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de la Ligue vers l’organisateur. Même si la mesure est contestée par ces derniers,
l’amélioration est incontestable.
Il rédige le Code du Triathlon et du Duathlon qui sensibilise les compétiteurs aux règles de
course et décrit leur comportement durant son déroulement. Enfin, il teste d’autres formes
de sanction. Avec Bernard PAGES, la boucle de pénalité est essayée lors de la 1 er Coupe de
France des Ligues à Pont-à-Mousson le 29 août 1993. Le système de la prison l’est à Paris,
le 5 septembre 1993.
Toutes ces actions permettent d’éteindre, au moins temporairement, le feu créé par
l’interdiction du drafting en course et l’esprit tricheur des concurrents.
Sur le plan sportif, les résultats internationaux obtenus lors du Championnat d’Europe de
Triathlon Longue Distance d’Embrun (titre masculin par Philippe LIE et féminin par Anne-
Marie ROUCHON) et la réussite de la 1 ère Coupe de France des Ligues Régionales,
masquent le déficit d’évolution de la Direction Technique Nationale. Pourtant, Bernard
PAGES travaille dans l’ombre pour faire avancer les dossiers de la formation, de
l’accessibilité des plus jeunes, du nombre de places d’athlètes sur les listes de Haut Niveau 1
et des Centres Permanents d’Entraînement et de Formation. Sur ce dernier dossier, il trouve
un relais régional important en Auvergne. Yves CAHOUET, avec des fonds régionaux,
ouvre, le 1 er septembre 1993, le CPEF de Montluçon.
Les rapports sont tendus avec l’ITU pour des raisons financières avec l’organisation
d’Embrun, pour les décisions de la Commission de Discipline, présidée par Michel SAINT-
BONNET (suspension de deux athlètes internationaux pour dopage) et pour l’annulation du
Championnat du Monde de Duathlon Courte Distance des Hauts-de-Seine. Pourtant Les
MAC DONALD souhaite confier à la France l’organisation des 1 er Championnats du Monde
de Triathlon Longue Distance en 1994. L’annonce est officielle lors du Congrès de l’ITU à
Manchester à la fin août 1993.
C’est, bien sûr, une bonne nouvelle. Après le Triathlon Courte Distance en 1989, c’est au
tour du Longue Distance. Cela tombe plutôt bien car les relations entre IMG et la ville de
Nice, sont très mauvaises. Pour des raisons financières, la municipalité est prête à
abandonner l’opération. Il s’en faut de peu pour que le premier triathlon organisé en France
ne disparaisse. L’intervention de Jacques LAPARADE, pour organiser une grande épreuve
internationale, séduit André BONNY, l’adjoint aux sports de la ville de Nice, qui donne son
accord. La F.F.TRI. a enfin trouvé l’épreuve qui pourra lui donner un véritable écho
médiatique.
Le souci financier reste en toile de fond.
Á l’occasion d’une assemblée générale extraordinaire, à Paris, le 23 octobre 1993, malgré
tous les efforts de persuasion des élus de l’instance fédérale, le chiffre de 350 francs est
refusé par la majorité des Présidents de Ligues. La licence reste à 300 francs pour 1994.
La nouveauté tient au fait que, pour la première fois, les tarifs sont votés AVANT le début de
la saison sportive. Cela évite, aux Ligues Régionales, les dysfonctionnements tarifaires liés à
l’annonce des augmentations fédérales APRÈS leur assemblée générale ce qui est toujours
difficile à répercuter sans conflit.
1 Au 1 er décembre 1993, quarante athlètes sont sur les listes haut niveau dans le groupe France
Senior et vingt-cinq dans le groupe France Junior.