Untitled - Neustart Schweiz

Transports
Plutôt que de bifurquer, mieux vaut ne même pas embarquer
Le volume du trafic résulte de nombreux facteurs
interdépendants tels que la répartition des tâches, la
gestion des activités de loisirs, les structures d’approvisionnement,
l’organisation de l’habitat, etc. Dans
ce contexte, toute politique de transport isolée ne fait
aucun sens. En parallèle, l’énergie nécessaire aux transports
est une des préoccupations majeures de toutes les
études sur un avenir énergétiquement durable 23 . Sans
une réduction drastique du trafic à travers tout un ensemble
de changements structurels, un avenir durable
est simplement inconcevable.
L’énergie nécessaire aux transports est la résultante
des facteurs «fréquence», «distance» et «masse» (ajustée
selon l’efficacité énergétique technique des moyens de
transport). En d’autres termes, la proximité et la multifonctionnalité
économisent de l’énergie 24 . En principe,
le territoire «Suisse» compte 28 000 terminaux
de transport (centres agricoles et microcentres), à quoi
s’ajoutent des exploitations qui s’appuient localement
sur ces centres. Une desserte raisonnable en transports
publics est assurée par les 500 centres communaux, depuis
lesquels les voisinages sont à leur tour facilement
accessibles à pied ou à vélo. Si la densification nécessaire
peut être réalisée, elle permettra tant une réduction du
trafic d’origine privée, qu’un volume de trafic suffisant
pour les transports publics afin d’éviter les bus vides.
23 «Selon le plan de route, rapporté au niveau de consommation du scénario IV, un quart peut être
couvert de manière indigène et renouvelable, pour autant que le gaz produit à base de biomasse soit
affecté dans sa totalité aux transports». SATW, 2007, p. 21
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«S’il n’y a pas de manque au point A, plus besoin d’aller au point B.» Knoflacher
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