comment<br />

limiter ses propres émissions de CO2. La<br />

compensation CO2 ne vient qu’en fin de<br />

parcours, en complément, pour des émissions<br />

impossibles à réduire, » poursuit<br />

André Heughebaert. On pense en particulier<br />

aux voyages en avion, à certains<br />

déplacements en voiture ou à des événements<br />

d’entreprise.<br />

« Il est clair que les entreprises font attention<br />

à leurs dépenses et que certains<br />

projets de compensation ont été mis en<br />

suspens. Mais la conscientisation fonctionne.<br />

Nous constatons effectivement<br />

qu’un certain nombre d’entreprises qui<br />

voyaient la compensation comme un<br />

moyen marketing de redorer leur blason<br />

écologique ont décroché. Mais celles qui<br />

ont développé une vision globale de leur<br />

responsabilité environnementale continuent<br />

de s’y intéresser, » résume Antoine<br />

Geerinckx, cofondateur de Co2Logic, pionnier<br />

de la compensation CO2 en Belgique.<br />

Les PME bientôt ‘invitées’ ?<br />

D’après lui, la compensation n’est qu’un<br />

outil en bout de course. La première étape,<br />

essentielle, est de réaliser un diagnostic<br />

de son efficacité écologique, à travers la<br />

réalisation d’un bilan CO2. « La compensation<br />

est surtout le fait de grandes entreprises,<br />

alors que le bilan CO2 intéresse aussi<br />

de plus en plus de PME. Un tel bilan ouvre<br />

les yeux et permet ensuite de prendre des<br />

mesures structurelles en interne, qui non<br />

seulement bénéficient aux climats mais<br />

allègent aussi la facture énergétique des<br />

entreprises. »<br />

Antoine Geerinckx pointe par ailleurs<br />

une évolution qui fait que même les<br />

PME les moins sensibilisées à l’environnement<br />

vont devoir s’intéresser aux bilans<br />

CO2 : « Certaines institutions publiques<br />

et grandes entreprises réfléchissent à<br />

inciter leurs fournisseurs à présenter un<br />

bilan carbone et à prendre des mesures<br />

le cas échéant. Il est question en Grande-<br />

Bretagne que toute société qui exporte vers<br />

le pays doive présenter un « greenhouse<br />

gas reporting ». En France, les entreprises<br />

de plus de 500 salariés sont tenues de<br />

remettre un bilan carbone. De telles mesures<br />

vont sans doute arriver en Belgique,<br />

où pour l’heure seuls quelques cabinets<br />

ministériels publient et améliorent leurs<br />

bilans CO2. »<br />

Pas une fin en soi<br />

Ces dérives ont toutefois eu un mérite<br />

involontaire : celui de rappeler que<br />

la compensation n’est pas une finalité en<br />

soi, mais doit s’inscrire dans une vision<br />

globale de développement durable.<br />

Antoine Geerinckx (CO2Logic) :<br />

« Certaines institutions publiques et<br />

grandes entreprises réfléchissent à inciter<br />

leurs fournisseurs à présenter un<br />

bilan carbone »<br />

« Neutre en CO2 »<br />

Climact, un concurrent de Co2Logic,<br />

a décidé, vu les dérives évoquées plus<br />

haut, de ne plus se charger directement<br />

de compensation CO2, mais de simplement<br />

proposer un accompagnement


dossier Green<br />

Hugues de Meulemeester (Climact) :<br />

« Le prix de la tonne de CO2 est devenu<br />

tellement bas que la compensation incite<br />

à des mesures opportunistes plutôt qu’à<br />

des mesures structurantes »<br />

à des entreprises qui le demandent en<br />

complément d’une démarche de fond.<br />

« Le prix de la tonne de CO2 (ndlr : autour<br />

de 6 euros alors que son prix idéal devrait<br />

être de 20 euros) est devenu tellement bas<br />

que la compensation incite à des mesures<br />

opportunistes plutôt qu’à des mesures<br />

structurantes, » déplore Hugues de Meulemeester,<br />

cofondateur de Climact. Mais<br />

il ne faudrait surtout pas jeter le bébé<br />

avec l’eau du bain. « La compensation<br />

reste intéressante pour les émissions non<br />

compressibles. » Il épingle également le<br />

potentiel de la compensation CO2 appliquée<br />

aux produits (parallèlement aux<br />

organisations). Pour l’heure, l’appellation<br />

« produit neutre en CO2 » n’est pas<br />

réglementée, mais un standard comme<br />

le britannique Pas 2060 est occupé à<br />

s’imposer. Il pourrait inspirer le projet de<br />

norme ISO 14067 de calcul de l’empreinte<br />

carbone, espéré pour 2013. Bon à savoir<br />

pour les entreprises qui souhaitent allier<br />

respect de l’environnement et avantage<br />

concurrentiel.<br />

Olivier Fabes<br />

* à ne pas confondre avec la compensation<br />

réglementée, via le mécanisme ETS<br />

(Emissions trading schemes) et les quotas<br />

de CO2, qui ne concerne que certaines<br />

industries (chimie, énergie, sidérurgie,<br />

etc.) responsables grosso modo de 50%<br />

des émissions<br />

27<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Les étapes-clé d’un bilan CO2<br />

Antoine Geerinckx de CO2Logic nous résume les principaux<br />

jalons d’un bilan CO2 efficace.<br />

Définir le périmètre du bilan CO2 en fonction de la<br />

situation économique et environnementale de l’organisation<br />

Sensibiliser les personnes clés de l’importance d’un<br />

bilan CO2 afin qu’ils soutiennent l’initiative<br />

Remise du bilan CO2 sous forme d’un rapport complet<br />

Présentation du rapport et des actions de réduction<br />

des émissions à la direction et aux responsables techniques<br />

wins réducteurs de coûts récurrents qui donnent de<br />

l’espace pour investir dans des optimalisations plus<br />

structurelles)<br />

Suggestions de nouveaux ‘business models’ qui intègrent<br />

le développement durable, qui différencient<br />

le partenaire et qui lui donnent un avantage compétitif<br />

Compenser tout ou partie des émissions irréductibles<br />

à court terme<br />

Communiquer les efforts en interne et puis seulement<br />

après en externe<br />

Définir les actions de réduction prioritaires (quick


dossier<br />

Green<br />

Entreprise et logement :<br />

un équilibre à trouver<br />

Devant la volonté du gouvernement régional de favoriser l’habitat, notamment en grignotant<br />

des terrains industriels, la question se pose : est-il tenable de privilégier le logement au détriment<br />

du l’industrie? Le point avec Philippe Antoine, directeur général de l’Expansion économique à la<br />

SDRB.<br />

28<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Limitée par ses frontières, la Région<br />

bruxelloise dispose de 162<br />

km² «et pas un plus», ajoute le directeur<br />

général de l’Expansion économique<br />

à la Société de Développement<br />

pour la Région de Bruxelles-Capitale.<br />

«On pourrait imaginer d’accorder la<br />

priorité au logement dans la région et<br />

implanter les entreprises en périphérie.<br />

Mais dans ce cas, le risque de transformer<br />

Bruxelles en cité-dortoir existe.<br />

Face au boom démographique auquel<br />

la région va être confrontée dans les<br />

années qui viennent, il convient de<br />

trouver un équilibre entre logement<br />

et entreprise.» Equilibre.<br />

Le mot-clé est lâché, il s’agit, en effet,<br />

d’arriver à une mixité harmonieuse<br />

entre lieu d’habitation et lieu de travail.<br />

L’activité économique a sans conteste<br />

sa place dans la capitale, nul n’en<br />

doute, encore convient-il de lui trouver<br />

de l’espace. Acteur incontournable du<br />

paysage bruxellois, la SDRB est propriétaire<br />

de 200 hectares de terrains dans<br />

la Région bruxelloise et a implanté à<br />

ce jour quelque 300 entreprises qui<br />

occupent environ 24.000 personnes.<br />

Elle entend favoriser des solutions<br />

immobilières qui répondent aux besoins<br />

des entreprises quelle que soit<br />

la taille de ces dernières sans pour<br />

autant négliger le logement. Philippe<br />

Antoine souligne ainsi qu’ «au vu du<br />

PRAS (Plan régional d’affectation du<br />

sol), la stratégie de reconversion des<br />

immeubles tertiaires en logements<br />

reste un impératif.<br />

Il y a actuellement à Bruxelles environ<br />

1,5 millions de m² de vide locatif<br />

pour les bureaux. Ce qui représente<br />

un peu plus de 9,2% du l’ensemble du<br />

parc de bureaux bruxellois ; un chiffre<br />

à comparer aux 33% de vide locatif en<br />

périphérie (Diegem, Zaventem, etc.).<br />

Il semble possible d’en transformer<br />

une partie en habitations».<br />

Afin de préserver l’activité économique<br />

bruxelloise, la SDRB s’appuie sur une<br />

stratégie déclinée en deux axes.<br />

D’une part, le développement de parcs<br />

de PME et d’autre part, le maintien<br />

d’une activité historique.<br />

SDRB<br />

Société de Développement pour la Région de Bruxelles-Capitale<br />

Votre partenaire immobilier à Bruxelles<br />

Vous souhaitez développer<br />

vos activités professionnelles<br />

à Bruxelles ?<br />

Nous sommes un opérateur foncier majeur en Région bruxelloise.<br />

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solutions adaptées à<br />

vos besoins<br />

• Parcs PME<br />

• Terrains<br />

• Bâtiments<br />

Nous accompagnons votre<br />

développement<br />

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de l’immobilier<br />

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inventaire des disponibilités<br />

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Bruxelles est à vous !<br />

SDRB<br />

Rue Gabrielle Petit 6 • 1080 Bruxelles<br />

+ 32 2 422 51 51<br />

commercial@sdrb.be • www.sdrb.be


dossier Green<br />

29<br />

Entre 2005 et 2010, la SDRB a acquis un terrain de près de 4,5 hectares qui s’étend de la rue Dieudonné Lefèvre à la rue<br />

du Tivoli et de la rue de Molenbeek à la rue Claessens à Laeken. Un nouveau quartier de 450 logements passifs sera construit<br />

sur ce terrain et de nouvelles rues seront aménagées. Un petit parc, une crèche ainsi que des commerces viendront compléter<br />

l’ensemble. La partie du site réservée aux entreprises totalise <strong>12</strong>.000 m2. Le premier bâtiment (7.500 m²) abritera le projet<br />

FEDER Brussels Greenbizz comprenant un incubateur d’entreprises à vocation environnementale et des ateliers de production.<br />

Le second bâtiment (4.500 m2) abritera sur plusieurs niveaux des ateliers de production et des espaces de production de biens<br />

immatériels. A terme, Brussels Greenbizz devrait compter environ 200 emplois.<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Les parcs destinés aux petites et<br />

moyennes entreprises comprennent<br />

des modules de 200 à 250 m² semiéquipés<br />

qui conviennent parfaitement<br />

à ce type de sociétés. Différents projets<br />

sont actuellement en cours. Citons le<br />

projet mixte Gryson situé en face du<br />

CERIA à Anderlecht qui inclut des<br />

surfaces pour PME (9.000 m² au rezde-chaussée)<br />

ainsi que des logements<br />

sociaux et pour étudiants (16.000 m²<br />

aux étages).<br />

«Le centre de PME sera dédié aux<br />

métiers de bouche», précise Philippe<br />

Antoine. En ce qui concerne la mise en<br />

valeur et le redéploiement des zones<br />

d’activités économiques et industrielles,<br />

la SDRB défend cette mixité<br />

économique et peut se targuer d’accueillir<br />

sur ses terrains des entreprises<br />

telles Mobistar, Electrolux, Marcolini,<br />

Xylos ou encore Delvaux.<br />

Un dernier point sur lequel le directeur<br />

de l’Expansion économique entend<br />

mettre l’accent est le développement<br />

de la zone du Canal qui est «un axe<br />

structurant de la Région bruxelloise».<br />

Le long de cette voie d’eau, on constate<br />

sur une largeur de 1,5 kilomètre de part<br />

et d’autre une forte concentration des<br />

implantations à vocation productive<br />

ou logistique.<br />

Cet axe que l’on peut découper en<br />

trois zones (sud, centrale et nord) se<br />

prête bien d’une part à des activités<br />

économiques à ses extrémités et à des<br />

logements en son centre.<br />

«Le Centre européen des fruits et légumes<br />

voit chaque jour défiler 1.500<br />

poids lourds en 24 heures. Situé le long<br />

du canal, il nourrit le moteur économique<br />

de la ville qu’est le secteur horeca»,<br />

tient à souligner Philippe Antoine<br />

en guise de conclusion.<br />

Guy Van den Noortgate


Design: www.acg-bxl.be<br />

Plus de<br />

670 000 camions<br />

en moins<br />

dans la ville<br />

chaque année<br />

Plus de<br />

100 000 tonnes<br />

de CO 2<br />

économisés<br />

chaque année<br />

Situation privilégiée<br />

Situé à cinq heures de navigation d’Anvers, le<br />

port de Bruxelles offre une accessibilité exceptionnelle<br />

à la navigation fluviale et maritime<br />

jusqu’à 4 500 tonnes. Le port est situé au<br />

centre d’un réseau dense d’autoroutes et<br />

de voies ferrées.<br />

Outil performant<br />

Un terminal à conteneurs est opérationnel<br />

à l’avant-port, desservant les quatre modes<br />

de transport présents sur le site portuaire:<br />

fluvial, maritime, rail et route. Outre les terrains<br />

situés le long de la voie d’eau, le Port<br />

de Bruxelles offre 160 000 m 2 d’entrepôts au<br />

centre TIR.<br />

Au service de Bruxelles<br />

Le domaine portuaire bénéfi cie d’un hinterland de<br />

plus de deux millions d’habitants et représente un poids<br />

économique important: près de 360 entreprises génèrent<br />

<strong>12</strong> 200 emplois, dont près de 6 000 emplois directs, et<br />

un trafic annuel par la voie d’eau de plus de 7,2 millions<br />

de tonnes.<br />

Bruxelles,<br />

ville portuaire<br />

au cœur de l’Europe<br />

www.portdebruxelles.be<br />

Place des Armateurs, 6 - B-1000 Bruxelles - Tél.: +32 (0)2 420 67 00 - Fax: +32 (0)2 420 69 74 - portdebruxelles@port.irisnet.be


dossier Green<br />

Vert ou moins gris ?<br />

Arnaque au durable<br />

L’économie du durable profite à certains, qui armés de leur label et à grand renfort de marketing,<br />

s’autoproclament plus verts que les autres pour garder leur clientèle captive. Mais qu’est-ce qui<br />

se cache derrière le label ? Compare-t-on des pommes avec des pommes ? Sont-elles vertes tout<br />

au long de leur cycle de vie ? Et le label n’endort-il pas notre conscience ? Enquête auprès de l’IBGE<br />

Les certifications ISO 14 001, le<br />

système européen EMAS, le label<br />

bruxellois d’Entreprise Ecodynamique,<br />

certifiant la gestion environnementale<br />

des organisations, nous<br />

conduisent à rendre notre économie<br />

plus verte.<br />

Le label bruxellois ‘Entreprise Ecodynamique’<br />

délivré par l’IBGE propose<br />

un accompagnement afin d’identifier<br />

les actions concrètes à mener. Moins<br />

formalisé et moins coûteux, il est aussi<br />

adapté aux PME.<br />

Une entreprise optera pour l’une ou<br />

l’autre action selon ses axes prioritaires,<br />

sa taille, mais aussi son secteur :<br />

si c’est un fabricant, il agira d’abord<br />

pour réduire son impact sur site, sa<br />

consommation d’énergies, d’eau…<br />

Une autre dont l’activité exige beaucoup<br />

de déplacements agira sur sa<br />

mobilité… Sous l’impulsion des législations,<br />

mais aussi de la hausse des prix<br />

de l’énergie des coûts de gestion des<br />

déchets, et des attentes des entreprises<br />

envers leurs fournisseurs, les labellisations<br />

sont en constante évolution.<br />

Cycle de vie du produit<br />

Des outils d’aide à la décision permettent<br />

aux organisations d’identifier<br />

les domaines où agir tel ceux qui<br />

analysent le cycle de vie du produit<br />

visant une économie circulaire et le<br />

zéro déchets. L’idée est de pointer là<br />

où il y a le plus de potentiel de gain<br />

environnemental.<br />

Si l’on analyse par ex. la chaîne de<br />

consommation d’énergie d’un produit<br />

d’alimentation, on observe que la<br />

production consomme 51% de l’énergie<br />

totale, sa réfrigération 17%, sa cuisson<br />

14% etc… Le fabricant optimisera donc<br />

en priorité ses processus de production.<br />

« La phase ‘recyclage’ ou au pire, ‘élimination’,<br />

n’est toutefois pas à négliger »,<br />

souligne Griet Van Kelecom de l’IBGE.<br />

Sa collègue, Florence Loozen, nuance :<br />

« Selon le type de produits, l’impact<br />

sera plus ou moins élevé.<br />

Exemple : un fabricant de frigo isole<br />

ses appareils pour réduire la consommation<br />

d’énergie mais d’où vient la<br />

matière isolante et où va-t-elle quand<br />

elle devient déchet ?<br />

Une même entreprise comparera par<br />

exemple deux types d’emballage, mais<br />

pour comparer les emballages de 2 entreprises<br />

différentes, il faut connaître<br />

les critères sur lesquels elles ont travaillé<br />

et envisager toute la chaine. »<br />

Ainsi une pierre bleue qui vient d’Asie<br />

est-elle plus ‘verte’ que des sols stratifiés<br />

?<br />

Marketing ou réalité ?<br />

Certaines entreprises s’autoproclament<br />

vertes, déculpabilisent l’utilisateur<br />

pour le retenir.<br />

Une entreprise achète des produits<br />

d’entretien écologiques mais ne réfléchit<br />

pas toujours à en réduire l’usage ;<br />

est-ce utile d’y avoir recours chaque<br />

jour ? « C’est là qu’il y a une vraie arnaque<br />

au durable, sous le couvert de<br />

produits dits verts, on se rachète une<br />

conscience sans aller plus loin dans la<br />

réflexion », souligne G. Van Kelecom.<br />

« Il y a aussi beaucoup de confusion<br />

entre la labellisation d’une entreprise<br />

qui certifie sa gestion environnementale<br />

et le label d’un produit. Ce sont<br />

2 choses distinctes », ajoute F. Loozen.<br />

Ce qui veut dire que l’on ne vérifie pas<br />

qu’une entreprise dite écodynamique<br />

produise des articles de qualité ?<br />

Griet Van Kelecom<br />

« Oui, c’est un critère mais sa part est<br />

faible dans l’ensemble d’un label entreprise<br />

et peut donc être compensé »,<br />

confie cette dernière.<br />

Quelle entreprise choisir ?<br />

Faut-il faire appel à un conseiller avant<br />

de choisir un partenaire ou un fournisseur<br />

? Tout dépend de l’enjeu.<br />

Une entreprise désireuse de faire<br />

un choix conscient de partenaire se<br />

reposera sur une des 3 certifications<br />

ci-dessus, garantissant la gestion environnementale<br />

de son partenaire. Si par<br />

contre, la question est de sélectionner<br />

des produits durables, le site infolabel.<br />

be indique les divers labels obtenus<br />

par les produits. Pour les produits en<br />

général, le site ecoconso.be liste donne<br />

d’informations intéressantes.<br />

Sylvie Cousin<br />

31<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre


dossier<br />

Green<br />

Efficacité énergétique et mobilité<br />

Electrabel, Groupe GDF SUEZ<br />

en ‘showcase’<br />

Le premier énergéticien du pays a voulu que son déménagement vers la nouvelle « GDF SUEZ<br />

Tower » s’accompagne de nets progrès sur le plan de l’efficacité énergétique et de la mobilité.<br />

Cela permet en outre à l’entreprise de tester ses propres solutions, notamment de recharge de<br />

véhicules électriques. Visite éclair.<br />

32<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Le nouveau siège central d’Electrabel,<br />

la « GDF SUEZ Tower » à deux pas<br />

de la gare du Nord, est considéré<br />

comme un modèle du genre en matière<br />

d’efficacité énergétique. Bruno Defrasnes,<br />

responsable pour le développement durable<br />

chez Electrabel, ne compte plus les<br />

visiteurs depuis l’ouverture partielle du<br />

nouveau siège au printemps 2011 (une<br />

tour connexe est encore en chantier).<br />

95 kWh/m2<br />

Des entreprises de toute taille, belges et<br />

étrangères, sont en effet enthousiastes<br />

d’y découvrir le système avant-gardiste<br />

de chauffage par géothermie, le toit et<br />

ses quelque 500 panneaux photovoltaïques,<br />

mais aussi les divers équipements<br />

(ascenseurs intelligents, capteurs<br />

de mouvement, triple vitrage, éclairage<br />

à faible consommation, imprimantes<br />

partagées, etc.) et les dispositifs d’optimisation<br />

des flux énergétiques qui ont<br />

permis à l’énergéticien de diminuer sa<br />

consommation d’énergie primaire à 95<br />

kWh/m2/an, soit 3 fois moindre que la<br />

consommation moyenne des bâtiments<br />

de bureaux climatisés en Belgique (environ<br />

300kWh/m2/an d’énergie primaire<br />

pour tout le système de clim atisation,<br />

de production d’eau chaude sanitaire et<br />

l’éclairage)<br />

L’autre source d’inspiration pour les visiteurs,<br />

particulièrement les entreprises<br />

bruxelloises, c’est la politique de mobilité<br />

mise en place pour le personnel de<br />

la GDF SUEZ Tower. « Quand le chantier<br />

sera terminé, il n’y aura plus que 370 places<br />

de parking pour quelque 3.000 collaborateurs.<br />

Nous nous devions donc en parallèle<br />

de renforcer notre plan de mobilité pour<br />

que les employés puissent faire le choix<br />

de ne pas prendre leur voiture. Plutôt que<br />

de disposer d’office d’un véhicule et d’un<br />

parking, le collaborateur gère lui-même<br />

son budget de mobilité. Notre but a été<br />

d’augmenter la satisfaction de nos collaborateurs<br />

grâce à un plan mobilité novateur<br />

et financièrement neutre » explique<br />

Bruno Defrasnes. Concrètement, Electrabel<br />

et GDF SUEZ proposent une véritable<br />

artillerie d’alternatives à la voiture : abonnement<br />

de train, vélo (électrique, pliable<br />

ou classique), scooter (électrique ou classique),<br />

tickets pour véhicules de location,<br />

tickets de parking, de métro, etc. Le tout<br />

en combinaison avec par exemple un service<br />

de garde d’enfant malade. Ceux qui<br />

ne disposeraient pas d’un budget mobilité<br />

suffisant peuvent même ‘revendre’<br />

des jours de congé extra-légaux.<br />

Véhicules électriques<br />

On en oublierait presque le clou de cette<br />

mobilité ‘nouvelle vague’ : la mise à<br />

disposition d’une dizaine de véhicules<br />

électriques, que l’on peut réserver par<br />

l’intranet (le taux de réservation avoisine<br />

les 75%) et qui permet aux collaborateurs<br />

venus sans voiture au travail de se déplacer<br />

pendant la journée. Ce pool a permis<br />

en outre à Electrabel de tester et valider<br />

ses propres solutions de recharge et de<br />

gestion de l’énergie des véhicules électrique.<br />

L’énergéticien est en effet en plein<br />

déploiement de son offre commerciale<br />

sur ce plan. Hormis les 50 appels d’offres<br />

en cours, une des premières références<br />

du Groupe GDF SUEZ, en collaboration<br />

avec Electrabel, est la RTBF (lire page ??).<br />

Olivier Fabes<br />

La mobilité en chiffres<br />

66% des collaborateurs d’Electrabel ont choisi<br />

le transport en commun (contre 30% avant le<br />

plan de mobilité). Parmi ceux-ci, 50% optent<br />

pour le train.<br />

40% des gens ont changé de comportement<br />

5x plus de vidéoconférences qu’en 2008<br />

10% des collaborateurs ont choisi dans leur<br />

plan mobilité un vélo (exergue)<br />

« Le but de notre plan de mobilité a été d’augmenter<br />

la satisfaction de nos collaborateurs<br />

grâce à un plan mobilité novateur et financièrement<br />

neutre » Bruno Defrasnes, responsable du<br />

développement durable chez Electrabel.


