1SIDA, UN GLOSSAIRE - Act Up-Paris
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Le développement de l’HÉPATITE B nous est apparu nécessaire car c’est une maladie<br />
complexe, dont les évolutions au long cours sont difficiles à interpréter. L’HÉPATITE B peut<br />
avoir de nombreux scénarios de rebonds imprévisibles, son diagnostic et son suivi<br />
nécessitent absolument d’être faits régulièrement par un spécialiste hépatologue.<br />
actualité<br />
La question des AUTOTESTS et des TESTS RAPIDES reste à l’ordre du jour.<br />
➜ Concernant les AUTOTESTs (aucun n’a reçu d’AMM aux Etats-Unis, ni de marquage CE en<br />
Europe), ils sont aujourd’hui accessibles via internet et permettent, à partir d’une goutte de<br />
sang au bout du doigt (type GLYCÉMIE) ou à partir de la salive, de connaître le statut<br />
sérologique en un délai très court (en quelques minutes). Leur FIABILITÉ s’est<br />
considérablement améliorée. La lecture des AUTOTESTS est rarement faite par un<br />
professionnel de santé et peut être sujette à erreur, surtout dans un contexte émotionnel.<br />
Leur utilisation en dehors de tout contexte médical rend leur « résultat » d’autant plus risqué<br />
qu’elle se déroule sans soutien psychologique et sans prise en charge thérapeutique. Leur<br />
usage est déconseillé (avis du Conseil National du SIDA et du Comité National d’Ethique).<br />
Attention : il existe un risque d’utilisation à l’insu des personnes.<br />
➜ Concernant les TESTS RAPIDES, il est nécessaire de les intégrer dans le contexte général<br />
de la prise en charge de l’INFECTION à VIH. En cas de positivité, une confirmation doit être<br />
faite au plus tôt par une prise de sang classique (pour un test ELISA), afin de lever le doute<br />
et envisager une mise sous traitement si nécessaire.<br />
parcours à suivre<br />
Peu importe que la date de la CONTAMINATION soit inconnue et remonte à plusieurs mois ou<br />
années, le processus est le même. En cas de DÉPISTAGE positif, c’est-à-dire de présence<br />
d’ANTICORPS anti-VIH dans le sang, un second prélèvement est obligatoire.<br />
Le 1 er prélèvement est soumis à trois types de marqueurs utilisés concomitamment :<br />
➜ Les ANTICORPS anti-VIH, mis en évidence par la technique sérologique de type ELISA, sont<br />
détectables 25 à 30 jours après la CONTAMINATION.<br />
➜ L’ANTIGÈNE P24 (Ag p24), détectable environ 15 jours après la CONTAMINATION, disparaît au<br />
bout de quelques semaines mais signe par sa présence une INFECTION récente.<br />
Attention : de nouveaux tests de DÉPISTAGE plus sensibles et plus spécifiques permettent<br />
aujourd’hui la détection des ANTICORPS VIH-1 / VIH-2 et Ag p24 ensemble.<br />
➜ L’ARN-VIH, par amplification génique PCR, peut être détecté 10 jours après la<br />
CONTAMINATION. Il exprime la CHARGE VIRALE quantitative en copies/mL, c’est-à-dire un ordre<br />
de grandeur de la quantité de virus dans le sang.