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9.2 - La Structuration Sportive Les Distances A la fin de l’année 1992, une partie du « Programme Avenir » est présentée au Comité Directeur par le groupe de travail coordonné par Bernard PAGES. Cette partie de projet, qui prévoit les épreuves Avenir, est votée et devient opérationnelle pour la saison 1993. Sur le terrain ce n’est pas une nouveauté. Bon nombre d’organisateurs ont déjà initié ce type d’épreuve. Ces courses ont du succès auprès des organisateurs qui n’hésitent pas à les ajouter à leur manifestation. L’impact sur l’augmentation des licences à l’année est très important. Lors de l’assemblée générale du 25 février 1995, une modification portant sur les appellations est votée. Précédant l’ITU, qui les votera au Congrès de Cancun du 14 novembre 1995, la F.F.TRI. adopte le rattachement du kilométrage global parcouru lors de l’épreuve, à la dénomination classique. On remarque, en outre, la disparition des termes Moyenne Distance et l’apparition d’un second format pour le duathlon Courte Distance 55. C’est le format des championnats internationaux. Ainsi pour le Triathlon, on identifie : Natation Vélo Course à pied Triathlon Avenir durée max de course en fonction de la catégorie Triathlon Promotion 0.5 km 20 km 5 km Triathlon Distance Sprint 25.750 0.75 km 20 km 5 km Triathlon Distance Olympique 1.5 km 40 km 10 km Triathlon Longue Distance 102.5 2.5 km 80 km 20 km Triathlon Longue Distance 154¹ 3.8 km 120 km 30 km Triathlon Longue Distance 225.995¹ 3.8 km 180 km 42.195 km … et pour le Duathlon : Course à pied Vélo Course à pied Duathlon Avenir durée max de course en fonction de la catégorie Duathlon Promotion 2.5 km 15 km 2.5 km Duathlon Distance Sprint 20 2.5 km 15 km 2.5 km Duathlon Courte Distance 40 5 km 30 km 5 km Duathlon Courte Distance 55 10 km 40 km 5 km Duathlon Longue Distance 80 10 km 60 km 10 km Reste en suspens, le choix entre les appellations, Triathlon Distance Olympique et Courte Distance 51.5. La première est officiellement abandonnée lors de l’assemblée générale du 24 ¹ Il est curieux de constater l’arrondi opéré pour le LD 154, et la distance précise notée pour le LD 225.995. L’approximation à 226 ne sera validée que quelques années plus tard. Aucune référence à la Distance Ironman n’a jamais été faite, dans la mesure où celle-ci est une marque déposée.
Février 1996, après le Congrès ITU de Cancun qui a officialisé la seule appellation Courte Distance 51.5. Par dérogation et en accord avec le CIO, les termes de Distance Olympique seront utilisés, sans risques de poursuites judiciaires (l’olympisme est une marque déposée), jusqu’au 16 septembre 2000, date de l’épreuve féminine des Jeux Olympiques de Sydney. Ils seront, néanmoins, utilisés encore très longtemps. Les Jeunes En 1993, le concept UNSS tourne à plein régime. Il est le seul à proposer une épreuve nationale à cette jeune population. Mais que peut espérer un adolescent qui n’y a pas accès à la pratique, faute d’une structure à proximité ? Rien ! Les épreuves Avenir ont du succès. Elles permettent aux clubs de recruter les triathlètes de demain. Il est temps de densifier l’offre sportive. S’entraîner, c’est bien. Faire aussi de la compétition, c’est encore mieux. Bernard PAGES imagine un concept inédit pour combler ce vide : la Coupe de France des Ligues Régionales. C’est une course en relais, engageant une fille et trois garçons sur un triathlon Distance Sprint. La première épreuve se déroule à Pont-à-Mousson le 29 août 1993. Réservée aux Juniors, elle remporte un immense succès qui ne se démentira pas. Son extension à la catégorie Cadet sera appliquée en 1996. Pour les minimes, il faudra attendre 2004. Lors du colloque des CTL de Boulouris, fin 1993, Jacques LAPARADE constate : « Nous gérons une fédération peu représentée chez les jeunes, une fédération « vieille » où la moyenne d’âge des licenciés est supérieure à 30 ans ». Depuis depuis ans déjà, Bernard PAGES travaille à favoriser l’intégration des jeunes dans le giron fédéral. Après la création des catégories Poussin, Pupille et Benjamin en 1991 et la mise en place des épreuves Avenir pour la saison 1993, le reste du « Projet Jeune » est dévoilé. Baptisé « Opération Tri Jeunes », il comprend deux volets. La création d’un label « Club Formateur » : Il est délivré aux clubs s’orientant dans l’encadrement spécifique des enfants et adolescents. Les critères d’obtention ne sont pas drastiques. Pour l’obtenir, il faut dix jeunes licenciés, un créneau d’entraînement en natation et un cadre titulaire du diplôme initiateur. Cela ressemble plus à de l’incitation vers une démarche orientée qu’à l’attribution d’un label de grande qualité. Néanmoins celui-ci est connu des partenaires institutionnels au travers des autres fédérations sportives qui l’ont déjà mis en place. Ainsi, bon nombre de clubs obtiennent des subventions spécifiques jusqu’alors inaccessibles. Trente-trois clubs décrochent ce label en 1994, soixante-deux en 1995 et quatre-vingt-trois en 1996. Á partir de cette dernière date, ce sont les Ligues Régionales qui l’attribuent. La mise en place du « Challenge du Nombre » : le principe est simple, tout jeune licencié entraîne le versement au club d’une certaine somme par la fédération, à condition d’en dénombrer un minimum de cinq. Le but manifeste est d’augmenter le nombre de licences Jeunes, sans tenir forcément compte de la qualité sportive. L’objectif avoué est de doubler en trois ans les 1.569 licences Jeunes comptabilisées fin 1993. L’augmentation est mitigée la première année avec 342 licences supplémentaires, plus probante la deuxième
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