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(+524) et équivalente la troisième (+500). Avec plus de 2.800 licences en 1996, le but n’est
pas atteint mais la dynamique créée permet de disposer d’un réservoir suffisant sur le long
terme.
Fin 1995, pour tenter d’identifier l’élite de ce réservoir, la Direction Technique Nationale et
l’université de Bordeaux 2 mettent au point le « Triéval ». Il s’agit, par des tests simples de
natation et de course à pied, d’évaluer le potentiel des jeunes, de l’analyser et de fournir en
retour aux techniciens des ligues et des clubs, des données objectives pour optimiser
l’entraînement. Les résultats sont compilés sous forme d’un classement du meilleur au moins
bon. En clair, c’est l’outil de détection par excellence. Sa réalisation difficile en termes de
logistique entraîne son abandon au bout de trois ans laissant aux clubs et aux entraîneurs
locaux la responsabilité de dénicher l’élite de demain.
La Formation Sportive
Face au refus de l’État de reconnaître le « Brevet de Qualification en Triathlon », Bernard
PAGES tente, en vain, de sensibiliser le ministère sur la reconnaissance du Professorat de
Sport option Triathlon. Il pense, à juste titre, que cette décision permettrait, à la fois, de
disposer d’un pool de cadres techniques prêts à intégrer la DTN et de relancer l’évolution de
l’homologation des diplômes fédéraux.
La reconnaissance olympique, obtenue en septembre 1994, sert de catalyseur à cette
démarche d’esprit et le ministère valide dans la foulée le Professorat de Sport option
Triathlon. Le premier examen en 1995 voit la réussite de quatre candidats du triathlon au
concours externe dont Anne-Marie ROUCHON, Pierre HOUSEAUX et Philippe
FATTORI 1 .
La logique ministérielle ne va pourtant pas au bout du raisonnement. Le Brevet de
Qualification en Triathlon est à nouveau refusé, même si le Diplôme d’Entraîneur Fédéral est
reconnu par la Commission de l’Enseignement 2 . Toutefois cela permet au moins à tous les
titulaires d’exercer officiellement contre rémunération dès 1995 (sur le terrain c’est déjà
majoritairement le cas).
L’Arbitrage et la Réglementation
En 1993, le drafting est la plaie du triathlon. Comme il fallait s’y attendre, la
règle du Stop & Go, initiée par l’ITU, n’a rien réglé. Les parcours inadaptés, la
forte densité des participants par rapport au nombre d’arbitres, et le temps mis
par ceux-ci pour sanctionner la faute, font qu’il faudrait multiplier par quatre le
nombre de commissaires à déplacer sur une épreuve.
Jacques VERNET, le Président de la Commission Nationale d’Arbitrage, tente
pourtant de réagir. Pour cela, il oblige chaque Ligue Régionale à avoir une
Commission Régionale d’Arbitrage capable d’adapter le nombre d’arbitres, en
fonction de la participation prévue.
Conscient de l’explosion financière prévisible, il réforme le système de
défraiement des arbitres. Jusqu’alors, seule la Ligue avait le devoir de rembourser
1 Le quatrième reçu est Franck BOUCHETAL.
2 Cette reconnaissance est accordée jusqu’ au 31 décembre 2000.