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Upstairs Downstairs - Didier

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PROJECT<br />

3<br />

<strong>Upstairs</strong> <strong>Downstairs</strong><br />

n Déroulement de la séquence<br />

Prévoir une durée maximale de 4 ou 5 semaines, évaluation comprise.<br />

PAGES INTRODUCTIVES p. 00<br />

STEP 1<br />

Make sense “The world of downstairs” p. 00<br />

/ Make sense “Separate worlds” + Language skills p. 00<br />

Make sense “Too low down the scale” + Over to you p. 00<br />

Vidéo Make sense “Out through the front door!” + / Over to you p. 00<br />

+ + Language skills p. 00<br />

Make sense “Diary entries” + Over to you + Language skills p. 00<br />

Recap p. 00<br />

Your project p. 00<br />

STEP 2<br />

Make sense “Very ill in bed” + / Over to you p. 00<br />

Make sense “A person of considerable dependability” + / Over to you p. 00<br />

Language skills p. 00<br />

Recap p. 00<br />

Your project p. 00<br />

ORGANISATION GÉNÉRALE ET FINALITÉ DU PROJET<br />

Le cadre historique choisi est celui de l’Angleterre<br />

édouardienne. Au terme de l’exploitation du projet <strong>Upstairs</strong><br />

<strong>Downstairs</strong>, l’élève sera invité à s’exprimer en tant<br />

que maître et /ou domestique à travers l’écriture d’une<br />

entrée de journal intime.<br />

Le thème s’inscrit de plain pied dans les programmes<br />

de première (relations de pouvoir, influence, domination<br />

et rebellion).<br />

Le projet, s’il est conduit en fin de Step 1 a pour but<br />

d’amener l’élève à écrire une entrée de journal du point<br />

de vue de son choix (maître ou domestique), à partir d’un<br />

des six événements simples proposés. Bien sûr, si l’élève<br />

songe à un autre événement plausible pour l’époque, on<br />

pourra l’accepter aussi. Pour ce faire, il devra respecter<br />

les caractéristiques de ce type de discours, tant sur<br />

le fond que sur la forme. Les documents proposés lui<br />

serviront de modèles.<br />

Le projet, s’il est conduit en fin de Step 2 est centré<br />

sur la même forme de discours mais l’élève devra écrire<br />

deux entrées, une de chaque point de vue, à partir d’une<br />

situation imposée.<br />

Le Step 1 aborde la condition des domestiques, leurs<br />

relations entre eux et avec leur maîtres, et l’attitude des<br />

maîtres. C’est en fin de Step 1 que le type de discours<br />

à proprement parler est travaillé.<br />

Le Step 2 commence par aborder le type de discours pour<br />

assurer la continuité avec le Step 1 et introduire l’idée<br />

qu’un événement peut être perçu de façons très différentes<br />

selon la position que l’on occupe, sans pour autant<br />

montrer une vision manichéenne de la question.<br />

n<br />

Type de discours et types de texte<br />

En fin de parcours, l’élève devra écrire une (ou deux)<br />

entrée(s) de journal intime. Les supports proposés sont<br />

donc essentiellement écrits, souvent narratifs et descriptifs,<br />

mais de natures variées (articles, témoignages,<br />

entrées de journaux intimes).<br />

Les activités langagières de réception et expression orales<br />

sont également travaillées car l’écrit des diaries, par<br />

sa nature personnelle et spontanée, comporte souvent<br />

des caractéristiques de la langue orale (exclamations,<br />

syntaxe « simplifiée »).<br />

Project 3 - <strong>Upstairs</strong> <strong>Downstairs</strong><br />

1


n<br />

« Cœur de sens »<br />

L’image des maîtres et domestiques de l’époque édouardienne<br />

présente deux mondes : opposés certes, mais pas<br />

pour autant complètement séparés. Ces deux mondes<br />

coexistaient et vivaient sous le même toit, les domestiques<br />

partageant l’intimité des maîtres. Les maîtres<br />

pouvaient se conduire comme si les domestiques étaient<br />

« invisibles », ces derniers n’en existaient pas moins.<br />

C’est la condition de ces domestiques, leur quotidien et<br />

leurs sentiments, que le chapitre tente d’éclairer. S’il<br />

n’entre pas dans une analyse approfondie des relations<br />

entre dominants et dominés, « paternalisme », au mieux<br />

des uns, acceptation et soumission mitigée des autres,<br />

encore moins dans ce que l’on pourrait appeler l’« aliénation<br />

» de la classe dominée – « aliénation » évidente<br />

dans l’extrait de The Remains of the Day, il s’attache à<br />

montrer la complexité et l’ambivalence des relations entre<br />

les maîtres et leurs serviteurs, relations qui ne peuvent<br />

être vues de manière manichéenne. Le cœur de sens du<br />

chapitre est ainsi centré sur l’inter-dépendance, source<br />

d’ambiguité et d’ambivalence.<br />

Les uns avaient besoin des autres et vice-versa. Les<br />

grands propriétaires fonciers, héritiers de l’aristocratie, et<br />

ceux qui récoltaient les fruits de la révolution industrielle<br />

ne pouvaient, avant l’âge des appareils ménagers, entretenir<br />

leurs demeures sans nombre de domestiques. Les<br />

salaires de ceux-ci n’étaient pas, comme pour le reste de<br />

la population « travailleuse », très élevés, mais ils étaient<br />

logés et nourris. Comme on le voit dans l’extrait de <strong>Upstairs</strong><br />

