ESPRIT marche arrêt - transfair

www.transfair.ch
N° 4 | Mai 2010
marche
ESPRIT
arrêt
Référendum LACI
Chômage: L’état d’esprit est important
Jeunesse: Training mental à l’Experience Day
CommunICAtIon: Savoir collaborer de façon profitable

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index
Photo de couverture
Photographe: Duftomat, photocase.com
4 + 5 Référendum LACI: La valeur du travail – le coût du chômage
6 Transports publics: Conditions de travail: pas de sacrifices!
7 Administration publique: Le CGFR garde la forme
8 Poste/Logistique: Revaloriser les offices de poste!
9 Poste/Logistique: La Poste coupe les vivres
10 Communication: Savoir collaborer de façon profitable
11 Jeunesse: Experience Day – Le training mental peut aider
12 Cas juridique: Accompagnement lors d’un entretien
13 transfair en campagne: Recruter des membres et se récompenser soi-même
14 transfair en conversation: Alice Iljazi-Zwahlen
15 Agenda
16 Adresses importantes
impressum
Editeur: transfair, Hopfenweg 21, 3000 Berne 14, T 031 370 21 21, magazin@transfair.ch, www.transfair.ch
Magazine des membres du syndicat transfair
Rédaction: Nicole Hochstrasser, nicole.hochstrasser@transfair.ch, Barbara Marty, barbara.marty@transfair.ch
Annonces: LZ Fachverlag, Baar, info@lzfachverlag.ch
Prix: compris dans la cotisation de membre
Parution: 10 fois par an
Traductions: Ivano Zannol, www.transterm.ch, Cécile Jacq, www.jacq.ch
Impression: Neue Luzerner Zeitung AG, Luzern
Composition et mise en page: Sandra Föhn, Neue Luzerner Zeitung AG, Luzern
Images: himberry, yunioshi, stm, youio: photocase.com, Eidg. Zollverwaltung EZV, transfair
Tirage certifié (2009): 3942 Ex. (REMP)
Nous déclinons toute responsabilité pour des textes et photos reçus sans que ceux-ci aient été sollicité
transfair magazine l Mai 2010
e d I t o R I A L
sommaire
Chère lectrice, cher lecteur,
La récolte de signatures contre la révision
de la loi sur l’assurance-chômage LACI
va bon train. Dans la période actuelle -
près de 170 000 personnes sont au chômage
en Suisse – une diminution des prestations
serait en effet insensée.
Le travail signifie plus que l’assurance de
notre revenu et de notre existence. Le travail
nous donne de la reconnaissance de la
part des autres ainsi qu’un réseau social.
C’est seulement en travaillant que nous
sommes reconnus par la société en tant
que personnes productives et responsables
qui nous assumons. Peter Hirt voit au quotidien
comment le vivent les personnes qui
perdent leur emploi. Il est conseiller de
l’ORP à Emmen et vous parle en page 5 de
son travail, de son quotidien avec le chômage.
Vous verrez à quel point un bon filet
de sécurité et une bonne condition mentale
sont importants pour la recherche
d’un emploi.
La condition physique est également
importante. Surtout auprès du Corps des
gardes-frontière CGFR. Vous verrez en page
7 pourquoi c’est si important, ce que signifie
l’action FIT FOR WORK pour les collaborateurs
et ce qui peut être problématique.
Dans notre rubrique «transfair – entretien»
sur la page 14, nous vous présentons
le portrait d’une personne de confiance
active et en forme. Alice Iljazi-Zwahlen
nous parle des réactions de son entourage
personnel et de ses supérieurs hiérarchiques
par rapport à son nouveau rôle de
personne de confiance.
En exclusivité pour les membres de
transfair, nous vous présentons sur la page
ci-contre notre première offre flash. Profitez
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nous avons réussi à négocier pour vous.
Tanja Brülisauer, DirecTrice
3

4 réfé r e n dum L aCi
La valeur du travail –
le coût du chômage
matthias Humbel
Le travail, nous parlons ici du travail salarié,
est d’une part un moyen pour remplir une
fonction. Nous mettons à disposition d’un
employeur notre temps et nos capacités spécifiques
et recevons un salaire en contrepartie.
En ce sens, le travail remplit sa fonction
de nous assurer l’existence, il nous permet de
subvenir à nos besoins vitaux. Ainsi, la valeur
du travail se mesure par rapport au salaire
que nous recevons à la fin du mois.
Le travail en tant que fonction en soi
Mais, est-ce que le travail n’est pas plus
que ça? Est-ce que le travail n’est pas une fonction
en soi? Chaque jour, nous passons huit
heures ou plus au travail, c’est plus qu’à toutes
les autres activités. «Tu ne peux pas manger
huit heures par jour, ni boire huit heures d’affilée
ni faire l’amour pendant huit heures –
tout ce que tu peux faire huit heures à la suite,
c’est travailler», c’est ainsi que l’exprime
l’écrivain William Faulkner.
Le travail, c’est souvent aussi le réseau social.
Par notre travail, nous participons à des
succès et encaissons parfois également
quelques échecs. Même notre temps libre est
influencé par le travail. Car seulement celui
qui a travaillé dur a besoin de repos, a droit à
une escapade wellness. Le calme et le repos
ne sont pas des valeurs propres, il faut les mériter.
C’est du moins la mentalité d’une
grande partie de la population. Ainsi, le travail
donne un sens à notre vie. Seuls ceux qui
travaillent, profitent de leur rôle en tant
qu’être humain productif et s’assument sont
pleinement reconnus par la société.
Isolement social au lieu de participation
La perte de l’emploi a des conséquences
d’autant plus graves. L’on peut perdre son réseau
social. La perte de l’emploi équivaut, au
moins temporairement, à ne pas remplir les
attentes de la société et de soi-même et cela
provoque rapidement un isolement social. Au
lieu de s’assumer et d’être responsable, on devient
dépendant des oeuvres sociales. Des
succès professionnels sont remplacés par un
sentiment d’infériorité et un manque de reconnaissance.
