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1SIDA, UN GLOSSAIRE - Act Up-Paris

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Le 2 ème prélèvement, pour confirmer la séropositivité, inclut un test de sérologie de type<br />

WESTERN BLOT : test permettant de détecter les ANTICORPS spécifiques du VIH dans le sang,<br />

par une technique d’ÉLECTROPHORÈSE spéciale. Les RECOMMANDATIONS imposent deux tests<br />

avec deux techniques différentes, afin d’affirmer un diagnostic de séropositivité, car il peut y<br />

avoir des “faux-positifs”.<br />

Les techniques de mesure de la CHARGE VIRALE et de comptage de CD4, adaptables aux<br />

pays en développement, c’est-à-dire moins onéreuses, devraient être accessibles. Faut-il<br />

insister sur l’absolue nécessité d’accélérer leur mise à disposition dans les pays du Sud et<br />

l’urgence de formation des techniciens ?<br />

➜ Important : dans certaines situations à risque (blessure, viol, rupture de PRÉSERVATIF,<br />

partage de seringues, etc.) ou en cas d’exposition des personnels de santé, un traitement<br />

préventif de la CONTAMINATION, appelé traitement prophylactique (TPE) peut être prescrit. C’est<br />

une TRITHÉRAPIE antirétrovirale à prendre pendant 4 semaines. Ce traitement doit intervenir<br />

dans les 48 heures suivant l’évènement. Il sera encore plus efficace s’il est administré dans<br />

les 4 heures qui suivent l’accident et permet d’éviter un nombre important de CONTAMINATIONS.<br />

Une fois l’INFECTION à VIH confirmée, la décision de traiter et le choix du traitement seront alors<br />

discutés. C’est à ce moment que doit être réalisé un GÉNOTYPE viral de RÉSISTANCE ainsi qu’un<br />

TEST DE TROPISME. La communauté scientifique, au fil des années, recherche le meilleur<br />

moment pour initier le traitement ANTIRÉTROVIRAL. L’ÉRADICATION du VIH n’étant pas possible<br />

aujourd’hui, le traitement une fois mis en place sera poursuivi sur une durée longue, voire<br />

indéfinie. En 2008, le RAPPORT YENI déconseille formellement les INTERRUPTIONS. Il convient<br />

donc d’évaluer les bénéfices (amélioration de l’état de santé en général) au regard des<br />

inconvénients liés aux ANTIRÉTROVIRAUX, c’est-à-dire l’OBSERVANCE et les EFFETS INDÉSIRABLES.<br />

La décision de traiter est le plus souvent prise en fonction du nombre de CD4, de la CHARGE<br />

VIRALE et de l’état de la personne, SYMPTOMATIQUE ou non. En 2009, le débat reste ouvert.<br />

• En dessous de 500 CD4, il y a accord sur la nécessité de débuter une thérapie, si la courbe<br />

de CD4 décline rapidement, même si la personne est ASYMPTOMATIQUE.<br />

• A 350 CD4, il faut absolument prendre les ANTIRÉTROVIRAUX.<br />

• Au-dessus de 500 CD4, si la personne est symptomatique il n’y a pas de raison d’attendre.<br />

Remarque : le débat entre pays pauvres et pays riches concernant la mise sous traitement,<br />

ne se situe pas dans le même contexte, ni dans les mêmes systèmes de soins.<br />

Attention : même lors de la PRIMO-INFECTION SYMPTOMATIQUE et du stade SIDA, la mise en<br />

route du traitement ne doit pas se faire dans l’urgence. Il faut prendre le temps de la<br />

réflexion, se préparer pour obtenir une bonne ADHÉSION au traitement et faire attention au<br />

contexte social et médical qui en découle.<br />

• • • pages 140 • 141

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