Untitled - Neustart Schweiz

mettant d’offrir des produits et des services de confort.
Selon leur succès, ces produits et services peuvent ensuite
être intégrés au secteur planifié. Tout ne peut et
ne doit pas être planifié : l’économie est aussi un laboratoire.
L’organisation du nouveau bien commun en trois
secteurs structurels distincts – service général, secteur
coopératif-créatif, microagriculture-subsistance – est
un arrangement pragmatique sur la base de la situation
actuelle et relève aussi d’une sagesse interventionniste.
Ce nouveau mode organisationnel garantit une certaine
séparation des pouvoirs et une liberté de manœuvre
au niveau local, différentes manières de faire. Ainsi, ne
mettons pas tous les œufs dans le même panier : si le
secteur étatique devient trop téméraire, il nous sera toujours
possible de nous rabattre sur le secteur coopératif
ou communautaire. À l’inverse, les structures démocratiques
publiques permettent d’éviter des égoïsmes
locaux débordants. Les entreprises du secteur «coopératif-créatif»
appartiennent à leurs employés (ou, comme
c’est le cas de la Migros, à personne) et se gèrent ellesmêmes.
Cependant, les entreprises du service général
appartiennent à l’ensemble de la société, représenté par
l’État : l’enseignement scolaire ne va pas s’améliorer si le
bâtiment scolaire appartient aux enseignants. Le mandat
de prestations vient également de la société, mais les
conditions de travail sont définies par les collaborateurs.
La microagriculture peut se présenter sous différents
modèles : dans le cas le plus simple, tout appartient à
une communauté de voisinage et chacun participe au
travail.
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