ACTES_DES_RENCONTRES_2015

16, 17 et 18 octobre 2014
Chaux-des-Crotenay (Jura)
LES ACTES
Les actes constituent un dossier interactif, à la fois
papier et web ; la version web est agrémentée de
photos et de vidéos.
Seul on va plus vite,
Ensemble on va plus loin !

SOMMAIRE
PAGE 5
PAGE 5
PAGE 6
PAGE 7
PAGE 8
L’ESPRIT DES RENCONTRES
Rappel historique
Les rencontres en quelques questions
Les rencontres en mots et en images
Le programme
PAGE 9
PAGE 9
PAGE 13
DES RENCONTRES POUR CREER DU LIEN
Les ateliers d’immersion
Le Speed dating
PAGE 14
PAGE 14
PAGE 28
DES RENCONTRES POUR ENRICHIR SA PRATIQUE
Les ateliers de pratiques
Tous en scène : le théâtre forum
PAGE 29
PAGE 29
PAGE 29
DES RENCONTRES POUR ECHANGER DES SAVOIR-FAIRE
Le Forum
Les ateliers d’échanges
PAGE 36
PAGE 36
DES RENCONTRES POUR REFLECHIR ENSEMBLE
Les ateliers de réflexion
PAGE 44
PAGE 44
DES RENCONTRES POUR TRAVAILLER ENSEMBLE
Les ateliers de production
PAGE 53
ET TOUT LE VECU DES 3 JOURS…
PAGE 55
PAGE 55
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LES ORGANISATEURS
La Plateforme franc-comtoise d’EEDD*
La commission Rencontres
2 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

PAGE 56 REMERCIEMENTS
PAGE 56 ANNEXES
I Liste des coordonnées de tous les participants
II Déroulement pratique du speed dating
III Fiche technique « Animation sur les différents régimes
alimentaires des insectes »
VI Recettes à cuisiner avec les scolaires
V Recette du chapati de l’atelier cueillette
VI Construction de meubles de jardin en palettes de
récupération
VII Le parcours de la truite
VIII Des aménagements pour la truite
IX Fiche pratique « Trame verte et bleue »
X La recette du gratin de Mauricette
XI La liste des jeux présents le jeudi soir, apportés par les
participants
XII La presse locale en a parlé
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 3
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

SOMMAIRE DES ATELIERS
(Hors ateliers d’immersion)
PAGE 14 Kamishibaï, « Le Sapin & le Pommier »
PAGE 15 Quelle bouche pour quel insecte ?
PAGE 17 Cuisiner avec les scolaires
PAGE 18 Découverte des abeilles
PAGE 18 Jeux de nature
PAGE 19 Du verger au gosier
PAGE 20 Cueillette
PAGE 21 Jeu coopératif
PAGE 23 Fabrication de mobilier de jardin en palettes de
récupération
PAGE 23 Des aménagements pour la truite
PAGE 24 Trame verte et bleue, le parcours de la truite
PAGE 25 Paysage sonore
PAGE 26 Fabriquer son jus de pommes
PAGE 27 Notre terre n’est pas une poubelle ou la Vie d’un déchet
PAGE 30 Solidarité internationale au Kenya
PAGE 32 Situations quotidiennes en EEDD*, vie quotidienne ou
vie privée
PAGE 33 Un jour, un jardin
PAGE 34 L’événementiel
PAGE 36 Rendre les habitants acteurs de la gestion de la nature
en ville
PAGE 38 Tourisme et EEDD*
PAGE 39 Méditant-Militant v/v Contemplatif-Actif
PAGE 41 Créer un espace de découvertes nature autour d’une
école
PAGE 44 Les changements de comportements
PAGE 47 Recueil d’expériences pédagogiques menées en
tourbières
PAGE 51 Animer dehors en périscolaire
4 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

L’ESPRIT DES RENCONTRES
La Plateforme franc-comtoise d’Education à l’environnement et au Développement durable
a choisi le format « Rencontres » pour se rassembler et proposer un temps de réflexion et
de travail en commun : un temps pour se rencontrer et échanger sur les pratiques.
Plus de 60 personnes ont ainsi travaillé ensemble pendant 3 jours, autour de leurs
expériences, de leurs questionnements, de leurs réflexions.
RAPPEL HISTORIQUE
D’où vient l’idée de l’organisation de ces rencontres et
pourquoi maintenant ? La question est posée à Hervé
Brugnot, président de la Plateforme et animateur nature à la
Maison Familiale Rurale de la Roche du Trésor.
« J’ai envie de dire : il était temps … d’organiser de vraies
rencontres d’échanges et de travail ensemble, pour créer le
lien entre les personnes. C’est primordial dans un réseau de se
connaitre, de se voir physiquement, dans une ambiance sympathique, pour échanger, travailler et
pas seulement par mail ! Il n’y a jamais vraiment eu de rencontres officielles de la plateforme. Il a
existé des rencontres franco suisses et des rencontres nationales Ecole et Nature par trois fois en
FC, mais les dernières remontent à 4 ans !
La Plateforme a organisé l’événementiel « Cabanes », avec succès 2 fois mais c’était un moment
avec le public. Il y a eu aussi les assises régionales, qui étaient un moment plus politique. Les
adhérents, praticiens de l’éducation environnement, ont un besoin important de se rencontrer,
d’échanger, de mutualiser. C’est surtout à leur demande que tout cela existe.
Se rencontrer c’est aussi un des objectifs premier de la Plateforme : offrir ces temps d’échanges au
niveau régional car nous le savons, ensemble nous sommes plus efficaces et plus dynamiques.
Personnellement, c’est grâce à ces moment-là que je me ressource et que je repars motivé et plein
de nouvelles idées. »
A la fin des trois jours de rencontres, Hervé Brugnot a conclu par ces mots :
« J’ai la sensation que ces trois jours ont été une réussite. Nous nous sommes fait plaisir et cette
notion est essentielle dans notre travail, nous avons souvent tendance à l’oublier ! Ces trois jours
nous ont permis de prendre le temps pour nous poser, tout en nous enrichissant. Je repars plus
riche, de tous ces temps forts vécus dans les ateliers mais aussi au cours de tous les moments
informels. Les rencontres, les discussions, créent une dynamique, une richesse collective. Et tout
ceci est rassurant pour chacun de nous et pour notre territoire. »
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LES RENCONTRES EN QUELQUES QUESTIONS
C’est quoi des rencontres ?
C’est un temps éducatif pour échanger, partager et mutualiser autour de pratiques pédagogiques.
Quels participants ?
Enseignante, étudiant, chargée de mission d’une administration, éco-interprète, formateur,
animateur, conteuse, éducatrice spécialisée, bénévole, stagiaire, consultant, chargée d’animation
d’une collectivité : parmi les quelques 60 personnes qui ont participé à ces rencontres sur les 3
jours et plus de 80 le vendredi, les profils et les fonctions étaient variés.
Quel était le thème ?
Pour la première édition il avait été décidé de ne pas identifier une thématique unique, le but
étant de laisser un espace suffisamment libre pour que chaque participant puisse proposer et
vivre des ateliers en lien avec sa pratique.
Dans quel état d’esprit ?
Ces rencontres ont été avant tout participatives, chacun est venu apporter ses propositions
d’ateliers, son aide, ses idées, sa créativité, ses bons conseils, ses astuces, ses pratiques, sa bonne
humeur…
En voici quelques axes :
> Être à l'écoute des projets nouveaux pour vivre de nouvelles expériences ;
> Instaurer un savoir-être, une philosophie : mutualiser les compétences, s’enrichir
personnellement et collectivement, trouver une cohérence entre l'imaginé et le réalisé ;
> Pratiquer, expérimenter, se concerter, se former ;
> Penser demain et faire vivre la plateforme.
Et même si cela va de soi, c’est encore mieux en le disant : les rencontres se sont faites sous le
signe de l’organisation éco-citoyenne, responsable et respectueuse de chacun et du vivant …
Concrètement ?
Chaque participant avait été invité, lors de son inscription aux rencontres, à proposer un atelier,
un sujet, un questionnement, une pratique … C’est donc de l’intérieur que sont venues les
suggestions, les thèmes. Un programme dense avait été établi avec toutes ces propositions,
réparties en 4 types d’ateliers (pratiques, échanges, réflexion, production) et en 4 plages horaires,
du vendredi matin au samedi midi. 31 ateliers au total ont été proposés, sur lesquels chacun était
entièrement libre de s’inscrire. 27 ont été réalisés. Ce qui a pu générer la frustration inhérente au
choix. Cette richesse des propositions et la liberté de choix correspondait à la volonté des
organisateurs de laisser libre cours à l’auto-détermination individuelle !
Vous avez été le cœur de ces rencontres
Vous avez été les acteurs de ces moments
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Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