Une grande offre dans un petit livret.<br />

Il n’y a plus de livret ?<br />

Pour toute information sur<br />

notre offre Fleet, rendez-vous<br />

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Volkswagen, la meilleure option<br />

pour les employeurs et les employés.<br />

3,8 - 5,5 L/100 KM • 99 - 143 G CO 2 / KM.<br />

Informations environnementales (A.R. 19/03/2004) : www.volkswagen.be


dossier<br />

Green<br />

Triodos, une banque réellement durable mais aussi<br />

rentable<br />

A quel saint (banquier) peut-on encore se<br />

vouer ?<br />

Le durable n’est plus anecdotique. Les secteurs de l’immobilier passif, des énergies renouvelables,<br />

des achats durables, du commerce équitable, de l’alimentation locale ne sont plus à la marge à<br />

Bruxelles… Née du constat qu’il manquait une institution pour financer ces activités sociétales,<br />

la Banque Triodos se dépeint, avec son millier de nouveaux clients par mois, comme une banque<br />

durable qui dure. Alors, vrai ou faux durable ? Dans quel sens ? Allons voir sous la couche de peinture<br />

verte.<br />

34<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

La Banque Triodos, qui a aussi des succursales<br />

aux Pays-Bas, au Royaume-<br />

Uni, en Espagne et en Allemagne,<br />

garantit à ses clients que l’argent confié<br />

fructifie et rencontre les besoins actuels<br />

sans compromettre la qualité de vie, la<br />

dignité humaine et l’intérêt des générations<br />

futures.Implantée chez nous depuis<br />

quasi 20 ans, l’institution est restée cohérente<br />

avec le modèle de banque différent<br />

qu’elle prône et inscrit dans ses statuts :<br />

elle fait crédit à des activités à raison<br />

écologique comme les énergies renouvelables<br />

ou l’immobilier basse énergie<br />

(64% du portefeuille contre 5% de PH pour<br />

des maisons à basse énergie) - en ‘98 elle<br />

est la 1ère banque à financer un champ<br />

d’éoliennes en Belgique - ainsi qu’au<br />

soutien d’institutions à finalité sociale<br />

- tels que des organismes d’insertion<br />

professionnelle de personnes éloignées<br />

de l’emploi, des maisons de repos etc. (25<br />

% du portefeuille) - et aux activités culturelles<br />

d’artistes connus comme de petites<br />

initiatives locales (6% du total).<br />

Une banque durable qui dure<br />

Alors si Triodos revendique être ‘plus<br />

verte et moins cupide’, distribue-t-elle<br />

plus de d’intérêts à ses clients et actionnaires<br />

? Non, soutient-on, son but n’est<br />

pas de faire un maximum de profit et<br />

d’afficher tous les 3 mois des bénéfices<br />

en hausse. Triodos n’est pas cotée en<br />

bourse, mais veille à ce que le montant<br />

de ses dépôts dépasse toujours celui de<br />

ses crédits et organise elle-même son<br />

augmentation de capital pour financer<br />

sa croissance (20% des détenteurs de<br />

certificats d’actions sont belges). Quand<br />

l’économie est favorable, le ROE qu’elle<br />

affiche semblera moyen : max. 7% contre<br />

15 à 20% ailleurs. « Mais cela devient une<br />

valeur refuge en temps de crise, un 5%<br />

stable sied mieux à une banque que les<br />

hauts et les bas d’un taux soumis aux<br />

aléas de la bourse », entame Paul Gérard,<br />

Porte Parole de la banque qui soutient<br />

que le durable ne doit pas se réaliser au<br />

mépris de toute logique économique, le<br />

profit servant à financer dans la durée.<br />

« Toutefois, notre politique de rémunération<br />

est atypique : si on réalise 20% de<br />

croissance, c’est que tout le monde y a<br />

participé. Conséquences ; aucun bonus<br />

– c’est une prise de risque inutile -, et un<br />

rapport entre le plus bas et le plus haut<br />

salaire inférieur à dix », précise P. Gérard.<br />

A quoi sert mon argent ?<br />

Si Triodos se cantonnait auparavant à être<br />

la banque des convaincus, la perception<br />

semble avoir changé aujourd’hui selon<br />

son Porte Parole qui se réjouit des 50 000<br />

clients actuels, probablement attirés par<br />

la vision de fond et le profil de risque d’un<br />

des rares banquiers encore traditionnels.<br />

Telle que la chaine d’alimentation de<br />

qualité, EXKi, qui accroît petit à petit sa<br />

part de produits bio et mène une politique<br />

RH plus sociale. « En 2007, avant la<br />

crise financière, nous en avions à peine<br />

25 000 » annonce P. Gérard. A l’attention<br />

des plus sceptiques, Triodos adresse son<br />

outil de tracking qui permet de suivre<br />

son épargne à la trace : une application<br />

Google Map localise les crédits octroyés<br />

en faveur d’activités utiles et non polluantes…<br />

A tester sur http://www.triodos.<br />

be/fr/la-banque-triodos/votre-epargnea-la-trace/A<br />

noter que dans notre pays,<br />

peu de banques se consacrent exclusivement<br />

au secteur du durable, certains<br />

s’associent à des institutions financières<br />

dans le monde. D’autres complètent leur<br />

gamme par un produit dit responsable.<br />

En Belgique, Crédal finance des microcrédits<br />

et collabore avec Triodos…<br />

Sylvie Cousin


dossier Green<br />

La RSE et l’intérim<br />

Bye bye poussière et paperasse !<br />

Daoust Louise adopte le mode paperless et épouse un look d’agence idéale. Résultat ? 2 bureaux<br />

en un, au look épuré et accueillant, une agence accueillant intérimaires et clients des galeries, et<br />

une réception dédiée au siège de l’entreprise. Pour réaliser cette métamorphose, les outils IT ont<br />

pris le dessus sur les tonnes de documents papiers. Derrière ce concept store, c’est une approche<br />

durable qui apparaît. Bien au-delà de l’effet vitrine. Visite.<br />

Un premier regard à la ronde me<br />

fait découvrir les éléments composant<br />

le décor : un mobilier au<br />

design sobre, une réception nette et spacieuse,<br />

des visages qui se tournent vers<br />

moi. Toute l’attention est portée sur le<br />

visiteur qui se présente. Plus loin, deux<br />

bureaux d’entretien et un coin bar aux<br />

couleurs vives.<br />

En un clin d’œil j’ai pu sourire à l’ensemble<br />

du personnel. C’est comme si<br />

elles m’attendaient toutes. Je me sens<br />

au centre ! A la 1ère de mes questions,<br />

on consulte un écran et la réponse fuse<br />

sur le nombre de missions en cours cette<br />

semaine pour l’agence d’intérim Daoust<br />

Louise. Je cherche les tonnes de CV qui<br />

traditionnellement cachent les consultantes.<br />

Je n’en vois pas. On doit me montrer<br />

les armoires si intégrées au mur qu’on<br />

les distingue à peine. En lieu et place des<br />

fiches de job habituelles à l’entrée, des<br />

panneaux électroniques annonçant les<br />

missions disponibles à l’instar des évènements<br />

du jour à la réception des hôtels.<br />

Je suis séduite…« Nous avons profité des<br />

travaux que méritait l’agence Louise<br />

pour réaménager l’espace fin 2010 sous<br />

ce concept d’agence modèle », me confie<br />

Leila Opdebeeck, Responsable RSE : « On<br />

a banni armoires et classeurs, seuls les<br />

documents légaux sont conservés sous<br />

format papier. Le reste a été scanné. On<br />

a imposé les e-tools pour le contrôle des<br />

prestations et la facturation… »<br />

C’est ainsi que 80 à 90% de la consommation<br />

de papiers a été économisée. Début<br />

2011, deux agences emboîtent le pas à<br />

Louise, Daoust Bascule (Uccle) et Daoust<br />

Université (Ixelles).<br />

Plus qu’un effet de mode<br />

Daoust, entreprise commerciale de 35<br />

agences, 220 collaborateurs et entièrement<br />

belge, affiche et assume ses objectifs<br />

sociétaux depuis de longues années et<br />

sur de multiples plans. « La politique RSE<br />

formalise avant l’heure nos actions d’employeur<br />

responsable et durable, comme<br />

la flotte verte, les agences paperless, mais<br />

aussi notre démarche de diversité, qui<br />

promeut de l’emploi durable auprès de<br />

populations diverses en termes de genre,<br />

de culture, d’âge et de qualification », appuie<br />

L. Opdebeeck. C’est ainsi que Daoust<br />

s’est associée à Actiris et Febecoop pour<br />

ouvrir une des 1ères agences d’intérim<br />

social, Exaris Intérim, qui a donné en 5<br />

ans 1500 missions à des jeunes éloignés<br />

de l’emploi et a permis en un an 69 engagements<br />

à un poste fixe.<br />

De plus en plus responsable<br />

A écouter la responsable RSE de Daoust<br />

qui vient d’accéder à ce nouveau poste<br />

sous la Direction Générale, l’entreprise<br />

ne se prétend pas être la société idéale à<br />

ce niveau-là, mais se soucie de répondre<br />

aux nouvelles exigences de sa clientèle<br />

sur le plan de l’écologie et de l’environnement,<br />

et compte avancer par petits pas<br />

et sans gros investissements : gestion des<br />

déchets, plan mobilité, politique d’achats<br />

auprès d’acteurs durables, et transformation<br />

paperless au fur et à mesure des<br />

besoins.<br />

Comment vit-on le paperless ?<br />

Pour Virginie Bielmair, conseillère, c’est<br />

un gain en méthode et organisation du<br />

travail : « Le moindre message entrant<br />

est encodé sur bloc notes électronique<br />

avec destinataire, garantie qu’il sera<br />

transmis. » En 2 secondes, on met la main<br />

sur un CV scanné. Sa collègue, Pamela<br />

Stassin, souligne l’avantage en termes<br />

de convivialité appréciant de s’isoler<br />

dans un espace privé pour accueillir le<br />

candidat. D’autres relèvent l’intérêt d’un<br />

bureau mobile, offrant la flexibilité de<br />

changer tous les jours de vue ou de voisin.<br />

Sylvie Cousin<br />

35<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre


Entreprendre judicieusement ?<br />

Mesurer intelligemment !<br />

Relevé et gestion de la consommation<br />

énergétique via le smart metering<br />

Mesurer, c’est savoir. Ce vieil adage n’est<br />

pas populaire par hasard : l’homme a<br />

toujours cherché à avoir prise sur son<br />

environnement par le biais d’instruments<br />

de mesure. Ce principe prévaut dans les<br />

entreprises aussi : mesurer et analyser<br />

permet de mieux contrôler.<br />

Smart metering : mesurer et agir<br />

Aujourd’hui, nos instruments de mesure<br />

en savent déjà beaucoup : ils ne se limitent<br />

pas à relever des mesures, mais passent<br />

aussi à l’action. Ces instruments de mesure<br />

intelligents (on parle aussi de smart<br />

metering) permettent de cerner avec<br />

précision la consommation de chaque<br />

appareil pour en contrôler l’utilisation,<br />

même à distance, grâce à Internet. Nos<br />

équipements contrôleront ainsi bientôt<br />

eux-mêmes leur consommation, leur<br />

fonctionnement, leurs besoins et leur état.<br />

Des exemples de smart metering<br />

concernent notamment le réglage du<br />

chauffage par zone, grâce auquel la température<br />

idéale est définie distinctement<br />

pour chaque pièce dans votre entreprise.<br />

Ou encore le contrôle automatique et écoénergétique<br />

de vos ascenseurs : l’instrument<br />

de mesure intelligent analyse quelle<br />

cabine conduira à l’étage demandé le plus<br />

rapidement et en consommant le moins<br />

d’énergie.<br />

Un Big Brother de l’énergie<br />

Vous êtes entrepreneur : vous mesurez<br />

et enregistrez donc continuellement des<br />

données telles que le volume de votre<br />

production, votre chiffre d’affaires et vos<br />

coûts énergétiques. Si vous parvenez à<br />

maîtriser ces derniers, vous réduisez l’impact<br />

environnemental de vos activités et<br />

vous diminuez votre facture énergétique.<br />

Le smart metering se profile dès à présent<br />

comme un partenaire vert privilégié. Il<br />

enregistre et contrôle votre consommation.<br />

En ce sens, les instruments de<br />

mesure intelligents s’apparentent à<br />

un Big Brother de l’énergie : ils activent<br />

vos machines au moment où le prix de<br />

l’électricité est le plus avantageux, en<br />

donnant toujours la priorité à l’appareil<br />

le plus important. Certaines machines<br />

peuvent même accumuler cette énergie<br />

bon marché et la transférer par la suite<br />

vers d’autres appareils, lorsque le coût<br />

énergétique est plus élevé. Et tout<br />

cela est automatique, sans que vous<br />

ne deviez intervenir.<br />

Mesures éco-énergétiques<br />

Le smart metering s’impose de plus<br />

en plus, même dans les bureaux. Les<br />

fournisseurs d’énergie proposent<br />

déjà des moyens pour mesurer votre<br />

consommation d’énergie générale.<br />

Electrabel propose notamment<br />

son service en ligne Energy Kronos<br />

qui vous permet, depuis quelques<br />

années, d’analyser votre consommation<br />

d’électricité et de gaz naturel.<br />

Le système collecte les données à<br />

distance tous les quarts d’heure et<br />

fournit dès le lendemain un relevé<br />

de votre consommation générale. En<br />

comparant les résultats journaliers,<br />

vous identifiez les fluctuations de<br />

votre consommation d’énergie et<br />

vous pouvez réagir efficacement.<br />

Du relevé à la gestion<br />

Dans la lignée du smart metering,<br />

les relevés de consommation s’affinent<br />

de plus en plus pour devenir<br />

une mesure en temps réel de chaque<br />

appareil ou machine. Electrabel<br />

équipe d’ores et déjà chaque appareil<br />

ou groupe d’appareils d’un compteur.<br />

Vos mesures ne sont dès lors<br />

plus globales, mais individuelles. Ce<br />

service de mesure par sous-compteurs<br />

vous permet de connaître en<br />

temps réel la consommation de<br />

vos principales installations et de<br />

l’analyser directement. Ce dernier point<br />

reste le plus important. Un instrument de<br />

mesure intelligent est destiné à mesurer,<br />

à savoir… mais surtout à être utilisé, par<br />

exemple pour économiser de l’énergie.<br />

Et ainsi optimiser la gestion de votre<br />

entreprise.<br />

Plus d’informations sur www.electrabel.<br />

be/kronos


dossier Green<br />

Toujours verte<br />

Bruxelles se donne les moyens<br />

du durable<br />

Alors que la fin des réductions<br />

d’impôts octroyées par les autorités<br />

fédérales dans le cas de<br />

travaux visant l’économie d’énergie a<br />

beaucoup inquiété, d’autres incitants<br />

verts restent d’actualité pour la région<br />

bruxelloise. Des incitants qui participent<br />

à la volonté de plus en plus ferme de la<br />

Région d’investir dans l’économie durable,<br />

d’autant que le transfert de cette<br />

compétence spécifique depuis le fédéral<br />

est prévu pour 2014. En témoigne notamment<br />

les procédures de promotion et la<br />

législation de la capitale du point de vue<br />

des constructions dites « passives », soit<br />

des bâtiments ultra-isolés et limitant au<br />

maximum les besoins énergétiques pour<br />

la gestion de la température. On se rappellera<br />

à cet égard que tous les bâtiments<br />

publics neufs doivent satisfaire aux exigences<br />

du « passif » depuis 2010 et que<br />

l’application de cette règle est attendue<br />

dès 2015 pour l’ensemble des nouvelles<br />

constructions et les rénovations dites<br />

lourdes.<br />

Au cœur du budget 20<strong>12</strong>, une hausse de<br />

40% de l’aide à la construction passive et<br />

à la rénovation basse énergie, pour une<br />

enveloppe « verte » revue largement à la<br />

hausse, puisqu’elle passe de <strong>12</strong> à 18 millions<br />

d’euros. Le but n’est toutefois pas<br />

d’élever le niveau des primes accordées,<br />

mais d’élargir nettement la base des<br />

bénéficiaires. Bruxelles affiche d’ailleurs<br />

dans ce domaine des résultats impressionnants,<br />

déjà encensés par la Commission<br />

européenne. Il y a aussi, et surtout,<br />

les primes énergie, qui poursuivent le<br />

travail de soutien aux démarches d’économies<br />

d’énergie, ou de diminution<br />

d’émission de gaz carbonique, avec des<br />

budgets qui peuvent atteindre, toutes<br />

primes confondues, jusqu’à 200.000 euros<br />

par an et par bâtiment dans le cas de<br />

nouveaux investissements. Sans compter<br />

les certificats verts, qui récompensent la<br />

génération autonome d’électricité ou la<br />

cogénération électricité/chaleur. Des<br />

certificats qui permettent d’accélérer le<br />

franchissement du seuil de rentabilité<br />

des investissements à un horizon maximum<br />

de sept ans. On notera par ailleurs<br />

le doublement des primes accordées<br />

pour l’installation de vannes thermostatiques<br />

et de toitures vertes, à contrario<br />

des chauffe-eau solaires, pour lesquels la<br />

prime de soutient a été supprimée.<br />

Si ces incitants financiers restent donc<br />

nombreux du point de vue de la gestion<br />

énergétique, Bruxelles-Environnement<br />

met aussi à disposition du capital<br />

humain, via un pool de conseillers écologiques<br />

et des « facilitateurs bâtiment<br />

durable ».<br />

En parallèle (et non cumulable avec les<br />

primes énergie), on notera un système<br />

d’aides à l’investissement économiseur<br />

d’énergie, qui peut lui atteindre 80.000<br />

euros par entreprise et par an. Une aide<br />

qui couvre de 25 à 45% de l’investissement<br />

global, en fonction de la taille de<br />

l’entreprise, les TPE profitant des proportions<br />

les plus élevées. À noter que<br />

les sociétés disposant de la certification<br />

ISO 14000 ou du label « entreprise éco<br />

dynamique », peuvent bénéficier de 5%<br />

d’investissement supplémentaires.La<br />

Région dispose par ailleurs déjà d’un<br />

droit de tirage de 8 millions d’euros dans<br />

le Fonds de réduction de la consommation<br />

d’énergie (FRCE), pour lequel elle deviendra<br />

l’autorité compétente en 2014, ce<br />

qui lui permet d’octroyer des prêts à taux<br />

zéro ou à taux réduits.Un large éventail<br />

d’offres qui semble bien avoir porté ses<br />

fruits puisqu’une étude de l’Institut de<br />

conseil et d’études en développement<br />

Toiture très verte …<br />

durable publiée à la fin du mois de juin<br />

indique que la consommation d’énergie<br />

par habitant dans la zone bruxelloise a<br />

diminué de près de 20% en 8 ans. Soit<br />

depuis 2004, année de mise en œuvre<br />

des premiers programmes d’incitants<br />

écologiques par la Région..<br />

YAB<br />

37<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre


dossier<br />

Green<br />

Horeca et Environnement<br />

Le durable entre à l’hôtel avec le label Clé<br />

Verte<br />

A Bruxelles, l’herbe est tout aussi verte qu’ailleurs, c’est ainsi que le label Clé Verte entend positionner<br />

la capitale comme une destination des plus vertes. Le label, connu dans les pays voisins<br />

fournissant une grosse source de touristes de plus en plus éveillés à la démarche, s’inscrit dans le<br />

cahier des charges de plus en plus d’entreprises via la RSE. Le point sur cet outil destiné à promouvoir<br />

tout un secteur et ses filières.<br />

38<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Seconde initiative bruxelloise<br />

après le label d’entreprise écodynamique<br />

lancé par Evelyne<br />

Huytebroeck et l’IBGE, la Clé Verte,<br />

qui bénéficie d’une reconnaissance<br />

internationale et est bien implantée<br />

dans les pays limitrophes émetteurs<br />

de touristes pour notre capitale, devrait<br />

d’ici 5 ans avoir passé au vert 50% des<br />

chambres d’hôtels bruxellois.<br />

C’est l’objectif ambitieux de Christos<br />

Doulkeridis, Secrétaire d’Etat au Tourisme<br />

qui voulait donner au secteur,<br />

avec le soutien de la Brussels Hotels Association<br />

(BHA). un signe de ralliement<br />

clair en faveur d’une démarche environnementale<br />

profonde et progressive.<br />

Le label qui n’exige à l’établissement<br />

aucun minimum d’effectifs, propose<br />

une série de critères obligatoires et<br />

facultatifs et son obtention est remise<br />

à examen chaque année.<br />

« Cela incite les structures d’hébergement<br />

à mettre en place à leur mesure<br />

des actions environnementales, selon<br />

leurs budgets et leur stratégie », introduit<br />

Marie Spaey, d’Inter Environnement<br />

Wallonie, chargée d’organiser la<br />

certification à Bruxelles. Aujourd’hui<br />

la Clé Verte fleurit sur plus de 1800<br />

enseignes hôtelières au total de par le<br />

monde, dont quelque 700 en France,<br />

89 en Flandres, 15 à Bruxelles et 5 en<br />

Wallonie.<br />

A côté de l’angle écologique, les établissements<br />

sont aussi invités à adopter<br />

une alimentation équitable, durable<br />

et locale, ce qui favorise la création<br />

de nouvelles filières alimentaires sur<br />

Bruxelles. « Lors des petits déjeuners<br />

Brusselicious que les hôtels de la capitale<br />

étaient invités à servir avec une<br />

part de produits locaux, le miel bruxellois<br />

a frôlé la rupture de stock », illustre,<br />

amusé, Rodophe Van Weyenbergh,<br />

Secrétaire Général de la BHA.<br />

Un label pour le tourisme<br />

Alain Bouchat, de l’hôtel NH Grand<br />

Sablon, voit la Clé Verte comme une<br />

reconnaissance des actions menées<br />

depuis 2008 via le concept ‘Wakeup<br />

in a better world’ : « C’était une<br />

politique déjà bien vivante au sein de<br />

notre hôtel, qui compte 80 employés,<br />

par contre, nous avons été surpris de<br />

décrocher de suite nos deux étoiles<br />

au label d’entreprise écodynamique.<br />

En réalité, on travaille sur les mêmes<br />

points d’action avec la Clé Verte, mais<br />

celle-ci est plus connue à l’étranger. »<br />

La Clé Verte exige un taux de réalisations<br />

concrètes là où l’Ecodynamique<br />

se base sur l’audit et la déclaration d’intentions.<br />

Marc Decrem, d’Aloft Hotels :<br />

« Le Méridien Brussels qui fait partie<br />

du Groupe Starwood Hotels a déjà 2<br />

étoiles en Ecodynamique mais n’est<br />

pas encore prêt pour la Clé Verte, aux<br />

standards plus élevés. »<br />

Bénéfices<br />

Pour Rodophe Van Weyenbergh (BHA),<br />

la motivation repose d’abord sur les<br />

besoins d’une clientèle davantage<br />

consciente de son empreinte écologique.<br />

Selon une étude française de<br />

TNS Sofres, 80% des voyageurs se<br />

disaient prêts en 2009 à privilégier<br />

un label garantissant le respect d’un<br />

tourisme durable.<br />

Aloft est un tout nouvel hôtel construit<br />

selon les normes Clé Verte. Pour M. Decrem,<br />

ce n’était pas bien plus cher : « Le<br />

coût des Led est 3 fois plus élevé mais<br />

vous les gardez 5 ans. Les pommeaux<br />

douche qui débitent 9l et non 16l y sont<br />

remboursés en moins de 6 mois. »<br />

Tant que le confort du client n’est pas<br />

compromis, c’est une bonne démarche<br />

à ROI élevé : « Je peux couper par défaut<br />

l’airco à 10h du matin, le client peut<br />

le rétablir. Mais personne ne le fait,<br />

ils sont tous dehors. Résultat : 25%<br />

de moins sur la note d’électricité »,<br />

conclut-il, convaincu. Clé de la réussite<br />

? Pour Alain Bouchat (NH), il s’agit<br />

de prendre tout le monde à bord : personnel,<br />

clients fournisseurs… »<br />

Sylvie Cousin


dossier Green<br />

L’écologie sur les rails<br />

La STIB s’achète un ticket pour Kyoto<br />

La société de transports publics bruxelloise s’est engagée sur le chemin de la responsabilité sociétale<br />

et de la réduction des émissions de CO2. Pour donner de l’amplitude à la recherche sectorielle,<br />

la STIB a emmené 4 autres entreprises européennes de transport public à bord de son projet afin<br />

de briguer en 2014 un ‘Ticket To Kyoto’<br />

Particia Remacle<br />

Le plus gros transporteur bruxellois<br />

se devait bien de s’attarder<br />

sur sa politique de réduction<br />

d’émissions carbone.<br />

La réflexion sur le sujet est lancée, le<br />

projet Ticket To Kyoto (www.tickettokyoto.eu)<br />

qui s’intègre à la politique<br />

RSE de la STIB est sur les rails depuis<br />

2010 et est en pleine phase d’expérimentation.<br />

Pour élargir l’étude et accélérer le testing<br />

de nouvelles technologies, la STIB<br />

s’adjoint des partenaires européens<br />

(dont la RATP française).<br />

Les partenaires se font financer à 50%<br />

leur budget de <strong>12</strong>,7 millions d’euros par<br />

l’Union Européenne via Interreg VIB<br />

Nord Ouest de l’Europe.<br />

Ce projet 2010-2014 a reçu le prix 20<strong>12</strong><br />

de l’initiative environnementale de<br />

l’UITP et a été nommé dans la catégorie<br />

transport du prix de la semaine<br />

européenne de l’énergie durable 20<strong>12</strong>.<br />

Arriver plus vite à destination<br />

« C’est en organisant des concours<br />

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39<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