<strong>Downstairs</strong>, cette condition permettait, notamment<br />

aux femmes, d’échapper « à la rue ». En outre, la réputation,<br />

liée à la richesse, que pouvait avoir une maisonnée<br />

faisait aussi le prestige de ses serviteurs. Le chapitre met<br />

en évidence la façon dont les domestiques percevaient<br />

leur condition et comment ils pouvaient être perçus, par<br />

leurs pairs comme par leurs employeurs.<br />

S’il y avait de la révolte – murmurée ou clamée haut et<br />

fort – d’autres liens pouvaient aussi se tisser. Par exemple,<br />

la servante personnelle d’une dame était souvent sa<br />

confidente et l’ouvrage de Pamela Sambrook, Keeping<br />

Their Place 1 (2005), montre que ces liens pouvaient<br />

même devenir amicaux ou quasi-familiaux, malgré les<br />

barrières sociales.<br />

n<br />

Activités langagières<br />

L’idée centrale est qu’un même événement peut être<br />

perçu de façon différente notamment en fonction de<br />

la classe sociale à laquelle on appartient. À travers les<br />

différents documents, outre les données civilisationnelles,<br />

l’élève devra distinguer les faits des réactions en<br />

réception et apprendre à développer à partir de faits et de<br />

réactions. Au cours du chapitre, l’élève étudie surtout des<br />

documents écrits. Leur exploitation vise un entraînement<br />

à l’expression écrite et orale puisque le journal intime<br />

est un type d’écrit impliquant beaucoup de formulations<br />

souvent propres à la langue orale.<br />

1. Keeping Their Place: Domestic Service in the Country House,<br />

est une étude historique de la condition des domestiques et de<br />

leurs relations avec leurs maîtres, du XVIII e siècle à nos jours,<br />

à travers des témoignages, des correspondances par lettres et,<br />

dans une moindre mesure, des entrées de journaux intimes.<br />

Comprendre les grandes lignes d’une vidéo montrant<br />

une conversation délivrée à un rythme assez soutenu et<br />

portant sur un domaine déjà étudié. Mettre en place des<br />

éléments d’une stratégie de visionnage et d’écoute.<br />

/ Prendre la parole pour s’adresser à quelqu’un<br />

ou réagir spontanément à ce que quelqu’un vient de dire<br />

dans le cadre d’une conversation, reformuler, questionner.<br />

Lire un extrait d’article de presse, des témoignages,<br />

un extrait de roman et utiliser ce que l’on sait des classes<br />

sociales des protagonistes pour les interpréter. Distinguer<br />

les faits et les réactions.<br />

Réagir de façon assez spontanée à un événement.<br />

Respecter les caractéristiques formelles d’un journal<br />

intime.<br />

n<br />

Outils linguistiques<br />

Le journal intime permet de revenir sur des faits qui<br />

viennent souvent juste de se passer. À partir des faits<br />

et de propos, l’énonciateur reconstruit ce qu’il a perçu<br />

des événements. Il rapporte souvent des propos qui ont<br />

été tenus (discours direct et indirect) et se permet des<br />

jugements spontanés (exclamatives). Les activités orales<br />

permettront de percevoir à quoi pouvait ressembler la<br />

situation initiale (via l’intonation et l’accentuation) qui a<br />

poussé l’énonciateur à en parler dans son journal. Dans<br />

le contexte historique que nous étudions, cette situation<br />

initiale est souvent dictée par les relations hiérarchiques<br />

et liée au rang et à la place de chacun (obligations et<br />

interdictions).<br />

n<br />

Éléments du contexte culturel<br />

Edwardian Britain has often been described<br />

as a golden sunlit afternoon − personified by its<br />

genial and self-indulgent King. In fact, modern<br />

Britain was born during the reign of Edward VII,<br />

when politics, science, literature and the arts were<br />

turned upside down.<br />

In Parliament, the peers were crushed for the<br />

first time since Magna Carta. Irish nationalists<br />

and suffragettes took politics out onto the streets.<br />

Home rule and Votes for Women were delayed,<br />

not precipitated, by the First World War.<br />

Great parliamentary stars such as Lloyd George<br />

and Winston Churchill typified an era in wich<br />

personalities dominated the headlines of the new<br />

tabloid newspapers.<br />

It was the age of Rolls and Royce, Scott and Shackleton,<br />

Edward Elgar, Shaw, the Pankhursts, and<br />

Mrs. Alice Keppel, whose social life was reported<br />

without mention of her relationship with the<br />

King.<br />

The theater of ideas superseded drawing room<br />

dramas. Novelists of genius − from Henry James<br />

to D. H. Lawrence − produced a masterpiece each<br />

year. A London gallery caused a sensation with an<br />

exhibition of “Postimpressionists”. Edward Elgar<br />

was the first English composer for two hundred<br />

2


years to stand comparison with the continental<br />

European masters. In sport, Victorian chivalry was<br />

replaced with unashamed professionalism.<br />

Man flew for the first time and the motorcar<br />

became a common sight on city streets. Physicists<br />

examined the structure of the atom and philosophers<br />

disputed the traditional definition of virtue.<br />

The churches tried, without success, to confront<br />

and confound a new scepticism. Explorers sought<br />

to prove that men could live, and die, like gods.<br />

Roy Hattersley, The Edwardians, (front flap), 2004.<br />

EXPLOITATION DE LA TIMELINE ET DE LA LOGPAGE<br />

n La Timeline<br />

Elle permet de retracer la période 1900-1914 en<br />

posant quelques jalons historiques, économiques et<br />

sociaux permettant à l’élève d’avoir quelques repères<br />

sur la condition des Britanniques à l’époque. Un lien<br />

avec les cours d’histoire peut aussi permettre de voir<br />

que le progrès économique et industriel a permis de<br />

grandes avancées technologiques et l’enrichissement<br />

de certains mais au prix d’une grande pauvreté pour la<br />

majorité de la population. Les domestiques, aussi mal<br />

traités et payés qu’ils aient pu être, échappaient malgré<br />

tout à la mendicité ou au travail dans les usines ou les<br />

mines, par exemple.<br />

n La Logpage<br />

Elle permet de répertorier les caractéristiques d’un journal<br />

intime et servira d’outil pour les projets et certaines<br />

activités d’expression écrite.<br />

PAGES INTRODUCTIVES<br />

Book p. 46-47<br />

n<br />

Analyse des documents<br />

La double page d’ouverture a pour but de mettre en avant<br />

certaines données essentielles.<br />

Les deux dessins de maîtres et de domestiques posent<br />

l’identité et le rôle de chacun. Il faudra faire verbaliser<br />

aux élèves qu’il y a ceux qui travaillent et ceux à qui<br />

profite ce travail.<br />

Ensuite, il conviendra de relier ces deux illustrations<br />

au titre pour poser les notions de hiérarchie sociale et<br />

géographique afin d’aborder plus facilement le dessin<br />

en coupe de la maison.<br />

Le dessin en coupe permet de visualiser qui se trouve à<br />

quel endroit. Les légendes cadreront le pays concerné<br />

et la période et répondront peut-être déjà à quelques<br />

suppositions émises en 1. et 2.<br />

Cependant, on sait que les chambres de bonnes se<br />

situent tout en haut et qu’elles ne sont pas les lieux<br />

les plus agréables à vivre. Leur place dans la maison<br />

est un fait que les élèves devront remarquer ; on pourra<br />

utilement leur demander de trouver des raisons quant<br />

à cette localisation. Outre le fait qu’elles sont dans un<br />

endroit inconfortable et peu « vivable » – très exposées<br />

aux variations de température – elles permettaient aux<br />

maîtres d’avoir leurs domestiques personnels à disposition,<br />

à proximité.<br />

Par ailleurs, un point essentiel n’est pas abordé mais<br />

pourra l’être dès ce stade pour éviter de s’enfermer<br />

dans une simple relation d’opposition entre les deux<br />

mondes : What about their relationships Les élèves ne<br />

verront dans un premier temps que l’opposition, mais il<br />

faudra les inciter à dépasser ce stade pour émettre des<br />

hypothèses sur d’autres types de relations.<br />

n<br />

Formes de travail<br />

L’étude des documents se fera en collectif.<br />

n<br />

Mise en œuvre<br />

On peut commencer par étudier les deux dessins de maîtres<br />

et de domestiques. Des besoins lexicaux surgiront certainement<br />

à ce moment-là. Une fois que les élèves auront<br />

dit ce qu’ils imaginent sur le lieu, l’époque et les gens,<br />

on pourra si nécessaire faire affiner les remarques et faire<br />

émettre des hypothèses : Imagine their relationships<br />

On demandera ensuite aux élèves de réagir au dessin en<br />

coupe de la maison. On affinera en demandant : Who<br />

lives where… et In your opinion, why<br />

n<br />

Phase d’échauffement<br />

On peut partir de la photo d’une de ces immenses<br />

demeures (p. 61 du manuel, “More about”, transparent<br />

n° 00) et demander :<br />

1. Here is the photo of Hinchingbrooke House. Imagine<br />

you owned that house now, would you have domestic<br />

workers Why or why not If the answer is “yes”, what<br />

would the domestic workers do<br />

2. Most of the houses like this one are part of the “National<br />

Trust” (recherche possible à faire faire pour la phase<br />

d’échauffement d’une séance ultérieure) and can now<br />

be visited for a fee: in your opinion, why do owners open<br />

their houses to tourists<br />

3. Have you ever visited, in England, France, or another<br />

country, houses like this one<br />

Ces pistes pourront servir à souligner :<br />

– les diverses tâches que nécessite l’entretien d’une telle<br />

demeure (à l’intérieur comme à l’extérieur) ;<br />

Project 3 - <strong>Upstairs</strong> <strong>Downstairs</strong><br />

3


– le nombre de personnes nécessaire pour s’occuper de<br />

la maison, et leurs fonctions ;<br />

– le statut financier des propriétaires ;<br />

– les raisons qu’ont maintenant beaucoup de propriétaires<br />

d’ouvrir leurs demeures (coût de la conservation /<br />

importance du patrimoine).<br />

STEP 1<br />