LES RENCONTRES EN MOTS ET EN IMAGES
Quelques paroles des participants et quelques images sur le site :
http://www.franche-comte-educ-environnement.fr/
Ces quelques mots sont extraits des feuilles de
« l’arbre à palabres » : une branche d’arbre avait été
installée, dans la salle du forum et pendant les 3 jours
des rencontres, chacun a pu à tout moment y déposer
ses mots, son humeur, sur des papiers de couleurs
accrochés comme des feuilles à la branche.
Wouahou, c’est dingue !!!
On se sent comme à la maison, tous ensemble, et c’est cool !
Y a trop de trucs !
On cherche à donner à l’autre le moyen qu’il s’approprie quelque chose…
et c’est vrai dans tout acte d’animation !
Aujourd’hui, il s’est passé quelque chose, la magie opère !
Ouais, il faut savoir se rendre inutile…
Trois jours de bonheur humain…
C’est juste génial !
Ne faites rien sans amour…
Juste merci, parce que je me sens bien avec vous…
Je suis impressionné par la puissance pédagogique de notre
territoire… par le patrimoine humain présent… merci à tous !
J’ai la sensation que c’est une réussite… on s’est fait plaisir, et le plaisir est essentiel
dans notre travail, on a tendance à l’oublier…
Merci à l’organisation, merci aux participants,
merci à toute l’équipe et merci à Fred !
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Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
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LE PROGRAMME
matin après-midi soirée
jeudi
14h-15h
Accueil des
participants
15h15-17h30
Ateliers d’immersion
(terrain)
18h-19h
Installation du forum
19h Repas
20h30
Speed dating
(Forum)
22h
Soirée jeux
vendredi
8h30-9h
Clôture des
inscriptions aux
ateliers
9h15-10h30
Ateliers d’échanges
Ateliers de pratiques
14h-15h30
Troc Ô trucs
(Forum)
16h-18h
Ateliers de production
(séquence 1)
Ateliers de réflexion
19h Repas
Auberge Franccomtoise
participative
21h30
Soirée festive !
10h45-12h
Ateliers d’échanges
Ateliers de pratiques
12h30 Repas
samedi
9h30-12h
Ateliers selon les
propositions
Ateliers de production
(séquence 2)
12h30 Repas
14h30-16h
Retours sur sa
pratique… en scène !
16h30
Clôture par le
Président de la
plateforme de l’EEDD*
17h15
Fin et ouverture au
rangement
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DES RENCONTRES POUR CREER DES LIENS
LES ATELIERS D’IMMERSION
Ces ateliers d’immersion ont ouvert les rencontres. Ce fut un temps d’immersion à tous les
niveaux : avec les organisateurs et les autres participants des rencontres, avec le territoire et un
environnement, avec un centre d’accueil, avec une pratique pédagogique… Ils ont été proposés
en amont par des participants et ont constitué le premier temps collectif dès le jeudi après-midi.
Sept ateliers vécus par les participants sont racontés ici …
Rehomina
ANIMATEUR : BENOIT GROSJEAN (Pic et Perches)
benoit.picetperches@gmail.com
Thème : Contact nature/homme, homme/nature
Déroulement de l’atelier
- S’immerger de façon originale dans
l’environnement ;
- Vivre une expérience collective ;
- Explorer la relation à soi, aux autres et à l’environnement
Accueil des participants pour l’expérience, présentation de l’expérience, sas de rupture avec la
vie moderne, ascension dans un arbre, retour au sol.
Eléments marquants relevés par l’animateur à la sortie de l’atelier :
Lâcher prise, changement de repères, canopée, peuples primitifs, récompense, pas de mots …
Les participants ont bien joué le jeu, c’est une bonne entrée en matière sur le terrain.
Quelques mots ou phrases illustrant le vécu des participants :
Bonne immersion, suspendu, merci, calme.
Le « Chaux » apéro
ANIMATRICES : MARION GODIARD et JUSTINE
FOUQUIER (la Batailleuse) - clajbatailleuse@wanadoo.fr
Thème : Fabrication d’un buffet apéritif
Le "Chaux" apéro, un apéritif "100 % très local"
de saison : à découvrir, à préparer et à
déguster.
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Déroulement de l’atelier
On regarde, on touche, on déguste et on fabrique. Un temps pour mettre en buffet.
Pendant l'apéro : association de saveurs locales et initiation à la dégustation par les 5 sens.
Quelques mots ou phrases illustrant le vécu des participants :
Convivial, effervescent mais calme en même temps, sorte de « bazar» organisé, créativité.
Quand les arbres racontent…
ANIMATEUR : ANTOINE NICOD (animateur nature et
accompagnateur en montagne) -
antoinicod@gmail.com
Thème : La nature au service du conte,… ou l’inverse.
Se sentir bien, dans un bois, assis le nez par terre, ou
debout le nez en l'air, et se laisser aller au service du
conte. « Lâchez-vous, et devenez cailloux ! » Se
détendre, se sentir ancré en soi, favoriser le « lâcher
prise » et la créativité, réveiller les arbres et les
cailloux, savoir identifier et exprimer les motifs d'une
histoire ou d'un conte.
Déroulement de l’atelier
Immersion dans un bois, contenant une diversité végétale et des arbres d'âges différents. Petits
ateliers favorisant la connexion avec les éléments naturels et l'imaginaire.
Eléments marquants rapportés par l’animateur à la sortie de l’atelier :
Mise en route progressive, surprise, réveil, collectif = détente, mais lâcher prise difficile à
provoquer.
Quelques mots ou phrases illustrant le vécu des participants :
Surprenant, agréable, plaisant, imagination, expressions différentes, instant présent, oser, lâcher
prise, plaisir d’offrir, joie de recevoir, convivial, émulation, frais, complicité.
Histoire du paysage de Chaux-des-Crotenay
ANIMATEUR : NICOLAS BONNET (Cyclamen) -
cyclamen.chaux@wanadoo.fr
Thème : Paysage
Déroulement de l’atelier : Au cours d’une petite
randonnée, le paysage de Chaux-des-Crotenay a
été expliqué. Toutes les étapes de la formation
du paysage actuel ont été abordées à partir de
différents points de vue et ambiances.
Eléments marquants notés par l’animateur à la
sortie de l’atelier : ambiance automnale, après-
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Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
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midi agréable, de bons échanges.
Quelques mots ou phrases illustrant le vécu des participants :
Empreintes, pâtures, plissements, emprise, variété, ouverture de la forêt, grand air, agréable,
familial, paysage ouvert, lecture géologique.
Quelles entrées possibles d’une tourbière en matière pédagogique ?
ANIMATEUR : FRANCIS MULLER (Fédération des CEN / Pôle-relais tourbières) -
francis.muller@reseau-cen.org
Thème : La tourbière est un lieu complexe et
original…
Déroulement de l’atelier
Partir du ressenti : Qu’est-ce que la tourbière
vous inspire (et, par extension, ce qu’elle peut
susciter chez des personnes que vous auriez en
animation)… en utilisant votre imaginaire, votre
vécu… puis en y réfléchissant d’une manière plus
‘scientifique’.
Arriver au visible, Expérimenter, Se documenter, Investiguer plus en profondeur...
Eléments marquants rapportés par l’animateur à la sortie de l’atelier : même dans une
tourbière peu typique, on arrive à trouver pas mal de choses à dire. Plus difficile d’ordonner les
éléments entre : choses vues, choses interprétées, choses pouvant faire l’objet d’interactions ou
jeux avec des groupes qu’on anime. La marche sur la partie tourbière couverte de touradons
(grosses touffes d’herbe) reste une expérience à vivre. Cela aurait été intéressant de développer
un peu plus ce que l’imaginaire de chacun inspirait pour cette tourbière.
Derrière le miroir : l’eau, le ruisseau et nous
ANIMATEUR : ARNAUD BARTHOULOT (FNE Doubs) - barthoulot.fnedoubs@free.fr
Thème : Eau
Déroulement de l’atelier
Le long d’un cours d’eau :
Phase d’expression ; ce que représente une rivière pour chacun ;
Phase de découverte ; la vie aquatique, les principales espèces et leur rôle dans leur écosystème ;
Phase de découverte ; la faune et la flore de la ripisylve ;
Phase d’approfondissement ; fonctionnement et dysfonctionnement du milieu.
Eléments marquants soulignés par l’animateur à la sortie de l’atelier : après avoir observé et
déterminé les espèces pêchées, nous avons évoqué la partie plus délicate : d’une part le constat
de la pollution des cours d'eau, d’autre part la question de la nature des messages communiqués
au public, notamment aux enfants.
Le résultat a été très intéressant et les échanges très enrichissants entre les 4 animateurs de la
Roche du Trésor et Arnaud l'animateur FNE. Le déroulé de cet atelier montre l’importance du
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Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
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contexte de l’intervention. Arnaud espère avoir éveillé un surcroit de curiosités et l'envie de
comprendre les enjeux d'une sortie pédagogique allant au-delà de "simples" découvertes nature.
Veiller à véhiculer un message optimiste; identifier tous les problèmes.
Le kamishibaï, de paroles en images.
ANIMATRICE : GWLADYS PISSOT (animatrice nature et conteuse) - gwladys.papillon@gmail.com
Thème : Eau et forêt
Le kamishibaï est un art ancestral japonais. Ce petit théâtre d'images est un outil artistique et
pédagogique d'une grande richesse. Facile à utiliser, il est adapté à tous les publics. Une vraie
découverte. Pour vivre pleinement ces contes soutenus par une musique il importe à chacun de :
- Se laisser guider vers son enfant intérieur au travers des histoires ;
- Prendre le temps pour "r"éveiller son imaginaire et sa créativité ;
- Découvrir un outil pédagogique et artistique avec toutes ses possibilités dans nos métiers.
Déroulement de l’atelier
Représentation de kamishibaï.
Les participants, spectateurs dans un premier
temps, se sont mutés en conteurs. Après un
temps de préparation de l'histoire en groupe ils
l’ont restituée devant les autres.
Echange autour des instruments de musique.
Eléments marquants notés par l’animateur à la
sortie de l’atelier :
Etonnement de la part des participants sur la
simplicité et la beauté de ce petit théâtre qu'ils se sont appropriés très vite. Une vraie découverte
pour les 8 participants.
Des projets ont émergé suite à cet atelier que les participants souhaitent mettre en place dans les
structures, dont une structure d'accueil pour jeunes adultes en difficultés. Le kamishibaï a donc
trouvé un bel écho !
Quelques mots ou phrases illustrant le vécu des participants :
Magique, surprenant, facile, simple, beau, apaisant, fédérateur, retour à l'enfance, envie de
l'utiliser, trop court, besoin de temps pour s'approprier les histoires tout de même, pour tous les
publics pour divers sujets.
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Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
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LE SPEED-DATING
Vous n’osiez pas aborder ces belles inconnues qui travaillent au Muséum de la Citadelle ? Vous
étiez intimidé(e) par la tchatche de cet éducateur à la crinière de lion ? Inspiré des rendez-vous
amoureux éclairs, cet événement a été l’occasion de faire le premier pas et connaissance, dans un
cadre convivial… et professionnel, évidemment.
Mélanie Chanudet (animatrice formatrice indépendante) avait concocté une mise en scène…
favorisant toutes les confidences ! Ce moment s’est déroulé en début de soirée, le jeudi.
Retours des participants au speed dating : « C’est émotionnellement très fort … les yeux dans les
yeux, il se passe des choses fortes … », « C’est frustrant, on n’a pas assez de temps pour faire
connaissance … ». Eh oui, c’était court… mais c’était fait exprès, pour donner envie de continuer à
explorer les rencontres humaines… d’ailleurs, personne ne s’en en est pas privé…
Retrouvez en annexe I la liste complète avec les coordonnées de tous les participants et en annexe
II le déroulement pratique du speed dating.
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Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
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DES RENCONTRES POUR ENRICHIR SA PRATIQUE
LES ATELIERS DE PRATIQUES
Ces 1ères rencontres régionales d’éducation à l’environnement ont été un temps et un espace
parfaits pour les échanges de pratiques : le lieu était juste l’endroit idéal… Une bâtisse vaste,
superbe et fonctionnelle, dotée d’une cuisine (bien utile pour les ateliers), dans un superbe écrin
naturel propice aux découvertes de terrain. Un participant présentait une activité ou une
animation, à partir de son expérience et les autres personnes partageant cet atelier,
expérimentaient cette activité et échangeaient sur cette pratique.
14 ateliers de pratique ont été proposés, donnant lieu à des échanges constructifs et riches, dans
des domaines très variés. Pour plus de détails sur chaque fiche, n’hésitez pas à contacter
directement l’animateur de l’atelier !
Atelier 1 : Kamishibaï, « Le Sapin & le Pommier »
ANIMATRICE : MARION HERZIG (Pays de Montbéliard agglomération) - marion.herzig@agglomontbeliard.fr
/ Secrétaire : Ludivine Coincenot (Pôle relais tourbières).
Présentation de l’atelier : Marion a présenté la technique du Kamishibaï après avoir vécu une
formation d’une journée avec Gwladys Pissot au printemps dernier. Elle est animatrice
environnement et passionnée d’illustration.
Ses objectifs sont la mise en immersion à l’intérieur d’un autre monde et une certaine
déconnexion du monde extérieur. Cela permet au public de transiter entre le monde extérieur
d’où il vient et le début d’une animation. Le spectateur plonge dans l’univers où il est reçu. Cet
atelier montre que l’on peut facilement émerveiller un public avec peu de moyens (le butaï, les
illustrations, les instruments de musique sont facilement réalisables par soi-même (récupération).
Marion explique l’origine du Kamishibaï : des moines bouddhistes allaient enseigner par l’image
leur religion aux travailleurs analphabètes des rizières, puis c’est devenu un spectacle ambulatoire
pour les enfants qui achetaient à l’artiste des confiseries à tremper dans le miel et à déguster
devant le petit théâtre d’images. Ancêtre de la TV et des dessins animés. Après avoir conté son
histoire, Marion fait pratiquer, par groupe de deux (fonctionne très bien ! très drôle aussi !) le
kamishibaï aux participants, grâce au matériel de Gwladys (différents butaïs, instruments et
contes…).
Echanges à partir de cette pratique : Erreur technique du débutant révélée : oubli de décaler
texte et illustrations pour plus de fluidité. Plaisir de la fabrication du butaï. Ambiance très
poétique, chaleureuse.
L’histoire a été créée et illustrée par Marion, mais une autre histoire peut très bien être le support
de cet atelier. Pas de limite dans la création et l’imaginaire.
14 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
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Intervention des bruitages amusante, surprenante, tout le monde a aimé. Poursuivre, améliorer
cette histoire-ci et la jouer (avec les plus petits) avec les nombreuses parties du corps citées. Prise
de conscience du corps dans l’espace, dans l’environnement.
Temps de construction indéfini, selon son rythme, selon le nombre de planches, selon sa
motivation etc…
Beaucoup d’idées pour de futurs thèmes de contes : les petites bêtes (origine, ailes et pattes),
abeille et pollinisation, de l’arbre à la transformation du fruit (vergers), …
Il est possible d’intégrer des
accessoires mais il faut être vigilant à
ne pas trop dévaloriser les images,
notamment avec la gestuelle (à
limiter). Le conteur est présent mais
doit s’effacer un peu tout de même, il
peut aussi cacher ses objets, ce qui
rend leur intervention surprenante !
Vu le format traditionnel (A3 environ),
public de 15 enfants max. Surprise
agréable et inattendue à la fin avec
l’étoile cachée à l’intérieur de la
pomme. On peut ensuite poursuivre et sur la morale de l’histoire, et sur la pomme de la graine au
pommier, etc. Sujet de discussion abordable sans problème à la suite. Plus de confort par rapport
à la lecture d’un livre, à la fois pour le public et pour le conteur. Pour acheter des histoires prévoir
30/40€ par histoire.
Demander les dimensions du butaï et le mode d’emploi pour construction à Gwladys (mail). Les
questionnements en suspens : quelle peut être la gestuelle des conteurs ?
Atelier 2 : Quelle bouche pour quel insecte ?
ANIMATRICES : EVANE BARDAY et BENEDICTE FOURNEAU (Maison de l’eau et de la nature) -
fourneaub@hotmail.com.
Retrouvez en annexe III la fiche technique « Animation sur les différents régimes alimentaires des
insectes. »
Présentation de l’atelier : activité destinée à des enfants
Début de l’animation : se mettre dans la peau d’enfants de 7-8 ans.
- Conte « Comment sont apparus les insectes ? » : retour sur les différentes espèces de petites
bêtes (insectes, gastéropodes...) ;
- Replacer les différentes parties du corps de l’insecte (abdomen, thorax, antennes...) ;
- Puzzle pour retrouver les différentes parties, échange, corrections ensemble (pas de pattes
sur l’abdomen, toutes autour du thorax) ;
- Les différentes pièces buccales : distribution de photos, un insecte par personne, par 2 ou par
3, déterminer le nom ou la famille des insectes.
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 15
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
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Que mange chacun de ces insectes ? Au milieu
de la table, disposition de différentes photos
d’aliments (graine, nectar, pucerons ...).
Chaque groupe prend les aliments que mange
son animal. Chaque personne présente son
animal et ce qu’il mange. Présentation de
photos représentant des actions pour manger :
lécher, aspirer, broyer, sucer.. Choix de 2
photos représentatives de deux actions de
consommation.
Présentation ensuite des pièces buccales des différents insectes et leur action : 4 choix.
Mettre en lien la pièce buccale avec l’insecte et voir si cela correspond aux photos des actions
choisies au préalable. Présentation chacun de l’insecte, de ce qu’il mange et comment ! Le criquet
est un broyeur, l’abeille est un suceur-lécheur…
Echanges à partir de cette pratique : Remarque : le choix de l’insecte n’est pas forcément le plus
simple, choisir peut-être une fourmi pour voir plus aisément les différentes parties.
Attention, la famille des punaises est vaste et toutes ne mangent pas forcement la même chose.
Rester simple pour éviter les ambiguïtés, prendre par exemple le gendarme. Bien préciser que
c’est l’insecte de la photo tel qu’il est dont il faut trouver les aliments (exemple le papillon, pas à
l’état larvaire).
Cette séance est couplée avec d’autres activités : conte, sortie terrain : récolte / observation de
l’insecte en action, sur quel sol/détermination d’insectes, pièce buccale. Cette séance peut être
utilisée comme un jeu d’évaluation.
Il est important de se dire que tout n’est pas forcement utile, en quoi l’homme est-il utile ?
Fiche bilan avec les éléments à relier pour chaque enfant soit à la fin de la séance ou en retour en
classe.
Avoir des éléments en vrai, en 3D (certains aliments, outils). Faire du mime pour lécher, aspirer :
activité collective
Faire une restitution avec un insecte qui va butiner une fleur, comment... sous forme de mime
Un insecte par groupe de 2, pas un chacun.
Qui est qui : avoir toutes les photos des insectes face à soi et un dans le dos à deviner.
Faire plusieurs puzzles et faire retrouver les parties par petits groupes, faire les noms des parties
du corps en plus gros. Avoir un schéma en grand avec les différentes légendes en couleur.
L’activité fonctionne bien.
Les questionnements en suspens : Comment faire tenir les différentes activités sur une séance
d’une demi-journée ?
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Atelier 3 : Cuisiner avec les scolaires
ANIMATRICE : ELISE FREUDENREICH (Ligue de l’enseignement) - elise.freudenreich@laligue-fc.org
Retrouvez 2 recettes en annexe IV.
Présentation de l’atelier : Thème « manger local ? » depuis avril 2014 à la MDE (Maison De
l’Environnement)
Projet scolaire alimentation pour la 2 ème année en 2014 (17 classes en 2013 et 24 cette année)
Atelier cuisine.
> Lien entre la recette et les autres ateliers (plantes sauvages, légumes d’automne…) ;
> Choix de la recette par les enseignants suivant le reste du projet (céréales, légumes…) ;
> Elèves de la maternelle à la 6 ème : adaptation de l’atelier suivant le niveau des élèves.
Expérience pratique : Réaliser des petits sablés aux plantes sauvages. 2 recettes : à la confiture ou
aux fleurs séchées.
> Au départ : animation comme si vous étiez un groupe de scolaire (consignes…) ;
> Puis une fois la recette lancée pour les groupes : discussion des objectifs, déroulement, etc…
Objectif de cet atelier : ce n’est pas de réaliser un repas mais bien d’utiliser la cuisine comme
support pédagogique d’éducation à l’environnement, prétexte pour aborder de nombreuses
compétences et connaissances (vocabulaire, gestes, découverte d’ustensiles, lien avec le vivant,
lien avec le terroir, lien avec le paysage, transformation, partage, travail en groupe, respect des
consignes d’hygiène et de sécurité, créativité, etc).
L’atelier cuisine est un outil pédagogique concret pour aborder l’alimentation dans toutes ses
dimensions : nutritionnelle, conviviale, sensorielle, culturelle, agro-alimentaire, agricole…
> Travail de groupe : organisation, communication, répartition des tâches, choix ;
> Lecture de recette : concentration, prendre son temps, lecture de consigne ;
> Vocabulaire : ustensiles, verbe d’action…
> Découverte de gestes : éplucher, râper, piler…
> Partage (goûter en fin de journée) ;
> Lien entre produit brut et sa transformation ;
> Lien entre les autres ateliers et la cuisine ;
> Réaliser le maximum d’action manuellement, à
partir du produit brut.
Intégration dans un projet pédagogique sur
l’alimentation
> Jamais d’atelier cuisine seul ;
> Lien entre les produits de la recette et un autre atelier de terrain (jardin/légume, balade
extérieure/plantes sauvages, travail sur les céréales/barres de céréales) ;
> Sensibilisation au goût avant et au cours de la dégustation…
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 17
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Atelier 4 : Découverte des abeilles
ANIMATRICES : MARION PLANET et LOLITA DOMON (CPIE du Haut Doubs) -
m.planet@cpiehautdoubs.org - l.domon@cpiehautdoubs.org.
Présentation de l’atelier : des
participants et représentations
initiales ; présentation de la
« malle abeille ».
Abeilles ou pas ? À l’aide de
petites fiches (photo d’un côté,
descriptif de l’autre) représentant
des insectes ressemblant plus ou
moins aux abeilles et des abeilles
autres que la « domestique »,
essayons de trouver lesquels sont
des abeilles.
Stylo coopératif : un stylo pour 12
personnes ! Ou comment agir ensemble dans un même objectif ? Nous abordons le travail en
équipe d’une ruche, la coopération et la nécessité induite de communiquer.
La vie d’une ouvrière : vignettes à remettre dans l’ordre : une ouvrière fait tous les métiers (sauf
ceux de reproduction) dans une colonie, suivant son âge.
Plan de la ruche : un plan des diverses parties d’une ruche Dandant, 10 cadres est affiché et les
participants viennent, un par un, placer le nom et le descriptif de ces éléments.
Exposition d’affiches et du reste des outils de la malle abeille
Préparation d’une recette à base de miel et dégustation de différents miels locaux.
Propriété du miel.
Chaque miel est différent (couleur, goût, odeur et texture) suivant le lieu, la flore, l’époque de
l’année, etc.
Atelier 5 : Jeux de nature
ANIMATRICE : CINDY DOLBET (CPIE du Haut Jura) - c.dolbet@cpie-haut-jura.org
Présentation de l’atelier :
Animation estivale proposée initialement sur 3 heures. En préambule à la séance, il est proposé
une activité « sac à toucher ».
Les participants créent des jeux d’extérieur avec les éléments naturels présents sur le site
- Livres ressource mis à disposition ;
- Récolte des éléments ;
- Réalisations collectives.
L’atelier se termine par un échange sur l’activité vécue…
18 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Echanges à partir de cette pratique :
Cette animation a été créée il y a peu. C’est la deuxième
fois que l’animatrice la propose.
Est-il possible de faire l’animation dans un lieu moins
riche en éléments naturels tel qu’une cours d’école,…
Réponse : oui, il y a également la possibilité de
demander aux participants de venir avec des éléments.
Objectifs de l’animatrice : créer des jeux à partir des
éléments naturels et jouer avec les jeux créés.
Cette animation peut être faite de façon à ce que les
participants repartent avec un jeu (transportable).
Exemples de jeux :
- une marelle dessinée avec des morceaux de bois ;
des feuilles, des fruits ;
- un mikado géant avec des branches ;
- un fond de jeu de dames dessiné au sol.
Atelier 6 : Du verger au gosier
ANIMATEUR : WILLIAM JEANGUENIN (Vergers vivants) - jeanguenin.w@laposte.net / Secrétaire :
Aline Vieille (Trivial’compost).
Présentation de l’atelier : Présentation des actions de Vergers vivants. Chaque participant choisit
un nom de variété de pomme qui sera son surnom pendant l’atelier. Premier animation avec des
adultes pour William.
L’objectif de l’atelier est de reconstituer ensemble le trajet d’une pomme qui vient d’un verger du
Chili jusqu’au consommateur. Est abordée la thématique de la consommation de pommes, et de
manière plus générale des fruits et légumes, de saison.
On part de la pomme que l’on a entre les mains et on remonte la chaine d’intermédiaire :
supermarché, centrale d’achat, entrepôt avec un gaz pour conserver les pommes plusieurs mois
puis le verger.
Entre toutes ces étapes il y a au moins 20 traitements chimiques (engrais, pesticides…), du
transport (camion, bateau, re-camion…), de la consommation
d’énergie…
Puis on refait le chemin inverse mais en proposant à chaque
fois des solutions alternatives (agriculture biologique, achat de
pommes quand c’est la saison des pommes, achat local… Petit à
petit des étapes disparaissent.
Pour finir l’atelier on goûte des pommes de Verger vivant.
Echanges à partir de cette pratique : L’atelier permet d’aborder
une grande diversité de thématiques et d’avoir ainsi une vision
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 19
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

