Le Guide des Fonds de Placement - IPM

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La gestion change de ton !La gestion patrimoniale évolue. De nouveaux acteurs arrivent sur le marchéet se développent. La gestion privée a de très beaux jours devant elle !La gestion patrimoniale a changé de visageau cours des dernières décennies. Lesgestionnaires de portefeuille investissentessentiellement par l’intermédiaire de fonds deplacement. Ces produits financiers permettentde diversifier les actifs au sein du portefeuilleainsi que les types de gestion. La diversificationofferte est ainsi élargie et la volatilité duportefeuille en est réduite. Mais l’offre s’élargitégalement en termes de service. Plusieurs privatebankers étrangers ont investi la place deBruxelles en offrant aux investisseurs unegamme de services étendue, professionnelle etparfois plus personnalisée.De nouveaux venusPlusieurs banques étrangères ont décidé d’ouvrirun bureau, une succursale ou une filiale enBelgique pour s’attaquer au marché de la gestionpatrimoniale. La Belgique est un pays detradition familiale où le potentiel d’action esttrès important dans la mesure où une étude dubureau MC Kinsey en Belgique a montré queseulement 50 % des personnes disposant d’unpatrimoine supérieur à un million d’euros fontappel aux services des banques privées pourgérer leur patrimoine. La DLU, la dématérialisationdes titres et les mesures fiscales encourageantles donations ont favorisé l’essor duprivate banking en Belgique. Divers exemplesmontrent le dynamisme de la place deBruxelles dans ce domaine. Lombard OdierDarier Hentsch & Cie (LODH) est banquier enSuisse depuis 211 ans et est spécialisé dans lagestion haut de gamme orientée vers les patrimoinesfamiliaux. Arrivé en Belgique en 2004,cet établissement a obtenu le statut de banqueen Belgique et emploie aujourd’hui 25personnes. La banque islandaise Kaupthing aégalement obtenu le statut de banque enBelgique et s’oriente autant vers des pluspetits patrimoines à partir de 250.000 eurosque vers les plus grosses fortunes.de plusieurs banquiers privés de la place. Laprincipale tâche des gestionnaires, après avoirdéfini l’allocation d’actifs, consiste donc àrechercher les meilleurs fonds sur les marchés.La sélection de fonds est devenue une partieimportante du travail d’un spécialiste en gestionpatrimoniale.Les familles consultent souvent leur banquierprivé dans les phases-clés de leur développement.Certains établissements ne se contententpas d’offrir des formules toutes prêtesmais s’appliquent à présenter une formule surmesure.Cette offre suppose une forte implicationhumaine. Les gestionnaires de portefeuillesne veulent plus s’afficher comme desimples vendeurs de produits. Le plus souvent,ils essayent de répondre à une problématiquefamiliale qui suppose à la fois la gestionpatrimoniale, la restructuration despatrimoines et le transfert de ceux-ci.Les banques qui n’offrent que del’architecture ouverte peuventse concevoir comme desmagasins qui vendent des sicav de tiers avecdes courtages et des rétrocessions sur lescommissions de gestion. Par contre, le gestionnairede portefeuille recherchera sur lemarché, par l’intermédiaire de fonds de tiers,la meilleure gestion qui correspond auxbesoins de son client pour la revendre. Onconstate que le Belge est plus enclin que lamoyenne des Européens à utiliser les servicesde gestion discrétionnaire par rapport auxautres services de conseil ou de brokerage. Lagestion patrimoniale se professionnalise et,grâce aux sicav, se met à la portée des pluspetits portefeuilles. Ce qui laisse entrevoir unebelle croissance de ce secteur et du marchédes sicav dans notre pays.Isabelle de LaminneArchitecture ouverteLa plupart de ces banquiers avouent avoirrecours à l’architecture ouverte dans la gestiondes patrimoines. « Partout où les autres gestionnairessont meilleurs que nous, nous utilisonsleurs compétences », tel semble être le leitmotiv4Le Guide des Fonds de Placement
Le private banking au scannerChaque année la sociétéMc Kinsey & Company réaliseune étude sectorielle sur leprivate banking européen. Lacuvée 2007 est riche enrévélations et en espoir pource marché en pleineévolution.Le private banking reste une activitéattractive avec des marges et des taux decroissance intéressants. La croissanceeuropéenne de ce secteur est de 14 % par an.C’est une croissance qui devrait perdurer dansle futur. Pour notre pays, on constate que lacroissance est encore plus forte qu’en Europedans ce secteur. Alors que l’Europe a unecroissance de 14 %, dont 6 % de performanceet 8 % d’argent frais, la Belgique affiche unecroissance de 18 % avec 6 % de performanceet 12 % d’entrée d’argent frais. Cela peut s’expliquerpar les mesures de la DLU et de ladématérialisation des titres.Ecarts de performanceOn distingue aussi de très grands écarts deperformance entre les différents établissements.Ces différences de rendement pour lesinvestisseurs peuvent aller jusqu’à 5 %. Onremarque aussi que les banques qui prennentla peine d’investir en recrutant davantage degestionnaires et de personnes en contact avecla clientèle pour prospecter de nouveauxclients ont la plus forte croissance. Les établissementsqui, suite aux ralentissements desmarchés boursiers, diminuent leurs engagements,hypothèquent leur croissance future.On assiste dans le milieu du private bankingbelge à une véritable guerre des talents, lesnouveaux employés se recrutant en généralchez les concurrents.L’étude démontre aussi l’importance de ne pasrater l’opportunité des produits moins classiques.Pour se différencier aujourd’hui, le banquierprivé ne peut plus se satisfaire d’unebonne connaissance des produits classiques enactions et en obligations. La performance passeaussi par des produits comme les hedge fundsou le real estate, par exemple. Ce secteur est enpleine croissance et son dynamisme ainsi queson potentiel ont fait dire à certains que le privatebanking était « la Chine » en Europe.Moins d’off-shoreL’étude montre également que la gestion offshorea tendance à diminuer en faveur de lagestion on-shore. Il y a bien sûr des différencespar pays mais le contexte fiscal ayantchangé, les Européens privilégient davantageune gestion dans leur pays plutôt que dansdes pays comme le Luxembourg ou la Suisse.Les avantages liés à la discrétion et à l’aisancede rapatriement ont diminué ces dernièresannées et l’on constate une tendance graduelleau retour des fortunes à la maison. Onremarque aussi que beaucoup d’entrepreneursqui revendent leur société se tournent versleur banquier d’affaires courantes pour fairegérer le fruit de la revente de leur entreprise.Pourtant la concurrence s’accroît et il y a toutlieu de croire que les investisseurs feront untour du marché avant de choisir leur banquierprivé. Dans ce domaine, c’est essentiellementpar le « bouche à oreille » que les clients serecrutent. Le private banking est donc undomaine où il y a lieu de soigner sa réputationcar elle vaut de l’or !Isabelle de LaminneSupplémentFinance5
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