Book p. 48-52<br />

n<br />

Architecture de l’ensemble du Step : 4 étapes<br />

1. Description de la hiérarchie interne au monde des<br />

domestiques.<br />

2. Les relations de pouvoir entre maîtres et domestiques.<br />

3. Les conditions de vie des domestiques et la cohabitation<br />

avec leur maîtres.<br />

4. Étude d’entrées de journaux intimes.<br />

1<br />

The world of downstairs Book p. 48<br />

n<br />

Analyse du document<br />

Dans la suite logique de l’étude des pages d’ouverture,<br />

ce document vise à montrer que la hiérarchie n’existait<br />

pas seulement entre les maîtres et les domestiques mais<br />

aussi entre les domestiques eux-mêmes. Ceci se traduisait<br />

au niveau des fonctions et des salaires de chacun.<br />

Le film Gosford Park, par exemple, nous en dit encore<br />

plus sur cette hiérarchie interne. Une scène, à table,<br />

montre clairement que chacun avait sa place en fonction<br />

de son rang. Le travail sur cette page prendra une séance<br />

maximum (activités Words incluses).<br />

n<br />

Formes de travail<br />

L’étude du document pourra se faire collectivement.<br />

Make sense<br />

1. Le paragraphe d’introduction sert aussi de transition<br />

entre les pages introductives et le document. Il apporte<br />

certaines informations historiques qui permettent de ne<br />

pas avoir une vision figée du document. Si les élèves ne<br />

l’ont pas fait avant, ils auront l’occasion de verbaliser à<br />

la fois l’opposition entre les deux mondes et leur interdépendance,<br />

cœur de sens du chapitre. Sans nécessairement<br />

rebrasser toutes les formes, l’expression du<br />

contraste (whereas, while, unlike) et de la concession<br />

(although, despite, nevertheless, yet, still, however)<br />

peuvent être utiles ici.<br />

2. La présentation montre d’emblée que la hiérarchie<br />

entre les domestiques est très rigide. Les élèves devront<br />

percevoir les différentes fonctions… et les différents<br />

salaires. Les formes comparatives seront naturellement<br />

utilisables ici. Les élèves pourront aussi éventuellement<br />

comparer les deux extrêmes, à savoir le chef qui<br />

gagnait £80 par an et la scullery maid qui ne gagnait<br />

que £12.<br />

Pour avoir un ordre d’idée de ce que ces sommes<br />

pouvaient représenter, on peut donner les tableaux<br />

suivants :<br />

England 1900-1910: Typical prices<br />

1900 (and the 1999<br />

equivalents<br />

today)<br />

Inland letter post 1 d (0.4 p*) 26 p<br />

The Times 3 d (1.2 p) 35 p<br />

Pint of beer in a public 2 d (0.8 p) £1.73<br />

bar<br />

Pint of fresh milk 2 d (0.8 p) 26 p<br />

(London)<br />

Dozen new laid eggs<br />

(London)<br />

1/4½ d (6.9 p) £1.57<br />

http://www.parliament.uk/commons/lib/research/rp99/<br />

rp99-111.pdf<br />

NB: the English currency system went decimal in the<br />

early 1970s. Before that time, the Pound sterling was<br />

worth 20 shillings, each shilling was worth 12 pennies;<br />

1d = 1 penny)<br />

*1d = 0.4 p today<br />

Cost of living for a typical, rising professional man with a<br />

£700 annual income (early 1900s)<br />

Rent and taxes 100<br />

Two maids 42<br />

Food & cleaning materials for 4 people 104<br />

Washing 26<br />

Coal 1 ton/month 12<br />

Electric light 18<br />

Wine 10<br />

Office expenses<br />

Trainfair and lunches<br />

30<br />

Insurance 25<br />

Dress 80<br />

Savings 50<br />

TOTAL 487<br />

http://www.victorianweb.org/economics/wages2.html<br />

4


3. Tous les maîtres ne disposaient pas de la même<br />

richesse, mais tous avaient au moins un ou deux domestiques<br />

et il n’était pas rare que certains en aient beaucoup<br />

plus. On peut facilement supposer que les maîtres<br />

avaient beaucoup d’argent et, indépendamment de la<br />

source de leur fortune, héritée ou fruit de la profession<br />

exercée par le chef de famille, menaient une vie où les<br />

loisirs, et notamment les réceptions, tenaient une part<br />

importante.<br />

2<br />

Separate worlds Book p. 49<br />

n<br />

Analyse des documents<br />

Deux extraits d’un livre de gestion domestique, l’un à<br />

l’intention des domestiques, l’autre à l’intention des<br />

maîtres. Le troisième extrait est un article de The Week,<br />

publié en février 2002.<br />

• Le premier document donne une liste de règles à respecter.<br />

On peut noter qu’il est destiné à des domestiques,<br />

ce qui laisse penser que cette condition était non seulement<br />

strictement codifiée, mais que les domestiques<br />

l’acceptaient en connaissance de cause. Cet élément<br />

est à faire mettre en évidence : un lecteur contemporain<br />

pourra réagir aux « droits de l’homme » malmenés – les<br />

règles ne concernent pas ici l’emploi et les tâches mais<br />

les façons d’être. Il est toutefois important de resituer<br />

ce document dans son contexte. On soulignera ici le rôle<br />

parfaitement subalterne dans lequel le domestique doit<br />

entrer et auquel il doit se soumettre.<br />

• Le deuxième document est destiné aux maîtres, sans<br />

doute à ceux, nouvellement enrichis, qui n’avaient pas<br />

l’habitude d’être servis. On pourra faire remarquer que<br />

leur attitude, à eux aussi, pouvait être codifiée : il en<br />

allait également du prestige de la classe dominante de<br />

montrer une ligne de conduite estimée digne de leur<br />

rang.<br />

Il conviendra de demander aux élèves de verbaliser ce<br />

qu’ils peuvent entendre par appropriate relationships<br />

with the Staff et a trusting and respectful relationship.<br />

Ils parviendront peut-être à la conclusion que les maîtres<br />

devaient s’assurer de « bonnes relations » avec<br />

leurs domestiques. Il conviendra alors de leur demander<br />

d’avancer des raisons : pour qu’ils travaillent mieux ,<br />

pour qu’ils restent , parce qu’il y avait des lois (il<br />

n’y en avait pas encore mais c’est malgré tout une<br />

remarque que les élèves peuvent faire), pour éviter<br />

que le ressentiment d’un domestique ne se généralise<br />

à tous <br />

On pourra ainsi faire expliciter la deuxième partie de ce<br />

document afin de faire mettre en évidence la déshumanisation<br />

implicite du domestique : celui-ci ou celle-ci<br />

perd son identité pour adopter celle de son emploi ou<br />

de sa fonction dans la maison.<br />

Le contraste entre la première et la seconde partie pourra<br />

conduire les élèves à s’interroger sur l’ambivalence du<br />

document.<br />

• Le troisième document, témoignage contemporain, souligne<br />

le paradoxe de la place des domestiques dans la<br />

maison, comme son titre et la dernière phrase l’indiquent.<br />

On pourra faire préciser que la narratrice aristocrate ne<br />

parle pas de ses lointains ancêtres mais de sa propre<br />

enfance : le temps des domestiques n’est pas si éloigné,<br />

peut-être perdure-t-il de nos jours.<br />

L’étude de la page prendra une séance.<br />

Make sense<br />

1. Phase d’anticipation collective. Activité en deux<br />

temps : d’abord rappel du connu à travers le titre (la<br />

hiérarchie cloisonnée, l’opposition des deux mondes).<br />

Ensuite, une mise en valeur du point d’interrogation<br />

met le doute et rappelle un autre point déjà verbalisé :<br />

l’inter-dépendance. Mentionnée à un niveau matériel<br />

et utilitaire, elle est maintenant réinvestie à un niveau<br />

humain (relationships).<br />

2. En collectif, rapide phase d’identification de qui<br />

parle à qui. La lecture des titres met déjà bien sur la<br />

voie.<br />

3. En groupes (chaque groupe ayant un document<br />

différent), phase de négociation du sens. Les élèves<br />

devront échanger sur ce qu’ils ont compris pour arriver<br />

à la vision nuancée déjà exprimée par le titre. On pourra<br />

recuellir les avis des élèves, avis qui reflèteront sans<br />

doute les réactions que l’on peut avoir aujourd’hui sur<br />

la codification sans scrupules d’une domination, mais<br />

encore une fois, il sera important de replacer ces textes<br />

dans leur contexte.<br />

Project 3 - <strong>Upstairs</strong> <strong>Downstairs</strong><br />

5


3<br />

Living together Book p. 50-51<br />

“Too low down the scale” Book p. 50<br />

n<br />

Analyse du document<br />

L’image peut permettre d’élucider certains points du<br />

texte concernant le travail de la domestique.<br />

Le texte est le témoignage d’une scullery maid du début<br />

du XX e siècle. Comme la mise en œuvre le propose, il y<br />

a deux parties dans ce témoignage.<br />

Dans un premier temps, jusqu’à la ligne 19, on a un<br />

descriptif de la journée-type de cette femme. Cette description<br />

s’accompagne de commentaires sur la pénibilité<br />

des tâches demandées. Les premières lignes pourront<br />

rappeler ce qui a pu être dit lors de l’étude du premier<br />

texte du document de la page 49 : devenir domestique<br />

consistait à accepter des règles qui transformaient la personne<br />

en dogsbody. Dans un deuxième temps, à partir de<br />

la ligne 19, on découvre certains aspects plus positifs, des<br />

moments simples qui lui mettent du baume au cœur, et<br />

montrent encore une fois l’ambiguité de la situation et la<br />

fascination que le prestige des maîtres pouvait exercer.<br />

L’étude de ce texte prendra une heure et se fera collectivement.<br />

On peut prévoir un peu plus de temps pour<br />

l’activité du Over to you.<br />

Make sense<br />

1. Ce qui a été dit sur le rôle et le salaire d’une scullery<br />

maid lors de l’étude de la première page du Step 1 sera<br />

réinvesti ici pour anticiper le contenu à partir du titre<br />

et de la source. L’élève aura alors déjà accès au sens<br />

général de la première partie.<br />

Productions possibles :<br />

u We can imagine she has a lot of work to do and is not<br />

very-well paid.<br />

She probably gets up very early and goes to bed late.<br />

She may have to do the most difficult tasks.<br />

She surely has little time for herself.<br />

2. Phase de confirmation des hypothèses, en deux parties,<br />

une sur les devoirs de la domestique, une sur l’attitude<br />