globale de la production de pommes : engrais, transports, pollutions, consommation d’énergie,
conséquences en termes de santé publique, solutions alternatives… Atelier participatif, les
acteurs doivent reconstituer eux-mêmes les étapes. On visualise bien l’accumulation
d’intermédiaires avec les photos qui s’amoncellent sur la table. Idée de fabriquer des petites
maquettes plutôt que des photos pour représenter les étapes.
Ouverture du débat sur les manières d’organiser la distribution en circuit court. Exemple des
cantines scolaires de Lons.
Les questionnements en suspens : La question des énergies renouvelables, en parle-t-on aux
enfants, sachant que ça porte à débat ?
Qu’est ce qui rejette le plus de GES : 100000 pommes qui voyagent en camion ou le petit
producteur qui irait directement en vendre 100 aux consommateurs avec un vieux tracteur ?
Atelier 7 : Cueillette
ANIMATEUR : DENIS MARCELIN (animateur) - denismarcelin@orange.fr / Secrétaire : Ombeline
Cucherousset (Muséum de Besançon).
Retrouvez la recette du chapati en annexe V.
Présentation de l'atelier : Tout ce qu'on peut trouver de comestible sur un périmètre ;
identification, cueillette, et fabrication de chapatis (pain indien plat et sans levain).
Echanges à partir de cette pratique :
Connaissances de chacun des participants, petits trucs déjà testés, expériences.
Les échanges de connaissances furent nombreux avec alternance de temps « magistraux » et de
temps en petit groupe tant sur des éléments botaniques que culinaires.
Nous avons cueilli et consommé ortie, lierre terrestre, sapin normann, oxalis, prunelier, aspérule
odorante, plantain lancéolé, lamier pourpre, cirse laineux, origan, cynorrhodon, carotte sauvage,
thym serpolet
Nous avons disserté sur la renouée, l'aspérule, la berce, le sureau noir, le hêtre, le noisetier, la
législation sur la cueillette, les risques sanitaires.
Appréciation: les échanges ont été très
appréciés, chacun a pu partager son expérience.
Le moment de convivialité final avec cuisine des
produits de cueillette et dégustation a
également été important pour le groupe.
Les questionnements en suspens : On veut
goûter ! Pratiquons.
20 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Atelier 8 : Jeu coopératif
ANIMATRICE : MARIE BOYER (Lycée agricole de Montmorot) - boyer.marie39@orange.fr /
Secrétaire : Anne Coriol (Lycée agricole de Montmorot).
Présentation de l’atelier : L’atelier présenté est une animation autour du thème des petites
animaux de la mare et qui est proposé à la suite d’une sortie de terrain : « petite pêche à
l’épuisette, observation et identification des petites bêtes ». Il a été conçu pour un public de BTSA
GPN en vue de leur animation avec des
scolaires primaires CM1 – CM2.
Cet atelier s’articule autour d’un grand jeu
coopératif où les participants forment une
seule équipe. L’outil principal est le crayon
coopératif qui servira à renseigner un mot
croisé géant. L’objectif de ce jeu est à la fois de
faire un bilan de la sortie de terrain, de se
remettre en mémoire les observations faites et
d’approfondir les connaissances sur les p’tites
bêtes (respiration, techniques de chasse, déplacement, fragilité, régimes alimentaires, relations
prédateurs-proies).
Pour renseigner le mot croisé géant et obtenir les indices nécessaires, les joueurs doivent suivre
les étapes suivantes :
- Trouver les 4 enveloppes contenant les 4 défis coopératifs proposés. Elles sont cachées dans
un périmètre défini ;
- Effectuer les défis coopératifs dans l’ordre ;
- Une fois le défi réussi, des indices sur les espèces animales sont donnés sous forme de
devinette et avec appui de rébus, charade, grille de mots mélangés …
- Une fois les indices trouvés, l’animal est donc repéré et doit être écrit dans le mot croisé
géant.
Défi N°1 : pêche à la ligne coopérative d’images (avec le crayon coopératif muni d’un hameçon.
Ces images correspondent aux petites bêtes pêchées lors de la sortie de terrain. Le but est de
replacer les petites bêtes dans leur milieu de vie, sur un dessin A3 plastifié représentant une
coupe de la mare.
Défi N°2 : jeu où il faut retrouver associer les larves péchées lors de la sortie de terrain (larve de
chironome, dytique, anax, phrygane…) à l’insecte adulte. Ce jeu est à réaliser toujours avec le
crayon coopératif et permet de parler de la métamorphose, visualiser les insectes adultes.
Défi N°3 : Activité sur la respiration. Deux fiches plastifiées recto verso doivent être renseignées
par les participants avec un feutre tableau blanc. Des photos et textes à trou doivent être
renseignés. Les organes servant à la respiration doivent être identifiés sur l’image (entourés au
feutre) et les mots suivants doivent compléter les textes à trou : (trachéo) branchies – peau –
poumons – tube respiratoire – élytres – Oxygène de l’eau (dissous) – oxygène de l’air
(atmosphérique)- Cette activité permet d’aborder les manières de respirer de la larve de
demoiselle, d’éphémère, de la nèpe, du dytique, de la grenouille, de la limnée…
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 21
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Défi N°4 : Activités « Story cubes » autour de la mare. C’est une activité qui fait davantage appel à
une approche pédagogique imaginaire. Ensemble, les participants doivent lancer 6 dés sur
lesquels sont représentés des dessins et symboles. Une fois les dés lancés, ceux-ci doivent créer
tous ensemble une histoire qui parle de la mare, avec des personnages, des lieux…
De nombreux apports de connaissances sont aussi donnés via les indices qui doivent permettre de
retrouver de quelles petites bêtes il s’agit.
Echanges à partir de cette pratique :
Une piste d’amélioration a été proposée quant au défi n°1 par l’animatrice, à savoir d’aimanter les
images et l’hameçon afin de simplifier l’activité et de ne pas passer trop de temps sur l’aspect
pêche à la ligne ! Dans le cadre d’une animation scolaire, il aurait été intéressant de réaliser une
vraie maquette d’une mare et pratiquer le défi de cette pêche en mettant les images dans la
maquette (disposée au sol).
L’activité a permis de nombreux échanges car les connaissances ne sont pas toutes acquises pour
l’ensemble du groupe. Par ailleurs, la secrétaire de cet atelier, professeur en écologie a pu
apporter des compléments d’informations.
L’activité a été appréciée, tant par la dynamique de groupe à laquelle elle a fait appel que par les
échanges qu’elle a suscité et le plaisir du jeu qu’elle a procuré.
Une piste de réflexion a été proposée par l’animatrice, à savoir prolonger l’animation par une
réflexion autour des menaces que subit une mare. Un autre défi aurait pu être réalisé avec le
crayon coopératif avec un crayon miné, à savoir, nommé ensemble les menaces d’une mare sur
des bouts de papier à insérer dans des ballons de baudruche. Et éradiquer symboliquement ces
menaces en faisant exploser les ballons à l’aide d’un crayon «miné» en trouvant des solutions
pour sauver la mare !
22 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Atelier 9 : Fabrication de mobilier de jardin en palettes de récupération
ANIMATEUR : FRANCK KOCH (association TRI) – franckasstri@orange.fr
Retrouvez le plan de construction en annexe VI
Présentation de l’atelier : construction de sièges de jardin en
palettes et bois de récupération.
Le matériel utilisé est du matériel récupéré pour une deuxième vie :
palettes, bois de lit de récupération.
A partir de ces matériaux, les participants ont fabriqué 2 fauteuils
de jardin, esthétiques et confortables. Mobilier qui a été utilisé de
suite !
Atelier 10 : Des aménagements pour la truite
ANIMATEURS : BERTRAND MIALON, IVAN LEMAIRE, ETIENNE MARIOTTI (étudiants du lycée de
Montmorot en "BTSA GPN Sport et Animation en Moyenne Montagne") -
etienne.mariotti@m4am.net / Secrétaire : Etienne Mariotti.
Retrouvez la fiche pratique complète en annexe
VII.
Présentation de l’atelier : Présentation du
contexte de création de l’animation (journée de
restitution à la maison du Parc Haut-Jura, 3
classes de cycle 3, un des 4 ateliers réalisés ce
jour-là lors d’animation scolaire Trame Verte et
Bleue).
- Jeu de rôle autour d’une maquette de rivière, chaque personne autour de la table est placée
dans le rôle d’un des acteurs de l’aménagement de notre territoire, les participants sont
amenés à discuter, trouver des solutions afin d’aider la truite à remonter la rivière ;
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 23
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

- Observation de la maquette, présentation des différents éléments présents (acteurs,
éléments de la maquette) ;
- Chacun des acteurs se présente (rôle, moyens, etc.) ; ils prennent connaissance ensemble
des différents aménagements possibles présentés autour de la maquette ;
- Principe du jeu : la truite doit remonter la rivière jusqu’à la frayère en franchissant les
obstacles grâce à différents aménagements réalisé en concertations entre les acteurs ;
- Conclusion : une personne seule ne fait pas
tout, les aménagements se font en concertation
entre les différents acteurs.
Echanges à partir de cette pratique
- Est-ce que ça se passe bien avec des CM ?
Oui ça avait bien marché ;
- Ne peut-être pas présenter les
aménagements dès le début pour que les animés
puissent exprimer leurs idées ;
- Bon jeu en fin de séance une fois que tous les aménagements ont été vu au cours de la
semaine de classe verte par exemple ;
- Prendre le temps pour que les animés aient le temps de chercher des solutions et
d’argumenter ;
- Fabriquer le plateau en segments (un par obstacle) pour adapter le jeu aux différents publics
(plus ou moins d’obstacles) ;
- Le maire dit tout le temps oui pour débloquer un budget -> donner un budget au maire et
donner un prix aux aménagements, mais cela risque de ne pas convenir aux objectifs du jeu
(monétiser ça change l’animation), ou proposer plusieurs aménagements différents pour un
même obstacle avec deux prix différents ;
- Le rôle de l’écologiste doit être tenu par l’animateur pour des publics qui n’ont pas les
connaissances (enfants) ;
- Les fiches acteurs sont bien (claires et simples avec suffisamment d’information) ;
- Bien car la maquette est évolutive et adaptable ;
- Objectif de la concertation et de la négociation entre acteurs bien rempli.
Atelier 11 : Trame verte et bleue, le parcours de la truite
ANIMATEURS : LES ETUDIANTS DE BTSA GPN "SPORT ET ANIMATION EN MOYENNE MONTAGNE"
(Lycée de Montmorot) / Secrétaire : Bénédicte Fourneau.
Complément d’information, Anne Corriol, enseignante au Lycée de Montmorot -
corriolanne@gmail.com
Retrouvez la fiche pratique complète en annexe VIII.
Présentation de l’atelier : Jeu coopératif où 3 équipes doivent accompagner "leur truite" dans sa
remontée de rivière. Alimentation, qualité de l'eau, barrages... jusqu'à trouver une zone de
frayère favorable, le parcours est semé d'embuches !
24 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Echanges à partir de cette pratique : immersion ludique et pédagogique.
- Expliquer davantage les conséquences sur la faune, mieux connaître les caractéristiques de la
truite et les leviers possibles pour les
acteurs riverains de la rivière ;
- Intégrer plus de problématiques en lien
avec les pratiques quotidiennes,
habitudes de l’homme (désherbants,
produits ménagers....) ;
- Insister sur les raisons, les arguments pour
inciter les gens à être attentifs à la qualité
de l’eau et nos pratiques.
Les questionnements en suspens :
- Comment adapter cette animation à des adultes ? Cela semble adapté dans le cadre de
manifestation grand public et en introduction de débat, réunion publique...
- Comment rendre évident pour le grand public qu’il faille protéger les rivières ?
Atelier 12 : Paysage sonore
ANIMATEUR : OLIVIER RAMBAUD (CPIE du Haut-Jura) - o.rambaud@cpie-haut-jura.org -
Secrétaire : Marianne Mignon (MFR La Roche du trésor).
Présentation de l’atelier : Olivier présente le contexte de ses interventions : près de 150 sites
sonores sont répertoriés sur le territoire du PNR du Haut Jura. Les objectifs des animations
(auprès de scolaires et du grand public) sont les suivants : travailler sur l’oreille, l’écoute, faire
découvrir les paysages par le son, sensibiliser aux sites sonores. Il nous permet aujourd’hui d’en
découvrir certains aspects.
A la rencontre des géants de pierre et de bois, nous partons sur le terrain, direction la combe
proche. Nous ouvrons tout grand nos 3 oreilles, en particulier celle du cœur.
Différence entre écho et résonnance, déplacement du son dans le milieu naturel. Milieu ouvert,
milieu fermé, conditions météo (vent, température), quelle influence ?
Saxophone, voix des participants, instruments fabriqués à partir d’éléments naturels, autant de
moyens pour communiquer avec les géants de bois et de pierre… Quel ressenti !
Echanges à partir de cette pratique : Approche sympa pour découvrir un lieu, un paysage. Une
dimension supplémentaire à la lecture de paysage.
Agréable de jouer avec ce qui existe, de « tester » les sites.
La liste des sites sonores « officielles » peut être consultée au PNR et au CPIE Haut-Jura
(localisations, remarques, arrêtés de protection de biotope, etc).
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 25
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Atelier 13 : Fabriquer son jus de pommes
ANIMATRICE: CATHERINE SALLE (Pays de Montbéliard agglomération) - catherine.salles@agglomontbeliard.fr
/ Secrétaire : Coline Saintot (Sybert).
Contexte : PMA dispose d’une structure de découverte du verger appelée « La Damassine ».
Déroulement :
- Présentation et visite d’un verger :
Le verger est un milieu géré par l’Homme. Il existe différents types de fruits (secs, à jus…).
Le pommier existe depuis 80 million d’années. Il trouve ses origines en Asie Mineure. A
partir du 19 ème siècle, l’Homme commence à faire des croisements pour obtenir différentes
variétés.
Il existe plusieurs symboliques de la pomme que l’on connait bien : Adam & Eve ; Le fruit de
la tentation
Et d’autres que l’on connait moins : la symbolique sexuelle lorsque l’on coupe une pomme
dans le sens de la hauteur ou de la largeur. Coupée dans la largeur, la pomme révèle une
forme d’étoile avec ses pépins. Cette étoile à 5 branches pourrait représenter 5 qualités
(amour, connaissances, volonté, vérité, bonté) et 5 défauts (haine, ignorance, paresse,
mensonge, avarice). Peut être interprétée aussi comme les 5 sens utilisables pour apprécier
les pommes dans leur ensemble.
Ouïe : Crok ! - Odorat : fort parfum de sucre - Vue : Couleurs, formes - Toucher : forme
symbolique
Goût : atelier pratique !
- Fabrication de compote :
Les participants choisissent une pomme avec tous leurs sens.
Avec un groupe d’enfants il est difficile d’utiliser un couteau, donc utilisation d’un épluche
pomme.
On peut citer alors plusieurs mots de vocabulaire : trognon,
pépins, queue, chaire…
Cuisson de la compote.
- Atelier découverte des saveurs :
Dégustation de 4 aliments représentants 4 saveurs (sucré,
salé, acide, amer). Réflexion sur les zones de la langue
affectées.
Acide : côtés de la langue, ça pique, on fait une grimace.
Amer : côtés de la langue, ça reste longtemps en bouche.
Sucré : devant la langue. Salé : arrière de la langue.
Dégustation d’un morceau de pomme pour en trouver la
saveur.
- Atelier fabrication de jus de pomme :
3 groupes :
> Lavage, coupage
> Râpe
> Pressage
26 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Atelier 14 : Notre terre n’est pas une poubelle ou la vie d’un déchet
ANIMATRICE : ALEXANDRA SAUGE - cnpa.charquemont@montbeliard.com / Secrétaire : Audrey
Pochon (Féria Potagère / Incroyables Comestibles).
1 er jeu : jeu pratiqué sur une semaine sur l’énergie (quotidien des enfants)
Mascotte : blaireau - 3 niveaux de terriers : rouge, orange et vert (bilan en fin de semaine :
système de tableau avec cœurs).
2 ème jeu : grand jeu en équipe créée par Alex
4 équipes : chaque équipe a un moyen de produire de l’énergie (eau, vent, nucléaire, pétrole et
gaz naturel).
Le déroulement du jeu :
> 1 Explication du mode de fonctionnement de différentes énergies (illustration sur panneaux) ;
> 2 Quatre questions (vrai/faux) : effet de serre, ressources renouvelables, pollution ; si la réponse
est juste, on lance le dé ou on tire une carte « mystère » pour avancer sur le plateau dédié aux
points ;
Intervention participant : faux messages sur les énergies parfois dans les jeux et à la TV.
Groupe : remise en question des réponses sur l’impact direct ou indirect du nucléaire (Alex
changera la réponse à une question) ;
> 3 Bilan suite aux réponses, petit point sur les énergies ;
> 4 Dernière question : le pourcentage de production de chaque énergie en France (ardoise pour
répondre) ;
Proposer une conclusion de jeu (lié à l’actualité par exemple, comparaison avec la consommation
d’énergie des foyers avant, etc.) ou réfléchir avec les enfants à une conclusion.
> 5 Bilan du jeu sous forme de questionnaires (les enseignants aiment bien ce type de documents
pédagogiques.
Un participant trouve que le jeu manque de finalité, de but, mais de manière générale, tout le
monde a un avis positif sur le jeu.
3 ème jeu : la décomposition des déchets
Jeu simple et efficace : des panneaux
représentent des échelons temporels
(semaine, mois, année, décennie, siècle,
millénaire) et des visuels représentent
un objet à positionner sous les
panneaux. Après les avoir positionnés,
les participants font le point sur les
propositions et corrigent. Ce jeu peut
être précédé d’un nettoyage de la
nature.
Tout le monde trouve le jeu très intéressant.
Un participant revient sur le terme « décomposer » employé sur les panneaux : « décomposer ne
veut pas dire disparaître », peut-être le spécifier aux enfants.
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 27
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

TOUS EN SCENE : LE THEATRE FORUM
Retrouvez en annexe l’article du Progrès
Un retour sur la pratique d’éducateur à l’environnement
avec la Compagnie des 3 sœurs : un théâtre forum
participatif où chacun a pu intervenir à partir de sa
propre expérience et changer ainsi le cours du spectacle !
Le principe du théâtre forum : utiliser le jeu du théâtre
pour proposer un questionnement sur les pratiques et
les fonctionnements des participants.
Dans une 1 ère partie, des acteurs jouent des scénettes, sur un thème déterminé. Dans un
deuxième temps, les scénettes sont reprises et les personnes dans le public peuvent interrompre
le jeu à tout moment pour proposer une autre réplique et/ou une autre suite de l’histoire. La
personne qui suggère une alternative monte sur scène pour jouer sa proposition.
L’objectif : s’interroger sur les postures adoptées par les personnages, sur les possibilités de faire
évoluer des situations, sur les arguments positifs ou négatifs. Les histoires racontées provoquent
des réactions, le but étant de proposer des solutions constructives, d’ouvrir le dialogue en posant
des questions et de suggérer des voies de résolutions différentes.
Les thèmes : lors de cette séquence de théâtre forum, les scénettes s’inscrivaient dans la vie
quotidienne, professionnelle ou privée et ont abordé les thèmes des déplacements en voiture, en
transport collectif ou covoiturage, la production de déchets par la consommation d’eau minérale,
l’émission de gaz d’échappement, les économies d’énergie.
28 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

DES RENCONTRES POUR ECHANGER DES SAVOIR-FAIRE
LE FORUM
Au cœur de ces trois jours, le vendredi après-midi, le Forum, appelé
«Troc ô Trucs», a été LE moment d’échanges par excellence, fort
apprécié : il a permis à chaque participant de troquer, d’échanger, de
faire connaitre ses outils pédagogiques, ressources, objets, ouvrages…
Un crâne de… de quoi d’ailleurs ? Des instruments de musique, des
fiches pédagogiques, des livres vieux comme Hérode (enfin presque,
n’exagérons rien !), des revues, un morceau d’écorce superbement
décoré par les scolytes, un coffret « collector », des boites à outils, des
CD, de multiples ressources en fait, ont changé de mains, et de tête,
histoire de continuer à vivre dans d’autres neurones ! Longue vie à tous
objets qui viennent embellir notre intelligence ! Ce fut aussi l’occasion
de présenter les structures, individuelles ou collectives, les initiatives et
surtout de continuer à discuter, échanger, partager.
LES ATELIERS D’ÉCHANGES
Un participant présente à d'autres participants une pratique ou une expérience vécue par luimême.
Suite à cela, il invite le groupe à échanger, débattre et enrichir cette action éducative.
Quatre ateliers d’échanges ont été proposés, sur des thèmes variés. Là aussi contactez
l’animateur pour en savoir plus, pour continuer la discussion et proposer vos idées !
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 29
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Atelier 15 : Solidarité internationale au Kenya
ANIMATEURS : SAMUEL DELHON (Impala Association) et VANESSA CAMPAN (CERCOOP Franche-
Comté) - samueldelon25@gmail.com - vanessa.campan@cercoop.org.
Le CERCOOP F-C (Centre de ressources pour la coopération décentralisée en Franche-Comté) est
un réseau régional multi-acteurs (collectivités territoriales, associations, établissements scolaires,
etc.) pour la coopération et la solidarité internationale (SI). Il œuvre à l’amélioration de la qualité
des projets portés par les Franc-Comtois(e)s. Pour cela, il recense ces acteurs et leurs actions ;
diffuse de l’information, organise des formations, les accompagne dans le montage de leurs
dossiers, la recherche de partenaires, de financements ; favorise la concertation entre les acteurs,
l’échange et la mutualisation des pratiques.
L’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (SI) tient une place particulière
dans son champ d’action. De nombreux acteurs agissent, inspirés des pratiques de l’éducation
populaire, pour promouvoir la SI au Nord et permettre à tous et toutes de réfléchir au sens et à
l’importance de la construction d’une citoyenneté mondiale. Par ailleurs, les Franc-Comtois(e)s.
engagés en SI partout dans le monde sont confrontés à des enjeux environnementaux dans la
mise en œuvre de leurs actions. Ils abordent des
problématiques cruciales, confrontés aux
objectifs prioritaires de développement
économique et social des populations, rendant
complexes la prise en compte de la préservation
de l’environnement. Les porteurs de projets ont
besoin de compétences ou d’outils de réflexion
innovants pour co-construire les meilleures
réponses aux difficultés locales. C’est pour ces
raisons qu’il est intéressant de favoriser les
échanges entre les deux familles d’acteurs de l’EEDD* et de la SI, au service de projets de
sensibilisation et d’éducation en Franche-Comté et de projets à l’international, enrichis de
l’expérience et des savoirs de chacun.
Le projet de l’association Impala illustre ces enjeux. À l’occasion de voyages personnels et
naturalistes au Kenya, Samuel DELHON et Françoise LAVRUE ont rencontré M. Isaac OUMA, un
jeune ornithologue kenyan. De cette rencontre va naitre un projet local d’éducation au
développement durable dans un contexte de dégradation du lac Naivasha, pollué par la culture de
roses sous serre pour la production de fleurs coupées - le Kenya étant un des plus gros
producteurs de roses au monde, où les cultivateurs utilisent des pesticides et engrais qui
empoisonnent l’eau du lac et par conséquent la faune, la flore ainsi que les habitant(e)s. Une
association est créée en 2005 sous le nom d’Impala Association, structure permettant de réaliser
le projet et de trouver des subventions.
Dans un contexte où la population entière est marquée par les conflits ethniques, les partenaires
ont mis en place une action d’éducation à l’environnement pour renforcer la population locale
dans la connaissance et la protection de son environnement, tout en améliorant ses conditions de
30 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

