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edito © Reporters Jean-Claude Daoust, président de <strong>BECI</strong> Poupées russes Le lunch Beci avec Joëlle Milquet nous révélait ce que nous savions déjà: faire de la politique dans ce pays n’est pas simple; ainsi, la ministre de l’intérieur, en nous réexpliquant que la question de la sécurité impliquait de prendre en compte en même temps les problématique de l’enseignement, de l’immigration, de l’explosion démographique particulière à Bruxelles, de la formation (longue) de nouveaux agents à recruter, de la surpopulation des prisons, de l’insertion sociale, du pari d’une société multiculturelle, de la croissance économique partagée, etc. nous disait toute la complexité des questions que nous devons prendre à bras le corps aujourd’hui. Cela nous faisait songer à ces poupées russes qui en cachent une autre, puis encore une autre, une troisième et ainsi de suite; Et qui semblent manipulées par un marionnettiste d’une particulière dextérité: nous sommes dans un présent mouvant où les points d’assises et les repères sont instables. Nous pouvons donc avoir un certain respect pour ceux qui se chargent de cet exercice difficile, d’autant plus que nous sommes dans une configuration complexe, avec nos niveaux de pouvoir multiples, nos régions, nos langues, nos sensibilités différentes. Et d’autant plus que notre petit pays ne s’en tire pas trop mal dans le maelstrom de la crise mondiale. Le pragmatisme belge, meilleure définition, de nos qualités que l’expression «compromis à la belge», nous permet d’avancer. 1 n° 09 - septembre 20<strong>12</strong> - Entreprendre Beci participe à ce pragmatisme avec sa force de proposition, son approche multiple parfois frontale, parfois indirecte, de questions liées à notre bien-être, en donnant voix aux entreprises. En ce début de 4ème trimestre, dernière ligne droite avant la fin de cette année de tous les dangers pour notre Europe, donc pour notre pays et notre région, nous réaffirmons notre défense de la liberté d’entreprendre qui nous semble la meilleure façon d’atteindre ce bien-être. La crise engendrera sans doute le réflexe politique le plus basique, la taxation, et les élections communales engendreront certainement leur lot de promesses irréalistes, comme l’appropriation des places de parkings des entreprises ; Une politique à la petite semaine donc, opposée à la politique réelle, complexe et proactive décrite ci-dessus. Cet édito se doit donc d’inviter tous les acteurs à rester concrets et à prendre réellement en jeu l’intérêt de tous, qui passera, quelle que soit l’idéologie défendue, par notre bonne santé économique. Beci restera dès lors vigilant et pragmatique et rappellera à ses interlocuteurs que leur intérêt est de l’être aussi. Aujourd’hui plus que jamais.