Télécharger - Fédération Française de Triathlon
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La fraîcheur <strong>de</strong> l’eau me caresse dès l’aurore<br />
Sous une chape brûlante roule la petite reine<br />
Elle me conduit au sommet où je me sens fort<br />
<strong>Triathlon</strong>, que tu sois longue distance, je t’aime.<br />
Se rappeler ses forces et faiblesses, purifié,<br />
Je sais alors pourquoi je suis dans l’enfer<br />
Au bout du marathon je ressuscite et sors grandi<br />
<strong>Triathlon</strong>, si tu es « Ironman », je t’aime.<br />
Un beau jour <strong>de</strong> 1984, Philippe DIEUMEGARD, finit en souriant le triathlon Promotion<br />
<strong>de</strong>s Mureaux. Le virus le prend.<br />
En 1989, il est à Val-<strong>de</strong>-Reuil. L’année suivante, il fait Embrun. La même année il fait un<br />
double Ironman. Deuxième virus.<br />
Entre le 12 et le 24 juin 1993, il réalise l’Ironman Puissance 12 entre la piscine <strong>de</strong><br />
Meulan et les Mureaux. Pourquoi 12 ? « Pourquoi pas ! Aller chercher quelque chose <strong>de</strong><br />
difficile, quelque chose <strong>de</strong> plus, finalement, c’est l’histoire <strong>de</strong> l’homme ».<br />
Les distances sont effarantes : 46 kilomètres <strong>de</strong> natation, 2160 <strong>de</strong> vélo et 507 <strong>de</strong> course<br />
à pied mais ce qui l’a le plus gêné, c’est la lutte contre le sommeil : « La gestion du<br />
sommeil est une chose très difficile. Pourtant, sur une pause <strong>de</strong> dix minutes, je<br />
parvenais, durant trois à quatre minutes, à m’offrir un sommeil très profond et je me<br />
réveillais seul. »<br />
Je vous laisse le soin d’en penser ce que vous voulez.<br />
Isabelle MOUTHON est plus triathlète que duathlète. Alors que va-t-elle faire à Zofingen le<br />
14 mai 1995 ? Le plus grand duathlon du mon<strong>de</strong> ! Cette année-là, la pluie, le vent et le<br />
froid le ren<strong>de</strong>nt encore plus difficile. Sur un Longue Distance (13 / 150 / 30), la transition a<br />
peu d’importance. Pourtant, ce jour-là, la course se joue lors <strong>de</strong> la première transition.<br />
Maddy TORMOEN est arrivée 30’’ avant Isabelle MOUTHON. Elles repartent ensemble.<br />
La différence ? L’américaine a mis plusieurs couches <strong>de</strong> vêtements, la française, un cuissard<br />
long. Près <strong>de</strong> huit minutes les séparent à l’arrivée.<br />
Isabelle MOUTHON est surtout triathlète.<br />
Cette année, elle n’est pas à Nice pour<br />
défendre son titre. Elle est à Kona, le 7<br />
octobre 1995. Paula NEWBY-FRASER<br />
compte sept victoires au compteur <strong>de</strong> la<br />
prestigieuse course. Elle est en tête, avec une<br />
confortable avance (10’)… mais ses jambes<br />
n’en veulent plus. Á quatre cents mètres <strong>de</strong><br />
l’arrivée, elle s’effondre, totalement<br />
déshydratée. On verse <strong>de</strong>s dizaines <strong>de</strong> litres<br />
d’eau sur elle. Du temps, Karen SMYERS<br />
puis Isabelle MOUTHON la dépassent. Les<br />
télévisions n’en ont cure. Fernanda KELLER<br />
1995 - Paula NEWBY-FRASER à terre<br />
(Document fourni par Triathlète n° 103)<br />
la passe aussi,… sans s’en rendre compte,<br />
sans la voir, sans le savoir. Finalement elle se relève et passe la ligne en titubant. Ce n’est