vie. Ce qui est passé par la mise en place de projets d’éducation, de sensibilisation et des
réalisations concrètes, auprès des plus jeunes.
Dans une école primaire identifiée par Isaac, (l’école primaire est obligatoire), dans un milieu rural
très pauvre, l’association Impala a constitué un apport logistique et financier visant à la
construction d’une clôture autour de l’école pour préserver les futures cultures pour le projet, à la
réalisation d’un réservoir d’eau de pluie fait localement par des artisans kenyans, à la mise en
place d’actions de sensibilisation à la protection de l’environnement des enfants. Les différentes
phases du projet ont été pensées dans la plus grande collaboration avec les parents d’élèves, très
impliqués.
La présentation de ce projet a suscité des questionnements : par exemple, quelle contribution de
la population locale est nécessaire au financement et à la réussite du projet ? Quels financements
sont disponibles pour mener ce genre d’action ? Dans le cas de ce projet, faut-il garantir la
gratuité de l’accès à l’eau du réservoir pour les populations ? L’eau de pluie récupérée va
améliorer les conditions de vie, mais est-elle assez propre ? Quel relai sur place de l’association
Impala et comment travailler ensemble ?
Des pistes pour la mise en place d’une action de qualité sont évoquées, à partir de l’expérience de
l’association, aujourd’hui dissoute. Pour un projet de qualité, il faut surtout avoir plusieurs relais
sur place, des personnes de confiance qui savent et veulent travailler ensemble, les échanges ne
doivent pas reposer sur une seule personne et que le projet soit intégré localement. Il faut aussi
qu’il y ait une demande locale claire, des personnes déjà organisées entre elles sur une idée et un
besoin défini.
Le projet a suscité un désir de changement. Spontanément, des actions ont été réalisées dans le
sens du projet par la population ou le personnel de l’école, comme la mise en place
d’incinérateurs. Le container du réservoir d’eau a été peint pour devenir un outil pédagogique.
D’autres projets ont été imaginés pour poursuivre l’action, comme les « Open eyes trip » : des
voyages nature pour faire découvrir aux enfants kenyans leur environnement qu’ils ne
connaissent malheureusement pas.
Quelle a été l’évolution du rapport à la faune des enfants et de la population ? Le projet n’a pas
pu aboutir jusqu’à une évaluation de l’impact de l’action. D’autres points seraient à développer
pour poursuivre l’atteinte des objectifs, comme la formation des enseignant(e)s, le travail en
réseau avec des structures régionales et nationales, les kenyans étant très avancés dans le
domaine de la préservation de l’environnement. Ce projet illustre l’importance de la question
environnementale, au cœur de l’amélioration du bien-être des populations, celle-ci définissant les
réponses apportées à leurs besoins économiques et sociaux.
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 31
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Atelier 16 : Situations quotidiennes en EEDD*, vie quotidienne ou vie privée
ANIMATEURS : FABIEN LAVAL et COLINE SAINTOT - coline.saintot@sybert.fr / Secrétaire : Alexina
Vandelle.
Présentation de l’atelier : A partir de 2 mises en situation non professionnelles identifier les
différentes réactions qu'on peut avoir, et les effets qu'elles peuvent donner : une personne jette 1
mégot de cigarette dans la rue ; 1 voisin jette du verre dans le bac à ordures.
- Mise en situation autour du recyclage du verre : le contradicteur (Arnaud) est globalement
resté trop gentil. Au début il était sur la défensive, méfiant (car il ne savait pas à qui il avait à
faire). Quand il est entré dans l'échange, il s'est adouci. : il y a une prise de risque plus
importante si on teste par l'agression.
Arnaud : un mot à ne pas prononcer : « écologie » car cela entraine le contraire de ce qu'on veut
faire passer.
Arguments utilisés : bien commun, bien vivre ensemble, économique, sanction, écologie,
personnel (moi ça me fait quelque chose, me rend triste, me gêne : ramené à l'émotion),
A l'argument : « je préfère payer que trier ... », on ne sait plus quoi répondre !
Mais quels que soient les arguments posés, on est dans un jugement de valeur, dans une volonté
de changer l'autre.
- Mise en situation autour du fumeur : Antoine a utilisé le registre de l'humour : reprendre le
déchet et le redonner. L’acte de jeter a été ringardisé : c'est celui qui a jeté le mégot qui est
seul face à tous, et non plus celui
qui lui fait remarquer son
comportement. Pas
d'argumentaire développé.
Différents axes d'action possibles
- argumentation informative
- agressivité/ rappel à la loi
- humour/ ringardisation
exemple : laissez, je vais le ramasser
--> culpabilisant
- mise à disposition d'un outil (stop pub)
Conclusion (Tour de table) :
Floriane: intéressant, conforte dans l'idée que l'argumentaire est difficile pour des gens peu
réceptifs. Quelle efficacité : qu'est-ce que l'interlocuteur est capable d'entendre?...
Envie de tester le registre humoristique.
Antoine : plus difficile avec quelqu'un qu'on connaît bien.
Léo : va tester en ville ou autre... Ce côté jeu de rôle peut vraiment fonctionner. Pense que
l'impact de l’humour est plus sympa que la dimension sanction.
Aline : essayer de poser les questions plutôt que d'argumenter : cela permet de renverser la
situation.
32 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Dominique : interpelle bien. Mais ça arrive rarement de constater l'acte en direct. Aimerait
interpeler sur question de l'espace public/espace privé : comment considérer l'espace public
comme espace à vivre.
Arnaud : aurait souhaité trouver l'argument qui touche : peut-être + développer la question
enfants/famille. A vécu récemment une petite victoire en famille en montrant simplement les
lieux adaptés : la bonne info et l'exemple.
Léo : tester le registre humoristique en se déguisant : expérience d'une personne qui s'est
installée dans une poubelle : réagissait quand les gens jetaient.
Atelier 17 : Un jour, un jardin
ANIMATEURS : Stéphane Meyer et Raphael Robé (Loisirs populaires dolois)
losirspop.raphaelrobe@gmail.com tel: 06 74 58 29 27
loisirspop.stephanemeyer@gmail.com tel: 06 74 64 03 71
Présentation de l’atelier : Loisirs populaires proposés aux jeunes de 16/25 ans en grandes
difficultés sociales. Partenariat avec Les Loisirs populaires et le Gem 90. Création d’un jardin,
d’une mare, gite insecte, verger pédagogique.
Objectifs généraux : Ce projet tend à
favoriser l'accession à la citoyenneté et à la
prise en compte des valeurs du contrat social
qui régit la société. Il s'inscrit dans une
perspective de prise d'autonomie et
d'insertion tant sur le plan économique que
social et relationnel.
Les objectifs en sont :
- Favoriser l'acquisition de compétences
et de savoir-faire au sein d'un collectif.
Mettre en place les conditions qui permettront aux jeunes de regagner confiance en eux et
une meilleure «estime de soi» ;
- Permettre l'acquisition des codes sociaux indispensables à une insertion sociale et
professionnelle ;
- Créer les conditions propices à une démarche de projet et à un développement cognitif ;
- Mettre en place des espaces dédiés à l’instruction civique, notamment sur le plan de la laïcité
et de l’égalité entre les sexes.
Objectifs opérationnels
- Accompagner les jeunes dans leurs démarches administratives et sanitaires ;
- Favoriser un processus de socialisation par l'instauration d'un cadre et de règles de vie dans
un environnement collectif ;
- Mettre en place des temps d'apprentissage dans le cadre de chantiers de rénovation ou en
lien avec la protection de l'environnement ;
- Favoriser des temps de remise en question par des séjours de rupture, des situations de
«mises en danger sécurisées» et des pratiques sportives de remise en forme ;
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 33
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

- Favoriser des temps de rencontres avec des groupes extérieurs et des mises en situation de
responsabilisation.
L'échange
L’historique du partenariat avec le GEM 90 est née courant avril 2014, ils avaient loués les locaux
de Loisirs Populaires Dolois (site de MONTJEUX) lors de leur séjour, le groupe de Loisirs Populaires
Dolois et celui du GEM ont pu échanger et générer une dynamique de groupe de façon
spontanée.
Cette expérience positive nous a donné envie de travailler ensemble en définissant un projet
commun (création d'un jardin pédagogique sur le site de MONTJEUX) en favorisant l'échange
entre les deux groupes de plusieurs manières à travers, la vie collective, différentes animations
nature et visite de lieux naturels...
Le fait de croiser ces deux publics jeunes et personnes handicapés permet à chacun de franchir
certaines barrières (regard de l'autre, compréhension des difficultés de chacun, démontage des à
priori…).
Les échanges avec les participants de l'atelier ont été très riches, plusieurs pistes en ont émané, et
tout le monde a été unanime sur le fait que vu le sujet il aurait fallu plus de temps pour pouvoir
approfondir celui-ci.
Les points qui sont ressortis :
- Avoir une personne extérieure pour évaluer notre action, avoir un point de vue objectif et
rédiger (stagiaire, universitaire, service civique) ou faire de l'analyse de pratique
(éventuellement une psychologue).
- Quel impact l’élément «Nature» a sur notre public ?
- Comment valoriser notre action ?
- Quel partenariat peut se mettre en place avec les personnes présentes lors de l'atelier ?
Pour conclure, le sujet est vaste et reste en suspens...
Atelier 18 : L’événementiel
ANIMATEUR : BENOIT GROSJEAN (animateur Pic et Perches) - benoit.picetperches@gmail.com.
Le Jour de la nuit : cet évènement a été porté sur Besançon par la plateforme pendant des années
mais s’est essoufflé. La question des budgets est ouverte. Quelques faits concrets sont importants
pour sensibiliser à l’évolution de la pollution lumineuse, ainsi que des actions : jouer la carte de la
pénombre auprès du public pour se rappeler de la nuit. Constat : tout le monde est touché par
cette thématique ; c’est transversal à diverses actions militantes (Défense des Oiseaux, bien-être
humains aussi, etc.) et nécessite l’ouverture de beaucoup de portes.
Recherche des bénévoles : débat
- difficile, on a l’idée que les gens viennent à nous mais en fait on va plutôt les chercher ;
34 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

- exemple de sarbacane, roulement de personnes impliquée dans l’association et qui
délèguent des taches en arborescence : tous les petits efforts et toutes les
productions/fabrications convergent pour l’évènement ;
- difficile pour les bénévole de s’investir pour un évènement où tout le monde n’a pas le
même statut ;
- dans la démarche de déléguer, il faut aprécier la reconnaissance qu’on peut apporter au
bénévole en lui faisant confiance ;
- questionnement du rapport entre le projet associatif, l’éducation à l’environnement et
l’éducation populaire ;
- imaginer des partenariats associatifs pour un évènement, des associations qui ont cette
vocation à amener des bénévoles, une autre association qui est plus un lieu, etc…
- l’ambiance qui compte beaucoup …
- besoin pour le bénévole de sécurité, d’une personne relais qui partage les mêmes valeurs ;
- appel des bénévoles, attention après auprès d’eux, leur accueil, la considération ;
- plus de difficulté de manager une équipe de bénévoles qu’une équipe de salariés, il faut une
boite à outils ;
- importance d’une personne relais qui va bien connaître les bénévoles, connaître leurs
compétences, leur mesure d’engagement etc… bénévole besoin d’un référent et référent
besoin de connaître ses bénévoles. C’est un vrai boulot en soi ;
- expérience d’une grosse manifestation, salarié responsable de 200 personnes. Gestion très
difficile, recensement des compétences. ;
- solidarité importante dans les bénévoles pour la réussite de l’événement ;
- dimension intergénérationnelle, des anciens rodés et donc compétents ou sages et qui
rassurent les jeunes ;
- la question de la convivialité, de l’alcool qui rallie les gens malgré tout et la reconnaissance
« VIP » pour les bénévoles.
Communication
Exemple du Jour de la nuit : communication
menée par la ville de Besançon.
Très bon vecteur de communication : la presse
donne une crédibilité à l’événement. Les gens
font confiance à leur journal quotidien. Les
médias sont plus populaires que le mailing ou
facebook. Aspect esthétique de l’événement, en
l’occurrence le jour de la nuit, touche le public.
Car les mises en scène reflètent la sensibilité et le cœur que les organisateurs et bénévoles ont
mis et leur motivation à la partager. Aujourd’hui, on est dans la société du visuel alors ça parle.
Logistiquement il faut être fort, parce que les contraintes sont multiples (rubalises, accès parking
etc) Prendre du plaisir à partager ce qu’on aime.
Les bénévoles doivent aussi avoir leur temps de plaisir, de prendre le temps d’être le public,
d’avoir le regard du spectateur, de se satisfaire de l’œuvre commune.
Cabane était un événement mobilisateur pour les structures : intérêt de faire remonter les
expériences de chacune aussi.
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 35
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

DES RENCONTRES POUR REFLECHIR ENSEMBLE
LES ATELIERS DE REFLÉXION
Se poser pour réfléchir ensemble, à ce qui fait le cœur de métier, à ce qui constitue les convictions
et autres croyances, aux remises en question …des temps de partages d’idées, pour aborder un
questionnement, une problématique et trouver des réponses ou des pistes d’actions
collectivement.
Les 4 ateliers de réflexion, qui se sont déroulés le vendredi après-midi et le samedi matin,
proposaient un temps de pause, une respiration, afin d’aborder des sujets plus fondamentaux.
Atelier 19 : Rendre les habitants acteurs de la gestion de la nature en ville
ANIMATEUR : JOHNNY MAGNENET (Ville de Besançon) - lydie.philippon@besancon.fr /
Secrétaire : Denis Marcelin.
Présentation de l’atelier : la ville, quels espaces naturels, comment rendre les habitants acteurs
en ville ?
Mise en perspective : Besançon 1/3 d’espace urbain, 1/3 d’espace naturel privé, 1/3 d’espace
naturel public qui couvrent 2 500 hectares.
Un espace naturel est un espace non confiné par le béton où une vie naturelle et spontanée est
possible
Description sur la carte de la répartition des différents espaces : forêts, parcs, urbains, naturels.
Explication sur le fait que les espaces naturels ne soient pas protégés par un classement paysagé :
c’est une volonté municipale de garder la main et également de rendre ces espaces « actifs ».
Explication géologique de la présence des collines.
Présentation et explication des espèces intéressantes présentes, du partenariat existant, d’un
programme de pâturage et de la transhumance qui y est liée.
Présentation des actions pour les vergers, milieux semi-ouverts publics ou privé.
Les principaux points de débat, de divergence ou de convergence :
- Comment rendre les propriétaires de terrain « privé » en ville, acteurs de ces espaces
(entreprises, particuliers, parc d’établissement public : gendarmerie, établissement
scolaires) ;
- Difficulté de changer les habitudes : des courges à la place des rosiers …
- Approche culturelle de la nature et approche d’usage ;
- Comment répondre à la question : A quoi sert la biodiversité ?
- Les mots utilisés ont leur importance, l’approche doit être concrète et ludique, attention au
tout technique. Avant tout il faut inciter la population à sortir ; exemple des jardins partagés
à Dole : d’abord du plaisir et ensuite du technique ;
- Il est dur de faire marcher les gens dans la terre ;
36 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