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14 & 15 November 20<strong>12</strong><br />

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dossier<br />

Green<br />

40<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

que nous avons pu faire avancer la<br />

réflexion », soutient Patricia Remacle<br />

de la STIB : « Au total, c’est 20 quick<br />

wins de la STIB qui ont pu être partagés<br />

avec les partenaires.<br />

Chaque pays avait à son actif des applications<br />

visant à infléchir la courbe<br />

des émissions carbone à long terme<br />

moyennant peu d’investissement et<br />

avec un retour immédiat. »<br />

Des exemples ? L’écodrive des bus, soit<br />

des indicateurs de bord qui instruisent<br />

le chauffeur sur son type de conduite,<br />

complétés par une formation.<br />

L’optimisation de l’éclairage de nuit<br />

dans les stations, ou encore le challenge<br />

énergie dans certains dépôts. Le<br />

partenariat qui s’investit aussi dans<br />

des thématiques plus conséquentes,<br />

comme l’efficience énergétique, la récupération<br />

des énergies de freinage et<br />

l’exploitation d’énergies renouvelables,<br />

forme à présent une équipe animée<br />

d’une compréhension mutuelle et qui<br />

avance ensemble malgré les restructurations<br />

vécues chez certains.<br />

« Seul, on n’en serait pas là », appuie<br />

P. Remacle : « La récupération des énergies<br />

de freinage est un bel exemple de<br />

réussite réalisable grâce aux synergies.<br />

Et le fait d’aller chercher l’argent disponible<br />

à l’UE nous a apporté un levier<br />

positif pour l’entreprise », ajoute-t-elle,<br />

tout en invitant d’autres acteurs de<br />

tout secteur à faire de même.<br />

« Ensemble on est plus fort que chacun<br />

focalisé sur ses propres thématiques,<br />

surtout dans une problématique telle<br />

que l’environnement.<br />

Même si au départ, il a fallu apprendre<br />

à travailler ensemble et à parler le<br />

même langage. »<br />

Des tonnes de CO2 en moins au<br />

compteur…<br />

Le projet de réduction de l’éclairage de<br />

nuit en stations testé a aujourd’hui été<br />

étendu à presque l’entièreté du réseau.<br />

Résultats : 316 tonnes de CO2 économisées<br />

par an. L’investissement prototype<br />

pour la récupération de l’énergie<br />

de freinage sur le métro permettra<br />

début 2013 de réduire les émissions de<br />

CO2 sur l’énergie de traction à raison de<br />

360 tonnes par an, soit <strong>12</strong>% d’économie.<br />

L’énergie récupérée est redistribuée à<br />

des consommateurs locaux.<br />

Aller plus loin<br />

Fort de ses avancées, le partenariat réfléchit<br />

à une stratégie long terme afin<br />

de définir un engagement de réduction<br />

continue des émissions de carbone<br />

pour ses membres et travaille sur des<br />

indicateurs de comparaison des émissions<br />

de CO2 dans le transport public.<br />

Un rapport d’étude régionale comparative<br />

des différents modes de transport<br />

est en cours de publication. Il identifiera<br />

les effets de leviers possibles<br />

grâce aux interactions avec les parties<br />

prenantes du transport public, telle la<br />

création de mécanismes pour lancer<br />

des appels de marché conjoints entre<br />

entreprises lorsque les investissements<br />

sont trop lourds à supporter pour une<br />

seule qui n’a pas le volume de la RATP,<br />

par ex..<br />

Sylvie Cousin


dossier Green<br />

Le vert en voiture, en scooter et en vélo<br />

Mobilité verte: un univers féerique ?<br />

Sur deux, trois ou quatre roues, la motorisation électrique apparaît à première vue comme la<br />

meilleure solution pour assurer une mobilité verte en milieu urbain. Mais cet univers électrique<br />

est-il aussi féerique qu’on le dit ?<br />

Sans remonter à la nuit des temps<br />

et plus particulièrement à la célèbre<br />

« Jamais Contente » avec<br />

laquelle le Belge Camille Jenatzy a<br />

atteint la vitesse maximale de 105,85<br />

km/h en 1899, la traction électrique<br />

des automobiles et des motocyclettes<br />

est un sujet dont l’intérêt a rebondi à<br />

chaque crise pétrolière importante.<br />

Je me souviens avoir conduit dans les<br />

années quatre-vingt des Peugeot et<br />

Volkswagen tout électrique, mais ce<br />

n’était guère convaincant : le poids et<br />

l’encombrement des batteries d’alors<br />

ainsi que l’autonomie très réduite (une<br />

cinquantaine de kilomètres en roulant<br />

très gentiment !) seront, à l’époque, un<br />

frein majeur à leur commercialisation<br />

en masse.<br />

La batterie lithium-ion<br />

Voilà tout juste un peu plus de vingt<br />

ans, en 1991, la division Energitech de<br />

Sony va indirectement « révolutionner<br />

» le monde des produits alimentés<br />

par des batteries en commercialisant<br />

la batterie lithium-ion et plus particulièrement,<br />

dans un premier temps,<br />

le marché de l’électronique portable :<br />

l’informatique, la téléphonie, la vidéo,<br />

le jeu, la musique… Au fil du temps et<br />

des recherches, cette technologie va<br />

connaître de multiples développements<br />

au point d’intéresser rapidement<br />

les constructeurs de moyens de<br />

locomotion électrique.<br />

Par rapport aux batteries à base de<br />

nickel utilisées presque systématiquement<br />

jusqu’au début du vingt et<br />

unième siècle, la batterie lithium-ion<br />

présente de nombreux avantages.<br />

Sensiblement moins lourde et moins<br />

encombrante, elle propose une haute<br />

densité d’énergie. Elle ne présente<br />

qu’un effet mémoire très marginal, ne<br />

réclame pas de maintenance particulière,<br />

se recharge facilement et rapidement<br />

et offre une bonne sécurité si<br />

Toyota Prius et station de charge<br />

elle est parfaitement intégrée dans un<br />

circuit de protection.<br />

Champion du monde de la motorisation<br />

hybride avec près de trois millions<br />

d’autos dotées d’un moteur thermique<br />

et d’un moteur électrique depuis 1997 à<br />

travers la Prius et quelques versions de<br />

la gamme Lexus, Toyota Motor Corporation<br />

n’a pourtant adopté la batterie<br />

lithium-ion que très récemment, dans<br />

le cadre de son programme de véhicules<br />

hybrides rechargeables (Plugin).<br />

Au même titre que ses confrères,<br />

le constructeur japonais admet que<br />

les plus récents progrès techniques<br />

de la batterie lithium-ion la rendent<br />

aujourd’hui pratiquement incontournable<br />

à court terme. Pour l’avenir à plus<br />

long terme, les conditions d’extraction<br />

du lithium en grande quantité et, surtout,<br />

à faible coût sont néanmoins<br />

loin d’être garanties, même si des<br />

recherches sont menées à plusieurs<br />

endroits de la planète pour limiter ce<br />

souci.<br />

Différents types d’hybrides<br />

Si la technologie de la motorisation<br />

hybride semble désormais bien maîtrisée<br />

comme l’a prouvée la récente<br />

victoire de l’Audi R18 e-tron quattro<br />

aux 24 Heures du Mans après une belle<br />

passe d’armes avec les Toyota TS030<br />

Hybrid, elle fait figure d’emplâtre sur<br />

une jambe de bois pour de nombreux<br />

observateurs. Le moteur électrique,<br />

y compris dans le cas d’un système<br />

rechargeable, n’assure en effet la propulsion<br />

du véhicule que pendant un<br />

pourcentage d’utilisation assez limité<br />

et dans des circonstances assez strictes,<br />

le moteur thermique (à essence et,<br />

depuis peu, Diesel) assumant la plus<br />

grande part du travail la plupart du<br />

temps.<br />

Selon les cas, ces types de motorisation<br />

hybrides permettent néanmoins<br />

de réduire les émissions polluantes et<br />

la consommation de carburant de 10<br />

à 30% suivant l’utilisation et l’utilisa-<br />

41<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre


dossier<br />

Green<br />

teur, plus particulièrement en zones<br />

urbaines. Sur le marché européen,<br />

une bonne vingtaine de voitures dites<br />

« hybrides » sont proposées pour le moment,<br />

avec des techniques légèrement<br />

différentes. Sur les unes, c’est toujours<br />

le moteur électrique qui propulse la<br />

voiture, le moteur thermique fournissant<br />

l’énergie nécessaire au moteur<br />

électrique via une génératrice qui<br />

recharge les batteries pour poursuivre<br />

son chemin : la Chevrolet Volt, la Fisker<br />

Karma et l’Opel Ampera, par exemple,<br />

appartiennent à cette catégorie.<br />

vient des Etats-Unis, de Californie, la<br />

Tesla Roadster, basée sur un châssis<br />

de Lotus Elise, mais son prix (plus de<br />

100.000 euros !) et sa vocation de petit<br />

cabriolet sportif limitent sérieusement<br />

les vocations.<br />

tout électrique, permettent de limiter<br />

la dépense.<br />

En attendant Zoé<br />

Chez Nissan, où l’on est très fier d’avoir<br />

battu un record de vitesse en marche<br />

arrière (sic !), la Leaf, élue « Voiture de<br />

l’Année 2011 », est proposée à partie de<br />

36.990 euros. Ses dimensions (près de<br />

4,5 mètres de long et 1,8 de large) et son<br />

coffre de 330 litres de volume rendent<br />

son utilisation plus familiale, mais ce<br />

n’est plus vraiment une voiture de ville<br />

que l’on peut garer n’importe où.<br />

42<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Sur d’autres, en résumé, les mouvements<br />

des deux moteurs sont combinés<br />

et fonctionnent en parallèle,<br />

Fisker Karma<br />

comme c’est le cas chez Honda, Lexus<br />

et Toyota. Enfin, d’autres utilisent le<br />

moteur thermique classique pour entraîner<br />

les roues avant et les moteurs<br />

électriques (un par roue ou un par<br />

axe) pour propulser les roues arrière,<br />

ce concept permettant de disposer de<br />

4 roues motrices sans transmission<br />

entre les trains avant et arrière. C’est<br />

la solution retenue par, entre autres,<br />

le Groupe PSA Peugeot Citroën. Et<br />

par Audi au Mans, mais dans l’ordre<br />

inverse…<br />

Tesla Roadster<br />

Du côté des grands constructeurs, on<br />

peut regrouper les propositions en trois<br />

volets pour l’instant : la collaboration<br />

entre Mitsubishi et le Groupe PSA<br />

Peugeot-Citroën, Smart et l’Alliance<br />

Renault-Nissan.<br />

Disponible en coupé ou en cabrio ainsi<br />

qu’en différents niveaux de finition,<br />

une Smart Electric Drive est vendue à<br />

partir de 19.239 euros avec une batterie<br />

en « sale & care » ou de 24.079 euros<br />

sans « sale & care », mais le moteur<br />

électrique manque de tonus et l’habitabilité<br />

est limitée à 2 personnes.<br />

Nissan Leaf<br />

Affichée à partir de 27.250 euros, la<br />

Renault Fluence Z.E est encore plus<br />

longue, plus large et plus habitable,<br />

mais n’est pas non plus conseillée<br />

pour un usage urbain, sauf pour un<br />

taximan. Toujours chez Renault, alors<br />

que la version électrique du Kangoo<br />

n’existe pour le moment qu’en véhicule<br />

utilitaire, il y a aussi la Twizy, sorte<br />

de scooter à 4 roues et à 2 places. Avec<br />

des dimensions très compactes et, surtout,<br />

un style très ludique, elle est très<br />

amusante et très sûre à conduire en<br />

Citroën C-Zero<br />

Opel Ampera<br />

Les triplées<br />

De « vraies » voitures « vertes », le<br />

marché en propose encore fort peu et<br />

l’on ne peut pas écrire que les clients<br />

se bousculent au portillon : une grosse<br />

centaine de ventes pour le premier<br />

semestre 20<strong>12</strong> sur un total de plus de<br />

285.000 immatriculations de voitures<br />

neuves. La plus « ancienne » du lot pro-<br />

Pour les triplées, Citroën annonce un<br />

prix de base de 27.885 euros pour une<br />

C-Zero Attraction, Mitsubishi 28.890<br />

euros pour une i-Miev Intro Edition<br />

et Peugeot 28.020 euros pour une iOn<br />

Access. Ce n’est pas donné quand on<br />

sait que ces trois voitures (moins de 3,5<br />

mètres de long) ne peuvent emmener<br />

que 4 personnes et n’offrent un volume<br />

de coffre que de 166 litres, mais différentes<br />

formules de location, dont certaines<br />

de courtes durées pour découvrir<br />

le plaisir de rouler dans une voiture<br />

Renault Twizy<br />

ville, mais elle n’offre pas la maniabilité<br />

d’un vrai scooter ni de protections<br />

latérales contre les intempéries.<br />

La voiture électrique que tout le monde<br />

attend, c’est la Renault Zoé qui devrait


dossier Green<br />

profitent de cette occasion pour souligner<br />

qu’ils restent une source de pollutions<br />

dans le cadre de leur fabrication,<br />

100 kilomètres selon les versions et<br />

les batteries ainsi qu’un peu moins de<br />

motos électriques, mais les prix sont<br />

très variables et certaines marques<br />

Renault Zoé<br />

apparaître sur le marché dans les<br />

semaines qui viennent. De la taille<br />

d’une Clio (408 cm de long et 173 cm<br />

de large), cette petite voiture polyvalente<br />

a été entièrement conçue dès le<br />

début autour de l’électricité comme<br />

système de propulsion et dispose de<br />

technologies de pointe en matière, par<br />

exemple, de recharge de la batterie. Au<br />

mois de juin, elle a d’ailleurs établi un<br />

nouveau record du monde en couvrant<br />

une distance de 1.618 kilomètres en 24<br />

heures grâce à 18 recharges rapides,<br />

mais ce record met plus en valeur la<br />

fiabilité de son système électrique que<br />

l’autonomie (environ 150 km en conditions<br />

réelles d’utilisation !). Le prix est<br />

d’ores et déjà connu : 20.950 euros pour<br />

une Zoé de base (baptisée Life) et 79<br />

euros par mois pour la batterie sur une<br />

base de 36 mois et de <strong>12</strong>.500 km par an…<br />

Alternatives<br />

Si pratiquement tous les constructeurs<br />

d’automobiles travaillent sur des voitures<br />

électriques que l’on pourrait découvrir<br />

progressivement dès l’année<br />

prochaine, ils sont plusieurs à se poser<br />

des questions sur le potentiel réel du<br />

marché à court ou même à moyen<br />

terme au vu des très modestes résultats<br />

des ventes enregistrés jusqu’à présent<br />

par ceux qui sont déjà sur le terrain.<br />

Ainsi, Volvo a annoncé au début du<br />

printemps dernier l’arrêt temporaire<br />

de la production de la C30 électrique,<br />

parce que la demande semble beaucoup<br />

trop faible et que certaines sociétés<br />

de leasing ne manifestent pas<br />

beaucoup d’intérêt pour cette solution,<br />

difficile à évaluer en valeur de revente<br />

et en coût d’entretien notamment. Les<br />

adversaires des véhicules électriques<br />

de l’origine de la production de l’électricité<br />

et du recyclage des composants et<br />

matériaux des batteries, entre autres...<br />

Dans l’immédiat, il existe des alternatives<br />

pour découvrir les bienfaits de la<br />

mobilité verte, la location par exemple.<br />

À Bruxelles, la société Zen Car a lancé ce<br />

concept depuis plus de 18 mois, proposant<br />

un réseau de voitures électriques<br />

accessibles en libre-service et à temps<br />

partagé pour un prix intéressant. Elle<br />

n’est pas très confortable mais ses<br />

dimensions compactes et son volume<br />

de coffre la rendent très pratique pour<br />

une courte utilisation en plein centre<br />

de la ville.<br />

Et puis, il n’y a pas que l’auto, il y aussi<br />

les deux roues. La location d’un vélo à<br />

assistance électrique est incontestablement<br />

le concept le plus politiquement<br />

propre, le plus accessible et le moins<br />

cher, même si cela fait sourire de voir<br />

parfois de petits camions ou de gros<br />

4x4 avec remorque pour redistribuer<br />

équitablement les vélos aux différents<br />

points de départ.<br />

Enfin, pour une mobilité plus rapide,<br />

il y a aussi l’achat ou la location de<br />

scooters électriques ou de motos<br />

électriques. On compte aujourd’hui<br />

environ 70 modèles de scooters électriques<br />

(dont le célèbre e-Solex) avec<br />

une autonomie comprise entre 30 et<br />

peu connues (pour ne pas écrire pas<br />

du tout) avec les risques que cela peut<br />

procurer pour la garantie et le service<br />

après-vente.<br />

Il convient en outre de se méfier, tant<br />

pour les vélos que pour les scooters et<br />

pour les motos, sur le relatif déséquilibre<br />

provoqué par une répartition du<br />

poids parfois fort différente par rapport<br />

à l’engin original.<br />

Bref, si les moteurs électriques réclament<br />

une conduite adaptée pour soulager<br />

leurs batteries et doivent évoluer<br />

pour procurer une autonomie plus généreuse<br />

ainsi qu’un temps de recharge<br />

plus court, ils procurent aussi certains<br />

agréments comme, par exemple, celui<br />

de fonctionner sans bruit ou celui<br />

de procurer un couple énorme à bas<br />

régimes, gage d’accélérations et de<br />

reprises inattendues.<br />

Texte : Etienne Visart –<br />

Photos : constructeurs.<br />

43<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre


L’entreprise au quotidien – Boîte à outils<br />

Encadrez vos conventions<br />

STARTERS, PME, COMMERCANTS,<br />

ARTISANS, N’OUBLIEZ PAS VOS<br />

CONDITIONS GENERALES !<br />

Les Conditions Générales de vente permettent d’encadrer la convention en fixant à l’avance tous<br />

les éléments de la relation commerciale, et éviter les désagréments dus à l’imprévoyance lors de<br />

l’application de celle-ci.<br />

44<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Entretien avec Michel Voglimacci<br />