des maîtres. On pourra ne pas entrer dans les détails, l’important<br />

étant de ne pas se limiter à de la reproduction de<br />

formes. L’élève devra toutefois pouvoir conclure que la vie<br />

de la domestique était une vie de labeurs incessants mais<br />

qu’elle y trouvait de temps en temps des moments qui lui<br />

faisaient oublier sa condition au bas de l’échelle.<br />

Il conviendra aussi de distinguer les faits des réactions,<br />

que ces dernières soient celles de la maid ou celles<br />

des élèves. En effet, un témoignage a toujours un but :<br />

informer et éventuellement susciter des réactions dans la<br />

mesure où il s’agit de quelque chose de personnel et non<br />

d’un simple compte rendu historique. Ce distingo – une<br />

des composantes essentielles commune au témoignage<br />

et au journal intime – pourra être développé par retour<br />

à la source de ce document.<br />

Productions possibles :<br />

u She had to / was obliged to / was compelled to perform<br />

very difficult tasks, like…<br />

Her masters didn’t always respect her work.<br />

But sometimes she had a little time for herself and<br />

could / was allowed to enjoy the pleasures of living in<br />

a rich house.<br />

3. Le but est de comprendre que cette partie nuance<br />

la première.<br />

La ligne 25 sous-entend que les maîtres n’étaient pas<br />

non plus des monstres et accordaient des petites libertés<br />

à leur domestiques. La phrase doit être remise dans le<br />

contexte du paragraphe et il faudra laisser les élèves se<br />

mettre d’accord sur le sens en leur demandant de justifier<br />

ce qui les a mis sur la voie.<br />

Productions possibles :<br />

u Although she had a lot of obligations, sometimes<br />

she could enjoy a few good moments. For example,<br />

she was allowed to taste fruits she had never tasted<br />

before.<br />

Over to you<br />

4. a. Cette phase permet d’anticiper la suivante à la<br />

lumière de ce qui aura été conclu suite au Make sense.<br />

Possibilité de remanier la modalité épistémique sur un<br />

événement passé.<br />

b. Vérification des hypothèses. Le texte peut être lu à la<br />

maison pour gagner du temps.<br />

“Out through the front door” Book p. 50<br />

n<br />

Analyse du document<br />

Dans cet extrait d’une série britannique sur la vie de<br />

tous les jours dans une maison édouardienne, Sarah,<br />

une domestique, a décidé de partir car elle en a assez<br />

d’être traitée comme une esclave. Rose, une autre domestique,<br />

essaie de l’en dissuader et chacune exprime ses<br />

arguments avec beaucoup de conviction. Sarah décide<br />

malgré tout de partir, la tête haute.<br />

Le débit est fort rapide et l’accent populaire pas toujours<br />

facile à saisir. D’où une étude qui peut d’abord se<br />

faire sans le son. Les images (expressions du visage et<br />

mouvements) donnent beaucoup d’informations essentielles.<br />

L’étude du dialogue commencera par un travail<br />

phonologique qui permettra aussi de conclure sur quel<br />

ton les personnages parlent avant de passer aux mots<br />

utilisés eux-mêmes.<br />

L’étude de la vidéo (collective) ainsi que du Over to you<br />

(individuelle d’abord, collective ensuite) prendra une<br />

séance.<br />

1. Tune in<br />

Phase d’échauffement phonologique permettant de préparer<br />

l’écoute du dialogue au niveau de l’intonation, du<br />

6


ythme et de l’accentuation. Dans un premier temps,<br />

l’intonation et le rythme permettront de comprendre les<br />

sentiments mais pas vraiment les idées exprimées. D’où<br />

la nécessité de s’intéresser ensuite aux mots accentués<br />

pour collecter des informations ici et là (voir corrigé<br />

Listening p. 00).<br />

Make sense<br />

2. Première étude sans le son. Le rappel de ce qui a pu<br />

être dit lors de l’étude des pages introductives permet<br />

de comprendre les mouvements de Sarah. Elle se trouve<br />

tout en haut, dans les quartiers des domestiques, quand<br />

elle parle avec Rose. Puis, elle descend et traverse donc<br />

les étages des maîtres et sort par la porte principale, la<br />

« grande porte ». Une fois dans la rue, elle jette un coup<br />

d’œil au sous-sol (basement, downstairs), là où travaillent<br />

les domestiques. Les élèves devront associer ce qu’ils<br />

savent déjà et ce qu’ils voient sur la vidéo. Ils pourront<br />

ensuite se demander pourquoi il en est ainsi et émettre<br />

des hypothèses. L’image nous permet déjà de savoir que<br />

Sarah est en pleine révolte.<br />

Productions possibles :<br />

u Two servants are talking. They’re in a room which looks<br />

like an attic. They seem to be quarelling and discussing.<br />

Finally, Sarah is leaving.<br />

Why are they quarelling What arguments do they<br />

have<br />

3. a. Deuxième étude, avec le son cette fois mais sans aide<br />

pour partir de ce que les élèves ont compris tout seuls.<br />

Productions possibles :<br />

u They are talking about their working conditions and<br />

their masters’ attitude. Rose is fed up.<br />

b. On oriente maintenant l’étude, en se basant sur les<br />

intonations pour dégager les sentiments (que les élèves<br />

auront déjà anticipés avec l’image).<br />

Productions possibles :<br />

u Rose is angry at first but after she calms down and<br />

tries to understand Sarah and explains things to her.<br />

Sarah is outraged and determined but she feels compassion<br />

for Rose.<br />

c. On s’intéresse maintenant aux raisons. Phase d’émission<br />

d’hypothèses et de négociation du sens entre les<br />

élèves s’ils ont déjà repéré des éléments à ce stade.<br />

Productions possibles :<br />

u Sarah may feel exploited.<br />

She may work too much and not feel respected.<br />

She may think she’s not well-paid.<br />

4. a. Troisième et dernière étude, avec le son. Sur la<br />

base des premières conclusions dans l’activité 3, on<br />

s’intéresse maintenant aux mots accentués (et donc<br />

porteurs de sens) pour essayer de dégager les arguments<br />

de Sarah et l’opinion de Rose.<br />

Productions possibles :<br />

u Sarah is fed up with living in an attic, wearing a stupid<br />

uniform. She thinks she’s treated like a slave and not<br />

respected because she can’t read nor write. She wants<br />

to go and live with her cousin.<br />

Rose thinks some problems are not very important. She<br />

thinks if Sarah leaves, her life may be more difficult<br />

after.<br />

b. Travail qui peut se faire sur l’image uniquement. Sarah<br />

sort la tête haute et jette un coup d’œil sur son ancien<br />

lieu de travail, en songeant certainement à tout ce qu’elle<br />

quitte. La fierté et la détermination de Sarah ne font aucun<br />

doute. Son regard vers le basement devra donner lieu à<br />

des échanges autres entre les élèves. Il faudra donc attirer<br />

l’attention des élèves sur l’attitude de Sarah.<br />

Productions possibles :<br />

u Sarah is determined and proud but she may be looking<br />

back because she knows what she is leaving and thinks<br />

about what Rose told her.<br />

Over to you<br />

5. Ce travail prépare au projet. Rappelons que certaines<br />

choses notées dans un journal sont parfois des transcriptions<br />

directes ou en tous cas assez spontanées de ce<br />

qui s’est passé. Par ailleurs, il ne s’agit pas d’expression<br />

personnelle mais d’un jeu de rôle : les élèves doivent se<br />

mettre à la place d’un maître ou d’un domestique. La<br />

classe sera donc divisée en deux groupes.<br />

a. Phase orale, au moment de l’énonciation. Les élèves<br />

doivent faire comme s’ils avaient été un témoin de l’époque.<br />

Il faudra veiller à ce que les réactions ne soient pas<br />

des commentaires donnant l’impression que les choses<br />

sont vues de l’extérieur mais des réactions spontanées.<br />

Les énoncés attendus peuvent donc être très courts pour<br />

la plupart. Cette sous-activité est à relier directement<br />

aux activités 2 et 3 p. 58 de la partie Language skills<br />

(“Expressing feelings spontaneously”) qui permet d’utiliser<br />

les exclamatives.<br />

b. Phase écrite, postérieure au moment de l’énonciation.<br />

Pendant qu’un groupe fait l’activité a., l’autre, qui a le<br />

point de vue inverse, prend des notes et les réutilise<br />

pour raconter le tout. On note avant tout bien sûr ce que<br />

l’on comprend mais aussi surtout ce qui nous a marqué.<br />

Les notes sont donc assimilables à des souvenirs,<br />

c’est-à-dire un reste parfois lacunaire et orienté de ce<br />

qui s’est objectivement passé. Quand les souvenirs sont<br />

plus précis et plus objectifs, on peut ensuite rapporter<br />

certains propos au style direct ou indirect (Language<br />

skills, p. 59, activités 8 et 9).<br />

Project 3 - <strong>Upstairs</strong> <strong>Downstairs</strong><br />

7


4<br />

Diary entries Book p. 52<br />

n<br />

Analyse des documents<br />

On s’intéresse maintenant au type de discours attendu<br />

pour le projet. Trois entrées de journaux intimes sont<br />

proposées, une écrite par un domestique, deux rédigées<br />

par Virginia Woolf.<br />

Outre les caractéristiques propres au journal intime<br />

(la date, l’omission de certaines formes, l’absence de<br />

précisions sur le fond, la dimension orale de la langue),<br />

les contenus divergent selon que l’on est maître ou<br />

domestique.<br />

La première entrée est la réaction négative d’un domestique.<br />

Aucune information objective. Dans un premier<br />

temps, il fait un bilan suite à plusieurs années de service.<br />

Dans un deuxième temps, il repense à un événement<br />

précis. Dans les deux cas, on comprend qu’il a une<br />

raison d’être en colère mais on ne sait pas exactement<br />

pourquoi. En revanche, on sait que ce n’est pas la première<br />

fois qu’il doit supporter des brimades. Pour ce<br />

domestique qui écrit pour lui-même, inutile de préciser<br />

toute l’histoire : son journal est son confident. Pour nous<br />

qui sommes totalement extérieurs, impossible de savoir<br />

ce qu’il en est.<br />

