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Cette embauche est la seule avancée notable jusqu’à la décision du CIO, en septembre
1994, d’intégrer le triathlon au programme des JO de Sydney. Cette entrée dans
l’olympisme a deux conséquences immédiates.
D’une part, un nouveau poste de cadre technique accordé par le Ministère le 1 er septembre
1994, est attribué à Grégoire MILLET. Il participera à la construction du pôle France de
Montpellier, puis le dirigera.
D’autre part, le professorat de sport option triathlon est validé pour l’année 1995. Bernard
PAGES s’est énormément investi pour cela : « C'est par cette seule voie que nous pouvons
espérer une augmentation des cadres que l'état mettra à disposition de la F.F.TRI. ». Cela
permettra de disposer d’un réservoir de cadres techniques susceptibles de rejoindre l’équipe
fédérale au fur et à mesure de la création des postes par le ministère.
Dès l’examen de 1995 et malgré un cursus très court, quatre candidats sont admis au
concours externe. C’est plus que n’importe quelle autre discipline. La réaction du ministère
est à la mesure du succès obtenu. Deux nominations sont accordées le 1 er septembre
1995. Anne-Marie ROUCHON, comme Directrice Technique Nationale Adjointe en charge
de la formation et du pôle national de l’INSEP près de Paris, et Pierre HOUSEAUX au pôle
de Boulouris. Philippe FATTORI qui fait partie des reçus, est nommé éducateur à l’INSEP,
sur un poste réservé aux athlètes de Haut Niveau. Même s’il n’est pas intégré à l’équipe des
cadres fédéraux, il en a franchi la première marche. Il sera officiellement nommé le 1 er
septembre 1998.
Roger PAOLETTI est transféré, le 1 er septembre 1996, de la Fédération Française
d’Haltérophilie, en litige avec le ministère, vers celle du triathlon. Il y assume des fonctions
dans la communication. C’est lui qui relance Tri à la Une et le fait insérer dans Triathlète
Magazine.
Parallèlement la situation de Claude MEYER s’éclaircit. En CDD jusqu’au 31 août 1996, il
rejoint l’équipe fédérale à compter du 1 er septembre en tant que détaché de l’Éducation
Nationale. Il assure le suivi des Grandes Épreuves et devient Entraîneur National, aidé dans
cette tâche par plusieurs vacataires (Sylvie MONTAGNON, Thierry SAMMUT,
Christophe ATRY et Pascal CHOISEL).
C’est donc à la tête d’une équipe de onze cadres techniques (dont quatre vacataires) et sept
emplois administratifs que la F.F.TRI. aborde les quatre ans menant aux premier Jeux
Olympiques du triathlon.
La Communication et le Marketing
En février 1993, le Comité Directeur analyse l’échec de la politique de partenariat avec
l’agence Francom. Le triathlon semble ne présente aucun intérêt pour un partenaire. Il est
jeune, sous-développé, non olympique et aucun athlète emblématique n’est connu du grand
public. Face à ce constat accablant pour la discipline, le triathlon indoor de Bordeaux des 19
et 20 février 1993 semble avoir une place médiatique idéale pour ce que doit être la
communication fédérale.
Forte de ce succès, la F.F.TRI. contribue à l’organisation du triathlon indoor de Paris Bercy
couru les 5 et 6 mars 1994. La qualité organisationnelle, quoique bien pensée sur le
papier, est troublée par des incidents imprévisibles qui transforment le rendez-vous en foire.