MARRAINE CLAUDINEMARRAINE CLAUDINEJ’accède au désir contenu dans vos lignes et vous retourne, muni de masignature, le livre que vous m’avez soumis.Veuillez agréer, Madame, mes respectueuses salutations.»Nous savons ainsi que le Général a signé le livre d’or, mais nous n’avons pas reçuce document.Cette carte postale d’Ouchy-Lausanne est un peu plus «exotique»; elle date du 9avril 1943 et est envoyée par le Dét. Canots mil. 1:(Doc G 48)«Un cordial bonjour d’Ouchy où les torpilleurs de la marine suisse sontstationnés.»<strong>Le</strong> chef du service des aumôniers du 1 er C.A., Cap. Gavel, adresse cette lettredactylographiée, datée du 19 janvier 1945:(Doc F 6.1)«A ma nouvelle Marraine,… Nous sommes au bord du Rhin et nous espérons que le tambour ne nousguidera pas au combat, mais nous fera retrouver nos foyers sans trop tarder.Merci encore à cette Marraine de Genève que je prie de croire à messentiments respectueux.»Du soldat au colonelVoici quatre extraits de lettres qui peuvent faire la synthèse de l’important dossierque nous avons reçu:(Doc A 71.1)Chère Madame,Je viens par la présence de ma petite lettre pour vous remercié du paquetque vous mavez envoyer ca ma fait grand plaisir, car depuis le début de lamobilisation je n’avais rien reçut je suis tout seul est comme fait bien plaisirqu’ont pense à moi je vous serait très reconnaisant chère dame.Chère Madame bien des salutations.En campagne 19 avril 1940 Mitr.Alexandre ChuardCp. Mitr. Ter. IV/124»L’orthographe a été respectée.(Doc B 10.1ss)<strong>Le</strong>ttre A5 manuscrite, avec en-tête Maison du Soldat, à l’encre:«Bien chère et bonne marraine Claudine,C’est avec gratitude que je réponds à toutes vos gentillesses et croyez bienque mes camarades et moi avons fait honneur aux bons cigares et audélicieux gâteau que vous m’avez fait parvenir.36 <strong>Le</strong> <strong>Brécaillon</strong>Vous avez chère marraine un coeur qui ne tarit pas.Depuis de longs mois que je suis à l’armée, vous avez toujours su répandredans ma vie militaire ainsi que dans celle de ceux qui me cotoient (sic) debienfaisantes diversions.Il m ‘arrive de penser à vous, c’est un peu de lumière, de chaleursympathique qui m’entoure.J’aimerais beaucoup vous voir lorsque vous rendrez visite à mon poste.Parler avec vous c’était autant de bons moments et reste aussi un agréablesouvenir.J’apprécie la façon originale et délicate avec laquelle vous savez donner.Vous n’aurez jamais assez de témoignages pour exprimer le réconfort quevous faites rayonner autour de vous.Vous dire merci ce n’est pas assez, nous pouvons dire que nous vousaimons. …»22 février 1941 App. Reymond(Doc D 27.1)«Chère Madame,Je viens de recevoir votre magnifique envoi, adressé à mon nom. L’annoncede la réception et la répartition de son contenu a été faite à notre appelprincipal de ce soir.<strong>Le</strong> tout est arrivé en parfait état et les bénéficiaires me chargent encore devous exprimer leur surprise et toute leur gratitude. J’aurais aimé que vouspuissiez le faire à ma place, pour vous rendre compte de la joie de ceshommes. Soyez assurée chère madame qu’ils tous en sont bienreconnaissant.….Malheureusement, pour nous, vous avez été une charmante marraine“anonyme” que nous aurions aimé connaître et pouvoir fêter.Dans quelques jours notre relève, qui n’a pas toujours été une partie deplaisir, prend fin. Nous rentrons dans nos foyers en emportant le souvenirému de celle qui d’une façon si discrète et si large a contribué à aider ceuxqui servent et qui savent qu’il est des coeurs qui pensent à eux, aussi.Nous vous disons encore très sincèrement MERCI.Veuillez croire chère madame, à nos respectueuses salutations et à notrebon souvenir.Sgt Roger Christen26 août 1943 Cp. Subs. Lst 26»(Doc A 92.1)«Madame et chère Marraine,Quelle délicieuse surprise de trouver ce matin mon bureau paré de vosgâteries et rempli de vos attentions. Vous savez contenter ceux auxquelsvont vos pensées. L’arrondissement Territorial de Genève est du nombre.Je vous remercie très vivement de votre geste généreux et vous prie<strong>Le</strong> <strong>Brécaillon</strong>37