Stephanopoli, Avocat au barreau de<br />

Bruxelles,<br />

Entreprendre/Dynamiek: «Quelle<br />

nécessité y-a-t-il à avoir des conditions<br />

Générales ou à faire réviser<br />

celles que l’on a déjà écrites soimême,<br />

avec tout le bon sens que<br />

l’on peut se supposer?»<br />

Les Conditions Générales sont souvent<br />

inexistantes; lorsqu’elles existent,<br />

elles sont souvent réduites à leur plus<br />

simple expression, ne concernant que<br />

le paiement, sa date limite, et parfois,<br />

un intérêt de retard; Certaines, trop<br />

anciennes, deviennent inopérantes<br />

voire nulles au regard de nouvelles<br />

dispositions.<br />

La loi du 2 août 2002 relative aux<br />

retards de paiement dans les transactions<br />

commerciales a quelque<br />

peu pallié le problème, prévoyant des<br />

intérêts de re ta rd au-delà de 30 jo u r s .<br />

Cependant une multitude d’autres<br />

risques ne sont pas évoqués : ainsi<br />

pour la durée de validité d’une offre, les<br />

prix, l’exonération de responsabilité,<br />

les modalités et les délais de livraison,<br />

les garanties accordées, les clauses pénales,<br />

les juridictions compétentes….<br />

Entreprendre/Dynamiek: «Précisément,<br />

la loi ne couvre-t-elle pas<br />

l’essentiel?»<br />

La loi du 6 avril 2010 relative aux pratiques<br />

du marché et à la protection<br />

du consommateur établit les règles<br />

de la relation entre professionnels et<br />

consommateurs (NB: Dans le cadre<br />

du présent article, il est impossible de<br />

mentionner, et commenter chacune<br />

des dispositions, et l’on aura intérêt<br />

à consulter un spécialiste avant<br />

toute rédaction ou modification). La<br />

rédaction ou la relecture/réécriture<br />

de Conditions Générales par un spécialiste<br />

permettra de préciser certains<br />

points, en relation par exemple avec<br />

la particularité d’une activité ou d’un<br />

service fourni; mais aussi d’éviter les<br />

clauses vouées à la nullité: vis-à-vis du<br />

consommateur, « la partie faible » dans<br />

la convention, considéré comme étant<br />

une personne physique acquérant ou<br />

utilisant à des fins non professionnelles<br />

des biens ou des services mis sur<br />

le marché, la législation limite le principe<br />

de liberté contractuelle (on ne peut<br />

imposer n’importe quelle condition) et<br />

permet au juge de prononcer la nullité<br />

de clauses qui, seules, ou combinées<br />

à d’autres, créeraient un déséquilibre<br />

manifeste entre les parties. On notera,<br />

par exemple, les conditions concernant<br />

la reconduction tacite du contrat, les<br />

clauses abusives et interdites, pouvant<br />

causer la nullité de celui-ci au cas où<br />

ce dernier ne pourrait subsister sans<br />

l’application de celles-ci (par exemple<br />

l’exonération totale de responsabilité<br />

du vendeur)<br />

Entreprendre/Dynamiek: «La<br />

communication des Conditions<br />

Générales au moment de la<br />

conclusion du contrat est-elle<br />

suffisante?»<br />

Il vaut mieux les faire connaître d’emblée.<br />

Lorsque la fourniture d’un devis<br />

est demandée, par exemple, l’on aura<br />

intérêt, afin d’éviter les contestations<br />

futures, à communiquer un exemplaire<br />

de ses Conditions Générales et se réserver<br />

la preuve de cette communication.<br />

Par après, les Conditions Générales<br />

doivent être mentionnées au verso des<br />

factures et doivent être expressément<br />

acceptées par le consommateur.<br />

Entreprendre/Dynamiek: «Idem<br />

entre professionnels?»<br />

Dans le cadre de relations entre professionnels<br />

davantage de liberté est<br />

laissée aux cocontractants; en effet, les<br />

clauses et leur éventuelle interprétation<br />

par un magistrat seront sensiblement<br />

différentes si le client est un<br />

consommateur, ou un « professionnel<br />

».<br />

Les relations entre entreprises nécessitent<br />

tout autant l’existence de Conditions<br />

Générales, mais elles sont censées<br />

être connues et acceptées, notamment<br />

dans le cas de relations suivies, pour<br />

autant qu’elles soient inscrites lisiblement<br />

au dos des factures, devis ou bons<br />

de commande. Dans le même ordre<br />

d’idée que la mention obligatoire des<br />

Conditions Générales au verso des factures<br />

ou devis qui doivent être expressément<br />

acceptées par le consommateur,<br />

il est fortement conseillé d’agir<br />

de même entre commerçants.<br />

Entreprendre/Dynamiek: «Faire<br />

rédiger ses Conditions Générales<br />

a un coût. Est-il justifié?»<br />

Le coût pour la rédaction de Conditions<br />

Générales varie selon leur complexité;<br />

mais pour une PME, cela reste de l’ordre<br />

de très petit budget. Cet investissement<br />

est cependant essentiel et constituera<br />

l’une des meilleures protections qui<br />

soient pour l’entreprise : claires et<br />

précises, elles permettent de gagner<br />

beaucoup de temps, de tracasseries<br />

ultérieures et donc de l’argent<br />

Didier Dekeyser


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Les entreprises ont enfin leur réseau.<br />

l’actualité économique bruxelloise bizzbox news<br />

Grâce à 200 points de distribution disséminés dans 390 entreprises à Bruxelles, les présentoirs Bizzbox<br />

diffusent l’information économique et institutionnelle des acteurs bruxellois. Créé en association<br />

avec Beci, le réseau vise un double objectif : renforcer les relations entre institutions de la capitale et<br />

promouvoir l’activité économique bruxelloise. La rubrique Bizzbox News entend renforcer cet objectif.<br />

BIZZ<br />

BOX<br />

Vincent Gilleman, pour Bizzbox<br />

FOCUS<br />

Maison de la Mode et du Design : l’architecte est désigné<br />

Le concours d’architecture, lancé par<br />

la Ville de Bruxelles en octobre 2011,<br />

visant à réhabiliter les bâtiments<br />

industriels qui accueilleront le MAD<br />

(Mode & Design Brussels) est à présent<br />

clôturé et l’équipe lauréate désignée<br />

: le bureau d’architecture « Vers<br />

plus de bien être » et les designers<br />

« Rotor ».<br />

L’ASBL MAD Brussels a été créée par<br />

la Région de Bruxelles-Capitale et<br />

la Ville de Bruxelles en 2010 pour<br />

assurer la promotion des designers<br />

et stylistes bruxellois, pour stimuler<br />

le développement économique de<br />

ce secteur, et favoriser son rayonnement<br />

national et international.<br />

La Région de Bruxelles-Capitale a<br />

investi 3,5 millions d’euros via les<br />

fonds européens FEDER, auxquels<br />

vient s’ajouter la même somme mise<br />

sur la table par la Ville de Bruxelles<br />

pour l’acquisition et la reconversion<br />

du bâtiment de 3000 m², situé place<br />

du Nouveau Marché aux Grains, en<br />

plein quartier Dansaert.<br />

Face à 37 projets remarquables, le<br />

jury, supervisé par le Bouwmeester<br />

régional a été amené à analyser et<br />

choisir l’équipe de conception en se<br />

concentrant sur trois critères : architectural,<br />

technique et écologique, et<br />

financier. « Vers plus de bien-être » et<br />

« Rotor » ont été choisis pour le caractère<br />

durable de leur projet. En effet,<br />

une grande partie de la structure<br />

existante sera préservée.<br />

Le projet groupe les diverses fonctions<br />

publiques au rez-de-chaussée,<br />

et prévoit des espaces d’ateliers multifonctionnels<br />

qui laisseront la place<br />

à l’expression créatrice. Les travaux<br />

commenceront fin 2013 et devrait<br />

durer minimum deux ans.<br />

En attendant la rénovation complète<br />

du bâtiment situé Place du Nouveau<br />

Marché aux Grains, MAD a trouvé<br />

adresse dans les locaux du Centre<br />

d’entreprises Dansaert.<br />

Outre le financement des travaux, un<br />

subside de 140.000 euros accordé par<br />

le Ministre Benoît Cerexhe permet<br />

au MAD de développer les axes suivants<br />

de son plan d’action 20<strong>12</strong> :<br />

1. Le développement d’un « Guichet<br />

économique », chargé de veiller à<br />

la croissance des deux secteurs, en<br />

offrant un accompagnement économique<br />

général : coaching spécialisé<br />

dans la mode et le design, programmation<br />

de séminaires, rencontres entre<br />

designers et entreprises, invitations<br />

d’éditeurs internationaux, accompagnement<br />

de projets par le guichet<br />

d’économie locale et l’ABE, ...<br />

2. Le développement du « Pôle<br />

emploi », chargé de favoriser l’insertion<br />

de jeunes designers et créateurs<br />

de mode dans le circuit économique<br />

et sur le marché du travail. Parmi les<br />

outils spécifiques développés, citons<br />

les aides à la réalisation de lookbooks,<br />

le développement d’un espace de documentation<br />

spécifique, la gestion de<br />

résidences et la création d’un centre<br />

d’excellence dédicacé à l’insertion<br />

professionnelle dans les métiers de<br />

la mode et du design...<br />

3. Le développement des outils de<br />

communication, à travers notamment<br />

l’identité visuelle du MAD.<br />

« Ce lieu a comme vocation de fédérer<br />

dans une structure de concertation<br />

unique les différents acteurs publics<br />

et du privés bruxellois. A ce titre, il<br />

jouera un rôle économique capitale<br />

dans les actions de promotion et de<br />

communication à portée internationale<br />

des créateurs bruxellois qui devront,<br />

à l’avenir, être multipliées, non<br />

seulement en Belgique mais aussi à<br />

l’étranger. Car il est essentiel que les<br />

synergies soient créées ou amplifiées<br />

avec les villes internationales dont<br />

l’image est fortement liée à la Mode et<br />

au Design (Paris, Milan, Londres,...) »<br />

a expliqué le Ministre bruxellois de<br />

l’économie Benoît Cerexhe.<br />

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MAD alexandra.lambert@<br />

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45<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre


oîte à outils<br />

Non-concurrence en cas de cession d’actions<br />

46<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Imaginez la chose suivante: après plusieurs<br />

tentatives, vous vous portez enfin<br />

acquéreur des actions d’une belle<br />

entreprise qui offre à vos yeux un excellent<br />

potentiel. Mais après quelques temps, vous<br />

constatez que les clients quittent l’entreprise<br />

sans véritables raisons. Après avoir<br />

effectué quelques recherches, vous découvrez<br />

que l’ancien propriétaire de votre<br />

entreprise a mis sur pied une entreprise<br />

exerçant les mêmes activités, à seulement<br />

quelques kilomètres. Vos clients retrouvent<br />

le chemin de leurs anciens interlocuteurs<br />

commerciaux, ce qui entraîne une forte<br />

diminution de votre chiffre d’affaires. Tous<br />

vos beaux projets tombent à l’eau. Pouviezvous<br />

éviter cette mésaventure?<br />

Ne comptez pas sur la loi!<br />

Contrairement à ce qui est prévu lors de<br />

la cession d’un commerce (ou une autre<br />

forme de cession d’actifs), la loi belge ne<br />

vous protège pas contre de telles pratiques<br />

en cas de cession d’actions.<br />

Même si, selon une part croissante des<br />

décisions de la doctrine et de la jurisprudence,<br />

cette théorie classique ne correspond<br />

plus à la réalité économique et si la clause<br />

implicite de non-concurrence devrait également<br />

s’appliquer aux cessions d’actions,<br />

il demeure indiqué de prévoir une clause<br />

de non-concurrence contractuelle dans la<br />

convention de rachat.<br />

Les critères de validité d’une clause<br />

de non-concurrence selon la loi belge<br />

Notre législation ne prévoit pas de règle<br />

spécifique concernant la clause de nonconcurrence<br />

en cas de cession d’actions.<br />

Traditionnellement, on considère que cette<br />

clause est valable dans la mesure où elle ne<br />

viole aucune disposition légale et qu’elle<br />

est compatible avec le principe de la liberté<br />

de commerce et d’industrie. Il est généralement<br />

admis que la clause est permise<br />

dans la mesure où elle est nécessaire pour<br />

la protection d’une partie contractante et<br />

comporte des limitations (1) dans le temps<br />

(2) dans l’espace et (3) en ce qui concerne<br />

les activités.<br />

La durée doit être limitée à la période dont<br />

l’acheteur a besoin pour constituer sa clientèle<br />

ou pour la fidéliser. Des études récentes<br />

concernant les pratiques en matière de fusions<br />

et acquisitions en Belgique montrent<br />

que la moyenne est de 3 ans. Quant à la<br />

restriction d’ordre géographique, on applique<br />

le critère de la zone dans laquelle<br />

les activités du vendeur peuvent se révéler<br />

réellement concurrentielles. Les activités<br />

devraient se limiter à celles qui sont directement<br />

liées aux activités de l’entreprise cédée.<br />

Ces limitations doivent être respectées<br />

cumulativement selon la majeure partie de<br />

la doctrine et de la jurisprudence. La validité<br />

des limitations fait toujours l’objet d’une<br />

évaluation concrète sur la base d’éléments<br />

tels que la nature de l’activité de l’entreprise<br />

cédée, le type de produit vendu, le marché<br />

sur lequel l’entreprise opère, la façon dont<br />

le produit est commercialisé ...<br />

Les directives issues du droit européen<br />

de la concurrence<br />

Compte tenu du fait que la loi belge ne<br />

donne pas de directive claire à cet égard<br />

et que les critères retenus par la jurisprudence<br />

manquent de clarté, il est également<br />

utile de se référer à la réglementation<br />

européenne qui stipule que les clauses de<br />

non-concurrence sont justifiées pour une<br />

période allant jusqu’à maximum 2 ou 3 ans<br />

selon la situation. La pratique en matière de<br />

fusions et acquisitions en Belgique semble<br />

de plus en plus de se conformer aux règles<br />

européennes.<br />

Clause de non-concurrence non valide<br />

Une clause de non-concurrence qui ne<br />

respecte pas les limitations ci-dessus sera<br />

simplement déclarée nulle. Les juges n’ont<br />

pas le pouvoir de réduire des clauses non<br />

valides à ce qui est raisonnable et acceptable.<br />

Dans la pratique, on essaie de parer<br />

ce risque par une disposition prévoyant que,<br />

si la clause de non-concurrence dépassait<br />

les limites, la clause ne serait néanmoins<br />

pas déclarée nulle, mais que les parties sont<br />

réputées s’être engagées à tenir compte de<br />

la limitation maximale autorisée et/ou que<br />

les parties négocieront de bonne foi pour<br />

remplacer la disposition non valide par une<br />

disposition qui respecte les limites. De telles<br />

clauses sont valables.<br />

Sanctions pour violation de la clause<br />

de non-concurrence<br />

Prouver et évaluer le dommage subi en tant<br />

qu’acquéreur d’actions en raison de la violation<br />

d’une clause de non-concurrence n’est<br />

pas facile en pratique. Souvent, ce n’est pas<br />

l’acheteur, mais la société cédée - qui n’est<br />

pas partie à la convention - qui subira un<br />

préjudice. Il est donc indiqué de prévoir<br />

dans la convention une indemnité forfaitaire<br />

et d’autres clauses à l’appui. Outre une<br />

action en indemnisation du dommage subi,<br />

l’acheteur peut exiger l’arrêt des activités<br />

concurrentielles, éventuellement sous<br />

peine d’astreinte.<br />

Conclusion<br />

Le silence du législateur en la matière a<br />

contraint la jurisprudence à mettre au<br />

point une série de conditions auxquelles<br />

les clauses de non-concurrence doivent<br />

répondre. Ces conditions ne se sont pas toujours<br />

révélées suffisamment claires, ce qui<br />

a, en partie, amené la doctrine à chercher<br />

appui dans la réglementation européenne.<br />

Il est clair que la rédaction d’une clause de<br />

non-concurrence exige d’être suffisamment<br />

circonspect. Pour éviter les discussions, il est<br />

donc essentiel que de telles clauses soient<br />

rédigées de manière claire et en détails.<br />

À propos de la responsabilité solidaire lorsque l’on travaille avec des<br />

entrepreneurs (sous-traitants)<br />

Depuis un certain temps déjà, il est question dans la construction de la responsabilité solidaire du commettant/entrepreneur pour<br />

les cotisations sociales de ses entrepreneurs (sous-traitants). Afin d’éviter une telle responsabilité, il doit, dans certains cas, retenir<br />

35 % du montant de la facture qu’il paie à l’entrepreneur (sous-traitant) et verser ce montant directement à l’ONSS. Dans la loi-programme<br />

du 29 mars 20<strong>12</strong>, cette responsabilité pour dettes sociales est encore élargie sur deux points:<br />

◗ l’extension à d’autres secteurs de risque;<br />

◗ l’introduction d’un système de responsabilité subsidiaire et graduelle.<br />

En outre, la loi-programme prévoit également des dispositions en matière de responsabilité pour tous les secteurs. Les commettants/<br />

entrepreneurs professionnels qui font appel à un entrepreneur (sous-traitant) peuvent être rendus solidairement responsables du<br />

paiement des salaires du personnel de ce dernier lorsqu’il s’avère que l’entrepreneur (sous-traitant) se rend coupable d’un manquement<br />

grave à l’obligation de payer les rémunérations (le salaire minimum par exemple). gvandevelde@deloitte.com


L’entreprise au quotidien – Boîte à outils<br />

L’assurance collective « incapacité de travail »<br />

1.973 euros par mois… C’est le montant brut de l’indemnité maximale pendant la 1ère année<br />

d’incapacité de travail<br />

Imaginez que l’un de vos fidèles collaborateurs<br />

tombe gravement malade<br />

et soit dès lors en incapacité de travail<br />

pendant une longue période. Le premier<br />

mois, il perçoit l’intégralité de son revenu<br />

mensuel brut de 2.500 euros (en tant que<br />

personne isolée). Mais avez-vous une idée<br />

du salaire qu’il touchera par la suite ?<br />

La réponse vous étonnera peut-être : pendant<br />

les 11 mois suivants, il percevra un<br />

revenu de remplacement de 1.500 euros<br />

bruts via sa mutuelle, et ce à condition<br />

d’être frappé d’une incapacité de travail<br />

d’au moins 66%. Ensuite, son salaire<br />

passe à… 1.375 euros. À peine un peu plus<br />

de la moitié de son revenu ! Et en tant que<br />

cohabitant, il perdrait encore plus.<br />

En Belgique, tout collaborateur frappé<br />

d’une incapacité de travail en raison<br />

d’une maladie ou d’un accident a droit<br />

à un revenu de remplacement de la part<br />

7.000 EUR -<br />

6.000 EUR -<br />

indemnité<br />

perte de revenus<br />

de sa mutuelle ou de l’assureur accidents<br />

du travail de son employeur. Une protection<br />

sociale importante et légitime qui se<br />

révèle cependant souvent insuffisante<br />

pour conserver son niveau de vie.<br />

Comment compenser cette perte<br />

en tant qu’employeur ?<br />

Il existe un moyen de compenser en<br />

grande partie cette perte de revenu. Et<br />

en tant qu’employeur, vous êtes aussi<br />

gagnant ! La solution ?<br />

L’assurance collective « incapacité de<br />

travail » qui prévoit le versement d’une<br />

rente en cas d’invalidité économique du<br />

travailleur. La garantie sort ses effets en<br />

cas d’invalidité économique résultant<br />

d’une maladie (grossesse comprise), d’un<br />

accident de la vie privée ou d’un accident<br />

de la vie professionnelle. Les activités<br />

sportives sont également largement<br />

couvertes puisque tous les sports non<br />

rémunérés sont couverts.<br />

L’assurance collective « incapacité de travail<br />

» offre en outre une fiscalité avantageuse,<br />

étant donné que les primes sont<br />

déductibles en frais professionnels par<br />

l’entreprise.<br />

À une époque où il est difficile de motiver,<br />

de garder et d’attirer les collaborateurs<br />

talentueux, une assurance collective<br />

« incapacité de travail » constitue une<br />

solution RH particulièrement adaptée et<br />

précieuse ainsi qu’un atout incontestable<br />

pendant les négociations sociales.<br />

rolend.vermeersch@axa.be<br />

Rolend Vermeersch, Senior Consultant<br />

Corporate Life chez AXA Belgium<br />

64 %<br />

67 %<br />

47<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

5.000 EUR -<br />

61 %<br />

56 %<br />

4.000 EUR -<br />

51 %<br />

44 %<br />

3.000 EUR -<br />

40 %<br />

2.000 EUR -<br />

40 %<br />

40 %<br />

Maximum<br />

1.973 EUR<br />

1.000 EUR -<br />

40 %<br />

0 EUR -<br />

1.500 EUR 2.000 EUR 2.500 EUR 3.000 EUR 3.500 EUR 4.000 EUR 4.500 EUR 5.000 EUR 5.500 EUR 6.000 EUR<br />

travailleur régulier indemnité maximum minimum<br />

(pourcentage de<br />

(à partir du<br />

la rémunération)<br />

7ème mois)<br />

période avec charge de famille 60 % 1.973,14 EUR 1.359,28 EUR<br />

d’incapacité isolé 60 % 1.973,14 EUR 1.087,58 EUR<br />

primaire (1 an maximum) cohabitant 60 % 1.973,14 EUR 932,62 EUR<br />

période avec charge de famille 65 % 2.137,72 EUR 1.359,28 EUR<br />

d’invalidité isolé 55 % 1.808,82 EUR 1.087,58 EUR<br />

(après 1 an) cohabitant 40 % 1.315,60 EUR 932,62 EUR


L’entreprise au quotidien – Boîte à outils<br />

INFO CED<br />

Puis-je cumuler une activité indépendante et<br />

salarié au sein de la même entreprise ?<br />

« Le dirigeant d’une entreprise peut-il être engagé dans les liens d’un contrat de travail avec la<br />

société qu’il dirige ou, au contraire, doit-il obligatoirement exercer son mandat en qualité de<br />

travailleur indépendant ? »<br />

48<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Quel est le statut des gérants d’une<br />

SPRL ?<br />

Le gérant d’une SPRL est un travailleur<br />

indépendant qui ne peut, en principe,<br />

être engagé dans les liens d’un contrat<br />

de travail, du moins pour ses fonctions<br />

de gérant.<br />

En effet, l’existence d’un contrat de travail<br />

suppose que trois conditions soient<br />

réunies : l’exécution d’un travail, une<br />

rémunération et un lien de subordination<br />

entre l’employeur et le travailleur. Un<br />

lien de subordination existe dès qu’une<br />

personne (un employeur) peut exercer<br />

une autorité sur une autre personne (le<br />

travailleur).<br />

A l’inverse, un indépendant dirige luimême<br />

son travail.<br />

Il organisera et fixera librement son<br />

temps, commandera ses fournitures,<br />

déterminera son mode de rémunération,<br />

établira ses prix, etc.<br />

Dans l’hypothèse où la SPRL serait composée<br />

de plusieurs gérants, il est concevable<br />

que l’un d’entre eux exécute ses fonctions<br />

dans les liens d’un contrat de travail, si et<br />

seulement si, un conseil de gérance est<br />

constitué et que les décisions sont prises<br />

à la majorité.<br />

Par contre, le gérant statutaire ayant tout<br />

pouvoir pour agir au nom de la société<br />

ne pourra en aucun cas être lié à elle<br />

par un contrat de travail : une personne<br />

ne pouvant être soumise à une autorité<br />

qu’elle-même exerce.<br />

De même, dans le cadre d’une SPRLu, le<br />

gérant unique ne pourra se trouver dans<br />

les liens d’un contrat de travail avec sa<br />

société, aucune autorité n’étant susceptible<br />

d’être exercée.<br />

Le gérant d’une société sera certainement<br />

tenté de conclure un contrat de travail<br />

avec sa propre entreprise, en raison de<br />

la couverture sociale des salariés plus<br />

avantageuse que celle des travailleurs<br />

indépendants.<br />

La prudence est de rigueur, car le fait<br />

qu’un contrat écrit prévoit un statut<br />

d’employé, qu’une rémunération ait été<br />

payée, et que le précompte professionnel<br />

et les cotisations de sécurité sociale ait<br />

été retenues, n’empêchera pas l’ONSS de<br />

procéder à la disqualification des relations<br />

de travail.<br />

Dans ce cas, l’ONSS remboursera à l’employeur<br />

les cotisations sociales perçues,<br />

tandis que le travailleur se verra réclamer<br />

par l’I.N.A.S.T.I le paiement de ses<br />

cotisations.<br />

En d’autres termes, lorsqu’une relation de<br />

travail salarié dissimule une activité indépendante,<br />

il y a violation de la loi et les<br />

parties s’exposent à de graves sanctions.<br />

Quelle est la situation de l’administrateur<br />

délégué dans une Société<br />

Anonyme ?<br />

Les mandataires, les représentants permanents<br />

et les membres du comité de<br />

direction dans une société anonyme<br />

peuvent, sous certaines conditions,<br />

cumuler au sein de la même entreprise,<br />

un mandat indépendant et une fonction<br />

de salarié dans les liens d’un contrat de<br />

travail.<br />

Le « travailleur » devra apporter la preuve<br />

que les deux fonctions qu’il exerce au<br />

sein de la même entreprise sont bien<br />

distinctes, et qu’il existe un réel lien de<br />

subordination entre lui et la société dans<br />

l’exercice de son activité salarié. Dans ce<br />

cas, le « travailleur » sera soumis à un<br />

double assujettissement : il sera assujetti<br />

à la fois à la sécurité sociale des salariés et<br />

au statut social des travailleurs indépendant.<br />

Si son activité salariée est exercée<br />

en ordre principale (c’est-à-dire au moins<br />

un mi-temps), son activité indépendante<br />

sera considérée comme « complémentaire<br />

».<br />

L’administrateur délégué à la gestion<br />

journalière d’une société anonyme peut<br />

être engagé par cette même société dans<br />

les liens d’un contrat de travail, dans la<br />

mesure où il exerce son activité sous l’autorité<br />

d’un organe, d’un administrateur<br />

ou d’un préposé de la société.<br />

En d’autres termes il n’existe aucune incompatibilité<br />

entre le mandat d’administrateur<br />

délégué à la gestion journalière<br />

d’une société et l’existence d’un contrat<br />

de travail avec cette même société.


