17.11.2014 Views

Page 23 - CIC

Page 23 - CIC

Page 23 - CIC

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

GUIDE FISCAL LA FISCALITÉ DE L’IMMOBILIER 27<br />

À SAVOIR<br />

Vous déménagez… En cas de déménagement ou de vente<br />

d’un logement dans l’année, les impôts locaux sont dus<br />

pour l’année entière (sauf accord amiable avec le tiers pour<br />

en partager le montant au prorata de la durée d’occupation<br />

des lieux) : pour la taxe foncière par le propriétaire des<br />

lieux au 1 er janvier ; pour la taxe d’habitation par l’occupant<br />

des lieux au 1 er janvier.<br />

depuis plus de deux années doit s’engager<br />

à louer nu à titre de résidence principale<br />

pendant au moins cinq années le logement<br />

à une personne autre que son conjoint<br />

ou un membre de leur foyer fiscal.<br />

Le point de départ de l’engagement<br />

de location est fixé à la mise en location<br />

si le logement n’est pas loué ou à compter<br />

de la date de réalisation des dépenses.<br />

Toutefois, le plafond des dépenses est fixé,<br />

pour un même logement et pour la période<br />

du 1 er janvier 2009 au 31 décembre 2012,<br />

à 8 000 e sans aucune majoration. Au titre<br />

d’une même année, seuls trois logements<br />

peuvent être mis en location et bénéficier du<br />

crédit d’impôt. En contrepartie, les dépenses<br />

effectuées ne peuvent pas être déduites<br />

des revenus fonciers. Les primes ou aides<br />

accordées au contribuable pour la réalisation<br />

des travaux doivent être déduites de la base<br />

du crédit d’impôt.<br />

Pour les dépenses acquittées à compter<br />

de l’année 2009, le crédit d’impôt en faveur<br />

du développement durable est pris en compte<br />

dans le cadre du plafonnement des niches<br />

fiscales (voir p. 9). Pour les offres émises avant<br />

le 1 er janvier 2011, le cumul entre le financement<br />

des dépenses de travaux réalisées à l’aide de<br />

l’Éco-prêt à taux zéro (voir p. 24) et le bénéfice<br />

du crédit d’impôt en faveur du développement<br />

durable est possible si le revenu fiscal de<br />

référence du foyer fiscal n’excède pas 45 000 e<br />

(revenus N-2).<br />

Crédit d’impôt en faveur de l’aide<br />

aux personnes. Les dépenses acquittées<br />

dans le cadre de la résidence principale<br />

au titre des travaux en faveur de l’aide aux<br />

personnes (dépenses d’équipements pour les<br />

personnes âgées ou handicapées, installation<br />

d’ascenseurs électriques et travaux de<br />

protection contre les risques technologiques)<br />

sont prises en compte dans la limite d’un<br />

plafond pluriannuel fixé à 5 000 e pour<br />

une personne seule et à 10 000 e pour un<br />

couple marié ou pacsé majoré de 400 e par<br />

personne à charge (enfant, personne invalide<br />

vivant sous le toit du contribuable). Le crédit<br />

d’impôt varie en fonction de la dépense<br />

engagée (voir tableau p. 26). Ces dispositions<br />

s’appliquent aux dépenses payées entre<br />

le 1 er janvier 2005 et le 31 décembre 2010.<br />

Le plafond des dépenses s’apprécie sur<br />

cinq années consécutives comprises entre<br />

le 1 er janvier 2005 et le 31 décembre 2010.<br />

Les sommes ouvrant droit à crédit d’impôt<br />

sont les dépenses payées par le propriétaire,<br />

le locataire ou l’occupant à titre gratuit.<br />

Les primes ou aides accordées au contribuable<br />

pour la réalisation des travaux doivent être<br />

déduites de la base du crédit d’impôt.<br />

Le crédit d’impôt en faveur de l’aide aux<br />

personnes n’est pas pris en compte dans<br />

le cadre du plafonnement des niches<br />

fiscales (voir p. 9).<br />

L’immobilier<br />

locatif<br />

Les revenus fonciers<br />

Les loyers procurés par la location<br />

d’un bien immobilier loué nu, que ce bien<br />

soit détenu en direct ou par l’intermédiaire<br />

d’une société civile immobilière relevant<br />

de l’impôt sur le revenu ou d’une SCPI,<br />

sont imposés au titre des revenus fonciers.<br />

Ces revenus sont également soumis aux<br />

prélèvements sociaux au taux global de 12,1%,<br />

dont 5,8 % de CSG déductible.<br />

Le revenu foncier imposable est égal<br />

au montant des loyers et de certaines<br />

recettes accessoires ou exceptionnelles,<br />

après déduction des charges de propriété<br />

payées durant l’année. Sont notamment<br />

déductibles les dépenses suivantes (hors<br />

régimes spécifiques d’aides à l’investissement) :<br />

– les dépenses d’entretien et de réparation<br />

pour remise en état du bien ne modifiant pas<br />

la nature, l’agencement ou l’équipement initial ;<br />

– les dépenses d’amélioration des locaux<br />

d’habitation, à l’exclusion des travaux<br />

d’agrandissement ou de reconstruction ;<br />

– les appels provisionnels de charges versés<br />

aux syndics de copropriété avec régularisation<br />

l’année suivante ;<br />

– les dépenses supportées par le propriétaire<br />

pour le compte du locataire lorsqu’elles ne<br />

lui ont pas été remboursées au 31 décembre<br />

de l’année de départ du locataire ;<br />

– les intérêts et frais d’emprunt pour<br />

l’acquisition, la construction ou la réalisation<br />

de travaux sans limite de plafond ou de durée ;<br />

– les frais réels de gérance et les<br />

rémunérations des gardiens ou concierges<br />

ainsi que les dépenses de procédure ;<br />

– les autres frais de gestion (correspondance<br />

et téléphone) couverts par un forfait de 20 e<br />

par local ;<br />

– les primes d’assurance afférentes à<br />

l’immeuble ou au bail, quel que soit le risque<br />

couvert, depuis la suppression de l’abattement<br />

forfaitaire ;<br />

– les impôts fonciers.<br />

Si le revenu foncier (loyers/charges)<br />

est bénéficiaire, celui-ci s’ajoute à l’ensemble<br />

des revenus réalisés par le foyer pendant<br />

l’année, pour être imposé selon le barème<br />

progressif de l’impôt sur le revenu. Si, à<br />

l’inverse, un déficit est constaté, il peut être<br />

déduit du revenu global à concurrence de<br />

10 700 e (hors intérêts d’emprunt). La fraction<br />

du déficit excédant cette limite ou liée<br />

à des intérêts d’emprunt est imputable sur<br />

les revenus fonciers des dix années suivantes.<br />

Le régime simplifié ou microfoncier<br />

s’applique aux propriétaires bailleurs dont<br />

le total des loyers encaissés dans l’année<br />

n’excède pas 15 000 e, y compris lorsque<br />

la location ne s’est pas étendue sur<br />

l’ensemble de l’année. Le montant total des<br />

loyers est à reporter directement sur la<br />

déclaration d’ensemble des revenus et non<br />

sur la déclaration spécifique des revenus<br />

fonciers. L’Administration applique elle-même<br />

un abattement au taux de 30 % sur le revenu

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!