La deuxième entrée donne des informations objectives<br />

qui nous permettent de nous faire une idée du quotidien<br />

de Virginia Woolf. Plusieurs personnes sont mentionnées<br />

et on apprend peu de choses sur elles. C’est le contexte<br />

(leurs activités) qui laisse entendre qu’il s’agit d’amis<br />

ou de connaissances, sauf Leonard, le mari de V. Woolf.<br />

Pas grand-chose de subjectif mais la dernière remarque<br />

est assez amusante : V. Woolf hésite à faire preuve<br />

d’indiscrétion dans son journal… alors qu’un journal<br />

intime n’est pas censé être lu par qui que ce soit. Sauf<br />

peut-être lorsque l’on s’appelle Virginia Woolf et que l’on<br />

écrit pour être publiée.<br />

La troisième entrée apparaît elliptique : le sens – louanges<br />

désespoir – pourrait être donné par l’intonation<br />

si les trois segments étaient lus à voix haute. Cette mise<br />

en évidence pourra conduire au caractère oral de l’écrit<br />

dans les diaries.<br />

L’étude de cette page prendra une séance.<br />

Make sense<br />

1. Phase d’anticipation collective. Tous les élèves ont<br />

une idée de ce qu’est un journal intime. S’ils en ont déjà<br />

étudié en cours de français ou de langues étrangères, ils<br />

pourront donner plus de détails. Le but de cette activité<br />

n’est pas l’exhaustivité. Il s’agit simplement de poser<br />

quelques éléments connus et d’orienter la lecture. On<br />

pourra noter au tableau les mots-clés à travers les productions<br />

d’élèves pour ensuite récapituler ces éléments<br />

dans un paragraphe cohérent.<br />

2. L’activité se déroule en trois temps :<br />

– Repérage de qui écrit. Le nom et la profession sont<br />

précisés pour la première entrée. Pour les deux suivantes,<br />

les élèves peuvent ne pas savoir qui était V. Woolf.<br />

L’image et surtout la deuxième entrée avec reviewing<br />

mettront les élèves sur la voie. C’est en effet le seul<br />

élément (difficilement repérable) qui permet de se dire<br />

que c’est un écrivain qui a écrit. À défaut, l’information<br />

devra être donnée par le professeur.<br />

On pourra soit donner l’information sur V. Woolf, soit<br />

(notamment en série L,) faire faire des recherches succinctes<br />

sur l’écrivain dont les élèves pourront rendre<br />

compte lors d’une phase d’échauffement.<br />

Ces recherches pourront mettre en évidence le style de<br />

vie, « upper class bohemianism », des gens de Bloomsbury<br />

inscrit dans une période où il était tout à fait naturel<br />

pour les nantis d’avoir des domestiques.<br />

Pour citer des critiques de l’étude de Alison Light,<br />

Mrs Woolf and the Servants, publiées en 2007 :<br />

In 1911, 29-year-old Virginia Woolf (then Virginia<br />

Stephen) rented a house in London’s Brunswick<br />

Square with three young men. In what was<br />

intended as an experiment in communal living,<br />

the housemates struck a blow against formal<br />

meals with a system of trays which they could<br />

order for their rooms by ticking a list in the hall.<br />

The trays (bearing cooked breakfasts, two-course<br />

lunches, mid-afternoon tea, and three-course dinners)<br />

were provided by Sophie Farrell and Maud<br />

Chart, the cook and housemaid who lived in the<br />

basement. In 1911, 29-year-old Virginia Woolf<br />

(then Virginia Stephen) rented a house in London’s<br />

Brunswick Square with three young men. In what<br />

was intended as an experiment in communal living,<br />

the housemates struck a blow against formal meals<br />

with a system of trays which they could order for<br />

their rooms by ticking a list in the hall. The trays<br />

(bearing cooked breakfasts, two-course lunches,<br />

mid-afternoon tea, and three-course dinners) were<br />

provided by Sophie Farrell and Maud Chart, the<br />

cook and housemaid who lived in the basement.<br />

Somebody had to do it: as Alison Light notes, in<br />

early 20th-century Britain, «most women expected<br />

either to be servants or to keep servants», and Virginia,<br />

like the men in the house (who included her<br />

husband-to-be Leonard Woolf, and economist John<br />

Maynard Keynes) had her writing to get on with.<br />

http://www.independent.co.uk/arts-entertainment/<br />

books/reviews/mrs-woolf-and-the-servants-by-alisonlight-458831.html<br />

Until at least the Second World War, British society<br />

ran on servants. Most British women, as Light<br />

explains, would either have been in service or<br />

employed servants. She approaches this subject<br />

through perhaps the most minutely examined psy<br />

che of British modernism. Although Woolf devoted<br />

hours to probing her own consciousness, those of<br />

8


her servants remained hazy to her: it’s somehow<br />

symptomatic that Woolf always misspelled her<br />

cook’s first name as ‘Nelly’, rather than the actual<br />

Nellie. Even though they were subject to terrible<br />

mental and emotional distress, Woolf dismissed<br />

her servants’ fury or misery as hysterics, as if<br />

sensitivity only kicked in on a certain rung of the<br />

class structure. ‘I am an individual,’ Agnes Smith<br />

reproached her, ‘as unique in my way as you are<br />

in yours.’<br />

Light approaches her subject through Woolf’s most<br />

piercing relationships with her servants. Sophie<br />

Farrell, a country girl ‘brought up in the heartlands<br />

of deference’, was a mainstay of Woolf’s childhood<br />

and remained devoted to her. Lottie Hope, a volatile<br />

foundling child trained up into service, and Nellie<br />

Boxall were the servants of Woolf’s maturity.<br />

Nellie in particular drove her mistress to despair<br />

and vice versa…<br />

Reading Woolf on Nellie and, indeed, on the working<br />

class in general, it’s easy to conclude that she<br />

was a cow to work for (prejudice, Light remarks,<br />

was her default mode, even though she picked at<br />

these prejudices in her fiction). But the Woolfs and<br />

their Bloomsbury pals were, in many ways, enlightened<br />

employers. Uniforms and subservient address<br />

were discarded; the demands of formal entertaining<br />

increasingly abandoned for jolly evenings with<br />

whisky and buns. Both in the domestic and political<br />

arena, Woolf loathed authority – her widower<br />

father’s tyrannical rages remained with her – but<br />

running a household left her in a dilemma. She<br />

wanted the attentions of a servant without having<br />

to wield the authority of a mistress. As Light argues,<br />

it was considered a specifically female situation:<br />

the servant problem scrabbles at gender as well<br />

as class differences…<br />

The Bloomsburies hoped to reshape British<br />

society. But, as Light bluntly states: ‘There could<br />

never be a modernist domesticity with servants<br />

still in tow.’<br />

http://books.guardian.co.uk/reviews/biography/<br />

0,,2141696,00.html#article_continue<br />

[Alison Light] teases out the implications of what<br />

was clearly a complicated relationship of mutual<br />

dependence. No one reading Woolf’s diaries could<br />

fail to be struck by her fraught relationships with<br />

her servants, chiefly the manipulative Nellie Boxall<br />

and the hysterical Lottie Hope. Woolf was extremely<br />

fond of them; she despised them; she needed them<br />

desperately, and as Light demonstrates, this was<br />

absolutely reciprocal.<br />

http://www.independent.<br />

co.uk/arts-entertainment/books/reviews/mrs-woolf-andthe-servants-by-alison-light-462750.html<br />

À noter aussi l’ouvrage Mrs Woolf and the Servants;<br />

the Hidden Heart of Domestic Service (2007) d’Alison<br />

Light.<br />

– Restitution par les élèves de ce qu’ils ont compris seuls<br />

sur les événements (faits et / ou réactions). Phase rapide.<br />

Il ne s’agit pas d’entrer dans les détails mais de dire en<br />

quelques courtes phrases de quoi il s’agit. Il n’y a que<br />

pour la première entrée qu’il faut comprendre que l’écrit<br />

comporte deux parties, délimitées par l’ellipse.<br />

– Les élèves devraient pouvoir dire qu’il manque des<br />

informations. L’objectif est d’élucider ce qui peut l’être<br />

en devinant à partir du contexte. Pour guider davantage<br />

les élèves, on peut mettre le doigt sur certaines informations<br />

précises qui nécessitent des éclaircissements,<br />

comme avec l’exemple que nous avons fourni dans le<br />

manuel. Pour compléter ce type de travail, l’activité 7<br />

p. 59 de la partie Language skills pourra être proposée<br />

à la maison.<br />

3. Phase de bilan et remplissage de la Logpage.<br />

Over to you<br />

4. Transformation d’un témoignage sur un événement<br />

précis en entrée de journal intime. La Logpage permettra<br />

aux élèves de réorganiser le discours. La mise en<br />

commun sur cette activité et celle des Language skills<br />

prendra une séance.<br />

5. Sur http://www.channel4.com/history/microsites/C/<br />

countryhouse/edwardianlife/timeline.html, on trouve<br />

une chronologie détaillée dont on peut retenir les dates<br />

suivantes :<br />

1901<br />

22nd January Death of Queen Victoria, aged 81, after a reign of 63 years. Edward VII succeeds to the<br />

throne.<br />

1903<br />

October Formation of the suffragette Women’s Social and Political Union (WSPU).<br />

1904<br />

April<br />

Entente Cordiale signed with France.<br />

May<br />

Rolls-Royce car manufacturing company formed.<br />

November Figures released reveal that poverty is rising dramatically – 122,000 people in London and<br />

800,000 in England and Wales are in receipt of poor relief, with 250,000 in workhouses.<br />

1910<br />

21st May Death of Edward VII; succeeded by George V.<br />

Project 3 - <strong>Upstairs</strong> <strong>Downstairs</strong><br />

9


1911<br />

March<br />

1914<br />

28th June<br />

4th August<br />

Shops Act legislates for 60-hour week and all employees entitled to half-day holiday each<br />

week.<br />

Period of industrial unrest 1911 to 1914.<br />

Archduke Franz Ferdinand of Austria assassinated by a Serbian nationalist in Sarajevo.<br />

