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Une des plus célèbres erreurs judiciaires<br />

234<br />

[COURRIER DE LYON]. Ensemble de 3 ouvrages autour de l’affaire du courrier de Lyon. 1822-1869.<br />

Joseph Lesurques avait été condamné à mort en 1796 pour sa participation supposée à la fameuse<br />

affaire du courrier de Lyon : “Le 27 avril 1796, après le relais de Lieusaint dans les environs de Melun,<br />

le courrier de Lyon est attaqué et tué. La malle-poste est délestée des valeurs qu’elle transporte – dont<br />

7 millions envoyés par le gouvernement à ses payeurs – et son unique voyageur disparaît, ainsi que<br />

l’un des trois chevaux. (…) Lesurques est exécuté le 29 octobre, victime d’une justice trop rapide qui<br />

n’a pas su distinguer entre les assassins, les voleurs, les comparses et les simples relations. Les quatre<br />

complices de Couriol – dont le voyageur mystérieusement disparu – seront peu à peu retrouvés (…).<br />

Avant de monter à leur tour sur l’échafaud, deux d’entre eux vont confirmer l’innocence de Lesurques,<br />

guillotiné pour avoir eu un sosie coiffé d’une perruque blonde. Sa famille n’obtiendra jamais la révision<br />

du procès” (Dans les archives secrètes de la police. Quatre siècles d’Histoire, de crimes et de faits divers,<br />

2009, pp. 56-58.- Le Clère, n° 894).<br />

234<br />

- SALGUES (Jacques-Barthélemy). Mémoire au Roi, pour le S r . Joseph Lesurques, né à Douai,<br />

condamné à mort par le tribunal criminel du département de la Seine, et exécuté le 30 octobre<br />

1796, comme complice de l’assassinat du courrier de Lyon. Paris, Dentu, 1822. In-8, demibasane<br />

fauve de la fin du XIX e siècle, non rogné, tête jaspée.<br />

Édition originale.<br />

Elle est ornée d’un frontispice gravé dépliant, représentant les “pénibles adieux de Lesurques à sa<br />

famille”. Reliure usagée.<br />

- JEANDEL (Auguste). Lesurques. Sa justification. Paris, Dentu, Durand, 1864. In-8, demichagrin<br />

rouge de A. Despierres, chiffre I. P. doré sur le premier plat, dos à faux nerfs orné,<br />

tranches dorées.<br />

Édition originale de cet important plaidoyer en faveur de Joseph Lesurques.<br />

Avant-propos de Louis Méquillet, le représentant de la famille Lesurques pour les démarches<br />

de réhabilitation.<br />

Envoi autographe signé du préfacier au député des Pyrénées orientales Isaac Péreire : Hommage<br />

à Monsieur Isaac Pereire, député des Pyrénées orientales, en reconnaissance de sa précieuse sympathie<br />

pour le succès de la sainte cause confiée à mes soins et de ses bienfaits envers son bien dévoué ancien<br />

ami Louis Méquillet père, représentant de la famille Lesurques depuis 43 ans. Dos décollé.<br />

- Cour de cassation. Affaire Lesurques. Compte rendu complet. Paris, Librairie centrale, 1869.<br />

In-8, demi-basane bleue de l’époque, dos lisse fileté or.<br />

Édition originale. 2 lettres autographes en fac-similé. Petits frottements à la reliure.<br />

300 / 400 €<br />

Post tenebras lux<br />

235<br />

[COURRIER DE LYON]. [SELLON (Jean-Jacques de)]. Histoire de Lesurques. Article de la<br />

Gazette de France. Sans lieu ni date [Genève, vers 1826].<br />

In-4 de 8 pp., broché, couverture illustrée, emboîtage moderne.<br />

L’histoire d’une erreur judiciaire comme sujet de méditation sur la peine de mort.<br />

235<br />

Ce récit, extrait de la Gazette de France, a été publié à Genève vers 1826 par le comte de Sellon. Cet<br />

ancien chambellan de l’empereur Napoléon I er , membre du Conseil souverain du canton de Genève,<br />

fut un apôtre de l’action humanitaire avant la lettre, adversaire acharné de la peine de mort, militant<br />

pour la suppression des armées permanente et le développement du système pénitentiaire.<br />

En 1826, il lança à Genève un concours afin de récompenser le meilleur ouvrage sur la peine de mort ;<br />

le prix récompensa un jeune avocat de Saint-Brieux, futur inspecteur général des prisons françaises,<br />

Charles Lucas (cf. nº 347). Et pour lancer ce concours, quelle meilleure formule que de reproduire le<br />

récit d’une tragique erreur judiciaire ?<br />

186

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