L’entreprise au quotidien – Boîte à outils<br />

Le client est roi, mais que faire s’il ne paye pas ?<br />

Le Parlement européen a adopté début 2011 une directive concernant la lutte contre les arriérés<br />

de paiement dans les transactions commerciales. Les États membres ont jusqu’au 16/3/2013<br />

pour adapter la directive dans leur cadre législatif. Beci organise le 3 octobre 20<strong>12</strong> une session<br />

d’information gratuite pour en parler.<br />

La Chambre s’est entretenue avec<br />

Wouter Van Gulck, directeur général<br />

de la Fédération des Chambres<br />

de Commerce belges, à propos de la directive<br />

européenne, des arriérés de paiement<br />

et de la façon dont les entreprises peuvent<br />

s’en prémunir.<br />

Chambre : Ne tournons pas autour<br />

du pot : en quoi cette directive estelle<br />

si importante ?<br />

Wouter Van Gulck : Les retards de paiement<br />

sont une importante cause de<br />

faillites, en particulier auprès des petites<br />

entreprises. Selon les derniers chiffres<br />

du bureau d’études Graydon, au cours<br />

du premier semestre 20<strong>12</strong>, <strong>12</strong>,1 % des factures<br />

émises en Belgique ont été payées<br />

avec plus de 90 jours de retard. Certaines<br />

d’entre elles ne sont payées du tout. À titre<br />

d’exemple, si l’on suppose qu’une entreprise<br />

réalise une marge bénéficiaire de<br />

10 % sur chaque vente, cela signifie qu’en<br />

cas d’impayé, elle doit récupérer la perte<br />

en réalisant 10 autres ventes.<br />

Chambre : Quels sont les principaux<br />

éléments de cette directive ?<br />

WVG : La nouvelle directive impose un<br />

délai de paiement de 30 jours après réception<br />

de la facture, sauf si le contrat y<br />

déroge de façon explicite, mais encore<br />

ne peut-il imposer aucune condition<br />

déraisonnable. Pour les pouvoirs publics,<br />

les délais de paiement sont encore plus<br />

stricts : 30 jours, avec la possibilité, pour<br />

les États membres, de doubler ce délai,<br />

mais sans aucune autre exception.<br />

Chambre : La directive va donc dans<br />

le bon sens, mais n’est évidemment<br />

pas la panacée. Que peut-on faire de<br />

plus pour s’attaquer aux arriérés de<br />

paiement ?<br />

WVG : Cela commence par de bons processus<br />

internes au sein de l’entreprise.<br />

Pour ne citer qu’un exemple, toute société<br />

devrait être capable, à n’importe quel moment,<br />

de dresser un état des factures ouvertes.<br />

Pourtant, le nombre d’entre elles<br />

incapables d’en faire autant est considérable.<br />

Une autre mesure réside dans<br />

le suivi attentif des débiteurs. La règle :<br />

réagir immédiatement dès que le délai<br />

de paiement d’une facture menace d’être<br />

dépassé. Il est important que le fournisseur<br />

indique clairement à ses clients<br />

qu’il suit ses affaires de près et souhaite<br />

le respect des délais contractuels de paiement.<br />

Cela requiert une bonne dose de<br />

psychologie. Un client n’est pas l’autre, il<br />

faut parfois négocier, discuter, démonter<br />

les excuses et les objections, «éduquer»<br />

les clients à respecter les conditions du<br />

contrat. Cependant, on constate souvent<br />

que maintes entreprises n’ont pas stipulé<br />

de conditions de paiement claires. Dès<br />

lors, il est difficile, naturellement, de les<br />

faire respecter.<br />

Ces derniers temps, on insiste de plus en<br />

plus sur l’importance de la gestion des<br />

fonds de roulement et des crédits. Ces<br />

deux aspects doivent contribuer à de<br />

saines liquidités de l’entreprise.<br />

Chambre : Quelle est la règle pour<br />

les paiements de factures par les<br />

clients étrangers ?<br />

WVG : On ne possède pas de données<br />

précises sur les arriérés de paiement<br />

de clients étrangers. Ce qui est sûr, c’est<br />

que l’encaissement de factures impayées<br />

est plus complexe à l’étranger qu’en Belgique.<br />

Pourtant, plusieurs procédures élaborées<br />

par l’Europe ces dernières années<br />

permettent de s’attaquer plus vite et plus<br />

aisément aux retards de paiement. Citons<br />

par exemple la procédure européenne de<br />

règlement des petits litiges, l’injonction<br />

européenne de payer ainsi que le titre<br />

exécutoire européen pour les créances<br />

incontestées.<br />

Les sociétés hésitent encore trop souvent<br />

à entreprendre de telles actions judiciaires,<br />

mais cette passivité est souvent<br />

due à un manque d’information.<br />

Chambre : Les entreprises doivent<br />

donc être mieux informées ?<br />

WVG: Effectivement, et c’est la raison<br />

pour laquelle nous organisons, avec<br />

plusieurs chambres de commerce, des<br />

séances d’information qui expliquent aux<br />

entreprises ces instruments juridiques<br />

et financiers.<br />

La connaissance est aussi un pouvoir, tout<br />

comme l’argent. Et avec cette connaissance,<br />

les fournisseurs récupéreront plus<br />

vite leur dû. Le pouvoir au carré donc.<br />

Plus d’infos ?<br />

Samira Aarbaj sa@beci.be<br />

49<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Le client est roi, mais que faire s’il ne paye pas ?<br />

Quels moyens financiers et juridiques avez-vous à disposition pour vous prémunir du non-paiement de clients étrangers ?<br />

Vendre sur le marché unique européen est une chose ; être payé en est une autre.<br />

✓ Comment éviter que vos clients étrangers vous règlent en retard, voire pas du tout ?<br />

✓ De quels instruments financiers disposez-vous ?<br />

✓ Comment vous couvrir contractuellement ?<br />

✓ Comment imposer vos droits à l’étranger ?<br />

La séance d’information qui se tiendra le 3 octobre 20<strong>12</strong> à partir de 14h dresse un relevé concis des moyens financiers et juridiques<br />

en mesure de vous protéger contre les retards ou refus de paiement de clients étrangers.<br />

Découvrez le programme de cette session d’info sur http://www.beci.be/activites/formations_seminaires/themes/international/<br />

chambers_against_late_payments/<br />

Ce séminaire est rendu possible grâce au soutien de la Commission Européenne dans le cadre du projet Assistance on Enforcement<br />

of Outstanding Claims.


MERAK ouvre à Schelle un site destiné à accueillir 300 km d’archives<br />

Merak, le leader belge du marché<br />

de la gestion d’informations,<br />

investit 9 millions d’euros dans un<br />

nouveau site implanté à Schelle à<br />

proximité d’Anvers. Celui-ci offre<br />

une capacité de stockage comparable<br />

à une étagère de 300 km<br />

de long. Les documents y sont<br />

numérisés avec une capacité théorique<br />

de 1.250.000 pages… par<br />

jour, dans des conditions climatiques<br />

rigoureusement contrôlées<br />

et moyennant une consommation<br />

d’énergie minimale. Une vingtaine<br />

d’effectifs sont prévus.<br />

Le 10 mai 20<strong>12</strong>, le bourgmestre<br />

Rob Mennes de la commune de<br />

Schelle inaugurera officiellement<br />

le sixième site du gestionnaire<br />

d’archives MERAK. Malgré que les<br />

tendances indiquent une diminution<br />

des montagnes de documents<br />

papier, cette entreprise estime<br />

que la conservation et la gestion<br />

d’archives papier pour le compte<br />

de tiers ont encore de l’avenir.<br />

Ainsi, pas moins de quelque 1.800<br />

tonnes d’archives entrantes ont<br />

été enregistrées en 2011 contre<br />

un volume d’environ 900 tonnes<br />

détruites au cours de la même<br />

période. Merak a exécuté plus de<br />

86.000 commandes cette même<br />

année.<br />

Le site de Schelle s’étend sur<br />

presque deux hectares et compte<br />

un bâtiment d’une superficie de<br />

11.000 m². L’ensemble est un modèle<br />

de sensibilisation écologique<br />

et d’efficacité, de sécurité et de<br />

confidentialité optimale.<br />

Merak a été créée en 1977. L’entreprise<br />

fait partie d’un petit groupe<br />

de sociétés qui se consacrent<br />

exclusivement à la gestion d’informations.<br />

Elle est présente en Belgique,<br />

aux Pays-Bas et en Suisse.<br />

La direction générale est assurée<br />

par la SA Marnic Holding, une<br />

entreprise familiale belge dont<br />

le siège est implanté à Malines.<br />

L’administrateur délégué de la SA<br />

Merak est Henrik Rooms.<br />

L’entreprise dispose en Belgique<br />

de six succursales situées à Anvers<br />

(Merksem), Overijse, Malines<br />

(Malines Nord et Hombeek), Vilvorde<br />

et désormais Schelle.<br />

Les activités de la société en Belgique<br />

s’étendent de la conservation<br />

d’archives papier, la numérisation<br />

de documents, l’archivage de<br />

documents numériques, la<br />

conservation et le contrôle de<br />

codes sources, la conservation<br />

et l’échange de supports magnétiques<br />

et optiques à la conservation<br />

de matériel de référence de<br />

laboratoire et à la conservation<br />

d’échantillons issus de la production<br />

de médicaments.<br />

La logistique interne sur le site de<br />

Schelle est exécutée en majeure<br />

partie par des robots qui apportent<br />

les archives papier du lieu où elles<br />

sont stockées ou traitées pour inventaire<br />

ou destruction.<br />

La grande quantité de documents<br />

papier diminue à vue<br />

d’œil, pourquoi encore accroître<br />

la capacité ?!<br />

Tout simplement parce que, d’un<br />

point de vue purement financier,<br />

l’on constate encore quotidiennement<br />

que la conservation de documents<br />

sur des supports papier<br />

est bien souvent moins coûteuse<br />

dans le format original que dans<br />

la version numérisée. Les archives<br />

papier présentent l’avantage d’être<br />

plus facilement accessibles. À<br />

condition de pouvoir être rapidement<br />

et facilement retrouvées. Merak<br />

pense avoir prouvé qu’elle est<br />

capable de le faire. Il est cependant<br />

évident que les documents


schaal:<br />

datum:<br />

consultés régulièrement sont traités<br />

plus efficacement sous forme<br />

numérique.<br />

La conservation de documents,<br />

un véritable défi<br />

Cela paraît simple, mais les apparences<br />

sont trompeuses. Essayez<br />

donc de prouver qu’un document<br />

est authentique, qui a consulté<br />

quoi et quand, que la confidentialité<br />

n’a pas été violée, et que finalement<br />

le document peut encore être<br />

produit<br />

dans les meilleurs délais. Merak<br />

peut le faire. Même un dimanche<br />

ou un jour férié.<br />

plannen mbt. :<br />

Passionnés par leur métier<br />

Le bâtiment de Schelle est protégé<br />

contre la foudre, vous ne pouvez<br />

pas y pénétrer sans un<br />

badge d’identification, même si<br />

vous êtes membre du personnel.<br />

Dans ce dernier cas, le type<br />

d’accès est déterminé par votre<br />

fonction. Les systèmes manuels<br />

de détection et de lutte contre<br />

l’incendie ont également été automatisés.<br />

La climatisation est évidemment<br />

prévue et adaptée aux<br />

archives conservées. Même en cas<br />

de panne de courant, un générateur<br />

de secours est capable d’assurer<br />

opdrachtgever: une alimentation électrique<br />

Roland BERT<br />

architect<br />

1/ 100<br />

MERAK nv.<br />

16/08/2011 Steenhoevestraat 8, 2800 MECHELEN<br />

sans faille pendant des semaines<br />

ARCHITECTEN bvba<br />

Sloesveldstraat 13<br />

1560 HOEILAART gsm. 0476/ 513.187<br />

si besoin blow-out perspectief est. MERAK Schelle<br />

rolandbert@skynet.be<br />

La lutte contre l’incendie est assurée<br />

au moyen d’un système de<br />

gicleurs, installé conformément<br />

aux prescriptions belges et américaines<br />

les plus récentes, et opérant<br />

uniquement aux endroits requis.<br />

Écologiquement responsable<br />

L’isolation du bâtiment de Schelle<br />

a quelques années d’avance sur<br />

les prescriptions légales.<br />

La consommation d’électricité est<br />

également surveillée de près. Merak<br />

souhaite offrir une gestion et<br />

une conservation d’archives plus<br />

efficaces, plus sûres et plus économiques.<br />

L’eau de pluie est recueillie<br />

dans des citernes et progressivement<br />

libérée ou utilisée<br />

pour l’arrosage des plantes.<br />

Systèmes de climatisation munis<br />

de filtres anti-poussière<br />

L’on cherche à maintenir en permanence<br />

un taux d’humidité<br />

relative de maximum 60%. Des<br />

filtres éliminent une quantité de<br />

substances nocives et filtrent l’air<br />

jusqu’à un demi-micron (un deux<br />

millième d’un millimètre)<br />

Cette entreprise fonctionne<br />

comme une industrie. Ses services<br />

sont traités comme des produits et<br />

sont, de cette manière, également<br />

évalués selon des normes internationalement<br />

reconnues, les normes<br />

ISO telles que ISO 9001, ISO/IEC<br />

27001 et ISO 14001.<br />

Qui aurait pu dire que la gestion<br />

d’archives serait si complexe ? Il<br />

reste encore beaucoup d’informations<br />

à découvrir sur le site www.<br />

merak.be.


vous bougez !<br />

Espace membres<br />

Vous désirez faire connaître votre activité ? Annoncer un changement stratégique, un déménagement<br />

de vos bureaux, des résultats financiers en progrès…? Profitez de la visibilité qui vous<br />

est offerte dans les pages d’Entreprendre, lu par 21.000 décideurs, en envoyant un communiqué<br />

d’une quinzaine de lignes accompagné d’une photo, à dd@beci.be<br />

Attention : les textes publicitaires ne sont pas publiés. La rédaction se réserve le droit d’écourter les textes trop longs.<br />

PYCTY met l’Inbound Marketing à la<br />

portée des entreprises belges<br />

52<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Actigroup et Page-Web, les spécialistes du marketing direct<br />

et du webmarketing, ont décidé d’unir leurs expertises pour<br />

créer une société spécialisée dans l’Inbound Marketing. Il<br />

s’agit d’un marketing permettant à une entreprise d’attirer<br />

des prospects de manière spontanée et de les convertir en<br />

clients. La société américaine HubSpot, à l’origine du concept<br />

d’Inbound Marketing, a choisi Pycty comme partenaire pour<br />

le marché belge.<br />

PYCTY et l’Inbound Marketing<br />

La nouvelle société Pycty, dont le slogan « Pull Your<br />

Customers Toward You » résume parfaitement la philosophie,<br />

développe ce marketing non-intrusif basé entre autre sur la<br />

recommandation sociale et la présence des entreprises dans<br />

les moteurs de recherches.<br />

L’Inbound Marketing s’articule autour de 5 axes que sont le<br />

Content Marketing, les Réseaux Sociaux, le Référencement<br />

Naturel, l’optimisation de Landing Pages et le Lead Nurturing.<br />

En optant pour l’Inbound Marketing, Pycty se profile donc<br />

comme le partenaire idéal d’entreprises désirant asseoir une<br />

visibilité à long terme sur le web tout en assurant un excellent<br />

ROI, enfin mesurable grâce aux outils HubSpot.<br />

Les associés<br />

Actifs dans le web depuis le début de leur carrière et associés<br />

dans Page-Web, Mathieu Gillet et Nicolas Van Rymenant sont<br />

tous deux des digital-natives passionnés par la découverte de<br />

Gabriela Gabor<br />

Formation traduction interprétariat en langue<br />

roumaine. Conseil en gestion de projets européens..<br />

✔ Cours de langue roumaine pour les entreprises<br />

de France, Belgique, Luxembourg et<br />

Suisse qui travaillent avec des entreprises<br />

roumaines.<br />

✔ De cours en ligne format e-learning mais<br />

aussi en présentiel et tutorat à distance.<br />

✔ Cours de langue roumaine pour les Universités<br />

de France, de Belgique et du Luxembourg.<br />

✔ De cours de langue roumaine pour les particuliers.<br />

solutions créatives qu’ils mettent en place pour leurs clients.<br />

Ils seront tous deux en charge de la gestion quotidienne de<br />

Pycty.<br />

Actigroup, représenté par les partenaires associés Michel<br />

Bruyr et Charlie Malcause, intègre Pycty dans le cadre d’une<br />

politique cross-media, afin de communiquer de manière<br />

crédible et adaptée à chaque cible. Via Pycty, Actigroup se<br />

réjouit de mettre tous les avantages de l’inbound marketing à<br />

la portée de ses clients déjà actifs en direct marketing.<br />

Le partenariat avec HubSpot<br />

HubSpot, appuyé par Google et Salesforce, est la première<br />

plateforme intégrant tous les outils nécessaires à la gestion<br />

d’une campagne d’Inbound Marketing. Grâce à ce partenariat,<br />

HubSpot accompagne Pycty dans la réussite des campagnes<br />

de ses clients.<br />

Pourquoi choisir Pycty<br />

Fruit d’un partenariat stratégique et d’une vision novatrice,<br />

l’agence Pycty se place comme la meilleure alternative pour<br />

les entreprises présentes sur le marché belge en recherche de<br />

visibilité et de notoriété sur le long terme.<br />

Mathieu Gillet - 0486 91 44 92 - mathieu@pycty.com / Nicolas<br />

Van Rymenant - 0473 25 74 44 nicolas@pycty.com<br />

PYCTY<br />

Allée de la Recherche 65, 1070 Bruxelles<br />

Tel 02 318 06 45 - www.pycty.com<br />

Plusieurs formules sont envisagées et proposées.<br />

Les besoins spécifiques de chaque<br />

entreprise peuvent être traités cas par cas.<br />

Les apprenants participent en ligne aux<br />

séances, ils téléchargent des supports de<br />

cours, ils travaillent sur des activités d’apprentissage.<br />

Les supports des cours sont diffusés<br />

à partir d’une plateforme. Le produit<br />

(différents supports des cours de roumain)<br />

est adapté chaque année en fonction des<br />

besoins du marché.<br />

53 Rue Gambetta 31330 Grenade-sur-Garonne<br />

(Toulouse) France .