Britain declares war on Germany when it violates Belgian neutrality.<br />

RECAP<br />

En deux temps. D’abord un rappel des caractéristiques<br />

d’un journal intime, pour que les élèves intègrent les<br />

informations données sur la Logpage. Dans un second<br />

temps, Recap sur le contexte historique. Il ne faut pas<br />

oublier que le projet final mêle ces deux données.<br />

STEP 2<br />

Book p. 53-59<br />

n Architecture de l’ensemble du Step : 2 étapes<br />

1. Étude de deux entrées de journaux intimes et de deux<br />

points de vue à partir d’un même événement.<br />

2. L’aliénation d’un domestique par son maître. Un texte<br />

littéraire où on lit en filigrane dans le dialogue entre<br />

maître et serviteur, rapporté par le serviteur, la soumission<br />

acceptée, « l’aliénation », de ce dernier.<br />

1<br />

“Very ill in bed” Book p. 53<br />

n<br />

Analyse des documents<br />

Comme l’indique le titre du Step 2, il s’agit maintenant<br />

d’appréhender le même événement des deux points de<br />

vue. L’événement en question est à chaque fois une<br />

maladie qui désorganise la vie de la maison.<br />

La première entrée a été écrite par V. Woolf qui se<br />

retrouve bien démunie maintenant que ses deux domestiques<br />

sont malades. Difficile de déterminer la part de<br />

sollicitude de V. Woolf pour Lottie et la part de malaise<br />

maintenant qu’elle doit jouer au domestique. On pourra,<br />

ici encore, constater que V. Woolf s’excuse de la qualité<br />

de son écrit… alors qu’elle n’est pas censée être lue.<br />

Réflexe d’écrivain ou souhait d’être quand même lue un<br />

jour Dans ses journaux, V. Woolf se reprochait beaucoup<br />

la qualité de ses écrits.<br />

La deuxième entrée est celle d’un domestique qui parle<br />

de la maîtresse de maison qui est clouée au lit. Entrée<br />

double, en fait. Dans la première, William Tayler fait<br />

comprendre qu’il se retrouve avec une double charge (son<br />

travail habituel et la prise en charge de tous les malades)<br />

qui le prive de son passe-temps quotidien. Les faits sont<br />

clairement énoncés mais ils sont assortis de commentaires<br />

ou en sous-entendent. Dans la seconde, écrite trois jours<br />

plus tard, les choses vont mieux. William décrit l’attitude<br />

de son employeuse. Cette description nous donne<br />

l’occasion de voir quelles étaient les préoccupations des<br />

maîtres. La liste de réactions futiles (cards, violets, china)<br />

ou hypocrites (allusion à la Bible) sont à faire mettre en<br />

évidence. William finit par conclure qu’étant donné le<br />

grand âge de sa maîtresse, tout ceci est naturel.<br />

On soulignera le ton de constat, et non de reproche, du<br />

domestique. Ceci constituera un lien avec la donnée<br />

déjà abordée que les domestiques avaient intégré l’ordre<br />

établi. Cette notion, qu’on l’appelle ou non « aliénation »,<br />

devra être abordée ici (même rapidement) car elle sera<br />

cruciale dans l’étude de l’extrait de The Remains of the<br />

Day. Pour la mettre en valeur, le professeur pourra couper<br />

la dernière phrase et demander aux élèves d’imaginer<br />

l’opinion du domestique.<br />

L’étude de cette page prendra une séance.<br />

Make sense<br />

1. a. Mise en commun sans aide particulière de ce que les<br />

élèves ont compris tout seuls. Ici non plus, il ne s’agit pas<br />

de tout restituer dans le détail mais de poser qui parle, les<br />

faits et les réactions compte tenu du statut de chacun.<br />

Productions possibles :<br />

u Virginia Woolf wrote the first entry. We understand<br />

she has two servants but they are ill. We also understand<br />

she is going to have dinner in a restaurant nearby.<br />

Perhaps she does not want to do the cooking / can’t cook /<br />

is not used to cooking her own meals / has never cooked<br />

a meal / thinks cooking is a waste of time because her<br />

only concern is her writing…<br />

10


. Il convient d’élucider la part de non-dit dans une<br />

entrée de journal. Par exemple, l’identité de Leonard<br />

dans la première entrée peut paraître ambigüe. Il faudra<br />

faire remarquer aux élèves qu’il appartient au we et pas<br />

à both the servants. Un travail sur les référents peut<br />

s’avérer utile pour guider un peu plus les élèves en cas<br />

de problèmes de compréhension. Dans l’entrée écrite<br />

par W. Tayler, il faudra élucider my usual work. Si, au<br />

bout de quelques instants, les élèves ne perçoivent rien<br />

par eux-mêmes, on pourra donner un premier exemple :<br />

In your opinion, who is Leonard Cette même démarche<br />

pourra être répétée si les remarques spontanées sont<br />

trop peu nombreuses.<br />

2. Travail en trois temps.<br />

On insiste d’abord sur les réactions pour mettre en valeur<br />

le décalage entre l’habitude et l’événement dans l’entrée<br />

écrite par V. Woolf. Dans les deux autres entrées, comme<br />

nous l’avons dit plus haut, le décalage se situe entre<br />

l’ensemble du texte et la dernière phrase.<br />

Puis, l’élève pourra comparer les réactions et se rendre<br />

compte que l’événement donne lieu à des changements<br />

déstabilisants et anormaux pour V. Woolf, mais compréhensibles<br />

quoique difficiles à vivre pour W. Tayler.<br />

Enfin, dans un dernier temps, l’élève remplira sa logpage<br />

pour y retranscrire son bilan sur cette page.<br />

Productions possibles :<br />

u V. Woolf doesn’t know what to do because everything<br />

is probably done by her two servants. She feels lost.<br />

William feels alone and lost too because he has to do<br />

many more things. However, he accepts his new responsibilities<br />

and find excuses to justify the lady’s attitude.<br />

Over to you<br />

3. a. Travail oral dans un premier temps, similaire à<br />

celui effectué en fin de Step 1. Il s’agit de réagir aux<br />

événements, en adoptant le point de vue inverse.<br />

b. Passage à l’écrit. Les énoncés sont parfois plus élaborés<br />

mais la dimension orale peut et doit parfois rester<br />

très présente.<br />

Productions possibles :<br />

u How horrible! Never felt that bad before!<br />

Mum is very worried for me and comes every hour to<br />

see if I’m alright. I usually think she’s too protective but<br />

today I find that great!<br />

Tom and Diana said they would come to see me soon.<br />

So eager to see them!<br />

2<br />

A person of considerable<br />

dependability Book p. 54-55<br />

n<br />

Analyse du document<br />

Le roman de K. Ishiguro traite de la relation entre maîtres<br />

et serviteurs en Angleterre juste avant la Seconde<br />

Guerre mondiale. L’histoire est racontée par Stevens,<br />

un majordome.<br />

Les deux photos, extraites de l’adaptation cinématographique<br />

montrent Stevens (interprété par A. Hopkins)<br />

soit au garde à vous, parfaitement disponible et prêt<br />

à obéir aux ordres, soit la tête baissée, soumis quand<br />

il sert son maître, Lord Darlington, qui ne le regarde<br />

même pas.<br />

L’extrait reflète cet état d’esprit. Le père de Stevens est<br />

lui aussi au service de Lord Darlington mais il a eu un<br />

accident, dont il s’est remis mais qui peut faire douter<br />

de son aptitude a bien faire son travail désormais.<br />

En apparence, chacun semble faire preuve d’humanité :<br />

Lord Darlington semble se soucier de la santé du père<br />

de Stevens et ne veut pas se débarrasser de lui, Stevens<br />

défend son père et dédramatise la situation. Mais en<br />

fait, Lord Darlington ne se soucie vraiment que de la<br />

réussite de la conférence qu’il va organiser chez lui et<br />

Stevens se contente d’aquiescer et de faire ce qu’on<br />

attend de lui sans rien remettre en question. On peut<br />

alors se dire que les « inquiétudes » de Lord Darlington<br />

sont avant tout liées à une idée déjà étudiée au cours du<br />

Step 1 : les maîtres avaient besoin de leurs domestiques<br />

pour pouvoir vivre leur vie telle qu’ils la souhaitaient<br />

et la date conférence approchant, on peut imaginer<br />

que Lord Darlington n’a pas le temps d’embaucher<br />

quelqu’un de confiance à la place du père de Stevens.<br />

Par ailleurs, l’extrait qui précède celui-ci dans le<br />

roman est une apologie de Lord Darlington pour lequel<br />

Stevens a une admiration sans bornes malgré toutes<br />

les critiques – selon lui injustifiées – dont il peut<br />

faire l’objet.<br />

L’étude du texte prendra deux séances, trois au maximum.<br />

n<br />

Warm up<br />

Pour rendre plus rapide et fluide l’accès au sens du<br />

texte et lever certaines difficultés lexicales, on partira de<br />

l’étude des deux images extraites du film pour rappeler<br />

ce qui a déjà été dit lors de l’étude de documents précédents<br />

et pour qualifier l’attitude de chaque personnage<br />

(en particulier de Stevens) et leur relation. Ceci peut<br />

permettre d’introduire dependability.<br />

Make sense<br />

1. Anticipation sur le titre. On laissera les élèves libres<br />

de dire ce que cela leur inspire. Pour aider, on pourra<br />

leur demander de décomposer le mot depend-ability,<br />

Project 3 - <strong>Upstairs</strong> <strong>Downstairs</strong><br />

11


voire le faire pour eux pour qu’ils puissent reformuler :<br />

a person you can depend / count / rely on.<br />

2. Cette étape permet d’anticiper le contenu de l’extrait,<br />

en particulier le fait que, ce qui va prédominer avant tout,<br />

c’est la relation maître / serviteur et non l’événement. On<br />

rebrassera certainement à cette occasion l’expression de<br />

l’obligation, want / expect someone to + base verbale,<br />

et de nombreuses expressions indiquant que Stevens<br />

doit être à la disposition de Lord Darlington pour cette<br />

occasion très spéciale (he is expected / required / asked /<br />

compelled to…).<br />

3. Mise en valeur de l’événement et de ses conséquences,<br />

à partir de ce que les élèves ont compris, sans aide. L’événement<br />

n’est qu’un point de départ assez vite résumé : le<br />

père de Stevens a eu un accident et on se demande dans<br />

quelle mesure il est toujours apte au service.<br />

N.B. sur les obstacles lexicaux dans le texte :<br />

Dans cette partie, certains mots utiles peuvent poser<br />

problème : recovery, burden, collapsing. Dans un tout<br />

premier temps, on demandera aux élèves de ce concentrer<br />

sur tout ce qu’il comprennent et de le verbaliser. Si ce<br />

travail est fait correctement, on demandera aux élèves de<br />

trouver des équivalents (mots ou expressions) à ces quatre<br />

mots dans le texte, en faisant bien attention au contexte.<br />

Ainsi, ils pourront comprendre que : recovery = when you<br />

feel better, burden = duties, collapsing = falling.<br />

L’adjectif trivial est transparent mais pas forcément<br />

connu en français. Le rappel du contexte (full recovery<br />

+ one or two errors but…) peut permettre aux élèves de<br />

deviner que trivial est voisin de not serious. À défaut, on<br />

donnera ce synonyme pour ne pas perdre trop de temps<br />

dans de la simple élucidation de formes.<br />

Sur l’ensemble du texte, d’autres mots seront peut-être<br />

difficiles à comprendre mais dans la mesure où ils sont<br />

moins utiles, ils pourront être laissés de côté, sauf si<br />

l’élève a des questions (auxquelles on répondra en fin<br />

d’heure). Exceptions par exemple pour avoidable hazards<br />

et jeopardize qui peuvent bloquer les élèves dans une certaine<br />

mesure. Le contexte ne donne pas assez d’éléments<br />

pour deviner de façon claire le sens de avoidable hazards,<br />