MARRAINE CLAUDINEMARRAINE CLAUDINEd’agréer, Madame et chère Marraine, mes voeux les meilleurs pour 1944ainsi que mes sentiments de profonde gratitude.Col Chenevière28 décembre 1943 Cdt. Ar. Ter. de Genève»Accident de Marraine ClaudineCoupure de journal du début de l’année 1942 (Doc B 43 et B 44)Une grave chuteMme R. marraine de centaines de soldats du régiment genevois et de lacompagnie de surveillance stationnée au Palais de Justice a fait une violentechute au moment où elle gravissait les marches du péristyle du Palais.Relevée par le sergent-major Delarzes et quelques soldats, “Claudine”, telest le nom que nos soldats lui donnent, reçut les premiers soins sur place,puis fut transportée à la clinique Martin. Mme R., qui souffre d’une fortecommotion, se rendait au Palais pour distribuer des cigarettes aux auxiliairesde la police lorsqu’elle fit cette malencontreuse chute.Autre source d’information:Une chuteMme R., surnommée Claudine, par les nombreux soldats dont elle est lamarraine, se rendait au Palais de Justice pour distribuer des cigarettes auxsoldats de la compagnie auxiliaire de police, quand elle fit une chute dans legrand escalier. Souffrant d’une violente commotion, elle a été relevée par lesergent-major Delarzes et par quelques soldats. Après avoir reçu lespremiers soins sur place, elle a été transportée à la clinique Martin.Parmi les nombreux témoignages adressés à Marraine Claudine, en voici quelquesextraits:(Doc 97.4) du 26 janvier 1942:«Très heureux de retrouver ma chère marraine après 15 jours de clinique.Je formule des vœux de complète guérison en attendant son prochain retourparmi ses soldats.<strong>Le</strong> sgtm Deslarzes»(Doc G 74.1) du 6 février 1942«Chère Marraine Claudine,La fanfare du Bat. Ter. 121 très peinée par le douloureux accident dont vousavez été victime étant de cœur avec vous pour un prompt rétablissementvous prie d’accepter ces modestes fleurs qui nous l’espérons vousapporterons un peu de soulagement dans les moments pénibles que vous38 <strong>Le</strong> <strong>Brécaillon</strong>passez loin de votre chère famille en vous apportant nos meilleurs voeux deprompte guérison.(signé:) <strong>Le</strong> chef de la fanfareApp. Marcel Chapuis»(Doc E 2.2) du 1 er mars 1942«… il est bien dommage que vous n’ayez l’occasion de venir en personnevous en rendre compte, ce qui aurait été une joie de vous voir parmi nous.Nous espérons que votre accident n’est plus qu’un souvenir et que les suitesne se font plus sentir.En vous remerciant de ce que vous avez bien voulu faire pour nous durantcette relève, croyez, chère Marraine, à nos remerciements bien sincèresainsi que nos salutations toutes militaires.»(signé:) app. E. Hofmann et 8 autres(Doc C 22.1) du 13 février 1942«Chère Marraine Claudine,Merci vivement de votre dernière lettre et j’ose croire que vous êtes remisedes suites de votre chute. Si tel n’était pas le cas, je vous présente mesmeilleurs vœux de prompt (sic) guérison.Je vous écris chez vous ne sachant pas si vous êtes encore à la CliniqueMartin. ….Au revoir Chère Marraine et surtout soignez-vous bien et croyez à mareconnaissance infinie.(signature illisible)(Doc B 18.1) lettre du 6 mars 1942 adressée à Monsieur Regamey par M. Falbriandde la société TURMAC, pourvoyeur du tabac et des cigarettes:«Cher Monsieur Regamey,J’ai été bien peiné d’apprendre par un téléphone de ce jour de mon collègue,Monsieur Robert BURRUS, que Madame Régamey avait été l’objet d’unaccident au moment même où elle accomplissait un des actes de charité quilui tiennent tant à coeur.Je vous serais infiniment obligé de vouloir bien lui exprimer, au nom deMonsieur Robert Burrus et au mien, nos voeux les plus chaleureux pour uncomplet et très prochain rétablissement.Croyez, Cher Monsieur Régamey, à mes sentiments très distingués.»Heureusement, Madame Regamey s’est bien remise et a pu poursuivre, dès le moisde mars, et ses visites et ses envois. Cet autre article de journal donne la bonnenouvelle:(Doc B 45.1 et B 45.2) mars 1942:«Nous apprenons que Mme Regamey, plus connue sous le pseudonyme de“Claudine”, marraine de centaines de soldats, a repris sa bienfaisante<strong>Le</strong> <strong>Brécaillon</strong>39
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