MARRAINE CLAUDINEMARRAINE CLAUDINEactivité en distribuant maintes “gâteries” à ses protégés. Cette femme aucœur d’or qui avait été victime d’un accident devant le Palais de Justice alorsqu’elle revenait de distribuer des cigarettes aux soldats auxiliaires de lapolice, nous prie de remercier tous ceux - ils sont légion - qui lui ont adressédes témoignages de sympathie à la clinique Martin où elle avait ététransportée.»VaccinationsDeux lettres font mentions de vaccinations. Il nous a paru intéressant de citer lesbrèves réactions des soldats:(Doc A 69.2 et 69.3) lettre du 14 avril 1940 du sdt. Rémy Girod à l’E.M. Bat. Fus.24«… Depuis mon retour de congé, j’ai été très occupé car mon collègue debureau est en congé. <strong>Le</strong>s vaccinations compliquent un peu le travail. J’y suispassé le 4 avril et ai très bien supporté la première dose. Je puis presquedire que je me réjouis de me faire “piquer” la deuxième fois; …»(Doc B 12.1) lettre du 15 novembre 1940 du sdt Johnny Rentsch de la Cp. E.M. Bat.Fus. 4« … Pour nous, tout va très bien…. Ils nous ont fait des piqûres, c’est assezdouloureux mais malgré tout suportable (sic). …»Quelques lettres de soldats proviennent d’infirmeries centralisées (Interlaken parexemple). Ces «pensionnaires» sont plus dûrement touchés, nous y reviendrons unpeu plus loin.InvitationsNous avons déjà mentionné les visites à la troupe que Marraine Claudine aeffectuées de son propre chef. Mais nous possédons, grâce à ce dossier, un certainnombre d’invitations «officielles». En voici quelques exemples:(Doc B 23.1 et G 23 .2) du 29 août 1940:«Chère Marraine,L’Amicale de la Fanfare du Bat. Ter. 121 se fait un plaisir de vous inviter à saFête Champêtre qui aura lieu dimanche prochain 1er septembre dans lesJardins du Cercle des Vieux Grenadiers 92 rue de Carouge, et vous remets(sic) inclus deux cartes d’invitation.Espérant que vous voudrez bien nous honorer de votre présence, car nouscomptons sur notre Marraine qui a tant fait pour nous, et dans cette attentenous vous prions de croire, Chère Marraine, à l’assurance de toute notresympathie et nos sentiments les meilleurs.»(Doc B 37.1) du 5 décembre 1944:«Chère Marraine,Je viens vous prier au nom de l’Arrondissement territorial de Genève de luifaire l’honneur d’assister à sa Fête de Noël le vendredi 22 décembreprochain à 1930h. Au restaurant du Faubourg, 6 rue des Terreaux duTemple.Dans l’attente d’une réponse favorable, je vous prie d’agréer, Chèremarraine, l’assurance de mes sentiments les meilleurs.»(Signé:) Col. Chenevière(Doc A 5.1) du 18 mai 1940:«Chère Marraine,Vivement touchés et agréablement surpris par votre délicate attention, nousvous adressons nos remerciements.Nous aurions été heureux de vous témoigner de vive voix notrereconnaissance, aussi vous demanderons-nous instamment, dut votremodestie en souffrir, de vouloir bien honorer notre mess de votre gracieuseprésence et accepter un doigt de Porto pour le jour qu’il vous plaira de nousindiquer.Croyez, Chère Marraine, à l’expression de nos sentiments de gratitude etdaignez agréer nos hommages.<strong>Le</strong>s Officiers de la Compagnie II/123»(4 signatures)(Doc B 17.1) du 4 mai 1942:«Chère Marraine,Nous avons l’honneur de vous confirmer l’invitation de notre Capitaine, ànotre soirée de Compagnie organisée par l’Amicale G5, fixée au mercredi 6ct. dès 1900 h. au Buffet de la Gare, salle des fêtes.Nous comptons donc sur votre présence.Et, au plaisir de vous revoir, au nom de tous et avec mes remerciements,veuillez croire, chère Marraine, à nos meilleurs sentiments.»(Doc D 32.1) du 1 er août 1943: Il s’agit du menu offert par les officiersde la Cp. Subst.26.«Fera meunière, Pommes parisienne (sic)Bœuf à la mode du Ldst. Cp. 26 subst, SaladeGâteau fédéral.»(Rajouté au crayon: )En souvenir de cette belle journée,(signé:)Major Perrochon, Cap Brüschweiler, Plt Berger, Plt Bucher, Plt Chopard40 <strong>Le</strong> <strong>Brécaillon</strong><strong>Le</strong> <strong>Brécaillon</strong>41