Le chômage fait en outre augmenter le
risque de tomber malade. Dépression, angoisses
et stress augmentent, le risque d’acci-
transfair magazine l Mai 2010

dent également. Les problèmes de santé peuvent
aussi avoir des conséquences sur l’environnement,
par exemple des tensions dans le
couple.
Le chômage n’est donc pas seulement une
question de revenu manquant, mais également
un important défi psychique pour les
personnes concernées. Il n’est pas toujours
aisé de garder le courage et d’aller de l’avant.
De ce fait, il est d’autant plus important qu’au
moins la sécurité financière puisse être garantie
dans un cadre acceptable.
nicole Hochstrasser
Peter Hirt, Président de la section pied sud
du Jura Poste/Logistique chez transfair, travaille
en tant que conseiller du personnel auprès
de l’office régional de placement ORP à
Emmen. Chaque jour, il côtoie des personnes
qui ont perdu leur emploi. Il nous parle de ses
expériences de proximité avec ces dernières.
Monsieur Hirt, qui est actuellement le plus
durement touché par le chômage?
La crise économique a directement touché
beaucoup de branches différentes. Les
faillites d’entreprises touchent souvent un
grand nombre de personnes en même temps,
cela rend la situation de placement également
plus difficile.
Par rapport aux personnes, on voit que
deux catégories sont particulièrement touchées
actuellement. Ce n’est pas facile pour
les jeunes en fin de scolarité et qui cherchent
un apprentissage ou un emploi après l’apprentissage.
Et les employés de plus de 45 ou
50 ans ont également beaucoup de peine à
réintégrer le marché du travail.
Outre le suivi et les conseils pendant la recherche
de travail, que conseillez-vous aux
personnes à la recherche d’un emploi?
Une bonne collaboration ouverte avec le
conseiller ORP est importante, et l’attitude
personnelle est bien sûr un point central. Ne
pas lâcher prise, s’activer à temps et regarder
vers l’avenir. La motivation et les points d’intérêt
aident non seulement à trouver un emploi
mais également à surmonter cette période
moralement. L’attitude intérieure doit
transfair magazine l Mai 2010
Il faut un filet de sécurité!
Fin mars, le taux de chômage en Suisse se
situait à 4,2 pour cent avec 166 032 chômeurs.
Par rapport à l’année précédente, cela représente
une augmentation de 23,2 pour cent. Le
8 avril, l’usine de carton de Deisswil a annoncé
qu’elle ne rouvrira pas ses portes après les
vacances de Pâques. 255 salariés perdent ainsi
leur emploi du jour au lendemain.
Au vu de ces chiffres et de tels destins, il
est irresponsable de vouloir maintenir la diminution
des prestations de l’assurance chô-
être vraie car on reflète à l’extérieur ses sentiments
intérieurs.
Il est également décisif de se rendre
compte qu’on n’a jamais fini d’apprendre.
Cela peut ouvrir de nouvelles perspectives
professionnelles. Grâce aux cours gratuits
d’ARC, les membres de transfair peuvent se
former préventivement.
Vous avez vous-même vécu une situation de
chômage. De quoi vous êtes-vous rendu
compte?
Pour moi, il était important de rester actif.
Si on perd son emploi, on risque également de
perdre la structure de sa journée. Pendant
cette période, je me suis efforcé d’avoir des
journées toujours bien régulières.
On entend toujours des préjugés comme
quoi les chômeurs n’auraient même pas envie
de travailler. comment vivez-vous cela
dans la pratique?
Dans les entretiens passés, j’ai en principe
eu le sentiment que les assurés avaient une
vraie envie de travailler et qu’ils s’occupaient
activement de la recherche d’un emploi. Bien
sûr, il existe quelques moutons noirs, comme
partout, mais c’est une toute petite minorité.
est-ce que l’OrP dispose d’un moyen de contrôle
en cas de suspicion?
Pour chaque assuré, nous élaborons dès le
premier entretien une stratégie de réinsertion
individuelle. Elle contient la situation
personnelle de l’assuré, les mesures utiles à
court, moyen et long terme pour optimiser
ses chances sur le marché du travail. Tant que
nous ne parvenons pas à placer la personne,
r é fé r e n dum L aCi
mage, c’est méconnaître les réalités économiques
du moment. Surtout les personnes
qui perdent soudain pied sans leur faute ont
besoin d’un filet de sécurité digne de ce nom.
C’est pourquoi transfair est sur les routes
depuis le 30 mars dans différentes villes
suisses et récolte des signatures pour le référendum
«Vider l’assurance-chômage de sa
substance? Non!».
Entretien avec Peter Hirt, Conseiller en personnel ORP Emmen
j’ai en tant que conseiller la possibilité d’intégrer
l’assuré dans des mesures du marché du
travail. En outre, chaque assuré doit prouver
chaque mois qu’il a essayé de trouver un emploi.
En tant que conseiller, je peux également
lui attribuer un poste. Cela veut dire que
l’assuré doit postuler auprès d’employeurs
que nous lui attribuons.
En cas de mauvais comportement, le législateur
prévoit des sanctions (jours de pénalité)
dans une mesure proportionnelle.
en cas d’entrée en vigueur de la révision telle
qu’approuvée par le Parlement, quelles seraient
les conséquences pour les personnes
dont vous êtes en charge?
Si la révision de la LACI entre en vigueur
comme le Parlement l’a décidé, cela entraînerait
surtout des pertes financières pour une
partie des assurés. Pour certains, cela signifierait
moins d’indemnités journalières, pour
d’autres des conditions d’octroi des indemnités
plus difficiles. En même temps, les taxes
pour une grande partie des salariés et des employeurs
augmenteraient.
