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DIAGNOSTIC DU SECTEUR éNERGIE - Septembre 2012<br />

ressources hydrauliques, biomasses, éoliennes et solaires pour la production de l’Electricité tout en favorisant<br />

l’interconnexion.<br />

149. La volonté politique de l’Etat est nécessaire afin d’appuyer et multiplier les initiatives d’investissement dans<br />

la valorisation des ressources naturelles locales potentielles à vocation énergétique. Pour la viabilité à long<br />

terme des centrales installées, il est impératif d’intégrer ces investissements avec des projets favorisant la<br />

consommation au niveau des activités économiques notamment industrielles quelle que soit leur taille tout en<br />

accompagnant les pôles de forte croissance économique du pays.<br />

150. Enfin, pour être cohérent dans la stratégie de développement des Energies renouvelables, toutes les centrales<br />

thermiques serviraient de solution d’appoint et soudure, et devraient être alimentées par l’agrocarburant au lieu<br />

d’un combustible fossile.<br />

151. Le véritable défi réside alors dans le déploiement de mesures qui permettra aux bailleurs de fonds et aux<br />

investisseurs privés de mobiliser des fonds tout en étant assuré de la viabilité des projets, de l’existence d’une<br />

bonne gouvernance du secteur, de l’atténuation des risques à son niveau minimum.<br />

AS 3 1- Renforcer et améliorer la gouvernance dans le secteur Electricité<br />

des scénarii I), et atteindra 45 millions MWh en 2050 si un taux d’accès de 80% est réalisé accompagné d’un fort<br />

développement de la consommation industrielle (mix des scénarii III).<br />

158. Afin de satisfaire les demandes futures et relaté dans la figure ci-après, Madagascar aura besoin d’augmenter sa<br />

capacité de production en Electricité en ajoutant une puissance de 846 MW au moins jusqu’en 2050 dans le cas<br />

d’un taux d’accès de 12 % (mix des scénarii I), de 4 GW dans le cas d’un taux d’accès à 40% (mix du scénario II BT<br />

et scénario I HT/MT ) et de 12 GW dans le cas d’un taux d’accès de 80% et un développement de l’industrie (mix<br />

des scénarii II BT et HT/MT). Le plan PEMC élaboré par le JIRAMA qui s’arrête en 2030 prévoit une demande<br />

en puissance de 560 MW. Les ressources hydroélectriques planifiées par ORE sont suffisantes pour satisfaire<br />

cette demande en puissance tandis que la puissance donnée par ces ressources seront dépassées au-delà de<br />

2030 dans le cas du scénario 3 établi par cette étude. Pour le mix des scénarii II BT et HT/MT, la puissance<br />

donnée par les ressources hydroélectriques ne sera pas suffisante à partir de 2040. Ces projections amènent<br />

à penser que Madagascar se doit de se préparer dès maintenant à la valorisation de ces différentes ressources<br />

naturelles à vocation énergétique dans la perspective d’un fort taux de croissance économique qui découlera<br />

d’une politique économique ambitieuse.<br />

A court terme<br />

152. Dans la politique générale du pays, il convient que l’Etat élabore une politique de développement économique<br />

clair, notamment dans la promotion des investissements dans les secteurs productifs (agriculture, industrie,<br />

tourisme et hôtellerie,...). Ceci permettra non seulement au sous-secteur électricité de mieux assurer ses services<br />

mais également lui permettra de rentabiliser ses investissements en augmentant la part de la consommation<br />

d’énergie électrique des secteurs d’activités économiques. Arriver à ce stade, le sous-secteur électricité pourra<br />

ainsi être considéré comme un moteur de développement économique en favorisant la consommation d’Energie<br />

électrique pour les activités de production créatrices de valeur ajoutée, d’emploi et de richesse.<br />

153. Mettre à jour la loi 98-032 :<br />

• Introduire dans la présente loi d’autres procédures telles que la consultation, l’appel à candidatures<br />

et l’appel à projets, et bien préciser les rôles des différentes entités dans le processus : élaboration des<br />

dossiers, lancement, sélection et négociation avec les soumissionnaires, suivi des travaux,…<br />

• Rehausser le seuil pour les contrats d’Autorisations pour les centrales hydroélectriques de 150 kW à 1 000<br />

kW et pour la Distribution de 500 kW à 1 000 kW afin de rendre plus incitatif les investissements privés.<br />

En effet, les sites ayant un potentiel de 1MW sont nombreux, nécessitant un investissement relativement<br />

faible par rapport aux grands sites mais avec le texte actuel, leur exploitation ne peut être obtenue que sous<br />

le régime du contrat de concession.<br />

154. Permettre au processus d’élaboration et de mise en œuvre des programmes impliquant la mise en place de<br />

centrales hydroélectriques, notamment pour les sites de grande taille, de progresser sans interférence politique<br />

afin de mettre en confiance les bailleurs de fonds et les investisseurs : planification, choix des sites candidats,<br />

passation de marché, suivi des travaux.<br />

155. Apporter des informations supplémentaires sur les opportunités d’investissement privé dans le secteur afin de<br />

faciliter leur prise de décision: études techniques, hydrologiques des sites candidats<br />

156. Poursuivre l’échange et la concertation avec le secteur privé pour attirer des investisseurs notamment ceux<br />

intervenant dans les secteurs porteurs : mines, tourisme et hôtellerie, agri business afin d’étudier des montages<br />

financiers permettant d’atténuer ou partager les risques, sécuriser encore plus les investissements :<br />

• possibilités de co-investissement dans la production et le transport d’électricité<br />

• possibilité de mise en place de fonds de garantie6.<br />

AS 3 2- Investir dans les infrastructures de production d’Energie électrique en valorisant les<br />

ressources hydroélectrique, solaire, éolienne, biomasse<br />

Evaluer la puissance à installer pour satisfaire la demande<br />

157. L’analyse tendancielle réalisée a montré une demande allant de 920 487 MWh en 2012 à 2 330 000 MWH d’ici<br />

2050 si le taux d’accès à l’Electricité reste à 12 % avec un faible taux de croissance des abonnés industriels (mix<br />

6 Le fond de garantie consiste à faciliter l’accès des promoteurs des projets à des financements à moyen et long terme, par le<br />

partage des risques liés aux opérations de prêts entre les établissements de prêts et la structure gérant le fond.<br />

Source : calcul AIDES, donnée Jirama, donnée ORE , 2012<br />

Demande en puissance pour satisfaire la future demande d’ici 2050<br />

page Z<br />

page AA

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