espace membres<br />

L’agence de formation bruxelloise Accent Languages<br />

devient ATOLO.<br />

Le nom ATOLO est une forme dérivée<br />

de « adtollo », expression latine qui<br />

signifie «Elever». Cette nouvelle<br />

identité a pour objectif de mieux<br />

rencontrer les attentes du marché<br />

tout en marquant, dans la durée, le<br />

positionnement spécifique des services<br />

autour de formations en langues et en<br />

communication stratégique.<br />

Inspire. Empower. Perform.<br />

Trois mots en signature de la marque<br />

pour une promesse et une méthode<br />

qui, au fil des années, ont permis à ses<br />

formateurs de gagner leur réputation<br />

grâce à une approche efficace des<br />

langues étrangères au service direct<br />

des objectifs professionnels.<br />

Mais, forte de 15 années d’expérience<br />

professionnelle, l’agence s’est<br />

également fait reconnaitre pour ses<br />

sessions spécifiques en communication<br />

stratégique. Ces dernières assurent un<br />

accompagnement personnalisé autour<br />

de mises en situations professionnelles<br />

dans la langue cible afin de garantir la<br />

conversion réussie d’un message en<br />

termes de résultats.<br />

Ce positionnement est aujourd’hui<br />

clairement défini par une<br />

nouvelle identité et une nouvelle<br />

communication autour de la marque,<br />

de ses services et de ses valeurs.<br />

ATOLO SA/NV<br />

Av. De Tervurenlaan, 36<br />

1040 Brussels<br />

Tel 02 609 50 90<br />

www.atolo.eu<br />

53<br />

La première chaîne de télévision touristique<br />

VisitBrussels TV lancée à Bruxelles-Capitale<br />

Avec le soutien de Toerisme Vlanderen,<br />

VisitBrussels, l’office régional du<br />

tourisme bruxellois, et la Brussels<br />

Hotels Association, en partenariat<br />

avec la Ville et la Région, ont annoncé<br />

mercredi le lancement de VisitBrussels<br />

TV, la première chaîne de télévision<br />

de promotion touristique diffusée<br />

dans les chambres d’hôtel et les<br />

auberges de jeunesse. Le marché a<br />

été remporté par IDklic, la plus petite<br />

société ayant répondu à l’offre. Le<br />

coût s’élève à 250.000 euros, mais la<br />

chaîne vise à s’autofinancer à terme.<br />

Avec un contenu tant événementiel<br />

que culturel, VisitBrussels TV est la<br />

chaîne par défaut dans déjà plus de<br />

6.500 chambres sur les 16.000 du<br />

parc hôtelier régional. La semaine<br />

prochaine, elle sera accessible pour<br />

1.000 lits des auberges de jeunesse.<br />

Sa diffusion dans les musées est par<br />

ailleurs en discussion. Pour l’échevin<br />

bruxellois du tourisme Philippe Close<br />

(PS), il s’agit de l’aboutissement d’un<br />

projet né il y a quelques années. La<br />

Ville possédait déjà en effet un canal<br />

sur le câble mais au contenu alors<br />

peu dynamique. «Avec 6 millions de<br />

nuitées dans la région, dont 70% à<br />

Bruxelles-ville, le tourisme représente<br />

un gisement économiquement<br />

porteur.<br />

Cette initiative participe à atteindre<br />

notre objectif des 10 millions de nuitées<br />

d’ici 2020. Bruxelles est la seconde ville<br />

au monde pour les grands congrès,<br />

mais sa réputation était ennuyeuse.<br />

Nous continuons à dynamiser le<br />

tourisme de loisirs qui représente<br />

aujourd’hui 50% du tourisme au même<br />

titre que les voyages d’affaire», a ajouté<br />

l’échevin. (MUA)<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre


vous bougez !<br />

and Conceptum! announce<br />

far-reaching cooperation to develop show concepts in<br />

Belgium and across Europe<br />

Artexis and Conceptum! Exhibitions, two leaders of the<br />

Belgian exhibitions and events industry, have announced a<br />

strategic alliance with Artexis taking a stake in Conceptum!<br />

. Eric Everard, President and Founder of Artexis, and Florent<br />

Godin, General Manager and Founder of Conceptum!<br />

Exhibitions, signed the deal earlier this month in Brussels.<br />

“The deal gives us a platform for several joint ventures,” said<br />

Eric Everard. “Our businesses have complementary strengths<br />

so there are many opportunities and synergies. Conceptum!<br />

Exhibitions has a fantastic portfolio of B2C and B2B events<br />

here in Belgium, France and Spain, some of which take place<br />

at Artexis venues. Artexis has a strong international presence<br />

through its trade show division, easyFairs.”<br />

“Our two companies have similar visions and company<br />

cultures,” added Florent Godin. “We both bring science,<br />

passion and creativity to the world of exhibitions. I am very<br />

excited by this alliance, which will help bring successful<br />

Conceptum! brands such as Creativa, MIA, Innova, Business<br />

& Meetings Solutions, the Holiday Fair and the B&B Expo to<br />

the next level and will lead to the development of new show<br />

concepts.”<br />

www.artexisgroup.com • www.conceptum.eu<br />

www.artexis.com • www.easyfairs.com<br />

Coaching, effet de mode ou nécessité?<br />

Nous avons rencontré Pierre-Jean De Jonghe, pionnier du<br />

coaching en Europe et président de ‘Leading & Coaching<br />

Academy’ (LCA). Pierre-Jean a accompagné plus de 2000<br />

personnes en 30 ans et fait partie des Coachs les mieux formés<br />

d’Europe! C’est l’un des trois Master Coach Francophones en<br />

Belgique, certifiés par ‘International Coach Federation’.<br />

Pourquoi la Leading and Coaching Academy ?<br />

Après mes études de droit, j’ai démarré ma carrière au sein de<br />

groupes internationaux. Pendant plus de 11 ans j’ai rencontré<br />

de nombreux managers qui n’avaient jamais été formés à<br />

l’humain, à la connaissance de soi et des autres.<br />

Les patrons ne sont-ils pas formés à la psychologie?<br />

Pas uniquement la psychologie! Je rajouterai la philosophie<br />

et l’anthropologie. Comment être un bon leader sans en<br />

maîtriser les bases? Mon expérience montre que le manque<br />

de sagesse et de connaissance des systèmes humains est le<br />

talon d’Achille des leaders que j’accompagne.<br />

Les émotions sont-elles encore tabou dans les entreprises ?<br />

Chacun est mal à l’aise avec ses propres émotions. Comment<br />

voulez vous qu’ils accueillent celles des autres ? Cela m’inspire<br />

chaque jour dans la création des programmes que je développe<br />

au sein de la LCA.<br />

Quand neuroscience et business se rencontrent<br />

Submergé par la quantité d’informations, le dirigeant n’est<br />

pas toujours à même d’obtenir une bonne visibilité sur la<br />

performance stratégique et sur les objectifs à atteindre.<br />

A l’heure actuelle, le défi n’est plus d’assembler de l’information<br />

mais bien d’extraire une information structurée<br />

et cohérente à partir de laquelle vous pouvez prendre des<br />

décisions.<br />

Cockpit Group organise une conférence-déjeuner qui permettra<br />

aux dirigeants d’entreprise de mieux comprendre :<br />

✔ le fonctionnement du cerveau lors de la prise de décisions<br />

✔ les nouvelles approches pour mesurer la performance<br />

de l’entreprise.La conférence sera animée par le Professeur<br />

Patrick Georges, neurochirurgien et Professeur de Management<br />

à l’Université de Bruxelles, aux HEC et au Collège des<br />

Quelles sont les formations<br />

que vous donnez ?<br />

Nos formations phares sont<br />

une formation de coaching, en<br />

deux modules sur 15 mois, et<br />

une formation au leadership,<br />

en dix modules sur 6 à 18 mois.<br />

Nos formations de coach sont<br />

certifiées par la fédération<br />

internationale (ACTP) et sont<br />

réputées pour leur excellence.<br />

Qui assiste à vos formations ?<br />

Nous recevons des patrons de<br />

grandes entreprises et de PME, des directeurs de ressources<br />

humaines, des cadres supérieurs ainsi que des consultants.<br />

Qu’est ce qui vous motive chaque jour ?<br />

Le développement de ce que j’appelle « l’humanitude » des<br />

systèmes et des individus.<br />

PIERRE-JEAN DE JONGHE,<br />

MCC (Master Certified Coach)<br />

Tel + 32 (0)2 652 08 58 -<br />

pierre-jean@lc-academy.eu<br />

Ingénieurs à Paris et par Monsieur Grégoire Talbot ingénieur<br />

civil, fondateur et CEO de Cockpit Group, spécialisé<br />

dans les Balanced Scorecard. Venez découvrir pourquoi de<br />

nombreuses entreprises, petites ou grandes, telles que AGC<br />

Glass Europe, Brussels Airport, Electrabel, NRB, KBL, Lhoist,<br />

Puilaetco, Véolia, Win,... ont mis en place un outil de pilotage<br />

tel que le Management Cockpit. La conférence-déjeuner<br />

se donnera le 9 octobre 20<strong>12</strong> à 11h au Château Sainte-<br />

Anne. Veuillez-vous inscrire en nous envoyant un mail à<br />

l’adresse:elise.devilers@cockpit-group.com.<br />

Cockpit Group SA - Avenue Jules César 2 - 1150<br />

Bruxelles Tel +32(0)2 742 25 34<br />

gregoire.talbot@cockpit-group.com<br />

www.cockpit-group.com


espace membres<br />

Les commerçants évaluent les grandes villes<br />

Dans la perspective des prochaines élections communales,<br />

Comeos, la fédération du commerce et des services en Belgique,<br />

a réalisé une enquête auprès des commerçants, portant<br />

sur les quinze plus grandes villes du pays.<br />

« … nous constatons qu’il est encore trop peu tenu compte<br />

des souhaits et aspirations des commerçants », souligne<br />

Dominique Michel, administrateur délégué de Comeos. «<br />

Nous avons sélectionné quinze villes belges importantes<br />

et avons demandé à nos membres qui possèdent ou envisagent<br />

d’ouvrir des magasins dans ces villes, d’évaluer leur<br />

politique. En matière de mobilité, de sécurité, de fiscalité, de<br />

dynamique commerciale et d’emploi. Les scores attribués<br />

sont souvent affligeants ».<br />

Plus de 14 taxes locales différentes<br />

La pression fiscale locale est considérée comme beaucoup<br />

trop lourde. « Les commerçants sont utilisés comme des<br />

vaches à lait par des administrations locales », fait remarquer<br />

D. Michel. « Taxe de parking, taxe sur les enseignes<br />

lumineuses, taxe sur la surface commerciale ou taxe sur<br />

la diffusion d’imprimés publicitaires : les villes possèdent<br />

jusqu’à quatorze taxes différentes s’appliquant au commerce.<br />

Une chaîne de magasins active dans tout le pays<br />

doit donc connaître toutes les règles applicables pour tous<br />

les sites, respecter les délais de paiement,… Il faut non seulement<br />

réduire le nombre de taxes locales, mais celles-ci<br />

doivent aussi être harmonisées – et pouvoir être consultées<br />

sur un site internet central ».<br />

L’innovation bridée<br />

(…) « À Anvers et Bruxelles, il est très difficile de développer<br />

de nouveaux projets », souligne D. Michel. « Les magasins<br />

doivent se réinventer et si nécessaire, déménager ou<br />

s’agrandir – mais il faut de l’espace pour cela. Les administrations<br />

locales ne comprennent généralement pas que de<br />

nouveaux magasins, quelle que soit leur taille, créent de<br />

l’emploi » (…)<br />

Sécurité : lutter contre l’impunité<br />

(…) les vols en magasins coûtent un milliard d’euros par an<br />

au secteur. « Mais les commerçants se montrent indulgents<br />

dans leur jugement : ils comprennent que les autorités locales<br />

sont dépassées par les problèmes. Pire encore : face à<br />

l’impunité, la police locale se décourage tout autant que les<br />

commerçants eux-mêmes (…)<br />

Le bulletin des quinze villes<br />

1 Tournai 55,5<br />

2 Hasselt 54,9<br />

3 Genk 54,4<br />

4 Louvain 51,9<br />

5 Ostende 51,6<br />

6 Charleroi 51,5<br />

7 Liège 51,4<br />

8 Malines 50,7<br />

9 Namur 50,1<br />

10 Bruges 50,0<br />

11 Anvers 49,8<br />

<strong>12</strong> Gand 49,6<br />

13 Bruxelles 49,5<br />

14 Courtrai 49,5<br />

15 Mons 49,0<br />

www.comeos.be<br />

55<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Votre responsabilité sociétale. Les entreprises de<br />

travail adapté emballent l’Atomium pour vous !<br />

Les entreprises de travail adapté<br />

(ETA) bruxelloises ont fait leur promotion<br />

durant ce mois de juin à la<br />

radio. Vous avez peut-être entendu<br />

les spots radio vantant les services<br />

qu’elles peuvent vous rendre sur les<br />

ondes de La Première ou de VivaCité<br />

Bruxelles. Avec son accroche humoristique<br />

(« Emballer l’Atomium, habiller<br />

Manneken Pis, replanter l’Avenue<br />

Louise… »), le message diffusé invite<br />

l’auditeur à recourir aux ETA quel que<br />

soit le service ou le produit recherché.<br />

Car, à Bruxelles, le secteur compte<br />

1450 travailleurs handicapés et 400<br />

encadrants prêts à relever tous les<br />

défis. Forts de leurs savoir-faire très<br />

diversifiés, ils proposent actuellement<br />

plus de 60 services et produits<br />

aux entreprises et pouvoirs publics.<br />

En leur confiant du travail, les entreprises<br />

clientes peuvent compter sur<br />

les mêmes exigences commerciales<br />

que n’importe quel autre prestataire.<br />

La plus-value sociale en prime<br />

puisqu’elles contribuent de la sorte à<br />

l’intégration socioprofessionnelle de<br />

personnes handicapées.<br />

Découvrez les ETA bruxelloises et<br />

leurs compétences sur leur tout nouveau<br />

site www.onsadapte.be.


vous bougez !<br />

High-SEA, votre partenaire SAP<br />

High-SEA est une coopérative de<br />

consultants SAP indépendants<br />

dont l’objectif est de regrouper les<br />

consultants indépendants connus et<br />

reconnus. Elle leur offre un réseau<br />

permettant le travail en équipe et le<br />

renforcement des compétences ainsi<br />

qu’une infrastructure informatique<br />

adaptée aux contraintes et aux besoins<br />

spécifiques du métier de consultants.<br />

Le réseau d’High-SEA compte<br />

aujourd’hui +/- 200 consultants expérimentés<br />

(dont 95% de belges) qui ont<br />

généralement plus de 10 ans d’expérience.<br />

D’autre part High-SEA est une<br />

plateforme commerciale permettant<br />

aux clients de trouver des consultants<br />

à haute valeur ajoutée à des prix compétitifs<br />

tant pour le client que pour le<br />

consultant. High-SEA peut intervenir<br />

à chaque phase du cycle de vie de SAP<br />

dans les domaines de la finance, de la<br />

logistique, des ressources humaines,<br />

de la sécurité, du développement et<br />

de la gestion de systèmes. Nos valeurs,<br />

notre organisation concourent à offrir<br />

le meilleur service possible et à limiter<br />

la rotation du personnel.<br />

High-SEA<br />

Avenue Voltaire 3 - 1300 Wavre<br />

Tel 02/880 91 10<br />

info@high-sea.be<br />

www.high-sea.be<br />

56<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Un Case Study Mondial<br />

Depuis une éternité, Konvert Interim<br />

vit dans un immeuble situé sur<br />

le Square Sainctelette. Cet immeuble<br />

subit actuellement des travaux de<br />

transformation afin de continuer à<br />

améliorer la qualité des services proposés.<br />

En attendant, Konvert Interim<br />

et Konvert Office ont temporairement<br />

trouvé refuge au numéro 16 du Boulevard<br />

de l’Empereur. Konvert Interim<br />

et Konvert Office s’adressent aussi<br />

bien aux ouvriers qu’aux employés<br />

Gold Partner Microsoft et spécialisée<br />

dans les solutions sur mesure basées<br />

sur SharePoint, le Cloud (Office 365,<br />

Azure) et Sql Server ; ICT7 est particulièrement<br />

fière de voir un de ses<br />

projets phares élu au titre de Case<br />

Study Mondial par Microsoft. Par<br />

l’implémentation d’Azure et Office<br />

365 à l’EPHEC, ICT7 a créé un outil original<br />

qui répond à la fois aux besoins<br />

des étudiants toujours plus connectés<br />

et mobiles et à l’administration<br />

de l’Ecole soumise à de plus en plus<br />

de contraintes. Inscriptions, horaires<br />

généraux et individuels, gestion des<br />

présences, diffusion des résultats, infos<br />

pratiques, mais aussi possibilité de<br />

cours à distance, séminaires en ligne...<br />

Via les plates-formes Azure et Office<br />

365 de Microsoft, implémentées par<br />

ICT7, l‘école bruxelloise propose des<br />

outils inédits d’échange et d’organisation<br />

à ses 4.700 étudiants tout en<br />

renforçant son organisation. Un cas<br />

unique. Et une première mondiale! A<br />

la pointe des solutions « Cloud » ICT7<br />

s’adapte à l’environnement de ses<br />

clients pour leur proposer des solutions<br />

adaptées à leurs besoins.<br />

WWW.ICT7.COM, Rue des<br />

Vétérinaires 42, 1070 Bruxelles-<br />

Stefan.Potloot@ict7.com -<br />

Tel 02 675 61 75<br />

et aux cadres.<br />

Nos collaborateurs<br />

connaissent<br />

parfaitement<br />

la région, ce qui<br />

est d’une importance<br />

capitale sur<br />

le marché bruxellois, particulièrement<br />

compétitif. Les services que nous proposons<br />

avec le bureau Konvert Office<br />

vont plus loin que le travail purement<br />

intérimaire ; le recrutement et la sélection<br />

font partie intégrante de notre<br />

offre. En plus de l’Office Manager<br />

et des consultants, un psychologue<br />

d’entreprise a également été engagé<br />

au bureau. Konvert Interim et Konvert<br />

Office disposent d’une très large base<br />

de données de candidats potentiels et<br />

ont accès à l’afflux du réseau complet<br />

des bureaux du groupe.<br />

Boulevard de l’Empereur 16 1000<br />

Bruxelles Tel 02 502 32 99www.<br />

konvert.be • www.konvertoffice.be<br />

VO the Event Alchemist<br />

Spécialiste de la communication évènementielle<br />

depuis 1992, VO fêtera ses 20 ans en<br />

20<strong>12</strong>. Membre fondateur de l’ACEA (Association<br />

of Communication Event Agencies) et de<br />

la BAPEO (Belgian Association of Professional<br />

Event Organizers). Membre du <strong>BECI</strong> (Brussels<br />

Entreprises Commerce and Industry).<br />

« Sharing the secret » Notre vision consiste à<br />

anticiper et partager le secret d’une communication<br />

évènementielle qui s’inscrit dans la<br />

durée. Parce que chaque événement est une<br />

affaire de perfection, nous nous engageons<br />

à transmettre des messages clairs et performants<br />

dans un contexte émotionnel maîtrisé.<br />

Ambition Nous avons l’ambition de dépasser<br />

les attentes de nos clients en transformant<br />

leurs messages en communication mémorable<br />

et donc durable.<br />

Valeurs L’humain est au centre de nos valeurs.<br />

Et vous êtes au centre de notre attention. Car<br />

nous considérons qu’un événement tire sa<br />

justification de sa valeur ajoutée, du lien et<br />

de l’implication qu’il crée, à la fois au sein de<br />

l’entreprise et pour ses différents publics.<br />

Maîtrise Nous puisons dans nos expertises et<br />

notre réservoir de créativité pour dynamiser<br />

le contenu de nos clients et le rendre riche en<br />

émotion grâce à un équilibre d’ingrédients<br />

spécialement étudiés pour une communication<br />

évènementielle orientée résultats.<br />

Philosophie Nous prônons des valeurs sociales<br />

fortes et proposons des solutions maîtrisées<br />

en matière de responsabilité sociétale.<br />

Nous avons développé à cet effet des outils<br />

pratiques pour accompagner nos clients dans<br />

leur volonté d’inscrire leurs évènements<br />

dans une dimension responsable et durable.


espace membres<br />

KWINT,un panorama bouleversant, un cadre<br />

unique.<br />

Le restaurant est situé au coeur du Palais des<br />

Congrès de Bruxelles. KWINT a été inventé par<br />

Arne Quinze, le plus international des concepteurs<br />

belges. La sculpture monumentale d’Arne<br />

Quinze est une véritable oeuvre d’art nommée<br />

« Nomad », très particulière et enrésine laquée<br />

froissée aux contours métalliques et cuivrés et<br />

donnant le ton à l’ensemble de la décoration. La<br />

découverte se poursuit dans les assiettes où la<br />

truffe, le caviar ou encore le saumon fumé sont<br />

mis en valeur en toute simplicité. Les prix de<br />

tous les plats sont très abordables! Trilogie de<br />

saumon fumé, Risotto aux truffes, Pomme de<br />

terre à la russe, salade Terre et Mer ... il y en a<br />

pour tous les goûts. Pour continuer chez soi ce<br />

voyage des saveurs ou pour offrir, passez par la<br />

boutique qui propose une sélection des produits<br />

d’épicerie fine des marques Caviar Kaspia et<br />

Maison de la Truffe. En venant au KWINT vous<br />

profitez á la fois d’une vue exceptionnelle, d’un<br />

repas savoureux, d’un service aux petits soins,<br />

et d’un cadre unique.<br />

Alors pourquoi s’en priver ?<br />

MONIZZE, l’émetteur 100% Belge de chèquesrepas<br />

électroniques, fête sa première année<br />

d’activité officielle.<br />

Depuis 2007, la société Flexi-time est<br />

spécialisée dans l’organisation de<br />

conférences financières, fiscales, immobilières<br />

et économiques en Belgique et<br />

au Luxembourg.<br />

En septembre 2011, Monizze, société<br />

100% belge basée à Bruxelles et spécialisée<br />

dans les solutions de paiement<br />

dématérialisé, obtenait une des<br />

quatre licences d’état pour l’émission<br />

de chèques-repas électroniques.<br />

Un an plus tard, le pari engagé par<br />

Monizze est tenu. Avec un réseau comprenant<br />

100 % des grandes surfaces<br />

(dont Colruyt, Delhaize, Carrefour<br />

ou Aldi pour les plus importantes),<br />

près de 80% des franchises (Spar, AD,<br />

Champion, Deli, Alva, etc.) et près de<br />

70% des chaînes (Exki, Lunchgarden,<br />

Quick, Mc Donald’s, etc..), et 15 000<br />

utilisateurs répartis sur tout le territoire<br />

du Royaume, Monizze est devenu<br />

le chèque-repas électronique le plus<br />

accepté en Belgique.<br />

Ce résultat montre le recul progressif<br />

des préjugés liés à l’utilisation des<br />

solutions électroniques dans le secteur<br />

des ressources humaines (peur<br />

de l’inconnu, de la perte de contrôle<br />

ou du manque de fiabilité). Il dénote<br />

d’une partie grandissante du secteur<br />

une volonté de rationalisation des<br />

procédures dans un souci d’économies<br />

en temps et en argent : gestion<br />

et administration plus légères, quelle<br />

que soit le nombre de salariés bénéficiaires,<br />

distribution en temps et en<br />

heure, simplicité d’utilisation pour les<br />

salariés.<br />

Avec de plus en plus d’entreprises<br />

adoptant les chèques-repas électroniques,<br />

cette évolution ne fera que<br />

s’amplifier dans les mois à venir.<br />

Monizze, 19 Av des Volontaires,<br />

1160 Bruxelles - info@monizze.be<br />

- Tel 02 891 88 00 –<br />

www.monizze.be<br />

57<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

PANO Boutique répond depuis plus<br />

de vingt ans aux attentes des entreprises,<br />

administrations, commerçants<br />

et artisans en matière d’infographie,<br />

de signalétique et de marquage<br />

publicitaire sur tout support. Notre<br />

concept de magasin /agence/ atelier<br />

de production nous donne une forte<br />

réactivité «Nos clients gagnent un<br />

temps précieux car nous pouvons<br />

créer directement leur logo en suivant<br />

leurs désirs en matière de couleurs ou<br />

messages à communiquer. Les plus<br />

grandes entreprises ne sont pas oubliées<br />

non plus car nous faisons partie<br />

d’un groupe français, D Sign’s dont la<br />

branche Dynacom produit des habillages<br />

de façade et des enseignes LED.<br />

Nous préparons un cahier des charges<br />

avec un visuel et ils prennent la production<br />

en charge.Nous testons régulièrement<br />

d’autres médias. Exemple,<br />

un marquage au sol révolutionnaire<br />

pour baliser, signaler et communiquer<br />

ou encore un support lumineux<br />

publicitaire à mettre sur un toit de<br />

véhicule. Bref nous sommes de véritable<br />

intégrateur en communication<br />

visuelle et la satisfaction du client est<br />

au rendez-vous. Les prestations proposées<br />

par Pano Boutique : Infographie,<br />

Marquage de véhicules - Enseignes<br />

- Habillage de vitrines & façades -<br />

Signalétique intérieure et extérieure<br />

- Étiquettes, Banderoles, bâches tous<br />

formats et calicots, drapeaux et mâts,<br />

impression textile, etc.<br />

www.ixelle.pano-boutique.com<br />

Pano Boutique - sprl VDM<br />

Consulting & Projects - Chaussée<br />

de Waterloo 416, 1050 Ixelles<br />

Tel 02 652 06 09


pv ag beci<br />

Assemblée générale statutaire<br />

<strong>BECI</strong> – Union des Entreprises de Bruxelles asbl<br />

Nos membres sont invités à assister à l’Assemblée Générale de <strong>BECI</strong> – Union des Entreprises de<br />

Bruxelles qui se tiendra au 500 Avenue Louise (salles de réunion) le<br />

2 octobre 20<strong>12</strong> à 16 heures 30<br />

58<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Ordre du jour :<br />

Approbation du Procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 5 octobre 2011<br />

Rapport du Conseil d’Administration<br />

Rapport du Commissaire réviseur<br />

Approbation des comptes pour l’exercice 2011-20<strong>12</strong><br />

Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 20<strong>12</strong>-<br />

2013<br />

Décharge aux Administrateurs et<br />

Nominations statutaires<br />

Nomination du Commissaire-réviseur<br />

Allocution du Président<br />

Commissaire réviseur<br />

Assemblée générale statutaire<br />

Jean-Claude Daoust<br />

Président<br />

<strong>BECI</strong> – Union des Entreprises de Bruxelles asbl<br />

Nos membres sont invités à assister à l’Assemblée Générale de <strong>BECI</strong> - Chambre de Commerce<br />

de Bruxelles qui se tiendra au 500 Avenue Louise (salles de réunion) le<br />

Ordre du jour :<br />

2 octobre 20<strong>12</strong> à 16 heures<br />

Approbation du Procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 5 octobre 2011<br />

Rapport du Conseil d’Administration<br />

Rapport du Commissaire réviseur<br />

Approbation des comptes pour l’exercice 2011-20<strong>12</strong><br />

Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 20<strong>12</strong>-<br />

2013<br />

Décharge aux Administrateurs et Commissaire réviseur<br />

Nomination du Conseil d’Administration<br />

Allocution du Président<br />

Attribution de la Médaille de <strong>BECI</strong><br />

Jean-Claude Daoust<br />

Président


espace membres<br />

QUALITY TRAINING:<br />

Votre atout pour une éfficacité optimale!<br />

Beci & Co - Espace membres<br />

Vous êtes chef d’entreprise, responsable<br />

de département, administrateur,<br />

cadre, indépendant, employé? Pour<br />

vous aider dans votre travail quotidien,<br />

les outils informatiques tels<br />

qu’Excel, Ambiton Outlook, PowerPoint, … sont<br />

incontournables, mais les utilisezvous<br />

de manière optimale? En maîtrisez-vous<br />

toutes les ficelles? Quality<br />

Training vous propose des formations<br />

Valeurs<br />

pratico pratiques, concrètes, axées sur<br />

l’implicaton qu’il crée, à la fois au sein de l’entreprise et pour ses différents publics.<br />