- De nombreux interdits régissent l’utilisation des espaces naturels ;
- Réaction sur le fauchage tardif qui dérange les riverains. Réponse possible : montrer que le
lieu n’est pas laissé à l’abandon par des tontes de bordures ;
- Il est nécessaire que l’animateur EEDD* soit un acteur de la vie quotidienne et non pas
seulement un passeur d’activité ;
- Donner aux autres les moyens qu’ils s’approprient l’objet de l’animation.
Retour sur les actions à Besançon :
l’animateur explique une démarche en
cours d’un partenariat entre les
organismes bailleurs et les entreprises
d’espace vert pour des fauches
tardives en bordure d’immeuble.
Suite :
‣ Le groupe évoque le rôle d’un
animateur/médiateur qui fasse vivre
les projets des habitants. Qui est-il,
existe-t-il ?
- Difficulté évoquée d’initiatives d’habitants (composteur collectif) bloqué par un syndic frileux
qui redoute la fiabilité du suivi ;
- Difficile d’aller voir les habitants pour qu’ils fassent quelque chose, il est plus viable de les
informer de projet d’aménagement pour un accord ou une approbation ;
- Faire évoluer l’espace, le cadre de vie pour qu’ensuite les comportements changent ;
- Non un agrément ne suffit pas à crédibiliser un projet sur le terrain ;
- Il faut être identifié pour être crédible.
- En matière d’action et de projet, quelle place prendre en tant qu’animateur EEDD* :
Géniteur, Initiateur, Incitateur, Moteur, etc.?
- Quelles sont les envies des habitants, y en a-t-il ? Les envies sont verrouillées ;
- Les gens aspirent à l’aseptisé, ont-ils vraiment des besoins, n’envie de nature urbaine qui par
définition n’est pas naturelle. La biodiversité est un concept très intellectuel.
Les conclusions :
Pour rendre les habitants acteurs pour la gestion de la nature en ville, l’animateur/éducateur à
l’environnement doit être un initiateur de projet impliquant les habitants pour rendre la
population actrice de son cadre de vie. Il importe qu’il sache identifier les besoins pour monter
des projets, s’appuyer sur des lieux, des espaces pour des usages liés à la biodiversité et la
protection de notre environnement, conditions nécessaire pour produire un impact.
Les questionnements en suspens : Ramener les gens à sortir à l’extérieur, cela peut vouloir dire
qu’ils sortent en restant chez eux.
Mettre la population en projet et en action oui mais pour quelle finalité ?
C’est forcément pour la biodiversité ou l’amélioration à leurs yeux de leur cadre de vie.
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 37
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Atelier 20 : Tourisme et EEDD*
Quels liens entre acteurs du tourisme et acteurs de l’EEDD* ? Quelles actions à mener
ensemble ?
ANIMATRICE : ISABELLE LEPEULE (éducatrice environnement) - isabelle.lepeule@educ-envir.org
Objectif :
Proposer aux touristes des séjours en lien avec l’environnement,
- par la conception des gites et la vie en leur sein ;
- par la sensibilisation à l’espace géographique qui les entoure et aux problèmes
environnementaux qui peuvent s’y développer.
Questionnements :
Quel rapprochement possible entre acteur du tourisme et de l’EEDD* ?
Ne devrions-nous pas travailler d’avantage avec les acteurs du tourisme pour augmenter la
qualité de l’accueil et faire passer des préoccupations environnementales ?
Comment proposer un plus dans la manière d’accueillir les touristes grâce à l’EEDD* ?
Principaux points de débat, de divergence ou de convergence :
Le bâti peut être un outil ; il faut apporter plus que le lieu au niveau de la pédagogie : un
accompagnement pour découvrir les particularités du site ; mettre en place une sorte
d’exposition avec des ateliers pour l’utilisation du bâti.
Il faut informer avant sur le fonctionnement du gîte et expliquer aux touristes les meilleurs
comportements
Importance de la scénographie architecturale.
En moyenne montagnes les gens viennent
chercher du sens, de l’action et de la cohérence :
trouver une personnalité pour toucher les
personnes. Créer une ambiance pour que les
clients soient réceptifs. Ils viennent en
immersion.
C’est le fait de vivre les choses qui fera changer
le comportement. Ne pas tomber dans le
donneur de leçon.
Où sont les limites au niveau législatif pour ces bâtiments ?
On peut également imaginer un « après » séjour.
Faire des ateliers pouvant changer le comportement (produits ménagers, déco à partir de récup).
Utiliser la nature pour réellement faire du lien : découverte, exotisme local, .…
Question argent ? Faut-il faire payer en plus pour faire des ateliers ? Oui.
Dans un bâtiment touristique la scénographie est importante. On doit faire vivre et utiliser le
bâtiment.
38 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Atelier 21 : Méditant-Militant versus Contemplatif-Actif
ANIMATRICE : DOMINIQUE VOIRY (bénévole) - dominiquev.88.85@gmail.com / Secrétaire : Benoit
Grosjean.
Quels liens entre une écologie intérieure (spiritualité) et l’écologie extérieure ?
Quels leviers à utiliser pour des changements de mentalité, de comportements ?
Faudrait-il redéfinir le rôle de l’animateur en activité ; existe-t-il une posture « facilitante » pour
encourager les changements envisagés dans les différentes situations éducatives (familiales,
scolaires, sociales, professionnelles) ; comment rester cohérent à long terme …
Préambule : la proposition demandait une définition des deux intitulés du titre, provenant à
l’origine d’une réflexion déjà engagée par certains auteurs.
La présentation consistait donc en une proposition rédigée selon ma propre interprétation, basée
sur quelques références (livre et article wikipédia) afin que les participants puissent débattre à
partir d’une compréhension partagée des deux termes intitulés ici militant méditant (MM) et
contemplatif actif (CA).
MM : à partir de la conférence et d’un extrait du livre de Michel-Maxime Egger
Le Militant Méditant se définit dans son action par 5 principes :
- Non Agir ou plutôt être agi pour agir plus juste, de l’intérieur
- Pouvoir de plutôt que pouvoir sur afin de privilégier la coopération
- Fécondité plutôt que efficacité semer et laisser germer
- Détachement sans attendre ni bénéfice ni résultat (acceptation)
- Communion se rattacher au plan de l’amour de soi et de l’autre
CA : selon Hannah Arendt (en condensé) et quelques extraits de textes à connotation religieuse
(chrétienne et autres) :
- Il existe 2 genres de vie, 2 modèles d’existence diamétralement opposés, 2 orientations ;
l’une implique une certaine forme de renoncement, un lâcher-prise : la « vita
contemplativa », l’autre repose sur l’affirmation du désir et l’accomplissement de soi : la
« vita activa »
- Il y a 2 vastes catégories de disciplines
spirituelles en tension l’une avec l’autre ;
les contemplatives qui abordent la question
de « l’être » et les actives qui s’exercent
dans « le faire » ; l’équilibre pour chacun se
trouverait dans un mélange des 2 en un
subtil dosage et un ajustement selon les
différentes saisons de la vie.
- L’intégration d’une discipline, de quelque
sorte qu’elle entraine une confrontation entre un élan spontané naturel et sincère et la
rigueur d’une ascèse soutenue durablement.
- Atteindre un état contemplatif et persévérer permettraient la synthèse de ces antagonismes.
- Le mot discipline a la même racine que disciple, personne qui a une conduite exemplaire.
- A propos de la contemplation :
> Du point de vue du corps : VOIR, sens organique
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 39
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

prendre le temps de s’arrêter pour sentir, goûter, ouïr
> Du point de vue de l’esprit : OBSERVER, sens du bien commun
une chose stable, importante, qui suscite l’intérêt
> Du point de vue de l’âme : CONTEMPLER, sens du beau
porter son attention sur un objet et choisir de ressentir
en prenant du recul par rapport à l’émotion identifiée
Ou encore : attitude qui consiste à modifier sans arrêt ses propres points de vue sur le
monde selon Robert Musil (l’homme sans qualités). Ou bien résumé en trois verbes par
Chateaubriand : > Regarder Ressembler Aimer
et par Victor Hugo (Les Contemplations) : une porte vers le bonheur, le souvenir, l’amour
Les principaux points de débat, de convergence ou de divergence :
Contemplation : capacité de l’esprit à observer certains aspects de la réalité.
Militant méditatif : prise de recul, acceptation/reconnaissance de la réalité.
Qu’est-ce que la contemplation ? A chacun sa vision : positif, négatif ~
A été relevée également une forme d’incohérence entre la volonté affirmée de protéger et
défendre le vivant et continuer à manger de la viande sans se soucier de la manière dont sont
traités les animaux (les animaux domestiques seraient-ils considérés hors du monde vivant !
Quelques réflexions essentielles glanées en cours d’échanges :
- poser chaque geste en conscience autant que possible ;
- mettre en relation l’intérieur et l’extérieur en brassant le tout ;
- protéger et transmettre en même temps ; montrer et faire savoir ;
- faire ouvrir les yeux et constater pour inciter les gens à la réflexion ;
- porter une parole et tenter de communiquer un état intérieur ;
- faire sa part de colibri au sein d’un groupe et persister ;
Faire partager ce qui nous touche : le plaisir d’être en vie, le moment présent, la sérénité.
Témoignage qu’il y a d’abord la révolte par rapport à une (des) situation(s) puis on en vient à faire
le lien entre la pratique professionnelle et la pratique intérieure (le retour vers soi) afin de faire la
part des choses entre rapidité et efficacité, entre utilité et créativité.
Enfin pouvoir agir autrement et accompagner une évolution globale de l’humanité envisagée
comme : expansion, approfondissement, évolution, élévation, développement de la sensibilité.
NB : le sondage express réalisé lors des Rencontres donne un petit aperçu de ce qu’en pensait
quelques personnes parmi la quarantaine présente : sur les 15 réponses seules 3 affichaient ne pas
se sentir concerné du tout ; pour 6 autres les 2 intitulés pouvaient les concerner, plutôt à titre
personnel et 6 seulement soit MM soit CA (3 pour chaque) sur les trois plans (comme personne,
animateur ou militant) de manière partagée
40 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Atelier 22 : Créer un espace de découvertes nature autour d’une école
ANIMATEUR : MANU REDOUTEY (formateur en EEDD*) - emmanuel.redoutey@orange.fr /
Secrétaire : Denis Marcelin.
Atelier de réflexion qui peut être de production
Présentation du contexte :
Une école élémentaire de 7 classes sort de terre dans un village de 850 habitants (RPI de 5
villages, total 1500 habitants environ) ; un terrain communal est adjacent à la future école.
Réflexion sur un espace nature de découvertes. Il serait ouvert aux élèves et enseignants,
aux enfants en autonomie, aux familles.
Réflexion sur le sens de ce projet (pourquoi cet outil ?) :
Présentation par Léo de la structure La Roche du Trésor, de son espace préhistorique qui ne
fonctionne pas en autonomie, mais une
demande des enfants et des utilisateurs existe
sur des espaces de jeux.
Simplicité, autonomie. Avec pas grand-chose on
peut découvrir la nature.
Espace qui permet différentes approches.
Pas de frais, pas de coût.
Un lieu de rencontre, attirant. Multi public,
convergence.
Lieu de partages et de détente.
Pour l’enfant : un espace pour une autonomie, à son rythme.
Pour l’adulte : un lieu qui puisse l’intéresser pour lui-même (projet collectif).
Répondre aux objectifs scolaires.
Redévelopper la créativité des enfants, un espace où ils puissent répondre à leur besoin moteur.
Un espace dans lequel ils reviendront avec leurs parents.
Quel dosage d’aménagement ? Quel risque de dégradation ? Quel besoin d’un tel espace ?
La grosse plus-value est la proximité, au centre du village.
Un sens possible : un lieu où les enfants peuvent y vivre leurs différents moments de vie (école,
famille, autonomie).
Problématique de l’utilisation commune d’un lieu scolaire et d’un lieu public.
Travail sur le « Que peut contenir cet espace ? »
- Présentation par Manu des divers espaces de nature existant dans le village de La Rivière
Drugeon : 7 parcelles de jardins ouvriers utilisables, un jardin de curé en fonctionnement,
une rivière, un étang, quelques haies, un verger. En 2015 existeront un sentier de
découverte « nature et histoire » et certainement une mare.
- Réflexion individuelle puis expression collective, en exprimant les contraintes qui pourraient
exister.
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 41
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Equipements
Haie
Ruche
Entrée accueillante
Une cabane vestiaire
Matériaux mobiles (Rondins...) donc déplaçables
Sentier des sens (notamment avec différents
revêtements au sol)
Haie tonnelle (de vieilles roses…)
Friche > Prairie fleurie
Espace de cachettes : en saules tressés
Cabane en cagettes
Il faut pouvoir s’assoir
Jardin partagé
Espace pour artistes de sculptures nature
Des arbustes « arborétum »
Arbres d’espèces rares et/ou anciennes (cormier…)
Gîte à hérisson
Un espace arrondi
Espace isolé, de repos
Contraintes possibles
Lieu possible de squat
Dégradation
Entretien, gestion…
Danger
Usure, disparition des matériaux
Forte densité de fréquentation car
attractif
Sale
Renaturation artificielle
Fréquentation par les ados
Trop aménagé
Arrosage
La démarche de travail et l’échéancier
Associer au projet tous les acteurs éducatifs : enseignants, parents d’élèves, nounous, jeunes,
vieux, animateur du périscolaire.
Réfléchir pour un accès aux personnes à handicap.
Intégrer cela dans le (futur) projet d’école, le présenter au conseil d’école.
Ce projet articule 4 groupes d’acteurs :
- Les utilisateurs futurs : enseignants et habitants ;
- Les décideurs : élus du conseil municipal, du SEVAD ? (Syndicat des écoles) ;
- Les experts : éducateurs à l'environnement qui ont une expertise dans ce type de projet ;
- Un coordinateur de projet.
Impliquer les ados, faire un chantier de jeune, un chantier d’insertion…
Première ébauche d’un échéancier :
Avant septembre 2015 : réunion des acteurs éducatifs via l’école (le conseil d’école), contacter la
directrice ;
Septembre 2015 : ouverture de l’école et installation des classes ;
Septembre 2015 : début des aménagements, impulser le démarrage ;
Année scolaire 2015–2016 : réalisation concrète de l’espace de découvertes, avec les habitants ?
Des ressources
Réseau Ecole et Nature, groupe SORTIR ! : Recueil de 30 coins nature existants en France.
42 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Site Internet belge : tousdehors.be
CPIE de la Bresse du Jura : travail avec 2 communes sur ce genre d’espace.
Divers ouvrages apportés par l’animateur, notamment « A l'école de la biodiversité », classeur
pédagogique à l’usage des enseignants des écoles maternelles et primaires, FCPN, 2012.
Pas une conclusion plutôt un débat sur la genèse du projet et l’implication des acteurs
Quelle finalité ?
Faut-il mettre en place cet espace si les enseignants n’en veulent pas ? Sans la participation des
habitants ?
Faut-il associer les acteurs de l’éducation à l’environnement ?
L’apport pratique et d’experts par la Plateforme FC EEDD* sous la forme d’une JEP (Journée
d’échanges de Pratiques) est-il pertinent ?
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 43
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

DES RENCONTRES POUR TRAVAILLER ENSEMBLE
LES ATELIERS DE PRODUCTION
Pour travailler à plusieurs autour d’un sujet commun (activité pédagogique, programme d’action,
etc.). Six ateliers se sont réunis, le vendredi après-midi et le samedi matin. Deux de ces ateliers
portaient sur le même thème et étaient répartis en 2 séquences.
En voici un aperçu.
Atelier 23 : Les changements de comportements
ANIMATEUR : HERVE BRUGNOT (éducateur environnement La Roche du Trésor) avec ALEX COLIN
(éco-interprète indépendant) le samedi - herve.brugnot@mfr.asso.fr - colin.alx@gmail.com
Atelier de production - CERPE (Collectif d’Expérimentation et de Recherche en Pédagogie de
l’Environnement) - Atelier en 2 temps.
Que recherchent les participants à cette réflexion ? Tour de table…
Lien entre l’écologie et la spiritualité ; Découvrir le fonctionnement du CERPE ;
Comment met-on en cohérence nos valeurs et nos actes pour changer nos comportements ;
Echanges entres sociologues, psychologues et éducateurs à l’environnement pour avancer sur
cette problématique ; Comment changer les comportements sans que ce soit trop radical ?
Domaines d’application du changement de comportement ; quels outils de changement de
comportement avec de l’événementiel ou des actions très ponctuelles (participatif, spontané,
créatif, théâtral…). Quelle efficacité sur le comportement avec ce genre d’outils ? Quelles
approches pour éviter l’affrontement, comment communiquer ?
Besoin de remettre en question des pratiques peu satisfaisantes.
Rappel CERPE
Le Collectif d’Expérimentation et de Recherche
en Pédagogie de l’Environnement est issu des
assises régionales. Son but : innover, faire
« d’autres choses », s’enrichir d’autres
compétences (sociologiques, psychologiques,
ethnologiques…). Il part de besoins : le décalage
entre la pratique et ce qu’on sait par ailleurs ; la
mise en doute sur la pertinence de nos actions.
Deux axes sont définis : changement de
comportement & public adulte.
Il travaille sur les représentations initiales : enquête auprès des acteurs de l’EEDD*,
expérimentations Jour de la Nuit, Transition énergétique…
Le CERPE regroupe plus de 25 personnes, dont une dizaine de membres réguliers/actifs, avec
l’envie d’expérimenter, de faire du terrain.
44 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Vigilance sur le changement de comportement dans nos pratiques : côté « curé vert »,
prosélytisme qui ne marche pas ; théories de l’engagement à utiliser avec précaution ; ne pas être
sur un discours trop moralisateur.
Constats
Changer les comportements de quelqu’un, ce n’est pas possible. On ne peut pas changer les gens,
c’est eux qui décident de changer. On les accompagne dans un processus de changement. On ne
peut pas décider du résultat.
Pour mettre quelqu’un dans un processus de
changement, on doit être nous-mêmes dans une
phase de changement. Il faut d’abord changer
notre posture (développement personnel) avant
de modifier les méthodes pédagogiques.
Référence sur la psychologie : Nature humaine
(la lettre), téléchargeable sur site internet / ecopsychologie.com
Projet de conférence + ateliers le 12 novembre à Besançon
2 éco-psychologues de Besançon.
Eco-psychologie : vient des USA ; issue d’une réflexion de différents chercheurs et pratiquants ;
travail sur la relation entre l’homme et son environnement (nature intérieure et nature extérieure
sont très liées).
Matin : conférence
Après-midi : de la théorie à la pratique
Principal objectif actuel : comment utilise-t-on la théorie dans nos pratiques ? Quels besoins,
quelles problématiques, quelles pratiques ?
Quel contenu pour la journée du 12 novembre ?
Retour d’expériences qui interpellent :
Problème des messages contradictoires : nos messages et ceux des médias, politiques, etc., qui
vont à contre-courant ;
Evaluation : comment on mesure l’efficacité de nos actions ? y compris sur des projets dont le but
n’est pas le changement le comportement (ex du théâtre ou autres actions avec approche
sensible, artistique…). Difficulté d’évaluation du grand public, des publics non captifs ? Evaluation
souvent impossible ou difficile, mais peut-être outils existants pour avoir des indices sur l’impact
de l’action ?
Pertinence des approches : naturalistes, cognitives versus émotionnelles, artistiques,
imaginaires… (l’apport d’informations n’étant pas suffisant) ;
Besoin de remettre en cause nos « croyances » et nos convictions en termes de pratiques, de
méthodes (habitude d’utiliser certaines approches, façons de faire qui peut-être ne fonctionnent
pas) ;
Quelles méthodes fonctionnent ou ne fonctionnent pas ? (Commet ça marche dans la tête des
gens ?) Quel lâcher prise ?
Quels processus nous empêchent de changer ?
Besoin d’approfondir la théorie, de la théorie à la pratique :
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 45
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Comment fait-on de l’EEDD* au quotidien ? Cas concret : le tri ;
Quels arguments face aux incivilités ? Quelle communication ?
Comment faire évoluer les comportements avant pendant et après l’accueil (pour des hôtes) ;
Comment accompagner un public « urbain » en prenant en compte « l’individu » et non le groupe
dans sa globalité ;
Comment on réinterroge notre projet (en amont) ;
Comment identifier à quelle étape du changement se situe l’individu (outils-méthodes) ?
Quels outils existent pour faire communiquer deux cultures ou deux mondes différents ?
Comment « le changement » sans la technique « bâton-carotte » ?
Derdians (jeu de rôle) ;
Modèle transthéorique (Prochaska et Di Clemente) ;
Quel positionnement ?
Comment faire passer le message ? Quelle communication ? (verbale/non verbale) ?
Comment se préparer à la rencontre de l’autre ?
Comment faire s’exprimer les motivations/ ou non motivations de quelqu’un autour d’un
éventuel changement ?
Changer oui, mais pour quelles valeurs ? Comment clarifier les valeurs ? (exemple du photolangage)
Compilation de ce qu’il ne faut pas faire.
Besoin de travailler sur soi pour être dans une autre posture que « je veux que les autres fassent
ou pensent comme moi » ;
Problème de l’urgence écologique et de la lenteur du changement de comportement ;
Travail sur qui on est ;
Travail sur la posture pédagogique, notion de plaisir, d’échanges, de convivialité ;
Travailler sur notre adaptabilité face à des publics, des contextes différents.
Quel contenu pour les ateliers de la journée du 12 novembre : « De la théorie à la pratique » ?
Par thèmes :
- Posture / adaptabilité aux publics, aux contextes
- Communication
- Outils
- Valeurs
Possibilité de partir toujours de cas concrets (ex situation sur les déchets).
A l’issue, engagement (pour ceux qui le veulent) à expérimenter quelque chose pour retour
d’expérience ensuite auprès du collectif. Par binôme ce serait facilitant (plus motivant).
Il serait intéressant de mettre à disposition les résultats de ces expérimentations, pour les gens du
CERPE mais aussi pour les personnes extérieures.
46 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Atelier 24 : Recueil d’expériences pédagogiques menées en tourbières
ANIMATEUR : LUDIVINE COINCENOT (FCEN, Pôle relais tourbières) - documentation@poletourbieres.org
/ Secrétaire : Manu Redoutey.
Présentation de l’atelier : Projet de publication : Quelles sont les animations qui ont déjà été
menées en tourbières, et comment l’ont-elles été ?
Les travaux de veille des documentalistes du Pôle-relais tourbières ont permis de collecter de la
documentation pédagogique sur les tourbières au fil des ans, sans que l’EEDD* constitue pour
autant un axe de travail du centre de ressources.
Le centre de ressources s’est ensuite vu attribuer des missions allant en ce sens, d’après le
dispositif CESP (Communication, Education, Sensibilisation, Participation) de la Convention de
Ramsar à laquelle les Pôles-relais zones humides contribuent via leur convention avec l’Office
national de l’eau et des milieux aquatiques
(ONEMA).
Le nombre de demandes documentaires
provenant d’animateurs et d’enseignants est
importante chaque année, et les réponses
apportées ne sont que partielles : les quelques
matériels pédagogiques existants sont
vieillissants et/ou ne sont plus à jour, en
particulier concernant les tourbières de Franche-
Comté.
Aussi la Région et la DREAL Franche-Comté ont elles donné la possibilité au Pôle-relais tourbières
au début de l’année 2014 de lancer un projet de publication numérique, dont l’objectif est de
recenser des expériences d’animations autour des tourbières de Franche-Comté. Ce recueil sera
destiné aux animateurs et enseignants de Franche-Comté.
La publication ne peut pas prétendre à l’exhaustivité, puisque son contenu dépend
essentiellement du retour que les animateurs voudront bien faire au Pôle-relais tourbières. De
nombreux appels à participation ont été faits, et vont l’être encore au cours des prochains mois.
Outre un simple rassemblement d’expériences, il s’agit également de pouvoir recenser les besoins
de ces mêmes animateurs et enseignants, en matière de matériels pédagogiques, dans la même
dynamique engagée parallèlement par le programme LIFE Tourbières du Jura http://www.lifetourbieres-jura.fr/.
L’occasion d’envisager d’autres projets dans les années futures, peut-être
autour d’un outil pédagogique ?
Le Pôle-relais tourbières a eu la possibilité de participer aux rencontres régionales de l’EEDD*, et
d’y mener un atelier de production pour avancer sur ce projet avec les principaux intéressés.
L’atelier de production s’est déroulé en deux temps : le premier, consacré à la définition du projet
et à celle des éléments composant le recueil, et le second temps, consacré à la réflexion sur la
mise en page de la publication.
Les participants à ces deux temps de l’atelier n’étaient pas les mêmes. Un tour de table a eu lieu ;
l’occasion pour chacun de préciser son intérêt pour le sujet.
Le travail de collecte déjà engagé auprès de structures d’EEDD* franc-comtoises et
d’établissements scolaires de la région a été présenté.
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 47
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Au niveau de la conduite de l’atelier, des posters accrochés au mur reprenant les principales
pistes de réflexion ont permis de faire le tour des questions à aborder.
Temps 1 :
Ensemble, avec les 8 animateurs présents intéressés par la thématique, le premier temps était
consacré à la définition du projet.
1 - Définition des objectifs du projet
L’intérêt d’un recensement de ce qui s’est fait en tourbières en Franche-Comté a été confirmé.
Toute personne menant une animation sur les tourbières est susceptible d’être intéressée par ces
expériences, qu’elles aient été menées par des enseignants ou bien des animateurs. Le recueil ne
sera pas divisé en 2 parties comme il avait été envisagé au début du projet.
De la même manière, contrairement à ce qu’il avait été prévu, les enfants et le jeune public ne
doivent pas être les seuls publics visés par ces animations ; il appartient à chaque animateur
souhaitant travailler avec telle ou telle tranche d’âge, de s’inspirer de ces expériences recueillies,
et d’adapter son discours et son animation en fonction de son public.
Ces tout premiers échanges démontraient bien tout l’intérêt de mener cet atelier.
2 - La publication : un outil au service des animateurs
La publication doit être un outil facilement utilisable. Il s’agira d’un document exclusivement
numérique, composé de fiches.
Pour rappel, un exemple d’animation constituera une fiche.
Le choix d’un sommaire interactif permet de ne pas privilégier une entrée spécifique (âge, type
d’approche, etc.).
Un tableau récapitulatif sera disponible, afin d’éviter au lecteur de devoir parcourir et imprimer
tout le document.
Des propositions de titres ont été faites, individuellement, sur des petits papiers. Il ne s’agissait
pas, pour le moment, d’en choisir un.
L’idée de faire des préfaces rédigées par deux acteurs différents présentant l’intérêt du projet et
évoquant la délicate question de l’accès ou non aux tourbières a été validée.
Il a été rappelé que le recueil ne serait pas composé de fiches de connaissances sur les tourbières,
contrairement à ce qu’on pourrait trouver dans un ouvrage scolaire.
Une bibliographie sera disponible à la fin du sommaire pour permettre d’aller plus loin. Une partie
sera consacrée aux ressources disponibles sur les tourbières de Franche-Comté.
L’idée d’un glossaire n’a pas été retenue.
La publication sera disponible sur Internet, sur une page du site du Pôle-relais Tourbières,
téléchargeable en entier ou fiche par fiche.
3 - Contenu d’une fiche
3 modèles de fiches élaborées par d’autres structures sur d’autres thématiques ont circulé parmi
les participants, permettant de définir le degré de détail qu’il était utile d’adopter. Une
préférence pour les verbes d’action et/ou les phrases infinitives a été confirmée.
Pour rappel, chaque fiche reprend l’exemple d’une animation autour des tourbières, qui a déjà
été menée en Franche-Comté. Il ne s’agit pas de donner une liste d’activités à faire, mais plutôt de
48 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

