n°46 - janvier 2008 - Orsay

ÉCOLES
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"Un jour sur Terre"
plaidoyer pour
préserver la planète
Au revoir
Monsieur l’instituteur
La Terre, planète singulière et miraculeuse, la seule à porter la vie dans
l'univers que nous connaissons. Alastair Fothergill, qui avait signé « La
Planète bleue » en 2003, revient avec « Un jour sur Terre », documentaire
qui emmène le spectateur dans un périple de 1 h 40.
Le film s'ouvre au début du printemps en Arctique, avec les premiers
pas d'une ourse polaire et de sa progéniture sur une banquise
presque trop fragile pour supporter leurs pas. De toundra en forêt
tro-picale, le voyage se poursuit vers le sud et se clôt sur la fin de
l'hi-ver en Antarctique. Un film qui prend le parti des animaux et
vient illustrer parfaitement ce que l'ancien vice-président américain
Al Gore démontre et explique à propos du réchauffement climatique
dans « Une vérité qui dérange ».
« Un jour sur Terre » n'est pas un film militant ; c’est un film un brin
nostalgique, une ode à la beauté du monde et un avertissement
sur les dangers qu'elle court.
Ancien directeur du département d’histoire naturelle de la BBC,
Alastair Fothergill appelle la population mondiale à une réelle
prise de conscience. Véritable prouesse technique et humaine,
« Un jour sur Terre » a demandé cinq ans de travail, dont une
année de préparation avec les scientifiques.
Un pareil chef-d’œuvre n’a laissé personne insensible à
Orsay, surtout chez les enfants des écoles qui ont pu découvrir
ce documentaire. À la fois émus et émerveillés, les
enfants ont très bien réagi et ont même applaudit à la fin du
film.
Un succès unanime,
tant et si bien que le
cinéma Jacques Tati a
reprogrammé le film
pour les fêtes de
Noël.
Louis Esquieu a
débuté sa grande
carrière d’enseig
n a n t a u C E S
Gérard-Philippe à
Massy, le 10 octobre
1970.
A p r è s q u e l q u e s
années passées à
Orsay au collège
Alain-Fournier, puis
Verrières, Bures, Saclay
et Les Ulis, il fut l’instituteur
des élèves de
Mondétour pendant 25 ans, de 1978 à 2003.
Louis Esquieu aimait entre autre la nature, les
livres et faisait de la reliure. Retraité depuis 2003,
il avait alors rejoint l’équipe des bénévoles de la
bibliothèque de Mondétour, qu’il avait énormément
fréquentée avec ses élèves.
Trop précocement disparu le 12 octobre 2007, des
suites d’une brutale maladie, Louis Esquieu a laissé
un souvenir extraordinaire chez ses anciens élèves.
Ce sont eux qui on tenu à témoigner de l’importance
et du respect qu’ils accordaient à cet homme, qui a
participé à la construction de leur vie.
« Nous l’aimions profondément, il me semble que c’était
réciproque, il en était même gêné. Nous avions initié de grands
projets ensemble : le 1 er film tourné au château de St Jean de
Beauregard avec notre classe, une pièce de théâtre, des sorties
nature… Nous tenions à communiquer sur le profond respect
que nous aurons toute notre vie envers cet homme qui transpirait
la bonté et la gentillesse et qui a su nous inculquer des valeurs
de tolérance, d’ouverture et de créativité personnelle. »
« Nous retiendrons de Louis le souvenir d’un être fin et curieux
de tout, qui dévorait la vie avec gourmandise et passion. C’est
ainsi qu’il parlait de son métier qu’il exerça avec tant de
dévouement, d’exigence et d’engagement, c’est ainsi qu’il parlait
de ses enfants qui l’émerveillaient et l’épanouissaient. »
Claude et Marie-Hélène Dupont, collègues et amis.
Samedi 12 janvier 2008, à 11 h 30, un arbre sera planté à l’école
de Mondétour en mémoire de Louis Esquieu. RV sur place pour
tous ceux qui l’ont connu et apprécié. info@mairie-orsay.fr