d’autant que hazard est un faux ami et que hardly risque<br />

aussi de déranger. Si blocage, on donnera risk en synonyme.<br />

En revanche, jeopardize peut parfaitement être inféré. Sa<br />

place indique que c’est un verbe. Le sujet et le COD sont<br />

facilement compréhensibles (an error, the success). À partir<br />

de là, aucune ambigüité sur l’idée de « compromettre ».<br />

4. Simple découpage permettant de séparer les deux<br />

approches sur la même question. L’élève visualisera<br />

tout de suite que Lord Darlington parle beaucoup et que<br />

Stevens ne dit presque rien. Il ne fait que ponctuer les<br />

propos de Lord Darlington.<br />

5. Activité de groupes. La partie concernant Stevens<br />

sera évidemment plus aisée à travailler en termes de<br />

repérages.<br />

a. Travail à partir de ce que les élèves ont compris, sans<br />

aide. Il faudra s’attacher au fait que les élèves restituent<br />

tout ce qui a du sens pour eux au niveau des formes afin<br />

de pouvoir dégager ensuite des conclusions.<br />

b. Phase de Recap en vue d’une comparaison entre les<br />

deux attitudes. On ne s’intéresse plus au « quoi » mais<br />

au « comment ». Stevens passe son temps à répéter<br />

exactement la même chose. Lord Darlington répète la<br />

même idée mais insiste en ajoutant des détails et en<br />

trahissant de plus en plus son inquiétude quant au bon<br />

déroulement de la conférence. L’activité 4 aura beaucoup<br />

aidé les élèves en cela.<br />

6. À ce stade, les élèves doivent échanger librement<br />

entre eux et verbaliser qu’à travers l’événement d’origine<br />

(l’accident du père de Stevens), Lord Darlington ne<br />

pense qu’à sa conférence et Stevens ne cherche qu’à<br />

aller dans son sens.<br />

Productions possibles :<br />

u Stevens doesn’t say much and often agrees with Lord<br />

Darlington. He’s submissive and follow the rules without<br />

discussing…<br />

Lord Darlington seems to be worried for Steven’s father<br />

but he is actually only thinking of / is only interest in /<br />

is mainly concerned with the conference.<br />

7. Étape de synthèse sur le texte. Au départ, et à travers<br />

ce qui est dit, on croit qu’il s’agit du père de Stevens.<br />

Mais on se rend compte finalement qu’il s’agit de Stevens<br />

lui-même maintenant. La justification permettra<br />

de reprendre rapidement l’essentiel de ce qui a été dit<br />

au cours de l’étude du texte (Stevens always agrees with<br />

Lord Darlington and accepts to take the measures the<br />

latter is asking for, “I fully understand”).<br />

Over to you<br />

8. Travail oral en interaction, par paires. Un bon déroulement<br />

du Make sense est indispensable pour que cette<br />

activité prenne tout son sens. Ce travail est une suite<br />

de texte. Il comporte une part de répétition par rapport<br />

au premier incident et un « passage à l’acte » suite aux<br />

recommandations de Lord Darlington et aux réactions<br />

de Stevens.<br />

9. Travail écrit préparatoire au projet. Il s’agit en fait<br />

d’un brouillon au niveau des idées mais pas de la forme.<br />

L’élève doit, pour l’un des deux personnages, dégager les<br />

faits et réactions que retiendrait chacun, compte tenu de<br />

sa façon de penser, cette dernière étant nécessairement<br />

liée à son statut.<br />

RECAP<br />

Phase de synthèse sur la problématique de l’époque :<br />

deux mondes très différents, voire opposés, mais qui<br />

cohabitaient et interagissaient d’une certaine façon.<br />

12


YOUR PROJECT<br />

Book p. 56-57<br />

En fin de Step 1, l’élève a le choix de l’événement et du<br />

point de vue pour écrire une entrée de journal intime.<br />

Ceci permet de se focaliser sur la forme et le fond et de<br />

laisser à l’élève un maximum de liberté (et donc d’envie)<br />

de dire ce qu’il a à dire.<br />

Le projet en fin de Step 2 attend les même choses mais<br />

c’est une figure imposée car la liste des données est<br />

pré-définie et l’élève n’a pas la choix du point de vue. Il<br />

doit traiter les deux.<br />

L’évaluation proposée ci-dessous, commune aux<br />

deux Steps se présente en quatre degrés de réussite,<br />

selon deux grands paramètres : respect de la<br />

consigne (sur le fond comme la forme) et recevabilité<br />

linguistique.<br />

Degré 1<br />

Respect de la consigne<br />

N’a presque pas respecté la consigne<br />

(caractéristiques formelles et de fond<br />

d’un journal intime)<br />

A mélangé les points de vue.<br />

2 à 3 pts<br />

Recevabilité linguistique<br />

Langue très fautive.<br />

Erreurs récurrentes et / ou de base.<br />

Parfois difficilement (ou pas)<br />

compréhensible.<br />

1 à 2 pts<br />

Degré 2<br />

Respect partiel de la consigne mais le<br />

texte a l’allure d’une entrée de journal.<br />

Point de vue partiellement respecté.<br />

4 à 6 pts<br />

Langue compréhensible malgré un<br />

vocabulaire limité et des erreurs.<br />

3 à 5 pts<br />

Degré 3<br />

Degré 4<br />

Total (max.)<br />

Respect de la plupart des critères.<br />

Point de vue généralement respecté.<br />

7 à 9 pts<br />

A écrit une « vraie » page de journal<br />

intime.<br />

Tentative d’élaboration personnelle à<br />

partir du point de vue / met le ton /<br />

originalité.<br />

Donne du plaisir à lire.<br />

10 à 12 pts<br />

Langue globalement correcte.<br />

Langue nuancée et spontanée.<br />

6 à 7 pts<br />

Langue correcte.<br />

Respecte bien l’équilibre langue<br />

écrite / langue orale.<br />

Se lit très facilement.<br />

8 pts<br />

LANGUAGE SKILLS<br />

Book p. 58-59<br />

words<br />

A Pronunciation of the suffi xes < er > and < or ><br />

butler – housekeeper – master – narrator – writer – character<br />

– worker – employer<br />

a. Listen to them on your CD and say them aloud.<br />

b. When the suffix < er > is unstressed, it is pronounced<br />

/ / (schwa).<br />

c. The suffix < or > in an unstressed position is also<br />

pronounced / / (schwa).<br />

d. The comparative form of adjectives is also unstressed<br />

and pronounced / / (schwa).<br />

e. The final < er > in prefer (infer, refer, confer, defer,<br />

deter, etc.) is stressed and pronounced / #<br />

/<br />

Project 3 - <strong>Upstairs</strong> <strong>Downstairs</strong><br />

13


E Word bank<br />

rich rule work<br />

Sentence(s) where you<br />

found the word<br />

“The country was powerful<br />

and rich but power and<br />

wealth were not evenly<br />

distributed.”<br />

Δ<br />

“Got up at half past seven;<br />

done my usual work.”<br />

Lexical field it is related to money obligation activity /effort<br />

Part of speech adjective noun noun or verb<br />

Definition<br />

having a great deal of<br />

money or assets<br />

(Oxford American<br />

dictionary)<br />

one of a set of explicit or<br />

understood regulations<br />

or principles governing<br />

conduct within a particular<br />

activity or sphere (Oxford<br />

American dictionary)<br />

– activity involving mental<br />

or physical effort done in<br />

order to achieve a purpose<br />

or result<br />

– a task or tasks to be<br />

undertaken; something a<br />

person or thing has to do.<br />

(Oxford American<br />

dictionary)<br />

Don’t forget!<br />

Rich food<br />

The rich = les riches<br />

Riches (= material wealth)<br />

Aussi un verbe : diriger /<br />

gouverner<br />

Peut aussi signifier<br />

« fonctionner » : “this<br />

machine does not work. It<br />

must be repaired”<br />

Pronunciation / rIt1 / / ru:l / / w#:k /<br />

Words with a similar meaning<br />

and synonyms<br />

wealthy – well-off – wellto-do<br />

– plentiful – prosperous<br />

– opulent – abundant<br />

obligation – order – duty –<br />

condition – law – principle<br />

– directive – direction<br />

– command – stipulation –<br />

requirement<br />

labour – toil – effort – task<br />

– job – employment<br />

Deeds /actions<br />

Words with an opposite<br />

meaning and antonyms<br />

poor – badly-off –<br />

destitute – moneyless /<br />

penniless – impoverished<br />

– needy – necessitous –<br />

impecunious – indigent<br />

– broke<br />

freedom – liberty<br />

rest – holidays – leisure<br />

Unemployment<br />

Retirement<br />

Words derived from it<br />

(+ part of speech and<br />

definition)<br />

richness (n.)<br />

ruleless (adj.) = without<br />

rules<br />

work out (v.) = solve<br />

workless (adj.) = jobless<br />

Don’t confuse!<br />

(homophones,<br />

homographs…)<br />

Δ Δ Δ<br />

Collocations<br />

That’s rich!<br />

From rags to riches<br />

An embarassment of<br />

riches<br />

To play by the rules<br />

Rule of thumb<br />

Rule the roost<br />

Out of work<br />

At work<br />

In the works<br />

Work of art<br />

Proverbs, sayings,<br />

idiomatic expressions<br />

“I’ve been rich and I’ve<br />

been poor. Believe me,<br />

rich is better.”<br />

Mae West (actress)<br />

“Rules are for the obedience<br />

of fools and the<br />

guidance of wise men.”<br />

Douglas Bader (British<br />

aviator during WW2)<br />

“The best way to appreciate<br />

your job is to imagine yourself<br />

without one.”<br />

Oscar Wilde (writer)<br />

14


listening<br />

Intonation, rhythm and stress<br />

1 a. Master: firm, courteous Æ angry Æ very angry<br />

Æ threatening<br />

Servant: polite Æ anxious Æ upset Æ cries<br />

b. Master: come in Æ your task Æ clean my room Æ most<br />

disappointed Æ not…not…Æ back on the street<br />

Servant: wanted to see me Æ it was Æ sorry<br />

c. The master is reprimanding a maid because she<br />

failed to clean his room as he wanted (turning back the<br />

counterpane of the bed, cleaning the ashes). If there<br />

is another example of such negligence, he threatens to<br />

dismiss the maid.<br />

DEBRIEFING Book p. 60<br />

1. Picture<br />

Pistes de relance :<br />

– What impressions can we have about the master, the<br />

servant and their relationship<br />

– What makes this cartoon funny<br />

2. Statement<br />

Pistes de relance :<br />

– Find reasons and examples that could illustrate this<br />

idea.<br />

ÉVALUATION DE LA COMPRÉHENSION<br />

Évaluation de la compréhension orale<br />

Deux appareils d’évaluation sont proposés : le premier<br />

guidé par un ensemble de questions, le second avec un<br />

guidage minimal. En fonction du profil de sa classe, le<br />

professeur pourra proposer l’un ou l’autre, voire l’un et<br />

l’autre.<br />

n<br />

Appareils d’évaluation<br />

Æ voir textes photocopiables p. 00.<br />

n<br />

Évaluation de type 1 : corrigé et barème<br />

1. x an interview. 1 pt<br />

2. x serve meals.<br />

x manage the staff.<br />

x manage finances.<br />

3 pts<br />

3. x 50 to 60,000 dollars. 1 pt<br />

4. 150 to 175,000 dollars. 1 pt<br />

5. x anticipate your employer’s needs. 1 pt<br />

6. x The Remains of the Day<br />

x Gosford Park<br />

2 pts<br />

7. x he likes the relationship between masters and<br />

servants.<br />

x he likes the professionalism with the staff. 2 pts<br />

Total sur 11 points (dont 1 pt de bonus).<br />

n<br />

Évaluation de type 2 : corrigé et barème<br />

Type of document an interview 1 pt<br />

What the job consists in<br />

Salaries:<br />

– for a graduate<br />

– later in the career<br />

– service of household meals<br />

– managing the staff, the household<br />

– managing finances<br />

– 50 to 60,000 dollars a year for a graduate<br />

– 150 to 175,000 dollars later<br />

3 pts<br />

2 pts<br />

Qualities required (look at you employer) anticipate your employer’s needs 1 pt<br />