5

6 tr ansports pubLiCs
Conditions de travail:
pas de sacrifices!
e n B R e f Hanspeter Hofer
BLs Cargo sent la crise:
perte de 3,6 millions
Pour la première fois dans son histoire,
BLS Cargo affiche une perte de 3,6
millions de francs. Les prestations ont diminué
de 19 pour cent. Par des mesures
immédiates et un programme d’augmentation
de l’efficacité, BLS Cargo a réagi à
l’effondrement de la demande. En 2009,
des économies de l’ordre de 9 millions de
francs ont ainsi pu être réalisées, d’autres
économies de 10 millions de francs sont
prévues en 2010.
Concrètement, les indemnités des
conducteurs de locomotives ne sont plus
payées en argent mais en temps. En outre,
on a procédé à des transferts vers le trafic
voyageurs de la BLS et renoncé à du personnel
externe. BLS Cargo a également
réagi en mettant certaines locomotives en
location ou hors service et en optimisant
sa politique de flotte. Grâce à ces mesures,
le chômage partiel et des licenciements
ont pu être évités. Pour 2010, on attend
une évolution positive. transfair juge les
mesures prises sensées et équilibrées.
Les CFF peuvent se retourner sur une année couronnée de succès: ils ont
dépassé leurs objectifs dans les domaines ponctualité/qualité et sécurité et
ont atteint un résultat annuel solide.
Au vu de ces excellents résultats, c’est clair
pour transfair: il ne faut pas faire de sacrifices
sur les conditions de travail. En outre, transfair
demande encore une fois à la Confédération
de prendre enfin ses responsabilités par
rapport à l’assainissement de la Caisse de
pensions CFF.
Un bénéfice de 370 millions de francs – 25
millions de plus que l’année précédente, des
résultats record dans les domaines ponctualité/qualité
et sécurité. Ce sont quelques-uns
des résultats que les CFF ont présentés lors de
la conférence de presse bilan le 16 avril. Ces
excellents résultats sont finalement le mérite
des collaborateurs CFF. Ce sont eux qui ont
contribué de manière essentielle à atteindre
les objectifs par leur engagement. Egalement
en supportant d’autres restructurations
amères.
Et les prochains défis sont déjà devant la
porte: Infrastructure supprime environ 330
postes, les affaires internationales de CFF
Cargo sont restructurées en une nouvelle filiale
à créer, avec des conséquences incertaines
pour les collaboratrices et les collaborateurs.
C o m m e n t A I R e
solutions du partenariat
social exigées
De bonnes conditions de travail, et
justes, sont la clef de voûte pour de bonnes
prestations des collaborateurs et, partant,
pour un succès durable. C’est pourquoi
il est extrêmement important que les défis
futurs soient pris en main ensemble et
dans l’esprit du partenariat social. En font
partie les négociations pour un nouveau
système salarial en automne. En outre, il
faut négocier une convention collective de
travail pour la nouvelle filiale internationale
Cargo.
Un autre sujet est l’assainissement de la
Caisse de pensions CFF. Elle grève l’entreprise
et son personnel jusqu’aux limites du
supportable. De ce fait, transfair demande
encore une fois que la Confédération verse
enfin une contribution d’assainissement. A
cause du refinancement insuffisant de la
Caisse de pensions en 1999, elle est coresponsable
de l’actuelle situation de misère
dans cette dernière.
HansPeTer HOfer
transfair magazine l Mai 2010

Le CGFR garde
la forme
Janine Wicki
Le Corps des gardes-frontière CGFR se
distingue par une grande disponibilité et une
bonne image dans le public. Une bonne
condition physique est, entre autres, nécessaire
pour remplir avec succès les tâches de
sécurité en tant qu’organisation portant uniforme
et arme. C’est pourquoi le CGFR a mis
sur pied l’action FIT FOR WORK pour ses collaborateurs.
Par un contrôle périodique de
leur état physique, les collaborateurs doivent
être testés sur leur condition physique. En
cas de résultats négatifs, on fixe des objectifs.
Pour transfair, c’était une raison suffisante
pour entrer en dialogue avec Jürg Noth, chef
du CGFR.
encouragement de la performance
L’objectif principal de l’action est la promotion
de la santé et de la performance des
collaborateurs. Le résultat du test est composé
de données issues du questionnaire et
recueillies lors du test. Plusieurs critères sont
transfair magazine l Mai 2010
passés au crible: taille, poids, teneur en
graisse en pourcent, tour de taille et de
hanches, tension artérielle, test de force bras
et jambes, test par étapes réalisé sur un vélo
ergomètre ou sur un tapis roulant.
Le test de performance physique a lieu auprès
d’un «Medical Center», une organisation
de la médecine du sport reconnue par Swiss
Olympic. Les collaborateurs remplissent le
questionnaire en ligne, sur un site internet
de la Suva.
Les résultats des tests sont répartis en
données anonymes et non anonymes. Le
CGFR ne peut consulter que les données non
anonymes: test de force bras et jambes, test
par étapes sur vélo ergomètre et tapis roulant.
Conformément à la loi sur le personnel
de la Confédération, les autres données ne
peuvent être consultées que par le collaborateur
concerné lui-même.
En cas de résultats insuffisants, les supérieurs
hiérarchiques définissent avec les collaborateurs
des objectifs à atteindre. Ces objectifs
peuvent par exemple comprendre
administr ation pubLi que
e n B R e f
suppression de postes
à l’ofIt: transfair demande
des explications
transfair demande un entretien avec
les responsables par rapport à l’importante
suppression de postes au sein de
l’Office fédéral de l’informatique et de la
télécommunication OFIT. L’Administration
fédérale se voit contrainte de réduire
son effectif d’un pourcent pour répondre
aux objectifs d’économies du Parlement.
