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Mai - Vho

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——————————————————————> Conseils de révisions / mai 2005<br />

§==== Les intégristes aux idées noires et aux visées morbides ne reculaient devant rien pour<br />

faire aboutir leur dessein criminel et meurtrier. Les recruteurs obscurantistes, grâce à leur démagogie<br />

du négationnisme et du néant, ont accompli leur sale besogne en dénichant dans les quartiers<br />

périphériques de jeunes personnes écrasées par la misère et l'ignorance.<br />

allAfrica.com Libération (Casablanca) 14 mars 2005<br />

< http://fr.allafrica.com/stories/200503141397.html ><br />

§==== Né en 1970, Michaël Prazan est enseignant et journaliste. Après ses études, il s’embarque<br />

pour le Japon. Il y habitera quelques années, le temps de s’y découvrir une passion pour ce pays et ses<br />

habitants. A son retour, il publie des articles inquiets sur la diffusion du négationnisme au<br />

Japon, et coécrit un essai sur l’antisémitisme. Il habite aujourd’hui à Paris où il se consacre,<br />

toujours dans l’urgence, à différents projets d’écriture.<br />

L'Écriture génocidaire, Michaël Prazan, Calmann-Lévy 256 pages,<br />

20,90 €<br />

Y a-t-il un style antisémite, qui, au-delà des thèmes traditionnels de la judéophobie,<br />

caractériserait l’écriture et le discours Michaël Prazan démontre, en décortiquant les textes, que<br />

depuis la Belle Époque et l’affaire Dreyfus jusqu’aux attentats du 11 septembre 2001 en passant par<br />

l’avant-guerre et la collaboration, il y a bel et bien un fil conducteur, une «doxa» diffusée et<br />

popularisée par la littérature, la caricature, les discours idéologiques, et qui est caractérisée par des<br />

constantes stylistiques. Charles Maurras, Léon Daudet, mais aussi Émile Zola et Octave Mirbeau ont, à<br />

la charnière des XIXe et XXe siècles, volontairement ou non, doté l’antisémitisme de marqueurs et de<br />

dénoteurs stylistiques. <strong>Mai</strong>s c’est bien sûr Céline qui, dans ses romans comme dans ses pamphlets, a<br />

réalisé la synthèse des antisémitismes de droite et de gauche en popularisant un style particulier,<br />

exclamatif, populiste, argotique qui se voulait aux antipodes du style proustien, «fleuri, alambiqué,<br />

oriental»: en un mot, juif. Les ravages du style célinien, qui passait le message génocidaire comme en<br />

contrebande, se sont fait sentir jusque bien après la guerre, bien que bridés par la loi et l’absence de<br />

talent, sous la plume de négationnistes comme Paul Rassinier et Roger Garaudy ou de «rougesbruns»<br />

tels que Jean Edern-Hallier et Marc-Édouard Nabe.<br />

C'est probablment la thèse Paris IV janvier 2004<br />

Voir le regard torve du sieur Prazan:<br />

< http://monsite.wanadoo.fr/michael.prazan/ ><br />

Du même zozo: Un livre remet en cause l'alibi de Pierre Goldman,<br />

acquitté pour un double meurtre en 1969<br />

La vie de Pierre Goldman s'est brutalement arrêtée, le 20 septembre 1979, à l'âge de 35 ans. Sur<br />

une place de Paris, des tueurs ont mis fin à l'histoire complexe et tourmentée de ce militant d'une<br />

révolution impossible. "Pierre, c'était l'être et le néant à lui seul", proclame son ami vénézuélien<br />

Oswaldo dans la première biographie consacrée à Pierre Goldman, écrite par Michaël Prazan (Pierre<br />

Goldman, le frère de l'ombre, éd. du Seuil, 295 p., 21 euros). Retraçant avec sympathie le parcours<br />

d'un héros ambivalent, à la fois révolutionnaire et gangster, passionné de l'Amérique latine et du<br />

monde noir, habité par son judaïsme et la mémoire de la Shoah, l'auteur remet en cause son innocence<br />

sur les faits les plus graves qui lui furent reprochés.<br />

Le 19 décembre 1969, deux pharmaciennes sont tuées lors du braquage de leur officine,<br />

boulevard Richard-Lenoir, dans le 11e arrondissement de Paris. Pierre Goldman est condamné pour ce<br />

double meurtre à la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict est ensuite cassé, ouvrant la voie à un<br />

second procès. Il est cette fois reconnu innocent. Les jurés lui infligent bien une peine de douze ans de<br />

prison, mais pour trois autres hold-up, qui n'ont pas fait de victime, et qu'il a lui-même revendiqués.<br />

Pierre Goldman a obtenu cette décision favorable grâce à l'alibi que lui a fourni un ami. Celui-ci<br />

confirme à la barre que l'accusé était chez lui peu avant 20 heures et en était reparti vers 21 heures,<br />

une chronologie incompatible avec une participation à l'attaque meurtrière de la pharmacie.<br />

Retrouvé par l'auteur, le témoin fait une révélation surprenante: "Pour moi (...), l'heure à<br />

laquelle Goldman est venu chez moi, c'était 18 heures, et pas 20 heures..." M. Prazan en déduit que<br />

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