montrer que telle ou telle animation a eu lieu, et comment elle a été menée, tout en laissant aux
autres animateurs le choix de s’en inspirer ou non.
Chaque fiche, d’une longueur maximum de 2 pages (1 recto et 1 verso) comportera les éléments
suivants :
- le type de public participant (enfants, adultes et enfants),
- la tranche d’âge concernée (3-6 ans, 7-9 ans, 10-12 ans, 13-15 ans, adultes),
- le nombre de participants,
- la durée,
- la période (en saisons, ou toute l’année),
- le lieu (dedans, dehors),
- le type d’approche (scientifique, artistique, ludique, imaginaire…),
- les principaux thèmes qui restent encore à définir (ex : paysage, histoire, faune & flore,
découverte du milieu, gestion/conservation, services rendus par les ZH, littérature, etc.),
- une éventuelle petite description de l’animation en haut de la fiche (pas nécessaire si
l’indication des thèmes est suffisante),
- le matériel (liste + symbole permettant de visualiser rapidement si l’animation requiert un
peu ou beaucoup de matériel).
La plupart de ces éléments seront repris dans le tableau récapitulatif.
Ce n’est pas le lieu de l’animation ni la structure animatrice qui sont mis en valeur. Bien
qu’importants, ces éléments figureront plutôt à la fin de la fiche, à titre d’information.
4 - Relecture
Quelques animateurs (en poste ou non) se sont proposés pour participer à une phase de
test/relecture.
Au niveau du calendrier de travail, le recueil paraitra en milieu d’année 2015, en raison du temps
de travail de collecte.
5 - Flash info
A l’issue de ce premier atelier, Emmanuel Redoutey a proposé de faire un « Flash infos » lors de
ces rencontres, afin de récolter un maximum de coordonnées de personnes à contacter, en un
minimum de temps. Il a été choisi de faire ce flash info le soir même de l’atelier, au moment où
tous les participants aux rencontres étaient rassemblés. La question posée était : « Avez-vous déjà
mené des animations autour des tourbières ? ». Cela a permis de contacter 20 personnes
supplémentaires, qui n’avaient pas répondu aux appels lancés plus tôt.
Temps 2 :
3 personnes ont participé à la seconde partie de l’atelier le lendemain, dont une qui est revenue.
L’objectif de ce second temps était de définir la mise en page du recueil, qui sera réalisée par un
prestataire de la région. L’effort consistera en la réalisation d’un document numérique, donc,
mais qui doit être adapté à une impression.
Les échanges de la veille ont été rappelés, certains ajouts ont été faits, avant de travailler sur la
mise en page du recueil.
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 49
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

1 - Mise en page d’une fiche
Des post-it reprenant les éléments qui doivent composer une fiche ont été placés/déplacés sur
une feuille A0.
L’importance d’onglets de couleurs verticaux sur le bord gauche de la feuille a été soulevée, afin
de repérer rapidement quels thèmes étaient abordés par l’animation proposée.
Les couleurs seront revues avec le graphiste, en veillant à ce que l’impression éventuelle des
fiches reste la plus économe possible, tout en restant dans la charte graphique du Pôle-relais
tourbières.
Une liste de pictogrammes a été discutée, afin de voir si certaines images étaient plus parlantes
que d’autres à des animateurs.
Chaque fiche ressemblerait à peu près à celle-ci, sachant qu’en fonction du nombre d’exemples
recueillis et de la quantité de texte de chaque fiche, il est impossible de déterminer une trame
vierge qui restera fixe.
2 - Mise à disposition du recueil
L’avis des participants était requis pour l’organisation du téléchargement du document. Il a été
validé de proposer au téléchargement :
- une version complète du recueil,
- une version à télécharger, partie par partie :
- la couverture et les préfaces
- le sommaire interactif
50 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

- le tableau récapitulatif
- chaque fiche
- la bibliographie.
3 - Validation de la mise en page
Les participants se sont proposés pour revoir la mise en page que le prestataire proposera.
Nous tenons à remercier vivement tous les participants de leur intérêt pour le sujet et de toutes
leurs remarques constructives, ainsi que l’équipe d’organisation de ces rencontres.
Atelier 25 : Animer dehors en périscolaire
ANIMATEUR : ELISE FREUDENREICH - elise.freudenreich@laligue-fc.org / Secrétaire : Catherine
Salles.
Dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires et suite à la journée d'échange à Charquemont,
une réflexion s’est développée sur :
- le besoin de faire sortir les enfants après la classe (activités ludiques, participatives où
l'enfant peut se détendre, s'aérer) ;
- le besoin de former les animateurs périscolaires à des activités de plein air.
Les principaux points de travail :
- se baser des expériences connues en France : exemples des coins nature par le groupe sortir ;
- monter le contenu d'une formation des animateurs périscolaires (pourquoi mener des
activités nature et comment) ;
- privilégier le partage de pratiques ;
- monter la formation avec jeunesse et sport, dont la priorité est la formation des animateurs
dans le cadre de la réforme sur les activités de dehors de proximité ;
- Monter une journée d'échange par territoire, menée par plusieurs structures à destination
des animateurs péri. Donner envie aux animateurs d'aller dehors et d'identifier les
partenaires EEDD*. Vivre des animations courtes faciles à remettre en place.
Fiche projet
Thème : Organiser une formation pour les
animateurs périscolaires
Titre: rencontres d'animateurs EEDD* et
périscolaires pour un échange de pratiques
Vivre une journée d'expérimentation
d'animation dehors pour les animateurs
périscolaires.
Objectifs :
- Faire vivre des courtes activités extérieures aux animateurs périscolaires
- donner envie, donner des pistes d'activités facilement et rapidement reproductibles
- découvrir les acteurs EEDD* du territoire (partenaires potentiels)
Organisation :
1 journée par DD
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 51
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

1 lieu identifié centre périscolaire
Plusieurs intervenants (adhérents plate-forme)
Questionnements/freins :
- coût/rémunération des structures participantes.
- quel intérêt pour les structures EEDD*?
- Quels adhérents seraient volontaires (intéressés)?
- Quel niveau de formation? Animateurs/formateurs de pratiques adaptables à chaque cas,
nécessité d'analyser les pratiques.
- Quel créneau? (jour, durée, nombre de participants)
- Echéancier, marche à suivre, organisation par DD ou Région (accord des structures EEDD*,
DDJS, ...
Prolongement :
- une deuxième journée d'approfondissement,
- accompagnement d'installation de coin nature en partenariat acteur EEDD*.
Les questionnements en suspens : Expérience du CPIE de la Bresse (Fabien et Géraldine) :
expérimentation d'animations scolaires et périscolaire EEDD*.
52 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

ET TOUT LE VECU DES TROIS JOURS…
Le lieu de ces rencontres n’avait rien d’anodin :
une grande maison à l’orée d’un village du Haut-
Jura, prairies, forêts, ruisseaux, en constituent
l’écrin. Le tout est agencé et organisé pour
accueillir des groupes dans le confort et la
praticité. L’accueil qui fut réservé aux rencontres
était en cohérence avec l’état d’esprit voulu pour
ces moments partagés. L’association Cyclamen,
incarnée par Michel Louvrier, Nicolas Bonnet et
Mauricette Bourgeois-Pin, a eu à cœur d’accueillir tous les participants comme des membres de la
famille, avec toute leur simplicité et leur convivialité mais aussi leur professionnalisme. Michel
disait être « comme un poisson dans l’eau ». Même écho de la part de Nicolas : « On a
l’impression de faire partie de cette famille-là, de faire partie de la plateforme. Nous accueillons
aussi des groupes pour leur faire découvrir notre environnement. Moi-même j’ai pu proposer un
atelier et participer à un autre, cela fait aussi partie de notre métier. Et nous étions très heureux
de vous accueillir chez nous. »
Le 1 er moment commun fut l’accueil du jeudi soir, avant le repas.
Mots d’accueil chaleureux, échanges sur la mise en pratique du
programme, les inscriptions aux ateliers, l’équipe de la commission
d’organisation et le président de la plateforme se sont relayés pour
donner toutes les informations nécessaires et souhaiter la
bienvenue à tous les participants.
Le temps du repas a suivi le temps des discours, et tout au long de
ces trois journées, la cuisine de Mauricette Bourgeois-Pin a fait le
bonheur de tous les estomacs ! Un petit aperçu en est donné avec sa
recette du gratin de pommes de terre à la saucisse de Morteau.
Retrouvez en annexe X la recette du gratin Cyclamen
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 53
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

La soirée s’est poursuivie avec le speed dating, présenté plus haut, et en parallèle de nombreux
jeux, apportés par les participants. 59 jeux au total pour la joie de tous et dans un esprit de
coopération et de découverte.
Retrouvez en annexe XI la liste des jeux présents
Le lieu des rendez-vous était la buvette, le « Bar’Ouf » où s’échangeaient bières et éclats de rire.
Le vendredi après-midi, Radio Campus est venu de
Besançon enregistrer son émission sur le site des
rencontres : de nombreuses interviews des participants
se sont succédées, expliquant l’éducation à
l’environnement et les métiers concernés.
Le vendredi soir, après les contes et intermèdes
musicaux, l’auberge franc-comtoise a offert à chacun
la possibilité de partager une spécialité culinaire de
son talent ! Dans une ambiance musicale et dansante, les discussions se sont poursuivies sans
relâche ! Puis est venu le moment du dance floor,
DJ et chemises à fleurs…
Dernier temps commun, la clôture des
rencontres : par l’intermédiaire d’une « branche
de parole », chacun a eu l’occasion d’exprimer
ses ressentis, et d’écouter son voisin. Tous
s’accordant sur la richesse de l’expérience de ces
3 jours vécus ensemble !
54 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

LES ORGANISATEURS
Les premières rencontres régionales d’éducation à l’environnement ont été organisées par la
plateforme franc-comtoise d’éducation à l’environnement et au développement durable et sa
commission rencontres. La plateforme est avant tout UN RESEAU D’ACTEURS.
Crée en 2009, la Plateforme franc-comtoise d’EEDD* est une association ouverte à une diversité
d'acteurs, personnes physiques et morales (associations, collectivités, entreprises, établissements
publics...).
Tout acteur de l'éducation à l’environnement vers un développement durable peut participer à la
vie du réseau, quel que soit son mode d’action : être acteur de l’EEDD* n’est pas réservé aux seuls
animateurs nature.
Nombreux sont ceux qui réalisent des actions d’Education à l’environnement sans le savoir :
enseignants, formateurs, exploitants (ferme, vigne, etc.), consultants, chargés d’études,
architectes urbanistes ouverts à la protection des milieux…
En 2014, la Plateforme, c’est :
18 adhérents individuels,
50 structures adhérentes dont :
> 1 entreprise,
> 10 collectivités et établissements
publics,
> 39 associations,
1 conseil d’administration composé de 12
membres,
1 salarié coordinateur et des bénévoles !
Ces différents acteurs ont une volonté commune d’échanger, de mutualiser leurs connaissances
et leurs moyens d’action. Ils souhaitent se concerter pour faire avancer collectivement l’EEDD* en
Franche-Comté.
Et un objectif affirmé : ancrer l’EEDD* sur le territoire franc-comtois, en actionnant la
transversalité de l’EEDD*, qui doit se retrouver au centre de toutes les actions éducatives.
La Plateforme est à la fois un outil ressource et un outil visant à favoriser la création et
l'innovation pédagogique dans le but de développer l'EEDD* partout et pour tous.
Pour ce faire, elle s'appuie sur un ensemble de commissions dont les participants, bénévoles et
volontaires, travaillent ensemble pour produire les outils et actions nécessaires à la réalisation de
l'objet de la Plateforme.
Site Internet : www.franche-comte-educ-environnement.fr
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 55
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

REMERCIEMENTS
Les organisateurs remercient chaleureusement leurs partenaires, le Conseil régional de Franche-
Comté, l’agence l’eau Rhône Méditerranée Corse, la DREAL de Franche-Comté (Direction
régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) et la DRJS Franche-Comté,
(Direction régionale de la Jeunesse, des Sports et de la cohésion sociale).
Ils saluent aussi tout le travail de tous les bénévoles et plus particulièrement celui des membres
de la commission rencontres, qui ont œuvré pendant près d’une année à la préparation de cet
événement.
ANNEXES
I. Liste des coordonnées de tous les participants
II. Déroulement pratique du speed dating
III. Fiche technique « Animation sur les différents régimes alimentaires des insectes »
IV. Recettes à cuisiner avec les scolaires
V. Recette du chapati de l’atelier cueillette
VI. Construction de meubles de jardin en palettes de récupération
VII. Le parcours de la truite
VIII. Des aménagements pour la truite
IX. Fiche pratique « Trame verte et bleue »
X. LA recette du gratin de Mauricette
XI. La liste des jeux présents le jeudi soir, apportés par les participants
XII. La presse locale en a parlé
56 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