Pour l’Office fédéral de l’informatique et
de la télécommunication (OFIT), cela représenterait
une douzaine de postes. Un
chiffre qui peut être atteint par des fluctuations
naturelles. Bien. En même
temps, l’OFIT a cependant déjà créé 33
nouveaux postes de travail, dans le cadre
de ses compétences budgétaires en tant
qu’office FLAG bien entendu. Le Département
fédéral des finances (DFF) insiste
pour que ces postes soient supprimés.
Cela signifie que 45 emplois seront perdus
en tout.
Aux yeux de transfair, il est incompréhensible
que les salariés concernés perdent
leur emploi à cause de ce verdict.
C’est pourquoi nous avons demandé un
entretien afin d’éviter que le personnel
soit la victime de problèmes de communication
entre le DFF et l’OFIT. Le DFF a
donné suite à notre requête et invité les
syndicats et l’OFIT à une discussion.
l’amélioration de la condition physique ou
même une perte de poids.
tests physiques: pas un moyen de pression
Vis-à-vis de transfair, le Brigadier Jürg
Noth a assuré que les tests physiques ne sont
pas là pour mettre les collaborateurs sous
pression. L’objectif est de faire profiter les employeurs
ainsi que les salariés d’une meilleure
condition physique. Au cas où, contre toute
attente, l’objectif ne serait pas atteint au bout
d’un certain temps, on entamerait le dialogue
avec le collaborateur et on chercherait
des solutions par des mesures d’accompagnement.
transfair accompagnera ce projet attentivement
et s’engagera pour le respect non
seulement de la condition physique mais surtout
de la loyauté.
7

8
poste /Lo g istique
Revaloriser les offices de poste!
peter Heiri
Les participant(e)s se réjouissaient du
bouquet d’informations actuelles que leur
avait préparé l’orateur invité Markus Kessler,
chef du personnel Réseau postal et Ventes PV.
Ses explications sur l’intégration de la philatélie
dans Réseau postal et Ventes, sur l’état
de la formation Escola, sur les produits partenaires
et la taille raisonnable d’un office de
poste ont enthousiasmé l’assemblée. Le
timbre postal serait une oeuvre d’art que tout
un chacun peut posséder. Tout comme le Car-
Valoriser les offices de poste et donner des perspectives au personnel de
vente: ces sujets ont suscité des discussions passionnantes lors de la Journée
nationale de travail du personnel postal le 19 mars à Olten. L’assemblée a
également décidé d’un nouveau mandat de négociation pour la classification
des collaborateurs Frontoffice et pour les offices de poste sans direction.
Postal, il est perçu comme un important vecteur
de l’image de la Poste. Le fait que la philatélie
fait de nouveau partie de la partie Réseau
postal et Ventes a été globalement très
bien accueilli par le personnel des offices de
poste. Finalement, les timbres représentent
les plus importantes ventes au guichet postal.
Gestion judicieuse d’un office de poste
avec direction
Déjà en février de l’année passée, dans le
cadre de la vue d’ensemble, PV voulait nous
persuader que les offices de poste comptant
moins de 1,5 unités de personnel n’avaient
pas besoin de direction. La nouvelle structure
de direction des secteurs d’offices de poste
fait que beaucoup de tâches de direction qui
étaient auparavant effectuées par les responsables
sont aujourd’hui du ressort des directeurs
du secteur d’offices de poste. Selon PV,
la direction devrait se situer là où il y a réellement
quelque chose à diriger. Là où l’on peut
faire bouger quelque chose pour influencer le
comportement en vue d’atteindre les objectifs.
Ce qui paraît en théorie convaincant est
souvent tout à fait différent dans la pratique.
PV a l’intention d’augmenter la limite pour
les offices de poste sans direction à 2 unités
de personnel. En plus des 420 offices de poste
comptant moins de 1,5 unités de personnel,
cela concernerait encore 250 autres offices.
Perspectives pour le personnel
des offices de poste
Le travail de groupe a repris sans transition
à partir des thèmes et décisions de la
Journée de travail nationale du personnel des
offices de poste de l’année dernière. Ainsi, il a
été cohérent par rapport à notre stratégie syndicale
pour le réseau postal. Il fallait également
comprendre que les agences, en nombre
limité, font partie intégrante du réseau pos-
tal. Avec ce point de vue et la revalorisation
des offices de poste exigée par transfair, on
doit pouvoir transmettre au personnel des offices
de poste des perspectives dans la vente.
Les résultats du travail de groupe ont été intégrés
dans un vaste paquet d’exigences.
nouvelle classification du frontoffice
Les négociations interrompues l’année
dernière au sujet d’une nouvelle classification
de la vente dans le Frontoffice ainsi que des
offices de poste sans direction vont reprendre
en avril. C’est ce qu’ont décidé les dirigeants
des partenaires sociaux. Au vu de la situation
de départ changée comme expliqué ci-dessus,
le responsable de la branche Peter Heiri
a dû obtenir un nouveau mandat de négociation
par la Journée nationale de travail. Tout
le monde était unanime sur le fait que la vente
reste une fonction exigeante dans le Frontoffice
et que cela nécessite une nouvelle classification
dans le sens d’une égalité salariale.
Après un débat animé, la Journée nationale
de travail s’est mis d’accord sur un nouveau
mandat de négociation.
Aperçu du paquet
d’exigences
K Revalorisation des offices de poste
restants
K Marge pour la vente de produits tiers
K Considérer les agences comme faisant
partie intégrante du secteur d’offices
de poste et tenir compte de leur
chiffre d’affaires
K Améliorer l’offre de services financiers
et développer d’autres offices de poste
régionaux avec des points de conseil
PostFinance.
transfair magazine l Mai 2010

La Poste coupe les vivres
peter Heiri
Fin 2012 au plus tard, les 89 Associations
Sport et Culture gérées par quelque 5800 collaborateurs
actifs de la Poste ne recevront
plus de subventions de la part de leur employeur.
