Untitled - Neustart Schweiz

Plutôt que de gaspiller de l’énergie pour des matières
à option – qui encouragent une spécialisation prématurée
et qui de toute façon intervient à l’université – mieux
vaut mettre en place une large gamme d’heures de soutien
et de rattrapage qui permettent à chaque élève de
suivre sans redoubler et de plus ou moins atteindre les
objectifs pédagogiques en fonction de ses aptitudes. La
devise sera donc «mieux vaut ne pas tout à fait atteindre
un objectif trop élevé que de se contenter d’objectifs
secondaires». Selon les besoins, les lycées sont rattachés
aux centres de quartiers pour que leurs installations
puissent être utilisées par l’ensemble de la population.
Pour des raisons environnementales, les lycées sont atteignables
à pied ou à vélo. Les enseignants vont à la
rencontre des élèves, et non le contraire. Actuellement,
le transport de jeunes en formation représente environ
20 % du volume du trafic, sans compter que ceci génère
des charges de pointe. Voilà qui nécessite une nouvelle
conception territoriale de l’ensemble du système scolaire,
car de nombreuses écoles couvrent des régions trop
vastes ou ont été construites au mauvais endroit.
Trinaire plutôt que dual
En Suisse, seuls 20 % des jeunes terminent leurs
études avec un baccalauréat, alors que dans d’autres
pays – en Finlande, c’est 95 %, et en France, 80 %
–, c’est le cas de la presque totalité de la jeunesse. Au
lieu d’envoyer tous les enfants dans la «bonne école»,
le lycée, nous les répartissons dans une myriade de collèges,
d’écoles techniques, d’écoles moyennes, d’écoles
secondaires, d’écoles régionales, d’écoles professionnelles
et d’écoles de maturité professionnelle, etc. Plutôt
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