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Note d'avancement du Projet - Fondation FARM

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- la protection phytosanitaire raisonnée : interventions sur seuils, LEC (lutte étagée ciblée)<br />

ré<strong>du</strong>isent le nombre de traitements. Afin de parfaire le système et de ré<strong>du</strong>ire davantage les<br />

quantités de pesticides, les pulvérisations, jusqu'à présent calendaires, tendent à être<br />

remplacées par des « interventions sur seuil » prenant en compte les insectes en présence,<br />

tant par leur nombre que par leur nature.<br />

- l’amélioration variétale grâce aux outils nouveaux de la génomique (marquage moléculaire,<br />

OGM, etc.). Les progrès importants effectués dans le domaine de l’amélioration des plantes et<br />

des biotechnologies sont disponibles pour procurer d’importants avantages aux petits<br />

pro<strong>du</strong>cteurs.<br />

Ces innovations requièrent une gestion « pointue » de la fonction pro<strong>du</strong>ction et un niveau de technicité élevé de la<br />

part des agriculteurs, donc des efforts de formation conséquents.<br />

Par ailleurs, l’expansion rapide de nouveaux marchés offre aux agricultures cotonnières africaines des opportunités<br />

de développement à saisir. Les in<strong>du</strong>stries textiles sont interpellées par les consommateurs sur leur responsabilité<br />

sociale et environnementale. Elles cherchent à développer une gamme de pro<strong>du</strong>its se différenciant par sa faible<br />

empreinte environnementale et sa prise en compte des aspects sociaux. Pour pénétrer ces nouveaux marchés à<br />

valeur ajoutée, les filières africaines doivent mettre au point et commercialiser des pro<strong>du</strong>its fournissant au<br />

consommateur des services nouveaux et améliorés. Ce sont soit :<br />

► des marchés de masse se différenciant <strong>du</strong> coton conventionnel par :<br />

- un label de qualité offrant aux filateurs une garantie de qualité de la fibre (longueur, couleur,<br />

etc.) sans contamination par des corps étrangers (débris végétaux, polypropylène, etc.) ;<br />

- un label d’origine géographique de la pro<strong>du</strong>ction de coton valorisant une qualité particulière<br />

liée à un terroir et à son mode de pro<strong>du</strong>ction : par exemple, un coton africain respectueux de<br />

l’environnement pro<strong>du</strong>it par des exploitations familiales faiblement mécanisées et très peu<br />

consommateurs d’intrants non renouvelable (carburant, engrais et pesticides).<br />

► Soit des marchés de niche à haute valeur ajoutée :<br />

- coton biologique et équitable offrant au consommateur un pro<strong>du</strong>it issu d’un mode de pro<strong>du</strong>ction<br />

soucieux de l’environnement et des impacts sociaux ;<br />

►<br />

Enfin des marchés de diversification : la valorisation des sous pro<strong>du</strong>its par le développement des<br />

bioénergies (charbon vert, électricité ) à partir des tiges de cotonniers, des déchets d’égrenage ou<br />

encore diversification à partir des systèmes de pro<strong>du</strong>ction cotonniers (oléagineux, biomasse et autres<br />

cultures entrant dans l’assolement )…<br />

c) de nouveaux besoins en compétences<br />

Pour saisir ces opportunités, les acteurs, pro<strong>du</strong>cteurs et sociétés cotonnières, doivent mettre résolument en œuvre<br />

une nouvelle gouvernance des filières cotonnières qui passe par la maîtrise d’un ensemble de nouvelles fonctions :<br />

► De management des exploitations agricoles ;<br />

► de gouvernance de leurs organisations : entreprises et organisations professionnelles ;<br />

► de régulation des filières par la concertation entre acteurs économiques ;<br />

► de plaidoyer auprès des autorités nationales, des institutions régionales et des organisations<br />

internationales.<br />

Pour gérer leurs organisations<br />

Les OPC sont sorties de l’époque des précurseurs pour se constituer en interlocuteurs incontournables des autres<br />

acteurs des filières. Dans le même temps, les sociétés cotonnières se sont dégagées de la tutelle de l’Etat.<br />

Néanmoins la crise met en avant les fragilités de la filière et de ses organisations (organisations de pro<strong>du</strong>cteurs de<br />

coton et des sociétés cotonnières), à commencer par l’efficacité de leur gestion pour assurer :<br />

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