I - Liste des coordonnées de tous les participants
Nom
Prénom
Profession,
fonction
Structure
Code
Postal
Ville Courriel Téléphone
Barbier Valentin Animateur
environnement
Barlot Léo Animateur
socioculturel/s
portive
Centre de la
Réchardy (St
Laurent en
Grandvaux)
MFR La roche du
trésor
39150 La Chaumusse barbiervalentin39
@orange.fr
25510 Pierrefontaine
les varans
barlot.leo
@gmail.com
Barthoulot Arnaud Animateur FNE Doubs 25000 Besançon barthoulot.fnedoubs
@free.fr
BLAIS
Stépha
nie
Bénévole
L’Incroyable
Comestible
Besançon
25000 Besancon fanny.blais
@sfr.fr
Bourban Emilie Animatrice 25000 Besançon emilie.bourban
@gmail.com
Boyer Marie Prof Esc EEDD* LEGTA 39210 Menetru le
vignoble
Brugnot Hervé Educ
environnement
Callier-
Benest
Chantal
Chargée de
mission
Campan Vanessa Chargée de
mission
Chanez Elodie Animateur
socioculturel/s
portive
Chanudet Mélanie Animatrice
formatrice
indépendante
Chatelain-
Bardey
Elodie
Responsable
Service
Pédagogique
MFR La Roche du
Trésor
DREAL Franche-
Comté
25510 Pierrefontaine
les varans
marie.boyer
@educagri.fr
herve.brugnot
@mfr.asso.fr
25005 Besancon chantal.callierbenest@developpem
ent-durable.gouv.fr
CERCOOP F-C 25014 Besançon vanessa.campan
@cercoop.org
MFR La roche du
trésor
PFS EPTB Saône et
Doubs
25510 Pierrefontaine
les varans
elodie.robbe
@live.fr
25640 Pouligney melanie.chanudet
@laposte.net
25290 Ornans bardey.elodie
@mnep.fr
Claveirole Cécile Consultante 39230 Saint-Lothain claveirole.cecile
@wanadoo.fr
Coincenot Ludivine Documentalist
e
Colin Alex Eco-interprète
indépendant
Corradini Elodie Educatrice à
l'environneme
nt (stagiaire)
FCEN - Pôle-relais
tourbières
Corriol Anne Enseignant Lycée agricole de
Montmorot
Coudel
Cucherous
Set
Emma
nuel
Ombeline
25000 Besançon documentation
@pole-tourbieres.org
39210 Frontenay colin.alx
@gmail.com
Association TRI 25440 Paroy corradini-elodie
@orange.fr
39570 Montmorot corriolane
@gmail.com
Consultant 25440 Liesle e.coudel
@wanadoo.fr
Médiatrice
scientifique
Muséum de
Besançon
Delon Samuel CERCOOP CERCOOP F-C 25014 Besançon
25000 Besançon ombeline.cucherouss
et@citadelle.besanco
n.fr
Dolbet Cindy Animatrice CPIE du Haut-Jura 39170 Saint-Lupicin c.dolbet
@cpie-haut-jura.org
Dole Fabienne Educatrice
environnement
Domon Lolita Animatrice
EEDD*
Association TRI 25440 Quingey fab-asstri
@wanadoo.fr
CPIE Haut-Doubs 25560 La Rivière-
Drugeon
l.domon
@cpiehautdoubs.org
0680998419
0610383941
0651464222
0685486292
0661349398
063053382
0381560405
0381216781
0381665238
0381560405
0633119270
0381571449
0964116853
0381501200
0671246488
0679291312
0688202432
0971247648
0381878183
0384428596
0381575064
0384498299
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 57
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Fouquier Justine Animatrice CLAJ-Batailleuse 25370 Rochejean claj-batailleuse
@wanadoo.fr
Fourneau
Freudenrei
ch
Béné
dicte
Elise
Chargée de
mission
Déléguée
environnement
- Responsable
pédagogique
Maison de l'Eau et
de la Nature
Ligue de
l'enseignement de
Franche Comté
Gharbi Arnaud Sans 92130 Issy-les-
Moulineaux
Gladel Thibault Accompagnate
ur en
montagne
1190 Pont de Vaux maison.nature
@fr.oleane.com
90300 Sermamagny elise.freudenreich
@laligue-fc.org
arnaudgh
@club-internet.fr
C'est par là 25000 Besançon thibaultgladel
@yahoo.fr
Glandut Tanguy Chargé d'étude CPIE du Haut-Jura 39170 Saint-Lupicin t.glandut
@cpie-haut-jura.org
Godiard Marion Chargée de
communicatio
n
Grah Steven Illustrateur
graphiste
CLAJ-Batailleuse 25370 Rochejean claj-batailleuse
@wanadoo.fr
25300 Pontarlier steven.grah
@gmail.com
Grosjean Benoit Animateur Pic et perches 39600 Arbois picetperches
@free.fr
Guyot Samuel Animateur
socioculturel
Herzig Marion Animatrice
Environnemen
t
MFR La roche du
trésor
Pays de
Montbéliard
Agglomération
Hobacq Géraldine Formatrice CPIE Bresse du
Jura
Jeanguenin William Animateur en
formation
KARAS Floriane Eco-interprète CPIE Bresse du
Jura
Koch Franck Responsable
pédagogique
Laval Fabien Conseiller
gestion des
déchets habitat
collectif
Le Tallec Quentin Animateur
nature
Lépeule Isabelle Educatrice
environnement
Magnenet Johnny Charge de
mission
25510 Pierrefontaine
les varans
samidudoubs
@yahoo.fr
25208 Montbéliard marion.herzig
@agglomontbeliard.fr
39140 Arlay g.hobacq.cpiebj
@free.fr
Vergers vivants 25230 Vandoncourt jeanguenin.w
@laposte.net
39140 Arlay f.karas.cpiebj
@free.fr
Association TRI 25440 Quingey franck-asstri
@orange.fr
25720 Beure laval_fabien
@yahoo.fr
LPO Franche-
Comté
Ville de Besançon 25034 Besancon
cedex
25000 Besançon quentin.letallec
@lpo.fr
25560 Frasne isabelle.lepeule
@educ-envir.org
lydie.philippon
@besancon.fr
Marcelin Denis Animateur 36110 Marnoz denismarcelin
@orange.fr
Martin Clémentine Animatrice
environnement
Mathieu Sébastien Educateur
sportif
Meyer Stéphane Formateur
insertion
Maison de
l'environnement
90300 Sermamagny maison.environneme
nt@cg90.fr
M'nature 25300 Les Fourgs s.mathieu.lesfourgs
@gmail.com
Loisirs populaires
Dolois
Mignon Marianne Formatrice MFR La Roche du
Trésor
39100 Dole loisirspop.stephanem
eyer@gmail.com
25510 Pierrefontaineles-varans
marianne.mignon
@mfr.asso.fr
Molin Arnaud Animateur Pic et perches 39600 Arbois picetperches
@free.fr
Muller Francis Directeur du
Pôle-relais
tourbières
Fédération des
conservatoires
d'espaces naturels
25000 Besançon francis.muller
@reseau-cen.org
0381499184
0689674052
0384297556
0663655620
0675340144
0384428596
0381499184
0622475058
0670892047
0675288414
0381318934 ou
0760323415
0384851805
0669042948
0384851275
0381575064
0659303423
0381504310
0971520449
0381878489
0630783831
0384291812
0645492227
0674640371
0670725314
0670892047
0381817864
58 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Nicod Antoine Animateur
nature et
conteur
Pissot Gwladys Animatrice
conteuse
Planet Marion Animatrice
EEDD*
Pochon Audrey Sans emploi Les Incroyables
Comestibles (Féria
Potagère)
Rambaud Olivier Animateur
formateur
Redoutey
Emma
nuel
Formateur en
EEDD*
25240 Mouthe antoinicod
@gmail.com
CPIE Haut-Doubs 25560 La Rivière-
Drugeon
25520 Goux les usiers gwladys.papillon
@gmail.com
m.planet
@cpiehautdoubs.org
25000 Besançon audreypochon
@orange.fr
CPIE du Haut-Jura 39170 Saint-Lupicin o.rambaud
@cpie-haut-jura.org
25560 La Rivière
Drugeon
Robdoum Florent CERCOOP CERCOOP F-C 25014 Besançon
emmanuel.redoutey
@orange.fr
0607024554
0672990514
0384498299
0661872725
0384428596
0381498784
Robé Raphaël Responsable
Formation
insertion
Rouïre Béatrice Educatrice
spécialisée
Saintot Coline Animatrice
pré_
vention
déchets
Salles
Sauge
Cathe
rine
Alexan
dra
Chargée
d'animation
Loisirs populaires
Dolois
Les Incroyables
Comestibles
Besançon
39100 Dole loisirspop.raphaelrob
e@gmail.com
25000 Besançon beatricerouire
@yahoo.fr
SYBERT 25000 Besançon coline.saintot
@sybert.fr
PMA 25208 Montbeliard catherine.salles
@agglomontbeliard.fr
Animatrice CNPA A Bermont 25140 Charquemont cnpa.charquemont
@montbeliard.com
Siess Jan Enseignant Lycée agricole de
Montmorot
Thibault Guillau
me
Enseignant
Vandelle Alexina Chargée de
mission éduc.
Au territoire
Vantard Mathilde Animateur
socioculturel
Lycée agricole de
Montmorot
0674582927
0612257087
0381650210
0381318968
0381440069
39570 Montmorot siess.jan
0688202432
@orange.fr
39570 Montmorot 0688202432
PNRHJ 39310 Lajoux a.vandelle
@parc-haut-jura.fr
MFR La roche du
Trésor
25510 Pierrefontaine
les varans
vantardm
@gmail.com
Vieille Aline Animatrice Trivial'Compost 25000 Besançon trivialcompost
@gmail.com
VOIRY
Domini
que
Bénévole 25000 Besançon dominiquev.88.25
@gmail.com
Volta Zoé Animatrice Trivial'Compost 25000 Besançon trivialcompost
@gmail.com
0384341230
0381560405
0951813563
0685960300
0951813563
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 59
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

II - Déroulement pratique du speed dating
A l’arrivée aux rencontres, chaque participant s’est vu remettre un papier à glisser dans
un badge, pour y noter son nom. Ce papier pouvait être de 3 couleurs différentes : rose,
jaune ou vert. C’était déjà la préparation du speed dating ! Au dos de chaque papier se
trouvait un numéro de 1 à 20. Tous les badges de couleurs roses étaient appelés à se
rencontrer au cours d’une première séquence de speed dating. Puis les jaunes puis les
verts…
Mélanie avait disposé 10 couples de chaises, numérotés de 1 à 10. Selon le numéro écrit
sur son badge, chacun se positionnait sur une chaise, de 1 à 10 et sur la deuxième chaise
du couple pour les numéros de 11 à 20 (11 avec le 1, etc). L’ambiance était feutrée, dans
la pénombre avec quelques bougies. Et la rencontre pouvait commencer.
Mélanie proposait, pour une séquence, 3 thèmes de discussion de 5mn chacun. Entre
chaque thème on changeait de « partenaire » de rencontre, les personnes ayant un
numéro entre 11 et 20 passaient à une chaise au chiffre supérieur. Chaque thème pouvait
être abordé sur un plan personnel ou professionnel, au gré de chaque personne.
Les 3 thèmes proposés ce jeudi soir-là : « Vous et l’alimentation », « Vous et le
territoire », « Vous et le réseau ».
60 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

III - Animation sur les différents régimes alimentaires des
insectes, suivant la formation de leur « bouche »
Le but de cette animation est de comprendre comment la « bouche » d’un insecte est liée à ce
qu’il mange.
Elle dure au minimum 30 min, mais peut être rallongée si besoin. De même, elle correspond à des
enfants âgés de 6 à 8 ans mais peut être réalisée avec des plus âgés en utilisant plus de termes
techniques.
Matériel
1 puzzle d’insecte géant
1 insecte géant
20 cartes insectes (10 insectes différents)
40 cartes aliments (8 différentes)
20 cartes représentations (4 différentes)
25 cartes pièces buccales (5 différentes)
NB : il faudrait refaire des cartes casse-noix (représentation) et broyeur (pièces buccales) car il y a
beaucoup plus d’insectes broyeurs que prévu !!!
Installation
1) Mettre les enfants par groupe de trois minimum.
2) Rassembler les enfants autour d’une grande table afin qu’ils soient tous à l’écoute.
Etape 1 : Introduction – 10 min
Introduction sur les insectes :
1) Qu’est-ce qu’un insecte ?
2) Différences entre petites bêtes et insectes : (A expliquer plus ou moins simplement)
3) 3 animaux sur 4 sont des insectes,
Embranchement
Arthropodes
Sous-embranchments
Chélicérates
(8 pattes)
Crustacés
(10 pattes)
Hexapodes
( 6 pattes)
Myriapodes
(nombreuses pattes)
Classes
ex : Arachnides
ex : Branchiopodes
ex : Insectes
Ordes
Coléoptères
(Scarabées)
Lépidoptères
(Papillon)
Diptère
(Mouche)
Hyménoptères
(Fourmi)
950 000 espèces différentes recensées dans le monde,
D’autres sont encore à découvrir (10 millions au total d’après les scientifiques).
4) Reconstitution du puzzle avec l’aide des enfants, puis le remplacé par l’insecte tout
attaché et le laissé sur la table pour que les enfants aient toujours vu dessus.
Phrase de transition :
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 61
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

« Maintenant on va se concentrer sur la tête de l’insecte et plus précisément sur sa « bouche » =
pièces buccales »
Etape 2 : Insectes – 3 min
1) Distribution des cartes « insectes » : 2 insectes par groupe (de préférence 1 carte broyeur
+ 1 autre différente).
2) Les enfants se séparent par groupe dans la salle afin d’observer leur carte et de deviner
quels insectes leur a été donnés. Ils ne doivent pas dire aux autres ce qu’ils ont eu.
3) Passer vers les groupes pour vérifier qu’ils aient bien deviner quels insectes ils ont.
Etape 3 : Alimentation – 3 min
1) Disposer les cartes d’aliments par catégories, en tas, face visible sur la table centrale,
2) Faire revenir tous les enfants autour de la table centrale,
3) Présentation de chaque aliment / Les insectes peuvent en manger 1 ou plus,
4) Après avoir bien observé les aliments possibles, les enfants se séparent de nouveau pour
réfléchir à ce que mangent leurs insectes,
5) Ensuite, les groupes passent chacun à leur tour pour choisir leur(s) carte(s) et retournent
à leur place.
NB : les enfants peuvent venir poser ou changer des cartes au fur et à mesure de l’animation.
Etape 4 : Représentations – 3 min
1) Disposer les cartes des représentations par catégories (dissocier « aspirateur » et
« paille » mais bien leur faire comprendre que c’est la même représentation), en tas,
face visible sur la table centrale
2) Faire revenir tous les enfants autour de la table centrale,
3) Nouvelle transition : pour les espèces en générales, et dans notre cas chez les insectes, il
existe différents moyen de s’alimenter : en aspirant, en broyant, en suçant, en léchant
etc.
4) Présentation des cartes « représentations » / Les insectes peuvent en avoir 1 ou 2,
5) Après avoir bien observé les représentations possibles, les enfants se séparent de
nouveau pour réfléchir à la façon dont leurs insectes mangent,
6) Ensuite, les groupes passent chacun à leur tour pour choisir leur(s) carte(s) et retournent
à leur place.
NB : les enfants peuvent venir pauser ou changer des cartes au fur et à mesure de l’animation
Etape 5 : Pièces buccales – 3 min
1) Disposer les cartes des pièces buccales par catégories (dissocier le « suceur-lécheur 1 »
(tête de mouche) et « suceur-lécheur 2 » (jaune et noir) : les 2 pièces buccales ont la
même fonction mais ne se présente pas de la même manière), en tas, face visible sur la
table centrale,
2) Faire revenir tous les enfants autour de la table centrale,
3) Nouvelle transition : les images représentent les différentes « bouches » que peuvent
avoir les insectes, que de manière scientifiques ont appelle « pièces buccales »,
« Maintenant, en sachant ce que mangent vos insectes et comment ils le mangent, vous
allez devoir retrouver comment sa bouche est formée »,
62 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

4) Présentation des cartes « pièces buccales» avec la légende* / Les insectes ne peuvent en
avoir qu’1 seule,
5) Après avoir bien observé les « bouches » possibles, les enfants se séparent de nouveau
pour réfléchir quelles pièces buccales sont celles de leurs insectes,
6) Ensuite, les groupes passent chacun à leur tour pour choisir leur(s) carte(s) et retournent
à leur place.
*Légende :
Tête : violet Yeux : bleu
Lèvre inférieure : jaune Lèvre supérieure : rouge
Vert : mâchoire Bleu : mandibules (pièces aidant à broyer)
Etape 6 : Corrections - 8 min
1) Garder toutes les cartes restantes, triées, sur la table afin de pouvoir corriger au fur et à
mesure,
2) Tous les enfants reviennent autour de la table avec leurs cartes définitives,
3) Pour corriger, appeler les insectes au hasard, avec de préférence 1 broyeur sur 2,
4) On commence par poser l’insecte, puis le ou les aliments en dessous, la ou les
représentations et enfin les pièces buccales,
5) Une fois que tout le monde a bien regardé, je demande si tout le monde est d’accord. Si
tout le monde est d’accord et que s’est vraiment juste, voir 6, Sinon, voir 7,
6) On répète à voix haute le nom de l’insecte, ce qu’il mange, comment et avec quelle
« bouche » et on passe à l’insecte suivant.
7) On recommence la chaîne du début : qu’est-ce que mange l’insecte ? Comment il le
mange ? Du coup à quoi ressemble sa « bouche » ? Jusqu’à trouver où sont les erreurs et
arriver à un ensemble juste.
8) Phrase de conclusion.
Auto-évaluation
L’animation à bien fonctionné si :
Au fur et à mesures du jeu, des enfants sont venus poser ou changer des cartes (surtout
de mauvaise contre des bonnes). Cela signifie que l’avancée du jeu les fait réfléchir et les
amène à changer d’avis.
A la fin, tous ensembles, les enfants réussissent à trouver eux-mêmes les fautes s’il y en a,
et à les corriger.
Correspondances possibles
Insectes Aliments Représentations Pièces buccales
Abeille
Fleur (nectar)
Paille/aspirateur +
langue
Coccinelle Pucerons Casse-noix Broyeur
Criquet Herbe Casse-noix Broyeur
Fourmi
Compost, légumes, graines,
tous les restes organiques que
l’on laisse à sa portée
Casse-noix (+ langue)
Suceur-Lécheur 2
Broyeur (lécheur)
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 63
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Mouche
Moustique
Poubelle, compost, tous les
restes organiques que l’on
laisse à sa portée
Sang
Paille/aspirateur +
langue
Aiguille +
paille/aspirateur
Papillon Fleur (nectar) Paille/aspirateur Suceur
Suceur-Lécheur 1
Piqueur-Suceur
Punaise Légumes, pucerons Casse-noix Broyeur
Scarabée Compost (matière fécales) Casse-noix Broyeur
Taon
Sang
Aiguille +
paille/aspirateur
Annexe : exemples de cartes comprises dans le jeu
Cartes « pièces buccales » :
Piqueur-Suceur
Quelques cartes « insectes » :
Quelques cartes « alimentation » :
Cartes « représentations » :
64 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

