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les déplacements des arbitres. Dès lors, c’est l’organisateur qui paye. Et la note est salée, car
en plus de l’indemnité kilométrique s’ajoute le règlement d’une vacation forfaitaire ayant
pour but de développer les vocations.
Enfin, il rédige le Code du Triathlon et du Duathlon qui compile succinctement les principales
règles à respecter sur une course et, fait nouveau, souligne l’état d’esprit du participant.
Malgré le tollé que génère cette refonte fonctionnelle auprès des organisateurs,
l’amélioration est sensible… sans pour autant régler le problème du drafting.
D’autres systèmes sont imaginés et testés. La « boucle de pénalité » est essayée lors de la
première Coupe de France des Ligues de Pont-à-Mousson le 29 août 1993. La « prison »
l’est à Paris le 5 septembre 1993. Aucun ne donne réellement satisfaction.
Indirectement, une partie de la solution vient de l’olympisme accordé en 1994. Pour le CIO,
et surtout les télévisions, soit cette règle est abandonnée, soit le triathlon ne rentre pas aux
Jeux Olympiques. Même si la majorité des fédérations nationales est contre le principe,
l’acceptation de l’abandon du drafting sur les épreuves internationales devient la règle. En
1995, toutes celles-ci se dérouleront avec drafting autorisé. Il faudra attendre le 4 août
1996, à Bessines, pour voir le premier Championnat de France de Triathlon Courte Distance
se disputer dans ces nouvelles conditions. La formule ne concernera les autres Grandes
Épreuves Nationales que l’année suivante.
Une page se tourne. Dès lors, si le Triathlon est pratiqué sans drafting par le sportif de base,
il se fera avec pour l’Élite.
Le Haut Niveau
Développer le Haut Niveau est une des priorités de la nouvelle équipe. 1993 est une année
importante en France en raison de l’organisation du Championnat du Monde de Duathlon
Courte Distance sous les tours de la Défense dans les Hauts-de-Seine, et du Championnat
d’Europe de Triathlon Longue Distance à Embrun.
Pour encadrer les équipes de France de duathlon, Claude MEYER intègre, sur des fonds
fédéraux, la Direction Technique Nationale en février 1993. D’emblée il choisit l’épreuve
mondiale française au détriment du Championnat d’Europe qui doit se dérouler en
Allemagne. Par ailleurs, pour préparer au mieux les Championnats d’Europe d’Embrun,
Bernard PAGES organise un stage à Brétigny.
Le retour des restrictions drastiques, annoncées au Comité Directeur de mai 1993,
l’empêche d’aller plus loin. On connaît le succès des Championnats d’Europe avec le gain des
deux titres, et l’échec des courses internationales de duathlon, par forfait, après annulation
de l’épreuve mondiale française.
La seule avancée notable de l’année est l’ouverture, en septembre 1993, du Centre
Permanent d’Entraînement et de Formation (CPEF) à Montluçon (03 - Allier).
L’annonce de l’intégration du triathlon aux Jeux Olympiques de Sydney accordée par le CIO
en septembre 1994, donne le coup de fouet tant attendu.