1SIDA, UN GLOSSAIRE - Act Up-Paris
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A<br />
➜ AMS<br />
Assemblée Mondiale de la Santé.<br />
➜ AMYLASE<br />
ENZYME sécrétée par le pancréas et les glandes salivaires. Elle permet la digestion de l’amidon.<br />
Voir votre suivi en fin de glossaire.<br />
➜ ANAES<br />
Agence Nationale d’Accréditation et d’Évaluation en Santé. Depuis le 1 er janvier 2005, elle a été<br />
intégrée à la Haute Autorité de Santé (HAS), chargée de l’état des connaissances en matière de<br />
stratégies médicales, diagnostiques et thérapeutiques.<br />
➜ ANALGÉSIE<br />
Abolition de la douleur.<br />
➜ ANALGÉSIQUE<br />
Substance qui supprime la douleur, sans modification importante de la conscience.<br />
Exemple : la MORPHINE.<br />
➜ ANALOGUES NON NUCLÉOSIDIQUES INHIBITEURS DE TRANSCRIPTASE INVERSE<br />
Classe thérapeutique d’ANTIRÉTROVIRAUX (INNTI) agissant au niveau de la TRANSCRIPTASE INVERSE<br />
du VIH, mais différemment des analogues nucléosidiques. Ils bloquent la transcriptase en se<br />
fixant sur le site actif de cette ENZYME et l’empêchent de fonctionner. Molécules disponibles en<br />
2009 : la DELAVIRDINE, la NÉVIRAPINE, l’EFAVIRENZ et plus récemment l’ÉTRAVIRINE.<br />
➜ ANALOGUES NUCLÉOSIDIQUES ET NUCLÉOTIDIQUES INHIBITEURS DE<br />
TRANSCRIPTASE INVERSE<br />
Encore dénommés analogues nucléosidiques ou nucléotidiques, cette classe thérapeutique<br />
d’ANTIRÉTROVIRAUX (INTI) agit au niveau de la TRANSCRIPTASE INVERSE du VIH. Les analogues<br />
nucléosidiques et nucléotidiques sont des composés de synthèse, utilisés dans les traitements<br />
contre le VIH et les HÉPATITES. Ils ressemblent aux NUCLÉOSIDES (ou NUCLÉOTIDES) naturels, lesquels<br />
s’associent pour former l’ADN de chaque CELLULE. L’AZT comme la D4T sont des analogues de<br />
la THYMIDINE (T), la DDC et le 3TC sont des analogues de la cytidine (C). Pour être actifs, les<br />
analogues nucléosidiques doivent être transformés en dérivés triphosphorylés intracellulaires<br />
(NUCLÉOTIDES). Les analogues nucléosidiques et nucléotidiques bloquent la TRANSCRIPTASE<br />
INVERSE l’empêchant de s’intégrer dans l’ADN cellulaire. Ils perturbent également le MÉTABOLISME<br />
cellulaire. Leur toxicité, en particulier au niveau des MITOCHONDRIES, a été mise en évidence chez<br />
l’adulte et l’enfant. Molécules disponibles en 2009 : l’ABACAVIR, la DIDANOSINE, l’EMTRICITABINE, la<br />
LAMIVUDINE, la STAVUDINE, le TÉNOFOVIR, la ZIDOVUDINE. Voir NUCLÉOTIDES.<br />
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