La Poste a en effet prévu de se retirer.
La décision ne semble pas avoir été facile à
prendre pour le Géant Jaune car pas moins de
100 cadres se sont penchés sur l’avenir de
l’ASCPS. «La Poste doit vivre avec son temps
et s’adapter aux changements de la société et
de l’entreprise.» C’est ainsi que Jeandupeux
expliquait cette coupure draconienne.
encore plus de moyens pour le sponsoring
A l’avenir, la Poste souhaite avoir une influence
directe sur les événements qu’elle
sponsorise et sur l’utilisation des subventions.
La Poste se retire également du financement
des activités internationales de
l’ASCPS. Elle aimerait par contre soutenir et
financer davantage de grands événements
nationaux avec une vraie valeur ajoutée pour
la Poste.
transfair magazine l Mai 2010
A l’un des nombreux reproches qui étaient
faits à la Poste, la destruction d’une culture
vivante des associations de sport et de chant
du personnel postal, Jeandupeux a répondu:
«Les collaborateurs de la Poste qui ont envie
de chanter ou de faire du sport peuvent continuer
à le faire, sans que la Poste ne doive pour
autant payer des subventions à hauteur de
300 000 francs. » En 2009, la Poste a par contre
versé la somme considérable de 15,7 millions
de francs pour le sponsoring culturel et sportif
dans le domaine de la course à pied et du
hockey sur glace.
transfair est déçu par cette décision radicale
et unilatérale de la Poste. Elle fait preuve
d’un manque de doigté et de valorisation du
personnel. Un possible scénario de départ de
la Poste aurait dû être discuté au préalable
avec les responsables de l’ASCPS. Dans l’intérêt
des plus de 5800 personnes actives au sein
de l’ASCPS nous demandons de ce fait à la
Poste de reconsidérer sa décision et de se
concerter avec les responsables de l’Association
afin de trouver ensemble une solution
acceptable.
poste /Lo g istique
Lors de l’assemblée de l’association Sport et Culture de la Poste Suisse aSCPS
le 10 avril, les délégués étaient à la fois choqués, furieux et déçus: sans tenir
compte des conséquences ou des sentiments des personnes concernées,
Yves-andré Jeandupeux, membre de la direction du Groupe Poste, a annoncé
la suppression pure et simple de la subvention d’environ 300 000 francs.
e n B R e f
Les efforts ont payé –
les résultats sont là
En 2009, la Poste Suisse a fait de bons
résultats. Si l’on tient compte de la crise
économique, le résultat peut même être
qualifié de très bon. Avec 728 millions de
francs, le bénéfice du groupe était situé
seulement à 12 pour cent en-dessous du
résultat de l’année d’avant, réalisé notamment
grâce à des revenus extraordinaires
dans le domaine immobilier. C’est
réjouissant et cela montre que la Poste va
bien et qu’elle est tout à fait capable
d’exister sur le marché.
Le résultat est clairement le fruit des
efforts des quelque 60 000 collaborateurs
de la Poste qui s’engagent au quotidien et
sans qui un tel succès n’aurait jamais été
possible. Le bon résultat est également
dû à l’achèvement du processus de rationalisation
Rema. Ce processus parfois
douloureux pour les collaborateurs doit
permettre à la Poste d’économiser 170
millions de francs par an. Pour transfair,
il est évident qu’il faut arrêter de faire des
économies sur le dos des collaborateurs,
notamment au vu de l’excellent résultat
de la Poste.
C’est pourquoi nous demandons à la
Poste de réduire la vitesse lors de futurs
processus de rationalisation et de laisser
enfin respirer les collaborateurs qui ont
durement été frappés par d’innombrables
rationalisations ces dernières années.
Les collaborateurs de la Poste l’ont mérité
et l’excellent résultat auquel ils ont contribué
le permet sans problème.
9

10
CommuniCation
Savoir collaborer
de façon profitable
Lisa Lamanna merkt, responsable employment
relations chez swisscom.
robert métrailler
Quelles ont été vos motivations à occuper
cette nouvelle fonction de responsable rH
employment relations début 2010?
Le poste de responsable Employment Relations
comporte des tâches variées et intéressantes.
J’ai été attirée par le fait de pouvoir
à nouveau mettre l’accent sur des sujets du
droit du travail et de la politique sociale, de
pouvoir participer activement à l’aménagement
des conditions de travail pour nos collaborateurs
et de développer les relations avec
les partenaires sociaux. En outre, cette position
me permet de poursuivre mon propre
développement personnel et professionnel.
Quel bilan tirez-vous de ces premiers mois?
L’accord des négociations salariales en début
d’année peut certainement être qualifié
de positif. Actuellement, nous sommes très
impliqués dans les processus de participation
mensuels, lors desquels les syndicats et
les commissions d’entreprise sont informés
sur les différents «cas» de la planification du
personnel 2010. En ce qui me concerne, je
vois la collaboration avec transfair comme
une relation de partenariat, de confiance et
orientée vers les solutions.
Que répondez-vous aux collaboratrices et
collaborateurs qui se sentent désécurisés par
les restructurations incessantes?
Je comprends très bien que des collaborateurs
puissent se sentir désécurisés dans un
tel contexte de mutations. Toutefois, Swisscom
ne peut pas échapper aux changements
techniques et structurels. C’est pourquoi il
est important que les collaborateurs puissent
affronter ces restructurations en étant épaulés
par Swisscom, qu’ils soient ouverts aux
changements dans leur développement professionnel
et qu’ils renforcent leur capacité
concurrentielle. S’il devait malgré tout y avoir
une perte de postes de travail, Swisscom
prendrait ses responsabilités sociales vis-àvis
des collaborateurs concernés.
selon vous, comment se concrétise l’égalité
des chances entre hommes et femmes à
swisscom?
