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Dans son rapport moral, Jacques LAPARADE annonce la couleur d’entrée : « Je suis le
premier Président à finir un mandat ». Et il rentre dans un long rapport concret des
évolutions du mandat : l’opération Tri Jeunes, les Pôles, la décentralisation, le redressement
financier, les résultats sportifs, Nice, …
Il est vrai que le bilan est bon. Avec quatre-vingt-cinq clubs formateurs et deux mille huit
cents licences jeunes, le secteur a effectué la percée nécessaire pour développer, seul, la
jeunesse du triathlon. Les six Pôles sont créés et fonctionnent. Le bilan financier prévisionnel
de Philippe LESCURE est tenu (exercice excédentaire de 524.000 francs dans un volume
global de 16.1 millions de francs et une dette ramenée à 473.000 francs). Douze Ligues
Régionales (sur vingt-sept) sont décentralisées pour la gestion des licences. Elles
représentent près de 50% des licenciés. Le premier titre mondial obtenu sur courte distance
par Sébastien BERLIER. La réussite de la 3 ème édition du triathlon de Nice, made by
F.F.TRI. etc.
Et Bernard PAGES de renchérir en conclusion de son rapport : « Faire beaucoup avec peu
de moyens financiers et humains me semble bien résumer ce rapport d'activité
1996. « Horresco referens » comme le disait si bien Virgile. Ne voyez pas là une lueur de
pessimisme, au contraire. Je le prends comme un défi, nous n'avons pas les moyens mais
nous sommes condamnés à réussir et j'ai envie que nous réussissions. »
Dans ce concert de réussite, une seule voix dénote. Celle d’Yves RAHIL qui déclare pour le
Conseil Fédéral de Duathlon : « Je voudrais dans un premier temps indiquer à cette
assemblée que je suis d’abord vice-président de la Fédération Française de Triathlon et, qu’à
ce titre, j’ai souhaité assumer la responsabilité du développement et du suivi du Duathlon.
Assumer cette responsabilité, c’est se convaincre que la tâche qui nous incombe est
importante et qu’il faut l’accomplir avec toute sa force, avec toute l’ardeur nécessaire à la
croyance dans ce que l’on fait et dans ce pourquoi on le fait. S’il est vrai que vous êtes en
droit de ne pas partager cette même foi et de ne pas développer semblable énergie, il n’en
demeure pas moins que je ne comprends pas cette résistance, je dirai presque ce refus
d’intégrer le Duathlon dans la famille du Triathlon ».
Si le découragement est palpable dans ce rapport, c’est que ni les instances nationales, ni les
instances régionales, n’abondent dans le sens des demandes d’Yves RAHIL La sensation
que le duathlon n’avance pas provient du fait que la discipline n’est pas assez mature, que
les dirigeants ne considèrent pas les duathlètes comme étant avant tout des triathlètes et
que le statut particulier du Conseil Fédéral de Duathlon peut conduire à une scission.
La décision de limiter les accès de la discipline a considérablement gêné la progression du
nombre de licences. L’assemblée générale décide de faire marche arrière et de rétablir le
libre accès aux duathlons Sprint et Courte Distance avec une licence Journée. Le duathlon
Longue Distance est maintenu dans le champ de la limitation d’accès aux seuls licenciés à
l’année pour raison médicale. Mais ce dispositif va à l’encontre de la différenciation des
triathlètes et des duathlètes voulue par le ministère.
En fin de réunion, il est procédé à l’élection du Comité Directeur qui inclut deux nouveaux
collèges (arbitral et jeune).
Au final, le Bureau Directeur de la F.F.TRI. est composé de :
Jacques LAPARADE - Président de la F.F.TRI.
Philippe LESCURE - Vice-Président
Yves RAHIL - Vice-Président