MARRAINE CLAUDINEMARRAINE CLAUDINEFeuilletons!Quelques filleuls se sont distingués par le nombre de lettres ou de cartes adressées àleur chère Marraine:<strong>Le</strong> sdt Alexis Bercier, pensionnaire malheureuxdes établissements sanitaires de l’armée (cf infra):<strong>Le</strong> Mitr. Alexandre Chuard Comp. Surv. 1007 poste 140:<strong>Le</strong> Sgt Ferrazzini:<strong>Le</strong> Sgt Finaz Cp Surv 1003:<strong>Le</strong> sdt Marcel Gelin de la Cp. Surv. 1004:<strong>Le</strong> Cap Habegger, Commandant Cp. Surv. 5 GE:L’adj. Piguet, Etat-Major du 1er Corps d’Armée:Etc.7 longues lettres8 lettres8 lettres26 lettres ou cartes9 lettres11 lettres8 lettres ; souvent citéRevenons au sdt Bercier , qui raconte son parcours difficile à Marraine Claudine:Menu offert lors de la soirée de la cpsubsistances 26 (voir p. 41).(Doc E 7.1 ss) 23 mai 1943:«… Je suis malade depuis de longsmois et suis à <strong>Le</strong>ysin depuis le 10mars 1942. Je vous assure que j’aibeaucoup souffert, surtoutmoralement, car pendant ma maladiej’ai eu le grand chagrin de perdre unfrère qui a été tué en service militaire,mes parents aussi sont morts et jeme sens parfois bien isolé.Heureusement j’ai encore des soeursqui sont très bonnes avec moi.Ma maladie a débuté par le typhus etest devenue tuberculeuse ensuite,j’ai été opéré d’un rein et je dois subirencore une opération trèsprochainement.Dans le sanat (sic) nous sommesenviron 140 malades militaires noussommes très bien soignés etpouvons être encore reconnaissant(sic) quand on pense aux pays enguerre.Je suis Vaudois et je suis privilégiécar depuis ma chambre je voispresque mon village, j’habite Ollonprès d’Aigle, si je ne me trompe pas,vous aussi devez être vaudoised’après le nom.Je peux me lever un peu sitôt que ce42 <strong>Le</strong> <strong>Brécaillon</strong>sera le moment, je vous enverrais des fleurs de montagne çà me fera plaisirde pouvoir vous être agréable. …»(Doc E 6.1 ss) 16 août 1943:«Chère Marraine,Votre long silence m’étonne beaucoup ou est-ce que peut-être vous m’auriezécrit et que la lettre s’est égarée? En tous cas si vous avez trop à faire et queje vous importune dites le moi? Je sais que vous avez un grand travail pouraccomplir votre noble tâche et que vous avez moins de temps que moi pourécrire, si je pouvais le faire, c’est de bon coeur que je vous aiderais! Hélas,je suis impuissant et tout ce que je peux faire c’est de prier Dieu qu’il voussoutienne pour tout le bien que vous faites à nos soldats et à notre patrie.Espérant avoir de vos gentilles nouvelles, …»(Doc E 5.1 ss)Heureusement Bersier reçoit une lettre de M arraine Claudine et y répond le 23 août1943:«Bien chère Marraine,Je vous remercie beaucoup pour votre gentille lettre et pour votre envoi quej’ai reçu hier, voici ce qu’il contenait: deux grandes boîtes de tabac et troisplus petites ainsi que six pochettes d’allumettes. ……Pour moi ça va pas trop mal mais je souffre passablement du chaud etsuis vite fatigué, aussi je sors le moins possible pour le moment.»De <strong>Le</strong>ysin, où il séjourne depuis trois ans, Bersier écrit le 9 mai 1944 (Doc C29.1.ss):«J’ai été très