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Introduction - Africa Adaptation Programme

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Conclusion<br />

Au terme de cette étude plusieurs constats se dégagent.<br />

Les données météorologiques (précipitations et températures journalières) présentent dans des<br />

multiples stations des lacunes et des ruptures. Ces ruptures et lacunes sont liées à des<br />

multiples causes tantôt humaines, tantôt instrumentales et naturelles. Il existe des multiples<br />

méthodes pour combler les lacunes et homogénéiser les séries. Mais, dans le contexte de la<br />

République du Congo, faute d’une station de référence, il est difficile de les utiliser. Il est au<br />

moins possible de trouver une période homogène, celle de 1961 à 2010, à toutes les stations.<br />

C’est sur cette période qu’il est permis de faire toute analyse possible.<br />

Pour les données hydrologiques, les ruptures ont été observées sur la Sangha et l’Oubangui.<br />

Elles sont liées certainement à l’évolution des précipitations qui se caractérisent par une<br />

tendance à la baisse.<br />

L’analyse du climat de la République du Congo montre un réchauffement qui se traduit d’une<br />

part par la baisse des jours frais, des nuits fraiches et de l’indicateur de durée de fraicheur.<br />

D’autre part, les nuits chaudes, les jours chauds, l’indicateur de durée de chaleur et les<br />

amplitudes thermiques diurnes enregistrent une hausse.<br />

Les précipitations diminuent de façon graduelle dans l’ensemble de la République du Congo.<br />

Cette baisse est matérialisée par une baisse des totaux pluviométriques annuels, des jours<br />

pluvieux consécutifs, des maximums d’une journée pluvieuse et des jours très humides. Quant<br />

aux séquences sèches consécutives, aux intensités simples des pluies et aux jours<br />

extrêmement humides, la tendance est à la hausse.<br />

Les débits forts, les débits extrêmement forts et les débits exceptionnels accusent une baisse<br />

sur le Fleuve Congo, l’Oubangui et la Sangha alors que les débits faibles sont en nette hausse<br />

dans ces trois cours d’eau analysés.<br />

L’obtention de ces résultats a été facilitée par le recours aux principaux indices définis par la<br />

communauté scientifique. Sur les 60 définis par ECA&D, 27 indices ont été programmés dans<br />

le logiciel RClimDex mis en place par le projet CLIVAR. Mais sur les vingt-sept (27), dix<br />

(10) sur onze (11) ont été retenus pour les précipitations, et onze (11) sur seize pour les<br />

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