LA PLACE DES PERSONNES ÃGÃES - Cédis Formation
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• Favoriser les initiatives locales intergénérationnelles pour répondre aux besoins des<br />
personnes âgées comme des jeunes. Exemple : cafés intergénérationnels, conférences,<br />
débats,<br />
• Créer dans un maximum de communes des conseils des aînés (conseils des sages) et des<br />
conseils tous âges pour développer l’implication des aînés dans la vie de la cité, pour<br />
valoriser leur temps libre, leur recul sur l’histoire locale, et leur expérience.<br />
• Valoriser l’activité d’utilité collective ou sociale des personnes âgées, par exemple des<br />
tutorats dont pourraient bénéficier des jeunes en formation initiales ou des chômeurs en<br />
formation continue, par exemple des ateliers de petite réparation et de techniques<br />
conviviales par des dispositifs de bonification ou d’exonérations fiscales. De même,<br />
développer les outils associatifs existants de type carrefours du bénévolat pour répertorier<br />
les compétences disponibles et permettre aux personnes âgées de continuer à les exercer.<br />
• Développer le logement des étudiants chez des personnes âgées en impliquant le CROUS,<br />
les bailleurs sociaux, et les services personnes âgées municipaux dans un dispositif de<br />
pilotage.<br />
II) Permettre aux personnes qui prennent de l’âge de vieillir dans de bonnes conditions :<br />
Développer en quantité comme en qualité une offre de logement adaptée aux besoins.<br />
• Faire le bilan des initiatives françaises et étrangères dans le domaine de l’habitat innovant<br />
(domiciles partagés, cantous, babayagas, domiciles collectifs comme à Toulouse ou à Dijon)<br />
de façon à connaître les bonnes pratiques et à permettre leur diffusion.<br />
• En mobilisant les financements disponibles et en impliquant les bailleurs, adapter l’habitat au<br />
vieillissement par des aménagements intérieurs et extérieurs, (cf. à Toulouse les<br />
appartements domotisés), afin de prolonger le maintien au domicile et le « faire tenir».<br />
• Améliorer le confort estival des logements par des dispositifs adaptés, passifs (stores, volets,<br />
auvents, murs végétaux) ou actifs (salles fraîches dans les bâtiments collectifs).<br />
• Développer une offre d’hébergement mixte de transition entre le domicile et la maison de<br />
retraite pour casser la ghettoïsation des personnes âgées : immeubles intergénérationnels,<br />
domiciles collectifs à taille humaine bien insérés dans le tissu urbain, opérations mélangées<br />
accession/HLM/appartements pour aînés, appartements à services partagés ou protégés.<br />
Veiller à ce que les normes en vigueur dans le secteur médicosocial ne compliquent pas trop<br />
ces opérations mixtes qui représentent au niveau local un vrai besoin.<br />
• Favoriser l’implication des bailleurs sociaux et des opérateurs de la construction dans la<br />
réalisation de cette offre.<br />
Développer un secteur de services à la personne performant et humain en travaillant à la<br />
souplesse et à la lisibilité du système.<br />
Dans une optique de maintien à domicile souhaité par 95% d’entre elles, les personnes<br />
vieillissantes et leurs proches ont besoin d’une aide de la société. Le secteur de l’aide à domicile<br />
doit pouvoir se développer fortement et pouvoir s’adapter à la diversité des besoins, car<br />
l’augmentation de l’espérance de vie et le meilleur état de santé des aînés ont pour corollaire<br />
l’augmentation de la demande, en volume comme en flexibilité des services.<br />
• Décloisonner les financements et permettre leur mutualisation, afin par exemple que l’APA<br />
puisse aussi constituer une aide à la structure et bénéficier au financement des projets<br />
collectifs et contribuer à la viabilité économique des petites unités de vie.<br />
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