Swisscom dispose d’une déléguée «Diversity»
très engagée qui est chargée de valoriser
la diversité humaine au sein de l’entreprise.
L’égalité entre hommes et femmes en fait
partie – entre autre. Regardez-moi par
exemple: en tant que femme et mère de deux
enfants en bas âge, Swisscom me donne l’opportunité
de travailler à temps partiel dans
un poste de cadre.
Quels sont vos prochains défis et objectifs à
court et moyen terme?
Au vu des changements techniques et
structurels dont nous avons déjà parlé ainsi
que du développement démographique,
Swisscom doit relever des défis de la politique
du personnel qui devront être abordés de
concert avec les partenaires sociaux. A court
terme, la structure d’âge de nos salariés nécessite
des solutions ciblées pour les collaborateurs
plus âgés qui sont avec nous depuis
longtemps. En outre, nous souhaitons continuer
à avancer sur le chemin du management
de santé au sein de l’entreprise et l’ancrer
dans l’organisation, avec le but de diminuer
de manière importante le taux d’absentéisme
de nos collaborateurs. A moyen terme, il
convient de développer les contrats négociés
avec les partenaires sociaux en tenant compte
des changements cités ci-dessus.
e n B R e f
formation continue
à transfair
Le 30 mars dernier, les secrétaires et
les assistant-e-s de transfair ont participé
à une journée de formation placée sous le
signe de la branche Communication, avec
comme thème principal le plan social. Ils
ont pu profiter des explications de Madame
Lisa Lamanna Merkt, Messieurs
Pascal Furrer et Jörn Aeschlimann responsables
RH à Swisscom.
transfair magazine l Mai 2010

transfair magazine l Mai 2010
J eunesse / r e tr aités
Experience Day –
Le training mental peut aider
L’oratrice compétente rita mancini de «mental
impuls».
P o I n t d e v u e
Le comité central de la Fédération Suisse
des Retraités (FSR)a dénoncé la politique de
l’Union suisse des transports publics et des CFF
en matière de politique tarifaire. En effet, pour
couvrir les gros investissements dans le domaine
du matériel roulant, l’UTP et les CFF ont
décidé d’augmenter leurs tarifs de 6,8 pour
cent en moyenne, à partir du 12 décembre
2010. Cette augmentation est peut être justifiée
sur le plan des transports publics, mais elle l’est
beaucoup moins sur celui de l’encouragement
à l’utilisation des transports en commun et
celui de l’environnement. Et que dire de l’introduction
d’une limite d’heure dans la validité
des cartes journalières achetées par les communes
suisses. Dorénavant, ces cartes ne
seront valables qu’à partir de 9 heures le matin
Jetmir brao
Pour beaucoup d’apprentis, l’été rime avec
les examens finaux. Ce qu’on a appris durant
des années doit être prêt et disponible le jour
J. C’est déterminant pour terminer son apprentissage
avec succès.
Comment s’y prendre? Et comment se
motiver pour étudier? Pour trouver des réponses
à ces questions, transfair a organisé
le 27 mars une «Experience Day». Ce jour-là,
il s’agissait pour les participants d’expérimenter
la gestion du stress de l’examen.
Rita Mancini de «mental impuls» était
l’oratrice à l’hôtel Congress à Olten. La coach
mentale diplômée a montré aux participants
comment approcher la matière à étudier
grâce à l’entraînement mental et une bonne
préparation du travail, de manière motivée et
ciblée, et comment, en même temps, surmonter
l’angoisse de l’examen.
Le bilan des participants à la fin du cours
était sans équivoque: chacun a pu profiter de
ce qu’il a appris et tout le monde est rentré à
une politique des transports publics incompréhensible
et les communes devront les payer 15 pour
cent de plus. Plusieurs communes de suisse ont
d’ailleurs vertement réagi et une première
discussion a eu lieu entre l’UTP, les CFF, les
communes et les villes. Les participants à cette
discussion ont convenu de procéder à une
évaluation en profondeur du prix, du rayon de
validité et du système de distribution de ces
la maison avec de bonnes astuces pour étudier
avec succès.
Les apprentis transfair ont également profité
de cette offre. Nous souhaitons d’ores et
déjà bonne chance à tous les participants au
cours!
t I R A G e A u s o R t
Des collaborateurs de transfair se rendent
régulièrement dans les écoles professionnelles
afin de présenter notre syndicat
aux apprentis et de les rendre attentifs
aux prestations attractives pour les
personnes en formation.
Pour la première fois, nous avons également
procédé à un tirage au sort. Eliane
Sturzenegger de Lostorf est l’heureuse gagnante
d’un iPod Touch 8 GB. Nous la félicitons
chaleureusement et lui souhaitons
de garder le rythme!
cartes journalières par les communes. Une
prochaine entrevue entre les différents acteurs
est d’ores et déjà planifiée. Espérons qu’une
solution sera trouvée à cette décision erronée
qui jette le discrédit sur le service public en
général et lèse de manière éhontée les habitants
des régions périphériques.
MicHel PillOnel
11

12 C a s Juridique
§
accompagnement lors d’un entretien
nicole Hochstrasser
En tant que syndicat, nous soutenons nos
membres en cas de questions ou d’incertitudes,
et même en cas de litige au travail. Un
membre de transfair a récemment vécu une
situation qui explique bien pourquoi il peut
être, dans de tels cas,
utile et important de se
concerter avec un représentant
de transfair et de
profiter de son aide.
Auprès de son employeur
de longue date,
Valérie Abegglen (nom changé par la rédaction)
était connue pour être une salariée responsable
et qui prenait des initiatives. On l’en
félicitait régulièrement à l’occasion des entretiens
de qualification. On appréciait son engagement.
