Untitled - Neustart Schweiz

pour l’ensemble des participants. Tous les efforts de profilage
idéologique en faveur de la gauche ou de la droite
ne servent à rien : plus personne n’y croit.
Les partis de gauche sont devenus des purs groupements
d’intérêts des travailleurs, ce qui a mené à leur crise
actuelle. Les intérêts des riches travailleurs de l’hémisphère
nord ne sont plus les intérêts d’une majorité de l’humanité,
ce sont les intérêts particuliers d’une minorité privilégiée.
Afficher comme programme la «défense du pouvoir
d’achat» n’est pas vraiment une vision convaincante. La
gauche y a perdu sa base sociale et son avenir, elle n’est plus
porteuse d’une solution valable globalement. C’est probablement
une des raisons pour lesquelles les défavorisés, de
par le monde, se sentent mieux représentés par des fanatiques
religieux que par des gauchistes confortablement
installés dans leur bien-être. Et de leur côté, les travailleurs
indigènes estiment que leur égoïsme à court terme est
mieux défendu par des démagogues nationalistes.
Il semble toutefois que les partis de gauche et les Verts
tentent de se sortir de leur crise, pour à nouveau se poser
des questions fondamentales. Le nouveau programme
du PS met à l’ordre du jour la démocratie économique,
les Verts considèrent de plus en plus les aspects sociaux
et globaux d’une protection de l’environnement durable.
Après l’échec des mouvements antimondialistes et des
mouvements de protection du climat (Copenhague, G8),
tous sont à la recherche d’un nouveau départ qui peut, du
moins en partie, s’inspirer des résultats de la réunion de
Cochabamba de 2010. Mais nous ne pouvons pas uniquement
attendre des changements effectifs des politiques et
des mouvements, ces changements doivent commencer là
où nous vivons.
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