Favourite fi lms showing butlers<br />

The reasons why he likes them<br />

– The Remains of the Day<br />

– Gosford Park<br />

– The upstairs / downstairs relationship in Gosford Park<br />

– Professionalism with the staff<br />

2 pts<br />

2 pts<br />

Project 3 - <strong>Upstairs</strong> <strong>Downstairs</strong><br />

15


Évaluation de la compréhension écrite<br />

Deux appareils d’évaluation sont proposés : le premier de<br />

« type bac » où la compréhension est vérifiée par la production,<br />

le second ne vérifiant que la compréhension pour<br />

une évaluation de l’activité langagière en elle-même.<br />

n<br />

Appareils d’évaluation<br />

Æ voir textes photocopiables p. 00.<br />

n<br />

Évaluation de type 1 : corrigé et barème<br />

1. This document is a testimony. 0,5 pt<br />

2. The narrator is Rosina, a servant. Two other servants<br />

are important in this testimony: Tommy Phipps and<br />

John, a footman. The master (his lordship) also has an<br />

important role in this story.<br />

3 pts<br />

3. The scene takes place at the Astor’s house in Sandwich,<br />

at night (we had just gone to bed / The whole house<br />

turned out in their dressing gowns).<br />

1 pt<br />

4. a. We (l. 1): The whole house.<br />

b. I (l. 1): Rosina, the narrator<br />

c. He (l. 4): Tommy Phipps<br />

d. He (l. 13): John<br />

e. He (l. 14): His lordship 2,5 pts<br />

5. They heard a shot and Tommy Phipps shouted. 2 pts<br />

6. Tommy Phipps opened the door to a man who demanded<br />

his money or his life. He gave him a pound. The man<br />

took it, fired at him, missed, and ran out into the night.<br />

Consequently, the footmen rushed outside to catch the<br />

thief, the housekeeper fainted, Mr Billy called his dogs<br />

and went off with a knife, and the master followed with<br />

a golf club. Then, the police arrived and an inspector<br />

stayed to cross-examine the servants.<br />

4 pts<br />

7. Some servants didn’t get on well. Tommy Phipps was<br />

unpopular with the staff and one day took advantage of<br />

his position to tease John. So John took his revenge by<br />

scaring Tommy.<br />

3 pts<br />

8. The master reprimanded John but was also extremely<br />

angry with Mr Tommy, and he held him responsible for<br />

the whole incident. However, he protected his servants<br />

and refused to let the police arrest John. 2 pts<br />

9. This sentence means that the power of a master over<br />

his servants was more important than the power of the<br />

police. The police seem to follow the rules of the master,<br />

like the servants.<br />

2 pts<br />

n<br />

Évaluation de type 2 : corrigé et barème<br />

Type of document a testimony 1 pt<br />

Place and time at the Astor’s house in Sandwich (we had just gone to bed /<br />

The whole house turned out in their dressing gowns)<br />

2 pts<br />

Who speaks Rosina, a servant 1 pt<br />

The problem They heard a shot and Tommy Phipps shouted. 2 pts<br />

The immediate cause of the problem<br />

The immediate consequences<br />

of the problem<br />

The relationship between servants<br />

The real identity of the culprit<br />

and his reason<br />

The reaction of the master<br />

A man had appeared at his door, demanding his money or<br />

his life. He’d given him a pound; the man had taken it from<br />

him, fired at him, missed, and run out into the night.<br />

– The footmen seized whatever weapons they could from<br />

the kitchen and rushed outside.<br />

– The housekeeper fainted.<br />

– Mr Billy called his dogs and went off with a knife…<br />

– and his lordship followed with a golf club…<br />

– two carloads of police arrived… an inspector was left<br />

behind to cross-examine us servants.<br />

– Tommy Phipps, who was unpopular with the staff,<br />

– taking advantage of his position to tease him out of his<br />

wits<br />

– John, the young footman, suddenly burst out that he had<br />

been the villain of the piece…<br />

– So John decided to get his own back. He used a toy pistol<br />

and planned eventually to reveal his identity.<br />

– He was also extremely angry with Mr Tommy, and he held<br />

him responsible for the whole incident.<br />

– He had already tried the case and administered the<br />

sentence, so he was quickly silenced.<br />

2 pts<br />

5 pts<br />

2 pts<br />

2 pts<br />

3 pts<br />

16


THE BLACK CAT TALES: THE FALL OF BALFORD CASTLE<br />

n Analyse de The Fall of Balford Castle<br />

Troisième nouvelle de l’ensemble “The Black Cat Tales”,<br />

ce récit en trois parties est écrit à la troisième personne.<br />

À l’issue de la deuxième nouvelle “The Great<br />

White Hope”, le kid boxeur, traumatisé par la guerre,<br />

ne veut plus de combats mais une grande demeure. On<br />

le retrouve ici sous les traits de Rodney, fils du Marquis<br />

de Balford, homme endetté. Rodney est persuadé qu’il<br />

a vendu son âme à un chat noir magique dans une vie<br />

antérieure et n’en veut pas près de lui.<br />

La première partie présente les personnages et la situation<br />

: le Marquis doit accueillir sa riche grande sœur<br />

– Lady Agatha – dont Rodney est l’héritier pour moitié,<br />

l’autre moitié étant destinée à… son chat! Rodney appréhende<br />

donc la visite de sa tante mais se laisse convaincre<br />

pour l’argent mais aussi parce que le chat est inoffensif<br />

et qu’il n’est pas noir mais blanc. Ceux qui auront lu la<br />

deuxième nouvelle repèreront tout de suite ce chat – fil<br />

conducteur déguisé – qui a changé de couleur, n’est plus<br />

le narrateur (et est même une femelle).<br />

La seconde partie raconte la venue d’Agatha et de son chat.<br />

Tout semble bien se passer mais ce chat, dont la couleur<br />

et le pelage font penser à un nuage, cache bien son jeu<br />

selon Rodney (Mrs Tiddles regarded him with disdain as he<br />

approached. The animal was obviously evil, he thought…<br />

the vicious little monster… the burning cat – image satanique<br />

). C’est avec angoisse que Rodney accepte quand<br />

Agatha lui propose de prendre l’animal sur ses genoux.<br />

Il essaie de jouer le jeu, à la grande joie d’Agatha qui lui<br />

annonce qu’ils seront tous deux ses héritiers.<br />

Dans cette nouvelle, le chat n’est qu’un animal mais il<br />

exprime néanmoins son identité démoniaque et parvient<br />

à ses fins : un complot semble se mettre en place quand<br />

le Marquis et Agatha suggèrent à Rodney d’exprimer au<br />

chat son vœu de devenir riche. Rodney s’exécute et en<br />

un clin d’œil (winced), la malédiction (doom) s’abat<br />

sur lui : le chat aperçoit une souris, devient agressif et<br />

Rodney, paniqué, le jette accidentellement dans le feu.<br />

Le chat, en flammes, court après la souris et embrase<br />

progressivement tout le château sans que personne<br />

puisse faire quoi que ce soit. Rodney s’enferme dans sa<br />

chambre, pensant y être en sécurité mais il meurt comme<br />

annoncé dans la première partie (What if the cat tries to<br />

kill me), piégé comme une souris.<br />

La troisième partie, conclusion de l’histoire, décrit ce que<br />

les titres annonçaient : la destruction du château et un<br />

chat blanc qui a cédé la place à un chat… noir.<br />

n<br />

Documents iconographiques<br />

Le récit est en trois parties (avant, pendant et après la<br />

visite d’Agatha) mais on peut aussi voir le passage qui va<br />

de With a sense of doom… à It was then that Mrs Tiddles<br />

saw the mouse comme le moment où tout bascule. Calme<br />

et câlin sur la première image, le chat est en chasse et<br />

en flammes sur la deuxième.<br />

n<br />

Mise en œuvre possible<br />

– Phase d’anticipation : en collectif.<br />

Elle peut prendre des formes diverses selon que les élèves<br />

auront déjà lu la première nouvelle ou non.<br />

Quelques suggestions :<br />

– Si les élèves ont lu la nouvelle précédente : mobiliser<br />

ce qu’ils en ont retenu (les protagonistes, le temps, le<br />

lieu, le souhait du boxeur) – découvrir les illustrations<br />

et faire faire des suppositions sur ce qui va se passer et<br />

sur le pourquoi de la couleur du chat.<br />

– Si les élèves n’ont pas lu la nouvelle précédente : partir<br />

des illustrations ou bien du titre en utilisant les éléments<br />

qui figurent ci-dessus.<br />

– Vérification rapide des hypothèses.<br />

– On insistera ensuite sur le passé de Rodney. Ce travail<br />

fera office de rebrassage pour ceux qui connaissent la<br />

deuxième nouvelle mais pour tous, il sera un point de<br />

départ pour émettre des hypothèses supplémentaires en<br />

cours de lecture et prédire la suite.<br />

– On pourra axer particulièrement sur ce qui est dit du<br />

chat pour distinguer ce qu’il laisse paraître de ce qu’il<br />

révèle (ou confirme) progressivement à Rodney… et au<br />

lecteur.<br />

– Le parallèle entre Rodney et nous, lecteurs, pourra<br />

également faire l’objet d’un travail.<br />

– Enfin, pour ceux qui ont aussi lu la première nouvelle,<br />

une comparaison entre la première et celle-ci peut être<br />

intéressante. Dans la première, le chat peut se permettre<br />

d’être acteur parce que personne ne le connaît. Dans<br />

celle-ci, il agit mais laissant les humains parler pour<br />

lui pour ne pas être démasqué trop tôt et pour pouvoir<br />

piéger Rodney.<br />

n<br />

Pistes d’étude possible<br />

[3 ou 4 lignes à venir]<br />

Project 3 - <strong>Upstairs</strong> <strong>Downstairs</strong><br />

17


TIMELINE<br />

Logbook p. 31<br />

The Edwardian period<br />

Note down all the key events you encounter in Project 3.<br />

British history<br />

Death of Queen<br />

Victoria.<br />

Edward VII<br />

succeeds<br />

to the throne.<br />

1901 1905 1910 1914<br />

Britain declares<br />

war on Germany<br />

European history<br />

18


LOGPAGE<br />

Logbook p. 32<br />

Characteristics of a diary<br />

Writer (name, status) Date<br />

12 years<br />

today…,<br />

p. 56<br />

William Tayler,<br />

footman<br />

Friday<br />

4 August<br />

1905<br />

On Sunday,<br />

the Shoves…<br />

Doc. ∑, p. 56<br />

Oh the<br />

servants!…<br />

Doc. ∏, p. 56<br />

“Very ill<br />

in bed”<br />

(V. Woolf)<br />

Doc. ∂, p. 53<br />

Got up at half<br />

past seven…<br />

Doc. ∑, p. 53<br />

Our old<br />

lady…<br />

Doc. ∏, p. 53<br />

Information given (what you understand<br />

because the diary says it clearly)<br />

12 years working in the same house.<br />

No choice.<br />

Sick and tired of the place and the<br />

people there.<br />

Information not given (what the diary doesn’t<br />

say but that you can imagine logically)<br />

“That horrid woman” = probably the lady.<br />

Misses Beverley.<br />

Formal characteristics<br />

Date<br />

Exclamative sentences<br />

“Oh”<br />

Project 3 - <strong>Upstairs</strong> <strong>Downstairs</strong><br />

19

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