Après un changement à la tête de son
équipe, cela a changé du jour au lendemain.
Les suggestions et la manière de travailler
très indépendante n’étaient pas appréciées
par le nouveau responsable de l’équipe. Valérie
Abegglen s’impliquerait trop et critiquerait
le responsable. L’employée ne comprenait
plus rien et ne se sentait plus à l’aise chez
«J’ai été contente de
ne pas être seule lors de
l’entretien, d’avoir quelqu’un
pour m’accompagner
et me soutenir.»
cet employeur. Elle a fait appel à transfair et,
suivant le conseil du syndicat, elle a demandé
à avoir un entretien avec le responsable de
l’équipe et un représentant des ressources
humaines.
Durant la préparation de cet entretien ainsi
que pendant l’entretien lui-même, elle était
accompagnée par un représentant
de transfair.
Lors de l’entretien, l’employeur
n’a pas cherché à
tirer le litige au clair,
mais il a annoncé à Valérie
Abegglen qu’elle était
licenciée. Motif: perte de confiance. Durant
l’entretien, nous avons réussi à obtenir le fait
que la collaboratrice ne soit pas licenciée à
des conditions normales mais que le plan social
selon la CCT entre l’employeur et les salariés
s’applique à ce licenciement. Ainsi, ce fut
une «victoire partielle».
En outre, Valérie Abegglen a pu continuer
à exercer une partie de son travail – à l’extérieur
de son ancienne équipe et sans aucun
contact avec les responsables d’antan. Surtout
dans des situations comme celle-ci, cela
vaut la peine que nos membres fassent appel
à un représentant.
transfair magazine l Mai 2010

nicole Hochstrasser
La Région Ouest a marqué l’expression
«transfair en campagne». Ces dernières années,
de nouveaux membres ont été recrutés
chaque fois au mois de mai selon cette devise.
Les responsables de la région et des bénévoles
louaient un véhicule et se rendaient personnellement
chez les partenaires sociaux
afin de donner des informations sur le syndicat
et sur les avantages d’être membre chez
transfair.
sur les routes dans toute la suisse
Cette année également, l’accroissement
du nombre de membres est placé tout en haut
des objectifs de transfair. De nouveaux
membres nous confèrent une plus grande
force de négociation et nous donnent ainsi
davantage de poids dans les discussions.
C’est la raison pour laquelle les membres actuels
ont tout intérêt à motiver de nouveaux
membres.
transfair magazine l Mai 2010
Tous les secrétaires régionaux et leurs
équipes ont prévu des activités pour les mois
d’avril et mai et seront présents dans toute la
Suisse et auprès de tous les partenaires sociaux,
d’une manière ou d’une autre.
Afin que vous sachiez d’ores et déjà qui
vous allez pouvoir rencontrer dans votre région,
nous vous présentons brièvement les
responsables des régions et les secrétaires régionaux
avec leur photo et leur domaine d’activité.
votre engagement sera récompensé
Mais le recrutement de nouveaux membres
n’est pas seulement l’affaire des collaborateurs
de transfair. Nous souhaitons inciter
nos membres actuels à recruter à leur tour de
nouveaux membres durant les campagnes.
Traditionnellement, les membres actuels reçoivent
50 francs en espèces pour chaque
nouveau membre recruté (25 francs pour les
personnes en formation). Pour ceux qui s’engagent
davantage et qui recrutent trois nou-
tr ansfair en C ampag n e
Recruter des membres
et se récompenser soi-même
veaux membres, une prime bonus s’ajoutera
à la prime en espèces. Elle permettra de faire
du bien au corps et à l’âme.
vous avez l’embarras du choix
Si vous recrutez trois nouveaux membres,
vous pouvez choisir entre:
K une excursion d’aventure avec Smartbox
Aventure
K une journée riche en expériences en famille
avec Smartbox Journée en famille
K ou une journée beauté et détente avec
Smartbox Beauté
Smartbox est un coffret cadeau contenant
un chèque cadeau pour une expérience extraordinaire.
Un livret d’informations contient
un grand nombre d’offres dans toute la
Suisse. C’est vous qui décidez quand vous
aime riez vivre quelle expérience.
A vous de jouer! Faites-vous du bien et
faites du bien aux autres, parlez à vos collègues
de travail de transfair. Bonne chance!
13

14 en Co nversation
alice iljazi-Zwahlen
nicole Hochstrasser
Vous avez décidé de travailler pour transfair
en tant que présidente de section et personne
de confiance. Quelles ont été vos motivations?
Je suis une personne spontanée et intéressée,
toujours à l’affût de nouveautés.
Lorsqu’Urs Horat m’a dit que transfair cherchait
une personne engagée, cela a éveillé ma
curiosité. Ma fille a également encouragé ma
prise de décision en me montrant à quel point
cette tâche pouvait être passionnante.
comment êtes-vous arrivée chez transfair?
A l’époque de mon premier emploi déjà,
mon père m’avait conseillé de m’organiser.
Mais à l’âge de 20 ans, cela m’avait fait rire. La
cotisation d’une trentaine de francs pouvait
certainement me servir à autre chose! J’ai eu
la chance de ne jamais faire de mauvaise expérience
dans le monde du travail. Dans mon
entourage cependant, j’ai connu des personnes
qui ont été lâchées par leur employeur
et pour qui l’appartenance à un syndicat était
d’une grande aide. Il y a six ans, mon collègue
Martin Forder kunz m’a parlé de transfair, et
j’ai décidé de devenir membre.
De votre point de vue, pourquoi est-il important
d’être membre d’un syndicat en tant
qu’employée?
