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L'analyse factorielle confirmatoire.

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facteurs F1 et F2 considérés comme étant des variables latentes (non mesurées<br />

directement) sont symbolisés par des ellipses. Cette distinction entre variables<br />

mesurées et variables latentes est fondamentale et nous reviendrons fréquemment sur<br />

cet aspect. Une autre observation peut être faite de la figure 3.2 : observez qu'aucune<br />

flèche ne pointe vers les variables latentes F1 et F2. L'absence de flèche ici n'est pas<br />

accidentelle; cela indique que le modèle représenté à la figure 3.2 ne cherche pas à<br />

expliquer la variance du Facteur 1 ou du Facteur 2. On dit alors que ces deux variables<br />

latentes sont des variables exogènes. Finalement, la représentation graphique du<br />

modèle indique que non seulement nous ne cherchons pas à expliquer la variance des<br />

facteurs F1 et F2, mais qu'en plus nous supposons que ces deux facteurs sont<br />

indépendants l'un de l'autre, qu'ils ne sont pas corrélés. Ce dernier aspect est indiqué<br />

par une absence de flèche bidirectionnelle entre F1 et F2. Nous voyons donc que<br />

l'utilisation d'une représentation graphique de notre modèle nous force à bien identifier<br />

les relations (ou leur absence) entre les différentes variables modélisées.<br />

Un modèle implique toujours certaines corrélations<br />

Une propriété mathématique intéressante de l'analyse <strong>factorielle</strong> est qu'il est<br />

possible d'utiliser les poids factoriels représentant l'effet des facteurs sur les variables<br />

observées de manière à reproduire les patrons de corrélation entre ces variables.<br />

L'idée est simple, si deux variables observées Y1 et Y2 subissent toutes deux l'effet<br />

d'une variable latente commune (F1), il en découle nécessairement que Y1 et Y2<br />

doivent être corrélées l'une avec l'autre dans une certaine mesure; cette corrélation est<br />

impliquée par le modèle. Nous avons donc là une façon de vérifier la valeur de la<br />

solution <strong>factorielle</strong> obtenue: en effet, nous pouvons mesurer la taille des erreurs qui se<br />

manifestent lorsque nous tentons de reproduire la matrice de corrélation initiale en<br />

partant des poids factoriels qui, selon notre modèle théorique, sont supposés<br />

"expliquer" les patrons de corrélation.<br />

Par exemple, la corrélation entre les variables observées Y1 et Y2 peut s'estimer en<br />

multipliant l'effet du Facteur 1 sur Y1 et l'effet du même facteur sur Y2; de plus, il faut<br />

ajouter les effets respectifs du Facteur 2, même si notre modèle théorique prédit que<br />

ces effets seront plutôt négligeables. Ainsi,<br />

r Y1Y2 = (.75124) (.67114) + (-.04834) (-.02246)<br />

= (.50419) + (.00109)<br />

= .50528<br />

Si nous comparons la valeur réelle du coefficient de corrélation à cette valeur<br />

reproduite en tenant compte des contraintes de notre modèle théorique, nous<br />

_____________________________________________________________________________<br />

© Tous droits réservés, Jacques Baillargeon Page 15 9 janvier, 2006

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