touché de votre gentil envoi et je vous en remercie bienchaleureusement, vraiment vous me gâtez. J’ai fait profiter deux camaradesde votre envoi et leur ai parler de vous et de la belle œuvre que vousaccomplissez pour les soldats suisses. …Je devrais subir une opération prochainement, mais avant je veux allerencore une fois au lac d’Aï, c’est un petit lac près de <strong>Le</strong>ysin, ce n’est pas loinet on y trouve des fleurs de montagnes telles que gentianes etrhododendrons, j’aurais beaucoup de plaisir de vous en envoyer. Donc jevous enverrais les emballages en même temps lundi ou mardi.Nous avons été très touchés d’avoir la visite du Général la semaine dernière,il nous a fait un petit discours nous souhaitant bonne guérison et promptretour dans nos foyers. Ces jours il ne fait pas beau, le soleil boude et il faitpresque froid, je vous écrit depuis mon lit en fumant une de vos bonnescigarettes. »Il poursuit, le 19 juin de la même année (Doc C 30.1 ss):«… Je m’excuse de ne pas vous avoir écrit plus vite et de ne pas vous avoirrenvoyer (sic) les boîtes, seulement je voulais attendre de pouvoir vousenvoyer quelques fleurs de montagne. Ce n’est que hier après-midi que j’ai<strong>Le</strong> <strong>Brécaillon</strong>43
- Page 1 and 2: n°27Le BrécaillonBulletin de l’
- Page 3 and 4: LE BILLET DU CONSERVATEURCe «BRECA
- Page 5 and 6: MARRAINE CLAUDINEMARRAINE CLAUDINE
- Page 7 and 8: MARRAINE CLAUDINEMARRAINE CLAUDINEA
- Page 9 and 10: MARRAINE CLAUDINEMARRAINE CLAUDINEQ
- Page 11 and 12: MARRAINE CLAUDINEMARRAINE CLAUDINEC
- Page 13 and 14: MARRAINE CLAUDINEMARRAINE CLAUDINEL
- Page 15 and 16: MARRAINE CLAUDINEMARRAINE CLAUDINEn
- Page 17 and 18: MARRAINE CLAUDINEMARRAINE CLAUDINES
- Page 19 and 20: MARRAINE CLAUDINEMARRAINE CLAUDINEh
- Page 21: MARRAINE CLAUDINEMARRAINE CLAUDINEd
- Page 25 and 26: LA SUISSE ET LA GURRE FROIDE - EN P
- Page 27 and 28: LE SECOND ENVOI DU SECOURS À BERNE
- Page 29 and 30: LE SECOND ENVOI DU SECOURS À BERNE
- Page 31 and 32: LE SECOND ENVOI DU SECOURS À BERNE
- Page 33 and 34: LE SECOND ENVOI DU SECOURS À BERNE
- Page 35 and 36: LE SECOND ENVOI DU SECOURS À BERNE
- Page 37 and 38: L’INTERNEMENT DES BOURBAKIS EN SU
- Page 39 and 40: L’INTERNEMENT DES BOURBAKIS EN SU
- Page 41 and 42: L’INTERNEMENT DES BOURBAKIS EN SU
- Page 43 and 44: L’INTERNEMENT DES BOURBAKIS EN SU
- Page 45 and 46: L’INTERNEMENT DES BOURBAKIS EN SU
- Page 47 and 48: L’INTERNEMENT DES BOURBAKIS EN SU
- Page 49 and 50: L’INTERNEMENT DES BOURBAKIS EN SU
- Page 51 and 52: L’INTERNEMENT DES BOURBAKIS EN SU
- Page 53 and 54: L’INTERNEMENT DES BOURBAKIS EN SU
- Page 55 and 56: Deuxième partieLE PANORAMA DE LUCE
- Page 57 and 58: LES BOURBAKIS - LE PANORAMA DE LUCE
- Page 59 and 60: UN INCIDENT LORS DE LA DESTRUCTIOND
- Page 61 and 62: Jean Panosetti, Commandant de la Ge
- Page 63 and 64: JEAN PANOSETTI, COMMANDANT DE LA GE
- Page 65 and 66: JEAN PANOSETTI, COMMANDANT DE LA GE
- Page 67 and 68: JEAN PANOSETTI, COMMANDANT DE LA GE
- Page 69 and 70: JEAN PANOSETTI, COMMANDANT DE LA GE
- Page 71 and 72: JEAN PANOSETTI, COMMANDANT DE LA GE
- Page 73 and 74:
JEAN PANOSETTI, COMMANDANT DE LA GE
- Page 75 and 76:
JEAN PANOSETTI, COMMANDANT DE LA GE
- Page 77 and 78:
JEAN PANOSETTI, COMMANDANT DE LA GE
- Page 79 and 80:
JEAN PANOSETTI, COMMANDANT DE LA GE
- Page 81 and 82:
JEAN PANOSETTI, COMMANDANT DE LA GE
- Page 83 and 84:
JEAN PANOSETTI, COMMANDANT DE LA GE
- Page 85 and 86:
JEAN PANOSETTI, COMMANDANT DE LA GE
- Page 87 and 88:
L’ADOPTION DU PARABELLUM 1900Chri
- Page 89:
RéalisationMarc Gaudet-Blavignac -