IV - Recettes de l’atelier pratique « Cuisiner avec les scolaires »
Sablés à la confiture de plantes sauvages
1. La pâte sablée :
• 150g de farine • 40g de sucre • 60g de beurre • 1 œuf
- Mélanger à la main la farine et le sucre dans le cul de poule.
- Couper le beurre en petits morceaux sur une planche à découper.
- Faire une fontaine pour déposer le beurre dans le cul de poule.
- Pétrir le mélange du bout des doigts (avec une seule main) pour obtenir une pâte de
petits grains.
- Ajouter l’œuf et mélanger avec 3 doigts pour obtenir une pâte qui ne colle plus au doigt.
- Faire une boule qui doit se décoller du cul de poule.
2. Modeler les sablés à la confiture
- Etaler la pâte sur le plan de travail au
rouleau à pâtisserie.
- Découper des ronds avec les gros
emporte-pièces.
- Perforer un rond sur deux avec le petit
emporte-pièce.
- En trempant 2 doigts dans l’eau, coller un
rond troué sur un plein.
- Remplir le trou de confiture (pissenlit, églantier, épicéa…) à l’aide d’une petite cuillère.
Cuire 20 minutes au four à 180 °.
Sablés aux fleurs sauvages
1. La pâte sablée :
• 80g de farine • 20g de sucre • 30g de beurre • ½ œuf
- Mélanger à la main la farine et le sucre dans le cul de poule.
- Couper le beurre en petits morceaux sur une planche à découper.
- Faire une fontaine pour déposer le beurre dans le cul de poule.
- Pétrir le mélange du bout des doigts (avec une seule main) pour obtenir une pâte de
petits grains.
- Ajouter l’œuf et mélanger avec 3 doigts pour obtenir une pâte qui ne colle plus au doigt.
- Faire une boule qui doit se décoller du cul de poule.
2. Aromatiser la pâte
- Choisir les fleurs séchées (sureau, merisier, reine des prés…)
- Les réduire en poudre à l’aide d’un pilon.
- Puis les ajouter à la pâte.
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 65
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

3. Modeler les sablés :
Etaler la pâte au rouleau à pâtisserie sur le plan de travail.
Découper des formes avec les emporte-pièces.
OU
- Faire un rouleau avec la pâte.
- Couper en morceaux réguliers.
- Avec chaque morceau :
- Faire une boule entre ses mains,
- Former une carotte en serrant les paumes de la main,
- Aplatir avec la paume de la main pour former le sablé en forme de feuille.
Cuire 20 minutes au four à 180 °C.
66 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

V - Recette du chapati de l’atelier cueillette
- 100g de farine complète de blé, mis aussi de riz, de millet ….
- 1/2 cuillère à café de sel,
- de l’eau.
Utiliser un récipient pour faire la pâte. Y mettre la farine et le sel et bien mélanger.
Ajouter de l’eau et mélanger jusqu’à obtenir une pâte. Travailler la pâte avec le poing
(technique indienne traditionnelle). Ajouter un peu d’eau. La pâte ne doit pas être trop
dure sinon les chapatis seront durs.
Séparer la pâte et faire des petites boules. Etaler au rouleau chaque boule de manière à
obtenir une sorte de crêpe.
Faire chauffer une plaque ou une poêle sur le gaz pour la cuisson. Déposer le chapati
dessus. Retourner le chapati quand il y a des petits gonflements à la surface. Baisser le
feu. Quand l’autre côté et bien cuit, mettre le chapati directement sur la flamme
(gonflement). Le tourner plusieurs fois de manière à ne pas le brûler. Retirer le chapati.
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 67
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

VI - Construction de meubles de jardin en palettes de
récupération
68 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

VII - Le parcours de la Truite
Jeu coopératif où 3 équipes doivent accompagner "leur truite" dans sa remontée de
rivière. Alimentation, qualité de l'eau, barrages... jusqu'à trouver une zone de frayère
favorable, le parcours est semé d'embuches !
Public :
3éme cycle
16 participants (environ)
Pré requis :
Notion de corridors et de
réservoirs biologiques
abordés lors des
interventions du CPIE
Terrain :
Un ensemble de table
pouvant accueillir 15
enfants autour d’une
maquette
Message :
Les milieux naturels de bonne qualité écologique (faible dérangement, taille suffisante,
ressources alimentaires, habitats variés) offrent aux espèces la possibilité de se
reproduire, se nourrir, se protéger, se reposer (ex : zone humide, tourbière, forêt, pré
bois, pelouse sèche).
Des aménagements peuvent permettre à des animaux de franchir des obstacles pour
rejoindre d’autres milieux de vie afin de se nourrir et de se reproduire (passe à poisson,
crapauduc, passage à faune…).
Pour accéder d’un milieu de vie à un autre les espèces peuvent aussi se déplacer d’îlot en
îlot : les corridors peuvent être en pointillé (pas japonais).
Pour accéder d’un milieu de vie à un autre les espèces peuvent emprunter un couloir
continu : corridor continu.
Imperméabilité du paysage, les barrières :
- Des obstacles peuvent empêcher des espèces de se rendre vers un autre milieu de vie
(ex : autoroutes, ligne de chemin de fer, barrage, clôtures de jardin…).
Les objectifs :
Développer les attitudes de coopération dans une équipe et entre les équipes,
Développer l’agilité, l’adresse avec les yeux bandés,
Pour la « truite meneuse » : développer ses capacités d’expression ; pour ses
partenaires : favoriser l’écoute et la concentration,
Découvrir les différents aménagements qui permettent à la truite de franchir les
obstacles,
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 69
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Connaître le milieu de vie idéal de la truite fario ainsi que les difficultés
rencontrées dans son existence causées par l’activité humaine qui morcelle son
paysage.
Fil conducteur : la remontée de la rivière
Démarche pédagogique Activité Support matériel
Rythme : participation
active
Approche : ludique
sportive
coopérative
Durée : 25 min
Répartition :
3 équipes de 5 à 6
élèves
Présentation : Jeu de relai
coopératif
3 équipes de 5-6 élèves, vont
effectuer un parcours
représentant une rivière, les
zones de reproduction de la
truite, les zones d’alimentation et
les obstacles pouvant gêner sa
progression.
L’idée est que dans chaque
équipe, 1 enfant sera dans un sac
de jute (course au sac avec une
queue de truite peinte), il
représentera la truite et devra se
faire aider par ses amis pour
passer les obstacles qui se
trouvent sur le chemin de la
truite.
Il y aura donc 3 parcours pour
trois équipes, avec les étapes
identiques :
-1 : zone d’alimentation, la truite
(l’enfant dans le sac) doit se
nourrir, pour cela les autres
enfants de l’équipe doivent
l’aider, chacun leur tour, les yeux
bandés, dirigés à l’oral par la
truite, ils doivent aller chercher à
l’aide d’une « canne à pêche » de
la nourriture pour la truite . Les
différents insectes qui
Matériels :
3 sacs en grosse toile
cannes + ficelle
fil métallique
récipients, sable,
graviers
3 obstacles « troncs »
(bancs ?)
cordes
70 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

composent le régime de la truite
seront imprimés sur des cartons
avec une grosse boucle en fil
permettant de les attraper
facilement. Synthèse sur son
alimentation composée
d’insectes bios indicateurs de la
qualité de l’eau.
12 balles de ping pong
3 seaux
gravier
-2 : La qualité de l’eau ; toujours
les yeux bandés, les enfants
doivent aller chercher de l’eau
sale « boueuse, avec pesticide,
insecticide…) pour la filtrer dans
un filtre de sable et de gravier,
pour que la truite puisse
continuer à avancer dans un
milieu sain pour elle. Synthèse
sur l’importance de la qualité de
l’eau.
Matériau de
construction (?)
6 brassards rouge
6 brassards vert
6 brassards bleu
-3 : Barrage naturel ; un petit
tronc sera disposé au milieu de la
« rivière » la truite ne pourra
donc pas continuer son chemin.
Les autres enfants devront
déplacer le tronc sur la berge
toujours les yeux bandés, et aidés
par la parole de la truite. Sur le
tronc sont fixées 4 cordes avec
poignet qui nécessite une
cohésion de groupe pour le
déplacer et le poser à un endroit
précis
-4 : Frayère ; la truite doit jeter
des balles de ping-pong (qui
représente ses œufs) dans des
seaux, puis les autres enfants
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 71
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

doivent recouvrir de gravier les
balles de ping-pong pour
matérialiser la ponte des truites.
12 balles de ping-pong donc 12
essais et chaque balle dans le
seau fera l’objet d’une poignée
de gravier.
-5 : Barrage de Vouglans ; les
enfants auront eu au début du
jeu, une carte de construction de
la passe à poisson qui sera en
relation totale avec les cartes des
autres équipes soit 1 passe à
poisson avec 3 plans n’en
formant qu’un (puzzle). Grâce
aux codes couleur les enfants
devront se coordonner pour
pouvoir fabriquer leur passe à
poisson.
Synthèse : sur le milieu de vie de
la truite, ses corridors et
obstacles
Généralités :
-3 équipes de 5 enfants. ( 1
truite, 4 équipiers )
-chaque équipe aura des
brassards de couleur, rouge, vert,
bleu, et une carte de
construction.
-à la fin du jeu sera prise une
photo de pêche par équipe : les
équipiers portent la truite dans
leur bras.
72 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

VIII - Des aménagements pour la truite
Jeu de rôle autour d'une maquette de rivière. Placés dans le rôle des acteurs de
l’aménagement de notre territoire (maire, conseil général (département), agriculteurs,
citoyens, constructeurs de route, de pont, de maison…), les enfants sont amenés à
discuter, trouver des solutions afin d'aider la truite à accomplir son périple dans la
rivière.
Messages spécifiques
Notion d’échelle :
A l’échelle individuelle, Moi aussi je peux intervenir en aménageant mon jardin ou
les alentours de l’école pour permettre à la petite faune de circuler, de se nourrir
et trouver un refuge.
Cette action reliée à d’autres contribue à former un réseau de vie à l’échelle de la région,
de la France et de l’Europe.…
Plan d’aménagement avec différents acteurs :
Les acteurs de l’aménagement de notre espace de vie disposent de plusieurs solutions
pour préserver les réservoirs de biodiversité et faciliter ainsi la circulation des espèces
(maire, le conseil général (département), les agriculteurs, les citoyens, les constructeurs
de route, de pont, de maison…)
Démarche
pédagogique
Activité
Support matériel
Rythme :
participation
active
Approche :
systémique
imaginaire
expression
Durée : 25 min
Répartition :
5 groupes de 3
élèves
Présentation :
Durée : 25 min
Animateurs : Annabelle, Bertrand et Ivan.
Objectifs opérationnels :
De savoir :
Connaitre les différents acteurs impliqués
dans l’aménagement.
Connaitre leur rôle dans le projet trames
vertes et bleues.
Connaitre les aménagements permettant
de lever les obstacles de la truite.
De savoir-être :
Discuter ensemble sur un problème pour le
Matériels :
éléments de la malle
ricochets ?
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 73
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

démêler= développer l’esprit
d’argumentation, de coopération.
Jouer un rôle= se mettre dans la peau d’un
personnage.
De savoir-faire :
Construire une maquette en équipe en
enlevant et en rajoutant des éléments
mobiles sur un support fixe.
Message : Certains aménagements
humains permettent à la truite de
remonter la rivière pour se reproduire.
Principe général du jeu :
Les élèves sont par groupe de 3. Chaque
groupe possède une fiche qui lui confère
un rôle d’un des acteurs de
l’aménagement. Tout le monde est réuni
avec le maitre du jeu autour d’un support
de maquette. Celle-ci représente une
rivière avec des obstacles le long du cours
(voir « détail de la maquette »). Une truite
en carton est placée sur le bas de la rivière.
Le but est de faire remonter la truite
jusqu’à une zone de fraye en haut de la
rivière. Pour ce faire les obstacles
rencontrés par la truite doivent être levés
un par un. Pour lever un obstacle, les
différents acteurs concernés doivent se
concerter, trouver la solution au problème,
trouver des fonds et des personnes pour
réaliser l’aménagement adéquat qui
contrera l’obstacle.
Pour le fonctionnement de l’organisation
collective, sur chaque fiche d’acteur les
enfants peuvent voir des indications
concernant leur rôle spécifique ainsi que
les personnes à qui ils peuvent s’adresser,
demander de l’aide ou de l’argent (voir
74 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

plus loin).
Le jeu est fini lorsque la truite en carton a
passé tous les obstacles et est arrivée à la
zone de reproduction.
Détail de la maquette :
Le fond de maquette représente un cours
d’eau. Certains éléments sont fixes sur le
support : une forêt, une route, une zone de
culture et certains tronçons de la rivière.
Le cours d’eau est semé d’embuches pour
la truite. Ces obstacles sont des éléments
mobiles que les enfants devront
supprimer. Dans l’ordre du déplacement
de la truite on a :
Un tronçon de rivière
redressé (canalisé) : problème : la
vie autour de ce tronçon est trop
pauvre pour que la truite puisse le
remonter en se nourrissant
correctement. Solution : il faut
recréer les méandres de la rivière.
Acteurs concernés : scientifique ;
maire ; aménageur.
Une route en travers de la rivière.
Problème : l’eau de la rivière passe
juste dans une buse, le lit de la
rivière est interrompu. Solution :
mettre un pont en place pour que
la rivière passe normalement en
dessous. Acteurs concernés :
scientifique, maire, aménageur.
Un rejet d’égout d’un hameau.
Problème : les produits rejetés
directement dans la rivière tuent la
truite et sa nourriture. Solution :
installer une station d’épuration qui
rend propre l’eau souillée. Acteurs
concernés : riverain, maire,
aménageur.
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 75
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

Un arbre tombé en travers de la
rivière. Problème : obstacle direct
pour la truite. solution : enlever
l’arbre. Acteurs concernés : riverain
et agriculteur.
Déversement des produits d’un
champ agricole dans la rivière.
Problème : les produits tuent la
truite et sa nourriture. Solution :
l’agriculteur peut se reconvertir
dans un autre type d’agriculture
(bio) et toucher des subventions en
échange. Acteurs concernés :
agriculteur, maire, scientifique.
Pompage de l’eau pour un champ.
Problème : l’eau ne reste pas dans
le lit de la rivière et celle-ci diminue
de taille ; la truite ne peut plus
passer. Solution : récolter de l’eau
ailleurs (eau de pluie) et cultiver
des plantes moins consommatrices
d’eau.
76 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

IX - Fiche pratique « Trame verte et bleue »
BTSA GPN formation biqualifiante, promo 2013-2015
Complément d'information auprès d'Anne Corriol, enseignante au Lycée de Montmorot -
corriolanne@gmail.com
Contexte : commande du PNR Haut Jura pour organiser la journée de regroupement des
classes du PNR participant à l'appel à projet TVB, le mardi 27 mai 2014.
Au final : accueil de 3 classes de cycle 3 (les Rousses, Les Crozets, St Lupicin), 65 enfants.
Planning adapté du fait des conditions météo :
http://projettvb.blogspot.fr/search?updated-max=2014-06-17T12:44:00%2B02:00&maxresults=4
Déroulement de la journée :
matin : hôtel à insecte et préparation des panneaux de restitution des projets de chaque
classe (1/2 groupe tournant)
après-midi : 4 ateliers dont 3 en extérieur (grands jeux), 1 à l'intérieur (maquette), on
n'en présente que 2
Les messages généraux des ateliers :
Constats :
L’Homme empêche le déplacement des animaux en fragmentant les paysages
naturels, en aménageant son territoire, ce qui isole les espèces et les empêche de
se nourrir, de se reposer, de se reproduire.
Solutions :
Pour permettre aux espèces animales et végétales d’accomplir leur cycle de vie (se
nourrir, se reposer, se reproduire), il faut créer un réseau de « passerelles » qui
leur permet de passer d’un milieu de vie à un autre par l’intermédiaire de
corridors.
Cette animation (et les 2 ateliers entre autre) ont été reconduites par le PNR lors de la
journée de restitution du 19 juin à la Maison de la Réserve à Remoray. Le PNR l'a réutilisé
quelques fois (Aire du Jura...) avec des publics variés, voir avec Alexina Vandelle.
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 77
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

X - LA recette du gratin de Mauricette Bourgeois -Pin – Cyclamen
Pour 8 personnes
Ingrédients :
1 saucisse de Morteau
8 grosses pommes de terre
100g de lardons
½ poireau
20 cl de lait
20 cl de crème
Sel, poivre, noix de muscade râpée
Comté râpé
Préparation :
Faire chauffer la saucisse dans une casserole d’eau bouillante afin d’en retirer la peau et
la couper en rondelles.
Eplucher, laver et émincer le poireau.
Eplucher les pommes de terre et les couper en lamelles. Les mettre dans un plat à gratin
avec les lardons, le poireau, la saucisse, puis recouvrir de lamelles de pommes de terre.
Préchauffer le four au thermostat maxi.
Mettre dans un saladier, le sel, le poivre, la muscade râpée, la crème, le lait et verser le
tout sur les pommes de terre. Parsemer le tout de comté râpé et mettez le plat dans le
four. Laisser cuire pendant 45mn.
A déguster avec une salade verte et du bon vin du Jura.
78 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
Les Actes des 1ères rencontres d’éducation à l’environnement de Franche-Comté
Octobre 2014

XI - La liste des jeux présents le jeudi soir, apportés par les
participants
JEUX EEDD*
Alpha animals EEDD Il était une forêt EEDD Migrato EEDD
Animal suspect EEDD Itinéraire bis EEDD Migre crapaud EEDD
Arbres et arbustes
EEDD
Jardin au naturel EEDD
Bataille nature EEDD Jeu de 7 familles natura 2000
EEDD
Nature sauvage EEDD
Oiseaux des parcs et jardins
EEDD
Bioviva EEDD Juranimo EEDD Planète enjeux EEDD
CATA. STOP EEDD Kalle kringelwurm EEDD Prises de bec EEDD
Défi nature EEDD La planète en jeu EEDD Quiz des animaux EEDD
Défi nature insectes
EEDD
Le jeu du développement durable
EEDD
Robin des jardins EEDD
Défi Quiz nature EEDD Les cartes de watty EEDD Savoir plus insectes EEDD
Des monts et délices
EEDD
Les 100 pas EEDD
Si j'étais paysan EEDD
Détri tout EEDD Les énigmes de la nature EEDD Terrabilis EEDD
Entrons dans la forêt
EEDD
Loto des odeurs de la nature EEDD
Trop d'ordures c'est trop nul
EEDD
AUTRES JEUX
Boomerang Jeu en bois Pictureka
Carcassonne Jungle speed Pit
Cause Korsar Saboteur
Coffret de jeux
tradition
Loups garous
Sharad
Complots Ouga bouga Uno
Dixit Manche in Voldetour
Dixit odyssey
Jeu de quilles en bois
Mito
Pictionary
*Education à l’Environnement et au Développement Durable 79
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XII – La presse locale en a parlé
Dans Le Progrès du 23/10/2014
80 *Education à l’Environnement et au Développement Durable
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