You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
——————————————————————> Conseils de révisions / mai 2005<br />
en participant à un tournoi au Monténégro en 1992, il avait été arrêté en juillet dernier au Japon,<br />
officiellement parce que son passeport n'était pas valable. Il dénonce un «enlèvement».<br />
«Il s'agissait d'un enlèvement car les accusations portées contre moi par les Japonais sont<br />
totalement absurdes», a-t-il déclaré lors de son voyage sur un vol de la compagnie SAS reliant Tokyo à<br />
Copenhague, où il a fait escale avant de gagner Reykjavik. «Mon passeport était parfaitement en<br />
règle.»<br />
Le maître de l'échiquier affirme que la <strong>Mai</strong>son-Blanche et le Premier ministre japonais<br />
Junichiro Koizumi se sont entendus pour tenter de le priver de ses droits et de l'extrader vers les États-<br />
Unis. «Pour mon malheur, cet idiot criminel de Koizumi (...) est un ami proche de Bush et est prêt à<br />
faire tout ce que Bush lui dit», a-t-il déclaré, qualifiant le chef du gouvernement nippon de»laquais»<br />
du président américain.<br />
«Bush ne respecte pas la loi», poursuit Fischer. «C'est comme dans les bandes dessinées,<br />
lorsque Billy Batson disait «Shazaaam!» pour se transformer en Captain Marvel. Lui (Bush) dit<br />
simplement 'combattant ennemi! vous n'avez maintenant plus de droits légaux': c'est une farce.»<br />
Durant le vol, le génie des échecs s'en est pris à deux de ses cibles favorites: son pays d'origine et<br />
Israël. «Les États-Unis sont un pays illégitime (...) tout comme l'État bandit d'Israël: les juifs n'ont pas<br />
le droit d'être là-bas, (cette terre) appartient aux Palestiniens», lance Fischer, dont la mère était juive.<br />
«Ce pays, les États-Unis, appartient aux peaux-rouges, aux Indiens d'Amérique. C'est en fait une<br />
honte d'être un soi-disant Américain car quiconque vit là-bas est (...) un envahisseur.» [...]<br />
PANURGIES<br />
Robert FAURISSON à Jean BARBIER<br />
27 mars 2005<br />
Affaire Gollnisch: mes réponses à six questions de Lyon Mag’<br />
Q. Pensez-vous que l’exclusion de Bruno Gollnisch pour cinq ans est justifiée<br />
Non. Ce 3 mars, sous la présidence de Luc Saïdj, la section disciplinaire a prononcé: «Il est<br />
interdit à M. Bruno Gollnisch d’exercer toutes fonctions d’enseignement ou de recherche dans<br />
l’Université Jean Moulin-Lyon 3 pendant cinq ans, avec privation de la moitié du traitement.– La<br />
présente décision est exécutoire nonobstant appel.» Les six membres de la section disciplinaire n’ont<br />
fourni aucune véritable justification à l’appui de cette mesure. Dans leurs considérants sur le fond, ils<br />
ont, à ONZE reprises, blâmé le professeur pour ce qu’ils ont appelé ses «propos». <strong>Mai</strong>s pas une seule<br />
fois ils n’ont reproduit ne fût-ce qu’UN seul desdits «propos». B. Gollnisch avait mis la section<br />
disciplinaire en garde contre les déclarations, pour certaines totalement contradictoires, que lui<br />
avaient témérairement attribuées certains organes de presse et il avait rappelé une exigence du droit:<br />
en toute occurrence, les propos incriminés doivent, de façon absolue, être intégralement cités, analysés<br />
et qualifiés. Ces propos sont à placer entre guillemets. C’est donc en connaissance de cause que ses<br />
collègues l’ont condamné sans lui dire exactement pourquoi. En fin de compte, ce conseil de discipline<br />
vient d’instituer à Lyon, le 3 mars 2005, ce que désormais il faudra bien appeler le «délit sans corps de<br />
délit».<br />
Q. Estimez-vous qu’il est allé trop loin en remettant en cause l’existence des<br />
chambres à gaz pendant la seconde guerre mondiale<br />
Il n’a jamais remis en cause l’existence des chambres à gaz. Il a, au contraire, dit qu’il croyait en<br />
leur existence. Il a précisé que, spécialiste de l’Extrême-Orient, il pouvait répondre à des questions sur<br />
Pearl Harbor, Midway ou le Tribunal de Tokyo, mais qu’incompétent sur d’autres aspects de la<br />
deuxième guerre mondiale comme «le drame concentrationnaire», les «crimes de guerre» ou les<br />
«crimes contre l’humanité» commis à l’Ouest, il souhaitait que les historiens spécialistes puissent<br />
s’interroger en toute liberté sur ces sujets-là. Pour sa part, lorsqu’il a critiqué les juges de Nuremberg,<br />
c’était à propos du massacre programmé de milliers de prisonniers polonais dans la forêt de Katyn, un<br />
massacre attribué aux Allemands alors que le crime avait été notoirement commis par les Soviétiques.<br />
Les 1er et 2 juillet 1946, les quatre juges alliés, dont le juge soviétique, avaient eu l’aplomb d’organiser<br />
sur le sujet une mascarade judiciaire au terme de laquelle, mis en difficulté par un avocat allemand, ils<br />
avaient soudain déclaré, en invoquant l’article 21 du Statut, que le rapport de la commission d’enquête<br />
- 7 -