Depuis 1996, alice iljazi-Zwahlen occupe différentes fonctions au sein de
Post Finance, et elle a été fraîchement élue au poste de présidente de la
nouvelle Section Bernoise réunissant les branches Poste/Logistique, Transports
publics et Communication. Depuis peu, elle est active en tant que personne
de confiance de transfair. Nous l’avons rencontrée pour un entretien.
transfair m’offre une protection, et avec
une cotisation relativement modeste, je peux
contribuer à de grandes choses. Je suis
contente qu’il existe une organisation pour
notre branche. Dans la branche de ma fille
par exemple, cela n’existe pas, et je vois bien
que certaines choses ne tournent pas rond …
Quelle a été la réaction de votre entourage
par rapport à votre nouveau rôle au sein de
transfair?
La réaction de mon entourage était plutôt
très positive. On m’a félicitée et on m’a assuré
du soutien. J’ai été particulièrement ravie de
la réaction positive de la part de ma hiérarchie
directe et de la responsable du département
supérieur.
comment occupez-vous votre temps libre,
une fois le travail terminé?
Je suis également active pendant mes loisirs:
natation, tennis, ski et fitness. Autrement,
j’aime voyager et lire.
Quel livre peut-on trouver sur votre table de
nuit?
Actuellement, je lis «Open» d’André Agassi.
De manière générale, les biographies de
personnalités m’intéressent. Ainsi que, j’ai
entre autres également lu des livres sur la vie
intéressante de Reinhold Mess ner et de Lance
Armstrong.
Qu’est-ce qui est si passionnant dans la vie
des autres?
Ce sont des personnes qu’on croit
connaître à travers les médias, et on voit dans
leur biographie une toute autre perspective,
une autre personne. Je trouve fascinant d’aller
au fond des gens. Il m’arrive de dévorer un
livre en 3 nuits!
Quelle est votre devise?
Vis ta vie, car tu ne vis qu’une fois.
si vous en aviez la possibilité, que changeriez-vous
en suisse?
Je souhaiterais renforcer les plus faibles.
Par exemple soutenir ceux qui ont des difficultés
à l’école, proposer davantage de places
d’apprentissage ou offrir une retraite anticipée
aux plus âgés. Je me demande également
pourquoi quelqu’un qui répond aux clients
dans un Call Center doit être diplômé d’une
haute école ou d’une université. On pourrait
sûrement donner une chance à d’autres personnes
de se développer. On se focalise toujours
sur la formation et on néglige les compétences
personnelles, humaines.
a qui souhaitez-vous envoyer la balle pour le
prochain portrait?
Parce qu’il faudrait promouvoir les jeunes,
je souhaiterais qu’on donne la parole à un apprenti
en formation.
transfair magazine l Mai 2010

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suchen Transportunternehmen wir eine/n und sind mitten im Alpenraum von
Zermatt (Gornergrat) via Andermatt bis Disentis und
Göschenen aktiv. Als Erlebnisbahn vermitteln wir unseren
Teamleiter/in Kunden unvergessliche Momente Verkauf
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membres Hotel & Gastro Union: Fr. 860.–.
Intervenants: Maurice Clément, secrétaire Pour les non-membres: Fr. 1320.–.
central Syna, formateur d’adultes. Michèle
Python, coordinatrice ARC Suisse romande, ALLe BRAnChen
formatrice d’adultes BFFA.
Bern Pensionierte
Public cible: Secrétaires syndicales(aux) Wanderung
ou débutant(e)s (2 ans), employé(e)s des secré- Mittwoch, 19. Mai 2010
tariats et caisse de chômage, militant(e)s Route: Aarberg (449 m ü. M.), Hagneck
engagé(e)s dans une commission d’entre- Dorf (452 m), Mörigen Bucht (431 m), Mörigen
prise ou au niveau des structures syndicales. Dorf (481 m). Eine Flachlandwanderung.
transfair magazine l Mai 2010
ag e n da 15
Wanderzeit: 3½ Stunden. Verpflegung aus
dem Rucksack. Besammlung: 8.50 Uhr beim
Treffpunkt. Bern ab 9.12, Lyss ab 9.29/9.32,
Aarberg an 9.36. Mörigen ab 15.57, Biel ab
16.11/16.21, Bern an 16.48. Billett: Bern–Aarberg
5 Zonen Fr. 4.80, Mörigen–Bern via Biel
Fr. 8.70 mit Halbtaxabo. Bei zweifelhafter
Witterung geben ab 7.00 Uhr Auskunft: Franz
Bürgy (Tel. 031 371 86 72), Heinrich Trunz
(Tel. 033 336 79 06), Josef Poffet (Tel. 031
302 23 06), (Beat Zehner Ferien).
sektion Aargau
Generalversammlung
Freitag, 28. Mai 2010, 19.15 Uhr
Ort: Restaurant Aarehof in Wildegg. Unser
Gastreferent: Bruno Zeller, Sekretär transfair
Region Mitte, nimmt Stellung zur Neustrukturierung
der Sektionen. Beachten Sie bitte
die persönliche Einladung. Ihre schriftliche
Anmeldung erwarten wir bis 11. Mai an: Ivo
Ebnöter, 5037 Muhen.
öffentLICheR veRkehR
sektion Basel
Pensionierten-Wanderung
Dienstag, 11. Mai 2010
Treffpunkt: Basel SBB um 6.30 in der
Schalterhalle. Abfahrt: 6.47, Zürich HB an
7.52. Weiterfahrt um 8.04 auf Gleis 21/22 nach
Affoltern am Albis. Ankunft: 8.32, danach
Kaffeehalt im Hotel Löwen. Anschliessend
Weiterfahrt mit Postauto um 9.34 ins Seleger-
Moor. Infos und Anmeldungen bis Samstag,
8. Mai, an: Kurt Fäh, Tel. 052 343 30.
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par courriel à magazin@transfair.ch ou
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en-ligne sur www.transfair.ch, sous
News / Agenda. En fonction des dates de
parution de notre magazine, nous publierons,
selon les possibilités, toutes les
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si pour des raisons de place,
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