USG Professionals part à la conquête du reste de<br />

l’Europe<br />

Maîtrise<br />

USG Professionals, une subdivision<br />

d’USG People spécialisée dans l’accompagnement<br />

de salariés hautement<br />

qualifiés, Philosophie<br />

entend s’implanter sur la<br />

scène internationale. L’opération a<br />

déjà commencé dans la branche Legal<br />

Forces qui s’adresse au legal recruitement<br />

et au legal interim management.<br />

responsable et durable.<br />

Grâce à ses bureaux supplémentaires<br />

implantés au Luxembourg, en France,<br />

en Allemagne et (d’ici la fin de l’année)<br />

en Suisse, USG People tient à étendre<br />

sensiblement son expérience au sein<br />

de l’Europe.<br />

vos besoins<br />

particuliers,<br />

subventionnées<br />

par la<br />

région Wallonne<br />

et par<br />

Bruxelles-Capitale<br />

pour les<br />

PME. Ces formations<br />

motivantes permettent aux<br />

équipes d’augmenter leur efficacité et<br />

Cette conquête du marché international<br />

entre dans le cadre de la stratégie<br />

visant à étendre l’offre à d’autres pays<br />

et à y renforcer la présence de l’organisation.<br />

D’après celle-ci, la croissance<br />

organique, les reprises triées sur le volet<br />

et l’expérience actuelle en Belgique<br />

et aux Pays-Bas suffisent à exporter<br />

son succès à l’étranger.<br />

« Malgré la crise, tous les pays recherchent<br />

de plus en plus de spécialistes<br />

hautement qualifiés », explique<br />

Hubert Vanhoe, COO Professional<br />

Solutions & Specialist Staffing. « Nous<br />

simplifions le travail des entreprises<br />

locales et internationales qui recherchent<br />

des collaborateurs.<br />

de gagner un temps précieux.<br />

Nous vous proposons d’analyser gratuitement<br />

vos besoins et nous sommes<br />

à votre écoute pour vous aider à organiser<br />

les cours les plus adéquats pour<br />

vous et votre entreprise!<br />

N’hésitez plus, contactez-nous, nous<br />

serons ravis de vous rencontrer !<br />

Parce que chaque événement est une affaire de perfecton, nous nous engageons à transmetre<br />

des messages clairs et performants dans un contexte émotonnel maîtrisé.<br />

Nous avons l’ambiton de dépasser les atentes de nos clients en transformant leurs messages en<br />

communicaton mémorable et donc durable.<br />

Marie Vandenberghe<br />

marie@qualitytraining.be<br />

L’humain est au centre de nos valeurs. Et vous êtes au centre de notre atenton.<br />

Car nous considérons qu’un événement tre sa justfcaton de sa valeur ajoutée, du lien et de<br />

Nous puisons dans nos expertses et notre réservoir de créatvité pour dynamiser le contenu de<br />

nos clients et le rendre riche en émoton grâce à un équilibre d’ingrédients spécialement<br />

étudiés pour une communicaton évènementelle orientée résultats.<br />

Pour ce faire, nous recourons à notre<br />

base de données internationales et<br />

nous basons sur notre expérience et<br />

notre connaissance des marchés. »<br />

Nous prônons des valeurs sociales fortes et proposons des solutons maîtrisées en matère de<br />

responsabilité sociétale. Nous avons développé à cet effet des outls pratques pour<br />

accompagner nos clients dans leur volonté d’inscrire leurs évènements dans une dimension<br />

USG Professionals n’a pas choisi par<br />

hasard de commencer par la branche<br />

Legal Forces.<br />

Les premiers bureaux sont désormais<br />

ouverts au Luxembourg, en France et<br />

en Allemagne.<br />

Fin 20<strong>12</strong>, un bureau ouvrira également<br />

ses portes en Suisse, toujours sous la<br />

dénomination « USG Legal ».<br />

59<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Go For Business de Flexi-time<br />

Thème: Linked In<br />

L’idée est de réunir cinq fois par an les acteurs du réseau Linked In afin que nous puissions<br />

nous rencontrer de façon réelle et non plus uniquement virtuelle.<br />

Concept unique et immersion totale d’opportunités Business !<br />

A découvrir lors de nos prochaines activités de la première saison 20<strong>12</strong>-2013.<br />

En partenariat avec Gopress, le premier kiosque digital belge de la presse quotdienne et magazine<br />

Contact et Infos : Didier Roelands +32 2 332 13 00 - flexitime.didier.roelands@gmail.com<br />

www.flexitime.be


Brussels Waste Network Semaine<br />

de la Réduction des Déchets:<br />

les inscriptions pour l’édition 20<strong>12</strong> sont ouvertes!<br />

60<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

400kg de déchets par personne et par an, c’est beaucoup<br />

trop. Et si on réduisait?<br />

Vous avez sans doute déjà entendu parler de la Semaine<br />

Européenne de Réduction des Déchets. Cette initiative est<br />

en effet organisée pour la quatrième année consécutive<br />

et son succès va croissant autant à Bruxelles que dans le<br />

reste de l’Europe. Peut-être avez-vous même participé à une<br />

édition antérieure.<br />

L’édition 20<strong>12</strong> vient d’être lancée. Vous avez une idée de projet<br />

? Inscrivez-là donc dès maintenant dans le programme de<br />

la Semaine de réduction des déchets !<br />

Un projet peut prendre diverses formes. Il peut s’agir d’un<br />

projet de gestion interne pour la réduction des déchets<br />

(papier, emballages, gaspillage alimentaire), d’un projet<br />

d’éco-conception, d’un stand d’information, d’une animation,<br />

d’une journée portes ouvertes, d’une expo, d’un communiqué<br />

de presse, d’une publication, d’un atelier,... Seule<br />

contrainte : ils doivent se dérouler durant la Semaine (du 17<br />

au 25 novembre 20<strong>12</strong>). Les projets consacrés principalement<br />

