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quatre demi-finales hommes et femmes. La couverture télévisée est importante. TF1,
France3, Paris Première et Eurosport sont présentes, sans compter les télévisions étrangères.
La première course est 100% française. Un seul des neuf partants est qualifié. On regrette le
différent entre la F.F.TRI. et l’Association des Triathlètes qui a boycotté le rendez-vous. Ainsi
ni Philippe FATTORI, ni Philippe MÉTHION, ni Patrick GIRARD, ni Rémi RAMPTEAU,
ne sont présents. Jérôme SANSON l’emporte devant Vincent BAVAY, abattu, et
Benjamin SANSON, dépité. Au nombre des couacs du week-end, ce n’est que le premier.
5 et 6 mars 1994 - Indoor de Paris Bercy
La double page de Triathlète Magazine qui fixe l’arène.
(Document fourni par Triathlète n° 86)
La course suivante est la première demi-finale femme. Lydie REUZÉ, la meilleure nageuse
du groupe, sort en tête et s’offre un tour d’avance sur la concurrence. Quand elle s’élance
pour la course à pied, elle est… 7 ème sans que personne ne l’ait doublée. En cause, une idée
originale : le tour sélectif. Tous les trois tours on freine, on passe sur une partie de piste
longeant la piscine, on fait un demi-tour et on repart. Une idée comme une autre de casser
le rythme et de multiplier les relances. Difficile de compter trois tours au maximum de son
effort. Pour pallier, l’organisation a prévu un tableau lumineux qui indique à l’athlète le
moment d’opérer cette manœuvre. Le problème est que celui-ci tombe en panne lors de
cette demi-finale. D’où la position de Lydie REUZÉ. On nage dans la plus parfaite
incohérence.
Concernant les trois autres courses, exit le tour sélectif. Les athlètes font quarante tours. La
dernière demi-finale homme voit le retour de Jérôme SANSON. Ses parcours natation et
vélo sont exemplaires. Il a deux tours d’avance sur la concurrence… mais il s’arrête pourtant
en même temps que les autres. C’est toujours le tableau qui est en cause et qui n’a pas
mentionné le moment de l’arrêt du français. Il ne doit d’être qualifié pour la finale qu’à une
remarquable course à pied.
Fin du premier acte. Dans la nuit, Didier LEHÉNAFF reprend tous les films pour établir un
classement. La belge Jeannine DE RUYSSCHER en fait les frais. Qualifiée pour la grande