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Conseil Municipal du 18 février 2010 - Dompierre-sur-Yon

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Mme François : « La première remarque que je peux faire est que l’on se rend tous compte maintenant<br />

qu’il n’y avait pas lieu de crier au loup, comme vous l’avez fait en 2008. Finalement, fin <strong>2010</strong>, courant<br />

2011, les investissements pourront de nouveau être faits avec de l’emprunt. »<br />

M. Le Maire : « « C’est la conclusion que vous en faites. »<br />

Mme François : « Absolument. »<br />

M. Le Maire : « Mme François, vous me faites penser à un médecin qui dirait : "Vous voyez bien que<br />

ce patient n’était pas malade, puisqu’il va mieux". »<br />

Mme François : « Absolument, la guérison est en train de se faire. »<br />

M. Le Maire : « Et je m’en félicite. La situation nécessitait un certain nombre d’efforts en matière de<br />

ré<strong>du</strong>ction de dépenses. Vous ne pouvez pas l’ignorer. »<br />

Mme François : « Bien sûr. Il y avait une programmation dans les remboursements qui était tout à fait<br />

possible. Il n’y avait pas de danger pour la Commune. Les investissements, et vous l’avez montré,<br />

étaient tout à fait nécessaires et indispensables vu la croissance de la population. Nous ne pouvions pas<br />

faire autrement. L’Accueil Périscolaire aurait pu être plus grand, car maintenant il faut l’agrandir, mais<br />

s’il avait été plus grand il aurait été plus cher. Des choix ont été faits, c’étaient les nôtres, ils n’étaient<br />

peut-être pas les vôtres, comme ceux qui vont être faits ne seront peut-être pas les nôtres. »<br />

M. Le Maire : « Je ne crois pas avoir dit qu’il ne fallait pas faire les investissements que vous avez<br />

réalisés. Vous vous défendez <strong>sur</strong> ce point alors que vous n’êtes pas attaquée. »<br />

Mme François : « Mais si, en permanence. »<br />

M. Le Maire : « Une fois de plus, vous avez cette impression. Quand on a à gérer des comptes, on doit<br />

regarder les choses de la façon la plus objective possible. Quand l’étude <strong>du</strong> Trésor public dit que<br />

l’endettement est de 1 500 € par habitant à la fin 2007, deux fois supérieur à la moyenne des<br />

communes identiques, c’est une information objective qui souligne que c’est un endettement qui<br />

appelle à la prudence. Le Trésor public n’a jamais dit que l’équipe municipale a réalisé des<br />

investissements qu’elle n’aurait pas dû faire. Je ne le dis pas non plus, mais je dis que vous n’avez pas<br />

prévu le financement de vos investissements, et que c’est l’équipe en place aujourd’hui qui doit le<br />

faire. »<br />

Mme François : « C’est ce que vous avez voulu faire croire. En tout cas, vous avez bien montré tout à<br />

l’heure les chiffres de progression de la population. Tout ceci nécessite forcément des investissements.<br />

A partir <strong>du</strong> moment où la commune peut assumer les remboursements, il n’y a pas de danger. La<br />

commune pouvait le faire, cela va aller de mieux en mieux. Les emprunts vont s’arrêter. »<br />

M. Le Maire : « Non, les emprunts ne s’arrêtent pas, Madame François. »<br />

Mme François : « Si, il y en a quelques-uns qui arrivent à terme. »<br />

M. Le Maire : « Quand ? »<br />

Mme François : « Il y en a en <strong>2010</strong>. »<br />

M. Le Maire : « Mme François, vous devriez savoir, parce que c’est vous qui l’avez contractée, que<br />

notre dette est une dette récente, et donc que sa charge va <strong>du</strong>rer longtemps, et de façon quasi<br />

constante. Rappelons quelques chiffres très parlants. Il se trouve que l’endettement total en 2001 était<br />

de 550 000 €. En <strong>février</strong> 2008, l’endettement de la commune était de 5 930 000 €. Quand on emprunte<br />

<strong>sur</strong> 15 ans ou <strong>sur</strong> 20 ans, c’est clair, il n’y a pas à attendre de baisse de ces annuités pendant les 10 ou<br />

15 ans qui viennent. Ce n’est pas une critique de le dire, c’est une réalité. Et notre responsabilité est<br />

d’y faire face, mais en expliquant les choses. Vous pouvez y voir une critique. J’y vois l’obligation

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