au tri des déchets ne seront pas acceptés.<br />

Les projets peuvent être destinés au grand public ou à<br />

votre public interne (collègues, élèves de l’école, locataires<br />

de l’immeuble...).<br />

Qui peut introduire un projet? Tout le monde! Entreprises,<br />

écoles, associations et administrations, mais aussi collectifs<br />

d’habitants, maîtres-composteurs, maisons de repos, mouvements<br />

de jeunesse, etc.<br />

Pourquoi participer? C’est une opportunité unique de mettre<br />

en valeur vos initiatives existantes ou de développer une<br />

nouvelle action durable en matière de réduction des déchets.<br />

Les porteurs de projet labellisés peuvent obtenir des outils<br />

de communication pour donner plus de visibilité interne<br />

à leur projet. En outre, tous les projets seront décrits sur<br />

le site Internet de Bruxelles Environnement. Ceux qui le<br />

souhaitent peuvent concourir pour les trophées bruxellois<br />

de la réduction des déchets! Vous bénéficierez ainsi d’une<br />

promotion particulière en Région bruxelloise.<br />

INFOS:<br />

La Semaine se déroule du 17 au 25 novembre 20<strong>12</strong>.Vous<br />

pourrez tout savoir sur la Semaine en consultant notre site<br />

Internet où vous pouvez également vous inscrire en ligne<br />

jusqu’au 15 octobre. En visionnant les petits films, vous pourrez<br />

(re)découvrir quelques actions des années précédentes.<br />

Peut-être y trouverez-vous une source d’inspiration pour<br />

votre propre projet! Vous nous rejoignez cette année?<br />

L’équipe de la Semaine de la Réduction des Déchets


demandes d’admissions à beci<br />

PAR PRESENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />

AAXE - Pur SPRL Boulevard Saint-Michel 61<br />

- 1040 Bruxelles Code Nace : 78200 - Activités<br />

des agences de travail temporaire 8<strong>12</strong>10<br />

- Nettoyage courant des bâtiments 97000<br />

- Activités des ménages en tant qu’employeurs<br />

de personnel domestique del.:<br />

André de Sauvage Vercour<br />

AAXE - Class SPRL Boulevard Saint-Michel 61<br />

- 1040 Bruxelles Code Nace : 78200 Activités<br />

des agences de travail temporaire 97000 Activités<br />

des ménages en tant qu’employeurs<br />

de personnel domestique del. : André de<br />

Sauvage Vercour<br />

AAXE - Clean SPRL Boulevard Saint-Michel<br />

61 - 1040 Bruxelles Code Nace : 78200 -<br />

Activités des agences de travail temporaire<br />

97000 - Activités des ménages en tant<br />

qu’employeurs de personnel domestique<br />

del.: André de Sauvage Vercour<br />

AAXE - Net SPRL Boulevard Saint-Michel 61<br />

- 1040 Bruxelles Code Nace : 78200 - Activités<br />

des agences de travail temporaire 8<strong>12</strong>10<br />

- Nettoyage courant des bâtiments 97000<br />

- Activités des ménages en tant qu’employeurs<br />

de personnel domestique del. :<br />

André de Sauvage Vercour<br />

AAXE - Prop SPRL Boulevard Saint-Michel<br />

61 - 1040 Bruxelles Code Nace : 78200 -<br />

Activités des agences de travail temporaire<br />

8<strong>12</strong>10 - Nettoyage courant des bâtiments<br />

97000 - Activités des ménages en tant<br />

qu’employeurs de personnel domestique<br />

del. : André de Sauvage Vercour<br />

AAXE - A.M. SPRL Boulevard Saint-Michel<br />

61 - 1040 Bruxelles Code Nace : 78200 -<br />

Activités des agences de travail temporaire<br />

97000 - Activités des ménages en tant<br />

qu’employeurs de personnel domestique<br />

del. : André de Sauvage Vercour<br />

AAXE - T.S. SPRL Boulevard Saint-Michel 61<br />

- 1040 Bruxelles Code Nace : 78200 - Activités<br />

des agences de travail temporaire 8<strong>12</strong>10<br />

- Nettoyage courant des bâtiments 97000<br />

- Activités des ménages en tant qu’employeurs<br />

de personnel domestique del. :<br />

André de Sauvage Vercour<br />

Acerta Consult SCRL Esplanade du Heizel 65<br />

- 1020 Bruxelles Code Nace : 78100 - Activités<br />

des agences de placement de main-d’oeuvre<br />

del. : Magda Duerinckx<br />

Adhoc Concept & Services SPRL Rue François<br />

Debelder 30 - <strong>12</strong>00 Bruxelles Code Nace :<br />

78100 - Activités des agences de placement<br />

de main-d’œuvre 78300 - Autre mise à disposition<br />

de ressources humaines del. : Elisabeth<br />

Mingiedi<br />

Ais Container SPRL Rue des Ménages 4 -1000<br />

Bruxelles del. : Aissa Oulouan<br />

Aligning Leadership Association SPRL Rue de<br />

l’Arbre Bénit 118 - 1050 Bruxelles Code Nace :<br />

70210 - Conseil en relations publiques et en<br />

communication 70220 - Conseil pour les<br />

affaires et autres conseils de gestion 78300<br />

- Autre mise à disposition de ressources<br />

humaines del. : Isabelle Sol-Dourdin<br />

Almys SPRL Square Madelon 3 - 1190<br />

Bruxelles del. : Fahmy Sadik<br />

AMBM Group SPRL Rue Ernest Salu 23 - 1020<br />

Bruxelles Code Nace : 49320 - Transports<br />

de voyageurs par taxis 5310001 - La levée,<br />

l’acheminement et la distribution du courrier<br />

et des colis 5310003 - la distribution et<br />

la livraison du courrier et des colis del. : Abel<br />

Moussa<br />

Ask-Services SPRL Rue du Sceptre 30 -1050<br />

Bruxelles Code Nace : 78100 - Activités des<br />

agences de placement de main-d’œuvre<br />

8<strong>12</strong>10 - Nettoyage courant des bâtiments<br />

97000 -Activités des ménages en tant<br />

qu’employeurs de personnel domestique<br />

del. : Mykhaylo Kuzmin<br />

B-Bridge SA Esplanade du Heizel boîte 71<br />

-1020 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation<br />

informatique 6910901 - Autre<br />

assistance juridique 70220 - Conseil pour les<br />

affaires et autres conseils de gestion del. :<br />

Matthew Fite<br />

BF & W - Bristol Food & Wine SPRL Boulevard<br />

du Souverain 100 - 1170 Bruxelles Code<br />

Nace : 46492 - Commerce de gros de fournitures<br />

scolaires et de bureau 6920101 -Etablissement<br />

de déclarations fiscales pour les<br />

particuliers et les entreprises del. : Hugues<br />

Ducobu<br />

Bo Monde BVBA Alfons Roelandsstraat 4 -<br />

3010 Leuven Code Nace : 7022001 - Conseils<br />

et assistance aux entreprises et aux services<br />

publics en matière de planification,<br />

d’organisation, de recherche du rendement,<br />

de contrôle, d’information du gestion, etc.<br />

82990 - Autres activités de soutien aux<br />

entreprises n.c.a. del. : François Van den<br />

Bogaert<br />

Boda & associés SPRL Rue Defacqz 63 - 1060<br />

Bruxelles Code Nace : 69201 - Activités des<br />

experts-comptables et des conseils fiscaux<br />

69202 - Activités des comptables et des<br />

comptables-fiscalistes del. : Vincent Thyrion<br />

Brussels Business Flats Belgium SA Avenue<br />

de Roodebeek 79 - 1030 Bruxelles Code Nace :<br />

68201 - Location et exploitation de biens immobiliers<br />

résidentiels propres ou loués, sauf<br />

logements sociaux 68322 - Administration<br />

de biens immobiliers non résidentiels pour<br />

compte de tiers 81100 - Activités combinées<br />

de soutien lié aux bâtiments del. : Joël Vanmellaert<br />

Cammaerts Julie PPE Rue Louis Thys 13 - 1150<br />

Bruxelles del. : Julie Cammaerts<br />

ClearSource SPRL Gulledelle, 94 - <strong>12</strong>00<br />

Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour<br />

les affaires et autres conseils de gestion<br />

78100 - Activités des agences de placement<br />

de main-d’oeuvre del. : Muriel Boon<br />

Coplateck SPRL Rue des Alliés 302 - 1190<br />

Bruxelles Code Nace : 4339001 - l’installation<br />

de piscines privées 43910 -Travaux de<br />

couverture 43991 -Travaux d’étanchéification<br />

des murs del. : Victor De Oliviera Diego<br />

Crombé SA Chaussée de Haecht, 1465 -<br />

1130 Bruxelles Code Nace : 23700 -Taille,<br />

façonnage et finissage de pierres del. : Yves<br />

Crombé<br />

CSB Consulting SA Rue Charles Lemaire 1 -<br />

1160 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil<br />

informatique del. : Carine Daubrez<br />

De Prelle Valery PPE Avenue Henri Dietrisch<br />

19 – <strong>12</strong>00 Bruxelles del. : Valery de Prelle<br />

Deep Sense SPRL Rue de Stalle 140 - 1180<br />

Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en<br />

relations publiques et en communication<br />

70220 - Conseil pour les affaires et autres<br />

conseils de gestion 7311001 - Conception et<br />

réalisation de campagnes publicitaires pour<br />

des tiers, en utilisant tous les médias del. :<br />

Claude de Geynst<br />

Delta Relay SPRL Rue Chopin 23A -1070<br />

Bruxelles Code Nace : 49310 - Transports<br />

urbains et suburbains de voyageurs del. :<br />

Chokri Abdelkafi<br />

Demarest Barbara Simone - S&B Consulting<br />

PPE Avenue Van overbeke 198 - 1083<br />

Bruxelles Code Nace : 69202 - Activités des<br />

comptables et des comptables-fiscalistes<br />

del. : Barbara Demarest<br />

Devleminckx Claire PPE Azalealaan 13 - 1851<br />

Humbeek Code Nace : 85599 - Autres formes<br />

d’enseignement 90031 - Création artistique,<br />

sauf activités de soutien 9602201 - Conseils<br />

en beauté et soins du visage: massages fasciaux,<br />

traitement anti-rides, maquillage, etc.<br />

del. : Claire Devleminckx<br />

Easy Services SA Rue Colonel Bourg 113 - 1140<br />

Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour<br />

les affaires et autres conseils de gestion del. :<br />

Els Pareit<br />

Ebuco SPRL Rue Victor Jacobs 78 - 1150<br />

Bruxelles Code Nace : 59113 - Production<br />

de films autres que cinématographiques<br />

et pour la télévision 62020 - Conseil informatique<br />

6202001 - Activités de conseil aux<br />

utilisateurs concernant le type et la configuration<br />

du matériel informatique et les<br />

applications logicielles del. : Patrick Janssen<br />

EcoCable Sports SA Avenue des Chênes 40 -<br />

6001 Marcinelle Code Nace : 93299 - Autres<br />

activités récréatives et de loisirs n.c.a. del. :<br />

Laurie Pianet<br />

Gabor Gabriela Rue Ganbetta 53 – 31330 Grenade<br />

sur Garonne - FRANCE del. : Gabriela<br />

Gabor<br />

Gentis SA Rue de la Duchesse 11-13 - 1150<br />

Bruxelles Code Nace : 7021001 - Conseils et<br />

assistance opérationnelle aux entreprises<br />

dans les domaines des relations publiques et<br />

de la communication 7021002 - Arbitrage et<br />

conciliation entre la direction des entreprises<br />

61<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre


demandes d’admissions à beci<br />

PAR PRESENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />

62<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

et ses salariés 78100 - Activités des agences<br />

de placem del. : Stéphanie Reniers<br />

Gonext SA Avenue Joseph Wybran 40 - 1070<br />

Bruxelles Code Nace : 64200 - Activités des<br />

sociétés holding 70220 - Conseil pour les affaires<br />

et autres conseils de gestion 7022001 -<br />

Conseils et assistance aux entreprises et aux<br />

services publics en matière de planification,<br />

d’organisation, de recherche du rendement,<br />

de c del. : Alain Olbrechts<br />

Hardt Giselle BVBA Nijverseelstraat 49 -1745<br />

Opwijk del. : Giselle Hardt<br />

I.L. & C - Cleaning Tickets SPRL Avenue Hermann<br />

Debroux 17-19 - 1160 Bruxelles Code<br />

Nace : 78300 - Autre mise à disposition de<br />

ressources humaines 8<strong>12</strong>10 - Nettoyage courant<br />

des bâtiments 960<strong>12</strong>02 - Traitement<br />

(ramassage, lavage, repassage, livraison à<br />

domicile, etc.) du linge à une échelle non<br />

industrielle et nettoyage d’articles d’habillement<br />

del. : Thierry Frix<br />

I.L. & C - Maison Net SPRL Avenue hermann<br />

Debroux 17-19 - 1160 Bruxelles Code Nace :<br />

78300 - Autre mise à disposition de ressources<br />

humaines 8<strong>12</strong>10 - Nettoyage courant<br />

des bâtiments 960<strong>12</strong>02 - Traitement (ramassage,<br />

lavage, repassage, livraison à domicile,<br />

etc.) du linge à une échelle non industrielle<br />

et nettoyage d’articles d’habillement del. :<br />

Samira Hssioui<br />

I.L. & C Titres Services - Agence de Nivelles<br />

SPRL Avenue Hermann Debroux 17-19 - 1160<br />

Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre mise à<br />

disposition de ressources humaines 8<strong>12</strong>10 -<br />

Nettoyage courant des bâtiments 960<strong>12</strong>02<br />

- Traitement (ramassage, lavage, repassage,<br />

livraison à domicile, etc.) du linge à<br />

une échelle non industrielle et nettoyage<br />

d’articles d’habillement del. : Anissa El Fares<br />

I.L. & C. - Titres Services - Agence de Mons<br />

SPRL Avenue Hermann - Debroux 17 - 19 -<br />

1160 Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre<br />

mise à disposition de ressources humaines<br />

8<strong>12</strong>10 - Nettoyage courant des bâtiments<br />

960<strong>12</strong>02 - Traitement (ramassage, lavage,<br />

repassage, livraison à domicile, etc.) du linge<br />

à une échelle non industrielle et nettoyage<br />

d’articles d’habillement del. : Thierry Frix<br />

I.L. & C. -Titres Services - Agence de Namur<br />

SPRL Avenue Hermann Debroux 17-19 - 1160<br />

Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre mise à<br />

disposition de ressources humaines 8<strong>12</strong>10 -<br />

Nettoyage courant des bâtiments 960<strong>12</strong>02<br />

- Traitement (ramassage, lavage, repassage,<br />

livraison à domicile, etc.) du linge à une<br />

échelle non industrielle et nettoyage d’articles<br />

d’habillement del. : Thierry Frix<br />

I.L. & C. -Titres Services - Agence du Cinquantenaire<br />

SPRL Avenue Hermann Debroux 17-19<br />

- 1160 Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre<br />

mise à disposition de ressources humaines<br />

8<strong>12</strong>10 - Nettoyage courant des bâtiments<br />

960<strong>12</strong>02 - Traitement (ramassage, lavage,<br />

repassage, livraison à domicile, etc.) du linge<br />

à une échelle non industrielle et nettoyage<br />

d’articles d’habillement del. : Bogumila<br />

Wolosik<br />

I.L. & C.- Titres Services - Agence d’Evere<br />

SPRL Avenue Hermann Debroux 17-19 - 1160<br />

Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre mise à<br />

disposition de ressources humaines 8<strong>12</strong>10 -<br />

Nettoyage courant des bâtiments 960<strong>12</strong>02<br />

- Traitement (ramassage, lavage, repassage,<br />

livraison à domicile, etc.) du linge à une<br />

échelle non industrielle et nettoyage d’articles<br />

d’habillement del. : Anne Puchalska<br />

I.L. & C.- Titres Services - Agence de Charleroi<br />

SPRL Avenue Hermann-Debroux 17-19<br />

- 1160 Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre<br />

mise à disposition de ressources humaines<br />

8<strong>12</strong>10 - Nettoyage courant des bâtiments<br />

960<strong>12</strong>02 - Traitement (ramassage, lavage,<br />

repassage, livraison à domicile, etc.) du linge<br />

à une échelle non industrielle et nettoyage<br />

d’articles d’habillement del. : Thierry Frix<br />

I.L. & C.- Titres Services - Agence de Jodoigne<br />

SPRL Avenue Hermann-Debroux 17-19 - 1160<br />

Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre mise à<br />

disposition de ressources humaines 8<strong>12</strong>10 -<br />

Nettoyage courant des bâtiments 960<strong>12</strong>02<br />

- Traitement (ramassage, lavage, repassage,<br />

livraison à domicile, etc.) du linge à une<br />

échelle non industrielle et nettoyage d’articles<br />

d’habillement del. : Thierry Frix<br />

I.L. & C.-Titres Services Agence de Bruxelles<br />

SPRL Avenue Hermann Debroux 17-19 - 1160<br />

Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre mise à<br />

disposition de ressources humaines 8<strong>12</strong>10 -<br />

Nettoyage courant des bâtiments 960<strong>12</strong>02<br />

- Traitement (ramassage, lavage, repassage,<br />

livraison à domicile, etc.) du linge à une<br />

échelle non industrielle et nettoyage d’articles<br />

d’habillement del. : Hava Yavuz<br />

I.L.& C - Titres Services Agence d’Auderghem<br />

SPRL Avenue Hermann Debroux 17-19<br />

- 1160 Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre<br />

mise à disposition de ressources humaines<br />

960<strong>12</strong>02 - Traitement (ramassage, lavage,<br />

repassage, livraison à domicile, etc.) du linge<br />

à une échelle non industrielle et nettoyage<br />

d’articles d’habillement pour le compte de<br />

particuliers del. : Anne Puchalska<br />

I.L.& C.- Titres Services - Agence d’Enghein<br />

SPRL Avenue Hermann Debroux 17-19 - 1160<br />

Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre mise à<br />

disposition de ressources humaines 8<strong>12</strong>10 -<br />

Nettoyage courant des bâtiments 960<strong>12</strong>02<br />

- Traitement (ramassage, lavage, repassage,<br />

livraison à domicile, etc.) du linge à une<br />

échelle non industrielle et nettoyage d’articles<br />

d’habillement del. : Thierry Frix<br />

I.L.& C.-Titres Services - Agence d’Anderlecht<br />

SPRL Avenue Hermann-Debroux 17-19 – 1160<br />

Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre mise à<br />

disposition de ressources humaines 8<strong>12</strong>10 -<br />

Nettoyage courant des bâtiments 960<strong>12</strong>02<br />

- Traitement (ramassage, lavage, repassage,<br />

livraison à domicile, etc.) du linge à une<br />

échelle non industrielle et nettoyage d’articles<br />

d’habillement del. : Thierry Frix<br />

I.L.&C. Titres Services - Agence de Waterloo<br />

SPRL Avenue Hermann Debroux 17-19<br />

- 1160 Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre<br />

mise à disposition de ressources humaine<br />

8<strong>12</strong>10 - Nettoyage courant des bâtiments<br />

960<strong>12</strong>02 - Traitement (ramassage, lavage,<br />

repassage, livraison à domicile, etc.) du linge<br />

à une échelle non industrielle et nettoyage<br />

d’articles d’habillement del. : Anissa El Fares<br />

I.L.&C.- Titres Services - Agence du Luxembourg<br />

SPRL Avenue Hermann Debroux 17-19<br />

- 1160 Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre<br />

mise à disposition de ressources humaines<br />

8<strong>12</strong>10 - Nettoyage courant des bâtiments<br />

960<strong>12</strong>02 - Traitement (ramassage, lavage,<br />

repassage, livraison à domicile, etc.) du linge<br />

à une échelle non industrielle et nettoyage<br />

d’articles d’habillement del. : Thierry Frix<br />

IL & C Ma Sorcière Bien Aimée SPRL Avenue<br />

Hermann Debroux 17-19 - 1160 Bruxelles -<br />

Code Nace : 78300 - Autre mise à disposition<br />

de ressources humaines 8<strong>12</strong>10 - Nettoyage<br />

courant des bâtiments 960<strong>12</strong>02 -Traitement<br />

(ramassage, lavage, repassage, livraison à<br />

domicile, etc.) du linge à une échelle non<br />

industrielle et nettoyage d’articles d’habillement<br />

del. : Thierry Frix<br />

IL & C. - Titres Services - Agence de la Capitale<br />

SPRL Avenue Hermann-Debroux 17-19<br />

- 1160 Bruxelles Code Nace : 78300 - Autre<br />

mise à disposition de ressources humaines<br />

8<strong>12</strong>10 - Nettoyage courant des bâtiments<br />

960<strong>12</strong>02 - Traitement (ramassage, lavage,<br />

repassage, livraison à domicile, etc.) du<br />

linge à une échelle non industrielle et nettoyage<br />

d’articles d’habillement del. : Anne<br />

Puchalska<br />

IL & Clean House SPRL Avenue Herman<br />

Debroux 17-19 - 1160 Bruxelles Code Nace :<br />

78300 - Autre mise à disposition de ressources<br />

humaines 8<strong>12</strong>10 - Nettoyage courant<br />

des bâtiments 960<strong>12</strong>02 - Traitement (ramassage,<br />

lavage, repassage, livraison à domicile,<br />

etc.) du linge à une échelle non industrielle<br />

et nettoyage d’articles d’habillement del. :<br />

Anissa Elfares<br />

Impeccable SPRL Rue Van Campenhout 8<br />

- 1000 Bruxelles Code Nace : 7810001 - Recherche,<br />

sélection, orientation et placement<br />

de personnel à l’intention de l’employeur ou<br />

du demandeur d’emploi: formulation des<br />

descriptions de postes; sélection et examen<br />

des cand.; vérif. réf. 8<strong>12</strong>10 - Nettoyage<br />

courant des bâtiments del. : Juliette Sugely<br />

Restrepo<br />

Imprimerie de Hoeillaart - Drukkerij van<br />

Hoeilaart SA/NV Koldamstraat 9 - 1560<br />

Heillaart Code Nace : 18110 - Krantendrukkerijen<br />

- Imprimerie de journaux 18<strong>12</strong>0 - Overige<br />

drukkerijen - Autre imprimerie (labeur)<br />

58140 - Uitgeverijen van tijdschriften - Édition<br />

de revues et de périodiques del. : Claude


demandes d’admissions à beci<br />

PAR PRESENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />

Loits<br />

Just Consult SPRL Drève de l’Infante 140<br />

- 1410 Waterloo Code Nace : 6920201 -<br />

Activités de conseil en matière comptable<br />

et l’organisation des services comptables<br />

pour des tiers 7021001 - Conseils et assistance<br />

opérationnelle aux entreprises dans<br />

les domaines des relations publiques et de<br />

la communication 82990 - Overige z del. :<br />

Stéphanie Velghe<br />

Kaio Invest SCS Avenue Louise 65 - 1050<br />

Bruxelles Code Nace : 4615009 - Intermédiaires<br />

du commerce en articles de sport et<br />

matériel de camping, jeux et jouets 4764001<br />

- Commerce de détail d’articles de sport, de<br />

matériel de camping (y compris les tentes) et<br />

d’articles pour autres activités de loisir 82110<br />

- Services del. : Florent Romer<br />

Kronos Group SPRL Avenue Van Volxem 115<br />

-1190 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil<br />

en relations publiques et en communication<br />

70220 - Conseil pour les affaires et autres<br />

conseils de gestion 7022001 - Conseils et<br />

assistance aux entreprises et aux services<br />

publics en matière de planification, d’organisation,<br />

de recherc del. : Catherine Van<br />

Wonterghem<br />

La Gestion d’Immeubles SA Chaussée de la<br />

Hulpe 150 - 1170 Bruxelles Code Nace : 68311<br />

- Intermédiation en achat, vente et location<br />

de biens immobiliers pour compte de tiers<br />

del. : Matthieu Gehot<br />

Legros Cindy Rue A Deffuisseaux 140 - 4431<br />

Loncin del. : Cindy Legros<br />

Logideal SPRL Rue Kwakenbienne 1 - 1331<br />

Rosières Code Nace : 68100 - Activités des<br />

marchands de biens immobiliers 68201 - Location<br />

et exploitation de biens immobiliers<br />

résidentiels propres ou loués, sauf logements<br />

sociaux 68203 - Location et exploitation de<br />

biens immobiliers non résidentiels propres<br />

ou loués, sau del. : Charlie De Harlez<br />

Mancini Eleonora PPE avenue Eugène Plasky<br />

144 -1030 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités<br />

des avocats del. : Eleonora Mancini<br />

Mercomet SA Rue Vanderkindere, 542 - 1180<br />

Bruxelles Code Nace : 7022001 -<br />

Conseils et assistance aux entreprises et aux<br />

services publics en matière de planification,<br />

d’organisation, de recherche du rendement,<br />

de contrôle, d’information du gestion, etc.<br />

74901 - Activités des agents et représentants<br />

d’artistes, de spor del. : Sebastien Dehareng<br />

MIC Brussels - Microsoft Innovation Center<br />

Brussels ASBL Avenue des Nerviens 85 - 1040<br />

Bruxelles Code Nace : 94110 - Activités des<br />

organisations patronales et économiques<br />

del. : Bruno Schröder<br />

Net Computer Group SA Rue de Grand Bigard<br />

272 - 1082 Bruxelles Code Nace : 47410<br />

- Commerce de détail d’ordinateurs, d’unités<br />

périphériques et de logiciels en magasin spécialisé<br />

62020 - Conseil informatique 62030<br />

- Gestion d’installations informatiques del. :<br />

Nicolas d’Hondt<br />

O2C SPRL Rue de Rotterdam 61 - 1080<br />

Bruxelles Code Nace : 45111 - Commerce de<br />

gros d’automobiles et d’autres véhicules<br />

automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 68100 -<br />

Activités des marchands de biens immobiliers<br />

70210 - Conseil en relations publiques<br />

et en communication del. : Olivier Olbrechts<br />

Paragon Europe LLP Rue Belliard 205 - 1040<br />

Bruxelles del. : Anthony Theuma<br />

Pirlot de Corbion Claude PPE Rue Marconi <strong>12</strong>5<br />

- 1190 Bruxelles del. : Claude Pirlot de Corbion<br />

Plus One - Gravy Sophie PPE Rue Louis de<br />

Gese 6 - 1348 Louvain-la-Neuve Code Nace :<br />

7810002 - Les activités de recherche et de<br />

placement de cadres («chasseurs de têtes»)<br />

del. : Sophie Gravy<br />

Primento BXL SPRL Rue des Pères Blancs<br />

4 - 1040 Bruxelles Code Nace : 58110 - Édition<br />

de livres 58140 - Édition de revues et de<br />

périodiques 58190 - Autres activités d’édition<br />

del. : Thibault Léonard<br />

Receptel SA Avenue Jules Bordet 160 - 1140<br />

Bruxelles Code Nace : 71<strong>12</strong>1 - Activités d’ingénierie<br />

et de conseils techniques, sauf activités<br />

des géomètres del. : Hubert Vanhoe<br />

Réservoir A Architectes SPRL Rue du Commerce<br />

1 - 6000 Charleroi Code Nace : 71113<br />

- Activités d’architecture d’urbanisme, de<br />

paysage et de jardin del. : Julien Dailly<br />

Rycx Christian - Impromptus PPE Driesbos<br />

6 - 1640 Rhode-Saint Genèse del. : Christian<br />

Rycx<br />

Sales Talents SA Avenue du Bourg. Etienne<br />

Demunter 1 - 1090 Bruxelles Code Nace :<br />

78100 - Activités des agences de placement<br />

de main-d’oeuvre 78200 - Activités des<br />

agences de travail temporaire 78300 - Autre<br />

mise à disposition de ressources humaines<br />

del. : Steve Rousseau<br />

Schülke & Mayr Belgium SA Avenue du Bourget<br />

44 - 1130 Bruxelles Code Nace : 46751 -<br />

Commerce de gros de produits chimiques<br />

industriels del. : Gérard Van Meurs<br />

Secretary Plus Management Support SA Avenue<br />

de Tervueren 216 - 1150 Bruxelles Code<br />

Nace : 78200 - Activités des agences de travail<br />

temporaire del. : Barbara Stadsbader<br />

Sedema Group SPRL Avenue Louise 475 -<br />

1050 Bruxelles Code Nace : 58140 - Édition<br />

de revues et de périodiques 73110 - Activités<br />

des agences de publicité 74103 - Activités de<br />

design graphique del. : Xavier Vliegen<br />

Servcorp Brussels SPRL Place du Champ de<br />

Mars 5 -1050 Bruxelles Code Nace : 4110101<br />

- Promotion immobilière de maisons d’habitation<br />

neuves ou de travaux de rénovation<br />

68201 - Location et exploitation de biens<br />

immobiliers résidentiels propres ou loués,<br />

sauf logements sociaux del. : Anna Di Marco<br />

Servihome (Domestic Services) SPRL Avenue<br />

Gustave Demey 47 - 1160 Bruxelles Code<br />

Nace : 78100 - Activités des agences de placement<br />

de main-d’œuvre 8<strong>12</strong>10 - Nettoyage<br />

courant des bâtiments 97000 - Activités des<br />

ménages en tant qu’employeurs de personnel<br />

domestique del. : Cédric Laloux<br />

Sizaire Frédéric PPE Avenue Télémaque 21 -<br />

1190 Bruxelles del. : Frédéric Sizaire<br />

Soltis SA Avenue Vésale 23 - 1300 Wavre<br />

Code Nace : 43211 - Travaux d’installation<br />

électrotechnique de bâtiment 43299<br />

- Autres travaux d’installation n.c.a. del. :<br />

Mathieu Bayot<br />

Transperfect Traductions SPRL Avenue de<br />

Tervueren 55 - 1040 Bruxelles Code Nace :<br />

74300 - Traduction et interprétation del. :<br />

Hadrien Appeltants<br />

TrustingtheCloud - Kloots Robert PPE Avenue<br />

de l’Aigle 40 - 1150 Bruxelles Code Nace :<br />

70220 - Conseil pour les affaires et autres<br />

conseils de gestion 82990 - Autres activités<br />

de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Rob<br />

Kloots<br />

Upsilon Technology & Consulting SA Avenue<br />

Louise 391 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70220<br />

- Conseil pour les affaires et autres conseils<br />

de gestion 71<strong>12</strong>1 - Activités d’ingénierie et de<br />

conseils techniques, sauf activités des géomètres<br />

72200 - Recherche-développement<br />

en sciences humaines et sociales del. : Geoffroy<br />

L’Hoost<br />

Van Acker Martine PPE Avenue Den Doorn<br />

1 - 1180 Bruxelles del. : Martine Van Acker<br />

VDM Consulting & Projects SPRL Chaussée<br />

de Waterloo 416 - 1050 Bruxelles Code<br />

Nace : 7311002 - Création et placement de<br />

publicités: affiches, panneaux publicitaires,<br />

journaux lumineux, enseignes lumineuses<br />

au néon, affichage sur les autobus, etc. del. :<br />

Olivier Vandermeersch<br />

Vipoffices-Cinquantenaire - Orionagroup<br />

SPRL Rue Abbé Cuypers 3 - 1040 Bruxelles<br />

Code Nace : 82990 - Autres activités de<br />

soutien aux entreprises n.c.a. del. : Frédéric<br />

Vermylen<br />

Ytac SPRL Avenue Jules Bordet 160 - 1140<br />

Bruxelles Code Nace : 7810001 - Recherche,<br />

sélection, orientation et placement de personnel<br />

à l’intention de l’employeur ou du<br />

demandeur d’emploi: formulation des descriptions<br />

de postes; sélection et examen<br />

des cand.; vérif. réf. 7810002 - les activités<br />

de recherche et de plac del. : Pierre Melis<br />

Zest Design SA Rue des Anciens Etangs 55<br />

- 1190 Bruxelles Code Nace : 71111 - Activités<br />

d’architecture de construction 711<strong>12</strong> - Activités<br />

d’architecture d’intérieur 74101 - Création<br />

de modèles pour les biens personnels et<br />

domestiques del. : Grégory Perraud<br />

63<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre


loc-notes<br />

64<br />

n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre<br />

Formations<br />

Personal Management & RH<br />

• 20/09/20<strong>12</strong><br />

Formation Gestion du temps<br />

• 29/11/20<strong>12</strong> et 6/<strong>12</strong>/20<strong>12</strong><br />

Ecoutez activement pour mieux<br />

manager<br />

• 07/<strong>12</strong>/20<strong>12</strong> et 14/<strong>12</strong>/20<strong>12</strong><br />

Réussissez vos présentations en<br />

public<br />

• 20/09/20<strong>12</strong> et 22/11/20<strong>12</strong><br />

Plus de 90 trucs pratiques pour<br />

mieux gérer son temps<br />

• 16/10/20<strong>12</strong><br />

9 étapes clés pour réussir sans à<br />

coup les projets qui vous sont confiés<br />

Vente, Marketing et<br />

Communication<br />

• 28/09/20<strong>12</strong> et 05/10/20<strong>12</strong><br />

Prise de rendez-vous par téléphone<br />

• 09/10/20<strong>12</strong> et 16/10/20<strong>12</strong><br />

Ecoutez activement pour mieux<br />

vendre<br />

• 19/10/20<strong>12</strong> et 26/10/20<strong>12</strong><br />

Décuplez vos performances de vente<br />

• 15/11/20<strong>12</strong><br />

Improvisez en toutes circonstances<br />

(NOUVEAU)<br />

• 27/11/20<strong>12</strong><br />

Time & Territory Management<br />

Infos: Brigitte van der Mensbrugghe<br />

02 643 78 30 – bvdm@beci.be<br />

Séminaires<br />

Législation sociale<br />

• 24/09/20<strong>12</strong><br />

Les suspensions et les réductions de<br />

prestations prévues dans le cadre du<br />

crédit-temps<br />

• 25/09/20<strong>12</strong><br />

Actualités en matière de fraude<br />

sociale<br />

• 18/10/20<strong>12</strong><br />

La concurrence déloyale et le contrat<br />

de travail : la fosse aux lions ?<br />

• 23/10/20<strong>12</strong><br />

Le travail à temps partiel<br />

• 09/11/20<strong>12</strong><br />

<strong>BECI</strong> HR Lunch<br />

• 13/11/20<strong>12</strong><br />

Accord Papillon : aménagements<br />

de fin de carrière et réforme des<br />

pensions<br />

• 20/11/20<strong>12</strong><br />

Nieuwe regels einde loopbaan in de<br />

schijnwerpers<br />

Fiscalité<br />

• 24/10/20<strong>12</strong><br />

Les 10 mots clés en fiscalité que tout<br />

entrepreneur doit avoir en tête<br />

• 26/11/20<strong>12</strong><br />

Dettes fiscales et sociales de l’entreprise<br />

? Attention à la responsabilité<br />

du dirigeant !<br />

Droit commercial<br />

• Du 18/10/20<strong>12</strong> au 08/02/2013<br />

Formation en médiation civile et<br />

commerciale à Bruxelles<br />

Infos: Frédéric Simon<br />

T +32 2 643 78 17 – fs@beci.be<br />

Activités internationales<br />

• 14/09/20<strong>12</strong> Opportunités d’affaires<br />

en Turquie : préparation de la mission<br />

économique d’octobre 20<strong>12</strong><br />

• 17/09/20<strong>12</strong> Délégation Uruguay :<br />

rencontre avec M. Roberto Kreimerman,<br />

ministre de l’industrie, de<br />

l’énergie et des mines, et une délégation<br />

d’entreprises d’Uruguay.<br />

• 20/09/20<strong>12</strong> Voyage d’affaire à Prahova<br />

– Roumanie, avec B2B sur place<br />

• 21/09/20<strong>12</strong> Délégation Srpska,<br />

République Serbe de Bosnie: accueil<br />

d’une délégation d’hommes d’affaires<br />

• 26/09/20<strong>12</strong> Séminaire E-Commerce<br />

• 28/09/20<strong>12</strong> Séminaire : Le caractère<br />

monopolistique du brevet face à la<br />

libre concurrence dans l’Union<br />

• 02/10/20<strong>12</strong> Petit-déjeuner avec<br />

l’Ambassadeur de Colombie<br />

• 03/10/20<strong>12</strong> Séminaire : le contrat<br />

international<br />

• 03/10/20<strong>12</strong> Séance d’informations<br />

sur les mauvais payeurs au niveau<br />

européen<br />

• 04/10/20<strong>12</strong> Accueil de la délégation<br />

Côte d’Opale<br />

• 08/10/20<strong>12</strong> Séminaire : Programmes<br />

de financement européens dans les<br />

domaines de l’ICT, de l’eau (traitement<br />

et valorisation), de l’énergie et<br />

de l’efficacité énergétique<br />

• 10/10/20<strong>12</strong> Séminaire sur l’étude de<br />

marché internationale<br />

• 15/10/20<strong>12</strong> Mission princière en<br />

Turquie<br />

• 15-19/10/20<strong>12</strong> European SME-week<br />

• 15-20/10/20<strong>12</strong> Mission princière<br />

Turquie 10/20<strong>12</strong><br />

• 31/10/20<strong>12</strong> Vos formalités à l’export<br />

• 07/11//20<strong>12</strong> Practical and concrete<br />

tips for Belgian companies to pass the<br />

Russian Customs<br />

• 08/11/20<strong>12</strong> Synergy day : matchmaking<br />

entre des sociétés de Bruxelles, de<br />

Wallonie Picarde, de Lille et de Flandre<br />

occidentale. Lieu : Courtrai<br />

• 08/11/20<strong>12</strong> Séminaire : Propriété<br />

intellectuelle dans le contexte de la<br />

Chine<br />

• 11-14/11/20<strong>12</strong> Voyage d’affaires au<br />

Brésil<br />

• 20/11/20<strong>12</strong> Séminaire : Investir en dehors<br />

de l’UE avec des fonds européens<br />

• 22/11/20<strong>12</strong> Vos formalités à l’export<br />

• 10/<strong>12</strong>/20<strong>12</strong> Call for tenders from EU<br />

institutions and public procurement<br />

• <strong>12</strong>/<strong>12</strong>/20<strong>12</strong> Vos formalités à l’export<br />

Infos: Beci’s International Department<br />

on 02/643.78.02. or international@beci.be<br />

Events<br />

• 19/09/20<strong>12</strong> <strong>BECI</strong> Soirée Info :<br />

chaque année, près de 1000 indépendants et chefs<br />

d’entreprise découvrent nos services et participent<br />

à l’incontournable cocktail networking.<br />

• 26/09/20<strong>12</strong><br />

Beci Entrepreneurs<br />

Night<br />

• 17/10/20<strong>12</strong> Beci Speed Business<br />

Lunch : 20 nouveaux contacts face-à-face en 3<br />

heures!<br />

• 21/11/20<strong>12</strong> <strong>BECI</strong> Soirée Info :<br />

chaque année, près de 1000 indépendants et<br />

chefs d’entreprise découvrent nos services et participent<br />

à l’incontournable cocktail networking.<br />

• 28/11/20<strong>12</strong> Beci Speed Business<br />

Lunch : 20 nouveaux contacts face-à-face en 3<br />

heures!<br />

• 28/11/20<strong>12</strong><br />

Beci Entrepreneurs<br />

Night<br />

• 16/11/20<strong>12</strong> Job Day Ingénieurs,<br />

Techniciens & Informaticiens<br />

Infos et détails: www.beci.be<br />

events@beci.be


SAVE THE DATE<br />

WE<br />

24.10.20<strong>12</strong><br />

18:00<br />

Axa Building<br />

GENERATION Y<br />

Generation Y, myth or reality?<br />

How to motivate the younger talents?<br />

Adapt your marketing!<br />

Annual Event


Comment faire pour fidéliser vos collaborateurs ?<br />

Vous n’avez aucune envie de voir partir vos bons collaborateurs … Vous voulez entretenir leur<br />

motivation, mais comment faire ? Une augmentation de salaire ? Oui, mais quel pourcentage votre<br />

collaborateur percevra-t-il effectivement en net ? De plus, de nombreux avantages extralégaux ne sont<br />

plus si avantageux que cela … Heureusement, il existe malgré tout des solutions. Une protection<br />

complémentaire en cas d’accident du travail par exemple. Ou des solutions à plus long terme. C’est le<br />

meilleur moyen de vous assurer la loyauté de vos collaborateurs. Sans oublier qu’en tant qu’employeur,<br />

vous pouvez également vous protéger, vous et votre famille. Parlez-en à l’agent d’assurances KBC de<br />

votre région.<br />

Votre agent d’assurances KBC, toujours une longueur d’avance.<br />

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